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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mer 13 Juil 2016, 01:35

Chansons



Ici sont répertoriés quelques chants qu'on peut entendre à Ciel-Ouvert, ainsi qu'un peu partout dans le monde. Les bardes ont comme passion de traquer l'imagination dans des thématiques différentes, vous pourrez alors retrouver dans cette liste quelques vers adressés à une légende, un lieu, un dieu, un peuple, une famille, un couple... voire même à votre propre effigie.


Ciel-Ouvert
(par Léto)

Nuages noircis, smog envahisseur.
Mon soleil, mon éternel chasseur,
Ton étreinte, tes baisers écarlates.
Telle une comète, le sauveur se hâte.

Les barreaux éclipsent la lueur du jour,
La tyrannie ferrique m'enlace toujours.
Avec moi, tous ensembles, frères de sang,
Entonnons le chant le plus violent.

La voix des libérés déchire le voile,
Dévoile les astres, cavaliers de l'hiver,
Sans s'éteindre, elle accompagne nos étoiles,
Elle te souhaite bienvenue à Ciel-Ouvert.

Encore un Conseil !
(par Léto)

Le doute m'envahit, lorsqu'une divine gamine s'invite.
Couronné je suis, fou pourtant je ne le pensais pas ;
Alors la Prophétesse me parle : l'urgence est tacite.
Son omniscience me sert le temple comme appât.
Je me joins aux esprits, j'enjambe le dégueuli ;
Ils dressent les vingt fauteuils pourpres, je frémis.

On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs,
Nous sommes la risée et la muse des troubadours.
Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief
Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…

Autour de la table, la discussion s'enflamme ;
Ce sont les chamans, ils ont volé ma femme !
Ce sont les reines, elles ne sont même pas vierges !
Ce sont les humains, leur présence nous submerge !
Ce sont les magiciens, ils ne sont pas touchés !
Au diable le coupable, tant que je savoure mon thé.

Les problèmes s'entassent sous le nez des Aetheri :
Notre magie décline, le printemps est compromis…
On aimerait pourtant connaître le sexe de ce bébé,
Se demander si le chat noir s'occupe du mobilier,
S'imaginer la tête de nos ancêtres ressuscités.
La migraine empire, les tasses se sont suicidées.

On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs,
Nous sommes la risée et la muse des troubadours.
Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief
Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…

Le troupeau braille, il faudrait sortir le clairon.
Avec la mage qui fait la sieste, je devrais m'éclipser,
Mes os dorés me font défaut : l'émissaire m'a doublé.
L'infamie commence à ternir notre réputation…
La tension monte, adoptons la solution finale !
Ce bain de sang aura le mérite d'être original.

Claquante, la voix de la Raison nous gronde,
Les souveraines tombent, s'engage la fronde.
Autant dire que nous restons sur le séant…
Mais d'autres le lèvent, nous barricadant l'océan.
Les frontières s'effritent, chacun se doit d'être brave,
Personne ne veut rentrer au bercail avec des entraves.

On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs,
Nous sommes la risée et la muse des troubadours.
Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief
Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…

Du parfum flotte et une lumière nous maquille ;
A chacun sa manière, dirons-nous, de faire la cour…
Cette réunion, j'en ai fini las d'être chambré,
Je fais le tour et attention à la jonquille.
A cette statue dehors, je m'adresse, en ce jour
Qu'on se souviendra tous : nous avons failli et sombré.

On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs,
Nous sommes la risée et la muse des troubadours.
Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief
Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…


Un parfum de Liberté
(par Léto)

Soif insatiable, j'étouffe au zénith.
Conjurer ou réclamer la source bénite ;
Je songe, lorsque mes doigts s'effritent.

Le vertige fleurit avec l'ascension des paliers.
Impérieux tournis, le panel s'étend vers l'horizon
Le long de cet arc-en-ciel, par-delà la prison.
Aux côtés du transfuge, se dresse le voilier.

A fleur de peau, cette promesse d'une limite distante ;
Fuite de l'hiver canonique et traque de l'été onirique.
Les dévoreurs rampent sur une géhenne inconstante,
Enivrés par l'envol de cette chimère lyrique.

Une longue épopée, jonchée de vils virages,
De pages sans retour, d'affranchis avides.
De leur union découle alors l'encre livide,
Ce nectar qu'on ne peut réchapper au sevrage.

Soif insatiable, j'étouffe au zénith.
Conjurer ou réclamer la source bénite ;
Je songe, lorsque mes doigts s'effritent.





L’œuf d'Edwina
(par Léto)

De Caelum, je l'ai appris, croyez-moi, je vous le dis !
Edwina Nilsson, oui, notre Ultimage, enceinte !
Contre toute attente, elle n'a pas gobé l'œuf de Suris.
Un ventre aussi rond, ce n'est pas l'œuvre d'une sainte.
Mais alors, me direz-vous, qui est l'heureux élu ?
Ah ça mes amis ! Ce mystère n'est point résolu…

Ça, c’est une Reine, une Reine comme je les aime !
Son parfum m'enivre, il me livre au blasphème !
Oh que je souhaite passer par cette fenêtre,
Et que dans ses bras, je souhaiterai renaître !

Tel le maître de vos nuits, je viendrai hanter vos rêves ;
Pour qu'à jamais de trêves, vous ne connaissiez d'ennuis.
Tel l'homme qui a escaladé, votre tour cette nuit,
J'aimerais vous posséder, dans le silence, amie !

Une tour, oui, le veinard est un Alfar !
Cette simple perspective, m'a rendu blafard.
Emprunter la porte d'entrée ? Mais quelle idée…
Optons pour le romantisme, visons le septième ciel !
Sachez-le d'autant plus, il ne fut pas le premier !
On la montera tous un jour, car elle est si belle !

Mais sa main, nombreux qu'ils étaient, à vouloir la ravir !
Des faiseurs de rêves, souhaitant combler ses désirs.
Un chevalier fringant, des guerriers de tout poil.
Le malandrin mal avisé, une canaille royale.
Ou le mage de son état, mignon comme un chat.
Et d'aller la voir, le Dædalus aussi s'empressa !

Pis n'oubliez pas, ce terrible événement,
Où l'ambitieux Démon, s'adonna à l'enlèvement !
Notre douce Reine, en proie à ses griffes infernales !
Pour assurer son règne, il a dû la mettre à mal…
A moins qu'elle l'ait voulu, elle-même le chevaucher ?
Nous serons au taquet, lorsqu'éclatera la vérité !

Ça, c’est une Reine, une Reine comme je les aime !
Son parfum m'enivre, il me livre au blasphème !
Oh que je souhaite passer par cette fenêtre,
Et que dans ses bras, je souhaiterai renaître !

Tel le maître de vos nuits, je viendrai hanter vos rêves ;
Pour qu'à jamais de trêves, vous ne connaissiez d'ennuis.
Tel l'homme qui a escaladé, votre tour cette nuit,
J'aimerais vous posséder, dans le silence, amie !

Quand le rouge s'est terni
(par Miles Köerta)

C'était à l'aube d'une de ces nuits
Où même la neige virait au gris
C'était à l'aube d'une de ces nuits
Où même le rouge s'était terni.

Le rouge s'était terni
Ma vie suivait aussi
À l'aube d'une de ces nuits
Où la neige virait au gris.

On cognait à ma porte
À l'aube d'une de ces nuits
C'était mon voisin colporte
Qui avait mal dormi.

À l'aube d'une de ces nuits
On n'entendait que le silence
À l'aube d'une de ces nuits
Il n'y avait plus d'infime présence.

Car l'écarlate s'était terni
À l'aube d'une de ces nuits
Il faisait froid, c'tait pas une vie
À l'aube d'une de ces nuits

C'était le plus profond silence
Il en troublait même la danse
C'était le plus profond silence
Qui me surprenait, il me semble.

Mon voisin me tendit ses mains
À l'aube de cette nuit
Son regard, voilé, c'était certain
Il avait mal dormi.

Il avait mal dormi
À l'aube de cette nuit
Il avait mal dormi
Car le rouge s'était terni.

Sa paume ouverte, il présenta
Pourquoi ce soudain silence
Sa paume ouverte, il me scruta
Prêt à annoncer la sentence

À l'aube de cette nuit
Une plume s'éleva au firmament
À l'aube de cette nuit
La guerre émit son dernier chant.


Morts aux Hérétiques et Gloire à Ezechyel !
(par Devaraj S. Taiji)

Mes pieds furtifs foulent les terres hérétiques.
Les tuer provoque une extase chaotique.
Et avec fougue et horreur, ils nous envahissent.
Ma foi, pureté et mon honneur, ils haïssent !

Péché honte et déchéances, ils connaîtront.
Au delà de la mort nous leur résisteront.
Ezechyel nous bénit, mais ceux qui nous trahissent,
On les saignera pendant qu'ils se réjouissent !

Sanael dans son antre dort profondément.
De la gloire aux Aetheri nous donneront.
Nos Edel et Ezechyel  ne sont pas dément,
Avec douleur et force nous le prouveront !





Chante la Mort, Elle viendra te bercer à jamais.
(par Wriir)

De passage ou de garde, visiteur ou autochtone,
A Ciel-Ouvert, le ton monte alors que les cloches résonnent.
La musique se fait enivrante, les discours véhéments,
Les accolades sympathisantes laissent place aux violents.

Entonnez votre chant le plus violent, voilà ce qui est dit !
Débarrassez-vous de vos peurs, criez vos envies !!
Laissez vos instincts guider votre voix,
Laissez votre raison commander votre Foi.

Il n'est pas rare ici et là, d'entendre les égarés,
Pleurnicher leur pitié, quémander de l'intérêt,
Prier des morceaux de pouvoir, quand sonne le retour de l'Unique ?
Existe-t-il pareille bêtise pour être aussi pathétique ?

Soyez sûr d'une chose, à ceux plongés dans l'immobilisme,
Trop couards pour ouvrir les yeux face au vrai héroïsme,
Quand sonneront les hérauts de votre funeste destin,
Vous regretterez amèrement de vous être dressé sur notre chemin.

Les destins mystérieux
(par Zéleph Shizuo Stark)

Du crépuscule jusqu’au matin,
Captif des desseins de mon cœur,
Mon corps frémit sous tes mains,
Faisant de toi l’assassin vainqueur.

De mes songes qui se voilent,
De chants d’amour loin des bruits,
Sous la lune et les étoiles,
Le doux velours de la nuit.

Car la nuit engendre l’aurore,
C’est une loi des cieux,
Que les Terres fassent éclore,
Des destins mystérieux.

Je te laisserais mon ténèbres amour,
Des lueurs de ton souffle prier Edel,
Quand viendra mon funèbre tour,
De me libérer vers le ciel.

N’est pas peur de mon exil,
Ezechyel dans la tourmente,
De son ombre muette et vil,
Sera ma compagne charmante.

Cherche-moi parmi les anges,
Colombe, toute faite de lumière,
Marquée par le sceau du mariage,
Je t’attends solitaire.

(Interprétations IRL : Mitsuko)


Les enfants de la nuit
(par Reddas Von Wyvernzern)

Mort du jour, mort du soleil, appel de la nuit
Silencieux prédateurs, ils rodent sans un bruit
Teinte vermeil, éclat de sang, flair aguerri
Craignez, tremblez devant ces chasseurs accomplis

L’ombre guette, l’ombre cache, l’ombre glisse
Maîtresse de l’effroi, infâme complice
Elle joue, se délecte de vos angoisses, danse
Secondant leurs desseins avec véhémence

Source de cauchemar, la mère des vampires
Alimente la peur, occulte le pire
Aliénation, manipulation, séduction

Canines dissimulées dans l’élocution
Jusqu’à l’avènement : la morsure en action
Les vampires traqueront vos vierges en perdition





La chanson de nos faiblesses
(par Miles Köerta)

C’était une petite fille qui pleurait sa maman.
Elle l’appelait, tête haute, nez tourné vers le firmament.
C’était une petite fille qui cherchait sa famille.
Tête basse, désespérée, cœur rempli d’aiguilles.

Toutes deux se rencontrèrent un jour, au coin d’un carrefour,
L’une les yeux rougis par la résignation,
L’autre le visage blême par l’abandon,
Mais lorsqu’elles se croisèrent, l’une d’entre elles murmura « bonjour »

« Bonjour, répondit la seconde, cherches-tu toi aussi l’amour? »
Ce même amour qu’elles avaient crûes, perdu,
Ce même amour qui les avait meurtries, disparu,
« Oui! Oui! Ardemment, toi qui tiens le même discours! »

Elles s’étaient regardées, longuement,
Puis elles avaient pleuré, tellement.
Parce qu’elles avaient rencontrés quelqu’un comme elle,
Comme toi, moi, comme un millier d’autres marmailles.

Et la petite fille qui cherchait sa maman se consola,
Et la petite fille qui cherchait sa famille, d’un geste, modela,
La chanson que je t’adresse;
La chanson de nos faiblesses:

« Je t’ai enfin trouvé, toi qui me complète
Je t’ai enfin auprès de moi, toi que je ne regrette
Car je me sentais si seule sans toi
Car je me sentais si vide sans tes bras. »

La Scélératesse des Ailes
(par Mancinia Leenhardt)

Tant de bruits, tant de meurtres,
Sans un bruit, sans un heurt.
En portant le sigle aux ailes,
Ils ont combattus les peines.

Ils ne volent pas dans le même ciel,
Même en portant bien des ailes.
La Vie laisse place à la Faucheuse.
Ô conte-moi, Ange de Vœux.

Ces affrontements ont-ils tous cessés,
Face à vos toiles d'araignée ?
Vous n'avez d'yeux que pour la lumière,
Alors que vos cœurs ne sont qu'un abîme de ténèbres.

(Interprétations IRL : Léandra)


Engoulevent des montagnes
(par Miles Köerta)

Ce n’est pas l’honneur que vous voler,
Mais c’est la Liberté que vous cherchez!

Vous explorez les montagnes, combattez l’hiver éternel
Sans un sous en poche, vos casques sur la tête,
Longeant les flancs de ces surfaces au lait maternel
Écoutez! Tendez l’oreille! Je perçois une chanson qui se répète!

Partons! Partons! À l’affrontement des vents!
Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!

Elle s’élève jusqu’au ciel
Embrassant les côtes généreuses des nuages, volages
Vous appelant au loin, vos semelles craquellent
Glissent sur la glace, tombent dans un accrochage.

Mais vous vous relevez, inébranlables
L’hiver a beau vous tenailler, vous emprisonnez
Vous émergez de ses bras, de ses voiles, insaisissables
Courant rejoindre la note, mélodie chantée

Partons! Partons! À l’affrontement des vents!
Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!

Fourrures sur le dos, bêtes dans votre sillage
Vous baissez la tête, mais vous gardez le cap
Vous êtes des enfants jouant sur ces montagnes
Rien ne vous arrête, rien ne vous handicape

Car vos ailes sont déployées et la montagne, elle-même
Se permet de vous chanter:

Partons! Partons! À l’affrontement!
Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!

(Interprétations IRL : Mitsuko)





Sur le chemin
(par Callidora)

Paraît que dans ce monde-là y’a quelques guerres, quelques rois
Mais la guerre ça dure pas, et les rois non plus
Y’a des Vampires, des Démons, des Alfars,
Et un tas d’autres peuples tout aussi bizarres.

Sur les routes du monde j’ai jeté mes godasses,
Et sous mes pieds nus j’pouvais sentir la crasse,
Le vent en poupe, j’suis devenu voyageur
Il faut pas grand-chose pour trouver le bonheur.

Sors donc un peu de ta cabane dans les bois
Va découvrir la vie et grimpe sur les toits
Tu verras des choses que personne ne verra
Tu sentiras la terre défiler sous tes pas.

Au détour d’un chemin tu croiseras un voleur
Il voudra t’faire la peau, cet oiseau de malheur
Suffit de t’lever et d’lui casser les dents
Un p’tit combat ça fait du bien de temps en temps.

Entre deux paysages tu trouveras un ruisseau
Et tu comprendras toute la valeur de l’eau.
Jamais l’ennui ne frappera à ta porte
Mais faut encore s’entendre avec les cloportes.

Paraît que dans ce monde-là y’a quelques guerres, quelques rois
Mais la guerre ça dure pas, et les rois non plus
Y’a des Vampires, des Démons, des Alfars,
Et un tas d’autres peuples tout aussi bizarres.

Holocauste
(par Dzaal Ganaem)

Par delà les Terres et les Mers
Ô Êtres d'horizons divers
Cessez donc toute hypocrisie
Vos mensonges ne sont qu'hérésie.

Vous êtes fait de chair et de sang
Et d'une âme vous animant
Pourquoi poursuivre dans l'innocence
Quand vous submerge la décadence.

Libérez-vous de vos chaînes
De vos désirs, de vos peines
Car voici venu la Tentation
L'Ange de votre damnation.

En chacun la faiblesse règne
Notre pouvoir alors vous l'enseigne
Embrassez enfin vos Péchés
Il ne vous restera plus qu'à signer.

Nous en faisons le serment
Sans plus de sentiments
Vos désirs seront comblés
Votre vrai visage révélé.

Nous tiendrons alors dans nos mains
Votre volonté, votre destin
Et si votre âme sera damnée
Comptez sur nous... pour en disposer.


La promise aux chevaliers
(par Loziel)

Laissez-moi vous conter l’histoire
D’un combat tout droit sorti du hasard
D’une romance de génie
À faire pâlir tous les marquis.

Lutter pour une reine dont on ne sait rien
Se battre toujours, et frapper en vain
Pas de repos pour un chevalier amoureux
Seulement l’espoir d’une future vie à deux.

Tous étaient venus, répondant à l’appel
D’une femme à la beauté éternelle
Pour gagner sa vertu et le creux de ses bras
Il fallait éviter le moindre faux pas.

Les hommes se battirent pour leur chère élue
Et l’on vit se dresser comme de fières statues
Les amants éperdus qui ne savaient que l’aimer
Guidés par la promesse d’un jour l’épouser.

Lors de la nuit de sang, j’ai rencontré la belle
Elle a le port plus gracieux qu’une hirondelle
Une allure de princesse, des airs ingénus
Elle a le regard chaud comme un soleil nu.





Chanson Végétale
(par Toupinou)

Ne t'en vas pas et écoute moi car dans ce lieu où je vis,
Et où je grandis, je dois toujours m'adapter, car le temps est rude ici.
Moi, alors, je dois trouver de quoi m'abreuver.
Et bien qu'il y a longtemps, les vagues, ici, ont déferlés,
N'oublie pas alors, qu'elles ont anéanties ce qui se trouvait sur leur passage :
Toutes ces plages détruites, ainsi que les arbres, les prisonniers, et les sorciers.
Attends ! Peut-être qu'ils l'avaient bien cherchés, ces sauvages !

C'est, aujourd'hui, une terre vaste, même si rien ne se ressemblent :
Où, il y a des marais dangereux, des forêts aux arbres tordus qui tremblent
Réellement, quoique je fasse, je suis destinée à survivre sur ces falaises où nombreux sont ceux qui s'y sont perdus.
Usée, toujours à la recherche d'un peu d'eau, comme si le temps était suspendu,
Moi, qui fait partie de cette végétation difforme, comme un rebut.

Comptine Sorcière
(par Toupinou)

Les Alfars veulent dicter les lois,
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ce sont les Sorciers qui les conçoient.

Les Anges veulent sauver les âmes
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ce sont les Sorciers qui attisent les flammes.

Les Démons veulent détruire
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers souhaitent les détenir.

Les Evershas sont loin d’être malins
Et ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers ne font qu’un.

Les Humains sont peut-être les premiers-nés
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers veulent les condamner.

Les Magiciens sont vraiment niais
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers peuvent les broyer.

Les Ondins se croient la meilleure des nations
Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers veulent les mettre à cuire à court-bouillon.

Les Sorciers sont peut-être fiers
Mais ce que vous ne savez pas c’est que les Sorciers influencent les ères.

(Interprétations IRL : Mitsuko)


La chanson de l’amour
(par Toupinou)

Ah qu’il est beau, qu’il est beau !
Danser avec lui ce soir serait un beau cadeau
Attendre ? Mais pourquoi alors que je peux toucher sa peau !
Même juste quelques minutes, je suis sûre qu’il est tout chaud !

Pourquoi m’en faire ? Alors qu’il est juste devant moi ?
Et regarde-moi cet engin ! Qu’est-ce que j’aimerais qu’il soit à moi !
Ne me pousses pas toi ! J’étais devant toi !
Dis, tu veux vraiment que je t’écrase avec mon casse-noix !
Ravales ta salive, ma belle, il est à moi !
Adam, attends ne pars pas, je suis là moi !
Gardes-moi une place dans ton lit, mon futur conjoint !
Oh je suis à toi, tu peux me faire ce que tu veux, avec ton joli minois
Nous resterons à jamais ensemble ! Quoi ? Tu ne veux pas ? Mais pourquoi ?

(Interprétations IRL : Léandra)





Chanson Populaire Sorcière
(par Toupinou)

V’la le beau temps,
Allez les enfants !
Sortons dehors,
Allons au mirador !
La vague est passée,
Elle a tout décimé !
Mais nous sommes encore là,
Et nous continuerons à œuvrer pour Ethelba !
Nous aussi nous décimerons,
Nous aussi nous détruirons des Nations !

Le Baiser d'Aylidis
(par Aylivæ)

Sous les flots une femme t’attend,
Laisse-toi enlacer doucement.

Ecoute la chanson de l’océan,
Laisse-toi porter par le courant.

L’amour d’Aylidis est charmant
D’un baiser tu t’endors sagement.

Sous les flots une femme t’attend,
Laisse-toi enlacer doucement.

Ecoute la chanson de l’océan,
Laisse-toi porter par le courant.

L’amour d’Aylidis est charmant
D’un baiser tu t’endors sagement.

(Interprétations IRL : Mitsuko)


Colibri emprisonné
(par Aylivæ)

Oh ! Que voici !
Un innocent colibri !
Que chante-t-il ?
Une promesse subtile ?

L’amour ! L’amour !
Oh, toujours l’amour !
Dois-tu retrouver ton aimé ?
N’as-tu pas assez cherché ?

Dois-tu danser pour lui ?
Ne serait-ce pas une lubie ?
Chante, petit colibri
Tu chanteras pour la vie.

L’amour ! L’amour !
Oh, toujours l’amour !
N’est-il pas temps d’apprécier,
Les bons moments comme les mauvais ?

Petit colibri ne serais-tu pas piégé,
Dans une cage bien dorée ?
Oh ! Mais regarde ma beauté,
Je crois que tu en détiens la clé !

L’amour ! L’amour !
Oh, toujours l’amour !
Il est temps de voler.
Il est temps de danser.

Le vent te portera.
Mais n’oublie pas :
A chacun de tes pas,
Le choix te reviendra !




Tout ça changera
(par Nostradamus)

Au début, il y avait le temps des Supplices,
Nous n’étions rien, simples victimes de leurs malices.
Puis il y eut le sombre temps des Révoltes,
Les Orishas s’affranchirent de leurs crimes désinvoltes.

Oh mais tout ça changea, Ouvre bien ton esprit,
Ne te laisse pas avoir par ces duperies !

Enfin vint sonner l’inespéré temps des Grâces,
Le lien d’esclave, il fallait qu’on s’en débarrasse !
Mais court il était, puisque suivit Öhema :
Ca nous coûta cher quand la décadence prima !

Oh mais tout ça changea, Ouvre bien tes oreilles,
Crois-moi, ces sages paroles sont sans pareil !

Bienheureux fut Cocoon, le Roi de la Gloire,
Qui nous montra enfin la belle voie de l’espoir.
Mais l’affreux Gaäva Leonsha créa la Ruine :
Et la terreur de son ombre, elle me chagrine !

Oh mais tout ça changea, Ouvre bien l’troisième Œil,
La vérité te gardera loin de l’orgueil !

Alors vous qui naissez dans la Prospérité,
Ne faites pas d’erreur, écoutez nos Déités.
Zénithaär, Kimahri et le grand Delta,
Par leur grâce et par leur Œil ! Tous ça nous sauv’ra !

Oh et tout ça ne changera pas, alors sois sage
Et souviens-toi toujours de respecter cet adage !

Le bal des crapauds
(par Rosée du Matin)

C’est au bal des crapauds
Qu’elle fut un jour invitée
Là-bas, on y joue du pipeau
Et elle s’est joliment apprêtée
Avec un gland pour chapeau
Il était vraiment très beau
Des cerises en boucles-oreille
Elles avaient mûri au soleil
Deux belles feuilles de mandarine
Pour cacher sa p’tite poitrine
Des pétales de roses blanches
Pour couvrir ses jolies hanches
Et des lianes comme souliers
Elles n’étaient pas bien liées

C’est au bal des crapauds
Qu’elle fut un jour invitée
Là-bas, on y joue du pipeau
Et elle s’est mise à danser
Ses lianes pas bien liées
Se sont vite dénouées
Et elle a marché dessus
Du nénuphar, elle a chu
A éclaboussé les batraciens
Était mouillée jusqu’aux seins
S’est accrochée aux lucioles
Qui dansaient la farandole
Pour revenir sur son nénuphar
Et quitter l’eau de la mare

C’est au bal des crapauds
Qu’elle fut un jour invitée
Là-bas, on y joue du pipeau
Et elle a vite déchanté
Les lucioles n’étaient pas assez fortes
Même aidées de tous les colportes
Dans l’eau, elle est retournée
A fait trois pas sur le côté
A bousculé le gentil cafard
Qui jouait de la guitare
Qui a fait tomber les lampions
Qui ont mis le feu aux champignons
Qui a brûlé les ailes des papillons
Qui ont fait peur aux pucerons
Qui se sont jetés dans la mare
Qui ont effrayé les p’tits têtards
Qui ont appelé leur p’tite maman
Qui sont venues en coassant

C’est au bal des crapauds
Qu’elle fut un jour invitée
Là-bas, on y joue du pipeau
Et elle a failli se faire écraser
Par toutes les mamans grenouilles
Qui ont fait rouler les citrouilles
Qui ont culbuté les coccinelles
Qui ont fait sauter les sauterelles
Qui se sont accrochées aux poteaux
Qui sont tombés sur les araignées d’eau
Qui ont emporté toutes les fourmis
Qui ont provoqué un tsunami
Qui a plié tous les roseaux
Qui ont frappé le souriceau
Qui s’est aussitôt réfugié
Sous les grands palétuviers
Ils étaient vraiment très âgés
Et toutes les branches ont craqués
S’en est suivi une chute de  nids
Qui a provoqué une cacophonie
Qui a dérangé une vieille chouette
Qui a fait une pirouette
Qui a mis fin à la p’tite fête
En frappant la fée à la tête
Qui est tombée en arrière
Dévoilant son p’tit derrière
Les deux jambes en l’air
La tête dans les fougères
Elle était bien embêtée
Ne savait plus respirée
C’est une gentille mouche
Qui lui a fait du bouche- à-bouche

C’est au bal des crapauds
Que les Faes s’en vont danser
Là-bas, ils sont en travaux
Petite Rosée a tout cassé…


Hymne aux kangelas
(par Rosée du Matin)

Petite boule de poil adorable
Ecoute bien cette petite fable
Tu as de très belles oreilles
On dirait deux petites ailes
Tu es toute pelucheuse
Tu es toute duveteuse
Tu ressembles à un koala
Mignon petit kangela
Tu marches et tu voles
Tu fais des cabrioles
Et puisque tu aimes les chants
Promenons gaiement dans les champs
Tu seras toujours dans mon cœur
Toi qui apprécies les chœurs
Et j’irai où tu voudras
Pour toi, ma voix raisonnera
Nous danserons tous en rond
Tout autour des champignons
Promis, cette fois mes p’tits souliers
A mes pieds, seront bien noués…

(Interprétations IRL : Mitsuko)




La bière royale
(par Azaar)

A la bière, à la bière,
Rois de tout horizon,
Que vous soyez libre ou bien serré,
La bière vous attend dans vot’ salon !

Ce sera vot’ fidèle amie,
Votre fidèle femme,
Quelle soit brune, blonde ou bien royale.

A la bière, à la bière,
Rois de tout horizon,

Vous partirez en quête,
Avec vot’ bière faites maison !
Orges de bouton d’or,
ou orges de saison,
Tout en ajoutant à vot’ bière,
Un goût de dévotion.

Ce sera votre fidèle amie,
Votre fidèle femme,
Qu’elle soit brune, blonde ou bien royale !

(Interprétations IRL : Léandra)

Refaire l'Histoire
(par Kaahl Paiberym)

L’Ivoire désire refaire l’Histoire !
Les Justes, les Braves mais Extrémistes
Ils finiront tous esclavagistes !  

L’Obsidienne désire refaire l’Histoire !
Les Fourbes, les Vils mais Élitistes
Ils finiront tous esclavagistes !

L’Acier désire refaire l’Histoire !
Apprendre, s’relever, s’réaliser
C’est comme ça qu’on d’vient couronné !

L’Étain désire refaire l’Histoire !
Patience, Instinct, Diversité
C’est comme ça qu’on d’vient couronné !

Le Charbon désire refaire l’Histoire !
Les fous, brutaux et affirmés
Ils finiront tous esclavagés !

La Craie désire refaire l’Histoire !
Les Candides, naïfs et bienfaisants
Ils finiront tous dans les champs !


Le Corbeau et l'Enfant
(par Anya Eorgor)

J’étais captive de mon ignorance,
Enfant d’une famille imposante,
Perdue dans cette abondance,
Face à ces règles abrutissantes.

J’étais esclave de ma condition,
Vide de mon insignifiance,
Comme enfermée dans l'abomination,
Prise dans les tourmentes de ma méfiance.

Je n’étais rien, qu’une insouciante
Éduquée dans leurs préceptes,
Une rebelle contrariante,
Refusant de devenir adepte.

Et, pourtant, comme un fantôme,
Je regardais le temps passer,
Je n’étais pas autonome,
Et chaque jour ne faisait que me lasser.

Un beau matin, pourtant,
J’ai croisé le regard d’un corbeau,
Noir et imposant,
Maître des animaux.

Il me fixa et me dit :
« Tu es libre, mon enfant
Pourquoi ne point profiter de la Vie ?
Car demain la Mort t’attend. »

Au fond de mon âme, je frémis,
Et son image devint une obsession,
De lui je me languis,
Ne pouvant fuir cette impression.

Je n’étais déjà plus l’enfant,
Celle aux lèvres scellées,
Future mère de descendants,
À jamais enchaînée.

Mon cœur s’était éveillé,
Mon esprit voulu s’exercer,
Avide du chemin de la liberté,
Celui qui m’était jusqu’ici refusé.

Alors je me relevai,
Forte de ma décision,
Mes chaînes je les brisai,
Les toisant avec dérision.

Elles n’étaient pas physiques,
Juste le fruit de mon inaction,
Le poids d’une pensée anémique,
Confortée par leurs convictions.

La peur avait paralysé mes sens,
Mais il était temps de sortir de l’inertie,
Demain viendrait avec aisance,
Sous un ciel éclairci.

Un pas après l’autre, lentement,
Je m’engageais sur la voie,
Celle qui me mènerait vers le firmament,
Et qui me permettrait de rejoindre le convoi.

Chaque soir, seule, je priais,
Je voulais le revoir encore.
Et parfois ses frères riaient,
Sachant qu’il reviendrait clore.

Alors, forte de ma Liberté,
J’atteignis les sommets,
M’élevant telle une Déité,
Au-dessus de la marée.

Et, un jour, alors que je regardais l’Océan,
L’oiseau majestueux vint se poser à mes côtés,
Ses yeux semblaient refléter le Néant,
Et il me sourit d’un air désolé.

Le silence nous lia puis, il me dit :
« Le Temps est venu, je le crains,
De rejoindre à jamais ce lit,
Car ta Vie est sur le Déclin. »

« Corbeau, mon ami » commençai-je,
« J’ai tant espéré te voir encore,
Pour cela, j’ai tissé mille pièges,
À t’attendre jusqu’à l’aurore.

Pourtant, à présent, il est trop tard,
Tu ne peux m’emmener dans ton cauchemar,
Car la Vie est mon seul rempart,
Et c’est elle qui est mon Étendard. »

« Comment ? » répondit le Corbeau.
« M’aurais-tu trompé de tes mensonges ?
Ne serais-tu point condamnée à sombrer dans les flots ?
Tout ceci ne serait qu’un songe ? »

« Je m’excuse, Corbeau » murmurai-je.
« Je m’excuse car ce sera là notre malédiction,
Conséquence d’un vaste sortilège.
Veux-tu entendre l’ultime sanction ? »

Je n’attendis pas sa réponse, continuant :
« Nous serons à jamais amoureux,
Pourtant, peu importe notre agrément,
Il nous sera impossible d’être heureux.

Jamais nous ne pourrons formuler nos vœux,
Car je serai la Vie et toi la Mort,
Nous nous frôlerons de nos Corps,
Sans devenir aptes à y mettre le feu,

Crois-moi, lorsque je dis que tu m’es cher.
Tu es celui qui me fit goûter à la Liberté
La première fois, déjà, tu as marqué ma chair,
Tant ton aura m’a affectée.

Mais si je veux être libre, Corbeau,
Je ne peux te laisser emprisonner mon cœur,
Car, alors, mon Monde partirait en flambeaux,
Et il n’y aurait nul vainqueur. »

« Je t’écoute, ma chère. » répondit le Corbeau.
« Pourtant, la Liberté n’est pas telle que tu la vois,
Aimer ne peut s’apparenter au tombeau,
Et tu te lances dans une mauvaise voie.

Tu nous as maudit, parfait, mais laisse-moi rectifier tes dires,
À jamais tu me fuiras, mais pour toujours je te suivrai,
Jusqu’à la nuit des temps, pour te faire grandir.
Là, tu comprendras que j’étais dans le vrai.

L’amour n’a jamais enfermé la Liberté, au contraire,
L’amour l’a fait naître et se magnifier.
L’amour est une force à laquelle on ne peut se soustraire,
Et en le niant tu ne fais que t’enchaîner.

Au plus haut de ta puissance, ma Déité,
Tu sembles t’illustrer par ta stupidité.
Pourtant, je t’aime et je vais te le prouver,
Jusqu’à ce qu’à mes lèvres tu souhaites t’abreuver.

Jamais je n’aurai de répit,
Pour te faire comprendre tes erreurs,
Car je ne peux être qu’un charognard décrépi,
Je serai aussi le dernier des Empereurs.  

Alors, au dernier jour de l’humanité,
Sur une terre détruite par tes sottises,
Nous nous retrouverons pour décider,
Lequel de nous deux a la plus grande expertise.

Celui qui aime et le confesse,
Ou celle qui ressent et le masque.
Je peux te garantir, noble princesse,
Que tu paieras tes frasques. »

« Tu sembles bien sûr de toi, Corbeau » dit-elle,
« Mais c’est de l’attente que naît le désir,
Alors, ce jour où les Dieux deviendront Mortels,
Et où nous célébrerons la mort des plaisirs

Peut-être reverras-tu ton jugement,
Car ce baiser que tu attends,
Je te l’accorderai tendrement,
Avant de nous éteindre avec le Temps. »

« Tu sembles également certaine de tes charmes, Colombe » fit-il.
« Crois-moi, tu ne pourras jamais patienter jusqu'à l’apocalypse,
Pour consentir à nos échanges futiles.
Mais, beau joueur, je t’accorderai quelques éclipses.

Alors, tu pourras venir goûter mes lèvres,
Nous nous laisserons porter par la fièvre,
Et la Vie et la Mort donneront naissance au Paradis,
Le Berceau de tous les Interdits.

(Interprétations IRL : Vanille | Daé)




Comptine des étoiles
(par Siruu Belhades)

Ô mon petit gnome, avant que tu ne t’échappes
Écoute, car je veux que tu sois préparé
Le jardin regorge de beautés en journée
Les petits n’y jouent que lorsque le soleil frappe

Mais, mon fils, il y a des trésors à toute heure
Une fois grand, tu comprendras mon intérêt
Oui, tu verras enfin les somptuosités
Qui m’apparaissent lorsque le soleil meurt

Mon cœur, les lampyres ne brillent que de nuit
Quand tes épaules seront assez élevées
Les dons de Cléophée te seront révélés
Et l’obscurité te fera goûter ses fruits.

(Interprétations IRL : Mitsuko)

La ballade de la Ligne
(par Daé Miirafae)

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

A l’aube, tu te réveilleras
Grâce à la Nuit de Dasha
Viendront, Luxinreis, Eloqui
Pour te voir ici

A l’aube, tu comprendras
Qu’elles essaient de te dire
Que tu seras là
Avec quelque chose à accomplir

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

Au matin, peut-être
Tu partiras loin
Voir les dragons paître
Les toucher de ta main

Au matin, d’instinct
Tu t’en iras loin
Voir les villes renaître
Et trouver tes Maîtres

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

Mais dès midi, tu comprendras
Qu’il n’y a de maître que celle qui
Depuis des ères, nous voit là-bas
Et nous dirige, et nous sourit

Tu pleureras devant la Lune
Tu souriras devant la Lune
Tu jouiras devant la Lune
Tu seras seul avec la Lune

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

L’après-midi, tu vivras
Dans des lieux infinis
Des possibles à tour de bras
Des histoires de paradis

Tu auras oublié
Celleux qui t’ont élevé
Tu auras détourné
Les yeux de l’éternité

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

Au crépuscule, retourné
Tu te verras rattrapé
Par les mains murmurées
Dans tes contes oubliés

Elles ne te laisseront pas
Choisir de les suivre ou pas
Loin de ton après-midi
Tes journées seront bannies

Dors, Enfant des Etoiles
Dors, couvre toi d’un voile
Dors, Enfant de la Lune
Dors, demain, on rallume.

Bientôt le soir, mon Somnae
Le soir qui t’aura rattrapé
Bientôt le soir, mon doux Daé
Alors écoute les déités

Quand il sera l’après-midi
Et que tu vivras des folies
Garde toujours dans ton manoir
Ouverte la porte du soir

Nous nous faisons toustes rattrapés
Non, nous n’avons rien demandé
Mais grâce à nous l’éternité
Ce soir a pu se reposer.

(Interprétations IRL : Mitsuko)


Frustration Scolaire
(par Toupinou)

Une pincée de poudre, je t’avais dit
Mais tu ne m’as pas écouté
Pourtant, on ne peut pas dire que je suis une abrutie
Moi aussi, j’ai étudié

Un mélange homogène, je t’avais dit
Mais pourquoi m’écouter
Quand on sait que toi aussi tu es allé à l’académie
Pas la peine d’aboyer

Pas trop de runes, je te dis
Je veux juste t’aider
Cependant, tu ne me laisses pas être une vraie apprentie
Je n’ai pas envie de m’apitoyer

Bien sûr, que je te respecte, ami
Et non, je ne suis pas bornée
Mais, j’ai envie d’apprendre dans ton boui-boui
D’accord, je vais t’écouter




Naviguant sur les mers
(par Aylivæ)

Naviguant sur les mers, tu t’éveilles.
Entends-tu leur appel, leur voix étrangère,
Regarde ces mesdemoiselles si particulières
Elles seront ta lumière, tes merveilles.

Nageuses en eau profonde,
Tu ne veux que te rapprocher,
Tu ne veux que les regarder,
Penches-toi vers l’onde.

Oh, mais regarde !
En voilà une qui te sourit,
À croire qu’elle t’a choisi,
Un conseil : prends garde !

Mais c’est plus fort que toi,
Tu succombes dangereusement à elle,
Tu succombes totalement à la belle,
Voilà, elle a fait de toi son repas.

(Interprétations IRL : Daé)

Sérénade Déchue
(par Jil)

J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu.
J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange!
Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom,
J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.

Ouvre grand tes oreilles et fait pareil avec tes cuisses :
A chaque fois c'est pareil tu d'viens rouge comme une écrevisse !
Pourquoi tergiverser quand on peut simplement baiser ?
Répète bien après moi, cette chanson elle est pour toi.

Pour faire une fellation, il ne faut pas mettre les dents.
Une culotte en lin blanc, ça n'est pas très aiguichant.
Sympan t'as fait des fesses, va pas t'asseoir à la messe !
Mais viens plutôt chez moi, installe toi sous les draps.

J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu.
J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange!
Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom,
J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.

Quand tu rentre chez toi, tu retire bien tes bottes,
Si tu veux v'nir chez moi, enlève bien ta culotte !
Il parait qu'vous les anges, vous pouvez pas vous toucher.
Si vraiment ça t'dérange, je peux bien m'en occuper.

Personne n'a jamais dit que tu devais avaler,
Maintenant c'est pas moi qui vais te contrarier,
Toutes les filles d'Avalon disent que c'est bon pour le teint !
Elle y mettent tellement de passion, j'me dit qu'c'est pas pour rien.

J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu.
J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange!
Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom,
J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.

Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom,
J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.

(Interprétations IRL : Eerah)


Los Worr Do Dur [La Guerre du Pardon]
(par Jun Taiji)

De l'aurore jusqu'à la mort
J'abattrai le marteau de la guerre.
Je sacrifierai mon corps
Pour obtenir une nouvelle Ère.

Je foulerai la terre ensanglantée
Pour retrouver celle de mes ancêtres
La malédiction sera condamnée
Et, de mon sacrifice, le pardon pourra naître.

Dans la force et l'honneur,
J'annihilerai le fardeau des miens.
Dans un cri de douleur,
Je m'érigerai en gardien.

Alors, d'entre les cuisses de nos femmes,
Les enfants de demain se présenteront,
Héros d'une nouvelle trame.
Leurs ailes bicolores se déploieront.






Complainte de l'Epouse Maudite
(par Adriæn Kælaria)

Souffre mon cœur,
Dans les hauteurs,
De ma tour sombre
Et de son ombre.

Le noir éteint,
Tous mes espoirs.
C'est mon devoir
qui me contraint.

xx Refrain xx
Et pourtant, je ne désire que te voir
Oh mon Ange c'est toi que j'aimerais avoir
Je pris pour que nous soyons réunis,
Ce soir

Souffre mon âme,
Au sein des flammes
De son royaume
Et de ses psaumes

La nuit inonde,
Mon horizon.
Cette tour immonde
Est ma prison.

xx Refrain xx

Souffre mon corps,
Jusqu'à l'aurore,
C'est dans mes draps
Qu'il me prendra

Mon monde s'effrite.
Dans mes décombres,
C'est la pénombre
Qui m'habite.













By Jil ♪
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♪ Chansons ♪

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