Partenaire : Perce-Neige
Intrigue/Objectif : Une rencontre peu commune mais surprenante va lier deux personnes entre elle. Une Kirottu et une Lyrienne. Cependant la jeune lyrienne apprendra à ses dépends le côté le moins glamour de la révélation et apprendra ce que signifie vraiment d'être une Lyrienne. A côté de cela, les deux jeunes filles vont apprendre à se connaître et verront qu'il ne faut jamais juger une personne au premier regard.

Au rythme de la neige

La fin des cours vient de sonner ! Je m'empressais de ranger mes affaires dans mon sac à bandoulière avant de me lever et de me diriger vers les dortoirs pour que je puisse les déposer. Une fois cela fait, je me dirigeais vers le réfectoire où on pouvait soit prendre un repas chaud sur place ou alors prendre un repas froid pour le manger à l'extérieur. Bien évidement, j'ai choisit la seconde option. Je le plaçais rapidement dans mon sac avant de foncer vers l'immense parc de l'école. Je poussais les portes qui donnaient sur l'extérieur. Un magnifique paysage couvert d'un doux manteau blanc s'offrait à moi. J'adore Basphel enneigé ! Je ne pus attendre une seconde de plus. Je me mis à courir vers la neige pour ensuite sauter à pieds joints dedans. Vous allez me dire pourquoi j'ai prit un repas froid alors qu'il fait froid et surtout pour le manger dehors alors qu'il neige. Mais moi je m'en fou de ce que vous pouvez penser ou de ce que vous pouvez dire derrière mon dos ! Moi j'adore la neige, j'adore le froid, j'adore l'hiver tout simplement. Je continuais de marcher en direction de la forêt du domaine de l'école.

Je m'enfonçais toujours et encore jusqu'à arriver au niveau d'une petite clairière où un petit ruisseau passait discrètement à travers. Je déneigeais un petit rocher pour que je puisse m'asseoir dessus. Je sentis la capuche de mon long manteau bouger, c'est alors qu'en sortit une petite boule de poil bleu pourvut de petites ailes translucides. C'était mon petit lapin Kiko. Il virevolta partout, lui aussi était heureux de voir qu'il y avait de la neige partout. D'ailleurs un petit flocon de neige se posa sur son petit museau, ce qui le fit éternuer. Je décidais de me lever en laissant mon sac sur le rocher. Je commençais par tenter d'attraper mon petit lapin ailé. Il s'est vite rendu compte de ma volonté de m'amuser avec lui au jeu du chat et de la souris. Il commença à tourner autour des arbres pour tenter de m'amadouer. Je fonçais vers lui pour tenter de le toucher, mais en vint. Il est super rapide ! Il réussit même à faire vibrer une branche d'un arbre pour que la neige tombe sur moi. Sous le poids de la neige, je perdis l'équilibre et me retrouvais les fesses sur le sol. Je ne pus m'empêcher de rire aux éclats. Cette seconde partie de journée s'annonce être amusante et pleine de rebondissements !

◊ Poste I ◊ 451 mots ◊

Ses yeux noirs en forme de bille parcouraient l’étendue blanche du jardin. La neige recouvrait tout. Absolument tout. Cela la contraignait. Même si elle aimait la neige et qu’elle trouvait que cela magnifiait les paysages … La neige restait quelque chose de froid ! Et Perce-Neige, avec son corps tout fin, était rapidement gelée. De plus, cela la ralentissait pour ses sorties quotidiennes durant lesquelles, elle parcourait le jardin afin de saluer ses amis les plantes.

En effet, malgré son faible poids, elle arrivait à s’enfoncer de quelques centimètres dans la neige, et cela lui demandait beaucoup d’efforts pour lever les jambes plus haut qu’à l’accoutumée. La neige, c’était bien pour faire des batailles de boule de neige … mais un peu moins pour faire de la randonnée. En plus, ses amis n’étaient pas tous de sortie, si bien qu’elle avait l’impression de faire cette balade pour rien. Heureusement, le soleil était de la partie, ce qui raviva l’espoir d’une belle journée pour le cœur de la fae, même si quelques flocons tombaient au sol.

Perce-Neige, pressentant qu’elle ne verrait sûrement plus grand monde à cette heure-ci, perdit la concentration nécessaire à sa tâche et se mit, dans un élan d’euphorie, à zigzaguer entre les flocons. Il ne fallait pas qu’ils la touchent ! Cela serait son nouveau jeu ! Hop, à droite ! Hop, à gauche ! Hop, à … PATATRAS, voilà que la fée s’était pris les pieds dans ses propres pieds et s’écrasa dans la neige poudreuse en avalant une bonne bouchée. Perce-Neige se releva en essaya de s’épousseter mais c’était peine perdue : la fée était trempée. Elle grelottait. Il lui fallait trouver un abri rapidement avant qu’elle ne meurt de froid.

Elle regarda autour d’elle. Encore une fois, elle s’était perdue. Elle ne reconnaissait pas ce petit ruisseau, ni ce rocher. Peut-être que si elle grimpait dessus, elle verrait, grâce à la hauteur, un peu plus loin et trouverait où elle se situait dans le jardin. Elle essaya avec ses petites mains grêles de s’agripper à la roche, mais la fée était bien trop fatiguée et ses mains trop mouillées pour vraiment arriver à un résultat concluant. Soudain, elle entendit du mouvement non loin d’elle, et Perce-Neige eut simplement le temps de se vautrer dans la neige au pied du rocher pour ce cacher. Ce n’était pas la cachette idéale, mais à première vue, la jeune fille qui s’approchait d’elle ne l’avait pas encore remarquée. En se dévissant le cou, la fée pouvait détailler la nouvelle arrivante, et un petit cri de surprise s’échappa de sa gorge quand elle vit un truc bleu sortir de la tête de la nouvelle. Le truc volait autour de la tête de la fille qui se leva et mit son sac sur le rocher. La fée comprit qu’elle s’amusait avec la chose volante, ce qui lui laissait potentiellement le temps de trouver un refuge plus adéquat.

Perce-Neige se releva doucement en tremblant de froid. Il fallait qu’elle trouve un endroit chaud, et lorsque ses yeux se posèrent sur le sac placé sur le rocher, son visage s’éclaira : non seulement, elle pourrait s’y cacher le temps de se réchauffer, mais il était fortement possible que Perce-Neige y trouve à l’intérieur des nouveaux objets pour ses collections !!

Il fallait faire vite. La fille était tombée au sol et riait aux éclats. Heureusement, la bandoulière du sac pendait dans le vide, permettant à Perce-Neige de se hisser sur le rocher. Il ne manquait plus qu’elle arrive à grimper sur le sac et à s’y engouffrer. Pour ce faire, la fée balança son bras en hauteur, mais mal-jugeant sa force, ce mouvement l’emporta sur le côté et elle dégringola du rocher en un « Aaaahh ! » plus qu’audible avant de s’écraser une nouvelle fois sur le sol enneigé.

638 mots

Au rythme de la neige

Je me relevais, du moins je tentais de me relever et ce fut un échec … Je glissais et me retrouvais une fois de plus les fesses dans la neige et cela me fit une fois de plus rire aux éclats. Mon manteau a prit une couleur blanche à cause de toute cette couche de blanc qui s'est collé dessus. Mes cheveux roux, coupé en carré, possédaient eux aussi quelques pelotes de neige. Mes joues et le bout de mes doigts sont tout gelé et sont même devenu rouge à cause du froid. Mais j'aimerais beaucoup trop la neige, c'est quelques choses de vraiment merveilleux. Après avoir bien rigolé, je réussis enfin à me relever. J'enlevais la neige collée sur mon long manteau avant de secouer mes cheveux pour faire partir les petites boules de neige. C'est à ce moment là que j'entendis une personne crier, enfin c'était plutôt comme un murmure tellement qu'il était peu audible. Mais j'ai l'impression que cette personne a des ennuis.

Heureusement que mon compagnon ailé possède une ouïe assez développée. Il ne mit pas longtemps pour détecter l'endroit d'où venait le cri. Il se dirigea vers le rocher où je me suis assise tout à l'heure, il se posa dessus et regarda dans un petit trou de neige. Je l'imitais avant d’apercevoir une petite créature bleue assez étrange qui me fit peur au premier regard. Mais en regardant plus attentivement, je vis que cette petite créature grelottait. La pauvre, elle avait froid. Je ne sais pas si elle est bénéfique ou maléfique, au premier abord elle me semble maléfique vu son apparence très … bizarre qui n'a rien d'un être bénéfique. Cette créature est vraiment minuscule, elle a la peau sur les os et elle n'a rien sur la tête … pas le moindre petit grain de cheveu. Mais je suis altruiste c'est pour cela que je ne peux pas la laisser mourir de froid. Je la saisissais donc avec délicatesse pour la placer dans mes bras pour lui tenir chaud. « Je ne sais pas qui tu es ou ce que tu es mais … » je prononçais la fin de la phrase avec un peu d'hésitation. « ... réchauffe toi et repose toi. » Je restais tout de même un peu septique. Je ne connais rien sur cette minuscule créature, je ne sais pas comment elle réagira … vaut mieux dans ce cas, que je reste sur mes gardes.

◊ Poste II ◊ 421 mots ◊

Perce-Neige calquait des dents dans la neige. Elle n’avait même plus la force de se relever. Elle allait mourir là. Ensevelie sous la neige. Morte de froid. Sans avoir pu trouver le moindre objets étincelants à ramener pour sa collection.

Oui, c’était sûrement la pire mort qu’elle pouvait avoir. Elle n’avait même pas pu avoir son baiser, ni de beaux cheveux. Des petites larmes gelées coulaient des coins de ses petits yeux noirs. De la morve venait s’immiscer entre ses deux narines, qu’elle ne prit pas la peine d’essuyer – à quoi bon quand on allait mourir dans la seconde ? Elle ferma les yeux attendant son heure.

Soudain, le sol se mit à bouger. Elle avait l’impression de voler. Est-ce que c’était ça mourir ? Ce n’était pas si désagréable finalement. Elle sourit. Peut-être que sa journée allait mieux se terminer que ce qu’elle avait commencée. Même le vent lui parlait ! Lui disant qu’il ne la connaissait pas mais qu’elle pouvait se réchauffer et se reposer. C’est vrai que le sol où elle se trouvait était moelleux et tout chaud. La fée s’y sentait bien. Elle resta allongée sur ce sol mouvant en le caressant du bout des doigts. Qu’est-ce qu’elle aurait apprécié une petite couverture pour la réchauffer complètement et rendre sa sieste encore plus savoureuse … « Merci, petit vent ! » déclara-t-elle à la place. Il ne fallait pas froisser le vent et savoir aimer ce qu’on avait déjà sans en vouloir plus. « Merci de me réchauffer ! » Elle fit un bisou sur le sol et se répéta que mourir était vraiment réconfortant. « Dis-moi Vent, aurais-tu quelques noisettes à grignoter ? Parce que j’ai une petite faim … » Son ventre gargouillait doucement. « Si tu veux je te donne une dent en échange, j’en ai pleins dans mon terrier. » Elle repensa à son trésor et un grand sourire éclaira son visage. « J’en ai de toutes les formes, et de presque toutes les tailles, je pourrais t’en donner une si tu veux ! C’est toujours bien d’avoir une dent dans sa poche … On ne sait jamais ! Tu n’es pas d’accord ? » Elle était toujours très fière de parler de ses collections, et notamment de ses dents qui avaient une place de choix dans sa petite maison. « Si tu n’aimes pas les dents, je pourrais te donner une pièce sinon … » Son ventre gargouillait de plus en plus à l’idée de manger. « Si tu n’as pas de noisettes, peut-être que tu as quelque chose d’autre de bon ? Du gâteau de haricot et de soie d’araignée par exemple ? » A cette idée, la fée ouvrit grand les yeux, s’attendant à avoir devant elle un énorme gâteau …

448 mots

Au rythme de la neige

Je continuais de réchauffer la petite créature bleue qui se trouvait dans mes bras. Je la dévisageais toujours, elle me paraissait tellement surréaliste avec sa très petite taille et surtout sa peau bleue … Elle avait une tout petite tête ovale, un peu aplatie sans rien sur le crâne, même pas un petit poils. D'ailleurs ses paroles sont assez bizarres et semblent confuses également. Pourquoi elle m'appelait Vent ? Je ne sais pas, mais visiblement elle avait faim, vu qu'elle réclamait des noisettes. Serait-ce une nouvelle espèce d'écureuils ? Je la regardais d'un air perplexe. Je ne voulais pas lui dire que j'avais tout un repas pour moi dans mon sac. Je ne sais pas si cette créature est bonne ou mauvaise, alors je préfère être prudente. Surtout en écoutant ses autres paroles. Avoir une dent en échange d'un repas ? Elle se prend pour la petite souris ou quoi ? Peut être que c'est la petite souris, mais elle n'a rien d'un rongeur … Je ne sais pas ce qu'il se passe dans son petit crâne dégarni, mais elle ne doit pas avoir la lumière à tous les étages … Un gâteau de haricot et de soie d'araignée … Elle a vraiment des goûts bien étranges. Raison de plus de me méfier.

Je regardais Kiko, il comprit rapidement ce que j'attendais de lui. Il créa une toute petite carotte orangée que je tendis au mini être bleu. « Tiens, je suis désolée, mais c'est tout ce que j'ai ... » Je posais la mini carotte, presque aussi grande qu'elle, juste à côté. Je ne sais pas ce que je pourrais faire de plus. Soudain, une grande bourrasque de vent froid me donna des frissons, soulevant par la même occasion la poudreuse. « Mieux vaut ne pas rester là. » Je pris mon sac avant de me diriger vers une sorte de colline ou une petite montagne. « Peut être que l'on pourra s'abriter un moment là bas. » Le vent se faisait de plus en plus fort et la neige tombait en abondance, tellement que l'on y voyait pas grand chose.

Après un moment à marcher dans le froid et la petite tempête, je réussis tout de même à nous trouver un abris qui semblait être une grotte. Je me faufilais à l'intérieur en compagnie de mon lapin ailé et de cette étrange petite créature bleue que je tenais toujours dans mes bras. « Au moins ici nous sommes à l'abri et en plus il fait moins froid que dehors. » Je posais mes fesses sur un rocher avant de déposer mon sac à côté de moi. Je ne sais pas ce que je dois faire exactement, je suis un peu perdue je dois l'avouer. Je décidais alors de briser la glace en parlant à la petite créature. « Je m'appelle Asuna, je suis en troisième année à Basphel. » Je la regardais toujours l'air perplexe. « Et toi ? Qui es-tu ? »

◊ Poste III ◊ 502 mots ◊