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Catégorie de quête : XXIII. Métier
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Intrigue/Objectif : Ethen participe à sa première escorte de caravane en temps que garde officiel.

Le brouillard s'était levé aux portes de la cité de Jäh. Il était si tôt que la lumière du jour avait encore de la peine à imposer sa présence pour faire fuir la nuit. Le petit air frais fit frissonner Ethen. Elle remonta son châle sur son nez, avant de vérifier à nouveau le harnachement de son dromadaire. Contrairement à ce qu’on pouvait croire l’humaine ne montait pas souvent de dromadaire. Elle était bien plus à l’aise sur un cheval, c’était même comme une seconde nature de chevaucher un équidé. Son beau-père lui avait appris toute petite à monter pour le suivre à travers les terres d’émeraude, quand il laissait courir ses bêtes dans les pâturages autour de Bouton d’Or. Elle avait continué même bien après as passer son temps sur un cheval, à suivre les Corvus un peu partout, là où leurs interventions étaient nécessaires. C’est-à-dire partout. Alors, même si elle avait déjà monté un dromadaire, elle n’était pas vraiment sereine à l’idée de rejoindre le désert à dos de géant. Parce qu’un cheval, c’est grand, mais un dromadaire c’est gigantesque. Elle se rendait bien compte qu’elle n’avait pas trop le choix. C’était la vie qu’elle avait choisie et depuis quelques jours elle essayé de s’habituer. 

Observant le reste de la caravane qui prendrait bientôt la direction d’Utopia pour aller y faire le plein de marchandise et enfin commencer leur long périple à travers les continents, Ethen se rendit compte qu’elle ne connaissait vraiment personne dans son groupe. Elle avait été choisi en tant qu’escorte, pour défendre la caravane au cas où des bandits auraient la mauvaise idée de vouloir les attaquer. Bien sûr elle était heureuse qu’on lui donne sa chance. Seulement la simple idée de devoir passer par Utopia ne l’enchantez guère. Ce ne serait pas un long arrêt donc elle ne penser pas avoir à souffrir trop longtemps, mais ça n’empêcher pas se mauvais sentiment. Trop de souvenirs douloureux étaient encrés dans cette cité.

Rien ne serait jamais simple avec cette cicatrice tracer au fond de son cœur. Soupirant, l’humaine préféra s’occuper rapidement pour ne plus y penser. Faisant s’affaisse son dromadaire, elle monta sur son dos, essayant tant bien que mal de trouver une position confortable sur cet étrange scelle accroché sur la bosse de l’animal. Une fois plus ou moins dans une position confortable, elle fit redresser l’animal. Elle manqua de tomber mais arriva à rester en place jusqu’à-ce qu’il soit debout. Soulagée, elle jeta un discret coup d’œil aux alentours espérant que personne n’est vu sa détresse. Ce n’était pas sa première fois sur un dromadaire, mais on pouvait clairement voir qu’elle n’était nullement à l’aise. Prenant la position la plus digne possible que l’on peut prendre sur ce genre de monture, Ethen attendit qu’on lui dise quoi faire. Le visage fermé, froid, elle observait calmement la caravane se rassembler et finir de se mettre en place pour le premier voyage. Ce n’était pas non plus sa première escorte, mais elle était encore en apprentissage, du moins cette fois plus officiellement que les deux dernières. Elle devrait rester alerte, observé et prendre le plus d’expérience possible, puis sur tout faire ses preuves pour qu’on la reprenne pour la prochaine.

« Ethen ! » Se retournant vers le capitaine de la garde de cette caravane, l’humaine acquiesça simplement quand il arriva à son niveau pour lui donner les instructions à propos de la sécurité du groupe. Ils seraient cinq gardes pour encadrer les marchands, peut-être plus après Utopia. Elle devait surveiller l’arrière, s’assurer que personne ne trainer, et que rien n’affecte le bon suivit. En gros elle devait avoir des yeux dans le dos et protéger les arrières, pendant que deux autres gardes feraient des allés retour entre elle et le garde aux milieux et à la tête du cortège. Ethen acquiesça simplement aux directives. Ayant l’impression de s’être bien fait comprendre le capitaine reparti à la tête de la caravane, laissant l’humaine en totale autonomie. Elle serait donc seule pendante ce voyage. Ça ne la dérangeait pas plus que ça, bien qu’elle ait aimé qu’on l’aiguille un peu.  D’un autre côté elle n’était pas très bavarde alors faire la conversation n’était pas son truc. Elle n’était pas pour autant asociale, au contraire, d’après Éliza elle savait très bien écouter. C’était vrai, Éliza parlait tout le temps, et Ethen aurait pu l’écouter des heures sans se plaindre juste pour entendre sa voix. Seulement c’était du passé, Éliza l’avait quitté et elle se retrouver seule avec ses souvenirs plus douloureux qu’autre chose. Il fallait vraiment qu’elle pense à autre chose.

Malheureusement le voyage aller lui offrir beaucoup de temps pour ne faire rien d’autre que se perdre dans ses pensées, et ça c’était terrible. Elle ne souhaiter pas d’actions, car cela voulait dire souhaité une attaque de bandit, mais il était vrais que tant de temps avec elle-même c’était dangereux pour sa santé mentale. 

Quand le soleil apparu enfin dans sa pratique totalité, tout le monde fut près, la caravane se mit alors en route. Ethen sortie de sa mélancolie et regarda le groupe partir attendant que le dernier char soit lancé avant d’elle-même les rattraper et fermer la marche. Son capitaine, à l’autre bout de la caravane lui fit signe, et elle répondit pour lui signaler que tout était en ordre. Pour être honnête elle était légèrement agacée de devoir voyager sur cette monture extrêmement inconfortable. Elle se sentait chamboulée de tous les côtés. Elle aller finir avec des crampes, des courbatures, elle le savait déjà. Ça aller être long… très long…

Le premier arrêt fut à une petite oasis entre Jäh et Utopia. Une petite zone de repos était installée ici pour les voyageurs. Le soleil déjà au plus haut, ils étaient bien arrivés à l’heur escompté pour ce reposé. Ethen fut rapidement envoyé pour s’occuper des dromadaires des autres gardes. Leur donner un peu d’eau, s’assurer qu’ils étaient bien à l’ombre durant le diner. Elle fut plusieurs fois sollicitée par les marchands qui désirait de l’aide avec leurs propres harnachements ou leurs matériaux. Ethen restait toujours patiente malgré des clients parfois irritants. Heureusement la majorité du temps les gens était agréable, voire même assez reconnaissant pour lui glisser une pièce où lui offrir des vivres supplémentaires pour le voyage, voire même lui faire promettre de venir les voir durant le voyage si elle avait besoin de quoi que ce soit. C’était assez agréable de se sentir utile. Voir les marchands contant de ses services. Cela ne devait pas passer inaperçu auprès du chef des gardes qui finit par l’obliger à la faire s’assoir pour prendre du repos, manger et boire.

Ils allaient repartir quand le soleil serait légèrement plus bas, pour ne pas risquer d’affronter une chaleur trop insoutenable. Ethen prit le temps de ce décontracté. Elle savait que ses temps de pose étaient limités et elle n’imagine pas en avoir d’autre même arriver à Utopia. Son prochain repos serait la nuit tombée, voire même juste pour dormir et encore, elle serait peut-être de garde une partie de la nuit. Ça ne la gênait pas, et elle ne pas ronchonner à l’idée de devoir donner de sa personne jusqu’au bout. Elle avait choisi de s’engager dans cette voix, et était satisfaite de la confiance qu’on lui donner. Faire ses preuves n’était jamais facile, et elle compté bien prouvé qu’elle en valait la peine.

C’était peut-être étrange pour beaucoup, incompréhensible pour d'autres, et normal pour le reste, mais Ethen avait toujours aimé servir les autres. Ça demandait de la dignité et de l’intelligence pour ça, beaucoup de gens n’étaient pas capable de comprendre la fierté que l’on pouvait en soutirer. Comme il était gratifiant de connaître la reconnaissance des autres. En devenant escorte elle avait choisi cette vie de service. Au risque même, qu’un jour peut-être elle doive offrir sa vie pour quelqu’un. Protéger et accompagner les caravanes était un devoir important au sein de son peuple. N’ayant plus d'attache particulière nulle part avec personne, ça avait été facile de faire ce choix. Son service était gratifiant par beaucoup d’égards. Elle aller voyager, aider, soutenir, protéger, et être assez bien payé pour ne jamais avoir à se soucier d’un manque de nourriture quelconque. Bien sûr les gardiens de caravanes n’étaient pas très bien payé, mais n’ayant personne à charge, et nulle maison à entretenir, Ethen ne craignait pas une paye faible. Tant qu’elle en avait une, c’était mieux que rien, et puis elle avait remarqué que les marchands ou voyageurs étaient prêts à lui offrir plus pour quelques petits services supplémentaires. L’humaine était loin d’être une femme matérialiste ou avars, elle n’avait pas choisi ce travail pour l’argent et ne rendait pas plus de service pour avoir plus d’argent. La paye était un bonus, elle réalisé ce qu’elle aimait et était payée pour ça, qui pouvait rêver mieux ?

On lui avait plus ou moins susurré quand elle avait commencé, qu’elle pourrait également se permettre d’autre genre d’escorte. Il n’était pas rare que les gardes choisissent de changer d’air et proposer leurs services au privé. Son chef, par exemple, lui avait recompté un de ces contacts extérieurs. Il avait dû escorter la fille d’un riche marchand de tapis à travers Utopia car l’homme avait peur qu’elle soit en danger après avoir reçu une menace de mort. Il lui avait spécifié que c’était un bon moyen de se faire un peu plus d’argent si besoin, d’améliorer aussi sa réputation et surtout se changer les idées. N’escorter que des caravanes devait finir par ennuyé certain, Ethen n’était pas encore certaine que ça serait son cas, mais elle gardé l’idée dans un coin de sa tête. C’était toujours rassurant de savoir que l’on n’était pas coincé. Avoir d’autre option rendait son travail moins suffocant.

Il était temps de repartir. Son chef vainc la chercher pour préparer à nouveau les montures et aider à vérifier que tout le monde était prêt pour la suite. Une nouvelle fois assise sur son dromadaire, Ethen soupira. C’était bien pour le moment-là seule chose négative de ce voyage. Ses muscles endoloris, il faudrait qu’elle s’y habitue ou avec un peu de chance qu’on l’autorise plus tard à prendre son cheval, qui ne lui avait jamais autant manqué. Le reste du voyage se fut sans problème majeur. Pas d’attaque quelconque. Il y eux seulement ici et là des problèmes avec des marchandises mal attacher, des voyageurs peu patients ou encore des animaux plus faibles que prévus. Le passage à Utopia se fit sans encombre. D'autres gardes s’ajoutaient à l’escorte alors que la caravane doubla presque de volume, partant cette fois sur les grandes routes pour le long voyage à travers les terres. La mission dura plus d’un mois au total. Ethen y apprit de multiples choses au coter des différents gardes qui l’accompagnaient. Elle vit différents paysages et rencontra moult gens. C’était fatigant, mais agréable. À un moment elle put enfin laisser son dromadaire pour prendre un cheval, ce fut un soulagement, mais sur tout c’était nécessaire quand ils quittèrent le désert.

A la fin de la longue escorte, Ethen souhaité prendre quelques jours de repos, car ça avait était épuisant, mais elle quitta ses collègues avec la sensation du devoir accompli. Elle était surtout fière car son chef qui ne l’avait pas lâché des yeux durant le mois de transit lui avait assuré qu’elle serait engagée pour les autres escortes. C’était plus que ce qu’elle avait souhaité, elle n’aurait pas cru être engager après le seul premier test, mais elle imaginer que comme la mission avait était longue cela avait suffi à persuader le capitaine.


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