| Léopoldine des Cloches |

Jeu 21 Sep 2023, 19:39

Léopoldine des Cloches

Nom : Des Cloches (elle s'appelle comme ça parce que, dans sa famille, ils sont fabricants de cloches depuis des générations)
Prénom : Léopoldine
Surnom : Léo
Sexe : Féminin
Taille : Petite
Âge apparent : Onze ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Humaine de Muharkel
Spécialités :
- Agilité : 10
- Force : 5
- Charisme : 5
- Intelligence : 9
- Anti-Magie : 1
Métier : X
Activités : Elle dessine, peint, se documente sur les artistes.
Armes :
- Non mais un pinceau dans l'œil ça fait mal.
Particularité : Léopoldine est une élève de Basphel. Elle a intégré le département de l'Étain.

Pouvoirs et gains

Gain de niveau II :
- X

Armes :
- X

Patrimoine et réputation :
- X

Physionomie

Léopoldine est une jeune fille de petite taille. Plutôt dynamique lorsqu’elle est en mouvement, elle peut cependant rester des heures posée dans un endroit lorsqu’elle décide de dessiner ou de peindre. Menue, elle a été habituée à manger ce qu’il lui fallait pour survivre et pas plus, même si elle a toujours eu tendance à ne pas résister au chapardage d’un morceau de pain encore chaud. C’est son péché mignon. Encore jeune, elle a de bonnes joues et un sourire souvent accroché aux lèvres. Ses yeux sont bleus et ont un air à la fois malin et espiègle. Elle possède des tâches de rousseur et de longs cheveux roux drus qu’elle attache souvent en tresse. Elle porte généralement des vêtements simples en toile ou en coton et des bijoux qu’elle a depuis son enfance. Elle se promène partout avec un sac à dos contenant son nécessaire à dessin et à peinture. Elle a régulièrement les doigts sales, colorés ou noirs, à cause de son activité fétiche.

Psychologie

Léopoldine est une jeune fille plutôt débrouillarde et déterminée à réaliser ses rêves. Elle désire devenir artiste et touche à plusieurs domaines : le dessin, la peinture et l’architecture dans une moindre mesure. Pour le moment, elle est débutante mais s’arrange toujours pour s’entraîner dès qu’elle a un moment de libre. Depuis qu’elle a compris qu’il existait plusieurs langues, elle désire en apprendre le plus possible afin de pouvoir en reproduire les caractères sur le papier. Elle a d’ailleurs un amour immodéré pour les parchemins en tout genre, les pinceaux et les différents ustensiles permettant de tracer des caractères ou des figures sur un support. Elle aime les livres et aimerait être capable d’en apprendre le contenu. Comme elle vient du Royaume de Muharkel, elle ne possède presque pas de Ma’Ahid. C’est très mal vu d’où elle vient, tout comme les Anges de manière générale. Léopoldine se méfie donc naturellement de ces derniers, même si elle ne sait pas vraiment pourquoi. Elle a entendu les adultes dire qu’ils tentaient de tuer les Humains et pense qu’ils sont maléfiques. Si quelque chose lui fait horreur c’est bien le mariage et tout ce qui en découle. Elle aimerait être indépendante, une tendance qui lui a été insufflée par sa grand-mère, très loin de faire l’unanimité dans la communauté malgré ses quinze grossesses.

Histoire

Son carnet à croquis dans la main, Léopoldine tentait de dessiner le parc. Elle était assise sur un gros rocher qui ne faisait pas mal aux fesses et observait les va-et-vient. Beaucoup d’enfants venaient jouer ici, des plus petits qu’elle mais également des plus âgés. Ces derniers avaient tendance à se poser quelque part pour discuter ensemble. Boraür gardait son crayon de bois parfaitement taillé, ce qui était appréciable. En dehors, elle n’arrivait pas toujours à obtenir la mine adéquate. Le bâton coincé entre ses doigts, elle bougeait le poignet pour griser la balançoire. Son dessin n’était pas très beau, même s’il n’en était qu’à ses débuts. Elle ne se découragea pas pour autant. Après tout, elle avait été acceptée à Basphel. Si l’idée de rendre sa grand-mère – celle qui l’y avait accompagnée, avec son frère – fière d’elle lui traversait parfois l’esprit, elle n’était pas le genre de personne à vivre pour les autres. Elle croyait en ses rêves et ferait tout pour qu’ils se réalisassent, qu’importassent les épreuves qui se présenteraient à elle. Elle voulait devenir une artiste de renom : dessiner, peindre, écrire dans toutes les langues et, pourquoi pas, aider à la conception de bâtiments, de machines ou encore d’objets divers. Elle n’avait jamais eu goût pour les cloches, sauf pour les dessiner. Son frère était celui qui devrait reprendre l’entreprise familiale une fois qu’il serait correctement formé.

Alors qu’elle pensait à son aîné, une nouvelle arrivante fit son entrée. Elle s’assit sur la balançoire. Léopoldine se dit qu’elle devait être à Basphel aussi et commença à la dessiner sur la même feuille que celle du croquis de la balançoire. Elle n’avait pas en tête de faire un réel tableau mais se laissait guider par des objets ou des personnes qu’elle reproduisait sans souci de continuité. Lorsque la fille la vit, elle lui fit un petit signe de main. Elles avaient la même couleur de cheveux mais elle doutait qu’elle fût Humaine. Boraür gommait les différences mais l’inconnue avait un bijou incrusté sur le front. Comme elle n’était pas à Basphel depuis longtemps, la rouquine ne connaissait pas encore très bien les différents peuples. Ses parents n’étaient d’ailleurs pas favorables à son inscription. Sans l’insistance de sa grand-mère, elle serait restée au cœur de son Royaume d’origine et aurait probablement fini par épouser le fils du boucher, du ferrailleur ou du palefrenier. L’école était sa chance de devenir quelqu’un. Elle avait déjà vu plus de choses depuis qu’elle y était que dans toute sa vie durant. Consciencieusement, Léopoldine reposa ses yeux sur son dessin.

Jeu 21 Sep 2023, 19:39

Aramis des Cloches

Nom : Des Cloches
Prénom : Aramis
Surnom : Non
Sexe : Masculin
Taille : 1m85
Âge apparent : Dix-sept ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Humain (Muharkel)
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 0 point)

Armes :
- Une dague
- Un marteau

Spécialités :
- Agilité : 6
- Force : 7
- Charisme : 10
- Intelligence : 6
- Anti-Magie : 1

Pouvoirs :
- X

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- X

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité :

Rôle-Play :

Musique

Aramis s’accroupit et tendit la main. Il ramassa le carnet qui était tombé par terre. Il l’ouvrit, curieux. Il ne savait pas lire mais s’intéressa à la calligraphie. L’écriture trahissait une réelle éducation mais il y avait beaucoup de ratures. Il avait déjà vu des livres sacrés, recopiés par des religieux dans les règles de l’art. En comparaison, le contenu semblait plus haché et personnel. Il n’y avait ni dorure ni dessin. Un roman ? Il en existait au cœur de son village, bien que les alphabètes fussent rares. Il quitta le contenu des yeux pour poser ses mains sur le mur. Des tableaux de maître l’ornaient. Léopoldine pourrait devenir quelqu’un ici… contrairement à lui. Avril d’Ovipa lui avait refusé l’accès à l’école. Un rire dégoûté s’échappa de sa gorge lorsqu’il y pensa. Il n’avait jamais souhaité intégrer le prestigieux établissement. Son ambition était née durant le trajet. Puisque leur grand-mère leur avait parlé de Basphel, du fait des rêves de Léopoldine, il les avait accompagnées toutes les deux pour le voyage. Au fil des jours, il avait nourri des idées nouvelles. Il se voyait plus grand qu’il n’avait jamais été. Le fait de côtoyer d’autres peuples l’avait éveillé à sa condition. Avant, il ne connaissait rien de tout cela. Il n’aurait jamais pu l’envisager. Il savait que certains étaient plus riches que d’autres mais les privilèges en tant qu’Humain n’étaient pas si nombreux : des titres, des biens matériels. Les races magiques avaient un horizon bien plus vaste. Il s’était rendu compte d’une différence jusqu’ici invisible. Depuis, il ne voyait plus qu’elle. Il passa sa main dans ses cheveux blonds. Il avait envie de dévorer ce Monde, de le soumettre, de ne plus travailler dans la gadoue. Il voulait apprendre la magie. Il voulait la dompter ou, si l’impossible lui barrait la route, la faire totalement disparaître.

« Non… » Les mots étaient tombés de ses lèvres comme si elle venait d’être jugée coupable d’un crime de guerre. Éris fouilla de nouveau dans son sac et en sortit le contenu. « Non non non… » Où avait-elle mis ce carnet ? Elle y avait noté tout ce dont elle se rappelait du rêve qu’elle avait fait récemment. Depuis des jours, elle réfléchissait dessus. Il l’avait tellement marquée qu’elle tentait de lui trouver un sens. Elle avait essayé de le lier à Cyrius, sans succès. Il n’y avait pas eu le moindre son, la moindre musique… juste cette femme sombre et ses araignées. Une Sorcière ? Elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur une réponse. Surtout, le songe avait éveillé un désir interdit dans son bas ventre… un désir pour une autre femme. En s’en rendant compte, elle avait été effrayée par elle-même. Elle avait éprouvé une forme de haine contre ses émotions et sensations. Elle ne pouvait pas être attirée par les filles. C’était impossible. Elle ne l’avait jamais été avant, pas plus que par les hommes… hormis Cyrius. Mais le Grand Chaos ne lui plaisait pas parce qu’il était de sexe masculin. Ça jouait sans doute mais ce qu’elle adorait en lui était son talent, le fait qu’il fût un véritable génie. « … » Elle resta un instant sans bouger, en tentant de se rappeler du chemin qu’elle avait fait. Elle n’était pas sûre. Néanmoins, elle se dit qu’elle devait retourner sur ses pas. Si quelqu’un le trouvait et lisait son contenu, les rumeurs sur son compte ne tarderaient pas à courir, plus folles les unes que les autres. Elle préférait passer inaperçu.

Aramis posa de nouveau son regard sur les lignes. Il détestait ce sentiment : celui de n’avoir aucune utilité, d’être bloqué dans la médiocrité. Avant d’entreprendre ce voyage, ses progrès dans la confection des cloches le contentaient pleinement. Maintenant, il trouvait son savoir-faire insuffisant et inutile. Fabriquer des cloches ? Pourquoi ? Pour qui ? Pour quelle gloire ? Il rencontrait la frustration pour la première fois de sa vie. Ce ne fut pas la seule nouveauté qui s'imposa à son existence. Ses yeux se posèrent sur une silhouette frêle. « C’est à moi ! » Il n’était pas certain de comprendre ce qu’elle disait, ni quelle langue elle parlait. Il vit ses lèvres remuer et son regard rebondit sur ses sourcils froncés. Ses joues avaient pris une couleur proche de la framboise. Il lui trouva quelque chose de beau et de noble. S’il avait su qu’elle n’était personne, qu’une Mage standard, il se serait inquiété. Il sentit les plaies de l’amour fou attaquer son cœur. Il envisagea même que le sentiment fût partagé. Elle lui prit le carnet des mains. Ses doigts lui semblèrent étrangement mous. « Tu l’as lu ? » lui demanda-t-elle. Il resta là, les lèvres entrouvertes. Il aurait aimé lui dire qu’il ne comprenait pas sa langue. Il n’articula rien. Elle attendit quelques secondes supplémentaires avant de tourner les talons. Il resta debout, planté au milieu du couloir pendant dix bonnes minutes, à se remémorer ses longs cheveux bruns et à interpréter ses réactions.

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