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 [Mission 1 - Niveau IV] Pour la Néris - Le sorcier échappé

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Lun 24 Oct 2016, 21:37

La patrouille se faisait à pied : dans la capitale ondine, il n’y avait pas d’eau, la cité était entourée par une sphère qui empêchait l’océan d’y pénétrer, ce qui permettait le commerce avec les individus d’en haut par exemple. Si Nissa préférait, de loin, nager et être sous sa forme ondine, elle avait appris à apprécier sa forme de bipède. Ses débuts avaient été compliquées : tout juste sortie de l’eau, elle était faible et tombait au moindre coup de vent, mais désormais, et surtout depuis qu’elle avait intégré l’Ot’Phylès Cala’Tiare, son corps c’était renforcée, son esprit aussi, son assurance, sa coordination, sa magie… L’armée n’avait été qu’une succession d’évènements heureux pour elle, même si elle avait perdu des sœurs et des frères d’armes desquels elle partageait, désormais, le quotidien. Très indépendante, elle avait mis du temps, et fait beaucoup de compromis afin de s’habituer à être en leur présence la plupart du temps. Elle avait appris à compter sur eux, à ne plus agir seule. L’armée avait été un choix évident : la jeune femme avait toujours été dévouée aux membres de sa race et avide de défendre leurs intérêts auprès de n’importe qui. Elle pouvait se voir comme le chien de garde de la tranquillité ondine. La sirène se montrait volontairement cruelle lorsqu’une menace planait au-dessus de son peuple. En définition : elle vivait pour lui et l’Ot’Phylès lui avait enseigné comme le servir de la meilleure des manières.

Ce matin là, elle rejoignit le siège. Elle n’y avait pas dormi, s’octroyant parfois quelques nuits de repos dans sa maison situé dans le quartier commerçant : Théialle. L’activité constante qui y régnait lui plaisait : tout comme ses journées, elle ne s’arrêtait jamais. Elle avait prise sous son aile une petite Orisha du nom de Kimi qui vivait avec elle. Même si les Gælyan étaient exclus de la cité, suite à la guerre opposant les adorateurs des Aetheri à ceux de Sympan, elle avait réussi à conserver la présence de Kimi. Les bipèdes c’étaient avérés être des dangers pour les reliques d’Aylidis et la relation entre eux et le peuple des océans . A son arrivée dans la salle de garde, elle partit retrouver Yoénaï et Opalès, un ondin et une ondine avec qui elle avait déjà effectué plusieurs missions et qu’elle appréciait particulièrement. Elle aimait leurs méthodes et leur rigueur lorsqu’ils étaient en patrouille : elle savait qu’ils ne sortaient pas du rang et qu’ils étaient des éléments sur lesquels elle pouvait compter facilement. Bon il fallait bien qu’elle se l’avoue, ils se laissaient aussi assez facilement diriger lorsqu’ils pouvaient se retrouver dans une situation où ils étaient à cours d’instructions et comme elle avait tendance à prendre le dessus assez rapidement lorsqu’il le fallait, elle appréciait particulièrement cette échange. Une Naïadès arriva dans la salle où les ondins regroupés, attendant leurs instructions de début de service, faisaient énormément de bruits, l’écho de leurs voix cristallines et chantantes résonnant comme une douce mélodie. Une fois que tous se furent aperçus qu’elle était là, le calme plein se fit instantanément. Ils avaient à cœur leur discipline et le respect des règles propres à l’armée ondine. Divers ordres de missions leurs furent confiés, les répartissant en plusieurs groupes par la même occasion. Nissa était affectée à une patrouille de routine dans la cité engloutie, dans la même formation que Yoénaï et Opalès. La jeune femme avait dû, à son entrée dans l’Ot’Phylès, apprendre la patience, ainsi qu’à apprécier la moindre mission. A ses débuts, elle avait l’ambition de n’être envoyée que sur les grosses missions pleines d’actions et de risques pour débusquer les menaces envers le peuple ondin, se sentant vite mise à l’écart lorsqu’elle devait patrouiller et qu’il ne se passait rien. Puis, elle avait compris que chaque tour de garde était important : car si il ne se passait rien, c’était que la simple présence de l’armée suffisait à dissuader les attentas : ils prévenaient afin de ne pas avoir à guérir. Les bipèdes avaient un terme comme celui-ci qu’elle appréciait.

La patrouille commença par un passage dans les quartiers commerçants. La sirène appréciait particulièrement la partie consacrée aux herbes médicinales et à l’herboristerie. Elle s’y consacrait avec plaisir dès qu’elle en avait le temps : c’était bien davantage qu’un loisir pour la jeune femme. Des cris de discordes s’élevèrent entre deux commerçants d’échoppes voisines. Il n’était pas rare ici, que les négociations ou les diverses tensions commerciales ressortent d’une manière forte et très audible par l’ensemble des  individus présents dans les environs. Tant que ces discordes n’en venaient pas aux mains, elle n’intervenait pas, mais ils si dirigèrent tout de même dans cette direction, connaissant les effets que la vue des membres de l’Ot’Phylès inspirait généralement. Dès leur apparition au sommet de la rue, le ton des voix diminuèrent, et devinrent plus aimables. La formation ondine continua son chemin, sans lancer un regard aux deux commerçants, comme si de rien n’était. Ils s’enfoncèrent plus dans le centre, rejoignant bientôt l’entrée de Predalvella. Cette partie de la ville, était une des plus belle, et une des plus ancienne. Elle couvrait la majeure partie de la ville et se distinguait par des petites rues, différentes les unes des autres, mais dont l’une n’était pas moins belle que la suivante. Elles se valaient toutes et c’était comme si les architectes avaient cherché à se réinventer à chaque nouveau tournant. C’était aussi à Predalvella que se trouvait les prisons, disséminées dans plusieurs parties du quartier. Elles avaient été placées le plus loin du tribunal : c’était un fait, Nissa ne savait pas si c’était une réelle volonté ou parce que c’était ici qu’il y avait le plus de places. Néanmoins, le marché noir c’était aussi beaucoup développé de par cette distance avec les autorités. Elle passait donc beaucoup de temps ici, et elle faisait en sorte que les patrouilles soient plus que minutieuses dans cette partie de la ville. Là encore, les esclandres se faisaient nombreuses, et plus violentes que celles du quartier commerçant. Plusieurs voix s’élevaient dans l’air, avec un timbre paniqué et en colère. Elles étaient assez nombreuses à ce que pouvait en déduire la sirène des sons qu’elle recevait. Yoénaï, Opalès et les deux autres membres, ainsi que la jeune femme, prirent cette direction. Ils ne tardèrent pas à arriver sur les lieux.

 Quelques ondins semblaient paniquer, d’autres en colère. Un convoi sécurisé sortait d’une prison, afin de déplacer un des captifs. Ce dernier devait être connu et détesté du peuple sirénique car les individus allaient jusqu’à oser défier la loi afin de s’attaquer au convoi. Ils ne pensaient pas à mal, leurs esprits étaient obstrués par la vengeance, et de beaucoup, pour oser s’en prendre à l’Ot ‘Phylès. La patrouille ondine vint en renfort de leurs sœurs et frères, qui ne souhaitaient pas faire de mal aux membres de la race. Nissa créa de l’eau et les arrosa tous afin qu’au contact de l’eau, ils reprennent leur forme ondine. Ils se transformèrent tous aux premières gouttes. Comme tout ondin controlait l’eau, ils se séchèrent rapidement et se retransformèrent sous leur forme bipède. Cela avait permis à l’armée de gagner quelques secondes et de calmer les esprits. Néanmoins, le mal était déjà fait. Les loquets de la prison mobile s’étaient cassés et les coups portés à la structure avait sorti, plus tôt que prévu, le prisonnier amorphe plongé dans sa léthargie. Une explosion noire se produisit, créant une brume masquant la lumière. L’onde de choc les propulsa tous au sol. Nissa n’arriva à discerner qu’une ombre furtive qui sortait du convoi. La jeune femme n’attendit pas que la lumière revint pour se redresser et crier « Qui était-ce ? Qui vient de s’échapper ? Se rappelant où était situé le premier ondin du convoi près d’elle, elle alla à sa rencontre et l’aida à se redresser. –Tu vas bien ? Qui était-ce ? Il semblait voir milles chandelles, mais se ressaisit aussi rapidement qu’il le put –Le sorcier Ser Golthard. Nous l’emmenions au tribunal afin qu’il soit jugé. Il a participé activement à la guerre contre les sorciers et notre peuple. –Oui oui je me rappelle de lui… Elle était pensive, la situation était urgente. Elle envoya un courrier immédiatement à la Néris. Le retrouver est la priorité numéro un. Nous devons explorer chaque centimètre carré de la cité ! » Elle se doutait bien que la Néris donnerait un ordre similaire à l’ensemble de l’Ot’Phylès. L’encre noire brouillant la lumière c’était dissipée et Nissa prit la tête de la patrouille avec laquelle elle avait débuté sa journée. Chaque talent était précieux. Yoénaï était télépathe de base, ce qui permettrait d’étendre leur secteur de recherche et de communiquer avec le reste du groupe lorsqu’elle aurait modifié son apparence. Nissa se déshabilla et se transforma en panthère noire. Les ondins n’étaient pas pudiques, appréciant la beauté de leurs corps comme un art. L’attirance charnelle n’était pas ce qui primait chez eux car tous étaient des armes de séduction, plus ou moins importante. Ce qui prévalait était la beauté intérieure de chacun. Sous sa forme animale, ses sens étaient décuplés. Elle monta dans le convoi et s’appropria l’odeur du sorcier fugitif.

Leur secteur de recherche se cantonnait à Predalvella. C’était eux qui avaient le plus de chance de le retrouver car il ne pouvait pas déjà avoir atteint un autre quartier de la cité engloutie. Nissa avait pris la tête du groupe, se fiant à ses sens de félins. Si land, son compagnon loup, avait été avec elle, les recherches auraient été plus faciles car il avait davantage l’habitude de ce genre de traque. La jeune femme, quant à elle, se devait de rester extrêmement concentrée car chaque bruit ou odeur étaient amplifiés, la distrayant de l’objet de sa recherche. Elle suivait donc la piste, ayant fermé son esprit et ses sens au monde extérieur. De temps à autre, elle rendait compte de ce qu’elle sentait à Yoénaï afin qu’il transmette à l’ensemble du groupe. Ils restaient groupés car l’ondin télépathe n’avait pas la capacité de répondre par la pensée, seulement d’entendre. L’odeur se rapprochait, elle le sentait. Son excitation emplissait tout son être, et était amplifiée par son instinct animal : elle chassait. Elle accéléra la cadence, distançant la patrouille avec qui elle était. Ils étaient si près du but, prendre quelques secondes d’avance ne pouvaient pas faire de mal. Pourtant, elle sentait un piège posé par le sorcier. Elle voulait le découvrir avant qu’il ne fasse du mal aux ondins avec elle. La jeune femme posa la patte sur une dalle en tournant dans un coin la menant dans une ruelle sombre. Une explosion se produisit et la propulsa en arrière. Elle heurta violemment le sol et reprit sa forme de bipède instantanément sous l’effet du choc : elle avait perdu le contrôle d’elle-même. Ses sœurs et frères d’armes arrivèrent et si les trois premiers se lancèrent dans la ruelle, Opalès l’aida à se relever et lui remboita l’épaule à la bonne place dont la jeune femme blessée n’avait pas eu le temps de se rendre compte. Les cris de combats débutèrent. Nissa avait fait son travail en le retrouvant, mais elle ne put s’empêcher d’aller prêter main forte aux ondins. Yoénaï était plaqué contre le mur, suspendu au-dessus du sol par des ombres, Djerval était au sol, un couteau planté dans la jambe. Opalès et Nissa vinrent se dresser face à lui, en renfort du dernier soldat debout. Nissa , de son bras en bon état, contrôla le tissu de la tenue du sorcier pour l’immobiliser, juste quelques secondes, afin de laisser le temps aux autres membres de la patrouille de l’assommer. Ils le gardèrent inconscient le temps du trajet et demandèrent de l’aide dès qu’ils croisèrent d’autres membres de l’Ot’Phylès Cala’Tiare, ce qui fut rapide étant donné l’état d’alerte dans lequel ils venaient d’être plongés.


Mots: 1965
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