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 [Q] - Ça commence bien ... [Toupinou]

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Jeu 23 Aoû 2018, 16:00


Partenaire : Toupinou
Intrigue/Objectif : Anwen et Toupinou sont sur un bateau. Toupinou l'a blessé et Anwen veut se venger. Cependant, le capitaine a été tué et le bateau est en train de couler à quelques kilomètres des Terres. Ce n'est pas le moment de se prendre le chou ! [Sauvetage & Apprentissage]

"Oh mon dieu ! Je sais que je n'aurais pas dû monter dans ce bateau ... BOUARGGGGGG !!!" Je n'avais pas pu m'empêcher de vomir par-dessus la rembarre. Je n'étais vraiment pas bien du tout. Pourquoi avais-je dû monter dans ce bateau qui ne tenait même pas ? J’essuyais ma bouche avec ma manche de mon manteau pour nettoyer mon visage. Le bateau tanguait de gauche à droite et toujours plus forte. Si cela continuait, je pensais que je pourrais sauter par bord facilement. Je respirais à fond pour garder mon sang-froid, mais mon corps me fit bien comprendre que ce ne sera pas la dernière fois que je vais vomir durant ce séjour. Je devais comprendre que, dans le passé, je n'aimais pas voguer sur les océans. Cela ne faisait pas même pas trois jours que j'étais sur le navire, que j'avais envie de tuer toutes les personnes qui passaient par là.

Habituellement, je n'étais pas ainsi. Mais depuis quelques semaines, je faisais des rêves étranges. Je me voyais en train de tuer des personnes, de les blesser, mais aussi de les torturer sans émotions et sans compassion pour les êtres vivants. De plus en plus, je compris que c'était moi dans le passé, mais je ne comprenais pas comment j'en étais arrivée là. Mes yeux étaient sans émotion, sans volonté de vivre et de protéger les autres. Je secouais la tête brutalement pour éviter de reprendre aux scènes que j'avais vues dans mes rêves. Non, je refusais de croire que c'était moi qui avais fait tellement de carnage autour de moi. Je refusais d'admettre que j'étais une personne maléfique. Non ! Je devais découvrir ce que j'étais réellement et que c'était la peur qui me mettait des idées noires dans mon esprit. Je respirais à fond pendant plusieurs secondes sans m'arrêter. Je devais me détendre, oui, me détendre...

BING ! Je me pris un coup de mur subitement lorsque le bateau se prit une grosse vague en pleine face. La mer commençait à rendre les choses compliquées pour notre traversée. Puis, j'entendis des voix criées au-dessus de nous. Quelque chose se passait sur le bateau, mais quoi ? " Pourquoi ne puis-je pas avoir une traversée tranquille, pour une fois ?" Pour une fois ? Pourquoi avais-je dit ça ? Hum ! Alors que je voulais savoir ce qu'il se passait sur le pont, une porte s'ouvrit et je ne pus l’éviter malheureusement. "Punaise !" Je me retrouvais à terre pour la seconde fois de la journée. Mon nez n'était pas cassé, mais, du sang coulait un peu de mes narines. Ma tête était un peu étourdie, mais je pus me relever calmement. Cependant, ce n'était pas sûr que je reste calme devant la personne qui m'avait fait ça. "Cela ne vous générait pas de vous excuser de m'avoir blessé ?"

Je fulminais à l'intérieur de moi, je n'arrivais pas à me calmer. C'était la première fois que je me comportais ainsi avec un inconnu. Je me massais le nez doucement pour arrêter le saignement en même temps. J'en avais mis partout sur mes vêtements et je ne pouvais pas les laver dans ce bateau où il n'avait rien du tout ! Ca y est ! La colère montait plus vite que la musique et je n'étais pas prête d'arrêter. Cela devait être mon karma ! J'avais trop eu de chance durant les dernières semaines de mon existence après avoir quitté les Anciens d'Evershas. Mon Totem n'avait pas été apparu. Cependant, je compris qu'il me fallait de l'aider pour apprendre les pouvoirs raciaux de ma race et trouver une personne assez expérimentée pour m'aider à évoluer et à survivre.
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Dim 26 Aoû 2018, 12:38


Assise sur ma couchette, je me retiens comme je peux en fermant les yeux. Mon voyage de retour vers Amestris est plus mouvementé que prévu. A peine trois jours sur les mers que nous voici pris dans un orage. C’est ma première tempête et j’ai l’impression que nous allons bientôt tous mourir ! Impossible de tenir debout plus de quelques secondes. Le bateau tangue à tout va. A l’heure actuelle, je ne m’imagine même plus fouler de nouveau la terre ferme.

Notre professeur accompagnant essaie de nous calmer, moi et mes camarades car je ne suis pas la seule à paniquer. Nous sommes une petite dizaine à être un peu blêmes et les autres ont le cœur au bord des lèvres et font des aller-retours entre leurs cabines et le pont pour vomir le peu de ce qu’ils ont ingurgités.

Pour ma part, j’ai encore l’estomac solide mais, je sens ma peur et celle des autres me paralyser de plus en plus. Je souhaite de toutes mes forces que ce voyage se termine, retrouver ma petite chambre d’écolier, reprendre le cours de ma vie tranquille : se lever, aller en cours, avoir une ou deux punitions, aller dans la maison de Akira pour la remettre en ordre, retourner à l’école, faire ses devoirs, dormir puis se lever, aller en cours … Je me répète ces mots pour me calmer. Ça à l’air de fonctionner. Du moins, il ne faut pas que je perde le fil.

Avoir une ou deux punitions, aller dans la maison de Akira…

Le ressac incessants des vagues sur la coque du bateau fait un bruit assourdissant, surtout pour nous qui sommes dans les cabines. J’essaie de me concentrer sur d’autres bruits plus rassurants. La respiration saccadée du Disciple à côté de moi par exemple ? Pas vraiment. Cela me rappelle où nous sommes en ce moment. Rien que l’idée de me dire que seules quelques planches de bois me séparent de l’océan me donne des frissons dans le dos.

Je crois que je ne serais jamais une grande voyageuse… Et pourtant, j’aimerais vraiment être une aventurière. Braver des dangers, trouver des artefacts rares et sauver le monde !! Enfin, peut-être pas sauver « tout » le monde, mais être suffisamment crainte et avoir assez de pouvoirs pour faire se qu’il me chante. A y réfléchir, lorsque je serais si puissante, je n’aurais même plus besoin de naviguer à travers les eaux ! Cette idée me redonne le sourire. Et même si les relents de vomi m’arrivent de temps en temps aux narines, je commence tout doucement à me détendre.

Soudain, j’entends un énorme vacarme, comme si le bateau était en train de se tordre et de bientôt se séparer en deux. Cette fois, je perds le peu de calme que j’avais réussi à retrouver.

Je m’imagine à côté de la carcasse du navire, sur une modique planche de bois sur les eaux dangereuses des mers et océans, voyant tant bien que mal, seule rescapée du bâtiment. Ainsi, je perdrais la notion du temps. Je n’aurais plus de repères : irais-je au nord ? Au sud ? A l’est ? Serait-ce le matin ? L’après-midi ? Serais-je près d’une terre ou perdue dans l’immensité des mers ? Et peut-être qu’un jour je réussirais à toucher la terre ferme sur une île jusqu’alors inconnue. Je devrais alors trouver un lieu sûr pour y survivre. Ma première tâche sera de trouver de l’eau claire, puis me fabriquer une hutte avec ce que j’arriverais à trouver. Puis il faudra ensuite que je me trouve de quoi me nourrir et préparer un feu pour me réchauffer lors des nuits froides … Par les Dieux, faîtes que le bateau ne cède pas !

Faire ses devoirs, dormir puis se lever …

Je n’arrive vraiment plus à me relaxer. Impossible aussi d’oublier les craquements de la coque. Pourtant, notre professeur accompagnant n’a pas vraiment l’air inquiet. Comment fait-il ?

Aller en cours, avoir une ou deux punitions …

Je sais que je n’ai pas une grande expérience des bateaux, alors peut-être que ces sons sont normaux.

Aller dans la maison de Akira pour la remettre en ordre, retourner à l’école …

J’essaie de respirer pour me calmer. Inspirer. Expirer. Mais à chaque inspiration, j’ai l’impression de manquer d’air, comme si un poids énorme appuyait dessus continuellement.

Faire ses devoirs, dormir, puis se lever …

Je sais que je suis au bord de la crise de panique. Impossible de me détendre davantage. Il faut que je sorte d’ici.

Aller en cours, avoir une ou deux punitions …

Je quitte les cabines et essaie de marcher plus ou moins droit dans le couloir qui m’amène sur le pont. Tout à coup, le navire est secoué. Je manque de tomber mais glisse vers l’arrière Je suppose qu’une énorme vague a dû frapper la chaloupe de pleine face. Mes entrailles se serrent. Ma tête se vide de toutes pensées et je cours avec toute l’énergie disponible vers la porte qui s’ouvre sur la passerelle. Je pousse celle-ci de toute ma force et déboule sur le pont.

« Cela ne vous générez pas de vous excuser de m'avoir blessée ? »

De quoi ? Je me retourne et trouve une femme aux cheveux bruns coupés court et dont le nez est actuellement ensanglanté. Elle doit avoir une vingtaine d’année. J’imagine qu’elle a dû se prendre la porte, même si j’avoue n’avoir pas ressenti de choc lorsque j’ai poussé cette dernière.

J’hésite entre lui rentrer dedans et aller me cacher quelque part sur le pont pour éviter de mourir noyer. Je prends la première option...

« Je n’ai pas à m’excuser de quoi que ce soit ! Je vous signale qu’on risque d’y passer ! » m’exclamais-je plus fort que je ne le voulais. « J’ai autre chose à faire que de vous parler, comme par exemple : survivre !! » Je finis de répliquer en prenant mes jambes à mon cou.
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Mar 06 Nov 2018, 10:59

Alors que je perdais mon calme sur ce bateau de malheur, voilà qu'une petite fille m'avait défigurée le nez. Le sang coulait de mon nez sans que je puisse l'arrêter correctement. Je n'avais pas de mouchoirs, ou de tissu près de moi ou sur moi, donc je devais arrêter le saignement avec mes mains. Je n'avais pas envie de salir mes vêtements assez neufs et surtout que je n'avais pas d'argent pour m'en racheter pour l'instant. Donc, je devais subir cet affront en essayant de rester calme. Mais c'était difficilement possible de rester calme ! La petite fille ne prévoyait pas de s'excuser de ce qu'elle m'avait fait. Elle s'en fichait royalement et se comporter comme une fille pourri gâté par un père qui se pliait en quatre pour elle. RAH ! Je n'aimais pas ce genre de personne ! Pourquoi ? J'avais pensé que j'avais vécu une enfance malheureuse ? Mais pourquoi avais je pensé ça au juste ? Je haussais les épaules, pour éviter de trop réfléchir à ce sujet. Je ne voulais plus me prendre la tête avec mon passé oublié. Si on m'avait donné cette chance, c'était peut être pour tout recommencer au final.

Alors, je devais la saisir et continuer mon chemin afin de me construire une nouvelle vie, peut être plus simple et plus heureuse pour moi. Je voudrais me construire une vraie famille et avoir des responsabilités dans la race. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça, je devais rattraper cette petite fille pour qu'elle s'excuse immédiatement. Cependant, je l'avais déjà perdu de vue. C'était bien mal barré pour ma part. Ce bateau n'était pas très grand, mais suffisant pour ne pas retrouver une petite souris.  Merde ! Alors que je commençais à m'énerver en silence sur cette petite peste, un mal de crâne me prit soudainement. Il était puissant celui-là, et je n'avais pas de remède pour calmer ce mal. Je frappais du pied pour exprimer mon mécontentement ultime. Puis, je sentis que le bateau n'était pas en bonne situation. Les vagues se faisaient de plus en plus forte et frappaient fortement contre les parois du bateau. Si cela continuait, nous allions chavirer et nous retrouver dans l'eau glacée. Je me demandais ce que le capitaine faisait pour que nous échappions de ce malheur. L'océan n'était pas avec nous pour le moment. La houle était forte et je ne me sentais pas bien.

Mon estomac faisait des nœuds et mon intestin me disait que je n'allais pas survivre encore bien longtemps. Je décidais de sortir du couloir pour rejoindre, déjà le capitaine, et retrouver cette petite fille pour lui botter les fesses. J'essayais tant bien que mal de sortir des couloirs en bois pour rejoindre la cabine du capitaine pour lui demander des explications et savoir s'il y avait besoin d'aide. Cependant, je devais monter en haut, et il fallait que je passe par l'extérieur. Puis dehors, je pus voir l'étendu des dégâts causés par les vagues. "Oh mon dieu !" Le mat était à moitié brisé, les voiles n'existaient même plus. Le parquet du bateau ne fut pas assez solide pour résister à la puissance de la mer. Nous étions vraiment dans un mauvais pas. Les marins essayaient de remplacer les voiles par de nouvelles, d'autres essayaient de réparer le parquet avec du bois mouillé et d'autres essayaient de calmer les voyageurs. Le chaos sur Terre ! Je repris mes esprits et je me débrouillais pour rejoindre le haut du bateau. Je pus voir rapidement la casquette du capitaine qui tenait la roue de direction. Il semblait être seul. Tant mieux ! Je grimpais de toutes mes forces même si, j'avais la tête engourdie et le nez qui coulait encore.

Une fois que j'étais arrivée à la cabine, je m'aperçus que le capitaine n'était plus présent de ce monde. Il était mort. Qu'est que je devais faire ? Le second arriva dans la cabine par une autre porte et prit la parole aussitôt : "Vous l'avez tué ?" - "Non, je viens d'entrer et je l'ai trouvé ainsi. Qu'est qu'on doit faire ?" - "Pour l'instant, il faut sortir de la tempête ... Je prends les commandes et essayé de secourir les personnes qui sont coincées à l'arrière du bateau." J’acquiesçais en silence et je partis de la cabine par la porte prise par le Second. Je descendis dans l'étage inférieur et je me rendis compte que le parquet allait se briser prochainement. Il y avait encore du monde dans les parages, personne n'était sorti de leur cabine. Mince ! Je fis de grands signes à ce petit monde pour leur faire comprendre d'évacuer ces lieux le plus vite possible et de prendre les chaloupes. Puis, à force d'observer la foule, je remarquais la petite fille de tout à l'heure ! "Oh toi, je vais t'avoir avant que nous coulions !"
PS:
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Dim 11 Nov 2018, 13:13


La tempête frappait de plus belle depuis plusieurs longues minutes à présent. Notre sorcier accompagnateur nous avait demandé de nous regrouper dans notre cabine. Maintenant, il n’arrive plus à arborer un visage confiant. Je vois à travers son rictus crispé qu’il pense – tout comme moi – que nous vivons nos derniers instants. Bizarrement, je n’ai plus envie de vomir. Évidemment, la peur me serre les intestins mais j’arrive à la surpasser. Je suppose que les cours de l’école me permettent aujourd’hui de faire face. En même temps, il faut dire que devoir nous ensorceler les uns après les autres pour faire surgir nos peurs les plus enfouies aide un peu … sans évoquer les cours de potions où il nous arrive de devoir goûter les préparations d’autres élèves ou encore devoir être sous l’emprise des malédictions lancées par les élèves plus âgés… On peut donc dire que nous frôlons la mort tous les jours à Amestris…

En m’agrippant au rebord du petit tonneau qui me sert de chaise, je regarde mes camarades un par un. Je dirais que les trois-quart se sont fait à l’idée de mourir aujourd’hui et le tiers restant fait des prières à je ne sais quelle divinité. Espérons seulement qu’ils n’appellent pas Ethelba : Elle nous jetterait au fond des abîmes pour sûr, pour le simple simple de lui demander son aide.

La porte de notre cabine s’ouvre sur une silhouette. Je ne vois pas très bien son visage, mais je constate que la personne fait des grands gestes comme pour nous dire qu’il faut partir sur le champ. Notre Sorcier accompagnateur se lève et nous invite à faire de même. Pendant que tout le monde se regroupe au centre de la cabine, je vois enfin le visage de la silhouette : il s’agit de la femme au nez ensanglanté ! Et elle me regarde aussi, Elle me lance un regard rempli de haine ! Comme si c’était de ma faute si elle avait le nez en sang ! Comme si elle allait me tuer maintenant. Je la vois prononcer quelques mots à mon intention, mais avec le bruit autour de moi je n’entends rien. Pas la peine d’être devin pour comprendre qu’elle veut se venger.

Un « crac » sonore retentit dans la cabine et une partie d’un des murs explose. Cette fois c’est la grosse panique dans notre cabine – tous les élèves et notre sorcier accompagnateur hurlent de toutes leurs forces – et dans le bateau – tout le monde courent dans tous les sens. Le but est d’éviter de se faire avaler par les eaux qui commencent à rentrer dans le bateau. J’essaie de m’extirper de la cabine, mais la fille est toujours devant la porte. Je suis certaine qu’elle ne me laissera pas passer vivante. La peur m’assaille de plein fouet cette fois. Je ne veux pas mourir.

Je sens mes cheveux longs rentrer dans mon crâne, et ma peau de mon visage s’étirer. Cela ne dure que quelques secondes. Je passe ma main – devenue potelée – sur ma tête. Mes cheveux sont devenus courts et en touchant mon visage je ne le reconnais plus, comme s’il avait gonflé d’un coup. Je comprends que je viens de modifier mon apparence. C’est un pouvoir que je n’arrive pas encore à contrôler totalement mais pour une fois le résultat est presque parfait. Je suis devenue une sorte de garçon-fillette rondouillarde mais toujours petite et blonde. La fille ne me reconnaîtra plus, c’est sûr ! Et avec tout le monde qui se bouscule, elle n’a sûrement pas vu ma transformation.

Je passe à côté d’elle. Elle semble me chercher des yeux dans le fond de la cabine. Elle doit penser que j’ai été aspirée par le trou. Tant mieux !

Alors que je suis dans le couloir en train de jouer des coudes pour aller sur le pont, j’entends des magiciens prononcer des formules magiques. Et soudain, le bateau se surélève et une sorte de poche d’air entoure le bateau. Je ne sais pas si l’enchantement va durer longtemps, mais il est possible que ces magiciens nous sauvent la vie ! J’aurais été plus vieille et plus forte, j’aurais sûrement fait en sorte que leur sort ne fonctionne pas et je me serais téléporter hors d’ici, mais suffisamment près pour voir le bateau couler … avec la fille dedans !

Si jamais les magiciens arrivent à nous sauver, la fille va revenir pour me faire je ne sais quoi. Il faut que j’y remède avant. Je sors de ma sac en bandoulière un petit flacon qui contient une potion que j’ai réalisé en cours. Elle n’est pas très bien réussie, mais peut-être suffisamment pour nuire à la fille assez longtemps … du moins jusqu’à ce que je trouve un moyen de partir d’ici. Et puis, je sais que nous ne sommes plus très loin des terres. Mes Dieux,  faites en sorte que les Magiciens nous ramènent jusqu’à la terre ferme !

Je retourne chercher ladite fille. Elle est juste derrière moi, si bien que je manque de la bousculer encore une fois. Je l’esquive à la dernière seconde. Il faut que je garde un contact visuel pour réaliser mon plan. J’ouvre mon flacon et en m’approchant d’elle j’arrive à prélever une goutte de son sang – issu de son nez – en frottant légèrement le flacon sur elle. Malheureusement, je crois qu’elle a senti mon geste. Elle me regarde, mais j’ai toujours l’apparence du petit garçon-fillette grassouillet. Je ne pense pas qu’elle est fait le lien. Je prononce la formule de façon claire et j’attends le résultat.

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Mar 23 Juil 2019, 11:34

Le bateau était en faire de chavirer. Et ce n’était pas bon du tout pour la suite des événements. L’eau s’engouffrait dans les cales du bateau. Je pense que nous n’avions pas beaucoup de temps pour faire évacuer les personnes dans les chaloupes de sauvetage, enfin s’il y en avait bien sûr. Alors que j’étais sortie de la cabine du capitaine, j’avais remarqué la petite fille de tout à l’heure, qui semblait bien me narguer avec son visage pâle et son sourire. Mon dieu, si je réussissais à l’attraper avant que le bateau coule, j’en serai très heureuse. Tiens, c’était la première fois que je ressentais ce genre d’émotion venant pour une personne. Habituellement, je n’étais pas ainsi… Je me ressaisissais lorsqu’une jeune femme criait à l’aide, alors qu’un trou d’eau allait l’attraper. J’essayais de lui saisir la main pour l’aider, mais elle disparut dans les méandres sans fin de l’océan. J’espérais fortement qu’il n’y aurait pas de requins ou d’autres créatures qui viendraient nous manger. Le bateau était au beau milieu de l’océan et je n’étais pas bonne dans l’orientation. Je ne savais pas du tout où l’on se trouvait et je pensais que cela allait être bien compliqué de le savoir maintenant. Le bateau émit des bruits sourds ainsi des craquements sous mes pieds. Je savais qu’il ne nous restait pas beaucoup de temps avant que le bateau pique vers le fond. Je n’avais pas envie de mourir maintenant, non pas maintenant.Je n’avais pas envie de mourir et ce n’était pas l’heure ni le moment. Je savais que j’étais prête à survivre par n’importe quel moyen, même si je devais commettre des petits dégâts humains sur le chemin. Mais qu’est que je pensais au juste ? J’avais l’impression que j’étais une personne différente aujourd’hui, sous la tension et la peur de mourir. Mon dieu, il fallait que je me reprenne. Ce n’était pas normal que je sois ainsi. Je me mis une claque dans la figure pour me réveiller et reprendre mes esprits. Puis, j’entendis du monde crier de partout, mais ce n’était pas des cris de peur ou autres, mais plutôt des cris de joies et de soulagement. Des magiciens avaient réussi à nous sauver, grâce à la création d’une bulle d’air qui nous permettait de soulever le bateau pour éviter que l’eau continue de nous engloutir.

Cependant, ce n’était pas sûr que leur enchantement tienne longtemps encore. Je croisais les doigts que ce soit possible. J’avais entendu des personnes dire qu’ils voyaient les terres au loin. Le voyage allait se terminer correctement, enfin si les magiciens avaient suffisamment de ressources pour nous emmener là-bas. Soudain, quelque chose me chatouillait le nez… J’éternuais aussitôt. Une poussière avait dû me taquiner le visage… Hum… Je continuais de scruter les couloirs du bateau à la recherche de la jeune fille. Mais, je ne la vis pas sur le moment.

Je déambulais dans le bateau pour essayer d’aider les personnes mal en point. Certains avaient de légères blessures aux jambes ou aux bras. Mais d’autres étaient des morceaux de bois qui leur avaient transpercé le ventre ou bien leur cuisse. Mince ! Je n’avais pas de matériels pour les aider ni pour les soigner. Je ne pouvais rien pour eux. J’étais en colère contre moi-même, car je n’avais pas retrouvé mes pouvoirs magiques et retrouver ma mémoire de même. Des personnes allaient mourir et je ne pouvais rien faire… Je donnais un gros coup de pied dans le sol du bateau pour exprimer mon mécontentement de mon impuissance, mais aussi une grande haine. J’avais besoin de me libérer, j’avais besoin de me calmer et de baisser ma tension. Cependant, je fis quelque chose d’inexplicable pour moi. Lorsque j’avais tapé du pied, une grande vague de magie déferla sur le bateau en entier. Je ne savais pas ce que j’avais fait, mais ce n’était pas important à priori. Sauf que… « Mais qu’est qui se passe ?? Nous ne pouvons plus utiliser la magie ! Le bateau commence à retomber dans l’eau. Nos incantations ne fonctionnent plus ! » Les magiciens commencèrent à paniquer. Le bateau fit une chute d’un ou deux mètres. Plusieurs cris de peur surgissent de nulle part. Tout le monde recommençait à paniquer. L’eau revenait à la charge et s’engouffrait dans les couloirs. Là, le temps était compté et je ne pouvais pas sauver toutes ces personnes. Je laissais par terre des hommes à moitié mort sans la possibilité de les aider.

Une femme me demanda de prendre son enfant, sa petite fille, pour qu’elle puisse survivre à cette tragédie. Elle m’implora son pardon. Mais je décidais de prendre la mère et sa fille sur mon dos, afin de les transporter jusqu’au pont afin de prendre les canots de sauvetage. De plus, j’avais perdu de vue l’autre jeune fille, je me demandais ce qu’elle était devenue. Je remontais sur le pont et je pus voir des bateaux en bois partir du grand bateau pour les sauver. Je mis les deux personnes dans le premier canot de sauvetage qui était déjà plein de femmes et d’enfants. C’était vraiment mauvais maintenant. Les terres étaient plus proches maintenant, mais il y avait encore quelques kilomètres avant d’y arriver.
HRP:
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Mar 23 Juil 2019, 15:47


Je n’aurais sûrement pas dû utiliser cette potion … Je ne comprends pas trop les effets qu’elle ai eu, mais, la femme n’a visiblement pas appréciée. Je suppose que c’est peut-être pour ça qu’elle a tapé du pied … et aussitôt la bulle d’air qui protégeait notre bateau s’était évaporée.

De toute manière, quoiqu’il ce soit passé, je suis toujours à deux doigts de mourir ! Alors, peut-être que l’environnement actuel, me sauve des griffes de la femme … mais, je finirais assurément au fond de l’océan, manger par une sirène ou une autre créature marine. Je ne sais pas ce qui vaut le mieux !

J’ai peur. Je suis complètement tétanisée. Mon changement d’apparence commence à se dissiper. J’ai toujours l’allure d’un garçon grassouillet, mais une longue chevelure blonde entoure mon visage gras. Des traces de larmes coulent sur mes joues. Que dois-je faire ? Qui pourra m’aider ? Avec tout les mouvements de la foule et du bateau, je crois avoir perdu ma classe. J’ai peur. Je suis perdue.

La cohue générale ne m’aide pas non plus pour prendre une décision. Je dois me faire bousculer par deux ou trois personnes. Je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de femmes, d’hommes ou d’enfants. Je sais seulement que je ne dois pas rester ici. Alors, je décide de suivre le mouvement. Je me fais entraîner vers l’avant du bateau. A moins qu’il ne s’agisse de l’arrière. Je ne sais plus. J’ai perdu tout repère. Je n’ose courir, de peur de trébucher ou de me blesser d’une quelconque façon. Mais, je ne souhaite pas traînasser non plus, de peur qu’on me laisse derrière, destinée à une mort certaine. Alors, je presse le pas. Un homme passe à côté de moi en courant. Par réflexe, j’attrape sa manche. Je profite de son impulsion sur quelques mètres. Sur sa trace, je dois percuter au moins cinq personnes, toutes en train de crier. « Lâches-moi ! » me lance l’homme en me tordant le poignet pour que je lâche prise. Sa prise est tellement forte que je le laisse partir en grimaçant. Cependant, je suis encore prise dans un bon élan qui me propulse toujours devant. On m’arrête toutefois précipitamment. « Les femmes et les enfants, d’abord ! » me fait un homme de stature imposante. Ne voit-il pas que j’appartiens à ce deux catégories ? « Laissez-moi passer ! » répondis-je en jouant des coudes. Soudain, je revois la femme de tout à l’heure. Elle porte sur son dos deux personnes : un femme et son enfant. « Et vous ! Écoutez ! Je suis désolée pour tout à l’heure ! Vraiment ! Je sais que j’ai réagi un peu trop agressivement ! Je suis désolée pour votre nez ! Je ne vous avais pas vu ! » Je ne sais pas comment elle prendra mes excuses, mais j’espère qu’elle comprendra qu’elles sont sincères. Après tout, nous allons certainement tous mourir bientôt ! « J’ai perdu ma classe, et je ne sais pas nager ! Est-ce que vous pouvez m’aider ? S’il-vous-plaît ? » lui demandais-je d’une vois implorante.

Malheureusement, je ne peux entendre sa réponse. Je reçois un coup puissant d’un homme, qui voulait visiblement s’assurer une place dans un des canots de sauvetage. Je suis alors parachutée par-dessus bord. D’abord sonnée par le coup reçu, je ne comprends pas trop ce qu’il m’arrive. J’ai l’impression d’être de retour à Amestris, lors d’un de nos cours d’apprentissage sur nos facultés Metum. Je me revois dans l’eau, ne pouvant plus respirer. Puis je comprends. Je comprends que ce n’est pas un souvenir, mais bien le présent. Je suis en train de couler dans l’océan. Les sons qui me parviennent sont sourds. Cela me paraît presque reposant après tout le vacarme sur le bateau, il y avait quelques secondes. J’essaie de battre des bras pour remonter à la surface. Dans ma tête, je n’ai qu’une seule pensée : Ne pas paniquer ! Ne pas paniquer ! Pourtant, j’ai le cœur serré et les yeux écarquillés. Est-ce comme ça que je vais mourir ? J’ai l’impression de peser une tonne ! Voire plus ! Pourtant, les mouvements de mes bras devraient me permettre de remonter, non ? Peut-être qu’il faut que mes jambes battent aussi l’eau ? Comment fait-on pour nager ? Devons-nous être obligés d’avoir une queue de sirène pour nager dans l’océan ? Je n’ai pas envie de mourir. Pas maintenant. J’ai l’impression que la lumière disparaît. Où est l’extérieur ? Où est le fond ? Est-ce qu’il faut que je continue de battre des bras et des jambes ? Et si je m’enfonçais plus que de raison ? Et si je signais mon arrêt de mort ? Pourquoi avais-je mal dans la poitrine ?

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Jeu 25 Juil 2019, 11:38

Des cris, des hurlements venaient de partout du bateau. Il commençait à piquer du nez, ce n’était pas bon signe pour ceux qui étaient encore dans les cales. Il y aurait des morts, c’était sûr. Je ne pouvais pas sauver tout le monde, je n’en avais pas le pouvoir. Je ne pouvais qu’aider les enfants et les femmes à monter dans le canot. Je ferai tout pour sauver le maximum de personnes aujourd’hui, même si je devais en payer le prix de ma vie. Par contre, ce qui me faisait peur, était l’assassin du Capitaine. Il était toujours dans la nature et je me demandais s’il n’avait pas disparu du bateau à l’heure actuelle. Alors que je transportais une jeune femme avec sa petite fille, je vis que les canots étaient déjà remplis. Je les mis à l’intérieur et l’un des matelots prit la décision de les mettre à la mer avant qu’il ne soit trop tard pour eux. Le premier canot prit la parole avec une grande réussite. Il n’y avait pas de vagues, ni de tempête en vue. Les terres n’étaient plus très loin maintenant. La mère et la fille étaient parties maintenant, elles étaient saines et sauves pour le moment. Puis, je revis la petite fille qui m’avait blessé. Des larmes coulaient de ces yeux, elle avait peur et cela se voyait dans le ton de sa voix. Elle n’imitait pas ces émotions, elles étaient vraiment réelles. Elle me supplia de l’aider et elle s’excusa dans la foulée de m’avoir blessée au nez. Elle était vraiment en panique et terrifié, pour qu’elle vienne s’excuser maintenant.

De plus, la jeune fille avait perdu sa classe et ne savait point nager. Aie ! Je la regardais dans les yeux. Certes, elle m’avait fait du mal. Certes, elle était une vraie chipie et avait essayé de jouer avec moi. Mais au final, j’étais un être humain qui voulait vivre aujourd’hui. Je pris une respiration pour lui dire que tout allait bien se passer. Mais je n’eus pas le temps de lui dire, car un homme puissant l’envoya valser par-dessus bord. Je vis la petite fille tombée dans la mer glaciale. « Laissez-moi passer, j’exige d’avoir une place sur le prochain canot. Je suis riche et important, je suis supérieur à vous tous, vous me devez obéissance. » Je m’approchais de l’eau et une grande colère s’empara de moi encore une fois. « Vous allez mourir et rester au fond de l’eau, surtout … » Je l’empoignais au niveau du cou et la magie apparut soudainement. Une couche de glace apparut sur son corps et il fut emprisonné dans un gros bloc de glace pour l’éternité. Personne ne pourra l’aider. Toute la population arrêta de bouger pendant quelques secondes. Un silence survint puis les cris de frayeur reprirent le dessus. Alors que les gens essayaient d’avoir une place sur les prochains canots, je décidais de sauter dans la mer pour récupérer la petite fille. Je ne connaissais même pas son prénom, elle n’avait pas le droit de mourir maintenant.

Une fois que j’avais sauté dans l’eau, je m’enfonçais dans l’eau ténébreuse. L’eau ne m’était pas inconnue. Je me sentais bizarrement bien à ces côtés, comme si elle avait été toujours mon amie. Certains flashbacks me revinrent en mémoire, comme, moi plus jeune en train de manipuler la magie de l’eau et de m’amuser avec. Je me concentrais dans le sauvetage, je ne devais pas tarder à la remontée à la surface de l’eau. Je commençais à paniquer, car je ne la voyais pas sous l’eau. J’ouvris grand mes yeux afin de la repérer. Je la cherchais en plaçant mes mains devant moi, afin de trouver son corps. Quelques secondes plus tard, je la trouvais enfin, mais elle ne bougeait déjà plus malheureusement. Etait-ce trop tard pour elle ? Etait-elle déjà morte ? Je la pris contre moi et je remontais à la surface, car je commençais à ne plus avoir d’oxygène dans mes poumons. Je donnais une propulsion avec mes jambes pour remonter plus vite et heureusement qu’elle était légère en termes de poids. J’arrivais à la surface de l’eau. Il fallait que je remonte sur le bateau pour vérifier qu’elle allait bien et qu’elle respirait encore. Cependant, le bateau était en train de couler et plus rapidement que tout à l’heure. Donc, cela ne servirait pas à grand-chose que je remonte dessus. De plus, je vis que tous les canots étaient déjà partis et qu’il restait encore de nombreuses personnes sur le navire. Mon dieu, la plupart des gens ne savaient pas nager.

Avec un peu de concentration et de volonté, je créais une plateforme de glace assez grande pour nous deux. Je la remontais dessus et je lui commençais à lui faire du bouche à bouche pour qu’elle respire et qu’elle recrache l’eau de mer. « Par Phoebe, tu ne vas pas m’abandonner ainsi quand même. Tu es trop jeune pour mourir aujourd’hui. Je te jure que si tu crèves, j’irais te chercher dans l’enfer pour te récupérer. Tu n’as pas le droit de mourir ! » Je continuais de la sauver, mais j’avais l’impression que c’était déjà trop tard. Alors que je commençais m’énerver et à perdre espoir, dans une vague de tristesse et d’impuissance, je gelais plus de deux kilomètres de la mer autour de nous. Le bateau se gela et il resta statique le nez en l’air. Le silence s’abattit soudainement.  
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Mer 31 Juil 2019, 18:08


Je ne sais pas où je suis. Tout est noir. J’ai froid. Je me raccroche à cette sensation. J’ai l’impression de lutter pour ouvrir les yeux. Je ne m’étais pas rendue compte qu’ils étaient fermés. Je sens l’air remplir mes poumons. J’ai mal. Je crois que je tousse, je crache … J’ai mal et j’ai froid. Vraiment froid. Je grelotte et ouvre difficilement mes yeux. Qu’est-ce qu’il se passe ? Où suis-je ? Je ne sais pas à quoi je m’attendais ? Peut-être à me retrouver dans mon lit à Amestris ? Ou voir apparaître le visage de Akira ? Pourtant c’est impossible. Elle est morte, il y a longtemps. J’ai vraiment très froid. Je sens mes dents claquer l’une contre l’autre. Autour de moi c’est encore un peu flou. J’aperçois des ombres qui flottent autour de moi. Je suis fatiguée. Je pense que je referme les yeux. Pendant combien de temps ? Je ne suis pas sûre. J’ouvre doucement les yeux. La clarté du jour me brûle le regard. Les yeux plissés, j’essaie de distinguer les gens autour de moi. La jeune femme est là. Au dessus de moi. Elle me parle mais je n’entends pas vraiment ce qu’elle me dit. J’ai l’impression que mon cerveau est en bouillie, comme si on m’avait coincée la tête dans un tuyau trop petit. J’essaie de me relever mais je n’arrive qu’à me hisser sur les coudes. Je suis ainsi allongée sur une plaque de glace énorme. Des gens tombés à l’eau également, essaient de monter dessus. Je n’avais pas remarqué cette plaque tout à l’heure. Heureusement qu’elle est là ! Cela sera sûrement notre salut. J’imagine que les magiciens ont pu récupérer leur magie et ont crée cet échappatoire. Cependant, je ne sais pas qui m’a tirée de l’eau. Mon regard se tourne une nouvelle fois vers la jeune femme. Je suppose que je lui dois la vie. Je suis tiraillée entre l’envie de la remercier et celui de prendre mes jambes à mon cou. A vrai dire, je n’irai assurément pas loin, mais j’ai horreur de devoir quelque chose à quelqu’un. Et dans cette histoire, c’est bien ma vie que je lui dois. J’imagine qu’il me faudra des années avant de lui rendre la pareille ! Cela me dégoûte ! « Merci ! »   réussis-je tout de même à souffler. J’ai la bouche pâteuse. J’hésite à continuer mais je feins d’être fatiguée et m’allonge complètement attendant que la plaque dérive jusqu’à la terre ferme. Je ne veux pas dire un mot de plus, de peur de lui présenter mes services pour payer ma dette. Je sais très bien qu’elle ne m’a rien demandée, mais il m’est impossible de continuer ma route sans la remercier d’une façon similaire. Je souhaite avoir une ardoise vierge et pour cela, je devrais sans doute la sauver un jour. Évidemment, elle est actuellement plus forte que moi. Je ne suis qu’une jeune adolescente à l’école ! Mais je compte bien évoluer ! Et alors, je pense que nos chemins se recroiserons … Je l’aiderai ! Je trouverais bien un moyen ! Je suis assez débrouillarde pour cela … J’ai confiance du moins.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons sur les terres. Je ne sais pas qui sont nos accueillants … Sûrement une race bénéfique, car beaucoup d’entre eux, ayant vu notre bateau chavirer, viennent nous chercher sur la plaque de glace et nous ramènent sur la terre ferme. Des médecins sont là également. On me donne une couverture et une tasse de tisane brûlante. J’ai perdu de vue ma secouriste. Je ne me fais pas de souci. Je la reverrai ! On m’ausculte plusieurs fois. J’en suis légèrement agacée. Ne voient-ils pas que je vais bien ? On me donne de nouveaux vêtements secs que je m’empresse d’enfiler. Qu’importe le regard des autres sur mon corps. Je garde toutefois la couverture. Elle était chaude et confortable. Une infirmière vient me chercher et m’accompagne jusqu’à un groupe déjà formé. Il y a de nombreux adolescents de mon âge. Je m’y approche et je m’en rends compte qu’il s’agit de mon groupe scolaire. Je n’ai aucune idée, s’il manque quelqu’un. De toute façon, si c’est le cas, il ou elle ne me manquera pas le moins du monde. Je ne le ou la connaissais pas. Je hausse les épaules lorsque notre professeur me demande si je vais bien. Je n’en ai rien à faire de toute façon. Je souhaite juste rentrer et retrouver ma chambre, mon lit, mon bureau, la bibliothèque de l’école et ma routine scolaire. Une chose est sûre, je ne retournerais pas dans l’eau dans les jours qui vont suivre. Pendant qu'on regroupe les derniers retardataires, je commence à fredonner une chanson populaire, afin de passer le temps :
« V’la le beau temps,
Allez les enfants !
Sortons dehors,
Allons au mirador !
La vague est passée,
Elle a tout décimé !
Mais nous sommes encore là,
Et nous continuerons à œuvrer pour Ethelba !
Nous aussi nous décimerons,
Nous aussi nous détruirons des Nations ! »


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