J’observe le soleil couchant au bord du lac. Le ciel prend différentes couleurs dans les tons allant de l’orange au rouge. J’écoute le léger clapotis de l’eau et le vent glissant sur l’herbe de la prairie entourant cette source d’eau gigantesque. Je peux apercevoir divers ilots et mon imagination voit la vie grouillante sous les flots.
C’est couché dans l’herbe que mes pensées voyagent aussi aisément que l’air, voguant parmi les terres. Les vents dévient et tournent étrangement autour de moi. Je n’y fais pas attention, habitué à ce que mon élément agisse qu’à sa tête, mais d’éventuels témoins peuvent être surpris. Toujours dans ma bulle, je n’entends pas une personne s’approcher de mon emplacement. C’est au dernier moment que je me lève soudainement pour recevoir un poing dans la gueule. Je vois des étoiles pour perdre connaissance.
Je cours à travers les plaines enchantées, où d’autres enfants me suivent en rigolant. Les éléments semblent s’amuser avec nous. C’est un des étranges rêves sans réelle signification. J'ai plaisir à courir, sans me soucier des soucis quotidiens.
entraîne-toi, trouve un maître de ton élément. deviens plus fort. protège les tiens.
dit une voix lointaine. Je trouve cela étrange. Que fais-je ici déjà ? Je commence à entendre des coups de sabot contre le sol. Au même moment, je reprends connaissanceù. Ligoter comme un saucisson, je suis placé à l’arrière d’un cheval. Ma vision nocturne me permet de voir que nous étions déjà loin du lac. Ma position actuelle est très inconfortable. Je n’aime vraiment pas cela. Même si j’arrive à me libérer, je risque de me blesser et d’être rapidement recapturer. Le cheval galope, suivit par d’autres.
que me voulez-vous ? libérez-moi imbéciles ! vous n'êtes que des lâches pour m'attaquer comme des roublards !
crie-je à mes ravisseurs. Ils m’ignorent royalement, mais l’un d’eux passe près de moi et me donne un coup de bâton. C’est très désagréable. Comment allais-je m’en sortir ? Je suis seul et sans moyens. Les rouages de mes pensées tournaient rapidement, mais je ne vois pas quoi faire. Je suis pris de plus en plus par la panique. L'air commence à agiter atour de moi, créant des bourrasques qui rend nerveux la monture.
« Arrête-tes c*nn*ries ! » me crie un des mes ravisseurs.
« J'y peux rien. Renseignez-vous avant d'enlever un élémental, bande d'imbéciles ! » crie-je, ce qui me vaux un coup de bâton dans la gueule. Le seul espoir qui me reste soit qu'une personne vienne me sauver in extremis. Il faut sombre et nous sommes loin des routes fréquentés. Quelles sont mes chances ?
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Mer 03 Aoû 2016, 18:16
Revenir aux sources peut être source de réconfort que de souffrance. Certains retrouvent leur proche et d’autres ne retrouvent que des souvenirs. Cela était le cas pour moi. Dans le secteur du Lac de la tranquillité se trouvait un cimetière. Un endroit rempli de pierres tombales faites avec les moyens du bord. Un voyageur standard aurait des frissons dans le dos en venant en ce lieu. Il n’y avait rien d’autre qu’un bâtiment en ruine et des pierres tombales qui le protégeait. Personne n’osait rester en ce lieu sauf moi, Lysis, la créatrice de ce décor. Je venais fréquemment ici pour me rappeler ce que je suis et ce que j’étais. Cependant, la dernière fois que j’avais quitté ce lieu, je m’étais promis de devenir une femme accomplie, mais il semblerait que se soit que des belles paroles. Ma tête était à prix et je ne pouvais retourner auprès des miens. Je devais vivre comme une vagabonde dans ces terres immenses. En ce moment, dans ce lieu, j’avais le sentiment d’être en sécurité. Je pourrais oublier «Constance» pour un court moment. Je repris ma forme originale pour me ressourcer auprès de mon élément et me changeais dans le cabanon pour remettre ma petite robe mauve et ma cape noire.
Après m’être changé, je suis allé m’asseoir au travers des pierres tombales, je me suis mise à méditer. Je ne pensais à rien pour un court moment. Je voulais devenir comme le vent. Être le vent comme j’ai toujours aimé l’être. Par contre, ma méditation fut plus courte que prévu. L’air m’avertissait qu’un danger avait lieu dans les environs. Je soupirai un brin avant de me lever et de suivre le vent. Pour éviter de me faire voir, je levai mon capuchon et devint de l’air. De plus, ne voulant pas me faire repérer à cause de ma forte magie, je mis en action le camouflage de ma magie. L’effet de surprise ne pouvait pas être plus parfait. En me faufilant au travers de la prairie, je vis des hommes en train de porter un jeune homme. Je me doutais bien que la personne qui était attachée était là contre son gré. Cependant, je ne restais camoufler dans l’air pour observer les individus en question. Je fus légèrement surprise en entendant le jeune homme parler avec la langue des Élémentals. À vrai dire, si j’avais prêté davantage attention, j’aurais perçu sa magie et compris qu’il était de mon élément. Lorsque j’eus assez de regarder ce pauvre jeune homme se faire attaquer de la sorte. Je décidais d’intervenir. En regardant dans le ciel, des nuages très sombres et menaçants se formaient. Un immense orage allait avoir lieu dans les prochaines secondes. Le cheval, par son instinct, devint agité. Sans que personne le remarque, je coupais la corde qui retenait le prisonnier. Cela ne prit que deux secondes par la suite pour que le cheval se levât sur ses deux pattes arrières et partent à courir laissant le prisonnier contre le sol et les deux brigands sans monture. Un violent orage électrique se mit à frapper de chaque côté des brigands pour leur faire peur. Les deux hommes ne comprirent rien de ce qui se passait. La nuit encore magnifique quelques secondes plus tôt venaient les attaquer directement. Voyant que la situation devenait trop dangereuse pour eux, ils se mirent à courir pour fuir la colère des cieux. Je les attaquais encore et encore pour les faire fuir le plus loin possible. Lorsque je fus satisfaite, je laissais la nature reprendre son cours. Je coupais les liens avec une fine ligne de vent très précise. Le jeune homme allait sortir de ces liens sans la moindre coupure ni sur ses vêtements. Désirant ne pas être perçu, je restais caché et lui dit d’une voix doubler:
- Pars avant qu’ils ne reviennent! Retourne auprès des tiens pour éviter que ta vie soit à nouveau en danger!
Je restais là, à l’observer en espérant qu’il allait suivre aveuglément ma demande.
665 mots
Invité Invité
Dim 04 Sep 2016, 00:48
Quelque chose d’étrange se passe. J’ai le pressentiment qu’un truc est en train de se produire. Je peux sentir que les vents changent de direction subitement pour former quelque chose. Les courants d’air sont de plus en plus forts et violents. J’entends les nuages gronder. Un orage électrique. Le cheval sur lequel on m’a placé s’agite, car son instinct lui dit de se mettre à l’abri. Les cordes qui me retiennent sont soudainement coupées et je peux bien m’apercevoir que ce n’est pas l’oeuvre des bandits. Ils sont trop occupés à s’inquiéter de ce soudain changement de météo. Les cheveux cambrent et détalent au loin, laissant mes kidnappeurs sans monture ainsi que moi, libre de mes liens. Sous l’effet de l’adrénaline, je me relève rapidement sur mes pieds. J’aurai quelques bleus dus à la soudaine chute, mais je vais être vivant, si j’arrive à m’échapper. J’ai plus de chances d’y arriver sans être ligoté.
L’orage électrique gronde à nouveau avant de venir frapper de deux éclairs le sol. Les deux éclairs frappèrent juste à côté de mes kidnappeurs. C’est fort étrange, mais je ne peux pas y penser. C’est ma chance. Je dois y aller, car les deux hommes commencent à paniquer et ne s’occupent plus vraiment de moi. Ils commencent à courir comme des déchaînés pour éviter que le ciel s’abatte sur eux. Divers éclairs continuaient à frapper le sol derrière eux alors qu’ils s’enfuient et je les observe, abasourdi par la nature étrange, mais fortuite de la situation. Je suis sauvé. Est-ce de la chance ou j’ai une personne à remercier ? L’orage se disperse aussi rapidement qu’il est arrivé et j’observe mes vêtements pour voir que je n’ai aucune coupure. J’observe les liens et ils ont été coupés parfaitement comme si la « lame » est passée dans du beurre. Une voix étrange et doublée s’adresse à moi et je ne peux pas trouver d’où elle vient ... Elle semble être autour de moi. Je veux savoir qui (ou quoi) m’a sauvé.
« Montrez-vous, je vous prie ! Je veux pouvoir regarder dans les yeux la personne qui m’a sauvé de ces bandits. Je suis un voyageur solitaire et je n’ai personne vers qui me retourner. Je voyage sans encombre habituellement, mais ils semblaient savoir où me trouver. Même si je m’en vais là, ils vont peut-être me retrouver quand même. » dis-je à la voix qui s’adresse à moi.
« Vous semblez contrôler l’air. Pouvez-vous m’aider ? Si je savais aussi bien contrôler le Sowo que vous, peut-être que je pourrais moi-même me sauver la prochaine fois et ne pas avoir besoin d’une aide miraculeuse comme vous venez de faire. » rajouté-je à la personne mystérieuse.
Je n’aime pas supplier. Je préfère la solitude, vivre et chasser ma propre nourriture. Le problème est qu’il est non orthodoxe de ne pas s’entraîner avec un maître. Pour un élémental, il est plus aisé qu’une personne de sa race l’aide, surtout si elle maîtrise le même élément. Je ne sais pas que mon héroïne est une élémental de l’air, mais à voir la façon qu’elle a coupé mes liens à l’aide du sowo, son contrôle de l’air doit être bien développé.
Revenir aux sources peut être source de réconfort que de souffrance. Certains retrouvent leur proche et d’autres ne retrouvent que des souvenirs. Cela était le cas pour moi. Dans le secteur du Lac de la tranquillité se trouvait un cimetière. Un endroit rempli de pierres tombales faites avec les moyens du bord. Un voyageur standard aurait des frissons dans le dos en venant en ce lieu. Il n’y avait rien d’autre qu’un bâtiment en ruine et des pierres tombales qui le protégeait. Personne n’osait rester en ce lieu sauf moi, Lysis, la créatrice de ce décor. Je venais fréquemment ici pour me rappeler ce que je suis et ce que j’étais. Cependant, la dernière fois que j’avais quitté ce lieu, je m’étais promis de devenir une femme accomplie, mais il semblerait que se soit que des belles paroles. Ma tête était à prix et je ne pouvais retourner auprès des miens. Je devais vivre comme une vagabonde dans ces terres immenses. En ce moment, dans ce lieu, j’avais le sentiment d’être en sécurité. Je pourrais oublier «Constance» pour un court moment. Je repris ma forme originale pour me ressourcer auprès de mon élément et me changeais dans le cabanon pour remettre ma petite robe mauve et ma cape noire.