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 Quête : La malade imaginaire [PV Vanille]

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Mar 20 Déc 2011, 04:06

Zeic arriva près de la cascade. Il était parti à l’aube de sorte qu’il se retrouve à l’avance au point de rendez-vous. Il étira ses muscles fins et souples et fit craquer son cou. Arah, sa chouette, se posa sur l’arbre le plus proche et hulula d’un coup joyeux. Le bélua arrivait maintenant à comprendre complétement sa chouette, il avait assimilé le langage assez rapidement, comme quelque chose d’inné. Non seulement les mots, les animaux utilisaient beaucoup de cris, d’onomatopées qui désignaient des sentiments ou des dangers. Et c’était bien là la difficulté. Après être resté immobile le regard figé sur sa bête, Zeic avança, doucement, en direction de l’arbre sur lequel était fièrement dressée Arah. Après s’être assis au pied de ce dernier, il prit son didgeridoo et entreprit de faire un petit voyage musical afin d’apaiser encore plus son esprit déjà serein. Se servant de l’écho causé par l’absence d’arbre autour de la cascade, il se mit à faire vivre son bourdon, au rythme de cette dernière. Le son était pur et il s’essaya à crier quelques onomatopées animales dans son morceau de bois. Il adorait se laisser porter par le son psychédélique de l’instrument jadis offert par son père, il fermait les yeux et sortait de ce monde déchiré par les conflits et par l’égoïsme. Par le mal profond encré dans la nature humaine. Il était en souffle continu depuis une dizaine de minutes quand il s’arrêta. Comme à chaque fois il éprouva un sentiment qui lui fit ressentir un frisson. Il avait toujours trouvé que la beauté d’un instrument n’était pas seulement causée par son son, mais aussi par le vide profond et bouleversant qu’il pouvait laisser. La musique, ce n’était après tout qu’une succession de notes et de silences.

Suite à ce frisson, il ressentit un autre sentiment bien moins plaisant. La nostalgie. Ce dernier sentiment était surement le plus ravageur de tous pour le jeune bélua. Il était nostalgique dès la fin d’une action, dès qu’il y pensait. Dès qu’il se rendait compte que le monde n’était pas comme le son du didgeridoo, pur, en paix et profond. Ce monde était plein d’artifices, de sentiments malsains et surtout … de pouvoir. En pensant à tout ça, il se recadra sur le pourquoi il était ici. Sa mission était d’aider une jeune fille malade, cette histoire aurait pu sembler banale si des médecins avaient réussis à soigner la malheureuse. Mais ce qui l’avait choqué, c’était qu’une seule personne soit capable de guérir Orchidée, et qu’elle n’acceptait pas de le faire. Une sorcière. A quoi pouvait bien ressembler une sorcière ? Comment être aussi mauvais pour refuser de soigner un enfant ? Zeic repensa à l’homme qui lui avait donné la quête. Qu’est-ce qu’il pouvait être mal en point. Il avait supplié le bélua de l’aider, ce qu’il n’avait pu refuser. Il lui avait donné cet endroit, à cette heure avec … Avec qui ? … Les, ou plutôt la, seule indication qu’il avait de son partenaire était : « Vous vous complétez, en plus ». Compléter ? Zeic fit le tour des missions. Rechercher une feuille dans un arbre ? Quoi de plus anodin pour un panda roux ? Mais mis à part ça, le Bélua ne pourrait pas réussir seul, il était piètre nageur, il ne serait jamais capable de faire pleurer une fée, sinon de rire, et convaincre une sorcière de l’aider, encore moins.

Zeic fronça les sourcils. Compléter ? Un esprit des eaux ? Un être volant tel un ange … ou un démon ? Cette perspective effraya le panda. Comment un démon voudrait aider à sauver une fille ? Après mûre réflexion il n’était guère rassuré. En effet, qui à part un être malfaisant pourrait faire pleurer une fée et convaincre une sorcière, car ces dernières ne devait surement pas se laisser embobiner par des mots doux. L’homme pouvait-il savoir si Zeic était capable de cela ? Comment le deviner dans ce monde étrange où certains lisent dans les esprits des uns, ou tourmentent celui des autres ?
Une fée virevoltait près de lui. Il appréciait son air heureux, la façon dont elle combattait un monde de plus en plus poussé vers le mal. En dansant. Zeic eut un sourire, la meilleure façon de rendre fou une personne qui vous veut réellement du mal, c’est de ne pas tomber dans son piège. Ceux qui veulent engendrer le mal et la souffrance ne supportent généralement pas que leurs cibles restent impassibles. Il est si simple de passer du mauvais côté de la force et si difficile de résister. Zeic se promit intérieurement de toujours rester fort et de ne jamais choisir la facilité au dépend de ce qu’il lui semblait juste.

Il regarda en face de lui et vit un poirier qui lui rappela la première fois qu’il était venu ici. Il esquissa un sourire et se rappela la fougue qu’il avait en lui à ce moment-là. Le bélua était vraiment étrange, il le savait lui-même. Il avait l’impression d’être un autre homme, de jongler entre deux âmes si différentes et pourtant si semblables à lui-même. Son regard se plongea dans la cascade et il rangea son didgeridoo pour prendre son bâton qu’il lustra avec soin. Après tout le temps lui dira lui-même qui sera son compagnon, et d’après la position du soleil, celui-ci ne devrait pas tarder à arriver !
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Lun 26 Déc 2011, 16:31

"Lorsque le malade aime sa maladie, qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie."


    oujours des imbéciles pour gâcher ce qui aurait du être un moment de calme et de détente. Oh, bien sûr, lorsque Vanille poussa les portes de la petite auberge, elle ne passa pas inaperçu parmi les ivrognes et les autres si nobles fréquentations des brasseries. Il y eut même un court instant de silence quand la jeune sirène arriva, tel une fleur, de sa démarche gracieuse aux allures cependant sauvage, féline. Immobile, elle laissa de longues secondes s'écouler, restant juste devant les grands battants tandis qu'on la dévisageait et reluquait sans gêne manquant à toutes les règles de politesse qu'on se devait à l'égard d'une demoiselle. Comme si l'ondine s'en souciait... Elle laissa ses yeux se balader sur les gens des environs, choisissant sa futur place. Inconsciemment, ses doigts s'emmêlaient dans les rubans immaculés de son corsage délassé, et elle ne remarqua même pas les regards qui glissaient sur les zones défendues qui auraient du lui mettre la puce à l'oreille. C'était le genre de choses dont elle se préoccupait guère. Dans le pire des cas, elle avait une masse de cheveux qui descendaient en boucles jusqu'à ses genoux qui pouvaient cacher ce qui devait l'être. Vanille pencha légèrement la tête sur le côté, un léger sourire étirant ses lèvres et illuminant son visage de poupée. Sans plus attendre, elle sautilla jusqu'au comptoir pour s'installer sur un tabouret entre deux hommes que toutes personnes normales auraient trouvé plutôt louches.

    Vanille venait à peine de commander son premier verre quand un homme richement vêtu, orné de bijoux plus prestigieux les uns que les autres, d'or ou de pierres précieuses, mais à l'allure dépravée et la mine triste fit aussi une entrée remarquée. D'un pas lourd et trainant, il alla s'affaler sur le bar non loin de la sirène qui ne lui accordait pas même un coup d'œil. Puis, contre l'avis de tous les présents, il se mit à débiter sur un ton las et monotone tous ses malheurs et ses peines qui accablaient sa pauvre et misérable vie d'aristocrate possédant mille richesses. Peu à peu, le vide se fit autour de lui, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne entre lui et la jeune femme qui l'ignorait toujours autant. C'était sans compter sur sa tentative d'établir un contact. Des violons auraient été parfaits pour accompagner la pitoyable scène. Le seigneur était déjà ivre, et regardait Vanille avec des grands yeux mi désolés mi émerveillés.

    « Vous me rappelez ma fille... Mon Orchidée»

    Ce n'était qu'un souffle, un murmure épuisé et brisé d'homme fatigué. La jeune ondine en aurait presque eu pitié. Presque. Sa seule pensée fut sur l'ironie des prénoms. Si en effet il y avait une quelconque ressemblance entre les deux demoiselles, en tout cas, elles auraient pu être sœurs par leur prénom. Des fleurs, des plantes, des fruits... Certains parents avaient de drôles d'idées tout de même. La sirène demeura muette, laissant le vieil homme conter tout ce qu'il voulait. Mais au bout de quelques dizaines de minutes et trois ou quatre verres, son baratin lui paraissait des plus insupportables si bien qu'elle finit par proposer son aide pour le faire taire. Après tout, il avait parlé d'une éventuelle solution. Évidemment, Vanille n'avait aucunement l'intention de secourir ce vieillard et sa fille dont le problème devait être purement mental. Du moins, au début... Au fur et à mesure de ses explications d'homme soul, il apparut à la jeune femme que cette quête pourrait être intéressante, pleine de rebondissements et de dangers. Le goût du risque fut encore une fois le vainqueur et l'ondine manifesta plus d'entrain. Sa joie retomba immédiatement lorsqu'elle apprit qu'elle allait devoir faire équipe avec une autre personne « pour plus de sureté». Le sourire s'effaça de son visage, laissant place à une expression sévère et froide, et sans prononcer un mot, un «non» résonna silencieusement, bien plus poignant que s'il eusse été hurler.

    C'est ainsi que Vanille se retrouva quelques heures plus tard dans les cascades cristallines avec en tête une liste d'ingrédients à trouver. La sirène n'avait pas du tout envie de trouver celui avec lequel elle devait s'allier dans cette affaire. Cela ne l'intéressait pas le moins du monde. Elle se contentait pour le moment d'avancer le long de la rivière, observant la surface de l'eau avec une certaine envie. Lutter contre ses instincts et ses désirs pouvaient être dur... Lentement, elle s'assit au bord du cours d'eau et se mit à chantonner un petit air qui lui traversait l'esprit.

    HRP: désolée mais la j'ai pas trop d'inspiration... ^^'

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Sam 14 Jan 2012, 02:38

Spoiler:

Toujours personne. Zeic commença à se poser des questions, après tout il ne s’était pas trompé d’endroit, pourquoi donc son acolyte n’était pas arrivé ? Il se leva, regarda aux alentours et décida de partir se détendre un peu, après autant de temps assis, il avait besoin de se défouler. Si personne n’arrivait, il devrait se résoudre à faire la quête qu’on lui avait demandée seul. Le fait de braver tous les dangers seuls était en soit plus apeurant mais il savait pertinemment que le panda roux en lui était quelques peu insouciant, contrairement à sa part humaine, plus réfléchit.

Il divaguait dans ses pensées tout en marchant doucement le long du fleuve, qui découlait de la cascade, sur un petit sentier de terre. On était à l’un des moments les plus chauds de la journée mais il sentait à peine le soleil brûler sa peau tellement il était ailleurs. Même avec du recul il lui serait impossible de dire à quoi il pensait tant il était proche du sommeil, marchant presque comme un zombie, bercé par le rythme de sa démarche effectuée machinalement accompagnée par le ronronnement harmonieux du fleuve s’agitant dans son lit. Au bout de quelques centaines de mètres, il entendit un faible bruit, tel un chant envoutant. En aucun cas ce fredonnement ne le tira de son état second, il avait parfaitement sa place dans l’espace sonore actuel. Zeic continua donc sa route quasi instinctivement sans que rien, ou presque ne puisse le déranger.

C’était cependant sans compter l’arrivée brutale d’Arah qui hulula bruyamment avant de virevolter dans les alentours, elle tira le panda de son micro-sommeil partiel et il secoua la tête, l’air sonné. Au même moment il vu une jeune femme se retourner et le regarder, apparemment elle aussi surprise par l’interruption brutale de la chouette et qui plus est, de l’inconnu qui se dressait a à peine quelques mètres d’elle. Sans Arah, le Bélua lui aurait probablement rentré dedans. Elle avait un visage de poupée et des longs cheveux blonds bouclés qui terminaient leur course dans l’eau. Sa peau était très blanche, un blanc qui éblouissait presque à causes des rayons du soleil et elle était fine de silhouette. Mais le plus étonnant était sa longue queue de sirène qui logeait dans l’eau. Le panda n’en avait encore jamais vu de ces propres yeux, est-ce une sirène ? On avait souvent dit à Zeic durant son enfance que les Béluas ne prenaient jamais forme d’ « animaux » tels qu’une sirène. Ceux-ci étant une race distincte.


- Euh, bien l’bonjour. Excusez-moi de vous déranger mais, je chercher quelqu’un avec qui je devrais faire équipe pour une sorte de mission. Êtes-vous cette personne ou avez-vous déjà vu quelqu’un dans les parages avant moi ?

Arah hulula avant de se poser sur son épaule, à l’emplacement prévue à cet effet. Son hululement était comme un bienvenu, direct, clair et amical. Du moins pour lui car même si il semblait naturel de comprendre ceci pour le Bélua. Il ne pouvait pas réellement savoir comment une personne dénué de ce don pourrait le prendre. Il restait là, impassible, malgré ce que l’on aurait pu penser il n’était pas du tout fatigué, loin de là. La marche zombifié -si j’puis l’appeler ainsi- l’avait revigoré.

Cette personne était-elle celle qu’il cherchait ? Une sirène pourrait l’aider pour l’eau gazeuse, une bonne chose en somme. Mais serait-elle capable de faire pleurer une fée ? Après tout l’habit ne fait pas l’moine et une queue de sirène ne rend pas forcement douce. Zeic connaissait bien mal cette espèce et ne savait pas vraiment avec certitude si elle était aussi douce et pure que les légendes voulaient bien le dire ou si c’était une intox.

Il attendit une réponse de la part de la sirène, qu’après tout seul le temps serait en mesure de lui donner.
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Sam 25 Fév 2012, 22:00


    Vanille, pensive, observait l'onde qui filait à une allure folle. Le soleil brillait et la surface de l'eau semblait comme recouverte d'une couche de diamant et de cristal scintillant. Pour la jeune femme, l'élément aqueux avait vraiment quelque chose de merveilleux, non pas parce qu'elle était une sirène, mais parce qu'elle avait souvent observer les éléments, et elle trouvait dans celui ci des caractéristiques tout à fait...déconcertantes. Le feu, lui aussi, fascinait la demoiselle. Mais sa peau fragile et délicate supportait mal la chaleur, ainsi, elle se ressourçait vers les points d'eau. Toujours perdue dans la contemplation des flots, elle en oubliait presque ce qu'elle venait faire. La sirène ferma doucement les yeux, se lançant bercer par le chant de la nature qui accompagnait le sien. Puis, l'envie se fit trop forte. Elle entendait l'appel de l'Océan, et ne pouvait plus résister. Elle se leva d'un bond félin et se débarrassa de ses quelques vêtements en quelques gestes élégants pour se retrouver nue, face au cours d'eau. Sa chevelure rousse voletait dans tout les sens, au gré du vent frais qui soufflait, et les boucles s'entremêlaient sans sens, ondulant dans tout les sens. L'avantage de sa longue tignasse était qu'elle cachait la majeur partie de son être... Bien que la sirène soit d'une pudeur assez douteuse pour ne pas dire inexistante. D'un saut, elle entra dans la rivière, et rapidement, ses longues jambes blanches furent remplacées par une longue queue de sirène oscillant entre le bleu azur et le vert de ses yeux. Atteignant sous cette forme presque les deux mètres, elle semblait encore plus longiligne et gracieuse que sous son apparence humaine. Alors qu'elle se prélassait dans le calme et la sérénité qu'elle rejetait habituellement tant, une chouette la tira de ses rêveries et ses yeux se posèrent avec une certaine surprise sur un nouvel arrivant qui se mit à lui parler. Un peu dépitée, l'ondine pensa qu'il devait s'agir de celui qui devait être son partenaire lors de cette aventure. Elle était au moins satisfaite d'une chose: c'était un homme. Voilà qui pouvait être divertissant, Vanille aimai tout particulièrement s'amuser avec la gente masculine, adorait les jeux de séduction et de sous entendus. Elle verrait ce que l'avenir réservait.

    Pour l'instant, elle se contenta de dévisager l'étranger. Ses grands yeux verts étaient teints d'une expression de frayeur du à sa position -nue dans une rivière- et d'une innocence sans égal. Comme d'habitude, elle jouait à la perfection son rôle de petite poupée de crinoline. Elle se recroquevilla légèrement sur elle même et croisa les bras sur sa poitrine déjà dissimulée par ses cheveux. Elle baissa les yeux, observant l'herbe avec une attention hors du commun, comme si elle était gênée. Puis, de sa voix claire et mélodieuse, elle dit:

    « Oh... Je... Bonjour Monsieur. Je suppose que c'est vous... Vous êtes là pour Orchidée? Si c'est le cas... C'est bien moi que vous cherchez

    Vanille releva doucement les yeux, observant encore une fois l'inconnu et sa chouette.

    « Puis-je avoir l'audace de vous demander votre nom? Et celui de votre animal... si cela ne vous dérange pas. J'aime mettre des noms sur des visages, même ceux qui ne sont pas humain

    La sirène se releva ensuite doucement et sauta de l'eau, et mit à profit son pouvoir de contrôle de l'air. Elle resta légèrement surélevé par rapport au sol et de puissantes bourrasques l'entourèrent pour sécher sa peau. En quelques instants, ses longues et fines jambes réapparurent et elle enfila en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ses vêtements de façon grotesque. Elle était de l'autre côté de la rive, ainsi le fleuve assez large séparait les deux interlocuteurs. Tout en rajustant sa tenue, elle ajouta:

    « Désolée... Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un aussi vite dans un endroit désert... Ni de ne pas vous entendre arriver. Je devais être distraite

    Elle passa ses doigts dans ses boucles encore parfois humides, tout en regardant le jeune homme avec un grand sourire et un éclat malicieux et rayonnant dans les yeux. La rivière qui était entre eux comme une séparation semblait comme une sécurité. De quoi, pourquoi? Était ce un manège? Vanille savait pertinemment ce qu'elle faisait. Elle s'amusait.

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Mer 11 Juil 2012, 00:51

    - Ahum … et bien … je m’appelle Zeic, et voici Arah.

    Arah hulula joyeusement à l’annonce de son nom et fixa la sirène avec ses yeux vides et perçants caractéristiques. Contrairement à sa chouette, Zeic avait un regard un peu vague, sans se vouloir trop insistant. Il était en réalité perdu dans ses pensées, encore bouleversé par son micro-sommeil et par la découverte d’une femme, qui plus est nue. Il se remémora sa première venue ici et le but de sa mission, c’était sa première en ces terres loin de chez lui.

    Après s’être rhabillé, cependant, l’attitude de la sirène changea radicalement et son air innocent laissa place à un sourire qui se voulait malicieux. Elle s’excusa, ce à quoi Zeic répondit d’un sourire et d’un geste de tête amical, puis, il se mit à marcher lentement vers la cascade, l’invitant à faire la même chose.


    - Ohw, ce n’est rien … Tu t’appelles ?

    Zeic ne réalisa pas qu’il s’était déjà mis à tutoyer son interlocutrice, il avait parlé sans vraiment réfléchir et, pour lui, le vouvoiement n’était pas chose commune, son état second proche du sommeil commença à prendre fin quand il reprit la parole :

    - Tu préfères qu’on s’arrange comment pour rassembler les ingrédients, je suis pas un as dans l’eau mais, je pense que ça n’sera pas un problème pour toi.

    Ils n’étaient guère loin de la cascade et le vrombissement de l’eau commençait à se faire entendre de plus belle, se faisant assourdissant, le bélua leva la tête mais n’aperçut pas la chute d’eau. Fronçant les sourcils il mit ses mains sur ses oreilles de façon réflexe afin de diminuer le bruit. Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand il réalisa que ses oreilles étaient celle d’un panda. Il ressenti un frisson et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva à quelques centimètre du sol sous sa forme animale. S’il se sentait mal dans sa peau quelques minutes auparavant, c’était oublié, il était maintenant en plein forme. Etant devenu un panda il endentait toujours distinctement la cascade mais cela lui semblait normal, en totale contradiction avec ce qu’il avait ressenti en était un homme. Il se brandit sur ses pattes arrière en joignant ses deux pattes avant sous sa tête, à l’affût de la moindre odeur, on pouvait voir son nez se mouvoir et tous les muscles de son visage se contracter, comme lors-ce qu’on donne à manger à un animal et qu’il le sent avant de l’engloutir. Après quelques secondes de choc, il se souvint qu’il n’était pas seul et se tourna vers la sirène. Il jeta un bref coup d’œil autour de lui en se demandant où était passé Arah, puis il prit la parole :

    - Désolé, je suis un jeune Bélua et, je ne contrôle pas vraiment mon … côté animal.

    Il sourit et se demanda à quoi il pouvait bien ressembler en souriant sous forme animale, il se demanda aussi ce que ça faisait d’entendre un animal parler et si sa voix était la même que celle humaine, car il avait l’habitude de percevoir les sons de manière différente.

    Il observa la sirène, il avait du mal à la voir en détail du fait de la distance et imagina que ça devait être encore pire pour elle à cause de sa taille.
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