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 L'histoire du chapeau qui s'envola

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

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◈ Parchemins usagés : 571
◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Ven 03 Nov 2017, 12:30


« Oh allons Monsieur Vaughan, vous ne dîtes que des bêtises ! ». Un petit sourire germa sur le visage d’Aliénor. Comme à son habitude, elle fermait le cortège des membres de sa famille. Combien avait-elle de sœurs ? Seize, dix-sept ? À vrai dire, à force, elle avait perdu le compte. La vérité c’est que ses parents s’aimaient comme au premier jour malgré leur relative vieillesse. Ils faisaient honneur à la famille, ayant eu une tripoté d’enfants, tous bien portants. La Magicienne les aimait tous mais elle devait bien avouer que ce n’était pas facile tous les jours. Personne ne manquait de rien mais la vie était très différente de celle que devait vivre un enfant unique ou n’ayant que deux ou trois frères et sœurs.  « Allez Francette, avance » fit la jeune femme à l’une de ses sœurs de neuf ans. Celle-ci boudait parce que Pâquerette avait encore caché son chausson de danse. Cela durait depuis des heures. La petite fille croisa les bras sur son buste, accentuant sa mine de « patate pourrie » comme disait Pâquerette, bien qu’elle se mît à avancer plus vite. Tout ce petit monde gravitait autour d’Aliénor qui était en plein combat interne. Elle se demandait où était sa place dans la société. Que devait-elle faire ? Rester avec sa famille ? Partir découvrir le monde ? Servir les intérêts du royaume ? À son niveau, la chose paraissait bien utopique. Pourtant, il lui semblait que les choix qui se proposaient à elle étaient trop nombreux pour qu’elle puisse en choisir un. Devait-elle épouser un homme, l’aimer de tout son être et contribuer à la démographie de sa race ? Sa mère le répétait tout le temps : elle n’avait jamais été aussi épanouie que lorsqu’elle était devenue maman. Serait-ce son cas ? À vrai dire, Aliénor rêvait plutôt d’aventures et de passions torrides.

Une fois qu’ils furent tous arrivés sur les lieux du pique-nique : une plage de sable fin, elle aida les membres de sa famille à installer la grande nappe et à ouvrir les différents paniers pour en sortir la nourriture. La peau blanche comme la neige, Aliénor ne pouvait pas se mettre au soleil trop longtemps sans aucune protection. C’était l’une de ses particularités car très peu de ses sœurs étaient ainsi, voire aucune. La tête surmontée d’un chapeau à volant qui manquait de s’envoler à chaque coup de vent, elle était vêtue d’une robe blanche, un peu plus serrée à la taille par une ceinture violette. En relevant la tête, elle sourit à son père qui était le seul homme de la bande et mangea tranquillement. L’après-midi serait assez libre. Le coin était assez tranquille et l’eau peu profonde. Certaines iraient se baigner, d’autres coudraient tranquillement sur le sable. Certaines liraient, d’autres joueraient à des jeux de raquettes. Certaines grimperaient aux arbres et d’autres iraient découvrir les alentours. En réalité, elle ferait partie de ces dernières. Elle avait besoin de prendre l’air, d’être seule pour réfléchir.

Quand le moment fut venu, elle s’éloigna, écoutant les recommandations de sa mère d’une oreille distraite. « Ne va pas trop loin surtout ! ». Madame Vaughan était particulièrement attentive à sa progéniture. Aliénor, petite, avant assisté à une scène des plus effroyables où sa mère s’était énervée contre la mère d’un autre enfant qui lui avait piquée ses affaires. Les deux, la mère comme le fils, étaient repartis en pleurant. On ne touchait pas les enfants de Madame Vaughan impunément !

Une fois dans le petit bois, Aliénor soupira d’aise. Elle n’en pouvait plus des jérémiades d’Isabeault concernant son futur mariage. Sa sœur, à peine entrée dans l’adolescence, se prenait déjà pour une vraie princesse, faisant des plans sur la comète vis-à-vis de tel ou tel homme, beau, riche, intelligent et encore célibataire. Et elle s’étonnait, ensuite, du fait qu’aucun d’eux ne la regardaient. Elle avait déjà bien de la chance qu’ils ne se moquent pas de ses tenues ô combien excentriques, pleines de froufrous et de paillettes.

Néanmoins, Aliénor avait beau critiqué sa sœur, peut-être n’était-ce qu’un mélange d’exaspération et de jalousie. Au moins, celle-ci savait ce qu’elle voulait, ce qui n’était pas son cas à elle. Elle ne savait pas si elle voulait épouser un prince ou si elle s’en fichait, si seul l’amour comptait pour elle. Il lui paraissait néanmoins évident qu’elle ne pourrait pas allier les deux. Alors qu’elle réfléchissait à son futur, son chapeau eut le bon goût de s’envoler pour de bon. Elle était sortie du petit bois, ayant débouchée sur des rochers descendants vers la mer avant de s’y enfoncer. Son chapeau, lui, trônait fièrement sur l’un des rochers, un peu plus bas. Elle avait déjà eu de la chance qu’il ne finisse pas dans l’eau, là où elle n’aurait pu aller le chercher. Embêtée tout de même par la situation, elle réfléchit. Devait-elle tenter le coup alors que ses sandales n’étaient pas faites pour l’escalade et qu’elle était en robe ? Et si elle tombait ? Ce n’était pas si haut mais elle ne pourrait sans doute pas remonter toute seule…

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Sam 04 Nov 2017, 18:55



 

« Maric !» Le son de sa voix... Acerbe, et menaçante, le fit frissonner des pieds jusqu'à la tête. « Maric, reviens ici ! Allez... C'était une plaisanterie, c'est vrai quoi, je ne comptais pas vraiment découper un de tes doigts ! Qu'est ce que j'en ferais de toute façon...»  Oh tout un tas de chose. « Rha ! Ce que tu peux être puéril, tu t'emportes pour ci peu ! »

Aggroupi derrière un arbre le jeune homme à l'allure chétive l'entendait hurler, jurer, et le maudir encore et encore de ne pas l'écouter, de ne pas obéir à ses moindres ordres. Elle était si effrayante parfois, à sa manière. Sa jumelle lui semblait à quelques moments si délicate, si frêle, si légère. Pourtant il pouvait maintenant clairement entendre le son de ses pas écrasant les feuilles mortes échouées sur le sol, et sentir sa rage augmentait à mesure de son impatience.

Comment pouvait-il rester loin d'elle aussi longtemps ? Elle était tout pour lui et bien plus encore. Leur relation était ambiguë, contraire, mais Maric ne s'inquiétait pas de cela, la seule chose qui ressortait de cette relation à ses yeux étaient l'amour qu'il portait à sa sœur et ce malgré toutes les situations. Mais... Ah cette douleur...

Il porta rapidement ses mains de chaque côté de son crâne, et appuya si fort sur ses tempes, tentant tant bien que mal de calmer la douleur, malgré les cris presque incessant de sa soeur. Il pouvait sentir la douleur se répandre de ses doigts jusqu'à ses épaules, et contracter sur son passage les faibles muscles de son corps. Garder les yeux ouverts lui était impensable, aussi du t'il les fermer, la lumière du jour lui était insupportable. Recroquevillé sur lui même il paraissait encore plus faible qu'il ne l'était vraiment, attendant d'être retrouvé, attendant qu'elle le retrouve. La douleur était si intense et lui empêcher d'avoir les idées claires, elles qui d'ordinaire ne l'étaient déjà pas....

Et pourquoi était ce si compliqué de prendre une décision ? Pourquoi est ce qu'il ne voulait pas retourner tout simplement auprès d'elle ? Elle... Prendrait soin de lui comme toujours. Même s'il ne comprenait pas tout, il était sur d'une chose à cet instant, plus il retarderait son retour plus le châtiment serait terrible. Malgré tout, une partie de son être croyait encore qu'après la haine venait l'amour. Après tout sa sœur avait pendant longtemps joué le rôle de mère, la leur n'était déjà plus de ce monde depuis bien longtemps, mais elle n'était pas sa mère, bien au contraire.... Pourtant elle ne pourrait jamais vraiment se passer de lui, n'est ce pas ?

« Maric tu as deux minutes pour sortir de ta cachette, je ne compte pas rester à t'attendre plus longtemps. »


Ses mots si simples et pourtant rempli d'une toute autre promesse. Non, non, non ! Il ne pouvait pas la laisser partir. Mais le jeune homme ne pouvait pas aller vers elle. Ah ! Tout était tellement plus simple avant, qu'est ce qui avait changé ? Pourquoi tout avait changé ? Sans attendre une seconde de plus, et sans comprendre l'étendue de son geste il sortit de sa cachette et se mit à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Elle ne prendra pas la peine de le poursuivre, Saphira n'avait jamais été de ce genre la. Ses pas le portèrent, ses mains écartant les branches les plus basses, ses pieds cherchant à éviter les racines, il courut seulement quelques minutes qui lui parurent des heures. Et la, face à lui...

La mer. C'était la première fois qu'il se tenait face à cette étendue claire et limpide. Les histoires à son sujet ne lui rendait pas hommage. L'air était pur, l'eau paraissait si...  Parfaite. « Maric...» l'écho de sa voix se perdit était-ce parce qu'elle s'éloignait ou parce qu'il s'éloignait d'elle ? Il n'avait jamais été aussi loin de son corps, il l'aimait à un point et pourtant son corps le poussait ces derniers temps à la fuir. Il lui arrivait la nuit de la voir en songe. Ses mains serrant son cou si fragile jusqu'à voir son visage perdre de sa superbe, ses yeux se revulser, ses mains hapant le vide afin de lui lacerer le visage. Non ! Assez ! Assez... Il l'aimait.

Perdu, voilà tout ce qu'il représentait. Les mains posaient sur un rocher à côté de lui, il ne savait pas comment il avait pu atterrir ici, lui qui d'ordinaire était si maladroit. Quelques vagues vinrent presque léger ses pieds. Un seul pas et il pourrait être libre. Pourtant Maric ne fit rien, il regardait, sentait, ressentait, tous ses sens étaient en haleine. Il aurait pu hurler, si cela lui avait été possible. Sa main droite se porta instinctivement à sa gorge, à présent dépourvu de force. Un mouvement sec et rapide attira son regard sur la droite. Posée la à quelques mètres de lui se tenait une chose bien étrange.

Il avait toujours été curieux, de tout. Aussi ne put il s'empêcher d'approcher, doucement, lentement. Il faillit perdre plusieurs fois l'équilibre, se tordit la cheville un nombre incalculable de fois mais la douleur n'était rien comparé à ce besoin de savoir de quoi il s'agissait. Ses pieds étaient à présent trempés, son pantalon également, ses cheveux allaient à vau-l'eau,  il avait la parfaite allure du fou près à passer à l'acte. Pourtant lorsque sa main se posa sur le chapeau, il ne put s'empêcher de sourire tout en faisant tourner le chapeau entre ses mains.

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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Sam 11 Nov 2017, 23:03


Lorsque la Magicienne se rendit compte qu’il y avait un homme en contrebas, elle pinça ses lèvres, légèrement inquiète. Allait-il vers son chapeau pour le récupérer ou pour le prendre ? À vrai dire, elle voyait mal un homme voler un tel couvre-chef. Le tissu qui entourait la partie qui se posait sur la tête était de couleur violette et puis, cela se voyait qu’il était fait pour les femmes. Cependant, pouvait-elle décemment le laisser prendre de tels risques ? Elle regarda en bas, oubliant ses petits soucis existentiels pour le moment. Elle se sentait tiraillée entre l’envie de rester ici et celle de descendre. La peur de tomber aurait dû la faire reculer mais, étrangement, elle s’avança vers le vide, s’accroupissant sur le sol afin d’avoir une meilleure prise pour commencer son « périple ». Aliénor tendit une jambe, sa sandale se calant sur un interstice rocheux, puis l’autre. Elle n’avait jamais fait ça auparavant et, inconsciemment, elle se rappela de la mise en garde de sa mère. Non, tout irait bien. Elle devait récupérer ce chapeau. C’était un cadeau et elle ne pouvait pas laisser un inconnu le lui prendre, surtout que l’homme en question ne semblait pas encore l’avoir vu. Bientôt, elle se rendit compte que le vent allait être son ennemi, celui-ci faisant onduler sa chevelure devant ses yeux. La jeune femme essaya de replacer ses mèches derrière ses oreilles avant de continuer ses acrobaties. Devait-elle héler l’inconnu pour lui signifier que ce chapeau lui appartenait ? Peut-être était-il plus préférable d’attendre qu’elle soit à sa hauteur. Elle continua ainsi jusqu’à n’être plus qu’à un mètre ou deux de lui.

« Hé vous ! C’est mon chapeau que vous tenez ! » cria-t-elle pour être sûre qu’il l’entende malgré le bruit de l’océan et de la brise. À ce même moment, un courant d’air se fit beaucoup plus violent que les autres, la paroi rocheuse créant un tunnel où le vent s’engouffra avant de ressortir au niveau des pieds d’Aliénor. « Ah ! » cria-t-elle en se rendant compte de la pression exercée sur ses vêtements. Le tissu de sa robe venait en effet de se soulever au-dessus de ses hanches, semblant uniquement maintenue par la ceinture qui serrait sa taille. Sa culotte, elle, était parfaitement visible pour quiconque la regardait, oiseaux, crustacés, Ondins et, bien entendu, le mystérieux inconnu. Les cheveux dans les yeux, la Magicienne mit un temps certain avant de se dépatouiller, l’une de ses mains venant appuyer sur le tissu pour le baisser de nouveau sur ses jambes qui s’étaient serrées par réflexe, pendant que l’autre essayait de dompter sa chevelure rebelle. « Zut ! » jura-t-elle tout en manquant de perdre l’équilibre. Elle finit par s’accroupir pour s’asseoir sur le rocher, le temps de reprendre ses esprits. Ses doigts vinrent défaire la bande de sa ceinture pour nouer ses cheveux et elle plaça l’une de ses mains autour du tissu de sa robe pour éviter que le même phénomène se reproduise durant la fin du trajet. Aussi, elle finit par se relever et par arriver à la hauteur de celui qui jouait précédemment avec son chapeau, les joues légèrement rouges à cause de l’effort et, également, de la honte. Aliénor se dit qu’il vaudrait mieux ne pas revenir sur ce malheureux incident. Si cela se trouvait, il n’avait rien vu.

« Bonjour… » fit-elle en essayant de reprendre son souffle. « C’est mon chapeau que vous tenez. » continua-t-elle en désignant l’objet de son index. Sa respiration se calma petit à petit, le temps pour elle de contempler son interlocuteur. Elle ne l’avait jamais vu, ce qui n’était pas un grand indice sur sa probable identité. Il était blond et ses yeux étaient d’un bleu magnifique, semblable à celui de l’océan. Elle-même les avait d’une couleur similaire mais légèrement différente, tendant vers le mauve. Elle expira un grand coup une dernière fois avant de reprendre la conversation. « Rendez-le-moi, allez ! Je n’ai pas envie de vous frapper pour le récupérer ! Soyez un gentilhomme. ». Aliénor disait n’importe quoi. Elle n’avait jamais levé la main sur quelqu’un de sa vie hormis ses sœurs quand elle était petite. « Par les Ætheri mais vous êtes trempé ! » remarqua-t-elle enfin comme une révélation soudaine. Elle regarda autour d’eux et prit conscience que ses sandales l’étaient tout autant et qu’elle s’était égratignée le mollet, une goutte de sang ayant perlé jusqu’en bas de sa cheville, traçant une ligne presque droite sur sa peau. « Oh… ». Lorsqu’elle leva les yeux en l’air, Aliénor se dit que jamais elle n’arriverait à regrimper tout ça. Sa mère risquait de la sermonner, peu importe que son âge soit plus avancé que celui de ses jeunes sœurs.

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Sam 25 Nov 2017, 15:53



 

Plongé dans ses pensées, le jeune sorcier n’entendit que tardivement la voix de la demoiselle, couverte en partie par le fracas de l’eau contre la roche, qui se trouvait à présent à quelques mètres de lui. En effet, Maric l’avait vu bien avant de l’entendre. Il avait eu si l’on peut dire cela ainsi, le loisir de la voir batailler pour arriver jusqu’à lui. D’instinct ses muscles se tendirent, sa nuque se fit plus raide, son regard se fixa sur la silhouette de l’être qui lui faisait face. Et Maric laissa planer son regard, de son visage, à ses mains, en passant par son cou, et descendant jusqu’à la pointe de ses pieds. Il était d’une nature si curieuse, le temps n’avait jamais pu altérer ce trait de personnalité. Il était alors, là à l’observer, à l’étudier, comme chaque fois qu’une chose nouvelle se présentait à lui. Comme chaque fois que le jumeau de Saphira se retrouvait en face de quelque chose, en l’occurrence de quelqu’un ici, qu’il ne connaissait pas, il ne pouvait résister à l’envie d’en savoir plus. Pourtant tout en lui ne cessait de hurler qu’il fallait fuir, de partir loin d’ici et de retrouver l’inévitable. Pourtant ses pieds restèrent cloués au sol, ni le vent, ni les gouttes d’eau que la mer déchainée venait déposer sur sa peau, ou encore le froid que cela engendra n’eurent raison de sa détermination.

Il ne rata rien de ce que la jeune femme eu à lui offrir. Alors que d’autre en aurait tiré une certaine satisfaction, lui non. Il n’était pas de ses hommes à s’affrioler de la vue des dessous d’une femme. Maric n’était pas un homme, pas dans le sens littéral du terme. Il agissait encore comme un enfant privé de liberté depuis bien trop longtemps, nullement attiré par tout ceci. Pourtant ce qui leur était arrivé de faire à sa sœur et lui n’était pas le moins du monde innocent. Mais, tout pour lui était signe de nouveauté, de découverte, et d’aventure. Voilà ce qui l’avait toujours passionné. Et voici pourquoi il ne pouvait bouger. Ses yeux suivirent les moindres mouvements de la demoiselle. Ses pieds avançant d’une pierre à l’autre, ses cheveux dansants tel des serpents, et même sa robe dont le vent eut raison de son maintien.

Sa main gauche tenait toujours aussi fermement le chapeau, il ne put s’empêcher de grimacer d’abord d’effroi de sentir une personne aussi proche de lui, puis de colère. Elle était donc là pour récupérer ce précieux objet. Pourquoi ? Ne pouvait-elle donc pas le lui céder ? Qu’avaient-elles donc toutes à ne rien lui laisser ? Instinctivement sa main vint se placer derrière son corps, le message était clair, Maric ne céderait pas son bien aussi facilement. « Rendez-le-moi, allez ! Je n’ai pas envie de vous frapper pour le récupérer ! Soyez un gentilhomme. » Ainsi elles étaient donc toutes les mêmes. Il voulut reculer de quelques pas afin de s’éloigner et de fuir, butin en main, mais l’idée qui avait germer si facilement fana aussi vite qu’elle était apparue. Fuir, oui, mais où ? Il était dos à la mer, et ses pieds qui lui avaient permis de descendre jusqu’ici seraient-ils capables de le ramener à son point de départ ?

Abattu, perdu, tout son corps se relâcha, son visage perdit de son arrogance, ses épaules s’affaissèrent, on aurait pu dire à le voir, que le poids du monde venait de s’abattre sur lui. Les yeux mi-clos il attendit que son bourreau accomplisse son méfait. Le sorcier en était à présent habitué, venant de sa sœur cela était une preuve d’amour, de partage, le lien entre eux était si puissant, et Saphira était comme ça, elle l’avait toujours été. Mais il ne pouvait en dire autant de celle qui lui faisait face. Il était apeuré, craintif, le moindre bruit eut raison des dernières écrans qui avaient pu le rendre un temps soit peu crédible dans le rôle de l'homme fort, et sur de lui. Ses yeux naviguèrent entre son visage, si fin, si ... beau et le sol, attendant l’inévitable, mais cette trainée pourpre si fugace et pourtant si imposante, attira son attention.

Lui qui quelques secondes auparavant ne cherchait qu’à fuir, s’avança, doucement, les lèvres entrouvertes, la main droite tendue vers l’avant. Il ne cligna pas une seule fois des yeux durant le laps de temps qui le sépara de son but. Il ne fit guère attention à ce qui l’entourait, à ce qui se passait, la seule et unique chose qui comptait était de s’approcher de ce liquide à l’odeur si particulière lorsqu’on le trouvait en grande quantité. Ce rouge si vif, si prononcé ne pouvait passer inaperçu sur cette peau si pure, si claire.

Lentement et seulement lorsqu’il fut à quelques centimètres de sa peau, il finit par battre des paupières comme revenant enfin au temps présent. Et Il releva les yeux vers la propriétaire. Sa main gauche qui jusqu’à présent était resté caché sortie de derrière son dos et se tendit vers la jeune femme. Un échange, son sang contre son présent. Un sourire apparut progressivement sur son visage. Les gens qui avaient un avis mitigé sur le frère Maenwen, car on ne savait que penser de lui à première vue, étaient tous d'accord sur le fait  que le sourire de Maric était faux, superficiel, parfois même inquiétant. Il paraissait faible, timide, naïf, idiot, mais il y avait quelque chose de méprisable, d’arrogant presque dans son sourire. On ne savait si de cela il jouait, ou ce faux sourire n'en était pas un.

Le vent continuait de se lever, l’eau venait par moment lécher la pointe de ses pieds, le froid venait bruler sa peau, mais il était là, fixé, posé à une distance qui n’était pas le moins du monde respectable, mais qu’en savait-il ? Qu’en avait-il à faire ? Il ne voulait plus qu’une seule chose, et pas même les cris des oiseaux alentours, ou les mots de la demoiselle ne le détournerait de ce qu’il voulait.

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Aliénor Vaughan
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◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Dim 10 Déc 2017, 22:26


Une petite moue apparut sur le visage d’Aliénor lorsque l’inconnu décida de dissimuler le chapeau derrière son dos. Embarrassée par la tournure que prenaient les événements, elle détailla un peu plus l’homme, se demandant ce qu’il était au juste et pourquoi il ne lui avait toujours pas adressée la parole. Quelque chose changea néanmoins rapidement. Aliénor n’aurait su dire pourquoi mais il lui semblait à présent que le méchant monstre venait de se transformer en un individu doué de sensibilité. Que lui arrivait-il donc ? S’était-il rendu compte que cela ne menait à rien de garder un chapeau féminin ? Avait-il un quelconque problème psychologique ? Y avait-il quelque chose derrière elle qui le dissuadait de partir sans un mot ? « Je… » commença-t-elle de plus en plus incertaine. Elle s’arrêta, jetant un coup d’œil vers la falaise pour s’assurer qu’ils étaient bien seuls. Quand son regard vint de nouveau caresser les traits de son interlocuteur, elle sursauta. Il avait avancé et tendait la main vers elle. La Magicienne fit un pas en arrière, surprise. « Que… Quoi ? ». Elle qui avait réussi à poser clairement ses conditions quant à son chapeau plus tôt, se retrouvait à présent prise de cours. Ce comportement n’avait rien à voir avec ce dont elle était habituée. Il balayait la distance réglementaire qui devait se trouver entre chaque individu d’un revers de main et, tel un fou, se contentait d’une demande silencieuse. « Oh ! ». Elle venait de comprendre ou, du moins, espérait vivement que c’était ça. Il était muet ! Sourd aussi peut-être ?

« Quoi ? Vous me rendez mon chapeau ? ». Cela semblait bien trop beau pour être vrai. Elle n’arrivait pas réellement à décrypter ce qu’il voulait vis-à-vis de sa blessure. La soigner ? En réalité, elle ne voyait pas ce qu’il aurait pu faire d’autre. À moins que… à moins que ce soit un Vampire ? En plein jour ? Cela paraissait peu probable mais, après tout, elle n’était pas particulièrement cultivée sur le sujet. Certains pouvaient peut-être apparaître ainsi, par un procédé magique quelconque ? « Vous êtes un peu près… » finit-elle par lui faire remarquer. De là où elle se trouvait, elle pouvait sentir son odeur. D’un côté, elle devait avouer que la situation lui plaisait. Elle qui rêvait d’aventures, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle était servie. Se retrouver proche de l’océan, en compagnie d’un Vampire sourd muet qui voulait boire le sang de sa blessure contre son chapeau, voilà qui avait de quoi rendre jalouses toutes ses sœurs et ses amies. De l’autre, elle savait que la situation n’était pas convenable. Devait-elle fuir ? Au risque de lui laisser son bien ? Certainement pas.

« Bon… ». Elle regarda autour d’elle et recula de quelques pas pour s’asseoir sur un rocher. Là, elle releva un peu sa robe afin de lui donner libre accès à sa blessure. « Nous allons faire un marché, d’accord ? Je vous donne mon sang… juste celui qui a coulé je veux dire, pas celui qui coule encore dans mes veines. En échange, vous me rendez mon chapeau. Si c’est ça que vous vouliez me dire, alors c’est d’accord. Mais n’essayez pas de me tromper… ». Elle était méfiante mais cruellement excitée aussi. C’était un sentiment nouveau, un peu grisant. Un peu plus et elle se serait cru l’héroïne d’un roman. Cet homme avait les yeux d’un bleu envoûtant. Qui était-il ? Elle ne le lui avait pas encore demandé. « Je m’appelle Aliénor, et vous ? ». Elle pinça ses lèvres. « D’ailleurs, je m’excuse d’avoir dit que je vous frapperai. Ce n’était pas vrai mais je tiens beaucoup à ce chapeau. En réalité je n’ai jamais tapé sur personne, à l’exception de mes sœurs quand nous étions plus jeunes. ». Elle ne savait pas quoi ajouter. En même temps, s’il était sourd et muet alors elle perdait nettement son temps à essayer de communiquer. Ses yeux se perdirent un instant dans les siens. Il y avait quelque chose d’étrange chez lui mais elle n’aurait su dire quoi exactement. Était-il mauvais ? Ou bon ? Il semblait fragile et malicieux à la fois. Sans doute se faisait-elle des idées sur pas grand-chose. Son comportement était peut-être même entièrement dû à son handicap. Et elle était là, à s’imaginer des choses plus ou moins avouables sur ce que pourrait lui faire cet inconnu. « Il faudra que je reparte ensuite, d’accord ? ».

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L'histoire du chapeau qui s'envola  Wmln
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Lun 19 Mar 2018, 18:41




Maric décida qu’il était temps de s’approcher encore, de quelques pas seulement… Il lui fallait agir aussi lentement que possible, aussi lentement qu’il en était capable. Freiner irrémédiablement son envie de se précipiter à ses pieds. Après tout, elle lui avait donné son accord, elle ne pouvait plus reculer, ni se défiler. Toutes les femmes n’étaient pas menteuses, égoïste ou encore mesquine.  Alors, à quoi bon se presser ?

Quelques minutes, non quelques secondes, passèrent avant que l’être fragile qu’il représentait ne s’avance prudemment sur la roche mouillée. Il failli perdre plusieurs fois l’équilibre, se rattrapant de justesse à un rocher ici et là, s’écorchant la main sur quelques angles un peu trop abruptes. Oh il ressentait bien évidemment la douleur mais elle n’était plus aussi forte qu’à une certaine époque de sa jeunesse. Trouver un substitue à la douleur lui était à présent chose aisée. N’allez pas croire que le jeune sorcier est invincible, bien au contraire, son esprit avait seulement trouvé un remède, une solution pour s’épargner une nouvelle fois la souffrance. Ainsi, il continua d’avancer. A le voir on aurait pu croire à un jeune chevreau encore instable sur ses pattes.

Lorsqu’il fut suffisamment près de la demoiselle, il lui tendit son chapeau, presque trop brutalement, hâté de faire l’échange. Le bras tendu afin de séparer la faible distance entre leurs deux corps, il caressa de son pouce, la bordure de l’objet encore quelques secondes, les yeux fixés sur son beau visage. Aliénor. Son sourire n’avait pas quitté son visage depuis qu’elle lui avait donné son accord. Il était ravi, heureux même, d’obtenir ce qu’il souhaitait, chose dont il n’était pas forcément habitué. Et à travers ce sourire, si étrange, si personnel, et presque inquiétant, il tenta de lui transmettre son ravissement, son engouement. Que pouvait-il faire d’autre ? Il n’était pas maitre en l’art du remerciement, lui qui ne pouvait plus parler, plus s’exprimer, cependant une idée lui vint. L’enfant qu’il était, été ravi de sa trouvaille. Le gain pouvait bien attendre encore un peu. Il reprit le chapeau, s’assit sur la roche dure, dans une position des moins confortable, plaça le chapeau sous sa cuisse gauche et écarta quelques pierres de ses mains tremblotantes afin de laisser apparaitre un sable humide, presque terreux. Il y a de cela plusieurs années, lorsque Alexandre s’occupait encore d’eux, il lui avait appris à écrire quelques mots, tout d’abord son prénom puis son nom. Rapidement, il apprit celui de sa sœur et quelques expressions plus ou moins utiles. Il était clair qu’il ne fallait pas attendre de lui une folle lettre ou encore moins une simple phrase, mais d’écrire son prénom, ça il en était capable.

De son index il l’inscrivit sur le sol, lettre après lettre, creusant la terre pour accentuer certaines formes, avec une approximation tellement tangible, que cela apparaissait évident qu’il était encore novice. A son âge, il aurait du pouvoir parler, écrire, s’exprimer comme un adulte mais il était maintenu irrévocablement au stade d’enfant. Avachi sur son œuvre, il y passa un certain temps, toujours insatisfait de ce qu’il faisait, voulant former chaque lettre à la perfection. Finalement lorsqu’il eut fini, il reprit le chapeau pour le poser aux pieds de la demoiselle, et montra de ses deux mains son œuvre. Fier de lui. Il laissa passer quelques secondes, avant de poser son index sur la peau d’Aliénor. Un simple contact physique, peau contre peau, dont il semblait à première vue satisfait. A présent elle pouvait mettre un nom sur ce visage, sur cette rencontre, qu’il n’aurait à partager avec personne d’autre.

Ses doigts vinrent rencontrer le liquide pourpre. Il suivit une première fois son trajet du bout des doigts, fasciné par cette toute nouvelle texture. Mais ce n’était pas comme d’habitude, le sorcier ne ressentait pas le même frisson que lorsqu’il s’agissait d’animaux dont il avait pris la vie ou autre cadavre en tout genre. Il plongea ses yeux bleus dans ceux de la jeune femme, il n’agissait pas de la même façon avec elle. Qu’il pût se montrer étrange, mais la curiosité n’en était que l’origine, ajouté à cela un léger soupçon de morbidité, et Maric apparaissait.

Il laissa tomber sa main lourdement sur ses propres cuisses encore légèrement humides, mettant fin à tout contact physique, seul le visuel resta. Le vent vint caresser une nouvelle fois ses cheveux, fouettant ses joues jusqu’à les glacer, mais il ne bougea pas, comme hypnotisé. Qu’il se sentait bien ici, effaçant tous ses soucis, et tous ce qui pourrait lui arriver par la suite. Un moment bref, mais intense pour un homme tel que lui. Le corps d’un adulte, le cerveau d’un enfant.


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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Mar 27 Mar 2018, 11:13


Sans aucune hésitation possible, cet homme était le plus étrange qu’il ait été donné à Aliénor de côtoyer dans son existence. Elle se demandait d’où il venait et hésitait entre remercier le hasard ou tout son contraire. Légèrement hésitante, manquant sans doute à chaque seconde de reculer pour mieux fuir, elle le laissa tout de même s’approcher. Il était maladroit mais elle avait l’impression d’être elle-même un agneau qu’un loup un peu bancal aurait décidé de chasser. La sensation de la Magicienne était complexe, en ce sens qu’elle avait l’impression d’être à la fois en sécurité et en danger. Les yeux de l’inconnu la fascinaient, ainsi que son comportement un peu dérangé. Le sourire qu’il afficha la mit mal à l’aise sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Était-elle à ce point sans cœur pour ne pas compatir davantage vis-à-vis de la vie de cet homme qui semblait avoir écopé d’un handicap certain ? Était-ce à bon droit que son instinct lui murmurait lentement mais surement de déguerpir d’ici ? Après tout, un individu intéressé par le sang ne pouvait être que morbide. À moins qu’il ne soit médecin et s’y intéresse pour ses études ? À moins qu’il ne veuille la soigner ? Aliénor essayait, sans aucun doute, de se trouver des excuses pour rester. Elle tentait de se rassurer, parfois au prix d’idées totalement absurdes. La jeune femme se demanda un instant ce qu’il se passerait si cet homme l’enlevait ? Combien de temps sa famille mettrait-elle pour se rendre compte de son absence ?

Le mouvement qu’il fit en sa direction la fit sortir de ses pensées. Son chapeau était à présent tendu devant elle et elle n’avait plus qu’à le saisir. Elle resta un instant statique. Il lui donnait l’impression d’être dans un rêve étrange, comme si ce qu’elle était en train de vivre ne pouvait être réel. Aussi, avant qu’elle ne puisse le saisir, il lui retira son bien, trouvant visiblement une nouvelle tâche plus intéressante. Aliénor allait montrer son indignation quand elle comprit qu’il essayait de lui communiquer quelque chose. Alors, elle attendit, un temps qui lui parut être une éternité. C’était un peu bizarre. Elle avait envie de le secouer et de l’encourager à la fois. Elle avait envie de le fuir et de rester avec lui plus longtemps. Il provoquait chez elle des pensées contraires qu’elle n’arrivait pas à identifier clairement tant elles étaient mystérieuses, à l’image de cet homme étrange.

Lorsqu’il eut fini, elle lut à haute voix « Ma… Maric ? C’est votre nom ? ». Bien sûr qu’il s’agissait de son prénom, se dit-elle comme pour relever la bêtise de sa question. Maric.  

La suite mit Aliénor dans un tel état d’embarra qu’elle eut l’impression que la scène dura une éternité. Il n’avait jamais été aussi proche et son comportement était on ne peut plus dérangeant. Et si l’une de ses sœurs la voyait ainsi ? « Euh… » dit-elle. Elle avait l’intention d’ajouter quelque chose mais elle avait donné sa parole. Elle avait accepté le marché. Ce n’était pas si grave, après tout, s’il effleurait sa peau, s’il était à présent à ses genoux en train d’observer sa jambe avec minutie. Le contact la chatouillait légèrement et n’aurait pas été désagréable dans d’autres circonstances. Cet homme semblait obnubilé par son sang, totalement obsédé par son écoulement. Lorsqu’elle croisa son regard, elle fut parcourue d’un long frisson. Il l’effrayait. Aussi, elle fit tout son possible pour ne pas bouger jusqu’à ce qu’il cesse le contact. Comme il semblait totalement perdu dans ses pensées, elle se dit que c’était sans doute le meilleur moment pour lui faire ses adieux. « Bien euh… Maric… Je dois partir maintenant… » fit-elle en ramassant son chapeau. Elle ne savait pas encore comment elle allait pouvoir remonter mais elle se débrouillerait bien. « J’ai été heureuse de vous rencontrer mais ma famille m’attend et risque de s’inquiéter si je ne reviens pas. ». D’un côté, elle essayait aussi de lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule et que s’il comptait lui couper la jambe pour voir plus de sang, ce ne serait pas sans conséquence pour lui. En avait-il quelque chose à faire ? Encore une fois, Aliénor s’en voulait un peu de penser que cet individu pourrait lui vouloir du mal en se fondant uniquement sur son comportement déconcertant. « J’espère que nous nous reverrons. » dit-elle par politesse, et aussi parce que c’était sans doute ce qu’elle souhaitait. Dans un cadre plus social, sans doute lui paraîtrait-il moins inquiétant. « Au revoir, Maric… » lâcha-t-elle avant de tourner les talons et de commencer à escalader comme elle le pouvait la paroi rocheuse. Elle n’était pas prête d’oublier cet homme.

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