Partagez
 

 Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Oct 2020, 17:57


Inconnu
Peur
Oasis
Désert
Solitude
Survie
Ft Mancinia (compagnon)



Désert, soleil, monde aride. Une journée comme une autre pour la jeune fille. Les jours se ressemblaient, toujours le même quotidien et pourtant, il n’y avait point de temps pour s’ennuyer. S’occuper de cet endroit, au fil du temps elle commençait à comprendre que c'était tout un travail. S’occuper des arbres, et même de ses plantes incompréhensibles que les connaisseurs reconnaîtraient comme des herbes médicinales ou tout simplement aromatiques. Au plus fort de la journée, c’était derrière les arbres qu’elle se cachait pour échapper à la toute-puissance d’un soleil qui ne laissait que de chance à ceux qui se retrouvait sans protection face à sa force, la température à ces moments-là pouvait sans ombre franchir quelques fois les 50 degrés.

Heureusement pour elle, les oasis étant prévues pour le repos, les arbres notamment les dattiers lui offraient une certaine protection, chose qu’elle avait renforcée en bâtissant ses petits murs de pierre qui n’était au final que des empilements de cailloux cherchés dans le point d’eau qui faisait vivre l’endroit. En effet, les oasis avaient en effet des structures loin d’être irréfléchis, en excluant le point d’eau qui en était le cœur, elles étaient toujours en terme de végétation divisées en 3 parties. Une partie centrale plus fraîche où se trouvait notamment les dattiers, une partie centrale qui disposait d’herbes utiles aux caravanes et aux habitants des lieux, protégées du soleil par les tailles des dattiers, et des arbres fruitiers qui constituaient la 3e strate. Celle qui était la plus proche du désert.

Durant ces temps là, allongée, inerte, sous la fatigue, le chaleur et tout simplement le piètre état dans lequel se trouvait sa condition, elle se contentait durant des heures de regarder le ciel, toujours bleu, sans rien dire, baissant de temps à autre le regard vers les dunes voisines. Dunes qui toujours restaient inertes, ne dévoilant rien, bien que souvent, elle se déplaçait presque au gré du vent et de tempète de sable qui avait fait souffrir Arye un certain nombre de fois. A ce stade là, elle n’espérait plus grand-chose, plus de possibilité de sortir d’ici. L’oasis était devenue son monde, ce qui jadis était sa maison, n’était désormais rien qu’une bride de souvenir anarchique tel que l’on oubliait la plupart de nos souvenirs d’enfant avec l’âge.

Cet endroit était sa maison, elle ne connaissait que cela, c’était toute sa vie. Elle ne la détestait donc pas, au contraire, elle aimait cet endroit, bien que la vie y fût assez difficile. Mais étant donné qu’elle n’avait plus les souvenirs d’une vie facile, et que sa famille aidant, elle avait déjà été avant même la fatale traversée de sa mère dans le monde du sable, elle n’avait pas vraiment de moyen de s’en rendre compte. Cela lui semblait donc normal, à partir de là, il n’y avait ni regret, ni réalisation de sa condition. Si elle regardait le ciel et le désert, c’était désormais plus par habitude lorsqu’elle ne pouvait rien faire d’autre en se protégeant du soleil tel un chat désirant l'ombre dans les heures chaudes que par espoir de voir une personne y apparaître.

Finalement le soleil commença de nouveau à tomber en fin d’après midi, l’heure la jeune fille de sortir des hautes herbes entre les grands arbres pour enfin s’aventurer de nouveau dans sa grande maison. Marchant quelques pas pour se dégourdir les jambes et les bras sans vraiment faire attention à ce qui pouvait se trouver sur place, elle lâcha un léger soupir avant de se diriger vers les arbres fruitiers de moyenne taille. C’était la fin d’après midi et le début de soirée, il faisait encore assez chaud et il y avait de la lumière, il fallait pour la jeune fille aider les arbres, se nourrir et faire un feu avant la nuit ainsi que la température qui était la sienne à ce moment là n'arrivent.

Prenant donc des fruits tels que des bananes, des abricots ou encore des oranges aux différents arbres du lieu, elle posa en tas proche de l’eau, à coté d’une sorte de lit de pierre, là où jadis avait été incinérée sa mère et où était posées ses anciennes affaires. Dans sa tête, ça permettait de faire un peu comme si elle était encore là. Elle repartit alors de nouveau en direction des arbres pour cette fois rechercher des branches et des feuilles séchées qu’elle avait laissé au soleil ce matin. Puis de nouveau cette fois elle repartit s’occuper des arbres. Dans le passé, elle tentait d’aider les plantes s’abreuver d’eau à la main, mais par la suite elle avait remarqué la présence de canaux d’irrigation qu’il convenait juste de surveiller, notamment pour en retirer le sable qui se posait dedans à cause du vent et qui pouvait les boucher. Elle ne pouvait à chaque fois s’empêcher de trouver tout cela ingénieux, elle n’aurait jamais pensé que ce genre de chose pouvait exister, ceux qui en avait eu l’idée devaient vraiment être très malins. En y repensait pour elle quasiment tous les lieux étaient très bien pensés.

L’entretien des canaux face au sable étant fait, la jeune fille pu enfin se concentrer sur elle-même et tout d’abord sur ce qui allait lui permettre de survivre à la nuit froide qui s’annonçait, le feu. Sa mère lui avait apprit les rudiments pour le faire, mais cela restait toujours une tache ardue responsable de bien des blessures sur ses doigts et des mains. Elle pouvait heureusement compter en plus de l’apprentissage sur ce qu’il restait de sa mère, ses deux pierres, une était un silex l’autre une pyrite. Pour allumer un feu, il fallait percuter les deux pierres de manière à ce que des étincelles soient créées et que ces dernières tombent sur les feuilles séchées au soleil juste en dessous, qui permettrait à un feu de naître et de grandir grâce au bois. Comme chaque jour, elle y parvint, au prix de quelques nouvelles blessures aux doigts et aux mains. Mettant alors les doigts dans sa bouche parce que ça faisait tout de même assez mal, elle courue vers l’eau pour mettre ses mains dedans, en sautillant légèrement évacuer la douleur autre part.

Après quelques minutes, elle revint de nouveau à sa place, silencieuse avant de planter un de ses ongles aiguisés et longs dans la peau d’une banane pour l’ouvrir. La mangeait silencieusement en regardant l’eau qui comme toujours était calme.


La faim pourrait faire bouger une pierre
Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11252
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 17 Oct 2020, 22:15


Illustration - Xavier Thomas
Le plus difficile dans le désert
c'est de trouver la sortie

Secouant la tête, l'homme essayait de chasser la somnolence qui rongeait son esprit. Son regard, tout comme ses traits tirés, trahissait sa fatigue et la lourdeur du travail dont il s'était incombé. Ils étaient tous relativement épuisés, au sein de la troupe de voyageurs et d'explorateurs, éreintés après une longue traversée depuis Qaixopia, certains depuis Haute-Terre même, subissant les aléas des journées de cavalcade sous une ambiance caniculaire. Si Mancinia était partie en direction de Boraür, dans un lieu où l'exact extrême de température existait, cela ne l'avait pas empêchée de demandé cette mission, en accord avec les éleveurs rencontrés quelques semaines auparavant, qui lui avaient fournis de précieux conseils. Son but, le leur par extension, était de chercher un emplacement propice quant à l'édification de leur prochaine Cité, mais avec l'élément-clé qu'était une étendue clémente aux abords de l'Océan. Le meilleur moyen d'assurer la subsistance des résidents, alors aussi éloignés du Centre, serait l'élevage, alors il fallait veiller au bien-être des animaux. L'importation aiderait, si le Port était une réussite ... Comment ne pas prendre part à cette extension territoriale après tout ? Shapûr l'attendait de pied ferme ! De retour de l'Archipel de Sorellis, il s'était porté volontaire, désireux de mettre sa pierre à ces immenses fondations, celles que son amie ambitionnaient depuis des années ... Qu'il était loin le temps de l'Apprentie-Joaillière sans titres, sans fortune, sans rien.

L'Humaine avait acquis bien des choses durant la précédente Guerre, les avaient bien payées aussi. Comme eux tous, probablement. Désormais, son nom était connu au-delà des lignes du Continent Naturel et elle avait la ferme intention de pousser leur peuple vers le haut. Lui, il avait juste envie de la suivre et de voir où elle se rendait, curieux. Il était prêt à prendre part à ce qu'il pouvait pour ça. Depuis qu'ils avaient longés tout l'est de la courbe désertique, remontant du bas vers le haut, réalisant des détours et demi-tours, entre les roches montagneuses et l'océan, l'homme peinait à se rendre compte qu'un mois était passé, malgré tout ce qui s'était accumulé. Pour autant, cette traversée s'était achevée. Dans une carte nouvellement dessinée, bien plus précieuse et précise que les précédentes. Si le Désert était vaste, il était illusoire de croire que les Humains le contrôlaient réellement devant la division de leur population vers d'autres territoires. C'était uniquement parce que le lieu n'avait aucun intérêt qu'ils évitaient les assauts ... et l'anéantissement. Ils retournaient désormais au sein de la Cité Secrète, pour se reposer, préparer un rapport, établir des routes et des pronostics. Mancinia avait été très précise sur ce qu'elle désirait lire, à son retour, au moins, ce serait une nouvelle positive. Alors que ses compagnons et lui-même progressaient à une allure modérée parmi les dunes sableuses et la petite rocaille du Désert, dont les courbes illusoires trahissaient la fin, machinalement, Shapûr réajusta le tissu cramoisi qui dissimulait la totalité de son visage, excepté ses yeux sombres.

Normalement, si tout se passait bien, ils ... Tiens. L'Humain eu un froncement de sourcils, arrêtant son chameau, comme quelques uns d'entre eux. Il y avait une oasis, ici ? Elle ne semblait figurer nulle part. Merveilleux. Ils pourraient dormir dans une ambiance plus sereine cette nuit, au moins, bercés par quelques clapotis de l'eau qui étincelait de loin, agressant presque leurs yeux. Ils pourraient aussi s'accorder un repas chaud, en plus de l'habituelle viande séchée, puisque le campement s'organiserait autour d'un feu, le bois permettant une prise plus rapide, changeant du combustible fétiche des nomades : de la bouse de dromadaire séché. L'odeur qui s’en dégageait était particulière, mais pas plus désagréable que celle des lampes à graisse. Du moins, il s'en accommodait parfaitement. Ses compagnons également. D'un commun accord, ils progressaient dans la direction. Ce n'était pas grave s'ils étaient retardés de quelques heures, ils étaient tellement cassés par ce voyage. Surtout que si la journée le soleil brûlait férocement, la nuit en revanche refroidissait franchement ...

C'est quoi ça ?

Shapûr, distrait, remarquait alors ce que voulait dire Assen par cette interrogation plus que curieuse, balayant le paysage de son regard. Cet endroit avait quelques ... particularités qu'un lieu abandonné, à peine découvert, pouvait avoir. Du haut de leur petit amas de sable, en contrebas, ils pouvaient clairement distinguer ces choses depuis les hauteurs. Il était évident que l'endroit avait subi des altérations non-naturelles, ce qui ne pouvait dire qu'une seule chose ...

Cette oasis est habitée, souffla Esher. Je ne m'y attendais pas !
Par qui ? Elle n'est même pas inscrite sur nos cartes !
Peut-être une vieille installation, à l'époque du premier voyage ?
Ça m'a l'air bien trop récent ! Un ermite ?
Ou un espion.

L'Humain était devenu méfiant, résultat de sa vie chahuté. Il avait connu les entourloupes, la violence et le danger, alors il savait que ce n'était pas normal. L'équipe se lançait quelques regards en biais, devaient-ils s'y rendre ? Faire un détour et venir plus tard avec des renforts ? Non, ils étaient des guerriers, ils étaient sur le territoire. S'il y avait un problème, ils devaient le résoudre. Descendant de leurs montures, tenant leur bride tout en étant prêts à dégainer leurs armes, ils progressaient en essayant de faire comme s'ils n'avaient rien remarqué, riant, discutant bruyamment. Ils savaient que la prudence était de mise. Jusqu'à ce qu'un détail, visible pourtant, leur saute aux yeux ...

C'est quoi ce petit cornichon ?

Ils étaient éberlués, surprit, choqués, tout cela en même temps. Qu'est-ce qu'il se passait, ici ?

Post I - 920 mots
Désolée du retard !


Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Invité
Invité

avatar
Mar 20 Oct 2020, 23:21


Inconnu
Peur
Oasis
Désert
Solitude
Survie
Ft Mancinia (compagnon)



Proche de son point d’eau, la jeune fille prenait son repas habituel et presque monotone. Pour autant, elle ne s’ennuyait pas véritablement. C’était un mode de vie quotidien pour elle, et aujourd’hui elle n’imaginait pas vraiment autre chose. Les fruits, l’eau chaude de l’oasis, le sable environnant, tout cela était fort normal à ses yeux.


Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie 310


Pour autant et sans aucun doute pour la première fois de sa vie, il semblait que quelques choses changeait par rapport à ses habitudes. Dans un premier temps, elle n’en avait pas fait grand cas, se contentant de continuer à manger sous le soleil mourant, mais la nature régulière et de plus en plus forte du bruit ne purent que finalement lui faire détourner son regard vers la source de tout cela.


Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie 210


Une source qui s'avérait alors totalement surprenante. Des humains ! Depuis sa mère, du moins avec sa mémoire incomplète à cause du poids des années, elle n’en avait jamais vu. Enfin, peut être pouvait il y avoir d’autres races, mais la jeune fille n’était pas alors au courant tout simplement de ce fait.

Se retournant alors, elle se leva lentement avant de se retrouver face aux nouveaux invités de l’oasis, un air légèrement interrogateur. Elle comprenait plus ou moins ce que voulait dire l’homme qui s’avançait le plus, enfin en terme de mot, mais elle ne comprenait pas le sens de la phrase. Cornichon ? C’était quoi encore que ces choses ? Penchant légèrement la tête sur la droite comme pour marquer un certain étonnement, la bouche grande ouverte, sans vraiment bouger, son regard dorée passait sur chacun des individus du groupe avec une grande attention. Et cela pendant une bonne minute où elle semblait observer chaque détail, des cheveux aux bottes sans que les yeux ne faillissent à leur mission d’observation.

Puis d’un seul coup, Arye se mit à sourire sans crier gare, avec une joie non contenue, contente de voir du monde dans son îlot solitaire où elle ne croisait jamais personne. Elle se retourna alors pour prendre ses fruits, avant de se mettre de nouveau face au groupe et de se diriger vers eux en marchant pour tendre vers chacun d’eux une banane et un abricot avec un grand sourire.


Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie Sans_t10


Dans le même temps elle essayait de parler, mais les sons qui sortaient de sa bouche étaient quasiment inaudibles, si bien qu’elle ne faisait qu'émettre un petit chuchotement qui demandait de tendre sérieusement l’oreille et de rester concentrer. La faute à une période solitaire trop longue et à son état qui avait gravement affaibli ses cordes vocales. Les mauvaises langues diraient alors que littéralement, elle ouvre sa bouche pour ne brasser que du vent.

S'arrêtant finalement de chuchoter pour pas grand chose, car cela l'essoufflait tout de même de forcer l’utilisation d’une partie du corps totalement sous exploitée, elle se mit alors sans aucune prudence à tourner entre chacun des membres du groupe en les reniflant, comme elle faisait avec tout par habitude, car cela était souvent un moyen d’éviter les mauvaises choses, et cela sans aucune prudence. Car en effet, n’ayant même pas conscience du danger que pouvait représenter ses semblables, elle ne voyait pas non plus pourquoi elle devrait être prudente. La prudence n’était que pour éviter les méchants animaux après tout.

Après avoir fait son tour en ignorant toutes les éventuels questions, auxquels elle n’était pour la plupart pas en mesure de répondre, autant sur le fond que sur la forme, du fait de sa méconnaissance du monde et de son incapacité à parler normalement. Elle regarda un instant le ciel, se disant qu’il était tard et se redirigea vers son feu et faisant des gestes lents comme pour inviter les humains à la suivre.



La faim pourrait faire bouger une pierre
Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11252
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 31 Oct 2020, 22:00


Illustration - Xavier Thomas
Le plus difficile dans le désert
c'est de trouver la sortie

Sémélé avait enlevée la main du pommeau de son épée, observant la gamine qui riait, visiblement heureuse de voir des personnes passées dans les environs. L'Humaine relâchait la bride de son chameau, avant de s'engager sur quelques mètres dans l'oasis, prudemment, pour aller à sa rencontre sans la brusquer, même si les cachettes n'étaient pas nombreuse, au moins, la petite ne se sentirait menacée par cette troupe d'adultes, tandis que ses compagnons cherchaient d'autres êtres vivants en ces lieux, sans succès.

Sémélé, soit prudente ! l'interpellait Esher.
Tu vois bien que cette gamine est seule ici !

Sa protestation quant à sa prudence était surtout le reflet de son indignation devant ce constat. Il n'y avait visiblement aucun piège, ni la moindre embuscade prévue à leur encontre. Cet endroit était même étrangement silencieux pour le permettre, ce qui ne laissait ressortir d'autant plus l'étrange de découvrir, dans un lieu aussi sommaire, un aussi petit être. Un adulte perdu ou blessé les aurait probablement moins ébranlés, parce que pour une enfant aussi jeune, la vie ne lui avait fait aucun cadeau.

Mais pourquoi ? Où sont ses parents ?
Il suffit de le lui demander !

Ces questions, ils auraient aimés avoir des réponses, mais malgré leurs tentatives de communication, que ce soit en Commun, ou en Alikir, elle ne parvenait pas à aligner le moindre mot, pourtant, elle essayait. Son corps semblait si fragile, si l'un d'entre eux lui attrapait l'épaule, il lui broierait, sans mentionner cette maigreur inquiétante. Il n'avait aucun médecin avec eux, mais chacun d'eux savait que c'était dangereux sur le long terme. C'était vraiment de la survie à la dure, alors comment ne pas perdre la raison dans de telles circonstances ? Peut-être était-ce cela ? Peut-être était-elle devenue dérangée en raison de la solitude et de la chaleur ? Ce n'était pas à écarter, Shapûr soupirait bruyamment devant les tentatives vaines de ses compagnons, passant sa main dans ses cheveux pour se gratter l'arrière du crâne.

Vous ne voyez pas qu'elle est simplement incapable de parler ?

Sa déclaration, bien que sobre, démontrait également une certaine pointe rageuse. Que ce soit une maladie l'ayant rendue muette, ou l'absence de compréhension quant à leur langue, une question demeurait, les hantant presque. Pourquoi est-ce qu'une gamine se trouvait perdue au milieu du Désert, seule, sans réelles ressources ? L'homme dépassait ses partenaires pour venir se mettre devant elle, posant son genou au sol, pour être plus ou moins à sa hauteur. Il avait vu Mancinia agir ainsi, facilitant ainsi ses capacités de conversation avec ces petites êtres étranges.

Hey, petite, où son ton papa et ta maman ? Tu peux nous montrer ?

Il n'était pas certain que celle-ci soit en mesure de lui répondre, mais dans tous les cas ...

Je pense qu'on devrait établir un campement pour la nuit, surtout que ça va nous tomber dessus assez vite. Et on devrait lui préparer un truc à manger aussi.
Je suis d'accord.

Bien que ce soit l'évidence même qu'ils allaient lui venir en aide, il y avait néanmoins quelques petites choses à retenir en ce qui les concerne ... et des réticences pouvaient naître.

Nous n'avons plus vraiment de réserves après ces semaines de voyage, seulement assez pour tenir jusque Qaixopia et encore, nous avons de la chance de nous réapprovisionner en eau plus tôt que prévu.

Sans doute la denrée la plus précieuse au sein des étendues sablonneuses et de l'astre quasiment assassin au-dessus de leurs têtes et, même s'ils pouvaient certainement se permettre de sauter un ou deux repas pour le partager, ce n'était pas évident de calculer cette consommation.

Je pense qu'on peut sacrifier quelques denrées en ce qui la concerne ! Elle ne mange pas autant qu'un adulte et cet endroit à l'air propice à la pousse ! Prenons quelques denrées durables ici, franchement, il y a de quoi faire.
On ne peut pas la laisser seule ici, de toute manière ! Qui sait quand sera lancée l'autre expédition ?
Avec les dangers qui rôdent la nuit, c'est un miracle qu'elle soit encore en vie.

C'était tellement de l'inconscience ... Rien que l'assèchement potentiel de la réserve d'eau, la destruction des arbres dans une tempête, les animaux tels les scorpions qui auraient réagit par peur devant un geste mal placé ou encore les Vers de Sables, dévoreurs de toutes choses. Vraiment, s'il tenait les inconscients qui avait laissés là cette petite brindille avec la ruse d'un renard.

Shapûr a raison ! Ne crachons pas sur ce cadeau des Aetheri !

L'Humain eu un froncement de sourcils. Il enculait les Aetheri d'autant causer du tort à son peuple.

Post II - 770 mots


Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Le plus difficile dans le désert, c'est de trouver la sortie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Danger dans le désert [pv Violette]
» Mission n°4 Event dans le désert de glace [PV Anwen]
» Trouver un refuge dans la douleur - Test niveau 4
» Petite sortie dans un cimetière [pv: Laharl]
» Les Voyageurs, le Périple dans le Désert [Test d'Entrée ~ Solo]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Désert de Näw-