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 ¤ Event Partie I : Groupe III ¤

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Ven 20 Juil 2012, 13:33

La femme qui se trouvait face à Neige sembla hésiter un moment, l'observant des pieds à la tête, puis finit par accepter la main tendue.L'orisha fut soulagée d'avoir enfin trouvé une alliée : elle se voyait plutôt mal continer ce combat seule. Elle avait confiance en ses capacités, bien sûr, mais elle avait le sentiment que bientôt les ennemis seraient trop nombreux pour elle.

"Je m'appelle Aya. Neige, je ne vous demanderais qu'une chose, veillez sur votre fils. Je m'occupes du reste, suivez-moi! Nous n'avons plus une seconde à perdre!"


Et n'attendant aucune réponse, la dénommée Aya commença à courir en direction de cris qui se faisaient entendre au loin, suivie de près par Neige. Bien sûr qu'elle veillait sur son fils... C'était bien la seule raison pour laquelle il se trouvait là, et non dans un lieu peut-être plus sûr : il avait été hors de question que la jeune femme le perde de vue un seul instant. Le petit garçon avait pris sa forme animale et s'était fermement accroché aux épaules de sa mère. Bien sûr qu'elle le protégerait. Mais elle devait également faire de son mieux pour aider les autres.

En cours de route, Aya s'était élancée dans les airs, rendant sa progression plus rapide, mais également plus difficile à suivre pour l'orisha. De toute façon, il n'était pas bien compliqué de deviner sa destination : Neige en profita donc pour ralentir un peu et observer la situation. Partout, les gens couraient, se cachaient, criaient. Mais les zombies, eux, semblaient plutôt attirés par autre chose, quelque chose de bien plus alléchant pour eux que de simples personnes isolées. Peut-être s'agissait-il d'un groupe de gens particulièrement nombreux? La jeune femme pressa donc le pas, inquiète : si elle avait vu juste, de nombreuses personnes étaient en danger.

Neige ne tarda pas à rejoindre Aya, qui s'était déjà lancée à l'assaut des créatures qui avaient envahi les lieux. Cherchant la cause de leur rassemblement en ce lieu, l'orisha constata qu'elle s'était trompée : leur cible n'était pas un groupe de personnes, mais une unique jeune fille qui se tenait au centre de la place et avait déployé un bouclier magique autour d'elle. Neige ne comprit pas comment elle s'y prenait, mais une chose était sûre : cette fille avait décidé de se sacrifier pour faciliter la tâche aux combattants qui défendaient le quartier. Sans plus attendre, l'orisha créa le bouclier magique le plus puissant que ses pouvoirs lui permettaient autour de Tsune, lui conseilla de s'accrocher, puis se lança à son tour dans la bataille.

Le maintien du bouclier consommait son énergie magique bien trop rapidement, mais elle put se permette de le laisser faiblir quelques instants afin de créer un courant d'air suffisamment puissant pour balayer les créatures et créer un peu d'espace pour y voir clair, du moins momentanément. Certains des plus fragiles étaient tombés, et il lui suffit d'un coup de rapière bien placé pour les achever. Cependant, les autres revenaient à la charge aussitôt, et menaçaient de faire céder le bouclier de la courageuse jeune fille à chaque instant. Neige se défendait comme elle pouvait, tranchant des têtes, ne voyant parfois même pas où ses coups portaient. A coups de fouet et de rapière, elle réussissait à se créer un petit espace vide autour d'elle, s'assurant que les zombies ne s'approchaient pas trop.

Tout à coup, un puissant grondement se fit entendre. Trop absorbée par son combat et ne voulant pas se laisser distraire, l'orisha ne remarqua la vague immense qui allait s'abattre sur la place que lorsque le petit bélua sur ses épaules avait planté ses griffes dans ses cheveux. Avec un cri, elle réussit à se frayer un chemin jusqu'à un toit qui ne s'était pas encore effondré et voulut s'y hisser, avant d'entendre des hurlements non loin d'elle. Tournant la tête, elle vit alors une famille cachée dans un coin, regardant la vague qui s'approchait dangereusement avec des yeux emplis de terreur sans savoir que faire pour y échapper. Sans hésiter, l'orisha fit grimper Tsune sur le toit, puis se dirigea vers les parents et leur petit garçon.


"Venez avec moi, vite!"

Neige prit le garçon sur ses épaules et indiqua un chemin sûr aux parents. Faisant du plus vite qu'elle pouvait, elle réussit à faire monter tout le monde sur le toit dans les temps, bien que la vague ait failli emporter l'homme avec elle. Heureusement, il n'était pas blessé. Tous les trois remercièrent chaleureusement la jeune femme, puis tous s'approchèrent du bord du toit, regardant avec effroi et impuissance les eaux déchaînées emporter tout sur leur passage, y compris les innocents... Une foule de questions affluèrent dans l'esprit de la jeune femme. Qui était à l'origine d'un tel cataclysme? Y'aurait-il des survivants? Est-ce que le quartier résidentiel serait débarrassé des zombies? Et surtout, qu'était devenue la jeune fille au bouclier?
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Sam 21 Juil 2012, 20:44



Une chose est sûre : Vanille ne fit pas dans la dentelle. Se démenant comme une furie, il ne se passait pas un instant sans qu'elle ne frappe ou qu'elle ne cogne. Les tintements de ses chaines meurtrières résonnaient dans les environs comme un glas. Concentrée, ses grands yeux verts brillaient d'un éclat bien étranges tandis que ses prunelles, comme folles, voguaient dans tout les sens, fixant avec une certaine démence ces proies. Un fin sourire d'excitation étirait ses lèvres roses. La jeune sirène était loin d'être une fragile et délicate demoiselle, endurante et inépuisable, elle combattait avec acharnement sans s'accorder une seconde de répit, dans de gracieuses et aériennes danses macabres. Pourtant, entourée de quelques dizaines de morts-vivants affamés, elle ne pouvait se permettre de tomber dans le petit côté théâtrale qu'elle donnait habituellement à ses combats, car le moindre geste comptait et pouvait lui être fatal. Ainsi, elle se contentait de foncer dans le tas et d'abattre ses énormes piques sur toutes les têtes en putréfaction qu'elle voyait.

Le souffle court, elle avisa rapidement les zombis tout autour d'elle qui l'encerclaient. Son petit rire léger résonna brièvement, puis, lentement, elle fit quelques pas en arrière tout en commençant à balancer sa chaine, prenant son élan. Et sans crier gare, elle se mit à tournoyer, faisant s'élever un pique qui fendait les airs avec violence. Très vite, Vanille perdit la notion du temps et elle ne saurait dire combien de temps elle tourna sur elle même, tout en tenant fermement entre ses petites mains blanches l'autre pique. Un mince filet de sang s'écoulait de ses paumes et descendait comme des perles rouges sur le métal de son arme. Elle aperçut dans ces tours frénétiques un nouvel arrivage de ses êtres morts et répugnants. Avec agilité, elle sauta pour que sa chaine passe en dessous de ses longues jambes et la lâcha.

Dans un grand fracas, la jeune femme s'écroula au sol comme une poupée de chiffon. Elle releva brusquement la tête, jetant en arrière sa massive chevelure cuivrée pour observer l'effet qu'eut son petit saut. La chaîne avait brisé les os fragiles de la plupart des zombis qui, même coupés en plusieurs morceaux, continuaient d'avancer. Les piques avaient tout de même réduit à l'état de viande inerte et moisie la plupart de ces créatures écœurantes et repoussantes à souhait. Vanille se releva vivement et tendit une main. Grâce au contrôle de l'air, elle fit revenir le plus vite possible son arme auprès d'elle, n'aimant guère se sentir vulnérable, bien qu'elle conserve quelques cartes secrètes dans sa poche. Sans ménagement, elle continua à frapper les morts-vivants, remarquant avec une certaine satisfaction que leur nombre diminuait petit à petit. Au loin, elle aperçut vaguement des silhouettes s'éloigner lentement, en boitant, comme si ces fichus zombis étaient attiré ailleurs. Une voix rauque attira l'attention de la la jeune sirène, qui préféra écouter que tourner la tête pour dévisager bêtement celui qui prenait la parole:

«Fichtre ! Je ne pensais pas que la situation était aussi grave!»

Vanille ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, entre exaspérée et désespérée. Certaines personnes mettaient un temps fou à se rendre compte que le chaos et la misère se rependaient tout autour d'eux. La jeune femme était réputée rêveuse et tellement préoccupée par sa propre existence qu'elle occultait tout le reste, et pourtant, il était dur de rater cette invasion pour le moins étrange. Elle entendit aussi la respiration pénible de Kalen, qui haletait dans un coin ou il espérait pouvoir se reposer sans crainte d'une attaque. Le petit avait bien remplis son rôle, et avait même osé s'aventurer dans les profondeurs du quartier résidentiel pour chercher un peu d'aide. Malheureusement, il n'avait trouvé qu'une bande de marins ignares et maladroits, des badeaux à peine bons à servir d'appâts. Ils n'en demeuraient pas moins suffisants pour Vanille, qui leur fit signe de s'avancer pour rejoindre la bataille et anéantir tout ces maudits zombis.

Pendant plusieurs longues minutes, les lames de fer fendirent l'air, blessant, arrachant et découpant tout ce qu'elles pouvaient. La rage animait la plupart de ceux qui défendait le quartier résidentiel. Même Kalen, ce cher petit garçon à l'allure naïve et candide, prit part aux affrontements, à sa manière, en faisant diversion ou bien en jetant quelques gros débris. Peu à peu, les alentours s'apaisèrent, et la petite brise fraiche qui balayait le sol souillé semblait être comme un souffle nouveau. Vanille passa doucement une main sur son front avant de rejeter en arrière sa masse de boucles. Elle tressaillit légèrement en entendant les gémissements d'un homme qui se plaignait d'une morsure. Si les autres marins ignoraient de toute évidence ce que cela signifiait, l'ondine ne pouvait laisser passer cela. Elle sortit de sa poche son éventail à lames et s'approcha du blessé qu'elle égorgea en douceur sans crier gare. Les réactions ne se firent pas attendre. Dans des cris de douleur et de fureur, les compagnons de celui qu'elle venait d'assassiner saisirent avec violence ses cheveux et ses bras pour la jeter le plus loin possible, tout en espérant surement qu'elle meurt dans une quelconque chute. La jeune femme se contenta de se relever dans un soupire avant de s'empresser de dire pour éviter de mourir bêtement:

« La contamination, ca vous dit quelque chose?»

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Dim 22 Juil 2012, 17:13


¤ Event Partie I : Groupe III ¤  - Page 2 263556Sanstitre3

Lorsque la nuit finit, le jour arrive. Seulement, Lucrécia n'était même plus certaine de pouvoir de nouveau contempler un jour le soleil se lever, ce soleil qui réchauffait le cœur, ce soleil qui sentait bon les tartines chaudes et la confiture que confectionnait avec soin sa grand-mère. Cela faisait sans doute cliché de penser à cela alors qu'elle était entre la vie et la mort, emprisonnée dans un bouclier qui la maintenant un peu plus en vie. Chaque seconde lui semblaient une éternité et elle se rappelait de choses stupides. Elle avait détesté son père depuis qu'ils s'étaient fâchés mais regrettait que ce dernier garde cette dernière image d'elle dans son esprit. Que penserait-il si jamais elle mourrait ce matin? Il s'en voudrait toute sa vie, c'était certain. Il penserait que tout ceci était de sa faute, qu'il aurait dû l'écouter, venir avec elle ou mettre des gardes dans sa chambre afin qu'elle ne s'échappe pas. Mais la mort était-elle réellement la faute de quelqu'un? La faute du destin? Non, peut-être qu'elle ne résultait que de plusieurs circonstances néfastes qui s'étaient additionnées les unes aux autres...ou peut-être était-ce tout simplement écrit. Cependant, elle devait tenir, elle le savait, c'était une obligation afin de permettre à ceux qui restaient de faire ce qu'ils étaient venus tous accomplir. Elle resterait forte jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elle sache qu'il ne lui restait plus d'autres solutions. Aussi, elle n'avait aucune idée de ce qui se passait à l'extérieur, fermée au monde par une muraille de zombies qui accouraient toujours plus nombreux contre la paroi fébrile de son bouclier magique. Alors, que devait-elle faire à cet instant...prier les dieux? Pleurer? Crier sa haine pour ce monde d'injustice qui faisait que des innocents mourraient chaque jour? Elle n'en avait aucune idée, des perles de sueurs coulant le long de ses tempes. Sa magie était à rude épreuve en cet instant mais elle devait continuer.

* Faites qu'ils meurent tous, tous ces êtres... *

Le bouclier commença à se fissurer et elle entendit distinctement que quelqu'un criait son nom, Iro. Seulement, elle avait pris sa décision, elle ne pourrait pas revenir dessus, cela semblait totalement fou. Des bruits de lames retentissaient un peu partout et, soudain, sans crier gare, une vague d'eau arriva droit sur elle. Le bouclier résista un peu au début mais elle fut vite emportée par la puissance de l'attaque qui balaya tout sur son passage, détruisant les zombies. Épuisée, elle essaya de s'accrocher comme elle pouvait aux débris puis, décida d'en finir. De toute façon, il devait encore rester des morts-vivants et que ferait-elle après? Usant de télékinésie, de ses dernières forces, elle fit bouger toutes les armes sans propriétaire du coin, les abattant sur tout ce qui bougeait et qui était dans son champs de vision. Puis, elle perdit connaissance, buvant la tasse, se laissant aller.

~


« Solarion... »

Un animal ailé plongea alors vers la magicienne, prenant ses vêtements dans sa bouche avant de la ramener sur le toit où se trouvait sa propriétaire. Mitsuko se pencha sur la jeune femme, touchant son cou pour vérifier si oui ou non il y avait un pouls. Non. Elle ne pouvait rien faire. Alors, grimpant sur Solarion qui reprit la jeune femme dans sa gueule, elle se rapprocha des personnes présentes, déposant Lucrécia sur un toit avant de déclarer :

« Vous pouvez surement essayer de la sauver. Je n'en possède moi-même pas les pouvoirs mais peut-être qu'avec un peu de chance... »

L'Aether trouvait cela dommage mais la vie était ainsi faite. Ce n'était malheureusement pas toujours ceux qui méritait la mort qui la rencontraient, et elle savait de quoi il en retournait ayant régné sur les Ombres. Elle dit alors :

« Quoi qu'il en soit, qu'elle survive aujourd'hui, cela n'effacera pas les peines qui vous ont été infligées. Si elle meurt, cela ne fera qu'ajouter une victime de plus aux nombreux meurtres d'un seul homme, celui étant responsable de tout cela : Orion Shidori, roi des sorciers. Faites ce que vous souhaitez de cette révélation, ceci n'est plus de mon ressort. »

Elle remonta sur Solarion sans plus de cérémonie, s'envolant en regardant une dernière fois les personnes présentes ici et qu'elle avait déjà rencontré. Peu importait à présent. Elle avait fait ce qui était juste en dévoilant le coupable, mais personne ne devrait compter sur elle pour tuer celui qu'elle considérait comme un des êtres auxquels elle tenait le plus au monde.

Spoiler:
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Jeu 26 Juil 2012, 09:13

Aya se battait avec force et détermination. Elle avait pour objectif d'en tuer un maximum afin de débarrasser le quartier de cette nuisance. Elle avançait de façon furtive, se faufilant parmi les cadavres et les différentes victimes qui couraient pour s'enfuir. Les maisons écroulées avaient mises à nue plusieurs groupes qui s'y étaient cachés. Ils devaient donc s'enfuir comme il le pouvait et tenter de sauver leur peau. La moindre morsure ferait d'eux de nouveaux ennemis à éliminer, il était donc important de tuer tous les zombis présents afin qu'ils ne transforment personne d'autre. La belle blonde remarqua du mouvement du coin de l’œil. Plusieurs personnes semblaient être arrivées pour se débarrasser de la menace. Elle se sentait beaucoup moins seule dans cette mission de nettoyage. Elle le ressentait d'ailleurs, les morts-vivants étaient moins nombreux à se jeter sur elle, s'occupant aussi des autres arrivants. Elle arrivait donc beaucoup mieux à suivre la cadence et restait forte malgrè cet exercice périlleux. Elle ne devait pas seulement les tuer, mais aussi éviter tout contact afin de ne pas leur donner la chance de la transformer et de faire d'elle un monstre de plus.

La lame de son épée tranchait d’innombrables têtes, c'était un véritable carnage, une vraie boucherie. Étrangement, malgrè sa soif de sang habituelle, elle n'éprouvait aucuns plaisirs à faire cela. C'était devenu une obligation, une nécessité, loin de l'acte exceptionnel qu'elle produisait dans sa salle des tortures. Et puis ses proies étaient habituellement toutes séduisantes et vraiment alléchante, loin de ces cadavres ambulants. Non vraiment, elle n'aimait pas vraiment ce qu'elle faisait, mais il le fallait. Si elle voulait que la vie reprenne son court, que les choses rentrent dans l'ordre et qu'elle puisse retourner à ses occupations, elle se devait d'en finir avec ce problème. Il y avait au moins un aspect positif à cet acte, elle pouvait y passer un peu ses nerfs et déversait donc toute sa haine pour certaines personnes au même moment, calmant un peu ses pulsions qu'elle devait mettre de côté pour le moment. La bataille semblait être gagnée, le nombre de zombis semblait diminuer, enfin ce n'était peut être qu'une idée.

Alors qu'elle semblait adopter un rythme de croisière, loin de la frénésie du début, elle prit le temps d'observer ce qui se passait autour d'elle. Plusieurs personnes c'étaient réfugiées sur les toits des maisons encore debout. Plusieurs combattants se battaient encore contre l'ennemi, et la jeune femme au centre de la place semblait faiblir. Alors qu'elle voulait aller l'aider, une vague puissante balaya les environs emportant tout sur son passage. La Messie des ténèbres n'eut qu'à déployer ses immenses ailes noir comme l'ébène afin d'en échapper. Elle survolait donc la scène voyant plusieurs personnes emporter par les flots. La jeune femme attrapa la main d'un enfant qui était en train de s'y noyer. Elle arriva à le remonter et le porta jusqu'à un toit où attendait sa mère en larmes. Elle allait retourner s'occuper de la jeune fille brune lorsqu'elle vit un animal la saisir en premier. Elle attendit donc, le regardant la porter jusqu'au toit le plus proche où attendait son propriétaire. Il s'agissait d'une jeune femme blonde, un visage qui ne lui était pas inconnu. Pourtant Aya eut du mal à remettre un nom sur ce fameux visage. Elle chercha dans sa mémoire puis finit par se souvenir enfin, elle l'avait connu il y a bien longtemps alors qu'elle n'était qu'un jeune ange. Elle l'avait vue lors d'une soirée dont le déroulement lui restait un peu flou comme un rêve à moitié oublié. Elle n'était pas bien certaine de ses souvenirs, mais pourtant quelque chose insistait pour lui répéter le même prénom, Mitsuko.

Aya resta dans les airs, écoutant ce qu'elle avait à dire, cela semblait important.


« Quoi qu'il en soit, qu'elle survive aujourd'hui, cela n'effacera pas les peines qui vous ont été infligées. Si elle meurt, cela ne fera qu'ajouter une victime de plus aux nombreux meurtres d'un seul homme, celui étant responsable de tout cela : Orion Shidori, roi des sorciers. Faites ce que vous souhaitez de cette révélation, ceci n'est plus de mon ressort. »

Mitsuko repartit ensuite sans attendre une seule réponse. Elle avait surement beaucoup à faire, toutes les terres étant infestées, elle devait annoncer la nouvelle à tous afin de pouvoir agir au plus vite. Aya ne pensait plus qu'à ça, Orion, comment un roi pouvait-il plonger le monde dans une telle horreur. Il devait être sérieusement malsain, et pourtant Aya n'était pas la reine la plus sage, mais là il faisait fort. La Messie n'avait plus qu'une envie, le retrouver au plus vite, et lui montrer ce que des souverains sont censés faire pour régler leur différents. D'abords elle devait prévenir les autres monarques qu'elle connaissait. Pour commencer elle irait prévenir son amie Lynn, son peuple vivait non loin du sien, elle devait donc être au courant et peut être chercher à arrêter cet inconscient ensembles. Aya prit donc l'initiative de partir. Laissant les autres terminer la tâche qu'ils s'étaient imposés. Elle avait plus important à faire et devait y aller sans attendre. Il lui faudrait encore un jours de vol pour y arriver, elle ne devait donc pas perdre une minute de plus. Le soleil venait de se lever, et ses fins rayons dorés dévoilaient le détail de toute cette scène macabre. Le jours guiderait ses pas, la menant droit à celle qui bientôt serait son alliée.
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Jeu 26 Juil 2012, 13:44



Vanille contempla quelques instants les alentours, le souffle court. Si dans les parages, les seuls morts-vivants présents gisaient sur le sol, inertes et massacrés, quelques bruits sourds et grognements rauques lui indiquaient la présence de quelques résistants zombis qui luttaient encore pour dévorer la chair tendre et saignante d'une malheureuse personne. La jeune femme haussa négligemment les épaules, une petite moue étrange sur ses lèvres roses. L'ennui peu à peu la gagnait, et cette histoire de morts-vivants ne l'intéressait au final que très peu, ainsi, elle songeait tout simplement à rebrousser chemin pour trouver des activités bien plus captivantes que celle-ci. La chasse aux zombis était terminée pour la sirène qui n'y avait vu qu'un divertissement passager, un moyen de se défouler quelques instants, mais sans réelle conviction derrière ses actions. Bien que la situation ne lui sciait guère, puisque l'éventualité de se faire mordre à tout moment et de sombre dans la folie et la pourriture n'était pas vraiment plaisante, et peut-être que cela l'avait légèrement inciter à éliminer le maximum de ces êtres répugnants, mais pourtant, au fond, c'était l'indifférence qui régnait. Pire encore, elle appréciait d'une certaine façon cet état de chaos, observer la panique qui luisant dans le regard des habitants, et elle se sentait comme déçue de ne pas avoir pu créer elle-même une telle anarchie.

Furtivement, Vanille jeta un coup d'œil aux marins regroupés autour de leur camarade qu'elle venait tout juste d'achever, en lui arrachant presque littéralement la tête. Les hommes essayaient de faire bonne figure et de garder les yeux secs, mais sous leur apparence rustique et robuste, ils devaient tous être très liés les uns aux autres et la perte d'un de leur semblable était une réelle déchirure. Encore une fois, l'ondine eut un léger mouvement d'épaule signifiant clairement son antipathie. Jamais elle n'avait réussis à s'attacher profondément et sincèrement à qui que ce soit ce qui lui conférait une vision bien particulière des relations avec autrui, et ne portait pas la même importance à la vie, lui supprimant totalement son caractère sacré. Ses grands yeux verts se posèrent alors doucement sur Kalen. Le petit garçon s'était assis dans un coin,tremblant et terrifié, il tachait néanmoins de rester digne. Un comportement assez étrange pour un aussi jeune garçon. Sa famille était surement issue de la haute aristocratie et elle s'était peut-être acharné à lui donner quelques valeurs aussi stupides qu'inutiles. Vanille fit quelques pas dans sa direction avant de lui dire simplement de sa voix chantante dénuée de toute émotion, sans une once de compassion :

«Que compte-tu faire dorénavant, petit?»

Il frissonna, comme glacé par des paroles aussi froides, aussi peu humaines, d'autant plus dans un tel contexte. Après quelques hésitations, il osa lever très sensiblement son regard pour le poser une seconde à peine sur le visage de poupée de Vanille, pour les baisser immédiatement, plus à l'aise dans la contemplation des décombres. Il bégaya:

«Je ne sais pas vraiment. Je compte participer aux fouilles qui s'organiseront surement pour retrouver ma famille. Et dans le pire des cas, j'irais chez mon oncle, près du port.»

Vanille hocha la tête. Pendant un court instant, elle avait cru qu'elle avait apprécié cet enfant. Elle avait ainsi tenter de discuter avec lui, constater ce qu'elle ressentait, l'intérêt qu'elle devrait éprouver. Seulement, rien ne changeait, elle se fichait de lui comme de la pluie ou du beau temps. Elle n'ajouta rien avant de faire demi tour, avançant en silence parmi les débris qui jonchaient le sol, enjambant les corps sans même leur accorder un regard. A force de marcher, elle arriva dans un lieu ou le combat avait fait rage, et continuait même encore en ce moment. Des tas de personnes couraient dans tous les sens, et au loin, la sirène reconnu la silhouette d'Aya. Mais elle n'avait pas envie de lui parler. Elle tendit l'oreille quelques instants, écoutant les paroles d'une femme aux cheveux blonds qui dans un élan de sympathie inopiné se chargeait de révéler au monde entier l'identité de l'investigateur de toute cette mascarade. Incrédule, Vanille répéta doucement dans un murmure un peu troublé:

« Orion?»

Elle ne connaissait pas vraiment ce jeune homme, et ne saurait même pas dire s'il avait les yeux bleus, verts, marrons roses, or ou pourpres, mais pourtant, il ne lui était pas inconnu. Elle l'avait désigné après un de ses songes pour être quelqu'un de bien spécial, sans même lui demander son avis. La sirène soupira. Qu'importe. Au moins pouvait-elle être satisfaite de constater qu'elle n'avait pas jeter son dévolu sur n'importe qui. Un mince sourire étira les lèvres de la jeune femme qui contempla une dernière fois les environs. Face au supplique d'un homme qui l'implorait de faire quelque chose, elle répondit simplement:

« Débrouillez vous sans moi, tout ceci m'agace.»

« Mais vous... vous ne pouvez pas ! Un peu d'humanité!
»

Le rire aussi clair que malveillant de Vanille résonna, glaçant le sang de l'homme éperdu. Des craquements de tissu accompagnèrent son éclat de rire et de belles ailes translucides se déployèrent de son dos. Sans plus de cérémonie, elle s'envola rapidement, observant d'un œil rieur la scène qui se déroulait en dessous d'elle. Si pitoyable. Elle ne comprenait même plus pourquoi elle avait perdu son temps ici. Elle aurait du juste regarder.
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Jeu 26 Juil 2012, 15:35


Mon pouvoir semblait totalement échapper à mon contrôle, obéissant plus à ma folie qu'à ce que je tentais de faire de lui. Le liquide tourbillonnait en tout sens, emportant tout sur son passage tandis que moi, au milieu, je hurlais comme un damné, comme une bête blessée. Il était étrange de voir à quel point un simple souvenir pouvait influer sur le mental d'un personne. Il m'avait suffit de retrouver un fragment de mon passé pour que mon esprit déraille et se perde dans un chaos meurtrier. La lame de mon naginata fendait l'air en tout sens, tranchant dans la chair des sans-âmes rescapés des eaux. Pris dans cette folie, je ne remarquais même pas que je venais de faire céder le bouclier de Lucrécia.

* Iro ! Reprends-toi! * m'ordonna alors Seki en rompant la fusion de force.

Cette action eut comme résultat de me ramener à la raison. De toute façon, même si la folie aavait continué à m'habiter, je n'aurais pas pu utiliser plus le Mizu qui nécessitait notre fusion. Aussi l'eau tout autour de moi retomba dans un grondement de fin du monde, s'infiltrant dans tout les interstices et ne laissant bientôt sur la place que de petites flaques d'eau éparses.
M'étant repris, je regardais enfin autour de moi pour me rendre compte de ce que j'avais fait et l'horreur m'envahit. A divers endroits se trouvaient des corps fracassés contre la pierre, d'autre mutilés par ma lame dégoulinante de sang. Mais si certains corps étaient à l'évidence ceux de sans-âmes, d'autres appartenaient sans aucun doute possible à des être qui étaient encore vivants avant mon déchaînement. En quelques instants j'avais tué une foule d'innocents...
Ce fut plus que mon estomac put en supporter et, tombant à genoux, je régurgitais le contenu de mon estomac. Comment avais-je pu faire cela ? Ce souvenir avait été un choc, certes, mais j'aurais du tout faire pour ne pas perdre le contrôle... Mais je ne l'avais pas fait. J'avais accepté avec joie cette folie apaisante qui m'enlèverait toute la responsabilité de mes actes... Mais ce n'était pas le cas. A présent cette responsabilité retombait sur mes épaules avec un poids que je n'aurais pas pensé si important. Un boulet de fonte avait dès à présent refermé sa chaîne autour de ma cheville et m'accompagnerait toute ma vie, où que j’aille... Tout ça parce que j'avais cédé face à mes émotions mêlant passé et présent pour sauver...

« ...Lucrécia ?! » m'exclamais-je soudain.

Où était-elle ? Pourtant son bouclier était sensé la protéger. Les sans-âmes étaient-ils parvenus à le briser ? Ou bien... Non, je ne préférais pas penser à cette éventualité. Elle était bien trop horrible pour que je puisse l'accepter. Mais si tel était le cas... Que devrais-je faire ?
Toujours à genoux, je fus tiré de mes pensées par une voix qu'il me semblait connaître. Une voix qui dans mes souvenirs était liée à une femme aux cheveux blonds. Mitsuko. Que faisait-elle ici ? Me concentrant sur ses paroles pour oublier l'espace d'un instant ce qui m'entourait, je sentis mon cœur chuter dans ma poitrine. La sauver ? Une victime ? Me relevant, je me précipitais vers la forme allongée aux côtés de Mitsuko, escaladant les débris jusqu'à m'arracher les ongles. Mais malgré cette course effrénée, je pus enregistrer le nom de l'instigateur de toute cette sombre affaire. Shidori, Orion Shidori, le roi des sorciers. Depuis longtemps je m'en doutais. Mais j'écartais cette hypothèse pour faute de preuve à chaque fois qu'elle venait danser à la lisière de mon esprit. Je n'aurais pas dû...

Et finalement, je finis de gravir le mur de décombres qui me séparait de la vérité. Un coup d'oeil me suffit à comprendre que Mitsuko n'était plus là, envolée vers d'autres desseins. A pas comptés je m'approchais alors de la forme au sol sans oser regarder en direction de son visage. Même si ses vêtements démontraient son identité, je le refusais jusqu'à la toute fin. Jusqu'à ce que finalement le courage me pris de lever les yeux. Alors le dernier lien justifiant ma folie se brisa, me laissant meurtrier. Je n'avais plus aucune excuse à ce massacre. J'avais même tué celle que je voulais protéger.
Me laissant tomber à genoux, je ne pus empêcher les larmes de se mettre à couler. Des larmes qui emportaient avec elle les dernières traces d'innocence qui restaient en moi ainsi qu'une grande part de la joie de vivre qui me caractérisait. Je venais de me renier moi même en tuant tout ces gens et cela me laissait avec un sentiment amer au fond de moi, sentiment qui, je n'en doutais pas, me rongerait longtemps. Plus rien ne serait comme avant. Je vivrais encore, certes, mais toujours dévoré par cette culpabilité qui m'empêcherait de mourir pour expier le crime de les avoir tous massacrés... sans aucune raison.

Je pleurais encore un moment, sachant que Lucrécia allait bientôt devenir l'un d'entre eux. Sachant que si je voyais cela, je serais brisé à jamais. C'est donc le cœur lourd que je me relevais avant de tourner les talons sous le regard attristé de Seki. La jeune femme ne prononçait d'ailleurs pas un mot, sachant que ce serait inutile. Je partis alors, me jurant de tout faire pour trouver un antidote qui me permettrait peut-être par le sauvetage de tout ces gens, d’apaiser en partie le poids de ma faute.
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Ven 27 Juil 2012, 09:10

Pendant un moment qui sembla durer une éternité à Neige, les flots déchaînés continuaient à tout emporter sur leur passage, fracassant contre les restes de maisons tout ce qui avait le malheur de ne pas être suffisamment solide... Zombies et êtres vivants compris. Le tout donnait un spectacle de désolation tout aussi horrible que l'invasion des morts vivants, et l'orisha ne pouvait que se tordre les mains d'inquiétude en observant, totalement impuissante. Plusieurs fois, elle aurait voulu se jeter au bas du toit et courir porter secours à des personnes qui étaient sur le point de se noyer, mais elle savait très bien que c'était impossible et qu'elle risquait seulement de se tuer aussi. Les autres étaient tout autant désespérés qu'elle : Tsune vint enfouir son visage dans la robe de sa mère, et la famille qu'elle avait secourue s'était regroupée dans une étreinte protectrice au centre de laquelle se trouvait le petit garçon, qui faisait de son mieux pour rester fort, mais ne pouvait retenir ses larmes.

Enfin, les eaux se calmèrent brusquement, déposant violemment les cadavres au sol en un dernier remous, et tout redevint plutôt calme. S'assurant qu'il n'y avait aucun danger, Neige demanda aux autres de ne pas bouger, et descendit du toit pour aller constater les dégâts et voir ce qu'elle pouvait faire. Heureusement, d'autres personnes s'étaient réfugiées sur les toits et devraient donc s'en sortir, mais le bilan était très lourd pour ceux qui étaient restés au sol : il y avait partout des cadavres qui flottaient à la surface de l'eau, ou qui étaient venus s'écraser contre les murs et les débris. Tentant le tout pour le tout, Neige voulut s'approcher de certains d'entre eux, avec l'espoir de pouvoir encore les soigner, mais plus elle avançait dans la tâche qu'elle s'était donnée, plus son coeur se serrait et ses espoirs s'amenuisaient : tout ce qu'elle avait pu faire, c'était trancher des têtes de cadavres. Personne n'avait pu s'en sortir sans monter se mettre à l'abri sur un toit.

L'impuissance finit par se transformer en une colère sourde dans le coeur de Neige. Les zombies ne pouvaient visiblement pas utiliser de pouvoirs magiques, et un tel déferlement d'eau dans le quartier résidentiel ne pouvait pas être naturel. Qui donc avait bien pu avoir l'idée d'une telle catastrophe? Certes, la plupart des zombies avaient été emportés, rendant la zone bien plus sûre, au moins temporairement, mais le prix de toutes ces vies était bien trop important pour que ça en vaille la peine. Neige voulut continuer de chercher, et trouver le coupable afin de lui expliquer en face et à sa manière qu'elle n'avait pas apprécié du tout sa façon de faire les choses, mais se ravisa : elle avait plus important à faire, et se serait rabaissée au niveau de celui qu'elle détestait sans même le connaître si elle préférait aller se battre au lieu de mettre en lieu sûr les survivants.

Lorsqu'elle fut remontée sur le toit où elle s'était réfugiée avec son fils et la famille qu'elle avait sauvée, l'attention de Neige fut attirée par une femme qui se tenait sur un toit, non loin de là. Un animal ailé se trouvait à ses côtés, ainsi que le corps inanimé de celle qu'elle reconnut comme la jeune fille au bouclier. Ce bouclier avait sans doute été grandement fragilisé par la vague : encore une raison pour que l'orisha n'oublie jamais ce qui s'était passé, et qu'elle se souvienne qu'il fallait qu'elle retrouve le responsable. Lorsqu'elle parla, ce fut d'une voix forte et parfaitement audible malgré la distance que la femme aux cheveux d'or révéla le nom du coupable à tous ceux qui étaient présents : Orion Shidori. Un nom qui ne disait absolument rien à la jeune femme, qui pourtant trembla à l'audition de la suite : le roi des sorciers. Ainsi, c'était un chef de race qui était à l'origine de ce massacre... Ce n'était donc pas elle, pauvre petite orisha, qui allait réussir à faire le poids contre quelqu'un d'aussi puissant.

Alors que la femme et son compagnon s'étaient envolés, la jeune fille aperçut du coin de l'oeil un jeune homme qui avait escaladé les décombres pour s'approcher du corps de la fille au bouclier. Sans doute un proche, pensa-t-elle. Pourtant, elle ne s'en inquiéta pas plus longtemps : ce jeune homme avait l'air d'être parfaitement capable de s'en sortir en cas de problème, et les morts n'étaient plus du ressort de Neige.


"Ecoutez, lança-t-elle aux survivants qui l'entendaient. Vous ne pouvez pas rester ici, c'est beaucoup trop dangereux. La plupart des zombies ont été éliminés, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne reviennent. Je vais vous conduire au Sanctuaire, où vous serez en sécurité."

Tous acquiescèrent, l'air inquiet. Seul Tsune semblait dépité, comprenant ce qu'une visite au sanctuaire impliquait : il allait devoir y rester, et donc être séparé de Neige, ce dont il n'avait pas envie malgré le danger. La jeune femme soigna quelques blessures avant de partir, s'assura qu'il n'y avait plus de danger, puis se mit en route, réunissant le plus de survivants qu'elle put pour les emmener en sécurité. S'assurant qu'ils étaient tous en état de marcher, elle se mit donc en route pour le Sanctuaire, guidant ce petit groupe de personnes qu'elle s'était jurée de protéger, quoi qu'il arrive.
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