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 La filature [Haru]

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Dim 28 Aoû 2011, 17:26

J’observais d’un œil attentif les portes de la rue commerçante, hautes de quinze pieds de haut et de cinquante de large, elles offraient aux passants un spectacle fascinant, symbole de force elles semblaient composées essentiellement de bois de chêne, rendant la structure plus majestueuse encore. On y distinguait des gravures dans le bois, des bourgeons qui partaient de la base des portes pour finir en roses majestueuses plus en hauteur, sur l’encablure des oiseaux avaient été sculptés dans la roche, je devais plisser les yeux tellement ils me paraissaient réel. Les gens tout autour de moi ne semblaient guère intéressés par un tel spectacle, préférant voguer à leurs occupations du jour. Dans un soupir je m’insérais dans la foule compacte, essayant d’éviter de donner des coups aux gens avec la garde de mes deux katanas, je longeais prudemment les murs des boutiques, évitant les excréments des animaux et les poubelles reversés au sol, les humains pouvaient faire preuve d’un manque d’hygiène déplorable, j’espérais en mon fort intérieur que celui qui me choisirait ne serait pas comme l’état de ces rues, je ne voulais pas me lier avec un bagarreur sans cervelle et qui sentait le bouc à dix kilomètres à la ronde, mais au vue de mes récentes recherches, un humain comme ça ne serait pas trop mal, étant donné que pour l’instant, aucune personne ne réagissait à moi, et vice versa. Je voulais vraiment protéger quelqu’un, car telle était ma nature d’ange et ma raison sur ces terres, protéger les humains, pas tous bien sûr, juste ceux qui le méritaient, mais qui pouvait dire que tel ou tel humain méritaient la protection d’un ange, j’aimais bien cette façon de penser, bien sur les elfes étaient de redoutable adversaires sur le plan des mots quand il s’agissait de diplomatie et de façon de penser, mais j’espérer pouvoir discuter un jour avec un elfe particulièrement simplet, ce qui me permettrais d’avoir le dernier mot, enfin comme on disait, l’espoir fait vivre.

Au fur et à mesure de mon avancé près des murs, je constatais que la foule diminuait progressivement, sans bruit je quittais l’ombre des bâtisses pour la chaleur des pavés de la rue, je jetais un œil distrais aux boutiques tout en poursuivant ma route, rien de bien extraordinaire, des poissonniers, bijoutiers, et quelques vendeurs à l’étalage, rien qui ne vaille le coup d’œil pour ma part.
J’étouffais un bâillement et m’engager dans une rue sur la droite, je ne me souciais guère de mon chemin, prenant une direction selon mes envies, un cri venant du ciel se fit entendre, levant les yeux Aîden apparut fonçant sur moi en piquet, avant de redresser son vol et de se poser sur mon épaule, ses serres s’enfonçant dans le tissus de mon vêtement me firent grimacer, il faut dire que des pattes ornaient de tel instruments avaient de quoi faire pâlir bien des pacifistes. Je m’appuyais au mur situé à côté d’un arbre, toujours rien, je jetais un coup d’œil furtif à la foule de passant et fermais les yeux, cela m’aider à réfléchir et j’en avais bien besoin,
*cela semble évident, celui ou celle que je recherche n’est pas ici, il n’y a qu’à regarder cette marée humaine pour s’en rendre compte, on ferait mieux de part…ir*.

Une fillette dans la foule attira mon attention, non pas qu’elle soit différente des autres personnes, mais quelques chose chez elle retenait mon attention ; Non disons plutôt que je n’arrivais pas à détourner mon regard d’elle, sans me porter la moindre attention, elle passa à côté de moi et continua son chemin en toute innocence, mon compagnon sentit ma gêne et se crispa davantage sur mon épaule. Je m’engageais à la suite de l’enfant, prenant grand soin de rester asse loin d’elle pour ne pas me faire repérer, mais asse près pour ne pas la perdre de vue non plus.

Quelque chose clochait et je ne tarderais pas à savoir quoi, tout en la suivant j'observais sa façon de se deplacer, une demarche normale, bien que l'on pouvait noté un léger balancement plus prononcé à chaque pas, que le reste des humains, un balancement que moi aussi j'avais prit l'habitude, cella étant du à la présence de mes ailes, une chose restait à savoir...

Etait-elle un ange ou une déchue ?

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Dim 28 Aoû 2011, 22:17

    Une journée comme les autres. Aujourd'hui n'était pas plus passionnant qu'hier, et demain, tout recommencera. Une vie de routine, sans le moindre élément perturbateur, aucun soucis ne se semant sur son chemin. Haru s'ennuyait fermement. La seule vie qu'elle avait apprécier, on lui avait arraché de force, ultime sacrifice pour sauver un être cher. Depuis, elle avait eu sa courte vie d'ange, et depuis des dizaines d'années, celle de déchue. Haru n'arrivait toujours pas à s'y faire. Et pourtant, lorsqu'elle referma la porte d'un batiment ou se trouvait en bas une boutique et en haut, des habitations, elle laissa derrière un bien macabre spectable. L'habituel. Il faut dire que la déchue n'avait pas exactement la même routine que les gens qu'on pourrait qualifier de banals. Son quotidien était tout autre. La jeune femme enfila un grand manteau gris, touchant presque le sol, et c'est les bras croisés sous sa poitrine qu'elle avancait, évoluant dans la rue commerçante, les yeux rivés au sol. Son regard hésitant entre le rose et le violet ne se détachait plus des pavés. Bientôt, elle savait que les regrets et les remords allaient l'attaquer, vestige de son ancienne vie de vertue. A présent, tout n'était que vices. La dame qui tenait la boutique de chapeau aurait une bonne surprise, en rentrant dans son salon, ce soir. Elle aurait tout le loisir de contempler son mari, étendu nu sur la tapis dans une mare de sang. Le sien, évidemment.
    Haru se stopa, posant sa main à l'allure si frêle sur le mur pour se retenir et ne pas tomber. Prise de vertige, elle n'était pas au mieux de sa forme. Mais elle le savait: ce n'était que psychologique. Qu'avait-elle donc fait, encore? La même chose qu'hier et que demain. Trouver des hommes voulant une compagnie féminine était si aisé. Haru n'avait même pas à chercher, ses proies venaient à elle seule. Marié ou non, l'ange déchue n'en avait que faire. Son seul but était de trouver un homme pour passer un peu de bon temps avec lui, puis mettre fin à ses jours, froidement. C'était horrible... Comme chaque jour, Haru se jura que c'était la dernière fois. Pourtant, elle savait bien que cette résolution ne tiendrai pas. Du haut de ses cent cinquante ans, elle l'avait faites maintes et maintes fois, cette promesse. A quoi bon continuer? Elle devrait commencer à s'y faire. Surtout qu'il fallait bien l'avouer.. Elle aimait tout cela. Une vie de luxure, de meurtres, de crimes... Elle ne voulait pas en changer. C'était de repenser à son ancienne vie, celle de fée, qui la mettait dans des états pareils.
    D'ailleurs, comme d'habitude, elle avait modifié ses ailes, ne supportant toujours pas les plumes couleur du péché. Elle les avait changé en belles ailes de fées colorés. Mais le long manteau les cachaient.
    Marchant à travers les rues, elle devait plus ressembler à une enfant perdue qu'à autre chose. Même si elle n'évoluait physiquement plus et restait dans sa dix-neuvième années, elle faisait souvent plus jeune, attirant pitié et sympathie. Tellement pratique pour se rapprocher d'hommes... Mais elle avait eu sa proie, aujour'hui, maintenant calme et sereine, elle allait surement errer pendant des heures dans les rues. Comme toujours.
    Haru avait toujours été une jeune femme prudente, voir un peu paranoiaque. Jetant sans arret des coups d'oeil derrière elle. Elle ne tarda pas à remarquer que quelqu'un était toujours derrière elle. L'ex ange hésitait vraiment. Elle n'était pas une combattante, et si cet homme lui voulait du mal pour une raison quelconque, elle ne pourrait pas se défendre. Si Haru arrivait à tuer autant d'hommes, c'était simplement parce qu'elle était dans leur lit. Et dans c'est cas là, ils pouvaient vraiment être idiots, et absolument pas sur leur garde. Un coup dans le coeur, ou égorgés, et c'était la fin pour eux. Pourtant, Haru ralentit. Il y avait de toute manière encore des passants. Elle pouvait toujours crier à l'aide. Elle savait très bien que son visage de poupée et ses grands yeux larmoyants, plus son apparence fragile, auraient raison du coeur de la foule, en cas de problème. Comme quoi un joli minois pouvait être pratique.
    Haru finit par décider d'accelerer la marche, et au bout de quelques rues, elle s'assit sur un banc pour se calmer quelques instants. Elle savait pourtant qu'elle avait tendance à se sentir persecuter pour un rien. Mais elle était ainsi.
    La poche du manteau d'Haru bougea légèrement. Tiens! Elle l'aurait presque oublier. La jeune femme sortit doucement le petit chaton qui dormait jusqu'à maintenant.
    - Ichi...Mon amour.
    La voix douce de la jeune fille semblait résonner. Il n'y avait pas beaucoup de monde, par ici. Tenant la petite boule de poils dans ses mains, elle l'approcha de son visage et frotta sa joue contre le chaton visiblement ravi, avant de le poser sur ses genoux. Haru releva les yeux, toujours aussi inquiète.
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Lun 29 Aoû 2011, 22:33

Me mélangeant à la foule je parvenais tant bien que mal à garder mes distances avec ce que j’appellerais ma cible, non, plutôt l’objet de ma curiosité, je devais jouer de pieds et des coudes pour me frayer un chemin parmi ces passants stupides, leur lançant de vague « désole » ou encore des petits « pardon » que je soupçonnais de se perdre dans le brouhaha de la foule, sans atteindre ceux à qui ils étaient destinés. Je remarquais que la petite fille, jetais sans cesse des regards en arrière, par prudence, je ralentis ma progression, m’appliquant à longer les murs, pour passer dans les groupes de gens qui badaient les boutiques, espérant que cela me cacherais des yeux de suspicieux de l’enfant. Je savais très bien que je ne pouvais parler à l’objet de ma curiosité en plein milieu de la rue, elle risquait de paniquer et de réclamer à l’aide, chose dont je ne pouvais me permettre, je voulais… Non j’espérais avoir une discussion, pour le moins pacifiste, avec cette enfant, je n’insisterais pas si elle refusait, mais j’espérais qu’elle choisirait la première option, sans savoir pourquoi.

La foule devenant trop compacte, je pris appui sur trois caisse situé devant la façade d’une bâtisse et d’un bond m’élançais en direction du toit, de là je voyais la progression de l’enfant, tout en prenant garde de ne pas glisser sur une tuile mal fixés, je me mis à trottiner sur les toits, comme un chat qui chasserait les oiseaux, plus par jeu que par faim. Ce petit manège dura le temps de quelques rues, je surpris l’enfant à accélérer sa cadence de marche, un ange ne se comporterait pas de la sorte, du moins un ange normalement constitué, en même temps, je n’avais jamais rencontre de personnes de la même race que moi, je ne pouvais donc que donner des suppositions, basés sur des théories, glanés de certaine légendes, en clair, je la comparer à du vent…
Au bout de quelques tuiles cassées, de chats délogés de l’endroit qu’ils avaient choisis pour leur sieste quotidienne, l’enfant se décida à faire une halte sur un banc, je pris donc, un malin plaisir à observer ses gestes. Et qu’elle ne fut pas ma surprise, quand je vis l’objet de ma curiosité, sortir un petit chat de sa poche, le chaton comparable à une boule de poil, se vit offrir une caresse avec le visage de la jeune fille, puis délicatement elle le posa sur ses genoux et releva les yeux, on voyait l’inquiétude sur les trait de son visage, j’en déduisis qu’elle m’avait repérer depuis bien longtemps.

Discrètement je sautais de toit en toit, espérant passer derrière la jeune fille sans qu’elle s’aperçoive de mes intentions, je pensais avoir réussie, descendant le long d’une gouttière, j’atterris dans une petite ruelle, dont l’entrée donnait sur le banc de mes convoitises. Je m’avançais lentement vers la fillette, je la voyais de dos, retenant ma respiration je franchis les derniers mètres qui me séparés d’elle. Sans bruit, je posais mes mains sur le dossier du banc, observant le curieux spectacle du chaton endormis, et de sa propriétaire pour le moins étrange.

D’une voix douce, je murmurais pour ne pas réveiller l’animal, et surtout pour ne pas effrayer la jeune femme, car de plus près on remarquait des formes plus qu’avantageuses au niveau de la poitrine, j’en déduis y qu’il s’agissait d’une jeune femme et non d’une enfant, en bref, je lui murmurais ces mots :


« Bonjour, ton chaton semble apprécier la chaleur de cette belle journée, quoi de plus normal pour un animal qui passe son temps à se dorer au soleil, mais la raison de ma présence ici, ne tient pas du fait que je suis en admiration pour cette boule de poil. Tu t’en doutes n’est-ce pas ? Vu que tu m’as vu te suivre dans la rue commerciale, alors je me demandais, ma chère amie, tu permets que je t’appelle comme ça ? Enfin, lorsque je t’ai aperçu en train de déhembulais dans la rue tout à l’heure, ma curiosité a été piquée au plus haut point. Et je ne pense pas me trompe, en affirmant que tu as des ailes dans ton dos, ta façon de marcher t’a trahis, vois-tu étant moi-même un ange j’ai quelque peu le même problème, mais là n’est pas la question, dites-moi ma chère, faites-vous partis des anges, ou des bannis de nôtres caste ? Car dans tous les cas, j’aurais des tonnes de questions à vous poser »

Je m’assis sur le banc à côté d’elle, donnant au passage une caresse au chaton, la gratifiant d’un sourire je me présentais :

« Je me nomme Avilo, ravis de vous rencontrer, belle inconnue au chaton, me donneriez-vous votre nom si je vous le demandai ? »

Regardant son délicieux visage, j’attendis patiemment qu’elle me réponde, là sur ce banc, profitant de la douce chaleur que nous procurait l’astre solaire…
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Mar 30 Aoû 2011, 22:23

    Que penser, à la fin? Haru n'en était pas sûre. Mais tant qu'à faire, elle ne préférait pas trop réfléchir. C'était comme ça qu'elle allait paniquer, surement inutilement. Comme toujours. Elle était d'une nature, ou du moins d'une apparence assez craintive. Ce n'était après tout pas un défaut - d'après elle - de ne pas aimer les gens, leur compagnie, ou rien que leur présence. La déchue ne faisait que tolérer un homme régulièrement pour s'ammuser un peu, et cela devait se solder par la mort du dit mâle. C'était une sorte de contrat, pour la jeune femme. Jamais elle ne laisserai un homme ayant bien profité de sa compagnie s'en sortir en vie. Mais pourquoi à la fin? Tout venait de ce jour là... Haru secoua doucement la tête, refoulant ses idées noires. Certes, elles l'étaient toujours, mais tout cela lui était tellement douloureux. C'était à ce moment là que tout avait basculé. Et c'était pour ça qu'elle était ainsi aujourd'hui.
    Haru leva doucement les yeux, sans bouger la tête, observant la ruelle devant elle. Assez étrangement, elle ne pensa pas à vérifier derrière elle, ni à observer le ciel. Pourtant, possédant elle même une paire d'ailes, ce devrait presque être un réfléxe. Et l'intru devait surement venir des cieux... La voix était douce, mais elle résonna dans les oreilles de l'ange déchue comme un millier de cris. Haru se crispa, tournant violement la tête, fixant l'inconnu de ses grands yeux violets apeurés. Elle ne dit absolument rien, ne bougea presque pas, mais était prête à réagir aus moindres mouvements qui lui déplairaient. L'homme qui se présenta comme Avilo était certainement un ange. Il le confirma d'ailleurs par la suite. Et son petit discours ne plut pas vraiment à la jeune femme. Il l'avait suivit. Et toutes les raisons du monde ne justifiaient pas cela. Et cet Avilo devait voir des choses qu'il était le seul à remarquer, et devait interpreter bien à sa manière. Malgré le fait qu'Haru ait toujours eu des ailes, sa démarche n'en avait jamais été altéré, pour plusieurs raisons. La jeune femme les faisait souvent disparaitre, et en tant qu'ancienne danseuce, elle avait gommé le moindre défaut de ses mouvements et de sa marche. Non... Ce que l'homme prenait pour un défaut de tenu du aux ailes étaient juste un léger boitement causé par la bataille qu'elle avait mené pour tuer sa dernière proie. Mais elle n'allait certainement pas dire cela.
    Quand Avilo voulut carresser Ichi, Haru se leva d'un bond, le chaton entre ses bras. Elle recula de quelques pas, fixant le jeune homme, sans rien dire, sans autre expression que celle qu'on lui connaissait, son eternel air traumatisée, fragile. Ichi ouvrit doucement les yeux, posant ses yeux à son tour sur l'homme qui perturbait son sommeil indirectement. Haru se demandait vaguement si elle devait dire son nom, comme lui avait proposé Avilo. Elle ne savait pas vraiment comment se comporter en société, mise à part quand elle voullait trouver un homme... Pour son petit jeu. Cependant, la déchue venait de fuir alors qu'on tentait juste de carresser son chaton, qui d'ailleurs n'en était pas vraiment un. Se présenter après cela ne serait-il pas un peu paradoxale? Un peu sarcastique, elle commenca par dire tout bas, de sa voix qui collait parfaitement à son apparence:
    - Parce qu'il n'y a que les anges et les déchus qui possédent des ailes?
    Haru avait pour l'instant des ailes pareilles à celle des fées. Et bien des races avaient cette caractéristiques. Pourquoi partait-il directement sur cette optique? Après un temps de silence, en reculant toujours sensiblement, elle ajouta, hésitante.
    - Je m'appelle Anju.
    Ce né'tait pas un mensonge. C'était son deuxième prénom, qu'elle utilisait autant que le premier au gré de ses humeurs, à la tête de son interlocuteur... Le petit animal dans ses bras se débatit. C'était le signal, il voulait descendre. A regret, Haru le posa doucement par terre, puis croisa les bras, tandis qu'Ichi se frottait à ses jambes. Froncant légèrement les sourcils, elle ne tourna pas autour du pot pendant des heures. Toujours d'apparence inquiète et hésitante, elle conclut doucement par:
    - Qu'est ce que vous voulez?
    Les gens qui la suivaient pour venir lui parler... Elle avait des raisons d'être effrayée. Envisageant toutes les possibilités, elle réfléchit. Si c'était vraiment un ange, elle n'avait rien à craindre. Mais s'il mentait, et que ses intentions étaient mauvaises, elle ne pourraient jamais se défendre.
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Jeu 01 Sep 2011, 13:30

Il me semblait être un nuage libre dans le ciel, je découvrais le monde flottant au grès du vent, dépassant les montagnes, survolant les forêts, un sentiment de joie parcourant mon corps aqueux, mais au fond de moi-même, bien dissimulé, une angoisse grandissait à mesure que je me rapprochais de mes frères d’une couleur noire au loin, d’autres nuages comme moi, à la seule différence qu’ils étaient zébrés d’éclairs.

L’enfant devant moi me paraissais être d’une nature timide, mais tout mon être me disait le contraire, sous ses airs de poupons se cachait une nature différente de la mienne, angélique peut-être, mais comme les nuages zébrés par la foudre elle semblait souffrir de quelque chose, la déchéance ? Mon imagination me jouait des tours qui sait ? Cette enfant ne donnait pas l’impression d’être habitée par le mal. Il est vrai que j’avais nourri en moi l’espoir de rencontrer un jour un ange déchu, non pas pour le remettre dans le droit chemin mais plutôt pour connaitre les raisons qui l’avaient poussé à ce choix, cette damnation que je ne voulais jamais connaitre, mais qui m’attirais indubitablement, comme un pot de miel avec des mouches.
Elle me donna son nom Anju, surement pour éviter que je rétorque à sa remarque, les anges et les déchus n’étaient pas les seules créatures à possédés des ailes, mais je voyais mal une fée avoir la taille de l’enfant, quant aux reprouvés, ils évitaient le contact des humains d’après les dires des conteurs. Le chaton dans ses petites mains se débattit, l’obligeant à le poser par terre, ronronnant il entreprit de se frotter contre les jambes de sa maitresse, qui me semblait hésitante :


« Qu'est-ce que vous voulez ? »

Je lui répondis avec la même douceur :

« Ce que je veux ? Non plutôt ce que j’aimerais, je n’ai pas pour habitude de forcer les gens à quoique ce soit, ni à supporter ma présence d’ailleurs, si tu me demandes de partir, je comprendrai très bien et quitterai ces lieux sans me retourner. Cependant, je dois avant tout te présenter des excuses pour ma conduite de tout à l’heure, je n’aurai pas du te suivre, ni t’effrayer, disons que je suis assez taquin. Mais revenons dans le vif du sujet si tu me le permet, j’ai des questions dont personnes n’a jamais les réponses, et même si tu n’es pas une déchue comme ton insinuation l’affirme, tu connaitras peut-être la personne la plus adepte pour y répondre. Je débuterai donc par cette interrogation, comment choisir l’humain à qui se lier ? Je veux dire, comment le savoir ? Je ressentirai une douleur à sa vue ? Ou quelque chose comme ça ?
Ma deuxième concerne les déchus, comment éviter de sombrer dans le péché quand il est présent tout autour de nous ? J’espérai à vrai dire que tu étais l’une d’entre eux, et que tu me raconterais ton histoire, mais à quoi bon, vu que tu n’es pas condamné à la damnation. »


Je regardais le petit chat, me disant que si Aîden était présent, il n’en aurait fait qu’une bouché…
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Ven 02 Sep 2011, 14:46

    Haru ne bougeait maintenant plus, les mains jointes derrière son dos, et l'air toujours aussi vulnérable. Il faut dire qu'elle n'était pas au mieux de sa forme, et être face à cet ange la mettait très mal à l'aise. Depuis une certaine période de sa vie d'ange, elle n'était plus sociable, et avait beaucoup de mal à aller vers les autres, si ce n'est avec des pensées impures. Parler pour parler n'était plus dans ses habitudes, et Avilo était quelqu'un de visiblement bavard, alors qu'Haru se contentait de dire le strict minimum. Il posait tant de questions, attendant naturellement les réponses de la jeune femme. Alors pour elle, malgré ses dires, il la forçait en effet à supporter sa présence. Et ses paroles reflétaient bien la jeunesse de l'ange. Haru devait avoir l'âge d'être sa grand-mère. Elle appréciait peu la façon dont il lui parlait. La prenait-il pour une gamine? Il devrait se méfier des apparences, à moins qu'il ne veuille finir comme l'homme de la boutique. Le vouvoiement était après tout de rigueur, ils ne se connaissaient ni d’Ève ni d'Adam. La déchue ne savait pas comment réagir face à lui. Elle était soumise à tant d'émotions contraires, elle ne savait pas par laquelle elle devait se laisser porter. Ichi se sentait lui aussi observer, et il n'aimait pas ça. Bien qu'il est l'apparence d'un chaton, il était âgé. Peut-être même plus qu'Avilo, qui sait? Après de longs instants de silence, Haru se décida et répondit à la question de l'homme sur l'ange et l'homme qu'il protégerait.

    - L'humain... Ce sera une évidence.

    La jeune femme n'aimait pas s'étaler et faire une réponse argumenté. Elle préférait être claire et précise, en n'en disait le moins possible. Haru fixait avec attention le sol, ne désirant pas relever les yeux. Elle avait l'air si timide et si fragile... Qui pourrait croire que le mal se cachait derrière ce visage d'ange? Sa voix douce et claire renforçait cette idée. On la voyait mal dire des horreurs. Et pourtant...

    Haru hésitait. Que devait-elle dire sur les déchus? C'était un sujet si sensible pour elle. C'était une évidence, elle n'était pas bien dans sa peau et regrettait. Mais en même temps... C'était ce paradoxe qui habitait la jeune femme depuis des décennies, et c'était la voix de mal qui l'emportait à chaque fois. Doucement, Haru passa une main dans ses cheveux, remettant les mèches rebelles derrière ses oreilles. Elle n'avait pas envie de dire sa race. Cet homme était trop curieux. Et visiblement assez paranoïaque. Persuadé depuis le début qu'elle était une déchue. Certes, il avait raison, mais sans la vue de ses ailes sombres, c'était impossible de l'affirmer. Il voyait juste en elle ce qu'il voulait voir. C'était impossible de voir quelqu'un dans la rue et de deviner sa race, sauf avec un signe clairement visible. Haru enleva son manteau, découvrant ses belles ailes colorés de fées. Ainsi, elle était presque comme avant, son ancienne vie de fée. Il ne manquait plus qu'un sourire pour être la réplique de son passé.

    - D'accord?

    Ce simple mot pour détruire en quelques secondes les espérances de l'ange. Mais enfin de compte, peut-être lui dirait-elle sa véritable race. Plus tard. Si la conversation devenait assez intéressante pour cela.

    - Je peux cependant te répondre. La vie d'ange est dure. Point. Courage.

    Quelle humanité! Haru fit quelques pas sur le côté. Elle tenait son manteau, plié sur un bras. Ainsi, Avilo pouvait voir la légère blessure qu'elle avait à la jambe, cause de son léger balancement. Les ailes n'avaient jamais entravée la démarche de la jeune femme. Un coup de couteau, par contre, si.
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La filature [Haru]

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