Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 [Q] - Héritage familial... douteux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 25 Oct 2019, 16:10


Partenaire : Le bonbon mutant géant avec des dents /sbaf
Intrigue/Objectif : Petit jeu d’Halloween ! Voici mon thème attribué : « Syrianne hérite d'une maison hantée dans une tombe avec un bonbon mutant géant avec des dents qui veut manger les gens. »

Elle fait un rêve sur le passé de sa mère qui reste très secret et mystérieux à ces yeux. Des petits indices y seront disséminés, mais comment pourrait-elle le savoir, elle qui ne connait rien de tout ça ?



[Q] - Héritage familial... douteux  Signa10



- Où est-ce que nous allons ? 
- Tu le verras bien quand nous y serons, Syrianne.



L’adolescente et sa mère, Lucrècia, était toute deux à bord d’un bateau, qui voguaient paisiblement sur la Mer du Feu Bleu. La traversée était calme et paisible depuis le départ et aucun n’incident n’avait pointé le bout de son nez, dérangeant le voyage. Syrianne était assise à une table et regardait par l’un des hublots. Bien-sûr, les flots limpides à la surface particulière, n’était pas méconnu de la Magicienne. Elle savait parfaitement où ils allaient en premier temps, ou du moins dans quel région les portaient cette embarcation. Caelum. Certes, c’était un autre territoire Magiciens mais là encore demeurait un mystère épais… Pourquoi ce voyage ? Une question de plus à laquelle Lucrècia n’avait pas répondu. Soit elle répondait vaguement, soit elle reportait la discussion à plus tard, soit elle ne prenait même plus la peine de répondre. Syrianne était extrêmement curieuse et légèrement bornée. Ses questions ne cessaient de pleuvoir, mais jamais elle ne trouvait de réponse. Aussi loin qu’elle se souvienne, Syrianne avait toujours connu sa mère ainsi. Comme un coffre recelant de merveilles qui refusait de s’ouvrir…



À tel point que l’adolescente ne connaissait même pas sa famille maternel. Ce sujet précis semblait être assez délicat. Lucrècia se refermait toujours un peu lorsque quelqu’un y faisait allusion. Pourtant, Syrianne aurait aimé connaître ses grands-parents. Elle n’avait pas connu ceux du côté de son père, malheureusement décédés bien avant sa naissance. Elle avait néanmoins, de ce côté de la famille, assez de membres pour se sentir bien entourée. Il manquait malgré tout la moitié de son arbre généalogique et cela lui pesait parfois… Comme si la moitié de son existence était caché, qu’on lui en refusait l’accès. Elle aurait au moins aimait savoir pourquoi il y avait autant de secrets dans cette histoire… Elle soupira un peu, la tête reposant sur sa poing fermé, et continua d’observait l’eau, qui donnait l’impression de brûler.



Le voyage reprit, une fois arrivée sur les terre de Caelum. Les deux femmes s’étaient tout de même arrêté à Cael le temps d’un week-end, pour faire quelques provisions, profiter des spectacles que la ville offrait, faire un peu de tourisme. L’intention de Lucrècia avait surtout été de divertir sa fille, de lui faire penser à autre chose qu’au but de ce voyage, de faire passer sa mauvaise humeur et sa frustration sur ses interrogations qui ne trouvaient jamais aucune réponse. Cela avait été un succès totale. Subjuguée par tout ce qu’elle avait vu, Syrianne c’était à nouveau rapprocher de sa mère et avait simplement profité, sans se prendre plus la tête. Pourtant, il avait bien fallut quitté la merveilleuse cité volante.



À cheval et pendant plusieurs jours, Lucrècia et Syrianne continuèrent d’avancer. La mère ne semblait pas pressée d’arriver et Syrianne profitait simplement de la découverte de nouveaux paysages. Elle s’arrêtait quelques fois pour observer une plante qui ne poussait qu’ici. La mère et la fille échangeait, la plus vieille enseignant tout ce qu’elle pouvait à son enfant, toujours heureuse d’apprendre, encore plus lorsqu’il s’agissait de plantes, de vie, de nature. Syrianne ayant été baigné dans ce milieu toute sa vie, s’était naturellement retrouvée fascinée par cet aspect de son environnement. Il semblait même qu’elle se dirigeait vers le même genre de métier que celui que sa mère avait choisi, il y avait maintenant très longtemps de ça. 



- Maman, où sommes-nous ? Je sais que Caelum est découpé en Duché…
- C’est le Duché de *******. 



Syrianne n’avait pas comprit. Elle avait pourtant fait répété sa mère deux ou trois fois, mais jamais le mot ne voulait arriver jusqu’à son oreille. Ou plutôt, c’est comme s’il était protégé. Cette bizarrerie troublait beaucoup la jeune femme, qui n’osait même pas en parler à sa mère, de peur d’être prise pour une folle. C’était tout de même très étrange…



Néanmoins, autre chose attira son attention. Lucrècia avait arrêté son cheval en haut d’une grande colline, surplombant le paysage sur plusieurs kilomètres. Un cimetière gigantesque se trouvait juste là, au pied du mont sur lequel elle étaient encore. 



- Nous sommes arrivées.
- Quoi ? Un cimetière ? Quelqu’un est mort ? 



Une fois de plus, seule le silence répondit à la question de Syrianne. Elle n’insista pas, se disant que les réponses ne tarderaient plus vraiment, si elles arrivaient au bout de leur long voyage. Lucrècia posa pied à terre une fois arrivée devant la grande grille de fer forgée qui délimitait l’entrée du cimetière. Elle y laissa sa monture et attendit que sa fille l’imite. Ensuite, Syrianne se mit à suivre sa mère dans les allées macabres des pierres de marbres, à la recherche d’un nom qu’elle reconnaitrait. Elle espérait et en même temps pas vraiment, lire le nom de « Willow » gravé sur l’une des pierres tombales. Sa famille avait-elle été décimé ? Pourquoi autant de cachotteries à ce sujet ? 



Finalement, Lucrècia s’arrêta. Au beau milieu du cimetière, un énorme caveau familiale s’imposait, entièrement construit dans du granit sombre, poli et réfléchissant les faibles rayons lumineux qui passait à travers les nuages gris, recouvrant le ciel et toutes les terres d’un voile grisâtre et triste. Il n’y avait rien d’inscrit dessus. Une serrure fermait la porte principale du caveau et Lucrècia ne tarda pas à sortir une clé de sa poche. En à peine quelques secondes, la porte s’ouvrit. Étonnement, Syrianne appréhendait. Elle qui voulait absolument en savoir plus sur sa famille hésitait à entrer dans un lieu où peut-être, elle aurait des réponses. Lucrècia, de son côté, fixait sa fille. Elle attendait que cette dernière prenne une décision, sans la brusquer. 



Et Syrianne entra. Elle n’osa plus respirer en passant le seuil. Déçue, elle relâcha bien rapidement une longue expiration. Il y avait des plaques ici, pouvant contenir des cendres. Mais aucun nom n’y était inscrit. Alors pourquoi venir ici ? Lucrècia entra à son tour et alors que Syrianne allait une fois de plus lui posait des questions, la Magicienne arriva à la hauteur d’une sorte de grand îlot de pierre, qui était au centre de la pièce. Syrianne n’y avait même pas prêté attention… Pourtant, c’était ce qui semblait être la clé à toutes ses interrogations. Sa mère se plaça juste devant, sa main posait à plat sur la pierre dur et froide. Elle ferma les yeux. Quelques instants plus tard, la pierre se mit à bouger, dans un crissement sinistre qui fit sursauter l’adolescente. À la place de la pierre se trouvait maintenant une ouverture, ainsi qu’un escalier qui descendait, menant à une autre porte. 



Lucrècia invita sa fille à descendre. Elle hésita encore une fois. Toute cette histoire commençait à réellement devenir étrange… Elle ne le savait pas encore, mais Syrianne était loin d’avoir tout vu. Malgré tout, elle prit son courage à deux mains et commença la descente, l’emmenant de plus en plus dans l’obscurité. Une fois en bas, elle n’y voyait plus rien devant elle. Derrière elle, un tout petit peu de lumière filtrait, lui permettant d’apercevoir la silhouette de sa mère. Curieuse, la jeune Magicienne continua son exploration. Elle tourna la poignée, qui ne résista pas et passa la porte. 



Ce qu’elle avait sous les yeux était… Inexplicable. Elle se trouvait dans une sorte de grand Manoir, poussiéreux et semblant être à l’abandon depuis des années. Il y avait des toiles d’araignées un peu partout, un film recouvraient chacun des meubles et les fenêtres, qui n’avait pas lieu d’être, puisqu’elle était censé être en souterrain, étaient très sales. Cela n’arrêta pas Syrianne. Elle s’approcha d’un autre escalier, qui paraissait avoir été fait de bois noble et qui devait avoir été absolument somptueux, qui montait cette fois-ci vers un étage supérieur. Le long de ses marches, qui grinçaient énormément à chacun des pas de Syrianne, se trouvait des portraits. 



Des portraits qui n’avaient aucun visage. On reconnaissait aux vêtements lorsqu’ils s’agissaient de femmes ou d’hommes, mais aucun d’entre eux n’avait de face précise. Comme si quelqu’un s’était amusée à tout flouté… Même les noms sous les cadres n’était pas apparents, comme effacés par le temps. Seul un « W » étaient encore visibles et se répétaient à chaque peinture. Un « W »… Comme « Willow », le nom de sa mère ? Ça semblait tout de même peu probable. Sa mère n’avait jamais donnait l’impression de faire partie de la noblesse. Pourtant… Presque arrivée en haut de cet escalier, Syrianne se stoppa net. Comme pour contredire sa pensée, le portrait devant lequel elle se trouvait avait enfin un visage. C’était celui de Lucrècia… Elle était beaucoup plus jeune, brune et portait une robe magnifique, faites entièrement de vert et d’or. Une Marquise ? Impossible… Syrianne vérifia le nom sous le cadre dorée, mais une fois de plus, il avait été effacé. Ne restait que deux lettres visibles, une « L » et un « W ». Abasourdie, l’adolescente releva tout de même la tête pour regardée qui serait la prochaine personne à être représentée. 



Là, devant son propre visage, elle faillit tombée. C’était elle… Ses cheveux blancs, ses yeux dorées, sa peau métissée… Elle avait même des fleurs dans les cheveux, comme elle aimait le faire ! Le nom inscrit en-dessous était le seul à être encore lisible. « Syrianne. » D’accord, Syrianne, mais pas Syrianne Hydrangea… Comme tous les autres avant elle, Syrianne n’avait que la lettre « W » comme nom de famille, le reste restant invisible… Encore un mystère non résolue ! C’était encore pire. Elle avait toutes les réponses sous les yeux, mais incomplètes. La frustration n’en était que plus grande… Mais ici, quelqu’un pourrait peut-être lui en dire plus.



- Maman ? Maman ! Viens voir ce que j’ai trouvé… Pourquoi il n’y a qu’un « W » ? Il devrait être écrit « Willow », n’est-ce-pas ? Et pourquoi m’as tu fait venir ici, dans ce Manoir ? Tu étais Marquise ? 



Lucrècia apparut, en bas de l’escalier. Ses yeux paraissait plus sombres que d’ordinaire, comme s’ils étaient éteints. Elle ne répondit pas à sa fille et regardaient dans le vide, vers le sol.

- Maman… ? Demanda Syrianne, en descendant deux marches pour se rapprochait d’elle.



Soudain, sous les yeux horrifiés de sa fille, Lucrècia commença à changer. Ses bras s’allongèrent et se mirent à grossir et changer de couleur. L’un se para d’un vert menthe tandis que l’autre prenait un dégradé de jaune à orangé. Ses mains disparurent complètement, comme si la fin de ses bras se mettait à couler… Son corps tout entier se retrouva déformée, difforme et énorme. Les couleurs se mélangeaient entre elle, sans aucune harmonie. Ses jambes disparurent sous le poids de son gigantesque ventre. En dernier, son visage se métamorphosa. Ses yeux devinrent deux trous béants, sombres et sans vie. Sa bouche se mit à couler d’une étrange substance pâteuse et collante, sans aucune dent. Lucrècia s’était changé en monstre. 



Les larmes aux yeux, Syrianne tenta d’appelait sa mère encore une fois. Une odeur, extrêmement forte semblait émaner de ce qui restait de Lucrècia. Une odeur sucrée… Un odeur de bonbon. Son bras gauche était maintenant un bonbon au maïs géant, dégoulinant. Son bras droit un bonbon à la menthe, et son corps était un affreux mélange de bonbons au chocolat, à la violette, pétillants ou encore en gelée. Ce n’était pas normal… Syrianne se mordait la langue, jusqu’à en saigner, les yeux fermés. Pourtant, lorsqu’elle les rouvrit, la chose était toujours au rez-de-chaussée, à la fixer d’un oeil mauvais. À présent en larmes, Syrianne tentait de comprendre ce qui se passait… 



- Maman… Je t’en prie… Qu’est-ce qu’il se passe ? 



Prise de sanglots et la vue embuée de larmes, Syrianne ne perçut le premier mouvement du bonbon géant mutant. Il se déplaçait, d’abord tout doucement, vers l’escalier. Syrianne ne le remarqua que lorsqu’il commença son ascension. Un débat intérieur commença alors. Son instinct lui hurlait de fuir face à cette abomination. Mais son coeur, lui, n’oubliait pas que cette chose avait été sa mère, quelques minutes auparavant. Un cri, monstrueux de la bête, dévoilant finalement une belle rangée de dents acérées d’où s’écoulaient du caramel liquide fit pencher la balance pour la première option : fuir. 



Syrianne se mit à courir, à toute allure dans le Manoir. Elle ne connaissait pas du tout l’endroit, mais elle fonçait à travers les couloirs, se retournant parfois pour voir si le monstre la suivait. C’était le cas, et il gagnait du terrain… Alors, l’adolescente tenta une porte qui se trouvait sur le côté droit. Elle l’ouvrit, par miracle rien n’était bloqué et s’engouffra dans la pièce qui avait été une chambre.

Malheureusement… Le bras du monstre mutant en extension venait de la saisir par la cheville, la faisant chuté. Elle tenta de se défaire de la prise de cette chose sur elle, en panique. Mais c’était collant, et cela lui engluait les mains ! Bientôt totalement incapable de bouger, embourbée dans un mélange sucrée, Syrianne aperçut le monstre s’approchait. Bien plus grand qu’elle, il la surplombait d’au moins deux mètres… Les larmes coulaient toujours sur le visage de l’adolescente, résignée. Celui du bonbon géant s’approcha de Syrianne, qui pouvait à présent sentir son haleine. Tout ce sucre, s’était insupportable… Et ses dents… Elles étaient si proches… Le monstre tenta de happer Syrianne et lui croqua la tête, d’un coup sec. 



Syrianne hurla, dans sont lit. Sa mère était près d’elle et essorait un drap dans de l’eau fraiche, qu’elle reposa sur son front en la repoussant vers son oreiller.



- Chut, c’est terminé… La fièvre t’a fait déliré cette nuit, mais ça va mieux, je t’ai donné un remède. Tu devrais te sentir beaucoup mieux demain matin… Mais il faut dormir pour l’instant. 



À bout de souffle, Syrianne se laissa faire. Encore totalement sous le choc, tremblante, elle avait du mal à oublier les images de ce cauchemar, qui avait pourtant paru si réel… L’adolescente regarda sa mère, sur le côté. Elle se demanda, une fois de plus, qui était cette femme… Sans avoir le courage de poser une question supplémentaire.

2402 mots

Revenir en haut Aller en bas
 

[Q] - Héritage familial... douteux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Héritage interdit
» L'héritage d'une Dame [Mission 2 niv. 4 - Zoro]
» [X ; XXVI] - Le portrait de l'héritage [Anîhl]
» L'Héritage de Leiðrr | FB | Alioth [Niveau III]
» [A] - Papa est Mort, il faut se partager l'héritage | K.
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer du Feu Bleu :: Caelum-