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 [Q] I want to break free - Solo

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Lun 06 Juil 2020, 20:53

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Intrigue/Objectif : Ássfriđr doit gagner sa liberté.



I want to break free
Solo


Voilà plusieurs semaines que les démons avaient perdu les Terres Blanches. Elles n’avaient pas été reconquis par leurs anciens propriétaires les anges, mais par les sorciers. Bien que la situation finirait par être meilleure que sous la domination démone, elle était pour l’heure encore très instable.
En effet, l’autorité des sorciers bien que solide était encore à établir dans toute la région et cela ne se ferait pas du jour au lendemain. Il leur faudrait surement encore plusieurs semaines avant qu’ils ne contrôlent totalement l’endroit et cela laissait le temps aux malfrats de s’installer et de faire du profits. Le marché noir n’avait jamais été aussi prolifique ici, que cela soit sur la vente d’objet en tout genre, y compris la vente d’esclave de toutes races ceux-ci étant vus comme des objets égalements. Chaque jour, il y avait de nouvelles occupations qui émergeaient, d’ailleurs  il y en avait bien une qui était apparue dès le début et qui déchaînait les passions : les combats d’esclaves.
Inspirées des gladiateurs, de riches personnes s’amusaient à faire combattre leurs choses. La différence avec les gladiateurs, c’était qu’eux étaient de vrais sportifs. Ils étaient adulés et leurs maîtres en prenaient grand soin. Les esclaves, eux de leur côté, ne coûtaient presque rien surtout dans cette région où la grande majorité était des démons qui s’étaient fait capturer. C’était donc une main d’oeuvre peu cher et relativement divertissante lorsqu’ils s’affrontaient entre-eux.

Ássfriđr en était une, elle-aussi. Mais contrairement à ceux de sa race, elle n’avait jamais connu la liberté. Elevée dans les sables de l’arène, elle n’avait cessé de se battre chaque jour, contre des adversaires plus ou moins diversifiés. Parfois il s’agissait d’animaux, parfois il s’agissait d’autre race et désormais c’était contre ceux de sa propre espèce.
Nouvelle dans la région, elle commençait à se faire un nom ou plutôt son maître commençait à se faire un nom et les petits curieux affluaient de plus en plus pour voir cette démone venue d’ailleurs au comportement très animalier.
Ariel, son maître, ne manquait donc pas une occasion de l’afficher aux yeux de tous. Evidemment, il faisait payer ceux qui s'attardaient pour l’observer ou même pour s’en approcher. Et quoi de mieux pour arriver à cet fin que de la suspendre dans une cage à la vue de tous, dans une des rues les plus passantes de la ville ?

La cage était bien trop petite pour qu’elle puisse s’y tenir totalement debout et elle était aussi trop étroite pour lui permettre de s’allonger ou de s'asseoir correctement. Elle y passait ainsi plusieurs jours, subissant les affres du soleil et des intempéries.
En effet, si la région des Terres Blanches était magnifiquement fleuries et qu’elle ne changeait que très rarement de couleur, il fallait tout de même supporter les caprices de sa météo. Entre période de grande chaleur et orage diluvien, la démone n’avait aucun moyen de se protéger de tout ça. A quoi bon de toute façon offrir une quelconque protection à une créature qui est éternelle ? C’était ce qui motivait le plus Ariel dans son comportement envers son esclave.
En revanche, la météo était une chose, mais le manque de nourriture et de sommeil pouvaient affaiblir grandement la démone. L’esclavagiste ne s'embêtait pas non plus à nourrir la démone chaque jour, en réalité il ne la nourrissait quasiment jamais. Parfois elle avait la chance de pouvoir être dans la même pièce que lui lorsque ce dernier mangeait et donc elle récupérait les quelques miettes qu’il laissait tomber sans s’en rendre compte, mais le repas était maigre : souvent des os froids et humides, à l’odeur nauséabonde après être passés dans la bouche du sorcier et sur lesquels il n’y avait plus rien à manger, ni même la moelle.
D’ailleurs, c’était justement cela qui l’avait conduite ici aussi longtemps. En effet, comme à son habitude Ariel, mangeait tel un porc, avec qui il partageait beaucoup d’attributs par ailleurs. Il avait fini par faire tomber quelques os que la démone avait discrètement récupérés et à défaut d’avoir quelques choses à manger dessus, elle comptait quand même se remplir l’estomac avec. Malheureusement pour elle, les casser avec sa bouche fit plus de bruit qu’elle ne l’aurait imaginé et cela attira l’attention du cochon. Ce dernier pensa que son esclave avait volé dans son assiette et heureusement pour elle, étant donné qu’elle rapportait beaucoup en ce moment, il se voyait mal la mutiler en lui ôtant une main. Néanmoins, un tel acte ne pouvait rester impunie et donc il avait fini par la mettre dans cette cage, plus longtemps qu’à l’accoutumé.

Les heures, puis les jours passèrent et Ássfriđr restait là-haut. Les petits curieux qui l’avaient déjà vu combattre dans l’arène ou qui en avaient entendu parler, s’amusèrent en s’en approchant. En effet, dans l’arène il était difficile de se rendre compte de la taille ou encore de la réelle corpulence de la créature. En la détaillant, ils purent ainsi découvrir, qu’elle était relativement plus grande par rapport à une femme humaine normale, mais qu’elle demeurait bien plus chétif. Au final, pour ceux qui ne l’avaient pas vu combattre et qui l’observaient dans cet état, c’était une grande déception et elle perdait de sa superbe. Certains allèrent jusqu’à la comparer avec une aspère et au final ils ne la trouvaient plus aussi dangereuse.
Si autant la démone réagissait au début de son incarcération, en essayant de les attraper à travers la grille ou en leur grognant dessus, elles avaient finalement fini par les laisser jacasser. De toute façon, elle n’avait rien à leur prouver et qu’ils fussent contents ou non, pour elle cela revenait à la même chose. Le principal étant qu’elle survivait à chacun de ses combats.
Et en parlant de survie, ce qu’elle subissait en ce moment pouvait être une forme de combat. Du moins, c’est ainsi qu’elle le voyait. Chose qu’elle avait bien apprise avec l’expérience, c’était qu’il fallait savoir économiser ses forces. Sans nourriture et avec le manque de sommeil, il était donc plus intelligent de rester tranquille et de patienter bien sagement jusqu’à ce qu’il y ait une ouverture.

Cependant, parfois il fallait bien l’avouer, il était difficile pour la démone de rester calme. En effet, la ville avait déjà trouvé son gouverneur et ce dernier s’était installé avec toute sa maison ainsi que ceux qui l’avaient suivi dans l’espoir de faire fortune légalement ici. Qui dit maison, dit enfants et forcément lorsque le père était à la tête de la cité, on se croyait tout permis.
On se croyait tout permis et encore plus lorsque les actes impliquaient des esclaves et que ces derniers étaient des démons pour couronner le tout. Alors, il n’était pas rare qu’Ássfriđr se fasse caillasser pendant de longues heures par de jeunes adolescents. Evidemment les gardes détournaient le regard sur leurs agissements et parfois c’était même Ariel, de passage dans la rue qui incitait la chose en échange d’une petite piécette ou deux. Il n’y avait pas de petit profits et ce n’était pas cher payé pour le peu de considération qu’il avait pour son esclave. A défaut de pouvoir lui couper la main pour un vol, il lui faisait subir tous les vices.
Néanmoins, il arrivait que la démone réplique. En effet, de temps en temps elle réussissait à se saisir d’une pierre au vol. Cela passait inaperçue dans le flot de celles qu’elle recevait et lorsque l’ennuie avait fini par gagner les jeunes bourreaux, c’était le moment où elle répliquait. Provoquant ainsi bosses et autres oeils au beurre noir. Une maigre consolation de ce qu’elle espérait pouvoir leur faire subir en retour un jour.
Malheureusement, il ne fallait pas se leurrer. Autant elle pouvait avoir une imagination débordante et elle espérait bien garder chacun de leur visage en tête, pour le jour elle serait enfin libre. Mais libre, elle ne serait surement jamais et elle ne pourrait jamais assouvir ce désir de vengeance.
A défaut de pouvoir étancher sa soif dans le réel, dans son imaginaire elle se défaisait de cette cage avec une facilité déconcertante. Très vite, elle retrouvait Ariel et se repaissait de son sang, soignant par la même occasion les blessures qui n’avait jamais eu le temps de totalement guérir. Puis dans sa colère elle mettait toute la ville à feu et à sang. A ses frères et soeurs capturés lors de cette campagne d’annexion des Terres Blanches, elle ne leurs offrit par la liberté. A ses yeux, ils n’avaient aucune valeur et de toute façon, s’ils avaient besoin de l’aide de quelqu’un pour se libérer, alors c’était qu’ils n’avaient aucune raison de vivre. En effet leur capture était déjà un signe criant de faiblesse et pour Ássfriđr il n’y avait aucune place pour celle-ci dans ce monde.

Sauf que tout ceci, ce n’était que son imagination. Dans son imagination, elle était libre et elle laissait ses envies la guider. Dans son monde imaginaire, elle parcourait la terre entière, semant chaos et détresse sur son passage. Bien entendu, elle ne restait jamais bien longtemps dans ses rêveries car la réalité la rattrapait toujours brutalement et aujourd’hui ne fit pas exception.
Un coup de bâton sur sa cage la fit revenir en sursaut dans le monde où elle n’était qu’esclave. C’était Ariel qui avait donné un coup dessus. Il était suffisamment grand pour ne pas avoir besoin que de lever les yeux pour regarder la démone suspendue. En réalité, c’était ça ou alors il levait réellement la tête, mais il était tellement gras qu’il était quasiment impossible de dire s’il le faisait ou non, son cou bougeant à peine.


- Faites la descendre. Aujourd’hui elle combat.

La démone avait fini par perdre le compte. Elle ne savait pas depuis combien de temps, elle était enfermée. Lorsqu’elle toucha le sol, ses jambes se dérobèrent sous son poids plume. De toute évidence, elle était restée là-haut pendant un très long moment, car elle n’avait plus sa force habituelle. Evidemment, son maître n’allait pas lui laisser le temps de se reposer, ni même allait la nourrir. Elle combattrait aujourd’hui quoiqu’il arrive.

- Et tu as intérêt de gagner.

Annonça-t-il en lui relevant la tête à l’aide son bâton pour qu’elle puisse le regarder. L’ordre était clair. De toute façon, les combats étaient toujours à mort et donc si elle voulait continuer de vivre, elle n’avait d’autre choix que de gagner. Cependant, la mort avait quelques côtés attrayant car de la façon dont elle vivait pouvait-on réellement appeler cela vivre ? Les plus optimistes diraient qu’elle survivait chaque jour.
En tout cas, la faiblesse apparente de la démone, lui donna une petite idée sur la durée de son calvaire. Le fait qu’elle soit obligée de gagner également. En effet, Ariel n’était pas du genre à économiser et il était même de ceux qui vivaient bien au-dessus de leurs moyens. De fait, il était fort à parier qu’il avait tout flambé ou presque et qu’il devait par conséquent se refaire une petite fortune. Donc, Ássfriđr allait devoir enchaîner les combats et surtout les victoires. Également, les combats allaient être plus dangereux les uns que les autres afin d’attirer un maximum de curieux, mais aussi et surtout pour attirer les gros parieurs.




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