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 [Q] Zézettes contre zizis (C'est la faute de Léto !)

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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

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◈ Parchemins usagés : 2030
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2016
Sól
Ven 24 Juin 2022, 08:51


Image par Derek Stewart.
Zézettes contre zizis
C'est la faute du Discord et de Léto. 8D
Intrigue ; Sól est une féministe et rétablit la parité en laissant son âme d'artiste s'exprimer.
TW ; Le titre est plutôt explicite : ça va parler de vulves et de pénis. C'est réprouvesque donc bien beauf. 8D

« Eh, tu vas où la blonde ? » Sól s'immobilisa un instant, observant le partenaire qui lui avait été désigné pour l'entrainement. Il était en sueur, tout autant qu'elle. « Faut que j'aille pisser. » répondit-elle naturellement. Légèrement surpris, le garçon désigna un bâtiment, à plusieurs minutes de marche, dans la direction opposée à celle empruntée par la nouvelle recrue. « C'est par là-bas les latrines. » rappela-t-il d'un ton condescendant. L'agricultrice de Lumnaar'Yuvon laissa échapper un ricanement dédaigneux, arborant un rictus moqueur tout en détaillant le bipolaire. « Tss, t'es bien un péteux de Keizaal toi. T'as jamais sorti ta queue pour pisser derrière un arbre toi ? » Non pas qu'elle eu une queue à sortir. Mais là n'étais pas le problème : sa vessie était pleine, et elle n'avait pas l'intention de marcher inutilement jusqu'aux latrines pour la vider. Un buisson ou un tronc d'arbre un peu épais lui suffisait amplement. Il n'y avait que ces dégonflés intellectuels pour s'embarrasser de pudeur. Haussant les épaules, la blonde repris sa marche et s'éloigna du terrain rasé pour aller s'installer dans le petit bosquet avec davantage de végétation. Là, elle descendit son pantalon et commença ses affaires. Dans son cas, ce n'était pas une histoire de pudeur ou de manières : elle n'avait simplement pas envie qu'on vienne la faire chier pendant qu'elle était en train d'expulser les restes de bière. A Lumnaar'Yuvon, lorsque l'on vous surprenait, on n'était jamais à l'abris de se faire pousser - et de s'en foutre de partout - ou de devenir la cible de lancé de purin. Ce pouvait être amusant - lorsqu'on était pas celui qui se faisait surprendre - mais Sól préférait privilégier l'efficacité. Elle n'avait pas l'intention de retourner jusqu'au campement pour changer de vêtements.

La blonde soupira d'aise à mesure qu'elle inondait la terre du liquide doré. Accroupie, elle se secoua légèrement pour laisser couler toute goutte récalcitrante, contractant ses muscles pour évacuer tout ce qui pouvait l'être. Puis, satisfaite, elle se redressa, faisant attention de ne pas remarcher dans la flaque qu'elle avait créé, remontant son pantalon sur ses hanches. Elle serra la ficelle, la noua au niveau de la taille puis essuya ses mains sur le tissu qui recouvrait ses fesses. « Allez, c'est repartit. » murmura-t-elle tout bas, avant de se stopper. Son regard s'était posé sur un dessin tracé à même le sol. C'était un schéma basique, que l'on retrouvait facilement un peu partout sur les terres réprouvées : deux boules côtes à côtes, et une élongation volumineuse. Celui-ci n'était pas très détaillé. Il n'y avait pas de veine, pas de gland. Sól lui aurait donné la note de... Quatre sur dix. A quelques centimètres, un second phallus avait été tracé dans la terre. Tout aussi peu réussi. Face à face, ils semblaient s'affronter dans un duel silencieux - preuve de leur inefficacité : un duel de queue sans bruit, c'était comme une bière chaude : sans saveur, sans plaisir. « Pff. Amateurs. » ricana la blonde avant d'attraper un bâton. De nouveau, la Kendov s'accroupit. Elle commença à dessiner un cercle avant de s'arrêter. Elle s'apprêtait à répéter le dessin mais quelque chose venait de la choquer : des queues, il y en avait plusieurs, mais par contre, personne n'avait pris le temps de dessiner des trous. « Quelle bande de dégonflés. » Il ne faisait aucun doute, dans l'esprit de la blonde, que les dessinateurs étaient de sexe masculin. D'ailleurs, il n'y en avait aucun de dessinés, de pénis dégonflés. C'était tout une histoire, avec ces conneries de tailles, alors que tout le monde savait qu'au fond, ce qui comptait vraiment, c'était le goût. Et comment on maniait l'épée. Mais non. Ces crétins restaient bloqués sur la taille. "Plus c'est long, plus c'est bon" disait l'adage. Mais tous n'avaient pas entendu la fin : "Mais quand ça tape dans le fond, ça se finit seul à la maison". Ou bien était-ce seulement connu à Lumnaar'Yvon ?

« Pff... » soupira Sól. Comme pour rétablir la vérité, elle dessina un phallus qui, pour une fois, n'étais pas fièrement dressé. Juste à côté, elle entreprit de représenter son anatomie. Elle avait déjà vu des cramouilles dessinées un peu partout dans sa campagne natale. Mais surtout, elle avait pris le temps de l'observer dans un miroir. Lorsqu'on lui avait appris que ce qu'elle voyait graphité sur les granges était en fait ce qu'elle avait entre les jambes, elle avait décidé d'aller vérifier ça. Elle avait posé des questions. A sa mère, à ses voisines, à ses copines. A des garçons aussi mais, à leurs âges, la plupart n'avaient jamais vraiment rien vu d'intéressant. Si Laëth avait encore été là, elle l'aurait sans doute interrogée. Malheureusement - ou heureusement, peut-être - l'Ange s'était recluse dans la chasteté des Vertueux bien longtemps auparavant. Cette découverte visuelle de son corps avait débouché sur l'exploration des sensations que son anatomie avait à lui offrir. Ça avait également mené à des conversations bien plus intéressantes que ce qu'elle avait eu jusque là. Sól s'était souvent dit que rien que pour ça, elle avait fait le bon choix en décidant de rester vivre auprès des siens : l'idée de devoir renoncer à ces plaisirs de la chaire lui semblait tout bonnement ahurissant. Peut-être que Laëth n'avait jamais regardé ses steaks dans le miroir...

La Manichéenne s'amusa à dessiner plusieurs formes de grottes féminines. Certaines avec des lèvres plus ou moins distendues. Toutes arboraient une pilosité abondante. Certaines avaient même des tresses. Contrairement aux queues, les vulves de l'artiste étaient appliquées, dessinées avec soin, ce qui la retardait. « Putain Sól, t'es en train de chier ou quoi ? » s'impatienta son coéquipier, qu'elle avait oublié. « Ouai, mais c'est coincé là, attends deux minutes je pousse ! » répliqua la blonde avant de ricaner bêtement, fière de sa bêtise. Une paire de bottes se planta devant elle. La blonde fronça les sourcils et releva la tête. Saya, une réprouvée de Keizaal, la toisait de haut. Elle observa les dessins de la Kendov avec un semblant d'intérêt. « T'as oublié les clitos. » « Les quoi ? » « Les clitos. » Bordel, c'était quoi, ses putains de clitos ? Sól n'en avait jamais entendu parler. Pas besoin de ces termes : elle expérimentait et retenait simplement ce qui lui plaisait. Lorsqu'elle devait en parler, elle utilisait des mots simples comme "le trou", "les steaks" ou "la boule", pour désigner l'amas de chair qu'elle stimulait fréquemment. Devant l'air d'incompréhension de son interlocutrice, l'instruite leva les yeux au ciel, exaspérée. « Ça vous arrive jamais d'ouvrir un livre, dans votre campagne puante ? » Sól se redressa, prête à se bagarrer, les points serrés. « Quoi, t'as un problème ? Elles te plaisent pas, mes escalopes ? » menaça-t-elle. La brune haussa les épaules, sa moue s'adoucissant légèrement, bien que les traces du jugement ne disparurent pas totalement. « Mmh, étonnement, elles ne sont pas si ratées, pour quelqu'un d'aussi rustre que toi. » La campagnarde croisa les bras sur sa poitrine, sur la défensive : même ce compliment résonnait comme une injure. « Bon bah c'est quoi ton souci ? » « Mon souci, c'est que tu représentes que la moitié des choses. Et franchement, quitte à choisir, autant dessiner ce qui fait du bien, non ? » L'envahisseuse s'empara du bâton et s'installa à son tour pour dessiner ses fameux clitos. Dubitative, Sól observait avec mauvaise foi. « Je sais c'qui me fait du bien. C'pour ça que je le dessine. » « Ha... Ma pauvre, tu comprends rien à rien. Remarque, c'est toujours plus chiant pour nous. Chez les garçon, y'a tout qui ressort. C'est facile de tout comprendre, on peut tout voir. Mais chez la femme, y'a tout qui rentre. Forcément, ça rend le travail un peu plus complexe pour vous. » La blonde n'appréciait pas le ton qu'employait la brune pour la désigner : dans sa bouche, tout sonnait comme une insulte. « Si tu veux pas que je te fasse du bien avec ma godasse dans tes dents, tu ferais mieux de surveiller ce que tu racontes, la merdeuse. » menaça-t-elle, ce qui arracha un rictus moqueur à Saya. Cela contraria davantage la réprouvée de Lumnaar'Yuvon. « Tu t'es jamais dit qu'il y avait plus que ce que tu voyais ? Je veux dire, tu vois bien qu'il y a un trou. Tu t'es jamais demandé ce qu'il y avait dedans ? Tu n'as jamais pensé que nous aussi, on avait nos couilles, comme les mecs ? » « Bah... » Sól glissa son regard sur sa poitrine. Pour elle, ses seins avaient toujours été l'égal des testicules des hommes. Deux boules, un tube, du blanc qui en sort... Certes, elle avait deux tétons. Certes, le liquide ne sortait pas au même moment dans le stade de la procréation... Mais la ressemblance lui avait toujours paru évidente. L'académicienne se mordilla les lèvres pour ne pas rire. L'illettrée sentit ses joues lui piquer à mesure qu'elles se coloraient. « C'est tout un cours d'anatomie, qu'il va falloir te faire... » conclut-elle. « Là, tu vois ? » Elle désigna la boule supérieure de son dessin. La Tynath'thuk se fit la réflexion que son clito ressemblait simplement à un bonhomme aux proportions étranges : une tête, deux bras longs et deux jambes dodues. « Bah quoi ? » « Ça, ça correspond à ça. » Elle désigna l'un des petits points qu'avait tracé l'amatrice sur son propre dessin de vulve. « Et les quatre branches, c'est à l'intérieur. Et - Quoi ? » « Je sais pas comment vous vous y prenez à Keizaal, mais par chez moi, c'est pas dans des bouquins qu'on apprend à baiser. » se moqua la blonde. Les explications de la brune lui paraissaient trop abstraites pour être réelles. A son avis, c'était juste un ramassis de conneries que ces dégonflés se racontaient pour essayer de se rassurer sur leurs médiocres performances. Saya se redressa. Elle s'approcha de son interlocutrice. Près. Un peu trop près. La proximité des corps surpris la blonde, qui voulu esquisser un pas en arrière avant de se rappeler qu'elle était initialement venue ici pour soulager sa vessie. « Mmh, vraiment ? » Sól sentait l'odeur qui émanait de la brune. De son haleine, sa sueur. « Et que dirais-tu de goûter à ce que j'ai appris dans mes bouquins de merde ? » Une légère pause s'installa. « Il n'y a qu'une seule savoir de confirmer ta théorie, n'est ce pas ? Expérimenter pour t'en assurer. » « Je... Euh... » Embarrassée, la novice balbutia laborieusement. La pratique, elle n'en avait pas tant que ce qu'elle se plaisait à laisser croire. Mais surtout, elle n'en avait aucune en ce qui concernait les femmes.

« Oh, Sól ! Qu'est ce que tu fous ? Tu as fini ou merde ? Si ça continue, je vais venir te chercher par la peau du cul ! » L'interpellée sursauta. « Je - euh, Graeven m'attend. » s'esquiva la blonde, tournant les talons avant de filer.
1882 mots
Nude de qualité, si si:
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