Harôun, le maître des cartes

* Harôun est loin d'être bavard, il préfère de loin le silence et aime la tranquillité. Néanmoins, il fait preuve d'une grande subtilité et réfléchit beaucoup à ses futurs actes. Il aime les réponses courtes et claires, vous ne le verrez jamais se lancer dans des débats à n'en pas finir, ce genre de chose l'ennuie plus que tout. Notre Esprit est très méticuleux et ne laisse rien au hasard, il aime que les choses soient bien faites et prime surtout sur l'honnêté. Si vous ne faites pas vite vos preuves, il ne vous laissera pas de seconde chance, ni même le temps de vous exprimez. Impatient, il n'aime pas que les choses soient lentes et se montre un tintinet pressé pour tout et rien. *

Le silence était maitre de ces lieux. Le calme emplisseur l’être qui était assis sur son trône de marbre, au centre de la pièce. Harôun chérissait ces moments de paix. Pourtant ils n’étaient pas rare, au contraire, il n’y avait pas beaucoup de monde qui osé venir tenter leur chance au temple, alors il profiter de long moment de repos comme celui-ci. L’esprit vert, au regard masqué était un joueur un joueur de carte plus particulièrement. C’était pour cela qu’il avait acquis le nom de maitre des cartes, car ces petites choses n’avaient plus aucun secret pour lui. Il ne se rappelait même plus de puis quand il jouer avec, bien trop longtemps à son avis. Les cartes n’avaient aucun secret pour lui et il était adepte de tous les jeux, imbattable en somme. Il fallait dire que tout ce temps seul il le passer à jouer, une telle tranquillité permettait de bien médité et il le faisait pendant des heures et toujours sur le même sujet. Harôun n’était pas un esprit comme les autres, il était bien diffèrent de son apparence et peut vêtu de sur croix. Ses cheveux étaient en réalité des serpents aussi vif que si ils avaient possédé leurs propre corps, quand à ses habit ce n’était qu’un long ruban qui entouré son corps de ses genoux jusque au bassin laissant le reste nue. Une table de marbre était face à son trône, et sans un seul mouvement il fit poser les cartes les unes à coter des autres, laissant le reste se ranger dans une pile. Il en retourna une. Cette carte annonça la visite d’une personne. Il en prit une seconde, celle-ci disait que c’était une femme. Sortant la troisième elle lui montré un caractère emplit de désir, de passion. Harôun sourit doucement et alors que les cartes ce mélanger à nouveau pour encore ce distribuer sur la table, la porte de sa salle s’ouvrit. Le maitre des cartes ne leva aucunement la tête sachant déjà ce qu’elle était, il en voulait plus. Il tira la première carte des trois cartes qui venait d’être distribuer par le paquet. Celle-ci présentait un ange, mais aux ailes bien sombre. La seconde carte fut retournée par l’esprit. La carte de la beauté, une beauté froide. La troisième ce retourna d’elle-même. L’image de la royauté. Voilà un destin prometteur, pensa-t-il. Si elle avait franchi sa porte ce n’était pas un hasard, car rien ne venait du hasard tout était calculer à l’avance, il le fallait.

Harôun ▬ ❝ Tu es bien tombé, je commencer à m’ennuyait. ❞

Il leva enfin son regard noir cacher par son masque rouge et un sourire ce dessina sur ses lèvres bleu. En effet les cartes ne mentaient jamais. Elle était belle, mais rien n’égaler celle de la vérité. L’esprit ce redressa sur son trône et la regarda un instant en réfléchissant. D’elle venait un grand désir de puissance, une envie si forte qu’elle se lisait dans son regard. Il regarda ses vêtement, ses armes et il rit un peu. Levant la main des cartes vierges ce levèrent devant lui et dans un autre mouvement a peine visible, les armes de la jeunes femme furent capturé dans les cartes, gravant leur dessin. L’esprit les prit en main et sa tête baissa sur le coter comme si il attendait une réaction, mais il n’avait pas la patience.

Harôun ▬ ❝ Tu pensais devoir te battre peut être ? Je n’aime pas la violence, j’en suis navré.❞

La table devant lui disparut et il se leva, marchant vers elle d’un pas posé, sans se presser. Il prenait toujours son temps, après tout il n’avait rien à perdre lui, il avait l’éternité pour arriver là où il voulait aller. Une fois face à elle a quelque mettre a peine il lui fit voir les cartes, puis les fit disparaitre.

Harôun ▬ ❝ Ne tant fais pas tu les reverras plus tard. Dit moi plutôt ce que tu viens chercher ici.❞

Il avait l’air plu sérieux soudain, comme si cette raiponce était capitale, et c’était un faite il était très important pour lui d’entendre la vérité, la stricte vérité sur ce qu’elle venait chercher en ces lieux, plus que la simple puissance il voulait de vrais raison, des raisons noble pour les quel il approuverait ou désapprouverait les causes et les conséquences. Tout ce qu’il espéré était qu’elle ne soit pas trop longue, il n’aimait pas les longue phrase, c’était fatiguant.

Aya entra lentement dans la salle, refermant la porte avec douceur. Elle se retrouva face à une immense pièce vide avec pour seul meuble un trône en marbre qui siégeait en son centre. Sur ce magnifique trône de marbre blanc était assis un homme à l'allure quelque peu étrange. En effet elle n'avait jamais un tel personnage. Il arborait un style plutôt sortit des comte de mythes et légendes, quoique rien de plus normal après tout les esprits du temples font parties eux aussi des légendes. Mais il est vrai qu'elle ne les imaginait pas du tout comme ça, elle les voyait comme des êtres humains en plus puissant et en plus légers peut être. Loin de l’apparence banale d’un humain, cet esprit ressemblait beaucoup plus à un animal modifié par la génétique. Sa peau était verte, un vert foncé sur le quel on pouvait apercevoir de nombreux tatouages tribaux. Elle avait remarqué aussi sa tenue vestimentaire que l’on ne pouvait pas réellement appeler des vêtements. En effet, une espèce de longue bande de tissus rouge était entrelacé tout autour de son corps de façon à masquer uniquement les parties les plus intimes. Les reste était totalement visible, dévoilant ainsi une musculature impressionnante. Cela fit penser à Aya qu’elle allait surement devoir se battre contre, et la tâche serait des plus difficile à en juger par la taille de ses muscles saillants. Elle croisait les doigts pour que le destin ne lui joue pas ce tour là et qu’il décide de lui faire passer un test sur demandant de se servir des capacités qu’elle maitrisait le mieux. Elle fut d’autant plus choquée par son visage qu’il masquait d’un masque de couleur rouge lui aussi. Cela masquait quelque peu ses traits mais ne cachaient pas son regard inquiétant et sa bouche sévère. Le plus inquiétant restait tout de même sa chevelure qui n’en était pas une puisqu’elle n’était pas constituée de cheveux. Effectivement des serpents vifs aux croc acérées remplaçait sa chevelure. Ce physique quelque peu atypique avait de quoi l’inquiéter sur la suite des événements. Une chose était sur, elle aurait du mal à le séduire pour obtenir ce qu’elle souhaitait.

Alors qu’elle ne c’était pas présenté, il sembla déjà connaitre beaucoup de choses sur son compte. Elle n’avait pas comprit tout de suite mais en voyant les cartes étalées sur la table face à lui elle comprit tout de suite. Elle avait déjà eut affaire à une diseuse d’aventure et savait que certains étaient capables de prédire l’avenir grâce à la lecture des cartes. C’était donc cela, il avait vu son arrivée en tirant les cartes, une technique peu commune mais qui avait déjà fait ses preuves. Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il aspira ses armes grâce au pouvoir de ses cartes et l’en débarrassa sans demander son avis. Cela commençait bien, elle n’avait même pas son mot à dire sur le sort de ses propres affaires. Il affichait un regard qu’elle aurait bien voulut lui faire vite changer, cette façon de se comporter avec ce méprit la mettait hors d’elle. Elle était justement là pour ça, pour faire taire tous ceux qui se pensent trop puissant face à elle. Au moins plus elle accumulerait de pouvoirs et plus elle aurait de chances de les faire taire. La jeune femme ne dit rien mais fixait l’être face à elle de son regard bleu obscurcit par la colère.

Elle restait debout face à lui le regardant se lever après avoir fait disparaitre la table qu’il avait devant lui. Il s’avança en sa direction puis la scrutant il se mit à lui poser une question. Cette question paraissait simple mais elle avait assez d’expérience pour savoir que toutes les questions ont un sens bien plus profonds qu’il n’y parait. Sa quête pour trouver la couronne de la mort avec Blacky lui avait bien apprit à se méfier de tout et de tout le monde. Rien n’était jamais vraiment ce que l’on croyait surtout lorsqu’il s’agissait d’un test pour obtenir quelque chose d’important. Elle réfléchit donc peu de temps avant de répondre avec une assurance à toute épreuve. Fixant toujours son interlocuteur droit dans les yeux, montrant ainsi sa détermination.

- "Je veux suffisamment de pouvoir pour devenir Reine. Je veux diriger ma race et les mener dans le droit chemin, pas celui qu‘ils suivent actuellement. Je ne suis pas un modèle de droiture mais mes ambitions sont bien plus réfléchies que les prières d‘un prêtre. "

La jolie déchue restait là face à lui le fixant d’un air de défi. Elle savait qu’elle avait une chance sur deux de rester. Soit il n’approuverait pas sa franchise et la ficherait à la porte, soit il reconnaitrait qu’elle avait des ambitions justes et passerait à la suite des événements. 

Harôun resta a observé la nouvelle venue. Il pouvait voir toute la colère qu’il avait engendré chez elle, une rage de vaincre étonnante qui n’était pas désagréable car elle n’avait rien de malsaine, au contraire. Elle avait détonnant yeux bleu qui reflétait une détermination à toute épreuve, peut-être trop. A vouloirs monté trop haut pour atteindre le soleil ont fini par y laisser des plumes, c’était la sagesse et l’expérience qui l’apprenait, ce n’était en aucun cas à lui de lui faire comprendre. Harôun s’amusa a la regardé de haut en bas, a la toiser sentant qu’elle n’apprécier pas cela. La déstabilisé, il n’aimait pas les gens trop sur d’eux. C’était une bêtise de croire qu’on était fort, a son sens il fallait être honnête avec soit même et savoir que cela n’était pas vrais, personne ne l’ai vraiment. Le faire croire par contre pour effrayait son adversaire n’était pas une mauvaise chose. L’esprit s’égaré encore dans ses penser et retomber toujours dans ses tactiques de jeux de cartes, voilà ce que c’était d’être seul trop longtemps on finit par ressassé et tourné en rond.

Aya ▬ ❝ Je veux suffisamment de pouvoir pour devenir Reine. Je veux diriger ma race et les mener dans le droit chemin, pas celui qu‘ils suivent actuellement. Je ne suis pas un modèle de droiture mais mes ambitions sont bien plus réfléchies que les prières d‘un prêtre.❞

Intéressant, clair, net et précis. Tout ce qu’il apprécier. Elle lui avait dit cela avec une vibration dans la voix qui ne pouvait lui faire douter de sa sincérité. De toute façon il avait bien vue une couronne dans les cartes, alors il savait à l’ avance distinguer le faut du vrais sans même faire attention à son regard franc et à sa voix emplit de désir. Un ange déchu qui voulait détrôner son roi ? C’était une bonne raison pour venir ici, mais savait-elle que son roi était déjà venu ici ? Peut importer, mais il aurait trouvé sa drôle si elle devenait belle et bien disciple qu’elle aille en mission pour l’aidée, situation cocasse mais qui mettrait sa loyauté en ver le temple à l’épreuve. Harôun leva la main dans un geste qui voulait signifier que cela lui aller.

Harôun ▬ ❝ Bien, c’est honnête.❞

Il se mit à marche autour d’elle, la détaillant. Elle était belle, elle avait une prestance, une grâce intéressante et tout à fait exploitable. Il finit par ce stopper face à elle, gardant un visage fermer, dés plus sérieux alors qu’il médité un peu avant de lui sourire doucement.

Harôun ▬ ❝ Sait tu qu’il n’est pas simple de faire avancer un peuple ? Qui plus est un peuple comme le tien. ❞

Il sortit son paquet de carte, et piocha une carte au hasard avant de la regardé. Bien sûr, en regardant la carte il lui paraissait évidant que ce soit cela, mais il aimait tellement jouer avec ses cartes, les avoir dans les mains, c’était une partie de lui après tout. Il se remit a tourné autour d’elle tout en parlant, un peu par ce qu’il voulait la déstabilisé, l’autre par ce qu’il avait envie de marché, c’était aussi simple que cela.

Harôun ▬ ❝ Un souverain doit être puissant, mais il doit aussi savoir penser, être sage, mais plus encore ce faire respecter. Certain le font par la force, d’autre part de belle parole.❞

Ce retrouvant une nouvelle fois dans son dos il sourit.

Harôun ▬ ❝ Et je sais déjà que ce n’est pas la force que tu veux, je te propose donc la meilleur voie pour toi, celle du Dragon. ❞

Il revint devant elles mélangent ses cartes presque sans même s’en rendre compte, prit dans ses pensé.

Harôun ▬ ❝ Le dragon est un être qui part sa seul présence inspire le respect, la beauté. Ont dit du Dragon qu’il est sage, mais c’est faux, il sait simplement hypnotiser par sa présence. Magnétique n’est-il pas ?❞

Lui tendant son paquet ouvert d’une main, placent l’autre dans son dos, il enchaina sans attendre.

Harôun ▬ ❝ Tiré une carte ma chère.❞

Elle ne le savait pas mais il avait coupé son paquet en trois partit, le paquet ne comporté donc que trois types de cartes mélanger. Elle avait une chance sur trois de tombé sur une épreuve meilleurs qu’une autre. Ce n’était pas du hasard même si cela en avait l’aire car l’esprit savait que c’était le destin qui aller guidé cette jeune femme vers une cartes plutôt qu’une autre. Les trois cartes comporté dans l’une d’elle une sorte de miroir, l’esprit aimait bien cette épreuve-là, devoir se confronter a son propre soit, l’image que l’on renvoi. La seconde des anges d’une absolue bonté, pure et innocente, qu’il fallait pousser vers le mal. Enfin, la dernière était tout à fait l’inverse, des êtres maléfiques, assoiffé de sang, qu’il fallait convaincre de changer. Qu’est-ce que le destin pouvait bien choisir pour elle ? Il attendait de voir.

L'esprit debout devant elle lui fit signe d'arrêter. Il devait juger suffisant tout ce qu'elle avait raconté précédemment, il faut dire que ses phrases avaient été courtes mais précises, pas de chichis ou de choses pour en dire d'autres, rien de bien complique, ce n'était que la stricte vérité.

-" Bien, c’est honnête."

Évidemment que c'était honnête, quel aurait été son intérêt à mentir. Elle n'était pas idiote et savait pertinemment qu'il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Non seulement ses cartes lui prédisaient l'avenir de façon très précise mais en plus de cela elle savait par des "on dit" qu'ils possédaient tous les pouvoirs qu'un être puisse posséder, ils pouvaient donc lire ses pensées et ressentir ses émotions grâce à son empathie. Elle ne pouvait donc rien lui cacher alors autant jouer cartes sur table et dire la plus pure des vérités. De toute façon elle savait que s'il l'avait gardé c'est qu'il avait prédit pour elle quelque chose de grand et que cela lui avait plut sinon elle serait déjà repartit sur la route pour rentrer chez elle. Maintenant le plus dure allait arriver, elle allait devoir prouver l'étendue de ses qualités et faire valoir sa place au sein du temple.

Aya ne bougeait pas, elle avait une main posée sur sa hanche et l'autre qui longeait le long de son corps parfait. Son visage était serein mais son regard semblait animé d'une certaine détermination. Ses jolies prunelles comme des saphirs reflétaient toujours ses émotions mais savaient s'avérer utiles pour séduire et attirer n'importe quel homme dans ses filets. Elle avait fait ses preuves auparavant lors de son passage au rang d'Archange et savait désormais toute l'étendue de son pouvoir charismatique. L'esprit tournait autour d'elle comme un vautour autour d'une proie faible ou mourante. Elle n'était pas impressionnée par son petit jeu d'intimidation et restait à sa place guettant ses moindres faits et gestes. Elle n'avait peut être plus ses armes pour se défendre mais cela n'était qu'un détail car la force n'était pas son point le plus fort. Elle était bien plus capable de détruire quelqu'un à l'aide de sa puissante magie.

-" Sais-tu qu’il n’est pas simple de faire avancer un peuple? Qui plus est un peuple comme le tien."

Bien sur qu’elle le savait. Elle n’avait jamais dit que cela allait être simple. De plus avant de pouvoir diriger son peuple elle devrait déjà être assez forte pour affronter son actuel roi, chose qui n’était pas gagnée. Mais elle avait un plan bien plus machiavélique que ça, elle avait prévue de jouer de son charisme pour le convaincre de la laisser régner avec lui et ainsi partager le trône. Une chose difficile mais surement beaucoup plus facile que de le combattre en un combat à la loyale. L’esprit jouait avec ses cartes lorsqu’il en piocha une et la regarda. Aya ne savait pas vraiment ce qu’il venait de voir et elle n’arrivait pas à lire la moindre expression sur son visage verdâtre. Il se remit alors à tourner autour d’elle, lui donnant le tournis à force d’en faire le tour. Elle en avait un peu marre de le voir faire le tour comme un vautour, la regardant comme un objet sur une étale. Cela avait de quoi l’agacer, elle n’était pas du tout déstabilisée, seulement agacée par sa façon de faire.

-" Un souverain doit être puissant, mais il doit aussi savoir penser, être sage, mais plus encore se faire respecter. Certains le font par la force, d’autres par de belles paroles."

Alors là, elle ne pouvait qu’approuver ses paroles. Elle était tout à fait d’accord avec son raisonnement et savait qu’elle possédait déjà certaines des qualités requises pour cela. Premièrement, la puissance elle était en train de tout faire pour en acquérir un maximum et ce par tous les moyens. Deuxièmement, le fait d’être capable de réfléchi et de penser intelligemment était l’une de ses principales qualité, la jeune femme savait toujours réfléchir en circonstances et s’en servait souvent pour manipuler les autres moins intelligents et moins réfléchit. La sagesse était une chose que l’on ne voyait pas dans ses yeux et encore moins dans son allure, elle donne une impression de légèreté et d’inconscience qui pousse les gens à l apprendre à la légère mais au don elle est sage dans le sens où toutes ses décisions sont mûrement réfléchies. Pour le respect, la deuxième option était celle qui lui collait à la peau. Elle se servait sans cesse de son charisme pour guider les autres sur sa voie et les pousser à faire ce qu’elle attendait d’eux.

-" Et je sais déjà que ce n’est pas la force que tu veux, je te propose donc la meilleure voie pour toi, celle du Dragon."

En plein dans le mille! Il avait très bien cerné sa personnalité, en effet la force n’était pas son créneau. En revanche elle ignorait ce que représentait la voie du Dragon. La réponse à sa question arriva juste après. Il c’était replacé face à elle et avait commencé à mélanger ses cartes juste avant de parler à nouveau.

-" Le dragon est un être qui par sa seule présence inspire le respect, la beauté. Ont dit du Dragon qu’il est sage, mais c’est faux, il sait simplement hypnotiser par sa présence. Magnétique n’est-il pas ?"

Alors là elle ne pouvait espérer mieux. Effectivement la voie du dragon était celle qui était faite pour elle. La description qu’il fit la combla tout à fait, elle ne pouvait espérer mieux comme voie. La jeune femme sourit légèrement ce qui exprimait très bien son contentement envers le choix de l’esprit. Il continua rapidement et lui présenta sa main ouverte dans laquelle reposait son paquet de carte.

-" Tirez une carte ma chère."

Ce qu’elle fit donc sans attendre. Elle prit donc la première carte qui se présentait à elle, laissant ainsi le destin décider de son sort, et choisir pour elle les prochaines minutes qui allaient s’écouler. Elle prit donc la carte et la retourna vers elle d’abord pour voir le dessin qui était dessus. Elle ne connaissait pas la signification des cartes mais elle voulait tout de même voir l’image afin de peut être avoir une idée de ce qui allait l’attendre. Elle retourna donc la carte vers elle et put voir une sublime image. Cette image représentait un grand miroir devant lequel une femme se tenait. Sur la première image elle souriait, hors dans son reflet elle semblait triste. Que voulait donc dire cette carte? Allait-il lui demander de jouer un double jeu, de devenir l’opposé d’elle-même et de réussir à lui faire croire qu’elle avait réussit. Ou alors devrait elle se confronter elle aussi à son reflet dans le miroir, un miroir qui serait magique et ensorcelé à travers lequel elle pourrait découvrir des choses sur elle-même qu’elle ignorait encore.
Elle tourna la carte face à l’esprit et le laissa lui expliquer ce que cela pouvait bien vouloir dire. Ne connaissant pas le sens de la carte elle préféra rester silencieuse et écouter attentivement ce qui allait lui arriver.

Harôun regarda la jeune femme tiré une carte sans hésitation, aucune. Elle l’observa alors qu’il faisait disparaitre son paquet. Il savait ce qu’elle avait choisi, ou ce que le destin avait choisi pour elle. Elle finit par lui montré la carte et il lui prit. Il la jeta en l’air dans un mouvement rapide de la main. La carte prit son envole et alors qu’elle redescendait face à la jeune femme, elle devenait de plus en plus grande. Quand elle toucha enfin le sol elle était devenue encore plus grande que la jeune femme. Harôun sourit en contourna la carte géante, croisant les bras sur sa poitrine en ce placent a coter de l’ange déchu pour voir ce qui aller apparaitre dans la carte. Il laisser le mystère plané, c’était bien plus amusant. Soudain, la carte perdit les dessins qui étaient gravé en elle dans un tourbillon de flou. La façade de la carte était devenue vide et translucide, comme si en passant sa main on pouvait rentrer en elle. Dans ce floue apparut doucement une silhouette lointaine. C’était une femme qui avancer vers eux. Les couleurs ce mettait alors en place, et plus la femme avancer plus le flou disparaissait. C’était le reflet exacte de l’ange déchu, a cela près que le monde d’où elle avait l’air de venir avait inversé toute les couleurs. La jeune femme dans la carte, avait une peau aussi blanche que le fond de la carte avant qu’elle n’apparaisse. Ses cheveux étaient d’un noir de jais, son visage maquiller de noir des yeux aux lèvres. C’était surprenant, il n’y avait plu de douceur sur son visage, mais une beauté maléfique tout à fait à l’inverse de la réalité.

Harôun ▬ ❝ Ma chère amie, je vous présente votre vous maléfique. Autrement dit votre opposé exact.❞

La femme dans la carte avait l’air de se moquer de son double, la regardant de haut en bas. C’était amusant à voir pour l’esprit, il n’avait pas souvent le droit d’en profiter comme ça, mais il aimer tellement voir les personnes qui venait ici ce confronté à leur double maléfique, ou bénéfique à voir le caractère de la personne.

Harôun ▬ ❝ Vous saviez que dans un monde parallèle au notre un être totalement opposé a ce que nous somme vie au même titre que nous ? Eh bien vous avez la chance de rencontré celle que vous êtes dans ce monde.❞

Il claqua des doigts et la surface de la carte redevint floue, seulement une main sortit soudainement de cette face plate. Puis petit à petit ce fut toute la femme démonique qui sortit de là avant que la carte soit totalement vidée de son contenu et redevienne aussi vierges que ses sœurs. C’était beaucoup plus impressionnant de voir les deux femmes en face l’une de l’autre, identique et pourtant si différente. Passant derrière le vrai des deux il se pencha un peu sur elle, un sourire en travers de ses lèvres bleuté, les mains croisé derrière le dos.

Harôun ▬ ❝ Imaginez lors ce que vous serrez reine dans ce monde, elle le sera aussi, fascinant non ?❞

Oui il passer du tutoiement au vouvoiement, il ne fallait pas si fier, c’était plus amusant de jouer ainsi non ?

Harôun ▬ ❝ Je sais quel grand cœur tu as, mais elle n’en procède aucun. Vois-tu ton peuple ce faire écraser par cette femme ? Car si toi tu veux ton trône pour faire avancer ton peuple, elle le veut pour déversait son pouvoir et sa colère.❞

Harôun regarda la femme brune ce léché les lèvres avec un regard sadique. Ce faisait froid dans le dos, enfin, sauf à lui bien sûr il s’en ficher bien, mais sa prouvé le plaisir malsain que cette femme avait à écraser les autres. L’esprit s’approcha du l’oreille de la blonde comme pour empêcher l’autre d’entendre.

Harôun ▬ ❝Serra tu capable de la faire changer ? N’oublie pas qu’elle est toi, tout ce que tu as vécu elle là vécu aussi, seulement, disons qu’elle ne la pas prit de la même façon. Es-tu capable de t’affronter ? ❞

Il se recula, un éclaire d’excitation ce lisant dans ses yeux, il aller bien s’amuser. Soudain il disparut du dos de l’ange déchu et se retrouva sur son trône, de là il surplombé la pièce et pouvait bien les observait toute les deux.

Harôun ▬ ❝ Je vous laisse faire connaissance Mesdames. Bonne chance à vous.❞

Car si l’une devait rendre l’autre aussi bonne qu’elle, ‘l’autre devait faire l’inverse. Par fois ce genre de chose finissait mal, l’une d’elle mourait, seulement dans un telle combat, si l’une disparaissait il valait mieux que ce soit la fausse car si c’était la vrais, ma fausse disparaissait avec. De toute façon, il ne voulait pas de combat, il voulait la preuve que cette femme soit à la hauteur de ce qu’elle visait. Si elle échoué elle finirait directement sur la case départ.

Aya montrait la carte qu’elle avait pioché à l’esprit, il ne sembla pas surpris de voir un miroir affiché sur celle-ci. Il avait fait disparaître toutes les autres cartes et prit celle qu’elle tenait dans sa main pour la jeter dans les airs. Lorsque celle-ci redescendit lentement pour lui faire face, elle s’agrandissait au fur et à mesure qu’elle retombait. Une fois face à la belle déchue, la carte faisait maintenant une tête de plus qu’elle voir même plus. Aya était étonnée et se demandait ce que cela pouvait bien cacher. Lorsque les dessins disparurent et laissèrent place au flou elle commença à sérieusement se poser des questions sur la nature de ce premier test. Elle regardait la carte cherchant à y déceler le moindre indice. Alors qu’elle observait la carte elle aperçu une silhouette se dessiner au fond de celle-ci. C’était comme si quelqu’un venait à sa rencontre, mais, quelqu’un venait effectivement à sa rencontre. Lorsqu’elle la silhouette se fit plus proche elle put reconnaitre une silhouette féminine. Elle avait l’air belle mais elle ne distinguait pas encore son visage. L’image était toujours floue quand enfin l’image se trouva juste devant elle, elle faisait d’ailleurs la même hauteur que la demoiselle. Alors qu’elle s’attendait à voir une déesse ou un autre esprit elle fut des plus estomaquée de se rendre compte qu’il s’agissait en faite de son reflet. Le flou avait laissé place à une magnifique jeune femme, elle le lui ressemblait mais pourtant était totalement différente. Aya possédait de longs cheveux blonds presque blancs alors que son reflet avait une longue chevelure noire ébène. Le regard saphir d’Aya était un véritable désert aride chez l’autre femme, son regard sombre semblait démuni de toute expression de bonté, on ne pouvait lire que la destruction dans ses yeux, Aya malgré qu’elle ne soit pas un ange gardait tout de même cette sensibilité qu’elle avait toujours possédé en tant qu’ange. Elle avait été sage et pure, sa condition de déchu n’était arrivée qu’après une nuit d’ébats charnels avec un vampire. Elle n’avait donc pas perdue toute son âme et gardait en elle une certaine sensibilité qu’elle faisait tout pour cacher. Une chose qu’apparemment ce miroir magique avait bien su déceler en elle puisque son double ne possédait aucun sentiment visible et perceptible. Le reflet de la déchue possédait un visage froid, comme figé par le temps, ses lèvres étaient noires contrairement au rouge carmin des lèvres d’Aya. La jeune femme semblait regarder Aya de la tête au pied, jugeant de sa féminité peut être trop sensuelle à son gout. Une chose était certaine, ces deux jeunes femmes si proches n’avaient rien à voir l’une avec l’autre.

- Ma chère amie, je vous présente votre vous maléfique. Autrement dit votre opposé exact.

Elle semblait avoir déjà comprit ce détail. Mais était tout de même heureuse de savoir que ce n’était pas une idée et qu’elle avait bien cerné le personnage de la carte.

- Vous saviez que dans un monde parallèle au notre un être totalement opposé a ce que nous somme vie au même titre que nous ? Eh bien vous avez la chance de rencontré celle que vous êtes dans ce monde.

La belle déchue n’était pas au courant de ce fameux monde parallèle. Elle en avait surement entendu parler mais ne c’était jamais intéressé à ce sujet se disant que c’était surement des mythes et légendes. Elle fut donc étonnée de savoir que cette personne était bien réelle, elle n’avait pas été créée par le miroir pour rien. Au début elle aurait pensé à un simple personnage fictif qui disparaitrait sans jamais avoir réellement existé, mais il en était bien autrement puisque cette femme vivait la même chose qu’Aya. A quelques détails près qu’elle ne devait pas se comporter de la même façon face à tous ses événements. La jeune femme était bien assez intelligente pour rapidement comprendre ce qui allait se passer. Cependant elle n’était pas là pour le deviner et laissa donc l’esprit lui annoncer son défi. Alors qu’elle pensait devoir se confronter à son reflet, cela semblait bien trop simple. C’est ainsi que l’esprit claqua des doigts et alors que l’image semblait si nette elle redevint floue. Elle regardait l’image face à elle et pu rapidement constater qu’une main en sortait puis peu à peu le reste de son corps. Son double était désormais face à elle. Elles semblaient de vraies sœurs jumelles et pourtant de parfaites inconnues. L’esprit se plaça derrière Aya pour lui parler.

- Imaginez lorsque vous serez reine dans ce monde, elle le sera aussi, fascinant non ?

Non pas fascinant, c’était une véritable catastrophe. Une femme comme elle ne devait jamais devenir reine, elle ne sèmerait que le chaos et la désolation autour d’elle. Il ne fallait même pas l’imaginer ce serait un réel désastre. Aya se disait qu’elle n’était en fait pas la pire femme de sa race, puisque dans un monde parallèle son propre double la surpassait véritablement. Je sais quel grand cœur tu as, mais elle n’en procède aucun. Vois-tu ton peuple ce faire écraser par cette femme ? Car si toi tu veux ton trône pour faire avancer ton peuple, elle le veut pour déversait son pouvoir et sa colère.

- Je sais quel grand cœur tu as, mais elle n’en possède aucun. Vois-tu ton peuple se faire écraser par cette femme ? Car si toi tu veux ton trône pour faire avancer ton peuple, elle le veut pour déverser son pouvoir et sa colère.

Aya imaginait soudain la terre de son peuple dévastée, la ville d’Avalon en ruine et le palais actuel totalement détruit. Les hommes et les femmes qu’il recueillaient couchés sur le sol glacé, le corps inerte et sans vie. Une vision d’horreur qu’elle ne pouvait laisser s’accomplir. Elle savait qu’elle n’était plus un ange et qu’elle avait fait beaucoup de choses mauvaises dans sa vie mais jamais elle n’avait souhaité la destruction de son peuple, bien au contraire. Elle ne se voyait pas régner sur des morts, sinon elle serait devenue une ombre pour cela. La jeune femme semblait perplexe, elle se demandait comment une femme pouvait en arriver là. Mais en même temps elle la comprenait puisqu’elles avaient vécus la même chose, et savait donc les épreuves difficile qu’elle avait dû passer. Le double d’Aya semblait heureuse de la vision qu’elle avait de son monde, elle s’en léchait même les lèvres dans un sourire sadique. C’était à vous en donner froid dans le dos. Si Aya l’aurait put elle se serait surement débarrassée d’elle-même, mais elle n’était pas dupe et savait que si elle disparaissait, elle disparaitrait à son tour aussi. Alors qu’elle regardait avec une certaine haine la femme qui lui ressemblait, l’esprit se pencha à son oreille pour lui parler de façon un peu plus privée.

- Seras-tu capable de la faire changer ? N’oublies pas qu’elle est toi, tout ce que tu as vécu elle l’a vécu aussi, seulement, disons qu’elle ne l’a pas pris de la même façon. Es-tu capable de t’affronter ?

Quelle idée tordue. Elle avait redouté que ce soit cela, et comme par hasard son test était tout ce qu’elle avait voulu éviter. Se confronter à soi-même est déjà difficile mais se confronter à son soit maléfique était encore plus difficile. Elle devrait trouver le point faible de cette femme, et ainsi trouver son propre point faible. Elle devrait jouer de cela tout en sachant qu’elle le ferait aussi, elle devait donc être plus forte et plus convaincante qu’elle-même. Plutôt tordu en effet comme situation, au même niveau de charisme et d’intelligence comment faire mieux que l’autre?

- Je vous laisse faire connaissance Mesdames. Bonne chance à vous.

L’esprit avait parlé alors qu’il c’était éclipsé pour rejoindre son trône. A vrai dire Aya n’y avait même pas prêté attention, elle était bien trop préoccupée à chercher comment réussir à se convaincre elle-même que ce que fait l’autre n’est pas le mieux. Une chose était sur c’était que la tâche n’allait pas être facile à accomplir. Elle devrait donc discuter un petit moment afin de véritablement comprendre ce qu’était son opposé. Ne se connaissant pas encore parfaitement, ayant encore des doutes sur certaines choses, sur certains choix, son double devait surement avoir les mêmes.

-  Tu n’es que l’ombre de moi-même!

- Celle qui vit dans l’ombre ce n’est pourtant pas moi. Répliqua Aya avec un ton de détermination.

- Peut être mais moi je sais me faire craindre de tous! J’obtiens tout ce que je souhaite et bientôt je serais Reine alors que toi tu n’es qu’une version ratée! Tu n’arriveras jamais à rien! Tu te laisseras toujours guider par tes sentiments inutiles et jamais tu ne sauras faire les meilleurs choix pour toi. 

Le double d’Aya semblait très sarcastique mais l’originale pouvait l’être encore plus. Hors elle décida de jouer un autre jeu et de lui faire véritablement croire à sa gentillesse puritaine. Elle verrait bien si celle-ci n’y verrait que du feu ou si elle se poserait des questions.

- Je suis peut être du genre à me laisser guider par mes sentiments mais au moins je sais que je peux toujours trouver quelqu’un sur qui compter pour m’aider.

- A quoi bon avoir des gens autour de soit! Ils ne font que me gêner dans mes plans , ils sont bien plus utiles une fois mort. Ahahah.

Un rire absolument démoniaque raisonna dans toute la pièce, cela avait de quoi nous donner des frissons dans le dos. Aya continuait à parler avec douceur et détermination, ne laissant paraître aucun sentiments qui pourraient lui laisser croire qu’elle l’effrayer. Elle voulait qu’elle voit que son numéro d’intimidation ne fonctionnait pas sur elle et qu’au contraire ce serait à elle de courber l’échine.

-  Je te plains… Tu dois être bien seule… Quel dommage, une si grande beauté, une si grande intelligence sans personne pour en profiter. En fat tu es obligé de te le dire toi-même, jamais personne ne te complimente sur ton physique de déesse, jamais personne ne te dit à quel point tu es une femme fabuleuse…

Le double d’Aya marqua un silence. On dirait bien qu’Aya avait touchée une corde sensible. En effet elles se ressemblaient en fait. Aya cherchait sans arrêt la compagnie des autres, ne supportant pas la solitude, alors que son double lui préférait les tuer pour se venger de cette solitude difficile à vivre. Elle était bien trop fière pour chercher à passer du temps avec quelqu’un. Malgré qu’Aya paraisse froide au premier abord, elle cachait une envie débordante de vivre de passion et de contact charnels. Toutes deux souffraient de leur solitude, mais chacune se vengeait à sa façon. L’une en tuant, l’autre en jouant de ses charmes pour trouver des amants. Aya n’était pas sur de cette piste mais le silence qu’elle avait laissé couler lui avait confirmé son hypothèse. Tout était beaucoup plus simple que prévue en fait. Cette histoire serait bientôt terminée, elle se ferait surement du mal à elle-même mais elle arriverait surement à lui faire comprendre quelque chose.

- Je n’en ai rien à faire, je n’ai pas besoin des autres pour savoir que je suis parfaite!

- Très bien c’est ton choix. Au moins ça me rassure, je me dis que lorsque je me regarderais dans le miroir et que je penserais à la vie que tu as, je ne serais que plus heureuse de me rendre compte à quel point ma vie à moi est fabuleuse. Tu seras seule sur ton trône alors que moi je serais entouré de mon peuple, j’aurais un roi puissant à mon bras et tous mes héritiers autour de moi. Restes donc ce que tu es, je ne te demande pas de changer, au contraire je ne voudrais surtout pas partager ce bonheur avec toi.

- Je…Mais je… 

- Tu?

Le double d’Aya ne sut quoi répondre. Elle resta figé et son regard noire qui semblait éteints il y avait quelques secondes de là sembla soudain animé d’une émotion nouvelle. La jeune femme était figée comme plongée dans ses pensées. Elle devait surement réfléchir aux paroles d’Aya qui la regardait avec dédain, le fait de se dire qu’elle avait tout avait peut être finit par la convaincre elle-même de cette réalité. En effet maintenant qu’elle y pensait sa vie n’était peut être pas aussi catastrophique qu’elle se l’imaginait, elle n’était pas parfaite mais elle n’était pas invivable non plus. Toutes deux avaient des efforts à faire, mais alors qu’Aya venait de faire un pas en avant il ne restait plus qu’à son reflet de comprendre qu’elle devait au moins en faire deux pour atteindre son niveau.

- C’est trop tard de toute façon.

- Quoi?

- Je n’ai plus rien..Ni homme, ni enfant, je les ai tous abandonné. Jamais ils ne me pardonneront et jamais ils ne croiront que je peux changer.

- Détrompe toi! J’ai moi aussi abandonné Aiichiro mais je sais que le jours où j’irais le voir il me pardonnera car le cœur d’un enfant est emplit de bonté. La seule chose qu’il verra c’est que tu es là. Et si tu as peur pour Astaroth, ne crains rien, s’il est comme celui que je connais, au fond il n’a d’yeux que pour toi. Si tu aurais un peu moins admiré ton nombril tu te serais rendu compte de tout cela.

- Comment sais-tu cela? Je veux dire pour mon fils?

- Nous somme un rappelles-toi. Ce que tu as fait, je l’ai fait aussi. Mais moi je n’ai pas vu les choses de la même façon c’est aussi simple que ça. Maintenant fais comme tu veux, moi je ne changerais pas ma vie pour la tienne. J’ai tout, tu n’as rien…

Le double d’Aya sembla touché de ses paroles. Elle ne devait pas avoir l’habitude de parler de tout cela aux autres. Une chose qu’Aya avait pu faire en ayant créé le clan des Veuves Noires. Elle c’était créée une famille de substitution et avait donc des sœurs de cœur sur qui compter et avec qui parler. Une chose que son reflet ne devait pas connaitre et n’avait surement pas cherché à créer. En effet un clan ne peut être créé que par quelqu’un qui se sent prêt à vivre pour d’autres et à leur venir en aide pour le bien de tous. Une chose que cette version était incapable de faire. Aya la regardait avec mépris, faisant passer un maximum d’expression dans son visage afin de lui faire comprendre que les choses avaient changées. Ce n’était plus elle qui paraissait forte, c’était plutôt l’inverse. Alors qu’Aya réfléchissait à ce qu’elle pouvait lui dire de plus elle remarqua quelque chose d’étrange sur son reflet. Quelque chose de tout petit, discret et pourtant suffisamment gros pour qu’on puisse le voir. Elle fixa la chose du regard puis dans un petit éclat de lumière produit par son reflet elle put constater que son double venait de verser une larme. Tiens! Étrange pour une femme soi-disant insensible. La larme allait tomber sur le sol lorsqu’elle se figea à dix centimètres du sol puis grandit. Elle devint suffisamment grande pour séparer les deux jeunes femmes d’un voile flou. La femme en noir fut comme aspiré par ce voile dans lequel elle se figea comme une image. La carte vide reprit l’image qui était face à Aya et désormais sur sa face on ne voyait plus un miroir et deux femmes opposées, mais une femme enfermée dans le miroir en train de pleurer. C’était une image triste, car à côté d’elle on pouvait apercevoir une couronne posée sur le sol et derrière elle un trône où était entassé des cadavres. La carte rétrécie puis disparue de nouveau. Aya eut un sourire de satisfaction puis se tourna vers l’esprit pour lui parler.

- Bon et bien il semblerait que nous ne soyons plus que deux ici. On fait quoi maintenant?

Elle croisa les bras et fixa son interlocuteur.

Assit à la place qui était la sienne Harôun s’amuser a regardé les deux femmes ce confronté. Seulement n’allez pas croire que tout cela n’était qu’une façon pour passer le temps, non il observé tous les fait et geste de la situation. Les paroles de la déchu, puis de l’autre. Il était totalement concentré, même si il était dans une position avachi qui laisser penser le contraire. C’était intéressant la façon dont elles ce parlé. Après tout elles ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam et pourtant elles avaient la même vie, a sa près que le monde ou l’autre vivait était l’exacte opposé du leur. C’était un peu difficile à croire mais à partir du moment où l’on a croisé son double une seul fois dans sa vie on ne peut plu nier cette évidence.

Dark Aya ▬ ❝ Tu n’es que l’ombre de moi-même!❞
Aya ▬ ❝ Celle qui vit dans l’ombre ce n’est pourtant pas moi. ❞
Dark Aya ▬ ❝ Peut être mais moi je sais me faire craindre de tous! J’obtiens tout ce que je souhaite et bientôt je serais Reine alors que toi tu n’es qu’une version ratée! Tu n’arriveras jamais à rien! Tu te laisseras toujours guider par tes sentiments inutiles et jamais tu ne sauras faire les meilleurs choix pour toi.❞

L’esprit eu un petit sourire, voilà qui était intéressant. Le monde marché ainsi n’est-ce pas ? Les gens ont toujours le choix entre la bonté ou le malheur, la balance ne faisait que perdre l’équilibre lors ce que le cœur de la personne décidé d’être aveugle ou bien au contraire de ne rien laisser passer. Là il était clair que c’est cette femme, il n’y en avait aucun. Le plus intéressant dans cette histoire n’était pas la discussion en elle-même, ni son contenu, mais la façon dont elle était guidée. Après tout n’était-il pas là pour tester cette femme blonde et vérifier qu’elle mérité le statue de disciple du temple et surtout les pouvoirs qu’ils avaient à lui offrir. Au début Harôun ne trouva pas cette confrontation spécialement intéressante pour cela, mais ça changea rapidement, en effet l’esprit fut beaucoup plus intéresser par la suite.

Aya ▬ ❝ Je te plains… Tu dois être bien seule… Quel dommage, une si grande beauté, une si grande intelligence sans personne pour en profiter. En fat tu es obligé de te le dire toi-même, jamais personne ne te complimente sur ton physique de déesse, jamais personne ne te dit à quel point tu es une femme fabuleuse… ❞

La flatterie inverser n’était pas une tunique souvent utilisé et pourtant elle était radicale pour mettre son adversaire devant ses quatre vérités. Le principe était très simple, flatté les atouts de la personne en les retournant contre elle, ainsi l’égo n’était pas la cible, cela était bien trop banale, non c’était son cœur et qu’importe si cette personne ce disait ne pas en avoir cela marché a tous les coups. C’était très bien jouer de la part de la jeune femme et à partir de là tout paru bien plu facile et ce fut le cas. Ce fut même beaucoup plus rapide que ce qu’il avait prévu au début. Elle avait trouvé la faille et elle l’agrandit jusqu’à l’achevé définitivement.

Dark Aya ▬ ❝ C’est trop tard de toute façon. ❞
Aya ▬ ❝ Quoi ? ❞
Dark Aya ▬ ❝Je n’ai plus rien.. Ni homme, ni enfant, je les ai tous abandonné. Jamais ils ne me pardonneront et jamais ils ne croiront que je peux changer. ❞
Aya ▬ ❝ Détrompe toi! J’ai moi aussi abandonné Aiichiro mais je sais que le jours où j’irais le voir il me pardonnera car le cœur d’un enfant est emplit de bonté. La seule chose qu’il verra c’est que tu es là. Et si tu as peur pour Astaroth, ne crains rien, s’il est comme celui que je connais, au fond il n’a d’yeux que pour toi. Si tu aurais un peu moins admiré ton nombril tu te serais rendu compte de tout cela.❞
Dark Aya ▬ ❝ Comment sais-tu cela? Je veux dire pour mon fils? ❞
Aya ▬ ❝ Nous somme un rappelles-toi. Ce que tu as fait, je l’ai fait aussi. Mais moi je n’ai pas vu les choses de la même façon c’est aussi simple que ça. Maintenant fais comme tu veux, moi je ne changerais pas ma vie pour la tienne. J’ai tout, tu n’as rien…❞

Harôun ressentit le malheur et la solitude chez le double. Il jeta alors sa carte qui ce glissa discrètement juste pour récupérer le double et la laisser retourner à son monde. La carte revins a ses doigts après avoir traversé la pièce et il la remit dans son paquet.

Aya ▬ ❝Bon et bien il semblerait que nous ne soyons plus que deux ici. On fait quoi maintenant ? ❞
Harôun ▬ ❝ Pour une femme qui viens de détruire la vie d’une autre je te trouve bien satisfaite.❞

Oui c’était un faite, puise que tous les êtres vivant ici son l’exacte opposé de ceux vivant dans l’autre monde elle n’avait pas idée de ce qu’elle avait fait, mais il ne lui dirait rien à ce sujet, après tout ce n’était pas de son ressort n’est-ce pas ? Il sauta de son trône.

Harôun ▬ ❝Bien. ❞

L’entrain qu’il mit dans ce simple mots montré la joie qu’il avait au fond de lui, sans réellement la montré à l’extérieur. Pourquoi ? Par ce que la carte qu’il aller jouer était sa préférer, sa carte de prédilection. Il jeta ses cartes vers elles, mais au lieu de retomber elles foncèrent droit vers la déchu. Aussi elles ce plantèrent tout autour d’elle, l’enferment dans un cercle de cartes. Celle-ci s’allongèrent, tellement qu’elles ne laisser plu assez d’espace à la déchu pour s’en sortir. Une lumière aveuglante entra alors dans le tube que former les cartes et donc là ou ce trouvé la femme, incapable de s’échapper de cette endroit. Tout ce termina soudainement, les cartes tombèrent tout autour, s’ouvrant comme une fleur. Etant resté sur place a observé gentiment ce qui ce passer il sourit. Prenant une carte qu’il avait en main, il en sortit un petit miroir avant de s’avancer vers elle.

Harôun ▬ ❝ La beauté est quelque chose de subjectif et de terriblement éphémère. Les fleurs sont les premières victimes du temps, mais aussi les plus belles choses qui peuplent nos terres.❞

Elle ne devait pas voir la différence, du moins pas la sentir, pourtant elle était belle et bien visible. Cela changer du tout au tout c’était une certitude. On n’avait plus autant d’envie à la regardé, juste le désir de détourné les yeux au plus vite.

Harôun ▬ ❝ On dit que l’intérieur est le plus beau et que l’extérieur n’est que futilité, j’espère que vous arriverez a me prouvé que c’est vrais. ❞

Il monta le petit miroir à son visage. Elle était devenu l’aide, aussi l’aide qu’il soit possible de l’être, annihilant toute beauté de son visage. Plus rien de sa jeunesse n’était visible sur sa peau ridé et rugueuse. Seul vestige de sa beauté, ses yeux, car il ne pouvait faire plus illusion que l’extérieur, les yeux était les fenêtres de l’âme, l’arme des sentiments. Il lui laissa le miroir pour la laisser admiré sa laideur et il s’éloigna, mais ne la laissa pas seul, loin de là. Des cartes qui était au sol sortir des jeunes hommes, tous plus beaux les uns que les autres. Cinq en tout et pour tout. Cinq jeunes hommes près à mordre la vie et désirant la chair fraiche des jeunes femmes. S’asseyant une fois de plus sur son trône il s’adressa à la femme.

Harôun ▬ ❝ Serrez-vous capable de séduire sans votre beauté ?❞

Il posa son coude sur un accoudoir du trône en marbre, et posa sa joue sur son poing prés a ce régaler de la scène qui aller s’offrir a lui.

Spoiler:

Aya n’en avait rien à faire d’avoir détruit les rêves de puissance de cette femme qui n’était qu’une mauvaise copie d’elle-même. De toute façon elle savait pertinemment que si elle ne l’avait pas fait son double ne se serait pas gêné de la détruire à sa place. Elle n’avait fait que préserver sa vie, et surtout les secrets qui entourent sa personnalité paradoxale. Elle attendait donc la suite des événements avec une certaine appréhension. En effet, le côté un peu trop joyeux de l’esprit malgré qu’il n’est pas non plus sauté de joie, l’inquiétait fortement. Elle savait que les esprits adoraient tourmenter les pauvres gens et trouvaient leur divertissement dans leurs tourments. Ainsi donc vu la joie dissimulée de celui-ci il devait lui préparer quelques chose de particulièrement désagréable. Après l’avoir confronté à son reflet dans le miroir qu’allait-il bien pouvoir trouver de pire? Lui demander de charmer un homme laid , ou lui demander de se faire remarquer au milieu de dizaines de femmes toutes plus belles les unes que les autres? Mais étrangement son pressentiment lui disait qu’il ferait pire, bien pire…

Alors qu’elle attendait debout il lui envoya un jeu de carte. Celle-ci se placèrent autour d’elle de façon à l’encercler totalement. Elle était maintenant enfermée dans un tube de cartes et ne pouvait s’en échapper. Elle attendit donc de voir ce qui allait se passer. Alors qu’elle tentait de voir à travers les petits espaces entre les cartes, elle fut surprise par une lumière vive qui l’emprisonna. Elle ferma les yeux car la lumière était si puissante qu’elle en était aveuglante. Une fois que la lumière cessa les cartes tombèrent, elle s’ouvrirent de façon élégante comme une rose dont les pétales s’ouvraient peu à peu. Elle ne comprenait pas ce qui c’était passé. Alors qu’elle attendait de savoir ce qui pouvait bien être arrivé, elle vit l’esprit s’approcher d’elle avec un miroir à la main.

- La beauté est quelque chose de subjectif et de terriblement éphémère. Les fleurs sont les premières victimes du temps , mais aussi les plus belles choses qui peuplent nos terres.

Il est vrai que la beauté ne dure pas toute la vie, mais ce qu’il ne savait peut être pas c’est que les anges ne vieillissent pas. Donc, le fait de vieillir ne l’effrayait pas puisqu’elle savait que sa beauté était immortelle.

- On dit que l’intérieur est le plus beau et que l’extérieur n’est que futilité, j’espère que vous arriverez à me prouver que c’est vrai.

Aya ne s’attendait pas du tout à ce qui allait lui arriver. Elle ne comprenait pas pour le moment, ne sentant rien de changé chez elle. Elle regardait autour afin de voir si quelque chose avait changé mais elle ne vit rien . Lorsqu’elle se tourna de nouveau pour voir l’esprit elle se retrouva face à un miroir. Elle eut un sursaut lorsqu’elle aperçut une vieille femme hideuse dans le miroir. Elle pensa au début que c’était encore un test sur son reflet, et que peut être cette fois-ci il allait lui montrer son avenir. Hors les anges ne vieillissaient pas, ils devaient donc lui montrer son avenir si elle était restée humaine. Elle détourna le regard pour ne pas avoir à contempler son image vieillit par le temps.

Elle allait se mettre à rire lorsqu’elle attrapa le miroir que lui tendait l’esprit et remarqua ses mains abimées. La jeune femme regarda sa main d’un air surpris, elle la scruta la passant devant ses yeux pour être sur de ne pas rêver. Une fois qu’elle comprit que ce qu’elle avait vue était elle, elle plaça le miroir devant son visage pour le regarder dans les moindre détails. Alors qu’elle restait figée par le choc devant le miroir, cinq jeune homme beaux et fraichement cueillit se trouvèrent non loin d’elle. Elle ne fit pas attention à eux. Elle était bien trop occupée par son reflet.

- Serez-vous capable de séduire sans votre beauté?

Alors c’était donc ça son nouveau test. Plaire aux autres sans se servir de plus grand atout, sa beauté. Ce défi était de taille, non pas parce qu’elle n’avait pas confiance en elle, mais parce qu’elle était attachée à son physique. Heureusement elle n’était pas orgueilleuse au point de préférer mourir plutôt que de se montrer ainsi mais elle était quand même un peu obsédé par son apparence. Elle était figée devant le miroir, ses doigts fins dessinant les contours de ce visage qui était désormais le sien. Sa peau d’habitude si belle, nacrée, lisse et douce comme une peau de pêche était désormais blanchâtre avec des couleurs bleutées par endroit, sa peau était rugueuse et ridée. Ses lèvres d’habitude si pulpeuses et si colorées étaient désormais fines et bleutées. Ce reflet lui paraissait si décalé, si différent de son reflet habituel qu’elle n’arrivait pas à réaliser que c’était elle.

Elle allait continuer à se regarder mais elle savait que cela n’arrangerait rien, pour pouvoir retrouver son apparence elle devait passer le test. Elle regarda autour d’elle et remarqua donc les jeunes hommes qui étaient tous occupés à faire ce qu’ils aiment le plus. L’un d’eux était en train de peindre, un autre jouait du piano, un troisième semblait écrire un poème ou un roman, le quatrième s’entrainait au combat et enfin le dernier ne faisait rien et attendait assis dans un coin en nettoyant ses armes. Ils étaient tous différents, mais comment éveiller leur intérêt sans se servir de son physique? Elle se tourna vers l’esprit puis le regard lourd comme emplit d’une certaine tristesse elle lui demanda.

-  Comment plaire à un homme, lorsque la vie vous a tout reprit? La beauté d’une femme est tout ce qu’elle possède pour trouver le jardinier qui viendra la cueillir. Une rose ne peut porter le même nom si son parfum et sa forme n’est plus la même. Un homme ne se laissera jamais approché par une femme dont le physique est ingrat… Et pourtant je vais réussir à vous prouver le contraire. 

Elle n’était pas bien sur de sa dernière affirmation mais elle n’avait pas le choix. Son regard semblait triste, on voyait qu’elle n’avait plus la même assurance et que son cœur était désormais mis à nue maintenant que son physique ne pouvait plus lui servir de carapace. Elle regarda les différents hommes et commença par aller voir celui qui était assis. Elle voulut s’assoir près de lui, lorsqu’elle le fit l’homme en question la regarda avec dédain puis se leva.

- On peut pas être tranquille ici.

- Auriez-vous dit la même chose si la déesse Vénus se serait approché de vous?

- Surement pas, mais tu es loin de lui ressembler…

Il s’en alla et disparu. Décidément le défi allait être plus ardu que prévu si cela se passait comme ça à chaque fois. Les hommes qui la voyait ne lui laissaient même pas le temps de parler. Comment éveiller leur intérêt sans pouvoir discuter avec eux?

Président, assit sur son trône tel un roi, Harôun ne lâché pas la jeune blonde des yeux, ou plutôt devait-il dire la vilaine. C’était un faite il l’avait rendu l’aide, des plus l’aide qu’il soit, même les vieilles femmes n’étaient pas aussi agresser par la vie. L’esprit était amuser par la façon dont elle ce contemplé et comme elle perdait son temps à détailler les traits de son visage. Il devait bien avouer que passer de la beauté absolu a l’exacte inverse devait être un choque. C’était cela qui était intéressant, voir si sans son meilleur atout elle valait encore quelque chose, si elle était assez forte pour s’en sortir ou bien cela lui prouverait simplement à quel point elle se cacher derrière sa beauté. Grosse erreur. Si elle s’en sortait non seulement elle serrait digne de devenir disciple du temple, mais elle en sortirait plus forte et plus sûre d’elle. Il était évidant qu’elle devait se détacher du regard que l’on pouvait lui jeté, elle en serrait grandit et aurait beaucoup plus d’atout que ceux qui ne jouer que de leur charme et de leur charisme physique. Tout ne se jouer pas là-dessus, elle devait gardé une carte de côté et la meilleur était celle-ci.

Aya ▬ ❝ Comment plaire à un homme, lorsque la vie vous a tout reprit ? La beauté d’une femme est tout ce qu’elle possède pour trouver le jardinier qui viendra la cueillir. Une rose ne peut porter le même nom si son parfum et sa forme n’est plus la même. Un homme ne se laissera jamais approché par une femme dont le physique est ingrat… Et pourtant je vais réussir à vous prouver le contraire. ❞

Il sourit sans répondre. Elle avait raison à propos des roses, les plus belles fleurs que l’on puise trouvé, mais ne protégeait-elle pas d’épine ? C’était là la plus simple des explications. Si belle, mais si vulnérable car a par sa beauté, elle n’avait rien à offrir et c’était cela que la jeune femme devait apprendre. Être nu, l’âme déshabillée, sans rien pour se défendre. C’était ces créatures si belle et si fragile, qui était les plus pauvre. Qu’elle le croit ou non, la déchu sortirait enrichit de cette expérience. Il était au moins satisfait de voir qu’elle était prête à se lancer, malgré les sentiments négatifs qu’il ressentait. Il avait confiance, elle s’en sortirait, il en était persuadée. Pourtant elle ne débuta pas de la meilleure des façons. Elle s’adressa tout d’abord à l’homme qui recherché la tranquillité et la solitude, son approche fut un peu brute, elle devait s’habituer à son physique et sa première confrontation fut des plu violente.

Jeune homme ▬ ❝ On peut pas être tranquille ici. ❞
Aya ▬ ❝ Auriez-vous dit la même chose si la déesse Vénus se serait approché de vous ? ❞
Jeune homme ▬ ❝ Surement pas, mais tu es loin de lui ressembler… ❞

Il disparut comme il était venu, une carte apparut alors sur la table de marbre. Le penseur sur son roché. Harôun, releva son regard de la carte pour la posé sur la femme. Elle devait analyser, comprendre ce qu’elle était devenu, que la façon de parler et d’approcher les autres était bien différente. Ainsi il penser aussi lui ouvrir les yeux sur les êtres pour qui mère nature n’avait pas était des plus clément. Cela aussi lui servirait dans le futur. C’était réellement un jeu qu’il aimer, voir les gens déstabilisé dans leur habitude, forcé de s’adapter à une situation qu’ils n’auraient jamais crue connaitre dans leur vie, même pas imaginé. Pourtant c’était si important de savoir jouer de ses mots. Après tout elle n’était pas forcer de les séduire charnellement, il n’avait rien dit quant au charme qu’elle devait soumettre. En effet avait-il insinué qu’ils devaient tomber amoureux d’elle ? Non, simplement qu’ils lui soient attentif et qu’ils oublient sa laideur d’une quelconque façon que ce soit.
Il ne rester plu cas voir si elle y parviendrait. Il lui rester quatre chance pour cela.

Aya semblait perplexe. Elle n'avait pas l'habitude d'être rejetée sans avoir pu dire quoi que ce soit. Comme quoi le physique reste quelque chose d'important dans un premier contact.Elle était encore assise là où le premier jeune homme l'avait abandonné. Elle réfléchissait à la façon avec laquelle elle allait pouvoir aborder le prochain. Elle s'approcha donc du jeune homme qui peignait un paysage que d'ailleurs personne ne voyait. Elle avait été modéle pour un peintre et avait parfois peint quelques paysages lorsqu'elle n'étaait encore qu'une humaine. Elle connaissait un peu la peinture donc et pouvait tenter de s'aventurer sur ce sujet. Elle se leva donc pour aller à la rencontre de ce premier artiste. Elle s'approcha lentement puis resta derrière lui sans trop le coller. Il ne l'avait pas encore vu, elle avait donc une chance qu'il l'écoute. Elle resta donc là puis prononça quelques mots avec douceur. Elle ne criait pas, au contraire ses mots étaient léger et presque murmurés afin de ne pas déranger l'artiste.

-"Vous avez un véritable don pour la peinture."

-"Merci."

-"J'ai moi-même peint quelques tableaux il y a de là quelques années."

-"Vraiment?"

-"Oui, j'ai appris à peindre avec un homme pour qui je posais comme modéle."

A cette phrase l'homme se retourna. Il regarda la jeune femme de la tête au pieds puis avec une moue dégoutée il répondit.

-"Il avait d'étranges gouts pour vous avoir choisit comme modéles."

Elle s'attendait à cette réponse, d'ailleurs elle avait déjà réfléchit sur la manière avec laquelle elle allait l'entrainer à s'interesser à elle.

-"Et bien disons qu'il savait voir la beauté intérieur. Il arrivait à rendre à mon visage la sensibilité qui se cachait sous l'apparence. Une chose que peu d'artistes sont capables de faire. "

-"Moi je suis sur de pouvoir le faire."

-"Vraiment?"

Aya alla s'assoir sur un tabouret qui se trouvais face au peintre puis restant immobile le regard fixé dans celui du jeune homme elle continua.

-"Je serais ravi de mettre vos talents à l'épreuve."

-"Il ne faut jamais dire ça à un artiste, je me sens obligé maintenant de vous prouver que j'ai raison. "

Le jeune homme observa la jeune femme, mais cette fois-ci il n'avait pas le regard critique de tout à l'heure. Là c'était l'artiste qui la regardait. Il observait son regard et se laissait emporter par les émotions qu'elle dégageait.

-"Il est vrai que peindre votre regard reste le plus grand défi. Vous exprimez tant de sentiments forts que l'on ne sait comment vous représenter. Mais j'ai ma petite idée."

Les minutes passérent, il avait peint un visage qu'il s'empressa de montrer à la jeune femme une fois terminé. Lorsqu'il lui montra sa toile, il avait peint uniquement ses yeux, de grands yeux bleus avec à l'intérieur des centaines de reflets de couleurs, chacun éprouvant un sentiment. Son visage n'existait pas réellement, il n'en avait dessiné que les contours redonnant sa jeunesse à ce visage détruit par le temps. Il ne montrait que la beauté de la lumière de la lune, cette même lune qui avait âbimé son visage de ses doigts glacés.

-"C'est réussit."

-"Merci"

Après ce dernier mot, l'homme disparu et redevint lui aussi une carte qui revint à son maitre. Elle avait réussit une première fois mais ne comptait pas s'arréter là. Elle voulait au moins tenter sa chance aevc un autre. Elle se leva donc puis s'adressa à l'esprit.

-"Laissez-moi tenter une nouvelle fois de me prouver à moi-même que je vaux mieux que ce que l'on voit."

Elle resta là face à lui attendant qu'il veuille bien lui accorder de prolonger le test Après tout il n'avait rien à perdre et tout à y gagner.

Harôun commencer à s’ennuyait un peu. Il y avait toujours un passage ou le jeu était un peu vide et ou l’adversaire ne savait plus où il en était, mais du coup il s’ennuyait. L’esprit sortit alors ses cartes et se mit à jouer sur la table, pour se distraire un peu. Pour autant il continuait à l’observé, il ne fallait pas croire, ce n’était pas par ce qu’il ce mettait a jouer qu’il n’arriver pas a écouté ce qui ce passer dans la pièce, sur tout que la seul chose qui coupé le silence de cette salle était les mots qu’elle pouvait prononcer ainsi que l’homme qu’elle accosté.

Aya ▬ ❝ Vous avez un véritable don pour la peinture. ❞
Jeune Peintre ▬ ❝ Merci. ❞
Aya ▬ ❝J'ai moi-même peint quelques tableaux il y a de là quelques années. ❞
Jeune Peintre ▬ ❝ Vraiment? ❞
Aya ▬ ❝ Oui, j'ai appris à peindre avec un homme pour qui je posais comme modéle.❞

L’esprit sourit, c’était une bonne approché. Il daigna lever les yeux sur le couple intéressé par ce début bien meilleur que celui qu’elle avait tenté avec le premier candidat. C’était plus subtil, seulement allait-elle s’en sortir avec ce genre de souvenir ? Après tout un peintre ne peignier que la beauté, hors il était dur à croire qu’on puise la trouvé belle.

Jeune Peintre ▬ ❝ Il avait d'étranges gouts pour vous avoir choisit comme modéles. ❞
Aya ▬ ❝ Et bien disons qu'il savait voir la beauté intérieur. Il arrivait à rendre à mon visage la sensibilité qui se cachait sous l'apparence. Une chose que peu d'artistes sont capables de faire. ❞
Jeune Peintre ▬ ❝ Moi je suis sur de pouvoir le faire. ❞
Aya ▬ ❝ Vraiment?❞

Harôun laissa un sourire apparaitre sur son visage vert. Elle avait parfaitement détourné l’intéresser de l’artiste et l’avait attiré sur quelque chose qui était bien propre à ces gens-là. Attiré par le challenge et sur tout vexer dans son art a l’idée de ne pouvoir faire mieux qu’un autre artiste. C’était une manipulation, certes facile, mais terriblement subtil, si bien que l’homme en question n’y vu que du feu.

Aya ▬ ❝ Je serais ravi de mettre vos talents à l'épreuve.❞
Jeune Peintre ▬ ❝Il ne faut jamais dire ça à un artiste, je me sens obligé maintenant de vous prouver que j'ai raison ❞

L’esprit regarda le peintre ce mettre à la fixer de son regard critique d’artiste et il se remit a son jeu de carte, attendant de voir ce qui aller arriver, biens qu’il avait toute confiance en son peintre. C’était lui qui l’avait créé et qui lui avait appris à peindre, car oui tous les êtres qui était dans les cartes était en quelque sorte ses enfants. Il les connaissait mieux que personne.

Jeune Peintre ▬ ❝ Il est vrai que peindre votre regard reste le plus grand défi. Vous exprimez tant de sentiments forts que l'on ne sait comment vous représenter. Mais j'ai ma petite idée. ❞

Harôun, les fenêtres de l’âme, on ne pouvait pas dire autre chose. Si le corps mentait les yeux jamais. C’était ainsi que les meilleurs savait déceler le mensonge chez n’importe qui, pas besoin de pouvoir, il fallait simplement savoir différencier toute les subtilités qui intégré la rétine. Le tableau fut enfin fini puis montré a la déchu, l’esprit ne pouvait le voir mais il savait déjà ce qu’il en était.

Aya ▬ ❝ C'est réussit. ❞
Jeune Peintre ▬ ❝ Merci ❞

A peine ce mots prononcer le peintre disparut pour revenir à lui, satisfait. Un sur cinq c’était bien, cela suffisais, bien que ce soit peut, c’était correcte et prouvé qu’elle était capable de ruse pour montrer autre chose d’elle que sa beauté. Pourtant ce n’était que de la ruse et non pas son âme mise à nue.

Aya ▬ ❝ Laissez-moi tenter une nouvelle fois de me prouver à moi-même que je vaux mieux que ce que l'on voit."
Harôun baissa les yeux sur la jeune femme et leva la main comme pour signaler qu’il s’en ficher et c’était le cas.❞
Harôun ▬ ❝ Comme bon vous semble ma chère. ❞

Apparemment il avait révélé chez elle une sorte d’envie de ce prouver a elle-même quelque chose, et c’était plaisant cela voulait belle et bien dire qu’en sortant d’ici non seulement elle serait disciple du temple, mais de pus elle aurait grandi, murie, et c’était plutôt gratifiant pour lui.

Aya n'en attendait pas moins de l'esprit. Il exprima son accord d'un geste désinvolte de la main. Il avait l'air de s'en moquer totalement, comme si pour lui au final le test ne l'intéressait pas. C'était étrange comme comportement, après tout c'était lui qui avait dicté les lois du test , ils devaient donc normalement être intéressé par le résultat, et il aurait du être content de savoir qu'elle voulait se mettre à l'épreuve une seconde fois. Elle ne prêta donc plus aucune attention à l'esprit ingrat qui était assis sur son trône et alla à la rencontre d'un troisième homme. Elle ne le choisit pas au hasard celui-ci, en effet, elle s'approcha du pianiste. Elle connaissait bien cet instrument, elle avait apprit à y jouer lorsqu'elle était avec Shizuo. Lorsque leur histoire d'amour était en plein soleil, rayonnante et chaleureuse. Il lui avait apprit le piano pendant les quelques années qu'ils vécurent ensemble, il faut dire qu'il était véritablement doué, un vrai artiste. Elle l'avait aimé cet homme, elle l'avait aimé comme elle n'aimera surement jamais plus dans sa vie. Elle était une humaine, jeune , douce, rêveuse et surtout naïve, et lui ce démon, en avait profité au maximum. Ne lui offrant jamais son corps par principe, attendant le mariage, il c'était détourné vers de nombreuses femmes avec qui il partageait des nuits lorsqu'il partait en mission. Elle ne l'avait jamais su, jusqu'à ce jours ou en rentrant chez elle à l'improviste elle l'avait surpris dans les bras d'une autre. Cette journée fut la fin de sa vie d'humaine, puisque emportée par la peine elle c'était jetée sous les roues d'une calèche et de ses quatre chevaux. Elle était devenue un ange, fragile, blessée et totalement perdu. Elle souffrait tellement qu'elle n'arrivait même plus à penser à la haine qu'elle aurait pu ressentir pour lui. Mais cela changea bien vite le jours où elle l'avait recroisé au détour d'une rue, en écoutant la douce mélodie jouée par ses doigts de musicien. Elle l'avait retrouvée dans une taverne ou il jouait pour amuser le peuple, sauf que les retrouvailles furent encore plus douloureuses que la séparation. L'avantage de la mort c'est qu'elle vient sans prévenir et ne vous laisse aucune trace physique. Alors que lui, ce soir là, l'avait détruite un peu plus, la jugeant comme un morceau de choix qu'il aurait égaré en chemin. Lui avouant froidement qu'il ne l'avait jamais aimé et que la seule chose qu'il convoitait était sa virginité, un véritable défi alléchant celons lui. Depuis ce jours la douleur avait laissée place à l'envie de vengeance. Poussant la jeune femme à se débarrasser de cette chose qui celons elle, lui avait barré la route à l'amour, sa virginité. Depuis ce fameux soir ou elle est devenue une ange déchue, elle ne cherche plus l'amour, elle ne cherche qu'à venger les autres comme pour se soigner elle même. Elle continue pourtant toujours à jouer du piano. Cette passion pour l'instrument était restée, un souvenirs toujours douloureux accompagne les notes de musique mais elle ne peut s'en passer. Car lorsqu'elle joue, elle évacue toute ses émotions et laisse place à la Aya qui vit enfermée au fond de son cœur de glace.

Elle s'approcha donc, hésitante, du jeune musicien qui jouait avec une certaine gaité. Elle vint s'appuyer sur le bords du piano, se trouvant à côté du pianiste. Elle regardait ses mains bouger avec souplesse sur les touches blanches et noires. Il s'arrêtant cependant, apparemment gêné par la présence de la jeune femme. Il la regarda attendant de savoir ce qu'elle lui voulait puis lorsqu'elle comprit qu'il ne parlerait pas le premier elle commença donc.

-"On dit que la musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée..."

-"Je suis bien d'accord avec ce dicton... Vous attendez quelque chose?"

-"Non, je voulais juste profiter de vos talents pour m'évader un peu sous les torrents de notes fluides."

-"Amatrice? ou simple séductrice?"

Il se leva du piano puis se mit à côté, il était donc du côté opposé d'Aya. Apparemment cet homme se méfiait, il ne la croyait pas réellement intéressée. Elle pouvait le ressentir dans sa façon de lui parler et de la regarder avec un certain détachement. Elle comprit donc qu'elle n'aurait pas le choix de faire une chose difficile pour elle. Elle vint s'assoir sur le tabouret, puis posa ses mains sur le piano. Elle caressa d'abord les touches comme pour dompter un animal que l'on a pas vu depuis bien longtemps. Après les avoir frôlé avec douceur, elle appuya sur une première touche, suivit d'une autre, et encore. Elle commença donc sa mélodie, une mélodie qu'elle connaissait par cœur. Elle la jouait souvent avant, elle la jouait tout le temps lorsqu'elle était triste, abandonné dans ses pensées. Les notes défilaient et donnaient vie à une mélodie mélancolique. Elle était emportée par les notes, son cœur se déversait sur le piano, raisonnant en une douce mélodie. Alors qu'elle jouait c'était comme si soudain elle était seule, elle n'avait plus conscience de ce qui se passait autour. Elle ne ressentait que la musique, chaque note venant peu à peu ouvrir le verrou de la cage qui enfermait celle qu'elle voulait cacher. Alors que la mélodie battait à cent à l'heure comme le rythme de son cœur, elle ressentit un léger frisson la parcourir. Ses yeux se plissèrent puis s’embuèrent. Elle avait soudain envie de crier, de rire, de revivre le meilleure ou le pire. Ses yeux embués formèrent un élément qu'elle n'avait pas connu depuis quelque temps. Une perle d'eau salée naquis dans ses yeux. Elle vint lentement parcourir ses joues abimées puis finit par mourir sur ses lèvres meurtries. Aya venait de verser une larme, cette même jeune femme qui habituellement retenait toujours ses larmes et les enfermait à double tour au fond de son cœur. Elle finit la mélodie puis essuya lentement ses larmes du bout des doigts. Elle ne faisait plus attention au jeune homme, et pensait même qu'il avait du partir.

-"Vous êtes fabuleuse. Vous avez presque réussit à me faire pleurer. Cette mélodie est vraiment émouvante, et je vois que vous n'en n'êtes pas insensible non plus. Cela fait des siècles que je n'ai pas vu quelqu'un s'émouvoir autant en jouant de la musique. "

-"Merci. Il est vrai que si l'on fit aux apparences on est loin de pouvoir véritablement tout connaitre d'une personne."

-"Je suis bien d'accord. Il est vrai que dans votre cas la beauté ne fut que secondaire, car lorsque vous avez joué je n'ai vu que la sensibilité de votre cœur."

Après avoir terminé ses mots l'homme disparu en un nuage de fumée. Elle se leva et le piano lui aussi parti avec son propriétaire. Elle se ressaisit puis alla de nouveau à la rencontre de l'esprit. Elle en avait assez pour cette fois. Il fallait que cela cesse. Elle ne voulait plus qu'une chose c'était de sortir d'ici pour évacuer tout les sentiments douloureux qui se bousculaient à la prote de son cœur en cet instant.

-"Bon cette fois je préfère me contenter de cette victoire. Rendez-moi mon visage et mon corps habituel s'il vous plait."

Elle ne lui avait pas dit cela sous le coup de l'ordre mais plutôt avec une voix suppliante. Elle n'était pas pressée de revivre une telle expérience.

Entre deux jeux de carte Harôun observait ce que faisait le jeune femme. Il était plutôt satisfait qu’elle ce soit pris au jeux et qu’elle veuille ce prouvé a elle-même qu’elle valait quelque chose même sans sa beauté, et qu’elle vaudrait bien plus ainsi. Il la vit s’approcher du pianiste, et il sourit simplement retournant a son jeux et écoutant distraitement les mots qui casser le silence qui les entourait.

Aya ▬ ❝ On dit que la musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée... ❞
Jeune Pianiste ▬ ❝ Je suis bien d'accord avec ce dicton... Vous attendez quelque chose? ❞
Aya ▬ ❝Non, je voulais juste profiter de vos talents pour m'évader un peu sous les torrents de notes fluides. ❞
Jeune Pianiste ▬ ❝ Vraiment ? ❞
Aya ▬ ❝ Amatrice? ou simple séductrice?❞

Harôun leva brièvement les yeux alors que le silence retombé brusquement après cette question. Il la vit alors prendre la place du pianiste et il attendit de voir intéresser par ce qui aller arriver. Elle posa ses mains sur le piano, elle prit le temps de caresser les touches, s’imprégnant surement de l’instrument. Puis après cela elle commença enfin à jouer. Une musique douce et mélancolique monta alors dans la pièce en fit vivre la pièce. Cela avait quelque chose de triste et fragile qui donner ce même sentiment a ceux qui l’écouté. Harôun se laissa à fermer les yeux, laissant son être ce faire emporter par la musique. L’esprit rouvrit les yeux, ce rendant compte que s’il sentait son cœur si lourd c’était car son empathie était influencer par les sentiments de la déchu. Une douleur sourde était en elle et tout à fait singulière, un chagrin d’amour surement, mais il ne pouvait en savoir plus, ou si, mais il serrait forcer de tiré les cartes et il respecter le secret d’une vie privée. Il n’était pas du genre curieux, il ne voulait savoir que ce qui lui était utile et cela ne le regardé en aucune façon. La mélodie ce termina avec autant de douceur que lors ce qu’elle avait débuté.

Jeune Pianiste ▬ ❝ Vous êtes fabuleuse. Vous avez presque réussit à me faire pleurer. Cette mélodie est vraiment émouvante, et je vois que vous n'en n'êtes pas insensible non plus. Cela fait des siècles que je n'ai pas vu quelqu'un s'émouvoir autant en jouant de la musique. ❞
Aya ▬ ❝Merci. Il est vrai que si l'on fit aux apparences on est loin de pouvoir véritablement tout connaitre d'une personne. ❞
Jeune Pianiste ▬ ❝ Je suis bien d'accord. Il est vrai que dans votre cas la beauté ne fut que secondaire, car lorsque vous avez joué je n'ai vu que la sensibilité de votre cœur. ❞

Harôun vit une nouvelle carte lui revenir. Le pianiste joué, heureux de vivre sa musique, accompagné, bien que seul, par l’âme de la musique. La jeune femme revins a lui et il leva son regard noir sur son visage disgracieux.

Aya ▬ ❝ Bon cette fois je préfère me contenter de cette victoire. Rendez-moi mon visage et mon corps habituel s'il vous plait. ❞

L’esprit le comprit, elle n’avait plu le cœur à jouer avec sa beauté intérieur, devenu bien trop vulnérable à ce déshabillé ainsi. Il fit un signe de main, a peine les doigts levé les dernier hommes qui était rester disparurent pour revenir dans sa mains, seul et abandonner comme le première homme qui l’avait fui. Une fois son paquet complet, il claqua des doigts et dans une grande lumière cristalline la jeune femme retrouva sa merveilleuse silhouette et son visage parfait. Harôun sourit, sincère.

Harôun ▬ ❝ Vous êtes pleine de sensibilité c’est surement ce qui vous sauvera. Pleine d’ambitions mais un grand cœur. Ainsi vous avez réussi, je ne suis pas surprit. ❞

Il était honnête et ne voyait pas pourquoi il ne lui dirait pas qu’il avait très bien su qu’elle réussirait a s’en sortir, de plus il était satisfait persuadé de l’avoir aidé à avoir persévéré dans son être. L’esprit vert ce leva et descendit les quelques marches qui le séparait de la jeune femme blonde. Il lui sourit, puis sans un mot leva les mains vers le ciel. Une grande lumière apparut alors, éblouissante, elle envahit toute la pièce puis s’estompa doucement laissant place à ce que le temple pouvait offrir de mieux à leurs disciples. C’était une armes bien spécial, et magnifique de sur croit. Entre ses mains était en effet apparut un sceptre fait de cristal noir et d’os de Dragon, alliant les deux matières à merveille. Ils cohabité le long du manche, mariant leur couleur avec délicatesse et douceur, le sommet était entouré des os taillé finement en forme de rose si bien que l’on aurait pu croire qu’elle était vrais, et s’ouvrant en son cœur pour faire apparaitre le cristal noir. Il était simplement splendide et rappeler la beauté de sa prochaine maitresse. Entre ses mains vertes, l’esprit présenta l’arme à celle à qui elle revenait de droit.

Harôun ▬ ❝ Voici l’arme qui te donnera tes pouvoirs, elle est imprégner de la magie du temple. Sans elle tu perdras tout ce que tu as acquis, prend en soin car il n’y en a qu’une et c’est le signe même de ta loyauté envers le temple. ❞

Elle devait vouloir la prendre mais avant qu’elle ne pose ses mains délicates sur ce chef d’œuvre il la recula de sa prise et rit un peu. La lumière entoura alors l’arme et elle disparut. Devant le regard de la jeune femme il ouvrit sa main droite ou ce trouvé la réplique exacte de l’arme mais cette fois en miniature, attacher à une fine chaine en argent.

Harôun ▬ ❝ Voici comment tu pourras la portée sans t'encombré de son poids. De plus ses pouvoirs te seront toujours accordés au contact de ta peau. ❞

Il s’approcha d’elle et glissa doucement ses mains sous la chevelure lumineuse de la déchu et fermer le chaine a sa nuque. Retirant ses mains il laissa ses doigts caresser la chaine, ne pouvant s‘empêcher d’être subjugué par la beauté du bijou. Ce redressant il l’observa quelque seconde avant de continuer.

Harôun ▬ ❝ Pour la retrouvent dans sa forme initial tu n’auras cas le vouloir très fort et dire simplement « maxima » et pour la réduire « minima ». Tu n’as pas besoin de la retiré de ton cou, elle en sortira d’elle-même te y reviendra de la même façon. ❞

L’esprit la laissa imprégner les informations qu’il venait de lui donner, bien qu’elle soit simple il fallait malgré tout qu’elle s’en souvienne. Puis il savait également qu’obtenir ce bijou n’était qu’une source de joie, cela changer la personne qui le procédé alors il lui laisser un peu de temps pour cela. Des cartes apparurent dans sa main, il les présenta a la jeune femme, puis les dessins à l’intérieur disparurent rendant ses armes à la déchu. Maintenant qu’elle avait enfin gagné ce qu’elle était venu chercher et retrouvé sa beauté ainsi que ses armes il était temps pour eux de ce quitter.

Harôun ▬ ❝ Bien, je pense qu’il est temps pour nous de nous quitter. Votre visite ma était agréable ma chère, j’espère que vous reviendrez vite. Je vous souhaite bon voyage et que le sort soit avec vous dans votre quête. ❞

Harôun sourit simplement, il était toujours d’une grande sincérité et cette fois n’échapper pas à la règle.

Aya avait fini de passer les test de l'esprit elle n'attendait plus qu'une chose c'était de retrouver son apparence et de recevoir l'arme qui ferait d'elle une disciple du temple. L'esprit vert rappela les autres hommes d'un geste furtif de la main, ceux ci reprirent leur forme de cartes et revinrent à leur propriétaire. Elle le regardait faire attendant son tour. Il claqua des doigts et une lumière aveuglante rendit la beauté d'Aya, lui redonnant son visage angélique et son corps de déesse. Elle se toucha le visage et fut heureuse de constater qu'il était de nouveau doux, elle passa un regard sur ses mains qui avaient reprit une forme fine et sensuelle. Elle porta ensuite son attention sur l'esprit qui avait surement beaucoup de choses à lui dire maintenant.

-"Vous êtes pleine de sensibilité c’est surement ce qui vous sauvera. Pleine d’ambitions mais un grand cœur. Ainsi vous avez réussi, je ne suis pas surprit. "

Elle n'en doutait pas et savait que son cœur finirait toujours par la guider sur la meilleure voie. Elle fut ravie de voir que malgré qu'il ne l'avait jamais encouragé, il croyait en elle depuis le début, c'était toujours bon à savoir. Il s'approcha d'elle descendant les quelques marches qui les séparaient encore. Lorsqu'il leva les mains vers le ciel une lumière intense apparue, obligeant la demoiselle à fermer les yeux. lorsque la lumière cessa elle put constater qu'il avait une arme fabuleuse entre les mains. Il lui présenta afin qu'elle puisse constater de la beauté de l'arme. Elle était en os de Dragon et en cristal noir, tout comme son épée la fière Dragonne. C'était un sceptre magnifiquement travaillé, des enchevêtrement d'ossement et de cristal constituait la base du sceptre et se finissait en une sublime rose sculptée ou apparaissait un cristal noir en son cœur. Vraiment, elle ne pouvait espérer mieux.

-"Voici l’arme qui te donnera tes pouvoirs, elle est imprégner de la magie du temple. Sans elle tu perdras tout ce que tu as acquis, prend en soin car il n’y en a qu’une et c’est le signe même de ta loyauté envers le temple."

Aya écoutait attentivement tout se qu'il avait à lui dire acquiesçant d'un signe de la tête à chaque fois. Cependant lorsqu'elle voulut la prendre il se ravisa et la recula légèrement. Elle disparue de ses mains et Aya n'y comprenait plus rien, cependant lorsqu'il lui ouvrit sa main elle put constater qu'il l'avait simplement transformé en collier.

-"Voici comment tu pourras la portée sans t’encombrer de son poids. De plus ses pouvoirs te seront toujours accordés au contact de ta peau."

Après avoir dit cela il lui passa la chaine autour du coup et l'attacha soigneusement.

-"Pour la retrouvent dans sa forme initial tu n’auras cas le vouloir très fort et dire simplement « maxima » et pour la réduire « minima ». Tu n’as pas besoin de la retiré de ton cou, elle en sortira d’elle-même te y reviendra de la même façon."

Elle avait retenu tous les conseils de l'esprit et était désormais prête à prendre son envol. Cependant avant de partir il lui rendit ses armes qu'il avait enfermé dans les cartes à son arrivée. Elle les rattacha à sa ceinture en prenant bien soin de ne rien oublier. Il comprit lui aussi qu'il était temps de la libérer et lui annonça qu'elle pouvait y aller.

-"Bien, je pense qu’il est temps pour nous de nous quitter. Votre visite ma était agréable ma chère, j’espère que vous reviendrez vite. Je vous souhaite bon voyage et que le sort soit avec vous dans votre quête."

-"Merci beaucoup. Je vous promets de revenir le plus tôt possible! Vous ne serez pas déçu de votre choix... Sur ce adieu..."

Elle tourna les talons puis prit la route qui la mènerait à son nouveau destin.