¤ Event partie III : Groupe II ¤

Jeu 30 Aoû 2012, 16:58

GROUPE II : Forceria, Enarion, Cocoon, Volk, Sora et Lilith

¤ Event partie III : Groupe II ¤ 287244PNJII

Beaucoup de choses avaient évolué depuis que Black Pearl et son armée avaient éliminé les zombies de la rue commerçante, érigeant un mur censé empêcher les mort-vivants de s'y rendre à nouveau. Car qui aurait pu se douter à ce moment là que le lieu où les âmes de tous les individus contaminés se trouvait être l'atelier Shidori, cette boutique de couture se trouvant en plein cœur de la rue commerçante? Personne. Mais les faits étaient là et il avait fallu trouver ces âmes, les créatures d'Orion attendant les personnes qui avaient aidé à fabriquer l'antidote. La bataille avait été compliquée et finalement les âmes avaient été soignée, s'envolant pour retrouver leurs corps. Malheureusement, les âmes dont le corps avait été décapités furent condamnées à l'errance, condamnées à espérer trouver un habitacle qui conviendrait ou à être ramenée au royaume des abîmes par les ombres qui arpentaient à présent les terres du Yin et du Yang à leur recherche. Tout était fini, Orion avait été arrêté et il ne restait que très peu de zombies, juste les plus puissants dont l'âme, bien qu'affectée par le sortilège, était resté dans le corps. Il fallait administrer l'antidote directement dans la bouche de ceux là pour qu'ils redeviennent des individus doués d'une conscience, d'un esprit, des individus normaux.

Azalée soupira, pensant à ce qu'il s'était passé tout autour d'elle. Oui, tout était fini mais tout était à reconstruire, tout était à réparer. Les bâtiments de la rue commerçante avaient été en partie détruits, notamment sa propre boutique, la boutique de poupées de porcelaine. La jeune femme s'était effondrée en voyant les ruines de son magasin, un magasin qui lui tenait tant à cœur. Elle l'avait obtenu au prix de nombreuses heures de travail afin d'avoir les fonds nécessaires pour l'acheter. Elle y avait mis toute son ardeur, fabriquant ces poupées qui pour elle avaient une âme. Et quand elle avait vu l'ouvrage de sa vie détruit, elle n'avait pu penser à rebâtir immédiatement, anéantie, tombant au sol. Et elle en éprouvait encore une si grande tristesse. Azalée voulait aller cracher sa haine au visage de celui qui était responsable de ce chaos, elle voulait le tuer, ne pouvant supporter qu'il soit juste condamné. Il devait mourir, c'était la seule peine qui était digne d'un tel déchet, mourir ou être torturé à vie, un peu chaque jour, quelques heures par ci par là. Oui, cela aurait été une peine acceptable. Seulement, si elle voulait aller lui faire face, elle n'en avait pas encore trouvé le courage, étant pratiquement certaine de se mettre à pleurer une fois qu'elle le verrait, pleurer de tristesse, pleurer de rage. Elle devait d'abord reconstruire son magasin.

« Azalée, ze le met où ça? »

La petite fille qu'elle avait recueillis lui montrait une poupée presque neuve. La jeune femme la prit dans ses mains, caressant le visage glacé de l'objet, ses cheveux bouclés, puis, elle regarda l'enfant. Cette petite avait connu une véritable tragédie, ses parents devenus zombies et décapités. Elle était maintenant toute seule et beaucoup d'enfants connaissaient le même sort. Des familles entières avaient été détruites à cause de ce sorcier et le monde aurait vraiment du mal à s'en remettre. La population avait diminué de moitié au moins et Azalée était sûre que la rue commerçante ne retrouverait pas toute sa splendeur d'antan avant un long moment.

« Tu as cas la garder pour toi ma puce, je vais aller aider les gens à vérifier qu'il n'y a plus aucun mort-vivants ici, puis nous reconstruirons la boutique ensemble ensuite, tu veux bien? »

L'enfant hocha la tête, s'asseyant sur les petites marches qui menait à la boutique qui n'était plus qu'un champs de ruine. Plus loin, un homme clamait pouvoir aider à la reconstruction, distribuant des objets qui permettait de créer ce que l'on imaginait. Certaines personnes un peu plus loin usaient de télékinésie pour commencer les travaux. Une clinique de fortune avait aussi été mise en place, des malades venant de tous les horizons s'y présentant parfois avec un ou deux membres en moins. Il y avait bien sûr les guerriers ayant combattu mais également beaucoup d'individus qui venaient de retrouver leurs esprits après avoir été zombies. D'ailleurs, ces derniers auraient sans doute besoin d'un soutien psychologique car savoir que l'on avait dévoré d'autres personnes était sans nul doute une nouvelle tragique. Azalée prit l'un des objets que lui proposait l'homme, puis retourna vers sa boutique en ruine après avoir vérifier ici et là qu'il n'y avait pas de mort-vivants. La journée serait longue.

Spoiler:

Sam 01 Sep 2012, 14:46

Cocoon fut appelé pour mettre ses muscles à contribution et aider à participer à tout ce qui pouvait être reconstruit. Sachant qu'ils seraient un bon petit nombre pour permettre à tous ceux qui avaient tout perdu, d'avoir au minimum un toit et de quoi gagner sa croute. Les jours suivants allaient être difficiles et il ne doutaient pas que la population allait mettre du temps à sortir la tête de l'eau. Peut-être même que certain couleront définitivement. Alors il se dirigea vers la place principale, au cœur de la rue commerçante. Comme il le pensait, tout était gâché, réduit en tas de gravas pour certain bâtiment ou de cendres pour d'autre. Le bronzé soupira en voyant ce désastre, et en constatant peu à peu l'ampleur de la chose, une jeune femme attira son regard. Elle était affalée par terre, et pleurait à chaude larme. Même lorsqu'une petite fille s'approcha d'elle, elle ne sourit pas. Le bâtiment qu'elle regardait tendrement, mais avec en même temps tellement de rage, était semblable à un magasin qui, malheureusement, était totalement détruit. Cocoon supposa que l'intérieur devait être ravagé, cassé, brisé, brûlé, comme la vie et le cœur de la propriétaire.
L'orisha se dit que finalement, un seul homme, devant une foule de gens, pouvait finalement tous les détruire. Il trouva l'attitude du bourreau plus que perverse, et malsaine, à s'attaquer à leurs bien et fortunes, détruisant l'acheminement de toute une vie, en un rien de temps. C'était juste le meilleur moyen pour briser une personne. Il ne le savait que trop. Alors il faisait en sorte de ne s'enchaîner à rien. Mais c'était différent maintenant...

Pas très loin d'où il était, un homme criait de manière à se faire entendre, que le travail allait commencer et que ceux qui voulaient s'y mettre, viennent prendre des outils qui étaient là. Cocoon s'avança prenant ce qu'il jugeait utile et suivit le mouvement. Le mieux était donc de rester groupé, il le savait, le travail allait plus vite à plusieurs. Il aida ainsi les personnes, à nettoyer tous les débris, à faire de la place, à déplacer des meubles encore intacts...
De petits enfants qui traînaient dans les rues, venaient parfois voir les travaux et aider à de petites tâches simples et communes. Mais bien qu'ils soient un petit nombre, l'avancé n'était pas rapide. L'orisha y mettait du sien, et même s'il ne prenait pas de pause, la journée finissait assez vite.
Le soir, il quitta ses collègues, et revit la jeune femme qui pleurait. Lorsqu'il comprit son malaise, au vue de sa boutique, il voulut l'aider. En revanche il n'osa pas l'approcher alors il préféra se retirer, se demandant s'il pouvait réellement l'aider au final. La porcelaine éclatée à l'intérieur, dans de petits vêtements miniatures, indiquait clairement que ce magasin était remplie de petites poupées candides, attendant un acheteur potentiel.

Lorsque l'orisha parcourut la rue maintenant assombrie, les maisons et échoppes détruites donnaient l'apparence d'une ville devenue fantôme, par un destructeur sans pitié. En même temps, c'était un peu ce qu'il s'était passé. Un mage sans pitié et sans merci, avait réduit la population à des êtres infâmes qui, pour mourir, devaient perdre la tête. Il connaissait des gens mauvais, et vils mais il n'avait jamais pu s'imaginer que ce genre de personnes était capable d'aller jusque là. D'affecter la population par ses biens personnels, et l'amour que chaque personne portait aux être proches, tout détruire sans une once de culpabilité... Cocoon savait bien que le fautif allait être traîné devant la justice, et allait être jugé, sans pitié, comme lui les avaient traîté, mais malheureusement il se dit en premier temps qu'il ne pourrait même pas assister à ce jugement. Réfléchissant alors de plus en plus, il finit par se convaincre d'y aller, mais resterait silencieux. Les gens parleraient bien assez pour lui, et même si la seule chose qui l'y aurait dans ses yeux ce serait tout sauf de la culpabilité, plus ils seraient, mieux ce sera. Lui prouvait que tan de gens le haïssent et qu'il a détruit le coeur de toutes ces personnes. Ce serait une bonne chose.
En attendant, les travaux devaient continuer, sans relâche, pour rebâtir la vie de chacun.

Lun 03 Sep 2012, 23:10

Infirmière un jour, infirmière toujours... Ou pas. Forceria avait-elle réellement le profil de l'emploi? Selon elle il n'en était rien pourtant parmi toutes les tâches à faire on lui confia le travail d'administrer l'antidote aux quelques zombies qu'elle pourrait croiser sur le chemin. Pour seul équipement on lui avait donné quelques fioles de sérum. Super, elle allait devoir marcher de-ci de-là dans l'espoir de trouver un monstre. C'est avec une envie non dissimulée qu'elle commença sa recherche dans les rues de la ville. Pendant quelques heures elle ne trouva personne qui ressemble de près ou de loin à un nid à moisissure ambulante. Au détour d'une rue elle tomba sur une jolie petite assemblée de zombie. Elle soupira en pensant que personne ne serait là pour l'aider. La solution la plus simple et la plus rapide serait de leur trancher la tête et pourtant ce n'était pas la solution qu'elle utiliserait. Il faudrait qu'elle donne l'antidote au plus possible de zombie. Restait-il à savoir comment elle pourrait venir à bout de ce petit groupe sans se faire mordre.

Est ce que son pouvoir de chant allait marcher sur ces zombies? Elle pouvait toujours essayer. Son chant s'éleva dans les airs, sa voix cristalline résonna dans la rue, s'insinuant dans l'esprit des zombies. Alors qu'ils tentaient de se jeter sur elle, ils s'arrêtèrent soudain et se mirent à danser la valse. La joie ne manqua pas de se lire sur ses traits. Les créatures poussèrent un petit gémissement de contrariété. Le temps qu'ils danseraient elle pourrait presque à sa guise leur administrer l'antidote. Elle attrapa la fiole dans sa poche et avança dans les rangs de zombies sans cesser de chanter. A chaque fois qu'un zombie tentait de l'approchait elle activait son bouclier et en profiter pour leur donner un bon coup à la tête. Rien de grave, juste assez pour les faire tituber. Lorsqu'elle trouvait la position convenable elle tentait de verser gouttes dans le gosier d'un monstre. Immédiatement celui ci se figeait, comme si sa chanson n'avait plus aucun effet sur lui.

Ca donnerait un peu ça au niveau danse

Après un peu de temps elle réussit à donner l'antidote à tous les zombies qui lui avaient foncé dessus. Regardant autour d'elle, elle remarqua qu'il restait un dernier zombie en arrière plan. Son regard le dévisagea avec surprise. C'est nouveau, certains zombies avaient un esprit de conservation... Enfin, ceci n'allait pas l'arrêter. S'arrêtant de chanter, elle s'approcha en courant du zombie. Sans même lui laisser le temps de faire un seul geste, elle se posta derrière lui et l'attrapa de telle manière qu'il ne puisse pas l'attraper. Elle glissa ses mains le long de son cou pour l'obliger à lever la tête vers le ciel. Le zombie eut beau se débattre la rehla refusait de lâcher prise. Il redeviendrait lui même coûte que coûte! Ayant un peu de mal à le contenir elle entoura ses jambes autour de son tronc. Mieux valait aller vite, même si durant une fraction de seconde elle lâchait un de ses bras elle aurait sans doute le temps de lui administrer l'antidote. Et puis, si elle se faisait mordre, elle pourrait se soigner assez vite. Tentant le tout pour le tout, elle lâcha le membre supérieur du zombie, attrapa la potion qu'elle avait remis à sa taille et le força à en boire une partie. Pour être certaine qu'il ne recracherait rien Forceria lui donna deux coups, un pour qu'il referme la bouche et l'autre pour le forcer à déglutir. Une fois sûre qu'il avait bien avalé la potion elle sauta au sol et s'éloigna pour observer ce qui allait se passer. Alors qu'elle s’immobilisait, elle remarqua dans quel état elle se trouvait. A la voir elle avait presque tout d'un zombie elle aussi. La seule différence était la lueur de vie dans ses yeux. Sinon niveau vêtements, odeur.. c'était du pareil au même. Vivement un bon bain...

Jeu 06 Sep 2012, 16:48

Cela faisait quelques jours que Lilith était sur place, seule, soignant les blessés comme elle le pouvait et se haïssant de ne pas posséder le moindre pouvoir de soin. Elle devait donc faire à l'ancienne, recoudre grâce à du fil et une aiguille, placer des herbes sur les blessures en attendant qu'un vrai médecin ne fasse le plus gros du travail. L'important était sans doute que rien ne s'infecte sinon ce serait une catastrophe. La génie attendait que les membres des protecteurs du bonheur viennent la rejoindre. Elle en avait envoyé un peu partout sur les terres du Yin et du Yang car le monde avait été gravement touché par l'épidémie qui s'y était propagée. Elle se rappelait encore avoir perdu un médecin, n'en croyant pas ses yeux lorsqu'elle avait découvert son état de zombie. Le sanctuaire avait beaucoup souffert dans les débuts mais, finalement, avec l'aide de nombreux volontaires, ils avaient réussis à maintenir le lieu sain et à y amener certains blessés. C'était également au sein de cet endroit que l'antidote avait été créé et la jeune femme était heureuse que son organisation ait pu servir à quelque chose, même si ce n'était qu'un petit geste que celui de prêter les locaux.

« Lilith, tu peux l'endormir s'il te plait? »

La jeune femme sourit. Au moins, elle avait un avantage : elle savait endormir les gens rien qu'en les regardant ce qui pouvait aider considérablement lorsqu'une opération était sur le point d'être effectuée. Il est vrai qu'amputer une jambe à vif était très douloureux, de même que replacer certains organes. Oui, il valait mieux que ces personnes dorment, même si le réveil était douloureux, au moins, elles n'en seraient pas plus traumatisées.

« Oui je le fais tout de suite! »

S'exécutant, la jeune femme songea que son organisation allait avoir du travail suite au fléau qui s'était abattu. Des familles entières avaient été décimées et la génie se demandait ce qui allait arriver à présent. Si le passé était noir, l'avenir ne serait certainement pas toute rose. Un seul homme avait réussi à détruire la vie de milliers de personnes et peut-être que d'autres suivraient son exemple tôt ou tard. Le monde était fait pour connaître des périodes de paix et des périodes de guerre et l'objectif de Lilith était qu'il connaisse la paix le plus longtemps possible! L'un des protecteurs du bonheur arriva, un air grave sur le visage. Il trouva la directrice du sanctuaire et lui dit alors :

« De nombreux orphelins arrivent tous les jours au sanctuaire, il va falloir que certains d'entre nous rentre car les moyens commencent à manquer. Etes vous d'accord? »

La jeune femme ne répondit pas tout de suite. Elle était sûre que la mort de centaine et de centaine d'individus laisseraient des enfants seuls. Le sanctuaire était grand mais non conçu pour accueillir autant d'enfants. Les évènements n'étaient pas encore finis en plus de cela. Elle finit par dire doucement :

« Oui, il faudrait que le groupe le plus proche du sanctuaire rentre afin de s'occuper des orphelins. Il faudrait des médecins aussi car leur état psychologique pourrait être instable. Vous avez cas ramener tous les jeunes enfants sans parent qui sont ici là bas. Une fois que les choses seront calme, nous organiserons une journée consacrée à l'adoption. Ces pauvres enfants méritent vraiment de trouver ou de retrouver des parents qui les aimeront. »

Lilith sourit puis se replongea dans son travail, s'essuyant le front avec sa manche après trente nouvelles minutes de soins. Elle sortit de la tente de fortune pour regarder la rue commerçante. Un jeune homme aidait à la reconstruction un peu plus loin alors qu'une jeune fille au regard doux mais dans un état lamentable dû à son combat administrait l'antidote. Elle leur sourit sans penser qu'ils pourraient la remarquer. Il fallait s'entraider dans ce monde en ruine, se sourire, se redonner espoir. C'était ainsi que naissait la confiance, le bien être, et que l'on évitait les guerres.

Ven 07 Sep 2012, 20:51

Je regardais de haut tout ça , assise sur un toit , regardant ce spectacle désolant . Moi-même , j'avais participé à ce massacre mais œuvrant pour la justice . Des têtes étaient quand même tombées , beaucoup trop ... Je savais qu'en venant ici , j'aurais mal au cœur , alors pourquoi hein ? mais j'y étais , et j'avais même une petite besace . J'avais tout prévu sans vraiment le vouloir ... Mon boulot suivant serait d'aider un minimum ses pauvres gens ...

Le deuxième , de faire ce qu'on nous avait dit et ce que j'avais entendu en fait au Jugement . Les Ombres se rendraient utiles en collectant les âmes pour les redistribuer aux nourrissons venant de naître . Je n'aimais pas cette idée pour être franche . Parce que ça me rappelait ma conscience interne et elle était si perturbante que je regretterais beaucoup de faire subir la même chose à d'autres gens si ça devait se produire . Je descendais finalement prête de mon perchoir , ma sacoche contre moi , prête à faire de mon mieux . Et ça ne tarda pas . Dès que je mis pied au sol , des pleurs attirèrent mon attention .

- Rosy !! Rosy réponds moi !!

Une jeune femme aux longs cheveux d'ébène pleurait comme une fontaine , une enfant les bras , un autre regardait au-dessus de son épaule et ne semblait pas comprendre , faute d'âge je suppose . Et c'était tant mieux qu'il ne comprenne pas quels horribles choses s'étaient passées ici ... J'arrivais vers la jeune femme , regardait la fillette alors qu'elle ne me remarquait pas . Bien vite , j'ôtais mon manteau , prit la gamine , l'enveloppant dedans et remarquant qu'elle respirait encore mais faiblement .

- Madame , je vais faire mon maximum mais je ne vous promets rien ...

J'ouvrais la besace , en sortant un bandage , et quelques mixtures . Je vous dis pas combien j'avais galéré pour comprendre chacune à quoi elle servait avant ça ... Mais c'était bon , je les connaissais par cœur maintenant . J'ouvrais une fiole avec rapidité , sûre de mon choix , l'appliquant sur ses plaies avant de bander chacune d'elles . Puis serrait bien le vêtement encore chaud autour de son petit corps affaibli , la rendant à sa mère .

- Gardez la veste madame et gardez-la au chaud , ça devrait cicatriser assez vite mais je ne dis pas qu'elle pourra utiliser sa jambe tout de suite . Sur ce , j'ai à faire ... Le massacre est grand , le nombre de victimes inimaginable malheureusement .

Je me tournais vers elle , la regardant longuement elle et ce petit garçon qui devait être son fils à n'en pas douter .

- Vous semblez en bonne santé tous les deux , faites attention à vous .

Puis je m'éloignais , cherchant encore des gens à secourir même si on faisait mieux comme guérisseuse , je m'impliquerais corps et âme dans ce combat pour la santé et vie de ses pauvres gens , ces inconnus ... Et un petit sourire vint à naître sur ma figure , tandis que j'entendais la femme pleurer maintenant de joie , alors que sa petite fille reprenait vie et conscience . Leurs pleurs de joie et sourires étaient sûrement la meilleure récompense que nous pouvions obtenir n'est-ce pas ?

[Je n'avais vraiment rien à dire TwT]

Ven 07 Sep 2012, 23:49

La rue commerçante, cette rue où j’étais déjà venu deux fois lors de l’invasion des zombies. La première fois, j’y avais rencontré deux loups que Shal et moi avions aidé à affronter ces créatures, et la deuxième fois, j’avais fait la connaissance de Violette, une humaine. Violette, cette jeune femme m’avait marqué. Elle semblait forte, au moins de caractère et ouverte, elle n’avait pas la tête pleine de préjugés contrairement à pas mal de monde. Je me demandais si je la reverrais un jour tout en marchant, Shalnira à mes côtés. Tout était dévasté même si on pouvait déjà voir les efforts des personnes qui travaillaient à la reconstruction. Je passais, sans parler à personne, j’étais d’humeur taciturne, je ne faisais qu’aider à la reconstruction sur mon passage, portant ceci ou cela, puis reprenais mon chemin, sans un mot. Je ne demandais rien, n’attendais guère de remerciement, ce que je faisais était normal, non pas normal, nécessaire.
Je venais de finir d’aider à réparer le mur d’une maison et reprenais mon chemin lorsque je vis un jeune homme qui allait se faire écraser par une poutre. Instinctivement je couru et arrivai in-extremis pour interrompre la chute de la poutre. Je la remis en place et décidai de rester un peu avec ce groupe afin de prévenir les incidents de ce genre. Rien d’autre ne se produisit jusqu’à ce qu’on entende un râle, l’un de ceux que l’on avait déjà trop entendu. Je fis le tour d’un mur et aperçus la créature, un zombie étonnamment bien conservé, il ne portait presque aucune blessure. C’était une bonne chose, une fois que je lui aurais administré l’antidote, il ne serait pas infirme, ses seules séquelles seraient de l’ordre du psychologique. Cependant, il me restait à lui faire boire le contenu d’un flacon, ce qui n’allait pas être aisé. Je m’approchai donc prudemment du zombie, préparé à subir une attaque à tout instant et prêt à me saisir de l’antidote et à le lui faire ingurgiter à la moindre occasion. Il finit par se jeter sur moi, d’un mouvement grotesque que même un novice dans les combats au corps à corps aurait su esquiver. Je savais d’expérience que toutes ces créatures n’étaient pas si empotées, mais peut-être n’était-il pas du tout formé au combat de son vivant, toujours est-il que j’évitai l’attaque et le saisi à la gorge d’une main, utilisant l’autre pour faire sauté le bouchon de la fiole du pouce pour ensuite verser le liquide dans la bouche de mon prisonnier qui n’arrivait pas à se libérer de mon étreinte malgré ses efforts pour se débattre. Je m’assurai qu’il avale bien le liquide puis le relâchai, m’éloignant un peu en attendant de voir sa réaction. Ce ne fut pas très long, l’être qui se trouvait devant moi reprit des couleurs, son regard redevint plus lucide, ses gestes plus assurés, puis, après avoir réellement repris conscience, il se tourna vers moi et planta un regard bleu pâle dans le mien.

-Que…que s’est-il passé ? Qu’ai-je fait ? Que..

Je m’approchai alors de lui et posai une main sur son épaule.

-D’autres vous expliqueront tout ça mieux que moi. Rejoignez ses gens, ils vous aideront. Soyez fort.

Je reparti, continuant à aider autant que je le pouvais sur ma route. Je n’avais rien d’autre à lui dire, j’étais d’humeur taciturne…

Sam 08 Sep 2012, 22:53

Le fait d'être mort vivant avait ses avantages, comme par exemple une relative immortalité. Le problème venait du fait que quand il s'agissait d'être un zombie, la faim vous tenaillait constamment. A tel point que celle ci vous faisait parfois faire des imprudences. Les risques pris étaient parfois assez importants et Enarion avait du éviter certaines catastrophes en usant de son intelligence, qu'il avait conservé. Mais cela venait plus d'un instinct primaire de préservation qu'une véritable réflexion. Toutefois, il avait à ses ordres un petit groupe de morts vivants qui lui servaient à établir des stratégies complexes afin de piéger ses proies. Il fallait dire que la chair des humanoïdes intelligents (anges, démons, orines, elfes, etc...) était des plus délicieuses. Il ne se rabattait jamais sur de la viande animale, qu'il ne pouvait plus supporter. C'était d'ailleurs en cette journée de fin d'été que le dragon mort-vivant menait un groupe d'une dizaine de zombies dans les rues désertes d'une des grandes villes du matin calme. Il se dirigèrent vers la place du marché afin de voir si il s'y trouvait quelques proies à dévorer. Ces recherches ne furent pas très concluantes jusqu'à ce qu'ils se mettent à entendre des bruits de pas qui venaient vers eux. Ces mêmes bruits furent rapidement précédés par un chant, qui provenait certainement d'une jeune femme qui ne tarda pas à apparaitre devant-eux. En règle générale, les sorts de ce type affectant l'esprit n'avaient aucun effet sur les morts-vivants. Mais celui ci n'était pas un chant ordinaire.

En effet, les morts vivants qui s'apprêtaient à foncer droit sur elle furent soudain obligés de danser sur place, ce qui donna toute latitude à ce qu'Enarion considérait comme son prochain repas de verser quelques goutes de l'antidote afin de les sauver. Sa garde personnelle ayant été anéantie, il sortit de l'ombre pour s'emparer lui même de sa proie. Celle ci lui fonça dessus et avec une agilité remarquable, arriva à esquiver son assaut et se positionner derrière lui. Mais cela n'était que le début de la manœuvre de cette courageuse jeune femme qui se jeta de nouveau sur lui. Elle s'agrippa à lui en entourant ses jambes autour de son tronc et l'empêchait de bouger les bras de la même manière. La petite futée démontra de nouveau ses compétences en agilité en le libérant momentanément afin de verser l'antidote dans sa bouche grande ouverte (car il montrait son agacement en criant). Deux coups très brefs vinrent, l'un le faisant taire et l'empêchant de recracher et l'autre l'obligeant à avaler. Le premier effet de la potion fut de neutraliser complètement Enarion qui se retrouva vite prostré contre un mur, ne pouvant plus bouger d'un pouce. Puis, il se mit à progressivement retrouver ses esprits, l'antidote combattant le poison magique. Le visage du drow commença alors à reprendre les couleurs de la vie et ses blessures, qu'elles soient graves ou non furent progressivement soignées. Un zombie ne se souciait pas des dommages infligés à son corps, un véritable être vivant, si. L'ingéniosité utilisée dans la création de l'antidote permettait ainsi de soigner magiquement les pires dégâts, comme par exemple régénérer un bras arraché (ce qui n'était pas le cas d'Enarion). Le dragon sous sa forme de drow avait maintenant la tête qui tournait, étant maintenant dans les dernières phases de sa guérison.

Lun 10 Sep 2012, 11:09

Musique

Cela faisait des heures qu'Azalée reconstruisait sa boutique détruite, et pourtant, elle ne faisait que broyer du noir. Pourquoi vivre dans un monde qui était destiné à connaître la guerre après des années de paix, après des années de travail pour se construire une vie? Car tisser des liens prenait du temps, alors que les détruire ne prenait que quelques secondes. C'était exactement la même chose pour la paix et la guerre, n'importe qui pouvait détruire ce qui avait mis des années à être bâti, et une fois que la guerre était finie, on se mettait à rebâtir durant de longues années. Les individus étaient traumatisés dans les débuts puis ils oubliaient petit à petit, le travail de mémoire non perpétrer ou lassant les nouvelles générations. Alors, de cet oubli naissait la négligence, le laisser-faire et l'on permettait à des individus comme Orion d'entreprendre de créer une catastrophe. Et de nouveau, une guerre s'abattait, ne faisant aucun quartier, réapprenant aux individus ce qu'était la souffrance.

« Azalée, le mur que tu avais reconstruit et ben il est tombé... »

Le regard de l'ombre devint encore plus sombre, son cœur déchiré atteignant son esprit. Pourquoi continuer de vivre? Pourquoi tout reconstruire si ce n'était que pour voir tout se détruire à nouveau d'ici quelques années. Si sa boutique devait de nouveau tomber, si des proches devaient de nouveau mourir avant que leur heure ne soit arrivée, alors elle ne le supporterait pas...non, elle ne le supportait déjà pas. La jeune femme lâcha l'objet qui lui permettait de reconstruire sa boutique, ce dernier tombant sur le sol dans un bruit sourd, faisant bouger légèrement la porcelaine qui se trouvait là dans un tintement cristallin. Se dirigeant vers l'un des meubles qui tenait encore debout, elle ouvrit doucement un tiroir, en sortant un petit objet. Puis, elle se dirigea vers l'enfant, se baissant derrière elle pour lui faire un câlin.

« Ca va aller ma puce, tu verras. »

Ca voix était douce, calme, comme si elle essayait de consoler l'enfant même si cette dernière n'avait pas l'air d'avoir pris encore conscience de la situation.

« Fermes les yeux, et je te promet que tu retrouveras papa et maman. »

« D'accord. »

L'enfant s'exécuta, Azalée lui agrippant doucement les cheveux avant de passer d'un coup sec le couteau qu'elle avait pris dans le meuble sur la gorge de l'enfant qui tomba à terre, morte quelques secondes après qu'une giclée de sang ait éclaboussé le sol. L'ombre pleura. Il n'y avait plus d'espoir dans ce monde en ruine, à quoi bon espérer un avenir emplit de bonheur vu que ça ne serait jamais le cas? D'ici un siècle, peut-être moins, un autre individu se présenterait et ferait que le monde bascule une nouvelle fois dans le chaos. Le regard de la jeune femme était vide, ses yeux posés sur l'enfant qui n'avait plus aucun soucis à se faire pour l'avenir maintenant. Oui, c'était ça, elle devait aider tout le monde, les emmener dans le royaume des morts! Leurs âmes seraient réincarnées mais leurs esprits ne seraient plus jamais touchés par les fléaux. Elle devait les sauver, c'était ça, les emmener dans un monde où les biens matériels n'avaient plus de valeur, dans le monde des esprits, elle devait les sauver, les sauver, les sauver.

Alors, Azalée sortit de sa boutique, plantant son couteau dans les entrailles de qui passaient sur sa route. Elle ne voulait que leur bien, oui, c'était ça, juste leur bien. La jeune femme s'avança vers une jeune fille qui marchait (Sora), la regardant avant de lui dire :

« Viens avec moi, viens dans un monde meilleur... »

Puis elle se jeta sur elle pour essayer de la poignarder comme les autres. Personne ne devait plus vivre dans ce monde, personne...il était trop cruel, trop injuste.

Spoiler:

Mar 11 Sep 2012, 15:31

Forceria regardait ses vêtements en espérant que sa mission se termine vite. C'était assez gratifiant de finir sale comme une mendiante pour sauver la vie de plusieurs dizaines de personnes, mais elle en avait vraiment marre. Lorsqu'elle leva la tête, les zombies commençaient à reprendre leur apparence normale. Ce qui la surprit c'est que ce fut le dernier des zombies à recevoir l'antidote à se relever en premier. Le changement était tout simplement spectaculaire. Les zombies reprenaient peu à peu leur véritable apparence, ce qui n'était à vrai dire, pas très beau à voir. La rehla détourna les yeux pour regarder me dernier zombie contre lequel elle s'était battue. Après quelques secondes seulement on put enfin voir que ce zombie était de sexe masculin. Sa peau quant à elle garda la couleur grise qu'elle avait, pourtant celle ci devînt plus lisse. Ses oreilles abîmées s'étirèrent pour prendre la même forme que les oreilles d'elfe. En soit l'homme était assez séduisant, mais n'était-ce pas l'une des caractéristiques principale des drow? Forceria se demandait comment un homme comme lui avait pu se faire mordre par un zombie. Bien sûr, elle le savait déjà mais... Un drow n'était pas censé être agile et puissant?

La jeune femme faillit faire demi-tour pour continuer la chasse aux zombies, mais il fallait avant tout rassurer les anciens zombies et leur expliquer un peu la situation. Le drow, Enarion semblait le plus calme si bien qu'elle lui fit signe d'attendre un peu le temps de s'occuper des autres. Les hommes semblaient étonnamment être les plus sensibles vis à vis du changement qui venait de s'opérer en eux. Forceria leur demanda de se calmer et de l'écouter. Les explications furent assez rapides. Il n'était pas bon de leur donner trop de détails pour le moment. Ils avaient été contaminé par une maladie, les chercheurs avaient trouvé un antidote et qu'ils étaient à présent guéris. Elle leur demanda tout de même de passer par l’hôpital de la ville pour un bilan de santé ainsi qu'une meilleure explication des évènements.

Lorsque cette tâche fut accomplie la rehla se retourna vers le drow. C'était la première qu'elle voyait un drow. Il était d'ailleurs un drow assez spécial, mais elle ne s'attarda pas dessus. Ce qui la marqua avant tout fut de savoir qu'il était le chef de l'organisation qu'elle avait intégré quelques temps auparavant. Voilà qui était une coïncidence plus que profitable pour elle. Mais était-ce vraiment judicieux d'en parler comme cela de but en blanc? D'après son passé l'elfe noir était une personne digne de confiance. Étrange pour un mercenaire n'est-il pas? Il lui serait redevable longtemps pour ce qu'elle venait d'accomplir.

"Bonjour Monsieur l'ex zombie. Comment allez vous?"

C'était histoire de lancer la conversation qu'elle avait dit cela. Bien sûr elle n'espérait pas grand chose. Il n'avait sans doute pas entendu parler d'elle vu la position dans laquelle il se trouvait depuis quelques temps. Sans doute voudrait-il la connaître un peu plus... Que pouvait-elle faire? Pourquoi ne lui donnerait-elle pas son nom de code? Ce serait une bonne chose pour qu'il la retrouve. Un petit coup de pouce pour se faire accepter n'était pas une mauvaise chose. S'approchant prudemment elle lui murmura à l'oreille.

"Si vous souhaitez un jour me remercier, cherchez Kurhoshi."

Forceria ne savait pas trop s'il souhaitait lui parler ou non, mais cela n'avait pas vraiment une grande importance pour l'instant. Elle s'écarta pour lui sourire et repartit en direction des autres. Ils avaient plus besoin d'elle que lui. De plus, le drow souhaiterait sans doute éviter de passer par l'infirmerie. Qu'est ce que les hommes sont énervant dès qu'il s'agit d'être assisté par quelqu'un. Une femme est plus raisonnable de ce point de vue.

Mar 11 Sep 2012, 16:46

Lilith réfléchissait encore à ce soucis concernant les enfants de ce monde qui allaient se retrouver sans parent. Il est vrai qu'en temps normal, il y avait souvent deux cas : soit les parents ne pouvaient pas s'occuper de leur enfant pour plusieurs raisons, notamment financière, soit ils ne voulaient pas. La jeune femme se rappelait d'une ange qui était venue lui confier son bébé, une réprouvé. La mère avait été violée par un démon mais avait cru que malgré la déchéance qui l'attendait, elle pourrait aimer l'enfant. Seulement, la haine qu'elle avait à son égard, fruit d'un drame qui lui avait coûté ses ailes alors qu'elle était innocente, fit ressortir son côté maléfique. Cette femme lui avait confié son bébé car elle avait peur de le tuer de ses propres mains. La jeune femme comprenait et elle n'avait pas à juger, chacun vivait les situations à sa manière. Seulement, les choses avaient changé, ce drame avait fait des milliers d'orphelins, certains étant déjà morts de faim sans doute à l'heure qu'il était. On ne pouvait pas sauver tout le monde, c'était impossible, mais toutes les vies qui avaient été perdues durant les dernières semaines donnait à la jeune femme l'impression d'être impuissante.

« Vous devriez faire une pause mademoiselle! »

Son regard se tourna vers un vieillard qui se reposait parmi les blessés. Il n'avait aucune marque sur le corps mais la génie comprit qu'il avait dû être soigné quelques heures plus tôt et qu'il se remettait gentiment de ses émotions. Elle lui sourit, s'apprêtant à répliquer mais, finalement, il avait sans doute raison, une pause lui ferait le plus grand bien. Si seulement elle avait plus de moyens, elle pourrait agrandir le sanctuaire, doubler les effectifs et accueillir bien plus d'enfants. Mais malheureusement, pour le moment, elle devait faire avec ce qu'elle avait. Marchant dans la rue commerçante, elle était plongée dans ses pensées, se disant qu'il faudrait qu'elle embauche bien plus de médecins pour soigner les pauvres enfants qui atterriraient au sanctuaire handicapés par ce que la vie leur avait fait subir. La jeune femme n'était pas de celle qui s'apitoyer sur son sort ni sur celui des autres, elle était plus le genre de personne à essayer d'avancer coûte que coûte mais il fallait bien admettre que la vie était injuste parfois.

Ne regardant pas où elle allait, elle rentra de plein fouet dans un homme visiblement occupé à la reconstruction. Écarquillant les yeux, elle prit conscience de l'état dans lequel elle se trouvait et leva un regard désolé vers lui, joignant le geste à la parole :

« Excusez moi, je pensais et je ne vous ai même pas vu... »

La jeune femme ne savait pas si c'était une bonne chose d'entamer une conversation maintenant mais pourquoi pas avant de se remettre au travail? Elle lui dit alors en souriant :

« Je vois que vous reconstruisez les commerces, ils en ont bien besoin dans l'état où ils sont! Enfin, j'espère que la vie reprendra son cours normalement bientôt mais ça va être dur de se remettre après tout ce qu'il s'est passé... »

Elle joua un instant avec sa queue de cheval avant de faire un geste vif comme si elle souhaitait se remotiver :

« Je m'appelle Lilith et je crois que ma pause est finie, et la votre aussi! »

Elle rit, sachant très bien que lui n'avait pas vraiment eu l'intention de prendre une pause et qu'elle était la seule responsable du petit moment de non travail qu'il avait eu. Elle retourna travailler quelques secondes après et plusieurs jours s'écoulèrent avant qu'elle ne quitte la rue pour se diriger vers le lieu dans lequel elle travaillait : le sanctuaire. Son travail était très loin d'être fini, c'était une certitude, mais, au moins, elle avait soigné beaucoup de personnes et elle en était très fière, très heureuse.

Mar 11 Sep 2012, 19:34

La rencontre avec cet homme à qui j'avais donné l'antidote m'avais quelque peu perturbé. Toutes ces personnes allaient devoir faire face à la réalité désormais. La réalité et surtout, toute son horreur. Beaucoup d'entre eux avaient tué, parfois même leurs proches et certains auraient perdus des leurs même sans les avoir tués, ceux-ci décapités par d'autres. Cependant, je n'étais pas vraiment là pour participer au soutien psychologique, de plus, je n'aurais certainement pas été la meilleure aide. Je ne pouvais que continuer à aider à la reconstruction et c'est ce que je fis tout en reprenant ma route le long de la rue. C'était un travail de longue haleine et la fatigue se faisait ressentir, même pour moi. Étant plus fort que la plupart des travailleurs, les travaux me réclamaient moins d'effort et ainsi je prenais moins de pause mais il m'en fallut quand même une. L'une des maisons n'avait visiblement personne pour la reconstruire, j'en profitai donc pour m'asseoir sur le mur effondré de sa façade. Mon regard balaya ce qui se trouvait devant moi. Des personnes prenaient également leur pause, d'autres continuaient leur dur labeur.
Shalnira vint me rejoindre, je l'avais perdu de vue au moment de ma rencontre avec le zombie. Remarquant mon trouble elle plaça sa tête sur mes genoux en un geste de réconfort. Elle était une louve, mais aussi ma compagne depuis bien longtemps désormais, nous avions des gestes et des attentions qui nous étaient propres, elle savait quand j'allais mal, quand quelque chose me préoccupait même sans que je lui en parle. Il était rassurant d'avoir une telle amie, une amie dont je ne douterai jamais et dont je n'aurai jamais à me méfier, j'en avais la certitude.

-*Mon loup, que se passe-t-il?*

-*Je pense à tous gens qui ont tout perdu à cause de cet être abject...*

-*Tout perdu...comme toi. Tu te sens proche de ces gens car ils vivent ce que tu as vécu, n'est-ce pas? *

-*En quelque sorte oui. Et je me dis qu'en plus, je ne peux rien faire pour eux. Ce qui m'a aidé ne les aidera peut-être pas eux...*

-*Tu as déjà fait énormément pour eux mon loup. D'autres s'occuperont d'eux. Pense à nous, pense à ceux qui comptent. Ceux-là, tu peux t'en occuper encore et tu trouveras comment. Viens, quittons cette rue, il est temps de reprendre notre route.*

Sans répondre, je me relevai et me mis en route. Il me restait une dernière chose à faire.

Jeu 13 Sep 2012, 22:11

Cocoon repartit au turbin. Il devait avancer. Le jeune homme s'était mis dans la tête que pendant les jours suivant, il aidait encore et encore, à reconstruire la vie des gens éplorés.
Tous les jours, dans la rue, il voyait des corps morts que ce soit zombifiés ou non, être transporter vers les crématoriums. Bizarrement, cela le martelait encore et encore, comme pour lui rappeler sans cesse le mal qui s'était introduit dans chaque demeure, chaque région, et dans tout le pays. Alors il travaillait avec cette idée, mettant du cœur dans chacun de ses gestes, pour donner aux habitants une vie meilleure. Personne n'allait pardonner, personne n'allait oublier, mais au moins, il essayerait de retrouver le bonheur. Et tout ce dans quoi ils avaient mis du cœur, et avait consacré leur vie, comme la confection d'une boutique, ou encore l'entretien de terre agricole, les personnes comme Cocoon était là pour les aider à remettre d'aplomb tout cela de manière à ce qu'ils se remettent au travail, sans soufflé de tristesse, sans soupirer de souffrance. Qu'ils se disent qu'au moins, la nouvelle confection de leurs vide professionnelle était aller vite grâce aux bénévoles.
Ce n'était peut être pas la meilleure des raisons pour aider, mais le jeune homme s'en fichait. Et puis il restait optimiste, cela faisait travailler ses muscles de trimballer du mortier, des briques... Là aussi, c'était peut être pas la meilleure raison pour faire ça.

Une fois qu'une partie du bâtiment fut fini, l'orisha prit une pause, se baladant dans la rue. Il vit que certains magasins avait repris du poil de la bête, les corps avaient été évacués, les rues ne sentaient plus la mort, et il y avait même des gens qui souriaient à nouveaux. Les cicatrices étaient là, les blessures furent profondes, mais la nature humaine voulait qu'avec le temps, tout s'oublie. Tout s'oublie et seulement quelques faits restaient dans l'histoire, rappelant ainsi les plus grosses cicatrices du monde. Là où les humains avaient gagnés, ou là où ils avaient tirés des leçons de leurs échecs. Indéniablement, il ramena cela à lui, à son cas, se disant ce qu'il avait perdu, ou ce qu'il avait gagné. Dans tout les cas, aucun des deux. Cocoon avait été affecté par ce mal dominant qui ne pouvait laisser personne indifférent, mais après, personnellement aucun de ses proches n'avaient été transformés ou tués. Il prit en compte le bonheur renaissant des gens qu'il croisaient, mais les pertes fuent lourdes, alors il ne parla à personne et se fit juste observateur.
Il resta ici, arpenta la rue pendant plusieurs minutes, et décida de se remettre au travail, allant aider à nouveaux tout le monde.
La route allait être longue jusqu'au prochain bonheur, mais tout le monde y croyait. Cocoon fut assez prudent, se disant peut être qu'il restait encore quelque part des créatures, comme Orion, attendant de sortir de l'ombre pour abattre leur fléau sur le monde encore une fois.

Peut être que l'Histoire allait encore abattre sans grande hache, tranchant dans le vif ?

Spoiler:

Sam 15 Sep 2012, 22:56

Le dragon ne mis pas très longtemps à reprendre son état normal. Ses chairs en décomposition furent soignées et ses blessures, quelles que soient leur gravité, furent refermées. Puis ce fut le souffle de la vie qui revint en lui. L'efficacité de cet antidote n'était pas à démontrer. Enarion fut néanmoins dans un état second pendant cinq bonnes minutes, la tête lui tournant horriblement et une impression de nausée (heureusement éphémère) s'installa en lui. Ayant déjà pris un repas des plus sinistres récemment, il n'avait pas vraiment faim. Toutefois, il était en piteux état, digne de celui du plus sale des miséreux qui se terraient dans les bas fonds de cette ville. Il avait bien besoin d'un bain, peut être même plus. La demoiselle qui l'avait sauvé resta un instant près de lui. Il cru d'abord qu'elle se souciait de son état de santé mais à part une grande fatigue, il allait très bien. Le dragon n'apprécia guère son ton narquois mais nota le nom que la jeune femme lui donner son nom à l'oreille. Oui, il fallait qu'il la remercie un jour... La puissance ne faisait malheureusement pas tout et il n'avait pas pu sortir indemne face à une menace comme celle contre laquelle il avait du lutter. S'occuper de zombies normaux avait-été une chose, mais devoir se battre contre des versions évoluées de ceux ci en était-une autre. Personne en ce monde ne pouvait se targuer d'être invincible. La rehla n'avait pas été là par hasard. Il y avait bien sûr sa volonté d'aider les autres qui l'avait poussée à venir en ces lieux distribuer le médicament mais également le fait que le Majestic ait encouragé cette initiative. En effet, la guilde avait subi des pertes. Ou plutôt, avait vu certains de ses membres transformés en morts vivants. Cette épidémie avait pris une telle ampleur que personne ne pouvait se croire véritablement à l'abri. Le Majestic avait donc envoyé certains de ses membres s'occuper de distribuer le remède. Car vivre dans un monde envahi par les morts vivants n'était enviable pour personne et était très mauvais pour les affaires. Kurhoshi, il allait se souvenir de ce nom et commencer ses recherches. Quelque chose lui disait qu'il allait très vite réentendre parler d'elle. Sa chance était revenue et avec elle une potentielle nouvelle "amie". Ou plutôt associée... En tout cas, il serait heureux de la compter parmi ses amantes. Il lui devait beaucoup et il n'était pas du genre à exprimer de l'ingratitude. Même un maitre assassin était pourvu d'un sens de l'honneur.

Dim 16 Sep 2012, 13:24

J'étais là , regardant ce triste spectacle à la fois réconfortant . Plusieurs personnes en bon état en aidaient d'autres de moins bonne conservation à se mettre debout , à marcher un peu . Tout était bel et bien fini ... On avait perdu des gens , on avait gagné la bataille mais ce n'était qu'une demi victoire d'après moi . Étrangement , la voix qui se fit entendre derrière moi me le confirma .

« Viens avec moi, viens dans un monde meilleur... »

Mes pupilles se rétrécirent comme à chaque fois que j'avais une frayeur soudaine , vibrant au milieu du blanc de mon oeil , tandis que je me retournais , tenant à affronter du regard -et pas seulement finalement- mon interlocuteur à la voix si ... froide ... Et étrange . Cette dernière tenta de me planter son poignard en plein cœur d'ailleurs , que j'évitais pas extrêmement vite , recevant ainsi une petite coupure sur la joue , bien vite essuyée du revers de ma manche .

Elle réessaya plusieurs fois , tenant l'arme comme un couteau de boucher , tenant à la jouer version bourrin , sans succès . Je fis d'un de ces anodins essais le dernier coup , arrêtant la lame avec celle de mon sabre d'un côté , l'autre le plat de ma main , juste au-dessus de ma tête , nos membres tremblaient à toutes les deux mais ma super force m'aida à tenir le coup , et surtout , de la rejeter de son appui sur moi . Elle tomba par terre , sur les fesses , me permettant de la regarder de haut et de lancer en pointant son frêle cou de mon sabre .

« On me l'a déjà fait celle-là ... Le monde meilleur , le fait de mourir ... Vouloir escroquer une Ombre en lui offrant la Mort , en voilà une saugrenue idée ... Laisse moi donc te donner le change . »

La jeune femme se releva , déterminée à aller me faire visiter ce "monde meilleur" apparemment . Elle se jeta sur moi , j'esquivais d'un grand bond sur le côté , et avant qu'elle ne se tourne , j'attrapais ses deux poignets , les coinçant dans son dos , l'empêchant donc de tenter de faire un meurtre sur ma petite personne .

« Moi , je n'ai que faire de ce monde meilleur ... Je suis un serviteur de ce monde parallèle , j'en reviens pour vous l'offrir mais jamais , je n'y retournerais , jamais . »

Sur ces mots , je la retournais de force , lui plantant le sabre d'un coup sec dans le ventre . Elle mit son bras devant celui-ci maintenant sanguinolent , crachant du sang mais leva la main tenant son poignard en titubant , et voulut réessayer une dernière fois , avec ses quelques forces restantes . Ce fut le coup le plus facile à esquiver , avant que la jeune femme ne s'étale à terre , sa tête roulant plus loin , ayant gentiment coupé sa gorge d'un coup sec et vif tandis que je l'évitais , rangeant juste l'arme dans son étui pendant qu'elle perdait son souffle de vie pour de bon .

« Profitez des bienfaits de ce monde ... Vous devriez m'être reconnaissante d'une telle offrande , je ne fais jamais rien gratuitement habituellement . C'était mon jour de générosité mais ... J'ai juste un service à vous demander . Faites un petit coucou de ma part à Rebecca Hanatsumi Stones si vous la croisez là-bas . Dites-lui que sa fille se porte bien et qu'elle fait tout pour être heureuse et lui montrer qu'elle n'est pas une fêtarde qui a ratée sa vie comme sa "très chère" mère . »

Peut-être n'était-elle pas morte , bah . Je fis apparaître un autre de mes manteaux , fourrant mes mains dans les poches , avançant à nouveau au milieu de ce bazar . Je savais que la femme était partie avant d'entendre ma phrase mais sait-on jamais . Mon travail ici était-il fini ? Je n'avais pas pu soigner grand monde à mon grand regret mais bon ... Ce n'était pas dans mon habitude alors autant dire que j'ai fais de mon mieux , n'est-ce pas ?

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¤ Event partie III : Groupe II ¤

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