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 Les enfants du désert [pv: Shimo B.]

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Lun 09 Avr 2012, 21:28


    « Aaaaaaaah »

    Le cri, aigu et plaintif, résonna quelques instants à travers les grandes étendues de sable que les bourrasques balayaient inlassablement. Un bruit sourd retentit une ou deux secondes à peine après le gémissement. Le désert était un vaste endroit, dur à explorer sous le soleil de plomb dont les rayons frappaient les quelques fous qui osaient s'aventurer sur ses terres inhabitées et stériles. Quelle inconscience en même temps de choisir un tel endroit pour une balade, et ce, au beau milieu de l'après-midi, là où la chaleur se faisait des plus insupportable. Le ciel était d'azur, limpide, et sans tâche: aucun nuage à l'horizon, rien ne venait obscurcir ce magnifique tableau que l'on aurait aisément imaginé sous le pinceau des artistes avides de représenter la splendeur des paysages sauvages et désertiques. Toutefois, quelque part sur une des nombreuses dunes que l'on voyait à perte de vue, une jeune femme s'était écroulée. Allongée sur le ventre comme une poupée de chiffon, désarticulée, elle ne bougeait plus. Presque entièrement dissimulée sous une cape blanche destinée à la protéger des agressions de l'astre du jour qui brillait de milles feux, on ne pouvait voir d'elle qu'une de ses petites mains, d'une blancheur incomparable, aux ongles bien entretenus comme ceux d'une enfant de riches bourgeois. Pourtant, quelques bleus et légères cicatrices laissaient à penser que sa vie était loin de celle des grands de ce monde. Le sable, animé par le vent, fouettait le petit corps frêle qu'on lui livrait, et peu à peu, des rongeurs apparaissaient sur la peau si pâle de la jeune fille. Était-elle inconsciente ou juste épuisée? C'était dur à dire, mais dans tout les cas, c'était un bien mauvais signe pour elle. Il fallait bien avouer que Leucosie n'était pas une orine des plus endurante. Fragile, délicate, elle n'avait pas supporter pendant bien longtemps les rayons solaires.

    Paniqué, un petit animal sautillait près d'elle en poussant des glapissements apeurés. Rien de plus normal, Haku, son étrange compagnon non identifié qui semblait provenir du croisement d'un écureuil avec un chat, s'inquiétait pour sa maitresse. Rapidement, presque brusquement, la petite bête agrippa la main de Leucosie et sortit sa petite langue rose pour lécher ses longs doigts de l'orine, qui après quelques instants, réagit enfin. Lentement, elle se redressa en toussotant. Tandis qu'elle essayait d'une main le sable sur son visage, elle rapprocha à l'aide de l'autre Haku contre elle. Elle resta assise sur le sable un long moment, à caresser son cher Haku qu'elle tenait faiblement dans ses bras. Ses grands yeux verts perdus dans le vide, elle agissait machinalement,tentant d'oublier le cognement dans sa tête. Fichues migraines... Avec un soupire, elle se releva péniblement. Légèrement vacillante, elle avait un mal fou à tenir sur ses jambes.

    « Scouiz?»

    Haku avait le regard vrillé sur elle, frottant doucement sa tête dans le creux de la paume de l'orine, qui l'observait avec une certaine tendresse: un sourire se serait presque dessiné sur ses lèvres roses. Mais rien ne se fit. Pourtant, elle aimait les petits cris de son Haku, reconnaissable entre mille. Il semblait lui poser une question. Laquelle? Impossible de savoir. Parfois, elle regrettait vraiment qu'il ne puisse parler, il aurait certainement des choses bien intéressantes à dire. Mais pour le moment, elle devait rester concentrer sur sa tâche.

    « Oui mon petit... On y va»


    Rare était ceux qui venait dans ces lieux par pur hasard, et Leucosie n'échappait pas à la règle. La jeune femme avait une idée bien précise derrière la tête, et elle comptait aller au bout de ses objectifs. Le sujet lui tenait à coeur. En essuyant quelques traces de sueur, la jeune orine reprit sa route, les yeux rivés sur la pyramide qu'elle pouvait voir au loin. C'était là qu'elle devait se rendre. Au plus vite. Peut-être aurait-il mieux vallu qu'elle prépare un plan, mais elle n'en avait pas eu le temps. D'ordinaire prudente, l'ex sorcière n'avait même pas prit la peine de réfléchir. Pas sur ça... Comment pouvait-on s'en prendre à des enfants? Si innocents, qui n'avaient jamais rien fait à personne... Elle devait les sauver. Seule, ce serait dur, mais peu importe, elle n'avait besoin de personne.

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Mer 11 Avr 2012, 18:22

Des enfants qui disparaissent ? Ce que raconter tout le village aux abords du désert était vraiment inquiétant. J'avais accepter d'aider ses gens, et comme à chaque fois une promesse est une promesse je ne comptais pas faire machine arrière. Kibou me suivait, ronchonnant tantôt après la chaleur, tantôt après le manque d'eau, sans oublier le sable qui tourbillonner jusqu'à parfois nous rentrer dans les yeux. Moi je marchais en tête, ignorant pertinemment les ronchonnement et grognement divers de mon acolyte, après tout cela n'aurait servit qu'à me taper sur les nerfs, or j'avais pour principal principe de ne pas m'énerver pour une cause qui n'en vaut pas la peine.

Une bourrasque m'obligea à me stopper et à me mettre dos au vent, évitant ainsi le sable qui ne demandait qu'à rentrer dans nos yeux pour nous brûler atrocement. Mon coéquipier s'était assis à mes côtés, la tête basse il essayait de se taire pour supporté ce vent qui nous harcelé méchamment. Je trouvais cela amusant de l'entendre ronchonner. Le vent retomba soudain, comme il s'était levé, laissant aux chaud rayon du soleil de loisir de nous rôtir. J'enviais Kibou qui dans son manteau blanc Supporté mieux que moi ce soleil assassin, d'ailleurs je retirais mon manteau, le coinçant dans ma chaine à ma taille afin de ne plus avoir à supporté ce tissus noir. Finalement Kibou se décida à dire autre chose, ne râlant plus ou presque.


"On doit rentrer dans ste machin qu'on voit au loin ? Hé bha ça va encore être une partie de gâteau tiens ..."

Je ne relevais même pas, lui répondre s'était s'abaisser à son niveau et j'avais bien mieux à faire. Nous approchions de la pyramide et tout semblait bien silencieux, trop silencieux. Moi je m'en moquais, j'aimais le silence et la solitude ne me pesais pas tant que cela. une silhouette se dessina un peu plus loin, elle aussi semblait se dirigé vers la pyramide dont la pointe se dresser fièrement. J'espérais au moins que l'intérieur était plus frais que l'extérieur, sous peine de quoi retrouvé les enfants dont ont m'avais expliquer les disparition ne serait pas aisé. J'avançais, la pierre était lisse, dommage car j'aurais apprécié tombé directement sur l'entré. Kibou se décida à filer discuter, irrécupérable celui là. je le suivais, de toute façon avais-je seulement le choix ?

"Oh une demoiselle, dites vous sauriez pas ou est l'entré ?"
"Je suis certain qu'avec un bonjour et un excusez moi tu aurais plus de résultat."

Je croisais les bras, dans sa hâte Kibou était passé à côté de l'entré sans la voir, ce qu'il pouvait être idiot celui là alors. Je fermais les yeux avant de les rouvrir sur la charmante demoiselle qui nous faisait face, me demandant ce qu'une fille pareil pouvait bien venir faire ici. Inutile d'être un malin pour se rendre compte que cette fille là était exténué, d'ailleurs son corps frêle semblait ne plus la supporté, comme si le soleil ardent la tuait déjà à petit feu. Je n'avais pas le moindre remord à me trimballé torse nue, cependant j'en avais à la laissé sous le plein soleil alors que l’entré nous ouvrait les bras. Je tirais donc Kibou en arrière en invitant d'un regard la jeune femme à nous suivre au moins à l'entré, n'ayant pas vraiment envie de finir grillé moi non plus.

"Qu'est ce qu'il y a encore ice-man ?"
"J'ai juste trouvé l'entré triple idiots ..."

Kibou se renfrogna alors que je soupirais d'un air las, avant de reposé mes yeux brun et sans charme sur ceux la jeune et fragile jeune femme, examinant ses yeux d'un vert unique. elle était belle, fragile mais belle et comme tout homme je n'étais pas complètement indifférent. Pourtant c'est bien ce que je voulais éviter de montré, c'était d'ailleurs la raison même qui me poussait à observer le couloir devant nous, se perdre dans ce tas de pierre monté subtilement serait plus facile que de s'y retrouvé. Cependant si les rumeurs étaient vrai, on n'avait plus le choix, de toute façon ma décision était prise et je ne revenais dessus qu'en cas de force majeur, soit jamais.
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Ven 25 Mai 2012, 23:03

HRP: Désolée pour le temps de réponse, je n'étais pas très inspirée ^^"


    Leucosie sursauta légèrement en apercevant ces deux hommes s'approcher d'elle, venir à sa rencontre et entamer une discussion, comme s'ils étaient de vieux amis, sur un ton des plus familiers, détachés. Instinctivement, la jeune femme recula de quelques pas, manquant de tomber dans le sable. D'ordinaire faible et fragile, la chaleur étouffante n'arrangeait rien à son état précaire et chaque minute semblait être une éternité. Pourtant, l'orine ne bronchait pas, se contentant de reculer encore et toujours de quelques pas, lentement, ses yeux de poupée vrillés sur le sol. Bien qu'elle se montre toujours courtoise et polie, elle avait bien du mal à se socialisée. Pendant trop longtemps elle n'avait eu comme contact que les membres de sa famille et les quelques employés du manoir, et vécu dans ce petit monde d'immondices durant de longues années pour se retrouver à la rue, orpheline et démunie, de race différente de celle de sa naissance de surcroit. A partir de ce moment, jamais elle n'eut de relation dite normal avec un autre. Les seuls personnes qu'elle fréquentait étaient ses clients. Et s'adonner à cette pratique si basse la répugnait tellement... Les hommes qu'elle devait satisfaire était souvent si brusque, pervers et violents. Il était normal que maintenant, face à ses messieurs, elle se montre méfiante et apeurée. Sur son doux visage de crinoline devait sans peine se lire ses émotions fortes qui emplissaient son âme et son cœur. Mais les deux personnes face à elle ne lui inspirait guère confiance.

    Lorsque l'un des deux lui adressa la parole, elle écouta à peine ses paroles, trop déconcertée par son ton, par cette brusquerie, elle tâcha seulement de secouer frénétiquement la tête négativement, reculant toujours. Dans ses mouvements désespérées, les bras croisées sous sa poitrine, crispée, ses cheveux qui bouclaient parfois vers les pointes rebondissaient autour du visage doux et mélancolique de la jeune orine, le fouettant sans pitié. Osant jeté un rapide coup d'œil aux deux étrangers, elle remarqua que l'un d'eux l'incitait d'un simple regard à les suivre. Malgré ses airs gentillets, Leucosie n'était pas des plus rassurées. Se retrouver seule dans un lieu perdu dans un véritable labyrinthe qu'était une pyramide ne l'enchantait guère. Pourtant, avait-elle réellement le choix? Le but de son excursion sur le sable chaud était ce tas de pierre, certes majestueux et énigmatique, et elle ne pouvait rebrousser chemin maintenant simplement parce qu'elle avait peur de deux inconnus. D'autant plus que sous ce soleil de plomb, elle ne survivrait pas longtemps, et elle espérait que le climat dans la pyramide soit plus doux.

    Résignée, abattue et tremblante, Leucosie emboita le pas aux deux autres, tâchant de prendre une grande respiration qui se devait de la gonfler de motivation, de conviction et de courage. Entrant dans l'enceinte de ce mystérieux édifice, la jeune femme fut soulagée de constater que, bien que la chaleur soit écrasante, les pierres humides et les quelques courants d'airs sortis de nul part rafraichissaient quelques peu l'atmosphère, même si cet espèce de climat tropical n'était pas des plus agréable, au moins, il était vivable. Prenant toute la bravoure qu'elle avait à disposition, Leucosie demanda de sa petite voix, pareille à des clochettes, douce et mélodieuse bien que craintive:

    « Que... Que faites vous ici?»

    Il était plutôt rare de croiser du monde dans les environs. Pendant une seconde, l'ancienne sorcière avait hésité sur la question qu'elle allait formuler avant de porter son choix sur les motivations qui avaient entrainé ces interlocuteurs à se rendre dans un lieu si hostile, bien qu'elle mourut d'envie qu'ils déclinent plutôt leur identité et leur race, pour la rassurer. Maintenant, elle devait faire attention à tout...
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Sam 26 Mai 2012, 00:52

Spoiler:

Inutile de dire que la jeune femme semblait nous craindre, j'en aurais presque rit puisque n'étant qu'humain nous ne représentions aucune menace, ou presque, Kibou étant doué pour donné l'impression qu'il voulait vraiment disséquer les gens. J'avais laisser Kibou prendre les devants et à mon grand damne il se montrer plus cavalier que gentlemen, ce qui n'étais pas franchement étonnent au vue du personnage. Je poussais un soupir las d'exaspération alors que mon coéquipier me compare à un iceberg humain, chose complètement ridicule vous en conviendrez. La demoiselle nous suivrez peut-être, je m'en moquais après tout tant qu'elle rester en vie et qu'au sortir de ce cube de pierre on ne rencontrerais pas un cadavre dessécher.

Forçant l'homme tout blanc à entré j'observais les lieux, de minces courant d'air frais et humides rendait l'air plus respirable, d'autant plus que les pierres nous préservait un peu de étouffante chaleur. Kibou pestait contre moi, je ne lui accordais aucun regard, préférant me tourner vers l'entré ou la frêle jeune femme nous avait suivit. Lorsqu'elle se hésita à faire entendre le son de sa voix elle me troubla un instant. Elle avait une voix douce, bien que je décelais une certaine peur dans ses intonations. Je n'en disais rien néanmoins et Kibou s'empressa de clamer haut et fort que nous étions humain.


"Ce qu'on fait ici, bha faut voire ça avec Shimo, le rouquin silencieux là ... moi c'est Kibou est on est humain !"
"Quand comprendra tu que cela ne se clame pas haut et fort ... bref, on est enu pour une histoire d'enfant assez inquiétante."

Je plaçais les mains dans les poche de mon pantalon, ce dernier me coller à la peau et la désagréable sensation du à la sueur n'ajoutais qu'un peu plus à mon malaise. Quoi de plus normal par cette chaleur que de transpirer cependant. Je poussais un nouveau soupir avant de faire quelque pas de plus, à ma taille mon long sabre noir bouger un peu à chaque pas. Kibou sembla hésiter quand je l'entendit questionner à son tour cette jeune femme dont je me moquais éperdument ou presque. J'étais humain et j'avais un cœur, d'autant plus qu'elle était très jolie et que sans ma promesse j'aurais pu m’accorder une pause, bien que je n'étais pas du genre bavard ni très actif si le besoin ne s'en faisais pas ressentir.

"Et toi tu fais quoi ici ?"

Après un nouveau soupir je tourner la tête vers l'énergumène qui me servait de frère et cette jeune beauté fragile qui pouvait d'un instant à l'autre se révéler comme un potentiel danger. Je craignais bien peu de chose et beaucoup tout en même temps, de tel sorte que ma main était déjà posé sur le manche de mon arme, mes doigts caressant la garde carré. Solitaire de nature m'enfonçais seule dans le labyrinthe de pierre ne m'effrayais pas le moins du monde, cependant Kibou détestait être en retrait et je m’efforçais donc de l'attendre, le regard rivé sur la jeune femme, prêt à intervenir malgré tout.
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Dim 24 Juin 2012, 16:33



Leucosie avançait lentement, d'un pas tremblant et hésitant, elle enroulait nerveusement ses longs cheveux clairs autour de ses doigts frêles. Elle restait légèrement en retrait par rapport au petit duo, n'osant guère trop les approcher bien qu'elle les suivait. La jeune femme n'avait guère le choix, il fallait bien qu'elle pénètre à l'intérieur de la pyramide, et puisque cela semblait être aussi le but des deux hommes... Malgré tout, la petite orine était terriblement confuse et embarrassée, comme toujours, gênée de se retrouver seule près d'illustres inconnus, masculins de surcroit. Les hommes l'effrayaient, tous ceux qu'elle côtoyait n'étaient animés que par de bien vils intentions, ne la regardant qu'avec leur yeux lubriques pleins d'envie et de sombres pensées. Et la douce jeune femme n'avait pas le choix, pour survivre, elle devait accepter de se donner à eux, de réaliser le moindre de leur désir sans broncher. Mais maintenant, elle avait peur de tous les hommes... Qu'ils soient vampires, sorciers, elfes ou humains, cela n'importait pas. Ils étaient tous les mêmes. De toute manière, Leucosie était une demoiselle si fragile et angélique, elle était incapable de se défendre.

Délicatement, la jeune orine releva ses deux prunelles d'émeraude pour les poser tour à tour sur le dénommé Shimo, et sur Kibou, celui qui avait parlé. D'un geste rapidement, elle écarta les mèches ondulées de sa longue chevelure qui tombaient devant ses grands yeux de poupée. Elle se détendit sensiblement lorsqu'elle entendit le jeune homme aux cheveux roux dire qu'ils étaient ici pour une histoire d'enfants enlevés. Serait-il possible qu'ils soient en ses lieux pour les mêmes raisons qu'elle? Cette perspective la calma quelque peu. Elle dit de sa voix douce et claire:

« Les enfants? Vous êtes ici pour retrouver les enfants du désert?»

Cette simple question, formulée d'un ton plus vivant que ses précédentes paroles étaient déjà une réponse à la question du jeune homme, pourtant, elle précisa tout de même:

« Je suis, comme vous l'aurez surement compris, aussi à leur recherche.»

Leucosie passa doucement ses mains sur son visage, sa peau de porcelaine rosie sur les joues par la chaleur. L'air était plus agréable une fois dans les couloirs de la pyramide, bien que tout soit bien plus sombre. Elle ajout dans un murmure:

« Et je m'appelle...»

Son hésitation ne se fit pas ressentir dans sa phrase, mais la jeune femme ne savait pas si elle devaut donner son véritable prénom ou bien l'un de ses autres noms, voir même l'un de ses surnoms.

« Jézabel.»

C'était son dernier prénom, un qu'elle affectionnait tout particulièrement. Et ce n'était pas un mensonge, elle pouvait se faire appeler par n'importe lequel des prénoms qui composaient son nom si longs et pompeux. Suivant son humeur, elle en donnait un différent.
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Lun 02 Juil 2012, 11:23

Franchement je commençais déjà a me dire que les hommes sont faibles, tous puisque devant une femme on se révélé bien différent. malgré tout j'avais assez de dignité pour ne pas devenir comme certain, et puis j'étais protecteur de nature, pas violent, quoi que cela ne s'avérer pas vrai en ce qui concernait Kibou, mais l’énergumène qu'étais mon frère le mériter plus que bien. Kibou semblait s’illuminer, comme si voyager à trois au lieu d'être avec son éternel silencieux de frère créateur était une aubaine. Je n'en disais rien mais n'en pensé pas moins. Toutefois il été vrai que la présence de cette gracieuse et douce créature ne pouvait me déplaire, j'étais humain, voilà tout. Pour détourné mes pensées je caressais la douce coquille d’œuf contenant un animal ailé qui serait bientôt mien, du moins s'il voulait bien éclore. Comme toujours un mouvement léger passa sous la coquille rigide, produisant un bruit infime alors que la douce chaleur de l’œuf devenait plus intense. La voix de la jeune femme me ramena à elle et comme toujours Kibou s'empressa bien de lui répondre.

"Mais c'est génial, on va les cherchez tous les trois alors !"

Je ne répondais rien pour ma part, c'était bien inutile, toutefois la demoiselle se présenta, et pour une des rares fois j'affichais un sourire timide. Finalement Kibou vint et m'attrapa le bras avec une violence n'appartenant qu'à lui, m'entrainant plus en avant dans ce labyrinthe ou la lumière n'était qu'un luxe que nous n'avions pas. Je m'arrêtais, retenant mon compagnon qui surprit par ce brusque arrêt alla s'écraser face contre terre, me tirant un regard amusé avant que je ne me tourne vers Jézabel.

"Venez, je ne pense pas que nous séparer serait uen bonne chose, l'endroit et trop grand et je n'ai pas envie de courir partout, Kibou se perdra bien assez pour ne pas avoir en plus à s'en faire pour vous."

J'étais très froid dans mes propos et mon acolyte me le fit comprendre d'un bon coup de coude dans le ventre, je pestais en silence sans montrer que ce coup m'avais ébranler alors que Kibou prenait parole avec une étonnante délicatesse, quoi qu'un peu trop familier a mon goût avec elle.

Excuse le, monsieur le lunatique roux veux simplement dire qu'en plus de cherché les gosses il serait dommage de te chercher toi, il aime pas laissé des gens derrière lui, on est qu'humain mais Shimo c'est promis de ne jamais laissé tomber personne ..."

Je m'étais adossé a un mur pour le laissé parler, reprenant mon souffle en silence, la main posé sur la chaine de métal qui était une autre de mes armes. Je laissé bien entendu l'épée plus large dans mon dos, négligemment appuyé dessus en prime. Finalement je m’approchais de la demoiselle, tendant ma main vers elle avec hésitation, poussant Kibou à reculer d'un regard bref.

"Alors, vous êtes d'accord pour venir avec nous ? Je sais pas si vous me croirez mais je promet que pour vous comme pour ses enfants je ne laisserais personne s'opposer."
"Houlà, une promesse de lus, a force de toute les tenirs tu va finir par te faire tué ..."

Le ton sarcastique de mon frère tout blanc trahissait ses craintes, et à juste titre car je tenais toujours mes promesses, quitte à y laissé la vie. J'étais comme ça et rien ne pouvais me détourner de ce que j'avais choisis de faire. Kibou le savait et il connaissait donc l'inutilité de protester, j'agirais quoi qu'il en dise ...
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Ven 03 Aoû 2012, 14:51

Pendant à peine une ou deux secondes, Leucosie osa dévisager ses deux mystérieux interlocuteurs, détaillant avec soin leur visage, leur expression, le comportement qu'ils adoptaient l'un envers l'autre. Il lui était impossible de se montrer si spontanée, si normal et naturelle. Les années d'enfermement dans le manoir familial avait laissé de nombreuses séquelles dans son âme et son cœur, et dorénavant, elle peinait à adopter une attitude qui ne serait pas étudié en tout point. La jeune femme commençait à penser qu'elle resterait pour toujours la demoiselle fragile, timide et maladroite qu'elle était en ce moment. Très vite, elle détourna le regard de ses deux interlocuteurs, préférant contempler le sol recouvert de sable dorée et de poussière brune. Gênée, elle entortillait nerveusement autour de ses longs doigts pâles ses cheveux clairs. La gorge serrée, elle hésitait sur ce qu'elle devait dire et gardait ses prunelles fuyantes. Elle se sentait toujours aussi mal à l'aise entre ses deux jeunes hommes et avançait silencieusement à quelques pas derrière eux. Elle maintenait une distance respectable entre elle et ses interlocuteurs, comme pour garder sa bulle protectrice, bien à elle, son espace ou personne ne devait entrer. Les yeux toujours rivés au sol, elle murmura de sa voix douce et hésitante:

«Oui... Cherchons ensemble les enfants. Il faut faire vite.»

Ces pauvres petits êtres courraient tous de graves risques et le temps était compté, la moindre seconde, de la plus haute importance car la situation pouvait basculer à tout moment. Et Leucosie préférait amplement se concentrer sur ce qu'elle avait à faire, la mission qu'elle s'était donné, plutôt que de discuter avec des inconnus qui, même s'ils se montraient gentils à son égard, la rendaient nerveuse. Elle s'était toujours montrée si méfiante envers les hommes. Elle les craignait et les haïssait, en quelque sorte. Elle répugnait tant ce qu'elle devait faire presque chaque jour pour survivre, et ses clients semblaient y prendre tant de plaisir. Elle ne pouvait que frissonner et être dégouter en voyant leur mine réjoui quand ils percevaient quelques larmes rouler sur ses joues blanches. La tête qui tourne, la jeune femme vacilla. Elle se sentait soudainement mal et pouvait tomber dans les pommes d'un instant à l'autre. Elle posa délicatement sa frêle main sur un mur pour s'appuyer contre lui, et reprendre son souffle quelques instants. Ses doigts effleurèrent les reliefs gravés sur les parois. Elle y jeta un rapide coup d'œil et parcourra du regard tout le mur. Les jambes tremblantes, elle se força à avancer pour ne pas se faire semer par les deux jeunes hommes, tout en laissant sa main glisser sur le mur. Elle entrouvrit la bouche pour dire quelques mots, mais s'arrêta immédiatement dans un hoquet surpris.

Elle sentait du bout des doigts quelque chose dans les murs de la pyramides d'assez inhabituel. Elle s'accroupit pour observer plus en détail de ses grands yeux verts les cinq trous disposé en cercle. Délicatement, elle saisit cette espèce de poignet et, de toute ses forces, elle entreprit de la tourner. Elle réussit à lui faire faire presque deux tours, et un plus plus loin, quelque chose semblait s'ouvrir.


« Qu'est ce que..?»

Elle se releva, gênée, tout en remettant derrière ses oreilles quelques longues mèches de sa chevelure. Elle désigna les trous tout en murmurant.

« Je n'arrive pas à l'ouvrir en entière...»

Un de deux hommes devaient s'en charger. Curieuse, elle s'approcha de la petite ouverture qu'elle avait créer. Même si elle n'était pas parvenu à beaucoup l'ouvrir, elle était presque sûre qu'elle était largement assez fine et souple pour se faufiler à l'intérieur, et sans crier gare, elle passa. Ses yeux mirent quelques longues secondes à s'habituer à la pénombres ambiante, mais elle discernait quelques formes, flous et étranges.
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Lun 04 Fév 2013, 05:16

Que lui avait-il prit? Pourquoi était-elle venue ici? Bon elle le savait parfaitement, il fallait qu’elle les sauve. Ces pauvres enfants qui avaient été arrachés à leur famille, sans qu’ils n’aient eu l’occasion de se défendre. Ils étaient bien entendus des cibles faciles pour les malfrats, mais quel sort leur étaient-ils réservés? Elle ne voulait pas le savoir e ni ce l’imaginer, mais touchée par cette rumeur, tel un murmure poussé par le vent, elle l’avait entendue, elle l’avait connue et elle ne pouvait faire autrement que d’intervenir. Elle savait qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose, n’ayant pas encore trouvé cet instinct qui lui aurait permis de combattre, mais elle devait tout de même réagir, elle ne pouvait certainement pas rester les bras croisés, elle était un ange après tout.

C’est dans cet état d’esprit qu’elle prit la route, sans plus de cérémonie, affrontant les chaleurs torrides et étouffantes du désert. Le soleil était haut dans le ciel, plombant de plein fouet les dunes de sable qui sillonnaient un peu partout, lui cachant l’horizon de par leur immensité. Les grains de sable fouettaient son visage, alors qu’elle luttait contre les vents violents du désert brûlant, fournaise impitoyable qui ne cherchait qu’à décimer toute forme de vie. Elle ne comprenait pas les gens qui vivaient dans ces contrés sauvage et hostile. Elle n’était là que depuis plusieurs heures et déjà, elle ne voulait qu’une seule chose, rebrousser chemin. Le visage attrister des bambins était sa seule raison de continuer, d’avancer malgré l’insolation qui la guettait. Elle ne portait pas grand-chose, essayant de s’aérer tant bien que mal. Elle portait une longue tunique assez mince, qui recouvrait cependant tout son corps d’un blanc maculé.

Elle avait entendue, après plusieurs recherches et interrogatoires, que les enfants étaient probablement emmenés en direction de la pyramide, qui avait été construire au centre du désert lui-même. Comment ses gens étaient-ils au courant? Elle ne le savait pas vraiment, mais toutes les pistes étaient bonnes et elle ne pouvait en mettre une seules de côté, bien que celle-ci ne l’enchantait guère. Elle lutait, autant qu’elle le pouvait pour ne pas s’effondrer. Sa bouche était pâteuse tellement elle avait soif et déjà, ses provisions en eau diminuait assez rapidement. Elle craignait même de ne pas pouvoir survivre à cette expédition. Elle priait, au fond elle-même, pour trouver une source d’eau qui aurait pu étancher sa soif. Elle connaissait l’existence de ces sources d’eau paradisiaque qu’offrait le désert, les habitants les appelaient les oasis.

Elle continua sa route sans broncher, oui, elle devait être forte, car personne ne pouvait l’être pour elle. Elle eut tout de même une légère pensée pour Ehlemina, qui l’aurait probablement soutenue sur son dos d’araignée. Elle réalisa qu’elle ne l’avait plus revue sur cette forme depuis très longtemps. En fait, elle ne l’avait vu qu’une seule fois. La pyramide qui avait tant été attendue par l’ange se dessina enfin à l’horizon, seule son sommet était visible entre les dunes, mais cela lui suffisait amplement, lui redonnant cette dose de courage qui commençait cruellement à lui manquer. Elle savait qu’elle était encore loin et qui pénétrer ne serait pas une tâche facile, mais elle n’en demandait pas plus. Elle marcha un long moment, probablement pendant encore plusieurs heures, mais à un certain moment, elle aperçut des traces de pas sur le sol, assez fraiche pour que le vent n’ait eu le temps de les effacer. Approchait-elle des malfrats? Serait-ce si facile? Elle se doutait que non, mais un petit espoir lui frôla le cœur, le réchauffant d’une chaleur beaucoup plus supportable que celle de cette fournaise.

Auriel suivit les traces, essayant de se dépêcher pour ne pas les perdre de vu. Elle tomba nez à nez avec la pyramide, impressionnante et imposante. Ses immenses blocs de pierres, sculptés à la perfection par un ne savait trop qui, se superposaient les uns sur les autres pour former cette structure assez insolite. Jamais elle n’avait eu l’occasion d’en voir une en vrai, mais elle en avait eu l’occasion de lire sur ce sujet qui était très mystérieux. Les pas se séparèrent en trois. Deux d’entre elles contournait le monument, s’éloignant à l’infini vers les dunes de sable. Bizarrement, la dernière trainer de pas disparaissait au niveau même de la structure, pénétrant dans une porte qui n’était pas visible. Elle s’approcha de plus près intriguée. Elle examina la paroi rocheuse du mur, cinq trous y étaient creusés, assez large pour y glisser les doigts. Elle regarda autour d’elle, puis hésita un bref instant. Pour elle le choix était clair et assez simple. Elle ne supportait déjà plus cette chaleur étouffante qui lui comprimait les poumons et l’idée de pourchasser deux personnes dans ce vaste désert était peine perdue. Elle finirait soit carbonisé par les rayons puissants du soleil ou perdu dans les étendue désertique, ce qui au fond revenait au même.

L’ange glissa ses doigts dans les petites fentes, tournant du mieux qu’elle le pouvait. Une petite fente se fit voir, pourtant, elle bloqua, le mécanisme probablement bloqué par des résidus de sable. Elle observa la porte le plus rapidement possible. Elle remercia les cieux de l’avoir fait si petite, ayant la morphologie d’un enfant. Bien sûr, elle ressemblait à une adolescente visiblement, mais elle en avait bien plus vécu que ce que son enveloppe corporel le laissait paraître. Elle sourit légèrement avant de s’engouffrer dans la petite fente, puis le mécanisme se referma automatiquement, comme si on le lui avait demandé. Elle fut plongé dans les ténèbres aussi tôt, pour son plus grand malheur. Il y avait une odeur d’humidité qui s’infiltra à ses narines. Peu de gens avait dû utilisé se chemin, mais une personne était passé ici avant elle et elle pouvait encore ressentir son aura. Elle avança en direction de celle-ci, constatant par le même fait, que l’inconnu en question n’était pas démoniaque, son aura étant plus neutre qu’autre chose.

Malgré la chaleur insoutenable qu’il y avait à l’extérieur, l’intérieur de la pyramide était étrangement assez frais, lui permettant de souffler un peu. Sentant qu’elle s’approchait de sa cible, elle se pressa un peu plus. Ses mains n’avaient pas quitté les murs, cherchant à se guider dans l’obscurité, laissant le temps à ses yeux de s’habituer à la noirceur. Une fois cela fait, elle aperçut une mince silhouette à quelques mètres environs d’elle. Elle n’avait pas cru être si près, mais elle ne pouvait plus attendre, élevant la voix, espérant ne pas faire fuir la dite personne.

    « Excuser moi! Que faites-vous ici? Savez-vous quelque chose à propos des enfants qui ont disparus de leur foyer? »

Elle savait que cela n’était pas une façon convenable de rentrer en relation avec quelqu’un, mais les rayons du soleil l’avait quelque peu épuisé et elle voulait découvrir les projets de cette étrangère au plus vite, car oui, elle ne ressemblait à rien à un homme. Elle espérait que celle-ci ne s’offusque pas et espérait encore plus que celle-ci ne fasse pas partit de ce complot.

[HRP : Bon j’ai pris la liberté de faire quitter ton ancien (ancienne peut-être?) partenaire. Pour plus de cohérence, je t’ai fait avancer légèrement dans la pyramide pour ne pas que je tombe face à face avec ton ancien partenaire. À toi de voir ce qui est arrivé un peu avant mon arriver, car je suis arrivé juste un peu après toi. Si quelque chose te tracasse, dit le moi, j’irais modifier tout ça!]

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Dim 03 Mar 2013, 00:26

    « Shimo ?» Quelques secondes s'écoulèrent, lentement, et chacune paraissait aussi longue qu'une éternité dans la pénombre de la Pyramide. « Kabou ?» Et le temps passa à nouveau dans le plus grand des silences sans qu'âme qui vive ne daigne lui répondre. « Les garçons, vous êtes là ?» Mais on ne se manifesta toujours pas. Nerveuse, Pandora commença à entortiller avec vivacité quelques mèches de sa chevelure claire autour de ses longs doigts pâles. Si elle s'était sentit mal à l'aise en présence de ces deux compagnons d'aventure, c'était bien pire à présent qu'elle était seule, dans la totale ignorance de l'état et la position des deux hommes. Tout cela n'était pas normal, et elle devait agir, elle ne pouvait décemment pas rester plantée là à attendre patiemment qu'un miracle se produise. La jeune Orine prit une grande inspiration aux allures de soupire pour tâcher de se redonner du courage avant de faire quelques pas dans cette grande pièce plongée dans l'obscurité. Elle était entièrement vide, c'était tout ce qu'elle parvenait à discerner. Les murs étaient couverts d'inscriptions et de relief qu'elle arrivait à sentir en laisser ses doigts glisser sur la pierre, mais elle ne s'y attardait guère, ce n'était pas vraiment le moment de s'intéresser aux écritures des anciens temps. Avançant à tâtons, elle cherchait un autre moyen de sortir que l’entrée qui l'avait mené jusqu'ici, bien qu'elle songeait sérieusement à faire demi-tour. Elle trouvait l'air ambiant bien trop oppressant et savait qu'elle avait tendance à paniquer, seule, dans le noir. Mais alors qu'elle comptait revenir sur ses pas, elle entendit un bruit sourd semblable à celui d'une pierre qui s'abattrait sur le sol. Elle ferma les yeux, comme désespérée car elle se doutait bien que c'était le passage dérobée qui venait de se refermer. Pandora se retourna pour plaquer son dos sur la paroi et songer quelques instants à ce qu'elle allait bien pouvoir faire.

    Mais elle aperçut une ombre se relever. Elle n'était plus seule, quelqu'un venait de la rejoindre, et c'était une évidence qu'il ne s'agissait ni de Shimo ni de Kabou, bien trop massifs par rapport à la silhouette sombre qui se découpait dans la noirceur environnante. Silencieuse et immobile, elle attendit que la personne face à elle prononce quelques paroles, très certainement pour être rassurée sur son identité, car après tout, dans ce lieu insolite, on pouvait croiser bien des monstres inattendus et oubliés. Mais ce fut une voix douce qui s'éleva, tout droit sortie des lèvres d'une femme qui ne se montra guère polie. Mais Pandora ne lui en tint pas rigueur, puisque immédiatement, elle l'interrogea sur les enfants disparus. C'était un soulagement. « Pas vraiment … Je suis à leur recherche.» Petite voix claire et fragile. « Dites moi, n'auriez-vous pas croiser deux jeunes hommes en venant jusqu'ici ? Nous voyagions ensemble pour retrouver les petits, mais je les ai perdue de vue il y a une dizaine de minutes, je crois.» Elle n'avait jamais réellement eu la notion du temps. Pandora tâchait d'observer la nouvelle arrivante, mais il était dur de voir quoique ce soit dans cette pièce sombre. Elle n'arrivait qu'à voir les contours flous de la silhouette gracile de la jeune femme, mais elle aurait été incapable de dire si elle était blonde ou brune, ou d'apercevoir un trait quelconque de son visage.

    « Je … Je crois que nous ferions mieux de continuer la route, de ne pas trop nous attarder ici. J'ai un très mauvais pressentiment sur cet endroit, l'air est particulier. Et la seule entrée et sortie était celle qui vient de se refermer. Mais on raconte que les murs de la Pyramide sont capricieux et remplis de magie, et qu'ils font ce que bon leur semble. Soit nous aurons de la chance, soit nous trouvons un autre moyen de … continuer.» C''était rare qu'elle parle autant. Légèrement maladroite dans ces mots, ce qui lui conférait un côté adorable en plus d'être bienveillante, elle tâchait simplement de faire comprendre l'urgence de la situation. Cette pièce ne lui disait rien qui vaille. Et après quelques hésitations, elle se décida à faire un peu de lumière. Doucement, elle tendit une main en avant et se concentra deux ou trois secondes pour créer du feu. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable, et elle peinait à contrôler ce pouvoir capricieux. Elle devait ressentir le brasier, le puiser au fin fond de son être, dans ses entrailles pour le faire apparaître au creux de sa paume. Le premier essai fut un échec, mais le second fut concluant et une boule de feu apparut entre ses doigts, puis une autre et encore une autre. Pandora les fit s'élever dans les airs comme des lustres pour qu'elles éclairent les environs et découvrent les bouilles angéliques des deux jeunes femmes. L'Orine sourit. « Je m'appelle Pandora.» C'était la moindre des choses que de se présenter. Et maintenant qu'elle y voyait clair, elle jeta un coup d’œil dans les environs. Il n'y avait à première vue aucun moyen de sortir.
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Ven 29 Mar 2013, 19:44

La silhouette s’arrêta au moment où la voix de l’ange s’échappa de sa bouche, se tournant pour lui faire face, enfin c’est ce qu’elle voulait bien croire. La noirceur de la pièce était telle qu’elle ne pouvait pas bien apercevoir ce qui se trouvait à plus de deux mètre. Elle se concentra sur cette mystérieuse personne, espérant de tout son être que malgré sa neutralité, elle pourrait lui permettre d’en savoir plus ou simplement de continuer sa route en un seul morceau. Une femme féminine jaillit, coupant ce bref silence qui la faisait étrangement angoisser. Peut-être était-ce dut au faible espace de ce lieu inconnu. Cela était bel et bien possible, peut-être même c’était-elle prit un immense coup de soleil sur la tête. Allez savoir. L’étrangère affirmait être elle-même à la recherche de ses enfants, au moins elle n’était pas seule dans son cas, ce qui d’un sens, était rassurent. Puis elle lui demanda si elle avait ses compagnons, deux hommes.

    « Je suis navré, je ne les ai pas croisé. »

Puis, elle réfléchit un moment. Les pas qu’elle avait suivi à l’extérieur, ils étaient bien trois. Étaient-ce ceux de ses jeunes hommes, partie à la recherche d’une autre entrée pour être plus efficace ou étaient-ils simplement retournés à leur occupation. Elle ne pouvait en être certaine, mais si sa deuxième théorie était exacte, ils auraient pu au moins la prévenir. Elle ne trouvait pas cela très courtois de leur part, mais qui était-elle pour les juger. Elle ne connaissait pas leur plan, ni leur caractère, mais peut-être que la demoiselle-ci.

    « En fait, si j’ai découvert cette entrée, c’est grâce à vos pas. Les votre menaient ici et ceux de vos compagnons ce dirigeaient vers les dunes. Peut-être cherchaient-ils une autre entrée. »

Auriel lui sourit doucement malgré le fait qu’elle se doutait que le jeune inconnue ne le verrait pas. C’était son habitude première. Elle se sentait légèrement coupable vu son ton peu amical et comptait bien se rattraper, elle ne voulait pas laisser une mauvaise impression à la demoiselle. Celle-ci lui avoua qu’elle avait un mauvais pressentiment concernant cette pièce, l’ange ne le voyait pas ainsi, mais elle n’était pas très doué pour déceler les dangers, aussi évident soient-ils. En fait, si Ehlemina aurait été avec elle, elle lui dirait clairement qu’elle avait un talent particulier pour s’attirer des ennuis. Elle, aussi naïve qu’une enfant, ne croyait pas être aussi disposée aux catastrophes que cela. Elle haussa doucement les épaules, hochant la tête.

    « Vous avez peut-être raison. »

Phrase simple, courte, mais convenable à la situation. De toute façon, elle savait très bien que pour retrouver ces pauvres enfants disparus, elles ne pouvaient pas se permettre de rester les bras croisés, attendant qu’un miracle se produise. Elles devaient faire vite et reprendre leur enquête. Alors qu’elle pensait à une façon de sortir d’ici ; passage secret, rebrousser chemin, et toute autres possibilités qui auraient pu les aider à atteindre leur but, elle vit quelques petites étincelles jaillir des paumes de la jeune femme. Puis d’un coup, après quelques petites minutes, des boules de feu, trois pour être plus exactes, s’envolèrent dans le couloir étroit, illuminant leur visage. Elle observa la jeune demoiselle, blonde aux yeux bleus, tout comme elle. Bien qu’elles aient des traits communs, elles semblaient différentes, l’ange paraissant beaucoup plus jeune. La jeune femme se présenta sous le nom de Pandora, un bien joli nom.

    « Moi c’est Auriel. Enchanté. »

Et elle lui sourit, cette fois-ci, bien certaine que la jeune femme le verrait. Elle détourna sont attention de Pandora, cherchant une brèche ou simplement une anomalie qui aurait pu la mener sur un nouveau chemin. De ses doigts fins, elle caressa le mur à la recherche d’une faiblesse, une pierre plus fragile, chancelante même, tout simplement quelque chose.

    « Veillez excuser mon impolitesse de tout à l’heure. Je dois avouer que je ne savais pas à qui j’avais à faire et je craignais que vous soyez de mèche avec les malfrats qui ont enlevés les jeunes enfants. De plus, je ne crois pas avoir bien supporté les rayons du soleil. »

Elle avait dit cela sans vraiment regarder l’intéresser, focalisant d’abord son attention sur les parois des murs. Puis, elle rit doucement, ce trouvant légèrement bête d’être si sensible à la chaleur torride. Elle était habituer aux douces températures, fraiches et chaudes, mais là c’était un peu trop pour elle.

    « Croyez-vous qu’il puisse y avoir un autre passage, ressemblant à celui de l’entrée? J’ai beau regarder, je ne vois pas où il pourrait être. Sinon, je ne sais pas trop comment l’on pourrait continuer notre route. »

Elle tourna sont regard sur Pandora, cherchant à avoir son avis. Elle n’était jamais venu dans un tel endroit et n’en connaissait pas plus qu’il le fallait. Elle s’était, comme à l’ordinaire, jeter tête baissé sans plus amples renseignements. En fait, tout ce qu’elle savait, c’était les supposés étapes de la construction de ce bâtiment gigantesque. Peut-être que la demoiselle en savait un peu plus qu’elle sur ce lieu mystique.

[HRP : Désolé pour l’absence et pour ce texte plus ou moins court. S’il y a quoi que ce soit, dit moi le =)]

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Les enfants du désert [pv: Shimo B.]

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