Je me baladait tranquilement sur le sablle avec mon fidèle Kolio. Laissant ainsi mes pensées prendre le dessus, un endroit où je peux réfléchir sans problèmes ni soucis, pour moi, il en existe deux...non...trois au monde: Le Lac de la Transparence, un endroit calme et bénéfique, Le Volcan Ardent, un lieu où j'ai l'impression d'être chez moi, à ma place chaleuresement mien, et enfin, La Plage de Sable Fin, un endroit mystérieux et poétique où n'importe qui s'apaise et se sent calme. Ces trois endroits son ceux qui compteent le plus pour moi, ils sont ceux que je ne voudrais jamais voir disparaître...Une petite brise fraîche vint secouer ma chevelure noire parsemés de reflets rougeatres. Ma cape miteuse sur mon dos, le tintement des fioles contre mon corps, le pas sauvage et lourd de Kolio à mes côtés, le vent...toutes ces petites choses habituelles de la vie me rendait heureuse comme personne. Et pourtant...et pourtant je n'étais pas celle que la vie avait choisi pour être heureuse mon passé sombre, on le devinait lorsque le mot vengeance était prononcé. J'admirai le doux soleil sur mes épaules et l'eau d'un bleu turaquoise splendide qui se couchait au rythme des vagues le soleil était bas, il n'allait pas tarder à se coucher. Il n'était pas brûlant comme dans un désert, non, il était d'un orange pâle et doux. Sa chaleur n'était pas étouffante, mais ses rayons vous doraient la peua petit à petit. Mais pour ma part le fait d'avoir la peau basané était la dernière chose que je voulais, ma peau blanche cadavrique je l'aimais et voulais la garder...surtout sur mon visage, la peau blanche pure faisait ressortir mes yeux rouges foncés, je rabattit donc le capuchon de ma cape sur ma tête. Cela ne me donnait pas forcément un air bénéfique, au contraire peut-être même un peu maléfique, mais tant mieu! Cela tenait suffisament à l'écart les personne de mauvaise augure qui me prenait pour une Sorcière ou une Démone. Lorsque j'étais petite, je pleurais à cause de cela, le fait d'être rejetée et insultée par tous m'a fait beaucoup souffrir, mais maintenant, je me suis habituée à les porter et j'en suis fière. Je caressai la somptueuse crinière de mon lion. Le coucher de soleil que nous avions en face de nous était d'une rare splendeur. Je le regardai descendre lentement, se reflétant sur la mer, jusqu'à disparaître totalement derrière l'immense masse d'eau. Je m'approchais doucement de la rive et, retirant ma mitaine de ma mais droite, je la plongeai difficilement dans l'eau. Etant une Elementale du feu, le contact de l'eau m'étais désagréable mais je me forçai à le faire, je savais que le fait de ne pas craindre l'élément de sa faiblesse rendait la personne plus forte. Puis je remis ma mitaine et repartit sur la plage, je marchai encore une heure ou deux jusqu'à me rendre compte d'une chose qui me paraissait évidente:

J'étais perdue! De rapide coup d'oeil me ermirent de renforcer ma pensée en voyant d'un côté d'immense falaise impossible à escalader, de l'autre, la mer immense et infini, et devant et derrière moi, du sable à perte de vue.

Je soupirai, je n'avais pas besoin de paniquer ce n'était pas vraiment le bon moment. Il me fallait donc camper ici, mais sur une plage, mes pouvoirs étaient réduits à cause de la présence de l'eau et le fait de dormir prés de la mer ne me disait rien qui vaille. J'étais du feu! Pas du vent et encore moins de l'eau. Je me lamentai ainsi, la tête dans les mains assise sur un rocher pres de la berge la tête de Kolio posée sur mes genoux. Car en plus de cela, je ne me perdais jamais! pourquoi? La réponse était bien simple, avec un lion à ses côtés, le flair de cet animal est infaillible et donc je peux retrouver ma route facilement, mais là, il était enrhumée! Je ne savais même pas que c'était possible!



Enervé et contrarier je n'avais pas remarquer l'ombre qui volait au dessu de ma tête.

"Puis-je vous venir en aide? "



Ces mots sonnèrent à mon oreille, je me retournai vivement en pointant mes katars sur...un ange? Rassurée, je baissais mes armes presque aussitôt. Je n'avais jamais vraiment vu d'ange. Bien sûr, comme tout le monde je connaissais leurs existences, j'avais lu des livres sur eux, mais en avoir vu un de mes propres yeux, c'était la première fois. Je me levai doucement, Kolio fit de même. Elle était belle, de grands yeux bleus gris laisser voir sa bonté, car, que serai un ange sans bonté? Je savais que je n'avais rien à craindre de l'ange présente devant moi.

Ce n'est qu'à ce moment précis que je me rendis compte que je n'avais toujours pas répondue à sa question. Un peu gênée, je lui répondis maladroitement:



"Pardon? Ah...de l'aide..heu...oui bien sûr ..hum ...connaitriez vous le chemin, si il y en a un, pour rejoindre la côte et passer ces falaises rocheuses sans trop d'inconvénients?"



J'indiquai d'un signe de tête les énormes falaises qui bordaient le rivage et ne lui laissant pas le temps de répondre j'enchainai:



"Mais excusez moi, le fait de voir un ange pour la première fois m'a fait perdre ma politesse, je me nomme Takias et voici mon fidèle compagnon, Kolio."



Un ange, j'avais entendu des propos disant que ces créatures ont été crées dans le seul et unique but de venir en aide aux autres, cela me prouvait donc que je n'avais rien à craindre mais mon naturel méfiant ne me permettait pas pour autant de mettre toute ma confiance en elle, du moins, pas pour l'instant...

" Enchantée, Takias. Je peux bien entendu t'indiquer le chemin, mais laisse moi avant tout te dire une chose : Ceux qui se perdent sur cette plage ont leurs raisons. Normalement, on ne peut se perdre ici que si on le souhaite profondément. Es-tu sûre que tu ne souhaites pas rester ici encore un peu?

Les repères de cette plage ( Les trois cactus indiquant la sortie ) ne se voilent que lorsque la personne qui es sur cette plage le souhaite, même si c'est inconscient. Peut être que tu es venue ici pour réfléchir sur une voix à prendre, pour réfléchir à des décisions que tu dois prendre.

Cela dit, je suis tout à fait disposée à te montrer la sortie, si tu le souhaites."



Je réfléchis un instant avant de répondre, je sentis la main fine et douce de l'ange se poser sur mon épaule signe, d'une confiance la plus totale, elle avait raison, j'étais venue pour réfléchir, réfléchir à la voix qu'il me fallait prendre, j'avais deux choix, et ils étaient aussi simple qu'ils étaient différents, l'un penchait pour la Vengeance et l'autre pour l'Amour...Je tenait à l'un autant qu'un l'autre...C'était pour cela que j'étais venue, au plus profond de moi j'avais besoin de choisir, il me fallait trouver une réponse, était-ce aujourd'hui et ici que je la trouverais? Je n'en savais rien mais si je ne cherchais pas, je n'étais pas prêtes de la trouver ma réponse... Je baissais la tête en caressant mon lion doucement...Que faire? Rester ici et tenter de trouver une réponse à mes questions ou bien partir revenir plus tard? Je n'étais pas spécialement fatiguée et ces problèmes me torturaient l'esprit depuis bien trop longtemps, un rapide coup d'oeil à Kolio me permit de comprendre qu'il était du même avis que moi je répondis donc à l'ange:



"Oui, tu as raison, il vaut mieux que je reste encore un peu ici, pour réfléchir..Je pense que c'est le meilleur choix, mais auparavent j'aurais juste une question, je suis assez curieuse et c'est la première fois que je vois un ange, est-ce que vous pouvez retourner au ciel et redescendre sur terre à votre gré ou bien vous avez des missions qui vous sont confiés?"



J'esperais ne pas trop la froisser avec mes questions indiscrêtes mais ma curiosité prenait souvent le dessus lorsque j'étais en confiance avec la personne.

"A vrai dire nous faisons les deux. J'ai des missions qui me sont données mais je ne suis pas tenue de les faire à l'instant même. Dans le monde des anges des notions humaines telles que les délais, les dates butoir, la pression des chefs et le stress n'existent pas. Nous devons tout simplement faire le bien, ce qui passe aussi par notre propre bien être. Si je n'avais pas eu l'envie de voler un peu au dessus de cette plage pour admirer le coucher de soleil, je ne t'aurais jamais rencontrée. "



Ainsi, les anges étaient des créatures libres et bénéfiques, comme je m'y attandais, mais elles pouvaient aussi choisir si elle faisaient la mission ou non, sa description me plu et je vis qu'elle s'y connaissais bien comme tout ange digne de ce nom d'ailleurs. Je lui fit un signe de tête positif, signe d'approbation.

Puis elle reprit:



"Si tu le souhaites, je peux rester et discuter avec toi pour t'aider à y voir clair dans tes pensées et à faire ton choix. Souvent, lorsqu'on est face à une décision difficile à prendre, en parler avec quelqu'un peut agir comme un miroir et nous permettre de voir clair en nous, de réévaluer nos priorités et nos besoins dans cette vie."



Je la regardai intensément, je ne savais pas quoi faire bien que j'avais réussi à acquérir une confiance en elle, je n'étais pas non plus du genre à dévoiler ma vie comme ça au premier inconnu qui passe même si cet inconnu est un ange...Je soupirai discrètement, il est vrai que je n'avais pas non plus beaucoup de personne avec qui parler, il y avait Kolio, mais Kolio faisait partie de moi il avait toujours les mêmes idées donc lui aussi était dans l'impasse, mon amant, Kagouri, mais l les choix que je devais faire le concernait directement car c'était lui mon Amour...Il me restait donc ma soeur, Lykarale... Mais cela faisait longtemps que je ne l'avais pas revue. Et puis d'abord parler avec quelqu'un ne voulait pas forcément dire faire ce qu'il dit, oui, je vais discuter un peu avec cet ange et je verrais par la suite quoi faire, rendre visite à Lykarale ou bien décidé seule avec cette discussion...



Je me tournai, l'ange était en train de regarder la mer, il est vrai que celle-ci était d'une beauté sans précédents je m'abimai encore quelques instants à sa contemplation avant de dire:



"Je pense que parler un peu avec toi de mes problèmes ne me fera pas de mal....Au fait, tu t'appelles comment"



C'est vrai, je ne connaissais pas son nom, elle conaissais le mien mais ce n'était pas mon cas...J'attendis sa réponse en contemplat une fois de plus la maer, qui se reflétait sur le ciel, immense et infini.