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 "Bonne fête, Adam !" | Solo

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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 496
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Mar 17 Mar 2020, 21:26

C’était une journée fraîche de début d’année ; le ciel était bleu, lumineux. Les jours de grisaille étaient passés, et les branches mortes s’ornaient de bourgeons verts, et de fleurs blanches. Un vent doux soufflait sur la ville, mais il ne faisait que mettre en évidence l’agréable chaleur du soleil. Dans la longue montée qui grimpait au cœur des Halles des Titans, des chiens se couraient après en jappant gaiement et la rue marchande résonnait d’une rumeur de paroles enjouées, de sourires et d’éclats de rire enfantins. Chacun était ravi de pouvoir à nouveau sortir pour jouer et discuter, sans avoir à craindre de la pluie et du froid : les étals de fruits et légumes se garnissaient de nouveau avec des couleurs vives et variées, et au milieu de ce premier jour de Printemps, Jil avançait d’un pas dansant, illuminée de bonheur. Pour une fois, elle avait laissé tomber le pantalon et la tunique pour une robe légère, blanche à motifs de fleurs, qui lui arrivait à mi-cuisse. Sur ses épaules, un petit sac à dos, et à ses pieds, de hautes bottes. Ses talons claquaient sur les pavés usés, alors qu’elle se dirigeait vers les Hauts-Quartiers. Régulièrement, elle saluait de la main une connaissance, entamait rapidement la conversation avec un artisan, rentrait dans une boutique pour saluer un marchand. Partout où se balançait sa tignasse rousse, elle semblait à son aise. Quelques rares personnes lui jetaient parfois des regards méfiants, en posant une main inquiète sur une poterie fragile, ou en s’interposant devant une barrière fraichement repeinte ; mais elle ne voyait que des gens réservés, à qui elle adressait un hochement de tête poli et enjoué.

Malgré l’apitoiement qu’elle concevait à ne pas pouvoir prendre tout le temps qu’elle jugeait nécessaire pour chaque personne qu’elle croisait, elle atteignit le haut de la cité en même temps que le soleil son zénith – soit quatre fois plus lentement que n’importe qui habitant le même quartier qu’elle. Une fois arrivée cependant, ses grandes ailes colorées claquèrent, et elle s’élança en direction du stade où s’entrainaient les Puff-puff Gueurles. C’était à l’origine une arène destinée à la course à pied et à l’athlétisme, qui s’était vu assigner différents autres sports au fil des siècles. À présent, elle était destinée à accueillir les matchs officiels de Puffball, et servait également aux représentations et à l’entrainement des Gueurles. Jil, elle, menait l’équipe C : c’était son orgueil et sa fierté depuis maintenant plus de soixante-dix ans, et l’équipe avait connu une accélération fulgurante quand la Lyrienne et son entrain avaient pris les commandes. Elle menait chaque séance sans faiblir, arrivait toujours à l’heure, participait à toutes les orgies et régulièrement, elle motivait ses troupes à grand renforts de petits gâteaux. Pour l’instant, sa motivation portait ses fruits : elles recevaient invitations sur invitations à participer à divers évènements sportifs à travers le continent.

Mais ce jour-là était un jour particulier. Aucun entrainement n’était prévu, mais elle devait rencontrer plusieurs filles de l’équipe D, en plus de sa propre bande. Voilà déjà quelques semaines qu’elle s’organisait, en harcelant plus ou moins toutes celles dont elle avait besoin. Elle arriva par le ciel, et se posa sur l’herbe grasse du terrain, saluant de la main les trois Déchues déjà présentes.

— « Hé, les filles ! Salut ! »

Deux de ses Gueurles, Julie et Maegritta étaient en train de discuter avec la capitaine de l’équipe D. La première, grande et élancée, avait une tignasse ébouriffée et d’un bleu vif ; elle souriait d’un air entendu, et de temps à autres, elle passait l’une de ses deux langues sur ses lèvres. Son corps tenait de la perfection, ce qui n’avait rien d’inhabituel chez une Ailes-Noires, mais elle se distinguait par la manière particulière qu’elle avait de ne pas le mettre en avant lorsqu’elle était en civil. C’est pendant les matchs et quand elle enfilait son armure de la Garde qu’elle brillait vraiment par la luxure qui émanait d’elle. Maegritta, elle, était un peu plus petite, avec un bassin ample, et des formes généreuses. Sous sa frange et son air innocent, se cachait un appétit sexuel dévorant et une dominatrice intraitable. Elle portait ce jour-là une robe similaire à celle de Jil, où les fleurs avaient laissé la place à de petits chats de diverses couleurs. Rien dans son apparence ne pouvait laisser présager du prédateur en elle. Quand la troisième, Giulietta, il était difficile de détourner les yeux de la raison pour laquelle elle évoluait dans une équipe au-dessus de la leur. Elle semblait ignorer la gravité ; et elle n’aurait pas été la seule : les enchantements visant à garder la poitrine dressée et ferme étaient monnaie courante à Avalon. Elle portait ses cheveux en queue-de-cheval, et était vêtue pour l’occasion d’un sarouel ample, noué au-dessus de ses mollets, et d’un genre de chemise ouverte qui ne tenait devant ses tétons que grâce à une quelconque magie. Les trois la saluèrent avec un grand sourire et la laissèrent approcher avant de l’intégrer à la discussion.

— « Tiens, toi, Jil, tu en penses quoi ? Hier, Giuletta a été confronté à un truc de cette taille : »

La déchue aux deux langues agita la main, et l’illusion d’un membre particulièrement large et saillant apparut entre elles. À vue d’œil, il semblait impossible que la chose rentre où que ce soit.

— « Déjà eu le souci, mais maintenant il y a des potions vraiment pratiques qui se font : au marché, tu passe voir Turfurel, le vieux avec le képi, tu sais ? Il vend ça en fiole, et en fait, ça transforme l’engin en deux pénis de taille normale ; du coup tu peux – oh ça me fait penser, vous avez bien préparé tous les charmes et les pommades ? »
— « Oui, oui. Tuvie s’est chargée de tout. Combien il vend ça ? »
— « Trente pièces d’argent, je crois ? En général, je troque ce dont j’ai besoin chez lui. La dernière fois, je lui ai apporté quelques Pommes de Beurre, ça lui a suffi. »

Elles continuèrent d’échanger les banalités d’usage pendant un moment avant que les autres n’arrivent. Quelques membres de l’équipe D étaient présentes, mais l’intégralité de l’équipe C était venue. Jil salua et embrassa chacune comme il se fallait, avant d’exposer les derniers préparatifs, et de donner le rendez-vous final.

Le soir même, toutes se retrouvèrent dans un grand salon à la lisière des Hauts-Quartiers. Vingt-sept Puff-puff Gueurles, dont dix-neuf Déchues, une Eversha « Meïnekoune », une Eversha Lapin, trois Démones, une Lyrienne de Feu, et deux Chamanes. Ainsi qu’évidement, Jil. Chacune portait une pièce de lingerie différentes, mais même combinées, leurs tenues n’auraient pas suffi à faire une nappe. La salle était emplie de coussins carmin, et une fumée légère couvrait le sol, débordant lentement de vasques fixées aux murs. Chacune s’installa à son aise, et pendant les quelques minutes qui les séparèrent du début de la soirée, il leur fallut plus que de la tempérance pour ne pas commencer les festivités trop tôt. La professeure de Botanique, elle, papotait comme à son habitude, quand il frappa à la porte avant d’entrer. Elle tourna la tête et, avec un sourire ravi, ouvrit grand les bras et les cuisses :

— « Bonne fête, Adam ! »

1217 mots.


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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
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◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Lun 20 Avr 2020, 18:59

    - « De la lingerie, je t’assure qu’elle aimera. »

    - « Je ne sais pas. Je pense qu’elle a déjà tout ce qu’il lui faut et j’aimerais bien un cadeau un peu moins… sexuel. On se connait depuis un certain temps et notre relation n’en est plus vraiment à une simple histoire de cul. »

    L’homme à qui je parlais me donna un coup de coude entendu. Ce n’était pas ce qu’il croyait. Je ne l’aimais pas d’amour. C’était une amie avec laquelle j’aimais autant coucher que passer du temps. J’aimais bien faire de la cuisine avec elle, autant que la prendre sur le plan de travail. J’aimais bien la regarder jardiner, autant que m’occuper de son gazon. J’aimais bien la regarder faire du ménage, autant qu’elle joue les soubrettes pour moi. Les jeux de rôles étaient courants dans notre relation mais pour trente pourcents de sexe, il y avait soixante-dix pourcents d’activités diverses et variées. Je l’aimais beaucoup, sinon j’aurais déjà coupé les ponts. J’avais quelques aventures régulières mais rien de tel. Généralement, je faisais l’amour et je m’en allais, ou la personne s’en allait en fonction de la situation. Avec Jil, c’était différent. J’avais envie de m’impliquer et de faire les choses biens. Elle avait beau paraître toujours heureuse et hyperactive, ça ne voulait pas dire qu’elle ne pouvait pas être malheureuse. Je veillais sur elle, autant qu’elle veillait sur moi, à sa manière.

    - « Des chocolats peut-être ? »

    - « Non, c’est trop impersonnel. Je pensais plus tabler sur quelque chose qui la passionne… Je ne sais pas trop quoi encore. Elle fait beaucoup d’activités et j’aimerais un objet qu’elle ne possède pas. J’ai pensé à des plants de tomates mais ça n’aurait rien d’original. Elle a déjà plusieurs livres de recettes… »

    - « Tu pourrais exercer ta langue sur elle pendant des heures. »

    - « Déjà fait et ça me fait autant plaisir qu’à elle. Je t’ai dit que je ne voulais pas quelque chose de sexuel, espèce d’obsédé. »

    Je ris face à son étonnement. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité.

    - « Fais attention, Adam, tu es en train de changer, et ce n’est pas pour le mieux. Bientôt tu feras vœu de chasteté. »

    - « Je pourrais. »

    Non, peut-être pas. Il faudrait que j’essaye. Je pouvais faire ça.

    - « Tu sais quoi ? À partir d’aujourd’hui, j’arrête toute activité sexuelle et on voit combien de temps je tiens. »

    Certains n’allaient pas être contents mais c’était un challenge trop intéressant pour que je ne le tente pas. Jil comprendrait sans doute, ce soir. Nous devions nous voir. Curieusement, ce n’était pas chez elle. Elle m’avait peut-être prévu une surprise et ne s’attendrait pas à la mienne.

    - « D’accord mais je veux prendre des paris. »

    - « Comme quoi ? »

    - « Je dis que tu tiendras moins de deux jours. Si j’ai raison, tu devras essayer de coucher avec un roi ou une reine jusqu’à ce que tu y arrives. Si j’ai tort… trouve quelque chose. »

    - « Si t’as tort, tu passeras chez moi tous les soirs pour m’aider à m’endormir en ne t’aidant que de ta bouche jusqu'à ce que je me lasse. »

    - « Tu vas tellement perdre. »

    - « On verra. »

    Je souris et reportai mon attention sur le marché et ses différents stands. L’un d’eux en particulier m’attira. Il s’agissait d’outils magiques à l’allure approximative. Ça n’avait rien de sexuel et je me dis que ça pourrait lui plaire. Après une discussion plutôt longue avec le vendeur, je finis par en acheter un. Ma connaissance était partie entre temps, l’homme aussi patient qu’un Gourmand attendant sa commande dans un restaurant. L’objet tenait bien en main et, malgré ce que j’avais dit, avait quand même une forme phallique. Il ne servait pourtant pas à la masturbation et ça aurait été plutôt étrange de le mettre dans un quelconque orifice. Il n’était pas très lisse et quelques côtés étaient pointus. Il n’y aurait pas de quiproquo à son sujet.

    Le soir, après avoir atterri non loin du lieu de rendez-vous, je parcourus la distance qui me séparait de Jil. Je frappai à la porte, bien habillé. J’étais sûr que mon idée de rester chaste quelques temps la ferait rire. Je n’étais pas prêt. Lorsqu’elle ouvrit la porte et que mon regard, après avoir fixé son visage quelques temps, parcourut la pièce, je haussai les sourcils.

    - « Ah. »

    J’acceptai totalement la défaite.

    754 mots

    Cadeau pour Jil:


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