Partenaire : Kat Loveblood (Ado-Rah)
Intrigue/Objectif : visiteur imprévue.
L’avancer des Evershas en Durienrisda permet à Typhon, le commandant des armées, d’assigner des territoires aux meutes venus de l’Antre des marais pour combattre les Vampires dans leurs derniers retranchements. Quelques jours après avoir redonner le territoire ancestral de la meute des Vāgha kuḷa, Typhon se présente seul et à l’improviste pour constater l’état des choses.

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Voilà une journée que Typhon avait quitté le confort de sa meute et de son épouse pour parcourir Durienrisda de long en large. Il s’agissait d’un gros risque pour l’un des Evershas les plus influents de tout le continent dévasté. Entre les assassins vampires, les rivaux evershas et même des monstres sanguinaires, ils étaient nombreux à désirer la mort ou la capture du chef de la meute de Gargantua. Cela dit, contrairement à la pensée populaire, Typhon était en réalité avantagé par cette solitude.

Un Eversha ordinaire ne pouvait considérer la vie sans être entouré par ses confrères et ses consœurs de meute. Même dans les cas où un jeune Eversha cherche à quitter sa meute familiale, c’est toujours pour se joindre à une autre meute dans les plus brefs délais. Ce pour quoi Typhon n’était pas un Eversha ordinaire, c’est parce qu’il passa la fin de son adolescence et une bonne partie de sa vie d’adulte en tant que vagabond solitaire. Il faut dire que la meute qu’il quitta était une meute qui aurait dû correspondre à ses valeurs, puisqu’il s’agissait d’une meute de Totems félins comme le sien. Or, vestige d’un clan en perdition, peu de jeune de la troisième, et dernière génération s’attarda en compagnie de leurs parents trop soucieux de retrouver la gloire perdue du clan pour évoluer. Typhon, comme tous ceux de son âge avaient quitté la meute dès qu’ils en acquirent la possibilité.

Marqué par les difficultés de sa meute familiale, Typhon préféra se débrouiller par ses propres moyens pendant un temps. Il survécut tant bien que mal, mais c’est la rencontre fortuite avec une puissante élémentaliste qui rappela à Typhon la pertinence et l’utilité de la vie communautaire. Malheureusement, dès qu’il fut parti à la recherche d’une meute à rejoindre, Typhon fut téléporté hors du Rocher au Clair de Lune par une force mystique et il s’en suivit d’un long périple pour retrouver les siens. Le Typhon d’aujourd’hui était donc un Eversha à la tête d’une meute jeune, inexpérimenté et faible. La puissance et la réputation de la meute de Gargantua étaient dues à la puissance de son chef et de ses compagnons d’origine. Et encore, lesdits compagnons bénéficiaient davantage de leur chef que le chef bénéficiait de ses compagnons.

En résumé, lorsqu’il était seul, Typhon était libéré de nombreux fardeaux. Il pouvait se concentrer entièrement sur ses adversaires et il cessait de craindre les dommages collatéraux. En quelque sorte, Typhon, chef de meute, était un adversaire redoutable, alors que Typhon, chasseur solitaire, était un monstre qui n’avait plus aucune retenue.

***

Soudainement libre de tout engagement, Typhon se retrouva à errer seul et sans autre but que d’attirer ses adversaires dans des pièges et des embuscades pour les affaiblir ou s’en débarrasser. C’était d’ailleurs la seule logique à cette solitude éphémère. Le chef de meute voulait épargner à sa meute les manigances des Vampires en cette période critique. Officiellement, les Evershas étaient en réflexion quant à l’ultimatum envoyé par le Marquis de Sanguice pour mettre fin à la guerre en sa faveur. Du coup, ils étaient nombreux à cibler Typhon pour influencer la réponse finale d’un sens ou dans l’autre. En étant seul et toujours en mouvement, le commandant des Evershas était bien plus difficile à localiser et à prendre par surprise.

Typhon avait l’intention de passer un peu moins de deux semaines à parcourir Durienrisda. Or, errer sans but semblait contreproductif. Commandant des Evershas, Typhon se dit qu’il y avait sûrement moyen de faire plus que d’échapper aux manigances de son opposant, le Marquis de Sanguice. C’est pourquoi Typhon choisit d’aller rendre visite aux meutes qu’il avait aidé à répartir sur le territoire de Durienrisda. En tant que commandant, Typhon avait eu bien peu de contact avec son peuple. Il avait tant à gérer que le chef de meute se contentait de rencontrer d’autres chefs et encore, parfois ils étaient trop nombreux et un représentant devait être désigné. Pour de nombreux Evershas risquaient de rencontrer leur commandant pour la première fois. Jugeant qu’il y avait au moins autant de points positifs que négatifs à cette manœuvre, Typhon décida de profiter de son nouveau temps libre pour visiter le plus de meutes possibles entre deux tentatives d’assassinat ou de capture.

***

Typhon atteignit les limites du territoire de la meute des Vāgha kuḷa seulement quelques jours après leur avoir permis de retourner en maître sur leur ancien territoire ancestral en récompense à leur participation à la guerre. C’était la première meute choisie par Typhon pour visiter en raison de la distance qui le séparait du territoire occupé par la meute de Gargantua. Puisque Typhon voulait un minimum dérouté ses poursuivants, il choisit une meute très éloignée de la sienne et comptait faire de même avec la meute qui suivrait la première. Ainsi, Typhon laisserait une piste bien difficile à suivre.

Sachant pertinemment qu’on était à sa recherche, Typhon n’annonçait d’aucune façon sa venue aux meutes qu’il visiterait. Il s’agissait donc de visite complètement improvisée, ce qui permettrait au commandant de voir de ses propres yeux l’état réel de l’occupation eversha du territoire. Se faisant, Typhon s’exposait techniquement à des conflits, mais ça, il ne s’en souciait aucunement. Le conflit était dans la nature primaire des Evershas, alors il était futile de chercher à l’éviter. Dans les meilleurs cas, Typhon viendrait en aide aux meutes visitées, il organiserait une cérémonie religieuse et repartirait. Dans le pire des cas, il se battrait contre un chef de meute trop ambitieux pour son propre bien. D’une manière ou d’une autre, les Evershas de Durienrisda apprendraient à mieux le connaître.

Pour son premier essai, Typhon pénétra dans le territoire de la meute visité dans sa forme féline. C’était ainsi que le commandant pouvait se déplacer assez rapidement pour parcourir les nombreux kilomètres de terrain sauvage et marécageux de Durienrisda tout en passant relativement inaperçu. Il faut dire que le Totem de Typhon était celui d’un tigre surdimensionné. Long de plus de quatre mètres et pesant dans les 500 kilos, c’était un animal qui attirait l’attention, surtout lorsqu’il était en mouvement. Qui plus est, Typhon portait sur lui un harnais lui permettant de transporter ses biens, soit un arc, un couteau et des habits cérémoniels. Fait particulier, le tigre portait également une boucle d’oreille en argent ornée d’une pierre blanche à l’oreille gauche. C’était le seul bijou porté par Typhon et la nature magique de cette dernière s’adaptait d’une forme à l’autre, faisant en sorte qu’il ne la retirait jamais de sa personne.

Typhon ne savait pas trop s’il devait continuer son chemin dans la forme de son Totem jusqu’au camp de la meute qui occupait le territoire, ou s’il devait finir le chemin sous forme humaine. D’un côté, il restait une bonne distance à parcourir et il était difficile de savoir quand Typhon serait repéré par la meute. En conservant sa forme féline, Typhon arriverait plus rapidement à destination et pourrait ensuite prendre forme humaine. En prenant forme humaine, Typhon pourrait discuter avec les Evershas rencontrés. Au final, Typhon décida de rester tigre jusqu’à ce qu’il croise quelqu’un. Il était difficile de prévoir l’accueil que le commandant recevrait et il n’avait pas eu l’opportunité de consulter les signes de Phœbe à ce sujet.

Au moins, dans sa forme féline, il était moins probable que la meute visitée se montre hostile. Il fallait être particulièrement déraisonnable pour s’attaquer à un tigre surdimensionné disposant d’une puissante magie.

1237 mots
1er message

Il fallut un temps déraisonnable avant que Typhon ne soit intercepté par les occupants du territoire qu’il foulait. Certes, il était au moins aussi intimidant qu’il en avait l’air, mais ce n’était pas une excuse valable en temps de guerre. Puisque le commandant vampire était avide de victoires décisives, les Evershas avaient tout avantage à s’implanter aussi solidement que possible dans les territoires conquis de Durienrisda. Ce n’était qu’ainsi que les changeurs de forme pourraient résister à d’éventuels assauts ennemis et perturber les plans des Vampires. Or, si Typhon pouvait fouler impunément un territoire occupé, d’autres, moins scrupuleux, pouvaient l’imiter.

Cette lacune affligeait personnellement Typhon, qui avait imposé son autorité pour permettre aux Vāgha kuḷa de retrouver leurs terres ancestrales. La faiblesse des concernés ne pouvait que se répercuter sur l’influence du commandant des armées evershas de l’Antre des marais. Les récompenses du chef de guerre avaient certes pour but de promouvoir les actes de valeurs, mais aussi de renforcer l’effort de guerre. Le strict minimum était donc de faire bonne usage de ces cadeaux. Même si Durienrisda était beaucoup plus abondant en ressources que le reste de l’Antre des marais, les bons territoires, tel celui des Vāgha kuḷa, devaient être rentabilisés. Ce n’était qu’ainsi que la meute deviendrait prospère et attrayante, ce qui se reflèterait sur leurs capacités au combat.

Guerre ou pas, en attribuant une terre, la meute de Gargantua et la meute de Vāgha kuḷa devenaient liées. Un affront envers les Vāgha kuḷa, c’était un affront envers les Gargantua. Et par Phœbe, ils étaient nombreux à aspirer à la position de Typhon. Ils étaient d’ailleurs tout aussi nombreux à souhaiter la chute du chef de guerre. Comme la puissance d’une meute était déterminée par son élément le plus faible, l’influence de Typhon auprès des siens dépendait des résultats de ses actions et de la performance de ses alliés. Si les Vāgha kuḷa n’étaient pas à la hauteur, Typhon ne pouvait se permettre de scrupule à se débarrasser de cette faiblesse. C’était une obligation de sa position.

Quand Typhon fut enfin abordé par les représentants des Vāgha kuḷa, ces derniers eurent la bienséance d’au moins reconnaître l’identité du chef de guerre. Ça, c’était le bon côté. Le mauvais, c’était qu’en plus du délai et des mauvaises manières, les Evershas dépêchés ne semblaient pas particulièrement fort, voir même adéquatement nourrit. De plus, par leur propre admission, ces derniers ne savaient pas qu’il s’agissait de Typhon avant de se retrouver en sa présence. La simple visite de courtoisie du chef de guerre s’était visiblement transformée en visite d’inspection. Les Vāgha kuḷa avaient maintenant intérêt à se montrer dignes de la confiance que leur accordait Typhon s’ils voulaient conserver leur territoire.

***

Typhon ne répliqua pas immédiatement aux salutations d’Ado-Rah. Évidemment, il ne pouvait pas parler, puisqu’il était toujours sous forme animale. Ce retard permit à l’Augure de se calmer et de retrouver un minimum de sérénité alors qu’il reprenait lentement sa forme humaine. Particulièrement habile pour passer d’une forme à l’autre, le chef de guerre pouvait se transformer en un instant, comme il pouvait retarder la transformation et ainsi mieux contrôler le processus. Ce faisait, Typhon pu gracieusement passer de sa forme féline à humaine, tout en préservant l’intégrité des sangles qui retenaient les bagages du visiteur.

Typhon s’habilla ensuite d’une tenue plutôt voyante, à mi-chemin entre l’officielle et le cérémoniel. Cela différait grandement des habits minimalistes qu’affectionnait le changeur de forme. Cette tenue ample comprenait de larges pans de tissus artisanaux et divers ornements de crocs, de griffes et de bois animaux. Complémenté par la boucle d’oreille à l’effigie du Rocher au Clair de Lune et de sa fameuse épée en acier, forgée par les Réprouvés. Le chef de guerre semblait vêtu pour présider des cérémonies à l’honneur de Phœbe ou encore des réunions de guerre. À son gestuel, le concerné n’aimait pas ses vêtements et l’on devinait qu’une force était à l’œuvre en coulisse pour imposer ce choix vestimentaire.

Vêtu, l’imposant guerrier de 2 m 28 s’adressa finalement à ses interlocuteurs, s’excusant sommairement de les avoir fait patienter. Il entra alors dans le vif du sujet et annonça les raisons de sa présence.

« Si j’avais annoncé ma présence, vous seriez mort à l’heure qu’il est. Nous sommes en guerre et les Vampires sont de plus en plus audacieux, révéla Typhon. Sanguice a lancé ses meilleurs assassins à mes trousses pour me capturer et j’ai bien l’intention de leur faire parcourir Durienrisda de long en large. À l’origine, je voulais me contenter d’une simple visite amicale pour me faire voir dans la région… »

Typhon laissa le fond de sa pensé en suspend pour observer les Evershas devant lui d’un air sévère. Le non verbal du chef de guerre dévoila que quelque chose lui déplu lors son arrivé sur le territoire des Vāgha kuḷa et qu’il avait revu ses plans. Ce n’était pas à l’avantage de la meute visitée.

« Il y a un intrus sur les terres que JE vous ai accordées et c’est tout ? Je suis resté bien trop longtemps laissé à moi-même, et en plus, je suis accueilli par une femme à peine capable de tenir une arme. Et les autres… Ce n’est pas avec la peau sur les os que vous allez intimider qui que ce soit. »

Typhon passa sous silence sa stature démesurée, qui éclipsait n’importe quel autre Eversha. De plus, avec ses 160 kilos, le chef de meute devait faire le poids combiné de deux ou trois des individus devant lui. Cela dit, le chef de guerre savait pertinemment qu’il n’y avait pas grand-chose d’impressionnant dans le comité d’accueil des Vāgha kuḷa, même en considérant des standards plus ordinaires.

« Alors, j’ai changé d’idée. Vous allez devoir me convaincre que vous méritez ce territoire. Sinon, je trouverai une meute plus apte à en profiter. J’espère que vous comprenez que c’est ma réputation qui est en jeu ici. Si vous êtes chassé par la première meute opportuniste, c’est ma meute qui devra répondre de cet affront. Et je n’ai pas le temps pour ces conneries ! »

Typhon ne dissimula aucunement la colère qu’il ressentait devant la réception aussi pitoyable qu’il lui avait été fait. Qu’on ne l’ait pas accueilli avec une cérémonie ou avec les honneurs qui lui étaient dus par sa position et son autorité, ça, le tigre n’y voyait aucun inconvénient. S’il avait voulu un tel accueil, il se serait arrangé pour l’avoir. Non, ce qui exaspérait le chef de guerre, c’était la faiblesse. Les Evershas ne s’entendaient que sur deux points, Phœbe et la force. Et de ces deux points, seule la force garantissait la pérennité du territoire d’une meute.

« D’abord, tu vas te présenter. Tu es assez vieille pour partager ta couche, tu te présentes comme une adulte digne de ce nom. Ensuite, foutez vos excuses dans le cul de Phœbe, je m’en moque. Je suis là, profitez-en. »

Il s’en suivit d’une grande inspiration et le chef de guerre retrouva un minimum de bienveillance, pour peu qu’un géant de 160 kilos puisse paraître bienveillant. Dans cet état d’esprit plus serein, Typhon précisa qu’il avait plus avantage à aider à rétablir la situation que de se débarrasser des Vāgha kuḷa. Le chef de guerre était donc disposé à aider au meilleur de ses capacités. Après tout, renier cette meute après leur avoir publiquement octroyé un territoire, c’était admettre avoir pris une mauvaise décision. Ce genre de bavure ayant elle aussi ses conséquences, le chef de guerre préférait régler les problèmes afin que tous sortent gagnants de cette situation.

« On commence par toi, gamine. Puisque ton chef t’a envoyé me recevoir, tu vas me servir de guide. Les autres, hors de ma vue. Commençons par voir l’état de la meute. Je veux savoir si je vais pendre Kum-Hâr par ses tripes ou si je vais me contenter de lui botter le cul. »

La politique eversha n’était pas très compliqué. Les forts s’imposaient sur les faibles. Si l’on ne comptait pas parmi les forts, il fallait s’associer à plus fort que soit et prouver son utilité. À terme, une toile de relations se constituait et stabilisait une région plus ou moins grande, jusqu’à ce que les rapports de force changent et qu’une nouvelle toile se tisse. Puisqu’il avait été désigné par le Grand Totem Rakel pour mener la conquête de Durienrisda, Typhon profitait de la guerre pour instaurer sa propre dominance du territoire pendant qu’il était considéré « intouchable » par ses pairs.

Il faut dire qu’au terme de la guerre, le chef de guerre perdrait son titre et Typhon redeviendrait alors un simple Augure. En d’autres mots, si Durienrisda était conquise par les Evershas, une vague d’aspirants chercherait à profiter du chaos de l’après-guerre pour conquérir leurs propres territoires. Sans un Grand Totem pour le soutenir, la présence de Typhon échouera à retenir les ardeurs de ces nouveaux venus en quête d’une vie meilleure. C’était cette réalité chez les Evershas qui motivait Typhon à se montrer sans pitié par rapport aux Vāgha kuḷa. Peu importait les aléas de la guerre, une meute faible serait balayée du paysage.

1522 mots
2e message

Ado ravale sa salive. Elle est devant un chef important devant elle. Un chef important qui lui donne des ordres. Sauf ça elle est habituée. Les gros mâles dominants qui imposent leur volonté sur les plus faibles, elle en avait vu. Elle était mariée à un. Enfin Hordak n’avait pas la force ou l’intelligence de Gargantua, mais il en avait son égo. Sa mère, Otiis, l’avait formée au "pouvoir des femmes". Sois être capable de glisser entre les fiertés masculines et tirer son épingle du jeu.. Savoir flatter l'égo du mâle sans se laisser écraser par lui. Se relevant fermement et appuyant fortement sur sa lance, elle regarde le grand Chef avec fierté et vigueur. Elle a beau être petite, polie et sage, Ado-Rha n’a pas moins de force de caractère. Elne ne serait pas fille d’Augurte,

-Grand Chef Typhon, je me présente Ado-Rha Vaghâ Kula, fille dl’autre Otis Vaghâ Kula aux Mains Blanches et apprentie Augure de la meute des Vagha Kula. Bienvenu sur nos terres!! Enfin les terres que vous nous savez gravement accorder, suivez moé

Ainsi Ado conduit au campement des Vaghâ Kula des palissades ainsi que des pics avaient été érigés en toute hâte en guise dde défense. Ado avait eu la fameuse idée de transformer des arbres en poste en de guets ainsi, toujours, un Vaghâ Kula armé d’un arc et d’une corne état toujours prête. Six guerriers coupent alors Ado-rha et Tyhon sur la route. Ils revient surement d’un raid. En effet, Kum0Har prend à cœur la guerre et n’avait de cesse de mutiplier les excusions sontre les vipères.En autre les six jeunes hommes portes fièrement.

-Mar-Thein le Mâte, Mar-Thein Le Petit, Rhaa-Chide ,Patte-Rick Le Huard, Harno Soly , Kat Rire La Vac, Drolay, de kessé vous faites là

-Ben on revient d’embuscade. Check ça, on a trouvé des chandeliers en an argent, des pies d’ors de la cire,des fourches, des statues de bronze pis du cognac, pis un tapis

-Du cognac, des statues de bronze, mais est-ce qu’on en a à crisser, boute de câlisse.. Rha combien de fois, je vous dis de focaliser sur les trucs ESSENTIELS, DE PREMIÈRES NÉCESSITÉS . Comme de la nourriture, des bandages, des armes, des outils, du bétail….

-Calme tes hormones de femmes, Ado, le chef dit que l’important c’est nuire aux vampire. Cette ferme, je t’dis, on toute décaisser tellement qu »aucun vampire ne pourrait l’utiliser après. Quant aux sbires des vampires, dis toé qu’on a les a roulé dessus.

- Ce qui compte c’est de survire, murmure dans sa barbe Ado. Vous avez vu du bétail au moins ou vous étiez juste en mode on brise-toute casse-toute toute comme d’habitude.

-Ben on a ben vu des poules, mais on...on les a un peu mangées

-Un peu mangée, ça veut dire quoi, soupire Ador. Ah pis laisse-faire, allez portez vos cossins dans les réserves , je m’en occuper……Pis R-allumer les feux, surtout le feu central, on a un invité important.

Réalisant qui avec Ado, les guerriers déguerpissant, car ils veulent aller se mettre «présentable » pour « Typhone-senpai ». Alors telles des collégiennes devant leur crush, ils s’en vont de débourriez de leur peinture de guerre. Ado grince des dents. Elle n’a pas l’habitude d’exploser, mais cette journée a vraiment une dent contre elle. Elle entre avec le grand chef dans le camp. Non loin d’ »eux se trouvent les couches où les blessés gisent et se remettent dans la dernière bataille. Faut que la dernière a été un sacré coup.On entend de temps à autre gémissent. Malgré le chaos de l’installation, le camp en même ordre.Grâce au génie d’Ado et sa dertmination, on a évité le bordel. Tout est à sa place, pour le peux qu’on a. Des enfants accourent vers Typhon, tour curieux de savoir qui est ce géant. À cette âge, on a pas encore de politesse. Donc ils vont donc très peu du grand guerrier. Une autre situation à gérer.

-Glim-Her, veux-tu ben amener les flots un peu plus loin pour qu’il ne gosse pas notre invité. Janis, veux-tu aller faire du thé et préparer une collation pour le chef Typhon. Y devrait rester du fromage et des fruits secs…..Bow! va chercher ma mère et Kum-Hâr

-Mais y sont encore en réunion

-« Y sont encore réunion », imite Ado . On s’encaisse-tu s’ils sont encore que les anciens soient pris dans leurs enculages de mouches incessants. On a un invité icitte, pis de marqçue en plus alors ouste. Donc arrête de niaiser pis bouges ton cul!

Son ami déguerpit. Bow-Man comprend au moins la pression mis sur les épaules d’Ado en ce moment. La présence du Granc Chef la mettait sur les nerfs. Intérieurement elle était préte à se rouler en petite boule dans un coin. Sauf elle lassait rien paraître et continuer de faire ce qu’elle devrait faire le front levé.

-Excuse-moi chef Typhon, je ne voulais pas manquer de respect à mes aînés-ées. Je suis un peu sur les nerfs et je ne voudrais pas diminuer l’importantes discussion politique de me…..

Le chef et l’Augure arrivèrent, suivis des quatre autres anciens qui formaient le conseil de la meute.En voyant Typhon, Kum-Hâr aux tempes grises bombée torse. Enfin, sa virilité et sa force sont mises en jeu.



-Ah, vous voilà. Chef Typhon, enchanté de vous voir. Nous avons justement un différent avec une autre meute, sur lequel……

Sauf d’une main sur son épaule, Otis le faire taire.L’augure sait se faire une bonne hôte pour ses invités.. Elle sait qu’il ne faut pas les importuner dés le leur arrivé. Elle s’avance fièrement,son couvre-chef trônant royalement sur sa tête. Elle a beau avoir la cinquantaine bien avancée, voire presque terminée, elle conserve tout son charme, sa grâce et sa beauté d’autre fois. On la compare souvent à sa fille, de qui on répète qu’elle sera un jour une grande femme comme sa mère Comparaison qui commence bien soûler Ado-Rha.

-Bienvenue, ô chef Typhon Dhavala Himsaru Gargntua, Le Shan Yu,. lui sourit-elle en faisant une référence. Que la gâche de Phoebe soit sur vous. Je Otis Vaghâ Kula Au Main Blanche, Augure devant les yeux de la déesse. Avez-vous fait bon voyage? Laissez-moi vous débarrasser de vos affaires. Ils seront en sécurité.

Puis s’approche de lui, elle s’empresse de le débarrasser de ses bagages, telle une épouse dévoue qui accueille son mari. Puis elle le prend le bras de l'homme comme une bonne hôte chaleureuse.Elle a beau être plus petite que Typhon, elle ne reste pas moins intimidée. Et se comporte avec aisance et facilité, comme si elle était devant un vieil ami.

-Ado-Rha, ma chérie, tu veux bien de t’occuper des bagages du chef Typhon? A oui prépare-lui une couche. Vous restez-vous bien couchez avec nous, nous allons faire un grand banquet en votre honneur.

-Un banquet, mais maman….je veux dire mère, tu sais.,,,eu vous avez bien que notre réserve..... on a peine de quoi tenir pour les prochains jours

-Ne-t’en fais pas,ma chérie, La déesse pourvoira en temps et lieu

Et c’est à un moment qu’un éclaireur revint essoufflé. Il étant grande, agile et surexcité. Après s’être rafraîchi le gosier et repris son souffle, il hurla,

-Des buffles, des buffles d’eau. Un troupeau. Toute une trentaine au moins. Gagne vous avez voir ça, à l’est de la ferme, dans les pâturages……..Y en, ……y a assez de viande pour dans des semaines

-Tu vois ma chérie d’amour, Phoebe ne laisse jamais ses enfants souffrir aucune raison. N’êtes-vous pas d’accord, grand chef Typhon.



1113 mots
2e message [/right]

La visite sommaire que Typhon reçu du camp de la meute de Vāgha kuḷa s’avéra consistent avec la réception qu’il reçut. Des guerriers intéressés par des babioles inutiles, des tours de guet trop près du camp et une quantité inquiétante de blessés démontraient pleinement le manque de coordination et de priorisation des efforts de la meute. Cela dit, Typhon eut relativement tôt fait de trouver un minimum de positif dans cette gestion discutable avant de prendre place avec les personnalités influentes de la meute. Malgré les nombreux défauts observés, il y avait un minimum de cohésion entre les Evershas présents. Du moins, la dissension et la discorde n’étaient pas publiquement apparentes. C’était peu, mais il y avait pire comme point de départ.

Puis, c’est un sentiment de satisfaction qui égaya le visage de Typhon quand, enfin, on traita le chef de guerre avec respect et courtoisie, ce qui évita une humiliation publique du chef de meute des Vāgha kuḷa. Au moins, cette rencontre pouvait débuter avec un minimum de courtoisie et peut-être même devenir productive.

« Je me garde de présumer des intentions de Phœbe, Augure Otis. Je suis d’avis que notre déesse intervient en notre faveur aussi souvent que possible, sans pour autant régir nos vies. Mais bon, je pense que nous aurons d’autres occasions de discuter théologie. Je sens que vos compagnons ont beaucoup à dire. »

Sans laisser le temps à ses hôtes de l’assaillir de leurs problèmes courants, Typhon procéda à expliquer les raisons de sa visite. Le chef de guerre raconta donc comment il décida de visiter autant de meutes que possible, aux quatre vents de Durienrisda, afin de perturber les renseignements ennemis. Le commandant vampire portait des attaques de plus en plus personnelles à l’encontre de son homologue eversha. En se déplaçant constamment, Typhon pouvait observer en personne l’état de ses troupes et donner du fil à retorde aux assassins à ses trousses, qui avaient bien du mal à suivre les déplacements erratiques de leur cible. Ce faisant, le chef de guerre pouvait également offrir son aide lorsque possible.

Typhon assura les individus présents que ces derniers ne craignaient pas grand-chose, pour peu que le séjour du chef de guerre demeure minimal. Il allait donc de soi que Typhon prend part au banquet en son honneur, mais ce dernier quitterait les Vāgha kuḷa aux premières lueurs de l’aube. Ainsi, cela donnait suffisamment de temps à la meute de profiter de la présence de Typhon pour régler quelques problèmes et Typhon pourrait se faire voire par ceux qui combattaient en son nom.

« Sur ce, nous avons peu de temps. Ne nous éternisons plus en politesse. Kum-Hâr, ta meute est faible et indigne de ma confiance. Accepte ce fait ou on mangera tes trippes au banquet. Si tu blâmes quelqu’un d’autre, je te dévore vivant sur le champ. »

Puisqu’il était satisfait de l’accueil que lui offrit Otis Au Main Blanche, les menaces de Typhon s’accompagnaient d’une étrange aura de bienveillance pour la plupart des individus présents dans la tente. Dans une discussion de chef de meute à chef de meute, une hiérarchie devait s’établir entre les deux meneurs pour que la réunion soit productive. Autrement, il s’en suivait d’une cascade de bravades et d’insultes, puis il n’était pas rare qu’un duel à mort éclate.

En l’instant, l’entièreté de l’agressivité de Typhon était concentrée sur Kum-Hâr, alors les autres pouvaient ressentir un honnête désir d’améliorer le sort des Vāgha kuḷa pour qu’une relation mutuellement bénéfique perdure avec les Gargantua. En d’autres mots, la vie de Kum-Hâr ne tenait présentement qu’à un fil. Ce fil, c’était le doute raisonnable accordé au chef de meute par le chef de guerre sur sa pertinence au sein des Vāgha kuḷa. Aux yeux de Typhon, il n’y avait pas de place au compromis. Kum-Hâr devait se soumettre ou mourir.

La particularité de la provocation à l’affrontement de Typhon était que le chef de guerre portait une plus grande attention aux personnalités présentes des Vāgha kuḷa que pour leur chef de meute. C’était pour une façon non verbale de dire : « donnez-moi un instant, je me débarrasse du gêneur et nous poursuivrons la discussion dans de meilleurs termes. »

***

Au terme de l’altercation avec Kum-Hâr, l’agressivité de Typhon s’éclipsa pour faire place à un respect et une bienveillance renouvelée, comme si rien d’anormal ne s’était passé jusqu’alors. De fait, c’était vrai. À moins de partager la même mère, aucune discussion productive ne pouvait avoir lieu entre deux chefs evershas sans un minimum d’affrontement. Certaines rencontres se terminaient en bain de sang, d’autres étaient pacifiques. Généralement, le plus faible se soumettait au plus fort et la vie suivait son cours.

« Ado-Rah m’a fait visiter le camp. Vos infrastructures défensives sont superflues, vos guerriers pillent des babioles inutiles, vos blessés s’empilent et vos chasseurs sont des incapables. Sérieusement, des buffles d’eau et c’est maintenant que vous les trouver ? Des buffles d’eau, par Phœbe !!! Humph !

Passons. Ce territoire est riche en ressources et mon autorité de chef de guerre vous donne encore un sursis pour vous implanter assez fermement pour dissuader les meutes environnantes de vous attaquer. Ne soyez pas assez bête pour penser que ça va durer, mais autant en profiter pendant que ça dure. Alors, allez-y. Qu’est-ce qu’il vous manque ? »

885 mots
3e message

Les interlocuteurs se succédaient et tombaient plutôt bêtement dans le même piège. Du coup, ça en faisait beaucoup à manger pour que le tigre honore son engagement de dévorer ceux qui rejetaient le blâme sur autrui. Certes, Typhon n’avait menacé que le chef de meute Kum-Hâr, mais le chef de guerre avait devant lui les successeurs potentiels à la meute Vāgha kuḷa. S’il en dévorait un, l’autre deviendrait chef de meute, et avait déjà jugé bon de déroger à la seule demande de Typhon. Aussi gourmand était-il, trois adultes, c’était beaucoup, même pour l’imposant géant.

Pour toute réponse aux divers blâmes et aux obstacles qui lui étaient présentés, Typhon se dénuda le torse, exposant son imposant physique de géant de 2 mètres 28 et son ventre, légèrement protubérant, malgré sa musculature saillante. Le guerrier de 160 kilos dominait son entourage sous forme humaine et s’il fallait qu’il se dénude complètement, il les dominerait tous sous sa forme de tigre surdimensionné. Cela dit, l’aspect le plus perturbant du visiteur était que malgré sa stature et sa réputation, sa peau était exempte de cicatrice. Le chef de guerre avait accompli l’ensemble de son parcourt sans rencontrer qui que ce soit capable de le blesser au point d’y laisser des traces.

« Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre… Vous avez de la chance, ces vêtements valent plus que vos vies. Continuez vos conneries et il y en aura de moins en moins pour vous protéger. »

L’aura de bienveillance qui entourait Typhon se dégradait, mais contrairement à Kum-Hâr, ce n’était pas de la colère qui l’animait. Le chef de guerre n’était pas provoqué pour si peu. Au contraire, il s’agissait d’une affaire de réputation. C’était donc d’une froideur résolue que Typhon dévorerait les membres influents de la meute de Vāgha kuḷa, anéantissant les espoirs de la meute et forçant la dispersion des autres membres.

« Maintenant que vous connaissez l’étendu de ma patience, venons-en aux faits. Je vous récompense pour vos efforts à la guerre en vous permettant de reprendre votre terre ancestrale sans avoir besoin de la reconquérir comme il se doit. À ma connaissance, vous avez bel et bien occupé le territoire et vous n’avez pas eu à vous battre pour l’obtenir. Je ne sais pas à quelle profondeur tu as enfoncé ta tête dans ton cul Kum-Hâr, mais penses-tu sérieusement que personne d’autre n’en veut une part ? Évidemment que les Rincha Kûla restent en retrait, ils ne foutent rien et tu perds tes guerriers. À ton avis, il va se passer quoi quand il ne te restera plus que des gamins et des vieillards ? Tu vas venir ramper à mes pieds en pleurant qu’on t’a volé ton territoire ? Deux semaines et il faut encore que tu apprivoises tes terres ? Eh bien apprivoises mon cul ! »

Pendant sa réplique à Kum-Hâr, Typhon acheva de se dévêtir de son pantalon et s’en alla s’accroupir devant son homologue à la tête de la meute de Vāgha kuḷa, lui présentant son postérieur. Bien que techniquement nu, Typhon portait encore sur lui quelques colliers et bijoux. Portant son regard vers les deux femmes, le chef de guerre leur fit comprendre que ces derniers accessoires étaient garants du peu de tolérance qu’il lui restait.

« Et vous deux, n’allez pas croire que je ne vous ai pas oublié. Toi, tu n’es pas mieux que l’autre abruti. Adulte de corps, mais certainement pas d’esprit. Se désengager de la guerre qu’elle dit… Regarde plus loin que ton nombril. Cette guerre, vous êtes en plein dedans. Tu crois que parce que le front a progressé assez pour récupérer ce territoire que la guerre est gagnée ? Tu crois peut-être que les Vampires vont vous laisser tranquille quand ils lanceront leur contre-offensive ? J’ai des nouvelles pour toi, tant que ces suceurs de sang n’auront pas été sortis de Durienrisda à gros coups de pied dans le cul, tu n’en auras pas du temps pour te concentrer sur ton peuple.

Quant à toi, ce n’est pas avec des politesses que tu pourras justifier une telle lâcheté. Vous donnez l’ordre de rester derrière et de vous fortifier… Elle est bien bonne celle-là ! Te prendrais-tu pour une Vampire ? Il serait peut-être temps que tu regardes ton nombril, tu es une Eversha. Tu n’as ni la technologie, ni les ressources, ni le temps pour faire plus qu’un château de brindilles. Et quand vient même tu réussirais, crois-tu réellement qu’un Eversha qui se respecte accepterait de se laisser enfermer dans une cage ? Une chasse commune… Et puis quoi encore ! Si tu nourris ton rival, il n’en sera que plus fort quand il t’affrontera. »

Sans laisser le temps à ses interlocuteurs de protester, Typhon avait déjà terminé de retirer la plupart de ses accessoires. Il ne lui restait plus qu’une unique boucle d’oreille à l’oreille gauche. Ça signifiait que le chef de guerre était à un bijou de prendre la forme de son Totem et potentiellement mettre à exécution sa menace de dévorer les chefs des Vāgha kuḷa. Ado-Rha avait été témoin du tigre aux proportions démesurées que devenait Typhon en forme animale, alors elle savait que la question n’était pas si le chef de guerre était capable de dévorer quelqu’un. La question était plutôt : combien de personnes pouvait-il dévorer ?

« Kum-Hâr ! Tu m’as assez reluqué les fesses. Déshabille-toi, nous partons attaquer les Rincha Kula. Et on y va à deux. Il est temps que tu me prouves que tu sers à quelque chose. Il n’est pas question qu’une meute soit laissée à couvrir les arrières de nos troupes pour ensuite s’approprier les meilleures terres. C’est toute l’armée qui va s’effondrer si on laisse ce genre d’opportunisme impuni. Alors on tut les chefs et on capture les membres. Vous choisirez les mieux lotis du lot et vous vous débarrasserez du reste.

Ado-Rha, rassemble les éclaireurs. Vous vous occuperez des fuyards. Et trouve aussi les pilleurs qu’on a croisés tout à l’heure. Qu’ils prennent tout ce qui a de la valeur chez les Rincha Kula avant que d’autres ne le fassent. Apprends que nous sommes des Evershas. Nous vivons dans le présent. Ce n’est pas du temps que tu as besoin, ce sont des bras. Si vous ne pouvez pas défendre votre territoire, chasser votre nourriture, soigner vos blessés et faire la guerre, alors vous ne tiendrez pas deux lunes avant de vous faire expulser de vos propres terres. Si tu ne veux pas que ça arrive, tu te débarrasses de tes rivaux et tu agrandis ta meute.

Otis, prépare une cérémonie en l’honneur de Phœbe et à la gloire du triomphe des Vāgha kuḷa sur les Rincha Kula. Que tous sachent qui sont les véritables propriétaires de ces terres et ce qu’il en coûte de vous défier. Que vos chasseurs nous ramènent un buffle et trouvez-moi un assistant. Je cuisinerai à mon retour. Il est grand temps de vous sortir de la noirceur du cul de Phœbe et de baigner les Vāgha kuḷa dans sa lueur lunaire. N’oublie pas que si le chef de meute doit se porter garant de la survie de sa meute, l’augure doit obtenir et maintenir les faveurs de notre déesse. C’est en travaillant de concert que le chef et l’augure peuvent assurer la prospérité de la meute. Et ne perds pas ton temps à te justifier devant moi, ce sont vos jeunes qui vous observent et vous jugent. »

***

Tout juste sorti de la tente, Typhon adopta la forme de son imposant Totem. S’il avait été impressionnant en forme humaine, il l’était encore plus en forme féline. Le tigre surdimensionné de 4 mètres 56 et de 480 kilos s’étira et laissa un peu de place à Kum-Hâr pour lui aussi se transformer. Les deux hommes avaient beaucoup de frustration à évacuer et le défoulement du combat ne pouvait que leur faire du bien. Évidemment, le festin qui suivrait l’affrontement aurait lui aussi des vertus apaisantes.


Note : dans sa forme de tigre, Typhon est l’équivalent d’un tank. Il est massif, lourd et mobile avec une grande puissance offensive. Il est capable de localiser ses cibles avec la précision d’un radar, il régénère ses blessures en absorbant l’énergie vitale de ses ennemis et possède un sixième sens qui lui permet d’éviter le danger. En bref, c’est un monstre.

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