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 | Taj Abhijit |

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Taj
~ Humain ~ Niveau I ~

~ Humain ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 77
◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2023
Taj
Lun 30 Jan 2023, 23:17


Taj Abhijit

Nom : Abhijit
Prénom : Taj
Surnom : Tajine
Sexe : M
Taille : 1.60m adolescent ; 1.76m adulte
Âge apparent : 12 ans
Ère de naissance : Ère de la conciliation
Race : Humain
Royaume : Qaixopia

Spécialités :
- Agilité : 5 + 1 = 6
- Force : 6 + 1 = 7
- Charisme : 7
- Intelligence : 10 + 1 = 11
- Anti-Magie : 2

Métier : X
Activité : Élève à Basphel (département de l’Acier)
Armes :
- Un talwar appartenant à son grand-père, mais qui reste sagement à la maison pour le moment
- Un poignard qu’il a caché en douce dans ses affaires

Particularité : /


Pouvoirs et gains

Gain de niveau II :
- X

Armes :
- X

Artefacts :
- X

Patrimoine et réputation :
- X




Role-play

Stoïque, je balayai la pièce du regard pour ce qui devait être la troisième fois. Depuis que j’avais franchi le seuil de la porte, je n’avais pas bougé d’un pouce. Mes pieds étaient cloués au sol. Je pensais savoir pourquoi. Si j’étais d’apparence très calme, il n’en était pas de même à l’intérieur. J’avais cette sensation étrange d’être dans l’œil d’un cyclone ces derniers jours, et cette sensation s’était soudainement intensifiée, juste là. Je n’osais plus bouger car si je venais d’affronter une tempête avant d’arriver ici, je savais aussi qu’avancer risquait de me replonger dans ce tumulte. Inutile de préciser à quel point c’était terrifiant, surtout à mon âge. Pour autant, je savais avoir la chance d’être mâture. Nos parents nous avaient élevés ainsi, mes frères et sœurs et moi, en nous apprenant à utiliser nos mains autant que notre cerveau. C’était indispensable, d’autant plus lorsqu’on était Humain apparemment. Jusqu’ici, je n’avais jamais accordé trop d’importance à ces histoires de races. C’était resté flou, pour la simple et bonne raison que je n’avais jamais quitté l’enceinte de mon royaume. Du moins, jusqu’à maintenant.

-Salut ?

Je sursautai et me retournai vivement. Ce mouvement engendra un frisson qui parcourut tout mon corps malgré mon pull. Je n’étais pas accoutumé au climat tempéré de l’île, qui était accentué par la fraîcheur de l’altitude. Je me demandais si je parviendrai à m’y faire un jour. Dans le Désert, j’avais toujours exécré la nuit pour ses températures glaciales. C’avait aussi été le cas de mon père. J’avais souvenir qu’il plaisantait à ce sujet, en disant que nous n’étions pas assez gras. Jusqu’ici je l’avais cru. Cependant, l’individu devant moi me ressemblait suffisamment sur ce point pour que je me mis à en douter : lui ne portait qu’une chemise fine, et à n’en pas douter inconfortable, que l’école m’avait également fournie. Je me demandai aussi si ce nouveau ciel allait finir par avoir raison de ma couleur de peau. Cependant, je m’imaginais mal devenir aussi pâle que celui qui venait de m’interpeler.

-Bonjour ! Répondis-je avec un léger accent. C’était également la première fois que j’allais être contraint à parler la Langue Commune aussi couramment.

Me sentant maladroit, je passai nerveusement une main dans mes cheveux. J’examinai ensuite le visage du brun. S’il avait l’air plus âgé que moi, nous faisions sensiblement la même taille. Ce dernier me considéra de la tête aux pieds. Cela me mit mal à l’aise, mais je n’en fis rien, car je supposais que c’était normal. Je finis par dégager le passage. L’adolescent s’engouffra à l’intérieur, posa le sac qui reposait jusqu’alors sur son épaule près de ce que je déduisis être son lit.

-T’es nouveau ? Demanda-t-il d’une voix rauque.

-Oui.

Sa manière de parler était nonchalante, mais son ton était neutre. Il n’avait l’air ni heureux, ni contrarié de voir une nouvelle tête dans son dortoir. J’allai même jusqu’à conclure qu’il n’en avait rien à faire. Cela me convenait. Voyant l’étudiant sortir une pile de manuels de son sac, je me rappelai que je n’avais moi-même pas lâché mes valises, que je tenais à bout de bras. Vite, je les déposai au pied du lit que la secrétaire avait indiqué être le mien. Je me trouvais en quinconce, en face de mon nouveau et premier camarade d’école. En rangeant mes affaires, je décidai de lui tourner le dos. C’était la seule manière pour moi de retrouver un peu d’intimité.

-C’est quoi ton nom du coup ?

La question m’immobilisa une seconde. Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me demandât.

-Taj. Et toi ?

-Faust.

-Enchanté. M’enquis-je maladroitement, pas certain de savoir s’il était chose courante de le dire. Après tout, Faust ne l’avait pas dit.

-Et t’es quoi ?

Comment ça, qu’est-ce que j’étais ? Je fronçai les sourcils en pivotant vers lui, mais finis par comprendre le sens de sa question. Il avait une drôle de manière de s’exprimer.

-Oh. Je suis un Humain. Au moment où je prononçai ce mot, j’en appréhendai les conséquences. Malgré le temps, nous restions les chats noirs de ce monde. De peur qu’un silence bien trop lourd pour nos quatre épaules ne retombât, je relançai : et toi ? Mais c’était trop tard. J’avais entendu le claquement de sa langue contre son palais.

-Démon. Une pointe d’agacement transperçait dans sa voix et je le fixai, droit comme un pic, jusqu’à ce que lui aussi se redresse.

Sa réponse me hérissa le poil. Je sentis mon rythme cardiaque s’accélérer et je serrai les dents pour ne pas laisser transparaitre mes émotions. Même si mon cœur s’indignait de me retrouver en pareille compagnie – je priai les Aetheri pour qu’il fut le seul Vil du dortoir, même si je songeai déjà à demander à changer de chambre – je ne souhaitais pas faire de Faust mon ennemi. Néanmoins, plus j’y pensais, plus ma propre réflexion me rendait malade. Ma mère m’avait toujours dit de ne pas faire d’un cas une généralité, mais c’était plus fort que moi : il ne s’agissait pas seulement de côtoyer ceux dont on ne parlait qu’en mal pendant les cours d’histoire ; il ne s’agissait pas seulement de ceux qui avaient perpétré des génocides sans noms ; il s’agissait de ceux qui avaient jeté l’opprobre sur ma famille. Il s’agissait de ceux qui avaient tué mon père. Je n’étais pas censé le savoir ; c’était ma grande sœur qui me l’avait dit, une fois où maman s’était absentée. Je n’avais aucune raison de ne pas la croire. Quoi qu’il en fût, les Démons dont Sushma m’avait parlés étaient la raison pour laquelle j’étais ici. Ils étaient la raison pour laquelle je me tenais debout sur ce plancher, face à ce nouveau camarade, et cela m’avait tout droit mené à l’un d’entre eux. Devais-je y voir un signe ? Faust me lança un regard suspicieux.

-T’as pas trop d’Anti-Magie j’espère ?

Ce n’était pas une question, mais plutôt un avertissement. Pour autant, il attendait ma confirmation. Encore une fois, je pris un moment à comprendre ce à quoi il faisait allusion. Nous n’employions pas les mêmes termes.

-Je ne sais pas. Je ne crois pas.

Comment voulait-il que je le sache alors que je n’en ressentais pas les effets ? Tâchant d’être malgré tout de bonne foi, je réfléchis. J’étais encore jeune et mon ascension jusqu’à l’île-école s’était bien passée. Je supposais donc être dans le vrai. Pour toute réponse, Faust hocha la tête et retourna à ses affaires. J’interprétai cela comme une bonne chose.



HRP

Le thème de votre personnage : Ignea - Í Tokuni
La mort : Broyé par un Démon, faites-en de la soupe svp.
Votre fréquence de rp : Always.
Comment avez-vous découvert le forum ? : J’ai dit faites-en de la soupe.
Le code du règlement : Tartelette au citron.


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Taj
~ Humain ~ Niveau I ~

~ Humain ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 30/01/2023
Taj
Lun 30 Jan 2023, 23:17

Amphytria Dogma

Nom : Dogma
Prénom : Amphytria
Surnom : Amphy ou Fifi.
Sexe : F
Taille : 1.65 m
Age apparent : 17 ans
Ère de naissance : Ère de la Conciliation
Race : Lyrienn (Fybb/Nature)
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 3 points)

Armes :  
- Une boîte d’allumettes

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 6 + 1 = 7
- Charisme : 7
- Intelligence : 4 + 1 + 1 = 6
- Magie : 2

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris (Fybb/Nature)
- Qyndily Aenör (Fybb/Nature)
- Kölge Nazaret
- Changer d’apparence
- Création d’insectes

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- Magie de Jade
- Magie Élémentaire

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Ses cheveux changent régulièrement de couleur. Elle n’arrive pas à le contrôler.

Role-play : Cours. Cours. Cours ! Ne t’arrête pas. Mon cerveau pouvait être rassuré : courir, je ne faisais que ça. A en perdre haleine. Je n’avais jamais autant couru de toute ma vie, et j'espérais sincèrement que ce serait la première comme la dernière fois. J’avais mal partout. Je haletais comme un bœuf, ma gorge était en feu et j’avais un goût métallique dans la bouche. J’avais un point de côté. J’avais l’impression que les muscles de mes jambes allaient se déliter tant je les mettais à rude épreuve. L’air glacé et humide de la nuit fouettait mon visage. Mes yeux larmoyaient et mon nez coulait. Une partie de mon visage était en sang. Je me sentais sale. Moite. J’avais la certitude que j’allais mourir là, ce soir, au crépuscule, et pourtant j’avais aussi la conviction que ça n’arriverait pas. Je ne pouvais pas. Pas maintenant ; j’étais trop jeune. Je n’avais encore rien fait de ma vie. Je ne savais même pas qui j’étais. A quoi aurait servi mon existence si c’était pour disparaître maintenant ?

-AMPHYTRIA !

J’accélérai ma course au-delà de ce que je pensais être possible. M’éloigner de la voix, cette voix déchirante de vieille Sorcière hystérique, cette voix qui me terrifiait autant qu’elle me déchirait le cœur. Ce n’était pas le moment de se remettre à pleurer.

-Reviens ici ! Amphytria !

*


-Amphytria.

Je levai des yeux las vers celle qui venait de prononcer mon nom.

-Hm ?

Même assise sur ma chaise, je vacillai encore. En plus d’avoir une mine de déterrée, il était probable que mes pupilles fussent encore dilatées. Je me demandais si mes yeux étaient rouges.

-Qu’as-tu consommé ?

Je clignai plusieurs fois des yeux pour rendre ma vue plus nette et me concentrer sur le visage grave de ma mère. Ses traits étaient tirés. Je considérai un moment ses cheveux, noirs et grisonnants. Elle se faisait vieille.

-Rien.

J’avais fumé une ou deux heures avant. C’était important, si je voulais rester calme toute la journée. C’était le seul remède que j’avais trouvé contre les crises de panique. C’était cher mais au moins, je pouvais évoluer dans cette société de merde en paraissant à peu près normale. J’entendis ma mère soupirer et se reculer contre son dossier. Sa main droite lâcha sa cuillère à soupe et elle se tourna vers mon père.

-Et toi. Dis quelque chose, à la fin !

Mon père leva à peine les yeux et il marmonna des mots à mon insu que je ne compris pas. Il avait toujours été ainsi, complètement effacé face à l’écrasant tyran qu’était ma mère. Je me demandais parfois si c’était ça, sa clef pour accéder au bonheur : l’effacement. Personnellement, je n’en étais pas capable. Si je ressemblais plutôt à mon père sur le plan physique - pas très grande, le visage arrondi - j’avais malheureusement hérité du caractère trempé de ma génitrice. Avec ma condition, cela faisait de moi une véritable plaie. Je passai une main dans mes cheveux, comme je le faisais très souvent. Ils étaient longs et lisses, en revanche je ne maîtrisais pas leur couleur. Cela me rendait d’autant plus détestable. J’avais longtemps teint mes cheveux en brun, sous les injonctions de ma mère, mais j’avais décidé d’arrêter depuis quelques temps. J’en avais eu marre. La dictatrice claqua sa langue contre son palais. Sa cuillère plongea dans le bouillon.

-Il va falloir s’attendre à un nouveau renvoi avec une pauvre fille comme toi.

Je retins de justesse un pouffement. Ce qui me faisait rire était qu’elle avait raison. La drogue me donnait un sens de l’humour terrible. C’était au moins la cinquième école que je fréquentais. Il y avait tout un tas de raisons qui justifiaient mes expulsions répétées. Dernièrement, c’était parce que mes notes étaient catastrophiques, mais je pensais que c’était avant tout un prétexte. La vérité était que je dérangeais. J’aimais me faire remarquer, faire “mon intéressante” et j’étais apparemment vulgaire. Toute mon enfance, mes camarades s’étaient moqués de moi, sous prétexte je n’étais pas une Sorcière. Cela m’avait fait pleurer plus petite, mais ce n’était plus le cas. En plus d’avoir trouvé refuge dans la drogue, j’avais fini par admettre qu’ils avaient raison. J’étais coincée sur des terres croupies qui n’étaient pas les miennes.


*


Je tournai brusquement au coin d’une rue. Je glissai sur le pavé humide et me rétamai par terre, sauvant ma mâchoire de justesse. Aussitôt, je repris appui sur mes pieds. Je n’avais pas de temps à perdre. J’ignorai si elle savait où j’allais. Il n’y avait pas trente-mille solutions. J’aurais peut-être dû effectuer un détour pour m’assurer de la semer, mais je ne réfléchissai plus. Je fonçai tout droit vers ma destination.

*


-Madame Dogma.

Ma mère se leva et je l’imitai. Nous nous installâmes dans le bureau du proviseur. Ma mère était nerveuse : lorsque nous étions convoquées, ce n’était jamais bon signe.

-Naturellement, vous avez pris connaissance de toutes les lettres d’avertissement que nous vous avons envoyées. Commença le directeur en apposant ses coudes sur son bureau. Il joignit ses mains devant son visage. Propos vulgaires, répond à ses professeurs, tenues et apparence indécente…

-Je ne fais pas exprès ! Protestai-je.

-Vous ai-je donné la parole, mademoiselle Dogma ? Tonna le vieil homme. Sa manière de me scruter à travers ses lunettes me cloua sur place. Je disais : tenues et apparence indécentes. Je ne parle pas des résultats scolaires, dont vous avez connaissance. Oh, et savez-vous qu’elle se drogue, également ?

Je baissai les yeux et rougis. J’étais dans la merde.

-De plus, sauf quand il s’agit de ses cheveux, il semble que votre fille soit incapable d’utiliser sa magie. Il fit une pause. J’ose espérer que vous êtes attentive à cette problématique en particulier, madame Dogma. A son âge, Amphytria devrait déjà manifester des caractéristiques magiques d’ici. Ce que j’observe actuellement est davantage relatif à de la Magie Bleue.

J’étais vraiment dans la merde.

Le trajet du retour fut l’un des plus terrifiants que je n’eus jamais à faire. Ce renvoi-là avait marqué le franchissement d’un seuil. D’usuelle, ma mère me faisait deux ou trois reproches acerbes sur le chemin. Cette fois-ci, elle était silencieuse. Ses mains refermées l’une contre l’autre ne décrispaient pas.

-Monte dans ta chambre, veux-tu ? Me dit-elle une fois à la maison.

Je m’exécutai, pressée de retrouver les herbes qui attendaient sagement sous mon matelas. Derrière moi, je l’entendais verrouiller la porte puis emboîter mon pas dans les escaliers. A peine eus-je atteint le palier que je sentais une force me tirer vers l’arrière.

-Petite garce !

Je poussai un cri de surprise. La prise de ma mère arracha la poignée de cheveux par laquelle elle m’avait tiré. Je dégringolais à l’étage inférieur. J’étais sonnée. A la sensation liquide sur mon crâne, je compris que je saignais. En compte à rebours, les pas sourds de ma mère redescendaient lentement les marches.

-Une idiote toxicomane doublée d’une Magicienne ! C’est ça que tu veux être ? S’écria-t-elle. Tu es une honte ! Tu fais honte à la famille !

Elle me saisit par l’épaule et me releva avec une force surhumaine. D’un même geste, elle m’envoyait valdinguer dans la salle à manger, où je me pris la commode en pleine tête. Je m’y accrochais.

-Tu es irrattrapable !

Adrénaline. Je me retournai vivement et parai son prochain coup. Je poussai un cri de rage. J’utilisai tout mon poids pour la pousser, jusqu’à l’allonger sur la table à manger.

-Laisse-moi tranquille ! Hurlai-je.

Je ne sais pas ce qui me prenait. Elle avait réveillé la folle en moi et j’avais réveillé la folle en elle. Nous étions deux furies qui éclataient après toutes ces années de tension. J’abattis mon poing sur son visage. La douleur comprima mes phalanges. Elle se débattit et je la frappai encore, jusqu’à ce que je la sentît faiblir. Là, je fondis vers la porte d’entrée, déverrouillai le loquet, et m’enfuis.

-AMPHYTRIA !


*


J’étais entrée en trombe dans le bâtiment alors que celui-ci s’apprêtait à fermer. J’avais bousculé les gardes sans me préoccuper des convenances. A l’intérieur, je fus assaillie par la chaleur étouffante. Mes yeux étaient devenus des radars et j’entendais à peine les protestations de la sécurité derrière moi. Merde. Il n’y avait plus personne à cette heure-ci. Je continuais toutefois d’avancer. Si je devais remonter jusqu’au dernier bureau pour trouver mon graal, je le ferai. J’étais folle et capable de n’importe quoi à ce stade. Soudain, dans un couloir, je repérai un homme. Je le hélai. A peine eut-il le temps de se retourner que j’étais déjà à ses pieds. Je m’étais littéralement effondrée.

-S’il-vous-plait. Je réalisai que je pleurais à torrents. Avec mon sang qui s’écoulait de mon crâne, j’allais saloper la moquette de l’ambassade. S’il-vous-plait… Je demande l’asile aux Magiciens.

Là, je levai mes mains jointes vers lui et collai mon front contre le sol. Je tremblais en soubresauts violents - en plus d’avoir peur, j’étais en manque. J’en étais là. J’en étais à supplier comme une misérable mendiante. Mais cet homme, qui qu’il fut, était mon seul espoir de survie.


Gustavo

Nom : de la Torpilla
Prénom : Gustavo-Paolo-Giorgio-Vanni, mais appelez-le Gustavo
Surnom : Il tolère Gus’, mais pas Gugus.
Sexe : M
Taille : 1.62m actuellement, 1.69m adulte
ge apparent : une quinzaine d’années
Ère de naissance : Ère de la Conciliation
Race : Déchu
Péché : Orgueil (doublé de Luxure)
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 12 points)

Armes : /

Spécialités :
- Agilité : 3 + 1 + 1 = 5
- Force : 7 + 1 = 8
- Charisme : 9
- Intelligence : 3 + 1 = 4
- Magie : 3

Pouvoirs :
- La Peau des Grigori
- Le Souffle du Nephilim
- Les Artifices de Lucifer
- Charme
- Clonage

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- La Magie de Jade
- La Magie Pourpre

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Élève à Basphel (Acier). Il est macho, sexiste et homophobe.

Role-play : Je criai mon plaisir sans retenue, alors que celui-ci accélérait, puis paralysait mes derniers mouvements de bassin dans une danse archaïque et sauvage. Enfin, j’exultai un ultime soupir, tandis que je me pressai complètement et littéralement contre et dans ma partenaire. Je m’affaissai sur elle, le temps pour moi de reprendre mon souffle. J’estimais avoir tenu cinquante-sept virgule cinq unités de temps, ce qui était, j’en étais conscient, absolument considérable. Je roulai sur le côté du lit.

-Alors ? Tu as aimé ?

-Euh… ouais…

Pas peu fier de ma - première - performance, je me levai et me dirigeai vers la fenêtre, les poings sur les hanches. J’étais nu comme un ver, mais j’avais confiance en deux choses en ce monde : ma beauté légendaire et la petite jardinière de fleurs suspendue au rebord de la fenêtre, qui cachait mon intimité. J’étais relativement petit pour mon âge, mais ma taille était largement compensée par - et je vous arrête tout de suite, bien que vous ayez raison - mon charme naturel : mon corps svelte, sans être maigrichon, était destiné à développer une musculature élégante. Mon visage anguleux était couronné d’une chevelure brune et mes yeux foncés envoûtaient aisément quiconque sur qui je les posais.

Je pris une grande inspiration, visant à gonfler mon buste. Aujourd’hui était le premier jour du reste de ma vie. Je n’étais plus vierge et j’avais décidé en cet instant de prendre mon destin en main. Je n’étais pas seulement devenu un homme ; j’étais devenu un homme nouveau, un homme qui courait à présent tout droit vers l’excellence, l’apogée de ce qu’un être humain pouvait atteindre, le Nirvana.

-Malheureusement, j’ai peur que tu ne me revoies plus de sitôt, Titine.

Elle s’appelait Tatiana, d’où ce petit surnom affectueux que je venais d’inventer. Si nous n’étions pas sortis ensemble depuis une semaine, je n’aurais pas pris la peine de me souvenir de son identité. Cela n’avait pas d’importance : elle était belle et elle couchait avec moi. C’était tout ce qui comptait à mes yeux. Quant à moi, je m’étais montré insistant pour qu’elle se souvînt de mon nom ainsi que de mon prénom. Cela risquait de lui être utile si jamais, un beau soir, la belle en détresse ressentait le besoin de retrouver les bras musclés d’un étalon tel que moi. J’espérais qu’elle était consciente du privilège qu’elle avait eu, d’accueillir ma virilité et ma semence la première.

-D’accord.

Elle cachait son deuil terrible derrière un rideau d’indifférence. Ce n’était pas plus mal : cela m’évitait de la ramasser à la petite cuillère alors qu’elle s’effondrait en pleurs sur le sol. Je devais avouer qu’elle était très douée, toutefois ; je croyais presque au marbre qui teintait sa voix. Malheureusement, je ne pouvais rien faire pour elle. Une mission bien plus grande m’attendait, et cette mission se prénommait Faust Slyther. Lorsque j’avais aperçu mon sosie dans les rues d’Avalon, j’avais immédiatement eu un coup de foudre. Ne me prenez pas pour un pédé, cela n’avait rien d’amoureux. J’avais simplement su, à ce moment-là, qu’il était celui que je cherchais depuis que j’avais commencé d’exister. Celui que je voulais admirer, le seul et unique être que mon péché ne pouvait dépasser. J’avais décidé que je souhaitais connaître cet individu par tous les moyens, afin de me perfectionner en tant qu’homme. Après de nombreuses recherches, j’avais fini par tomber sur son nom, avant de découvrir qu’il étudiait à Basphel. J’avais tout fait pour suivre sa voie. Une fois les procédures d’inscription effectuées et les sélections passées, j’avais intégré mon département : l’Acier. Là avait été mon unique déception, car Faust n’en faisait pas partie. Pire, j’avais appris à mes dépens qu’il était membre du Charbon, ce qui était un peu la honte. Cependant, cette découverte ne m’avait pas fait baisser les bras, au contraire. Je voyais en ces imprévus les débattements du destin qui s’opposait pitoyablement à la voie que j’avais choisie. Mais j’étais plus fort que cela. Rien ni personne ne pouvait m’arrêter, car je savais que je n’étais voué qu’à un avenir fantastique.


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Susannah
~ Sirène ~ Niveau I ~

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◈ YinYanisé(e) le : 04/04/2021
Susannah
Mar 31 Jan 2023, 08:16

Parfait ça, encore un que je vais pouvoir molester.

Re-Bienvenue ! J'ai hâte de faire une tonne de jeux de mots sur son prénom, prépares-toi | Taj Abhijit | 1628


| Taj Abhijit | 7qoc
Merci Jil  | Taj Abhijit | 009 :
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Folelser
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Folelser
Mar 31 Jan 2023, 08:19

Tu écris si vite !

| Taj Abhijit | 009
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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Kyra Lemingway
Mar 31 Jan 2023, 14:01

Un Humain, un Humain, un Humaiiiiiiiiiin  | Taj Abhijit | 009 !
Je te le kidnappe d'avance  | Taj Abhijit | 2289842337

Il est donc validé ! Pile à temps pour les speed-dating  | Taj Abhijit | 1929536143
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