Description

Ancré à Basphel, le club de tricot est l’une des associations étudiantes. Cosmopolite, elle accueille des élèves indifféremment de leur département. Les membres du groupe peuvent, s’ils le désirent, perfectionner l’art du tricot auprès de camarades qui partagent le même hobby qu’eux. Le club n’a pas toujours eu la meilleure des réputations, mais garde la tête haute face aux éventuelles railleries. Il apparaît comme uni et actif, n’hésitant pas à collaborer avec d’autres groupes locaux. Comme dans toutes les communautés passionnées, les disputes arrivent fréquemment, et les débats sur le style de tricot à adopter sont fréquents. Cela étant, il serait difficiler de nier l’harmonie et la cohésion qui flottent dans l’atmosphère, au sein leur quartier général : une remise aménagée.

Avec la participation de Kitoe, Shanxi et Davina :).

Clefs de Compréhension

La dotation : Les membres du groupe qui retournent chez eux pour les vacances doivent apporter une ou deux pelotes de laine au quartier général. Ces dernières seront gardées en stock et utilisées en cas de pénurie. Après tout, manquer de laine signifierait arrêter de tricoter, et la chose n’est pas envisageable. Si un élève ne remplit pas ses obligations, il ne sera pas puni pour autant. On lui demandera de s’excuser, et il devra amener une pelote de plus la prochaine fois.

Les relations avec les autres associations étudiantes : Le club de tricot collabore avec de nombreuses autres associations : les deux groupes de théâtre et le Club des futurs souverains sont des exemples notables, mais ils remplissent aussi des commandes de pulls pour les Chasseurs de trolls. Aussi, ils coopèrent régulièrement avec les associations d’éleveurs ou de tondeurs de Weltpüffs. Ils y récupèrent des pelotes de laine, que ce soit gratuitement ou en échange de services. Par opposition, une partie des membres des clubs souhaitant protéger la faune – essentiellement les Amis des chèvres ainsi que l’Organisation étudiante de défense des animaux – condamne ouvertement l’exploitation de la laine, et par extension le tricot. Quelques remarques péjoratives peuvent fuser des deux côtés, et le club de tricot se retrouve généralement dans le camp des éleveurs de Weltpüffs.

Le grand tournoi : Chaque semestre a lieu un concours où les membres du groupe s’affronteront dans une compétition de tricot déchaînée. Aucune règle n’est fixée, et la magie et les sabotages peuvent être utilisés. Cela étant, l’atmosphère du tournoi est généralement bonne enfant. Il n’y a pas d’équipe, et chaque élève est donc seul face aux autres participants. La première étape dure trois jours : il s’agit de fixer des objectifs adaptés à chaque classe. Les élèves de dernière année n’ont pas les mêmes compétences que les nouveaux venus, après tout. Une fois cela fait, le tournoi commence réellement et chaque candidat dispose de deux semaines pour faire le plus de tricots possible – tout en conservant une qualité optimale  –. Tous les participants obtiendront une médaille de bronze si leur travail est jugé honorable. Ceux qui atteindront l’objectif recevront une médaille d’argent, tandis que celui qui aura le plus tricoté se verra en plus décerner une médaille d’or. Bien évidemment, aucune décoration en métaux précieux n’est réellement donnée : il s’agit en réalité de colliers peints par le club d’arts plastique.

Les cadeaux : Les membres de ce club produisent un nombre conséquent de tricots. Alors, puisqu’ils ne peuvent pas tous porter leurs créations, ils les offrent généralement aux professeurs qu’ils aiment, ou encore à d’autres membres du personnel éducatif. C’est secrètement une manière d’obtenir leur affection et de les soudoyer. Toutefois, cela ne semble pas toujours marcher, puisqu’Avril d’Ovipa ne porte aucun des dix pulls que le club de tricot lui a proposé.

Les non-tricoteurs : Certains membres du club ne tricotent pas réellement. Généralement, il s’agit de nouveaux qui ont rejoint le groupe sans penser que tout ceci était sérieux. Leur comportement est autorisé et ils ne sont pas dénoncés, mais ils seront généralement poussés à tricoter par leurs camarades. Aussi étrange que cela puisse paraître, les non-tricoteurs sont éphémères : très vite, ils sont convertis et se mettent à pratiquer l’art du groupe.