Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 

 [RP pour tous] La comédie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 01 Déc 2015, 18:02


La comédie
Rp pour Tous


Comme chaque année, Mégido attendait avec impatience cette grande période festive. Quoi de plus réjouissant que de se rassembler, de se retrouver entre amis, en famille, ou même entre voisins, pour partager de la joie, de la bonne humeur, et un bon repas ? Les habitants se pressaient dans les rues pour commander de la nourriture à l'épicier le plus offrant, et les adultes s'affairaient en cuisine. Les maisons, intérieur comme extérieur, étaient décorées de toutes parts. Les toits, d'origine sombre, avaient abandonné leur couleur pour se napper de blanc, les vitraux paraissaient moins ternes, moins opaques, filtrant bien plus de lumière. L'ambiance de la ville était également différente. Joie, excitation, partage, dans un petit froid qui ne glaçait aucun cœur.
Également, des arbres de joie -comme les habitants aimaient les appeler- étaient installés à tous les coins de rues. Le plus grand, majestueux, se voyant même lorsque l'on sortait de la ville, fut posé sur la place Sforza, agora principale de la capitale.  Le peuple leur avait donné ce nom, car une légende disait que ces conifères poussaient dans des environnements où aucun sentiment négatif ne pouvait heurter leur croissance. Lorsqu'on en voyait dans la nature, cela voulait dire qu'au pied de cet arbre, le bonheur s'y trouvait. C'était un vieux mythe, pourtant retrouvé et perpétré. Malheureusement, ne pouvait faire grandir ces plantes dans une cité, on était obligé de les placer pour l'évènement. Mais les gens n'en avaient cure car justement, ils s'efforçaient d'être dignes d'eux !

Enfin, tout était posé, installé, et les invitations pour le peuple de ces terres, envoyées. Kaithleen, toujours la même, se chargeait de l'organisation. Rien ne devait être laissé au hasard et cette fois-ci, elle voulu mettre l'accent sur les coutumes de certains peuples. Ainsi, elle fit une sélection minutieuse quant aux activités et aux surprises.
La veille de l'ouverture de la place, une grande scène fut montée. Haute, avec un lourd rideau, et des planches de bois solides. L'intendante rayonnait. Cela allait annoncer le début des festivités mais elle avait déjà hâte de le présenter à tous. Les habitués devaient la reconnaitre à force, la voyant fidèle au poste.
« Ouais mais... On le met où ça Kaithleen ? », « Là ! Là ! Ce sont les coulisses ! Il faut bien que les acteurs se changent ! », « Ouais, pourquoi pas... » L'humaine leva les yeux aux ciels. Vraiment ces manutentionnaires...
S'éloignant de la place, se mettant à une extrémité, elle admira le chef-d'œuvre. Le théâtre était monté. Les chaises étaient installées petit à petit, et on pouvait voir des hommes et femmes costumés en rennes ou en lutin.
« C'est grandiose ! » Soulevant légèrement sa jupe, elle se dirigea à grand pas vers le palais, entrant dans la dépendance du roi, annonçant que tout était terminé, et qu'elle allait ouvrir la place. La bête ne répondit que par un son, presque guttural, et elle repartie, heureuse.
« Ouvrez la place messieurs ! »

Explications

Bienviendue à ce Rp pour tous de l'amour et de la tendresse o/ (ouais je suis en mode love love aujourd'hui xD Profitez, ce sera pas tous les jours ! /sbaff) !

C'est le grand RP de Noël, le rassemblement que l'on attend à chaque année dans la ville la plus neutre du YY (comment ça on n'est pas neutre ? Mouarf...)

Tout d'abord, Mégido s'est parée de belles couleurs hivernales et festives concordant avec le peuple orisha. Ainsi les décorations sont de couleurs noire, or, et/ou blanche.
Ensuite, comme vous avez pu lire, il y a un grand spectacle avec une scène, un peu de musique, mais le rideau est baissé pour le moment. Les gens viennent, sont attendu, c'est quelque chose d'assez grand (oui je l'ai dis deux fois je sais xD) mais y a de la place pour tout le monde. Donc n'hésitez pas à vous chercher, à vous retrouver, etc... :)

Je vous ai fait un plan HYPER soft, d'une partie de la place Sforza. Pas de rues ni rien vu que le truc est pile au milieu de la ville xD : Voilà !

Déroulement
du RP


Le RP se déroulera en deux temps ! :)

Il y a une activité "imposée" si vous postez avant le 20 décembre IRL :
- La pièce de théâtre. C'est un spectacle pour petits et grands, racontant un conte connu pour chacune des races (sauf : Ondin [parce qu'on n'est encore sous le choc de l'event de Vanille la pas gentille], Sorcier [mdr], Rehla [race inconnue], Ombre [race inconnue]) Il y a une troupe de théâtre, des acteurs, c'est un truc assez grandiose !

Je trouvais ça plus sympa cette année de se concentrer en premier lieu sur un grand moment qui 'rassemble' les gens (en mode caramel mou) car suite à l'event, les gens ont besoin de se retrouver, d'avoir à nouveau espoir, de se faire des cadeaux et des bisous (appelez moi Gandhi) . J'avais pensé que ce serait cool qu'il y en ai qui jouent le jeu ! =)

PS : y a des dames et des messieurs costumés en rennes de noël, qui passent dans les rangs pour OFFRIR des bonbons en chocolat o/ Offert par la mairie XD
Les arbres de joie : ce sont des sapins.

La seconde partie vous sera annoncée plus tard ^o^

Gains
& Participations


■ Gain de participation : Une boule de sapin de noël très jolie. Lorsque vous la jetez sur le sol, elle dégagera un énorme nuage de neige.

■ Pour 4 messages, vous avez droit à UN gain parmi :
- 1 point de spécialité au choix
- Le pouvoir de Comédie : Ce pouvoir permet de fourvoyer la personne en face de vous en la persuadant que vous ressentez une émotion contraire (admettons vous êtes triste, elle pensera que vous chantez la vie, vous dansez la vie, que vous n'êtes qu'amouuur)
- 10 points de rp

■ Pour 7 messages, UN gain parmi :
- 2 points de spécialité au choix
- Un compagnon (dont vous ferez la fiche) avec 5 points de spé à répartir (de la race que vous souhaitez)
- L'Eternité
- 16 points de rp

Évidemment, si vous faites 7 messages mais que vous voulez un gain de 4 messages, vous pouvez.
N'oubliez pas que vos messages doivent faire minimum 540 mots et de mettre le résumé de chaque post ! =D
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 02 Déc 2015, 08:38

La période de Noël… Depuis quelques jours, la souveraine observait Earudien se remplir de décorations toutes aussi lumineuses et féeriques les unes que les autres, un brin d'excitation dans le regard. Certes, elle se contenait bien plus qu'à son habitude, mais ses yeux brillaient, pourvus d'une étincelle enfantine qui, si elle n'était véritablement présente qu'à ce moment de l'année, ne s'éteignait jamais. On la remarquait moins, tout simplement. Mais elle, la ressentait, toujours aussi profonde, aussi joyeuse. Son coeur palpitait, se cognait contre les parois de sa cage thoracique et parfois, l'on voyait ses jambes légèrement trembler, sous le coup de l'envie de faire la fête. Mircella était encore, malgré les apparences, malgré l'âge, malgré les siècles d'existence qu'elle traînait, une véritable enfant. Elle rêvait, s'emballait dans le vide, respirait la bonne humeur, et tout cela juste en voyant une maigre trace de neige sur le sol. Et alors qu'elle passait ses doigts sur la surface froide de la vitre qui donnait sur le royaume, elle sentit une présence dans son dos, et avant qu'elle n'ait le temps de se retourner, une voix s'éleva. « C'est bizarre de te voir traîner dans ta chambre à un moment pareil, Mimi. ». « Comme c'est rare de t'y retrouver, Julia. Tu n'as pas l'habitude de venir me voir aussi souvent. ». Se retournant, elle croisa les bras, plongeant son regard dans celui de la Défunte.

La Blanche balança sa chevelure immaculée en arrière dans un air de nonchalance, avant de répliquer. « Je ne viens que parce que ton comportement m'intrigue. ». Elle posa ses mains sur ses hanches. « Ce n'est pas ton style de rester enfermée alors que les décorations commencent à être posées partout dans la ville. ». Elle se fit un peu plus enjouée, voire moqueuse envers sa compagne quelle sentait bouillonnante. « Tu ne vas pas me faire croire que tu vas louper la grande fête à Mégido ? ». L'Elfe Eternelle tenta d'abord de jouer la comédie, mais n'y parvint pas bien longtemps, laissant s'écouler ses sentiments, ses véritables intentions. « Comme si j'en étais capable. ». Un sourire arqua ses lèvres, empli d'un certain émoi qu'elle savait incontrôlable et clairement visible. Mais ce n'était pas comme si apparaître sous son véritable jour devant la Dullahan la gênait véritablement. Pas du tout, même.

« Je compte y aller, tu t'en doutes bien. ». Elle s'approcha doucement de la morte, puis s'agenouilla pour la prendre par les épaules. « Est-ce que.. ». Un rire fit vibrer les cordes vocales de la jeune fille. « Est-ce que je veux venir avec toi ? ». Julia essuya une larme de rire coulant sur sa joue. « Parce que tu me demandes mon avis maintenant ? ». Reprenant son souffle, elle continua sur sa lancée. « Bien sûr que je m'y rends à tes côtés. Il est hors de question que je te laisse t'amuser toute seule. ». Le visage de l'Elfe parut s'illuminer de milles feux, alors qu'elle se mit à courir vers sa garde-robe, de laquelle elle sortit une splendide robe rouge. « A.. Attends, tu veux y aller tout de suite ? ». « Bien sûr qu'on y va tout de suite, allons ! ». La petite avala sa salive, se rapprochant de sa maîtresse, lui prenant la main comme si elle désirait attirer son attention. « Ecoute.. euh.. J'aurais un truc à te demander, avant qu'on y aille. ». Levant un sourcil, la Souveraine cessa de s'intéresser à la fête qui approchait et se mit assise sur le bord du lit en compagnie de la Dullahan. « Je t'écoute. ».

Quelques heures plus tard, le petit groupe se trouvait sur place, en plein Mégido. L'on distinguait alors bien sûr nettement la silhouette de l'Elfe Eternelle, puis à ses côtés de la Dullahan que beaucoup redoutaient mais enfin et surtout.. quelqu'un que personne ne se serait attendu à voir dans ce genre de situation. Héliana se tenait droite sur ses jambes, les bras croisés, remettant de temps à autre en place la couronne sur son crâne, replaçant sa chevelure négligemment en fixant le grand Sapin qui la regardait de haut. Elle n'exprimait aucun plaisir manifeste à se trouver en ces lieux, mais c'était un bien pour un mal. Allant s'asseoir sur un siège, attendant que la pièce de théâtre ne commence, la Blanche se détendit, surveillant du coin de l'oeil les agissements de l'Ange. « Fallait bien la faire sortir de son trou un jour. ». Elle haussa les épaules. Mircella était déjà perdue dans le bonheur d'observer les décorations, et maintenant, elle l'avait perdue.
790mots


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 02 Déc 2015, 09:52

En l'espace de quelques semaines, Megido avait été complètement métamorphosée par les décorations de Noël. Chaque année, Hayina était plus lassée de ces changements que la précédente. Néanmoins, les fêtes qui accompagnaient ce thème redondant étaient plus intéressantes pour elle. Dans la grande maison des De Nalgran, Orion, Nuitée et Zachary étaient bien plus affectés qu'elle par les événements. Ils en parlaient tous les jours et avaient redécoré toute la maison. Seule la chambre de Hayina avait été épargnée, et encore, elle avait dû menacer ses colocataires pour qu'ils la laissent tranquille avec ça. Aujourd'hui ne faisait pas exception à leur enthousiasme commun. Même Orion, toujours affecté par le deuil, se morfondait moins qu'à l'accoutumée. « Hayina ! Tu es prête ?! » Zachary ne tenait plus en place. Alors que tout le monde opérait les derniers ajustements de leur tenue, rien n'étant laissé au hasard pour une occasion aussi importante, Hayina émergeait à peine d'une tonne de paperasse qu'elle avait dû régler au plus vite. L'esprit distrait, elle était allée jusqu'à oublier la grande fête qui se tiendrait près de l'Eorishaze.

« Oh ! C'est vrai... je vais prendre mes affaires, et on pourra partir. » Nuitée et Zachary bavardaient au sujet de la fête, se demandant ce qu'avaient prévu les organisateurs pour les divertir. Quant à Orion, il était redevenu silencieux. Il pensait certainement à Cocoon, cet homme que Hayina lui avait promis d'aider à rencontrer, alors même qu'elle n'avait aucune idée du moyen qu'elle pourrait employer pour y arriver. Son cœur n'était pas de pierre, malgré tout, et elle rassura doucement Orion, lui arrachant l'ombre d'un triste sourire. « Il est temps d'oublier tes soucis, Orion. Je suis sûr que tu vas t'amuser. » Ce dernier grommela alors que la petite troupe sortait de chez eux. « Je n'ai pas envie de m'amuser », rétorqua-t-il. Nuitée et Zachary, qui s'étaient donnés comme la mission de veiller sur l'elfe, commencèrent à répliquer et entraînèrent son esprit tourmenté dans des discussions sans grand intérêt à propos de la fête, juste dans le but de le distraire. Hayina ne put s'empêcher de sourire en les regardant s'enthousiasmer pour des choses qui lui semblaient futiles. En face d'eux, Hayina avait parfois l'impression d'avoir extrêmement vieilli, d'être devenue ennuyante et ennuyée par sa vie. La fantaisie que ces trois-là apportaient lui était de plus en plus précieuse. « Wouah ! Regardez cet arbre de joie ! » En quelques minutes de marche, ils étaient arrivés sur la grande place. Un sapin qui surplombait tout était le centre de convergence de tous les invités ponctuels. Hayina, quant à elle, était plus intéressée par l'Eorishaze qui brillait de mille feux, orné de toutes les décorations de fin d'année. Le palais était le noyau de la ville, l'orisha adorait le contempler, et aujourd'hui n'y faisait pas exception. Mais au bout d'un moment, son attention se retourna sur ses amis qui retrouvaient des connaissances ici-et-là, s'éparpillant et laissant Orion tout seul devant le sapin. « Bon, je vous garde des places, hein ? » leur cria Hayina. Rappelé à l'ordre, Zachary revint vers elle. Pour une raison inconnue, dans toutes les manifestations publiques où ils étaient allés ensemble, Zachary avait pris l'habitude de la coller jusqu'à ce qu'elle trouve quelqu'un avec qui discuter. Comme s'il pensait veiller sur elle, alors que cela avait toujours été l'inverse.
***
Orion, quant à lui, s'était perdu dans ses lamentations. La vue de cet énorme sapin l'avait englouti dans des souvenirs déplaisants. Des souvenirs qui étaient magnifiés à mesure qu'il s'y perdait. L'année précédente encore, il avait été aux fêtes de fin d'année avec sa famille. Et sa femme. Tout cela avait été parfait, dans leur cabane confortable et dans une harmonie qui pensait ne plus jamais retrouver. En regardant les décorations qui ornaient le sapin, ce dernier se décomposait de plus en plus, et une larme finit par couler. Et puis d'autres. Il n'avait pas pensé craquer en public, à la vue de tous, et cela lui prodigua une gêne insupportable. Son regard se tourna alors vers une femme qui regardait le sapin, les bras croisés. Elle ne l'avait même pas remarqué, contrairement à d'autres qui s'étaient mis en tête de le fixer, comme s'ils souhaitaient deviner la source de sa tristesse. Saleté de curiosité malsaine. Tout en reniflant, l'elfe se rapprocha d'elle lentement et finit par lui dire : « Excusez-moi.. auriez-vous... snif... un mouchoir ? »
Mots: 784

Post N°1:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 02 Déc 2015, 10:37

Un Noël à la surface devait être bien différent d'un Noël dans les fonds marins. Cette fête avait l'air d'être une importance capitale ici. Elle espérait en prendre autant plein la vue que lors des soirées organisées par les ondins sous la mer, quoiqu'elle en douta.
Elle avait appris qu'un spectacle grandiose se préparait à Megido, cité des Orishas, et avait décidé de s'y rendre. Spectacle qui parlerait de contes et légendes, c'était un bon moyen de s'informer sur le monde qui l'entourait.
On parlait de cet événement comme celui le plus festif et joyeux du continent, toutes les espèces s'y retrouvaient afin de partager la trêve et le calme qui caractérisait cette fête. En cette froide journée, plus elle s'approchait de la ville, plus elle se mélangeait à des grands groupes de populations qui convergeaient touts vers le même endroit: Megido.
Land, le loup qui l'accompagnait, avait décidé de la laisser entrer dans la ville seule, et de l'attendre en dehors. Il ne voulait pas créer la panique et il préférait être seul ou avec elle plutôt que de se trouver dans une ville grouillante de population.
A l'entrée de la ville, elle piétina un peu, puis une fois que tout le monde d'éparpilla au quatre coins, elle fut plus libre de ces mouvements.
Elle fut éblouie par les lumières et les décorations qui se déroulaient sous ces yeux, tantôt suspendues au-dessus de la rue, tantôt accrochées à des bâtiments, ornant les échoppes dont l'architecture était magnifiquement mise en valeur par tous ces ornements installés spécialement pour cette période de l'année.
Elle sentit qu'elle ne regretterait pas d'être venue. Son seul regret était de ne pas être accompagnée et de connaitre mal le monde des humains.
Elle finit par se décider à suivre les personnes devant elle, car même en faisant le tour de la ville, tout le monde semblait se diriger vers le même endroit, elle n'avait qu'à en suivre le mouvement.
Après une bonne dizaine de minutes de marche, dans une atmosphère emplit de bonne humeur, de joie communicative et d'esprit de noël, Nissa arriva sur la place où se trouvait le palais, avec un cœur débordant de joie.
Si elle avait pu, elle aurait capturé tous les endroits qu'elle visitait ici, afin de garder des traces de son passage, en vrai touriste étrangère.
Elle se stoppa quelques minutes devant le sapin: comment pouvait-il en exister de si grand? ET comment avaient faits les décorateurs pour monter tout en haut?
Le sapin était lourdement chargé de guirlandes de toutes les couleurs, de lumières, de boules de décorations brillantes. Un vrai chef d'oeuvre de la nature mis en valeur d'une bien belle manière.

Elle se retourna et vit que beaucoup de personnes se dirigeaient vers le théâtre. Elle fit de même car elle ne voulait pas se retrouver sans une place pour s'asseoir et devoir y assister debout, ou même encore, ne pas pouvoir y entrer. Cela aurait gâché ce moment.
Lorsqu'elle entra dans le théâtre, elle vit que les places se remplissaient très vite. Poussée par les gens de derrière qui avait hâte de s'asseoir ou de réserver des places à leurs proches, elle se réfugia sur une chaise, dans une rangée assez bien placée ou quelques personnes commençaient à s'asseoir mais où il y avait encore de la place. Elle se trouvait à côté d'une jeune femme, assez petite, avec un regard particulier car un de ses yeux était bleu et l'autre violet, et d'un jeune homme aux traits angéliques, qui semblaient réserver des places de leur côté:

"Vous attendez du monde? J'espère que cette place n'était pas réservée. C'est une rangée de premier choix !" dit-elle en souriant.

Elle espérait ne pas devoir se déplacer, car dans ce cas là, elle devrait jouer des coudes pour en trouver une autre, surtout aussi bonne.

Mots: 676

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 02 Déc 2015, 12:36

Noel… Cette période n’était pas celle que j’aimais le plus, car je n’avais plus pris gout à ces festivités depuis des années. Mais je me rappelle que j’étais venue ici pour la première fois avec Fran, un bélua de totem corbeau. Je m’étais bien amusée ce jour-là mais la soirée s’était terminée trop vite pour moi. Bien évidemment j’avais pu revoir ce jeune bélua, qui n’avait pas changé. Mais en ce moment, je n’avais plus trop de nouvelles venant de mon ami, et peut-être que je devrais lui envoyer une lettre pour prendre de ces nouvelles. A cette époque-là, il y avait encore ma petite sœur, Nissa, mais elle avait disparu depuis un bout de temps maintenant. Vous allez penser que je n’ai pas la tête à rire, à jouer et à parler avec d’autres personnes, à près tout ce qu’il s’était passé dans ma vie. Mais finalement, Azuria et Caemia avaient envie de découvrir la capitale des Orishas et de participer aux jeux d’Hiver. Je ne pouvais pas les priver de ce grand divertissement, et c’était vraiment quelque chose d’exceptionnelle à vivre et à regarder.

Je soufflais un bon coup et je décidais d’y aller avec elles et je pensais qu’elles seraient bien heureuses de découvrir aux autres que Caelum. Nous avions pris le bateau pour arriver à la grande cité des Orishas, c’était vraiment magnifique ! Les filles avaient la bouche ouverte en arrivant devant la cité. La cité était merveilleuse, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu autant de lumière au même endroit, le style de cette année était vraiment différentes de celle d’avant. C’était un bon changement de thème pour le coup, et c’était réussi. Les couleurs s’accordaient bien entre elle : noire, or et blanche. C’était incroyable. « Evey Evey !!!!! Pourquoi à Caelum nous n’avons pas cela ?? Pourquoi nous avons cette fête chez nous ? » - « Parce que c’est la particularité de cette ville. Tous les ans, les Orishas organisent une grande fête avec pleins d’animations, des stands de nourritures, des spectacles pour tout le monde. J’aime beaucoup cette fête et je suis bien contente de vous avoir emmené aujourd’hui. Vous allez pouvoir faire connaissance avec d’autres personnes de votre âge et de vous amuser un peu. » - « Oui ! Et toi que vas-tu faire pendant que nous ne serions pas avec toi ? » - « Ne t’inquiète pas pour moi, je trouverais bien une personne avec qui discute. » - « Je veux voir le spectacle sur la grande scène ! Il faut se dépêcher avant qu’il n’ait plus de place pour nous. »

La petite magicienne, Azuria, et la Fae, Caemia, coururent vers les sièges pour pouvoir regarder le spectacle. Mais je pensais qu’il ne commencerait pas tout de suite, donc nous avions le temps de choisir nos places et de pouvoir discuter un peu avec des personnes présentes maintenant. Les filles étaient parties et un monsieur déguisé en rennes de noël, me tapotait l’épaule pour me donner des bonbons en chocolat. Il m’en donnait quelqu’un, je le remerciais vivement avant d’aller rejoindre les petites filles qui m’attendaient avec les places. Puis, je vins les rejoindre : « Tenez les filles, un monsieur m’a donné des chocolats pour vous ! Prenez-les avant que je ne les mange ! » - « Heyyy ! Tu n’as pas le droit des mangers, ils sont pour nous ! » Azuria prit deux chocolats en laissant les autres pour Caemia.

Elle les dégustait. Je me disais que personne ne devait souffrir en ce jour de fête, que c’était une bonne idée de rassembler des personnes aujourd’hui. Puis, je vis une tête que je connaissais bien maintenant, enfin je l’avais rencontré à Caelum pour retrouver un homme en cavale. Je me levais de ma chaise pour aller voir cette personne qui semblait avoir la tête en l’air par ces nombreuses décorations de la cité. Je courus pour la rejoindre, mais il marchait trop rapidement, je n’arrivais pas à la suivre. Puis, je déposais ma main sur son épaule droite : « Mircella ?? C’est bien toi ? C’est moi, Evey, on s’est rencontré à Caelum, y a quelques lunes déjà. J’espère que tu te souviens de moi au moins ! » Je lui souris et j’attendis une réponse de sa part. Mircella était une personne admirable et très gentille avec des personnes de sympathie. J’étais bien contente de le revoir en ce jour !

Nombre de mots + résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 02 Déc 2015, 18:23

Mégido, à Noël, c'était toujours un régal pour les yeux. Des décorations et des girlandes à chaque coin de rue, des gens partout, des sourires sur tous les visages. Même les autres sens étaient sollicités, avec toutes les senteurs épicés des plats proposés, les cris des vendeurs, les saveurs sur le bout des papilles, toutes ses petites choses qui vous faisaient dire que vous étiez bel et bien en période de fête. Assûrement, Raeden ne pouvait louper cela. Et il était bien évidemment qu'il emmenerait toute sa petite troupe avec lui. A bien y réfléchir, c'était assûrement la première fois qu'il se déplaçait avec autant de monde. C'était ainsi qu'Izis gambadait partout, sautant presque sur place d'impatience, tel un gamin dans un magasin de jouets, tandis que Raeden poussait le fauteuil roulant de Papy. Leaic, sous forme de chien, trottinait tranquillement à leur côté, avec Arthaya a quelques pas derrière eux, qui levait sans cesse les yeux en voyant le jeune génie faire le fou. C'est deux là avaient du mal à s'entendre et prenaient presque un mal plaisir à se tirer l'un l'autre dans les pattes. Heureusement que l'Oréade était souvent à Basphel pour suivre les cours.Sans ça, ça aurait certainement été la guerre déclarée au Domaine. En parlant du Domaine, le maître des lieux avait réussit à convaincre les autres résidents de se joindre aussi à la fête. Haimric, Aubépine et Locke étaient donc de la fête aussi. Le plus dur avait été de convaincre les deux premies qu'il était bon pour eux de sortir un peu des Montagnes. Entre le Berseker qui ne quittait que très rarement la forge et l'Alfar qui ne sortait quasiment jamais de la Serre, on aurait presque put les prendre pour des ermites. Raeden avait dû user de subterfuges et de promesses pour arriver à les pousser à les accompagner.

Gentiment mais sûrement, tout le monde était convié à se rassembler sur l'agora de Mégido, sur la place Sforza. Une animation particulière y avait été prévue à l'attention de tous les passants. Une pièce de théâtre. Le Bélua ne savait pas encore ce qui allait être joué, mais ce serait certainement en adéquation avec l'euphorie générale des festivitées. Après tout, les derniers évènements avaient été assez pesant comme cela, même si l'homme-ours ne les avaient pas vécu lui-même. Il en profita d'ailleurs pour jeter un coup d'oeil à Izis. Ce dernier s'assagit depuis peu. Des fois, l'homme pouvait l'observer, plongé dans ses pensées, pendant presque une heure entière, ce qui était un exploit pour lui. Il ne savait pas ce qu'il avait vécu mais en tout cas, cela l'avait changé. Quand le moment viendrait, quand le jeune garçon se sentirait prêt, il en parlerait certainement au Fils de la Lune. En attendant, ce dernier le surveillait. Il se rappelait très bien la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés devant une scène de théâtre … Cela avait failli très mal finir.

Locke, Aubépine, vous voulez bien essayer de nous trouver des places ? Vu le nombre que l'on ait, je pense même que l'on va devoir réserver une ranger rien que pour nous. De mon côté, je vais attendre ici. Alice doit normalement nous rejoindre, si elle n'a pas eu d'imprévus. Je ne sais pas si elle sera accompagnée par contre.

Le Paternel n'avait même pas encore terminé de parler qu'Izis avait déjà filé entre les rangs, ayant remarqué des rennes de Noël en train de distribuer des bonbons gratuits à qui le voulait. Il s'en moquait d'ailleurs de bousculer ou de piétiner à moitié les gens sur son passage. Poussant un soupire, Arthaya le suivit moins rapidement.

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 03 Déc 2015, 11:03

Toutes les occasions étaient bonnes pour s’investir à une fête, surtout celle affectée à Noël. Quel autre moment était plus pertinent à la commémoration que cet instant enchanteur ? Sûrement aucun. Zane n’avait besoin d’aucune autre implication pour s’y rendre de toute façon. Il était prêt à tout pour ne rien rater de cet événement dédié coup pour coup à son élaboration. Comme chaque année, c’est à Megido qu’avait lieu la journée, et c’est bien l’un des rares séjours que le démon n’avait pas encore arpenté pour le besoin de ses égarements. Il s’était renseigné ici et là pour obtenir les bonnes indications, après quoi il s’était outillé du strict minimum : tenue d'hiver et garnitures de saisons afin de s’y rendre. En se plantant dans le domaine, l’homme ne s’attendait pas à être fasciné par l'ornementation qui surplombait la ville. Dans la majorité des cas, il n’était pas le genre de personne à être sublimé par tout et n’importe quoi, mais il fallait reconnaître que le voyage valait le détour.

Aujourd’hui en revanche, le démon n’était pas accompagné de son loup de fortune, mais une autre présence était à ses côtés, tout aussi silencieuse bien que d’apparence bien moins animale. Il s’agissait d’une femme à l’apparence très appropriée. Elle semblait néanmoins beaucoup plus inhibée que son homologue. « Ce n’est quand même pas ma faute si c’est toi qui as perdu. Il faut réfléchir à deux fois avant de me soumettre en duel. » La femme avait été l’odieuse victime d’une fomentation organisée par son chevalier servant. Impliqué dans un pari pour le moins original, son échec assurait son accompagnement, ce qui était visiblement loin de plaire à la jeune femme qui remit une mèche derrière son oreille, s'abstenant au maximum de croiser le regard du séducteur. « Tu aurais pu me dire que c’est ici que je devais t’accompagner. Tu sais bien que… » Elle se tut sur l’instant lorsqu’elle prit conscience que son partenaire était plus passionné par les nombreux stands que par le reste. D’ailleurs, ses mains étaient hermétiquement mises en goût vers toutes les babioles qu’il trouvait.

« Arrête d’être rabat-joie, tu me remercieras à la fin de la journée. Si ce n’est pas le cas, tu pourras toujours me le faire payer, hmm ? » à peine avait-il tourné la tête quelques secondes au prix de ses autres obnubilations qu’il s’avisa de la disparition de son amie. Pas plus affolé que ça, il remua la tête de droite à gauche en soufflant. Il arrangea ensuite ses cheveux d’une main de maître avant de renouer la route en direction du théâtre, là où se déroulait initialement le spectacle. Il ne se faisait aucun souci pour elle, car peu importe la manière, elle parviendrait à le localiser tôt ou tard. C’était en partie grâce à ça qu’elle avait eu la chance de l'escorter. Quoi qu’il en soit, l’homme provint enfin à l’endroit tant désiré. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la population était bien entassée. La foule était rassemblée, venant de toute part et de tout peuple pour cette accumulation patrimoniale de la joie et de l’amour. C’est envahi d’enthousiasme et le sourire aux lèvres que le tentateur rentra en contact d’une personne en la bousculant. De sa grande taille permissive, il dévisagea par-dessus son épaule « Bonjour. Vous attendez quelqu’un ? » on avait vu mieux comme entrée en matière, mais ce n’est pas comme si la conformité faisait partie de son quotidien. Il en était même à des lieues. La vérité, c’est qu’il ne souhaitait pas être seul pour voir le spectacle, c’est pourquoi il sollicitait de la compagnie prédisposée à accepter la sienne. Pour ça, il fallait souvent s’abstenir de lucidité.


615 mots

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 03 Déc 2015, 13:47

La fête, la bonne humeur, le plaisir d'entendre à nouveaux des rires spontanées. La joie tout simplement, l'oubli des épreuves passé. Voilà ce qui depuis quelques temps semblaient vouloir dominer le monde. Mais c'est a Megido qu'Elune trouva l'ambiance la plus vraie. Ici, la rehla observait, laissant la bonne humeur de son amie ange se répandre autour d'eux comme autant de flocon de neige. Les deux femmes avaient choisis de prendre du plaisir en ce lieu, de se laisser aller aux bonheur simple de regarder une plante, un enfant qui cours ou d'entamer une discussion saine avec un inconnu.

- Tu as vu tout ce monde !
- Difficile de faire autrement.

Lindsey rit à ma réplique et nous échangeons un sourire complice, heureuse d'être ensemble, bien que je regrette un peu l'absence de nos deux autres compagnons. Mais Clair De Lune a choisis de rester en dehors de la ville, chassant sans doute quelques Chiki malheureux et Chewie garde l'appartement. Enfin, disons surtout que monsieur le Töh Taureau doit sans doute se préparer à hiberner. En effet, ses derniers temps il mange encore plus que d'habitude et lorsque tel n'est pas le cas, il dors, squattant allègrement mon lit où celui de l'ange. Néanmoins, leur absence a aussi l'avantage de ne pas nous forcer à les surveiller du regards. Le genre de regard protecteur que Lindsey et moi-même avons en réalité tout naturellement à leur égards. Dans tout les cas, nous marchons dans la rue, passant presque inaperçu. Je dis bien presque.

En effet, avec Lindsey on a eu la bonne idée de se vêtir de la même façon, une longue robe bustier blanche sur le haut qui se dégrade jusqu'au bleu électrique. Laquelle descend pour couvrir nos pieds. Une chance car si moi j'ai garder mes fidèles bottes, Lindsey a décider d'être pieds nues une fois encore. Seule excentricité qu'elle s'autorise vraiment au final. Ajoutons cependant à cette tenue les couettes hautes qui nous donnent a toutes deux un petit air mutin. En sommes, il ne nous manque plus que nos ailes et un gros panneaux "regardez nous" aux dessus de nos têtes. Par chance, nous n'avons pas déployer nos appendices de plumes blanches et nous n'avons pas pris de panneau non plus. Quoi que pour ma part j'ai le don de passer inaperçu. Un don bien utile qui pourtant, aujourd'hui ne me servirais à rien. En effet, au milieu de l'activité foisonnante, nous ne sommes que deux visiteuse de plus dans la cité Orisha.

Nous arrivons néanmoins aux abords du théâtre, nous mêlant à la foule compacte jusqu'à ce qu'un homme bouscule Lindsey, l'ange lui adresse alors un regard et je sens aussitôt une sorte de tension dans l'air. Inutile pour moi d'être devin pour savoir qu'il s'agit là d'un démon. Bien que cela me sois confirmer par les étoiles, invisible à tous. Mais ce n'est pas parce qu'il fait jour qu'elles ne sont pas là et leur chant raisonne faiblement. Et si, il y a peu encore, il m'étais inaudible lorsque le soleil éclaire le monde, je découvre ses derniers temps qu'il ne s'arrête jamais vraiment. Je chasse cependant toutes ses pensées quand l'homme s'adresse à ma compagne, sans doute sa façon de s'excuser. Bien que je doute qu'un démon en sois capable.

- Pas vraiment.
- En fait, nous sommes venus faire de nouvelles rencontre.

Lindsey me lance un bref regard auquel je réplique par un sourire. C'est son instinct qui la fait se méfié de cet homme, après tout elle et lui appartiennent à deux races qui s'entendent aussi bien que souris et chat. C'est dire. Peu importe toutefois, j'ai la curiosité de vouloir voir la suite des événements. Et qu'importe si c'est aux côtés d'un démon.
668 mots

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 03 Déc 2015, 16:17

Aller hop ! C'était la fête ! C'était l'heure d'en profiter ! D'oublier ses soucis, d'oublier le temps d'un moment tout ce qu'il y avait pu se passer ces derniers temps. L'année avait été suffisamment longue et pénible pour continuer à brouiller du noir plus longtemps. Et puis elle en connaissait plusieurs qui l'auraient écharpé si elle avait continuer à se morfondre, là où au contraire elle devait en profiter pour se détendre et souffler. Sans compter qu'il y avait une petite choupinette qui en avait plus que besoin. Les fêtes de fin d'année étaient le meilleur moment pour la faire renaître ! Ce fut donc l'esprit léger et chaudement habillée qu'elle était descendu à Megido, pour une sortie en famille. Avec un peu de chance elle pourrait eut-être y croiser son gros Panda. En attendant, il y avait son nounours de père qui l'attendait de patte ferme. Et elle avait plutôt intérêt à ne pas le laisser trop longtemps seul. Si jamais il y avait du chocolat ou d'autres gourmandises un peu trop tentante, il risquait de jouer les ours gloutons ! Elle esquissa un sourire en imaginant son père la bouge pleine de pain d'épices et de sucre d'orge.

Au moins il n'y avait pas à chercher d'où Alice tenait sa gourmandise.... Elle flâna quelques instants à observer les décorations, un sourire aux lèvres. C'était étrange de voir que, dans un monde qui pouvait très bien s'entre-déchiré des pires manières possibles, le jour d'après -enfin façon de parler- ce même monde pouvait s'accorder pour fêter dans la joie et la bonne humeur. Dans un sens c'était aussi fou que mignon. Mais cette folie là était douce, et elle ne faisait pas de mal à personne. Il fallait en profiter.... Et il y avait de quoi surexciter à Saphir. Alice hâta le pas. Son père devait l'attendre. Et il y avait déjà une foule ahurissante ! Mais d'où ils sortaient ces gens ? Avec un peu de recule, Alice se dit que la vie n'avait pas été facile pour personne et que tout le monde avait besoin de souffler et de se changer les esprits. Finalement, cela n'était plus si étonnant. Vint alors le problème internationale de tout ceux qui devaient retrouver quelqu'un dans une grande assemblée, réussir à se trouver ! La vampiresse ne cessait de se mettre sur la pointe des pieds, regardant dans toutes les directions pour essayer de trouver son père. Pour une fois, elle aurait aimé qu'il se transforme en ours, au moins une grosse bête de cette taille c'était plus facile à trouver.

Il eut donc une imposante touffe de poils bleus qui déambulait absolument partout. Dans les gradin, entre les gens, dans les allées.... Quand de terribles rennes géants se dressèrent sur sa route pour.... Lui offrir des chocolats ! Plein de chocolat plein les mains, et elle se retrouva même avec un gros chocolat dans la bouche. Elle avait oublié de demander à Cocoon une potion pour lui permettre de retrouver le goût c'était vraiment trop bête ! Mais elle se contenta de sourire et d'articuler -bien difficilement- des remerciements, tout en mâchant le chocolat qu'elle avait en bouche. Mais ce n'était pas fini ! La voila soudainement affublée d'une paire de corne en tissus.... Et une petit bonnet coloré... Avec un ruban de fourrure blanche à sa base, et un pompon tout blanc au bout. Hé bien à présent elle était parée ! Elle s'avançait plus difficilement avec ses mains pleines, mais finalement.... Une silhouette bien connue se dessina devant elle. Elle esquissa un large sourire et se précipita vers lui.


-Haaaa enfin je te trouve, j'ai cru que je n'arriverai à te voir à travers toute cette foule ! Tiens, on m'a donné plein de chocolat mais.... je pense que tu seras plus à même de les savourer que moi.... A moins qu'Izis les veuille, enfin s'il n'a pas été enseveli par d'autres gourmandises par les rennes. Alors ? On se met où ? Il reste encore des places ? Au pire je prends tes genoux !

C'était pas la vampiresse qui allait s'embêter avec des détails. Au pire, elle revêtirait son autre forme pour passer incognito. Elle doutait que des vampires, autre que Lucrezia, puisse venir par ici.... Ce qui était peut-être un peu triste en un sens. mais qui sait, peut-être pouvait-elle être surprise.
Post 1 + Résumé + Mot:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Déc 2015, 13:29

Le Sapin dépassait des toits, surplombait entièrement la ville ainsi que la scène où prendrait bientôt place la pièce de théâtre. Illuminée de milles lumières dorées, blanche et noire, la Cité rayonnait à des kilomètres à la ronde, la foule se bousculait, et bientôt, tout ceci ne serait plus qu'une immense fête où tous se retrouveraient. Les yeux de l'Ange semblaient.. vides. Elle se revoyait, elle y repensait. L'année passée, elle s'était également trouvée à Mégido, sauf que cette fois, tout était différent, terriblement différent. Jamais elle n'aurait pu imaginer que la fête de Noël ne lui évoquerait plus rien de joyeux, que sa bonne humeur s'évanouirait, partirait dans le vent comme la flopée de flocons qui tombaient sur le bout de son nez depuis son arrivée. Elle plissa les yeux, fixant l'étoile au bout du sapin gigantesque qui la regardait de haut. La beauté des lieux ne lui échappait pas, mais elle ne la ressentait plus. Son coeur ne tambourinait point contre sa poitrine, et elle ne s'emballait plus de découvrir des cadeaux, de boire un chocolat chaud aux côtés de l'Elfe qu'elle côtoyait. Elle avait beau l'aimer de toutes ses forces, elle ne regardait même pas où elle s'était dirigée. Elle devrait se débrouiller sans elle. Après tout, elle ignorait encore la raison de sa venue.

L'être céleste s'apprêtait à faire volte face quand une voix l'arrêta, et elle baissa légèrement les yeux pour savoir qui venait de lui parler. Elle l'analysa rapidement du regard, le toisa de haut en bas. Il s'agissait d'un Elfe, à n'en point douter. Seulement, ce n'était pas cela qui la marquait, oh, non. Ce dernier pleurait, sanglotait à grosses larmes et tremblait. De froid, elle en doutait. Elle ressentait sa mélancolie, elle la voyait dans chaque pore de son épiderme. Il respirait le chagrin. Héliana mit un temps considérable à comprendre ce qu'il venait de lui demander, perdue dans ses pensées, puis elle sursauta. « Euhm.. Oui bien sûr, attendez que je m'en procure.. ». S'approchant de la petite Dullahan assise sur un des sièges, elle plongea sa main dans la sacoche qu'elle avait apportée et en sortit un mouchoir en tissu de couleur verte qu'elle lui rapporta, sans dire un mot. L'Ange ne savait pas ce qu'il était bon de faire. Elle ne comprenait pas. Elle ne saisissait pas le malheur du jeune homme devant elle, alors comment pouvait-elle l'arranger ?

Pendant quelques secondes, ses yeux se mirent à briller, et elle invoqua la magie des cieux, laissant se propager son aura bénéfique jusqu'à l'être sylvestre. C'était tricher d'user de sa magie, mais c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Et doucement, presque imperceptiblement, un sourire vint arquer ses lèvres. « Je me prénomme Héliana. ». Elle lui tendit la main. Julia, quant à elle, ne bougeait pas d'un poil, surveillant d'un œil presque mauvais ce qui se passait du côté de l'Ange. Puis, elle finit par laisser s'échapper un soupir de soulagement. Si la rousse se faisait des amis, cela ne pouvait être que bon signe. Elle devait cesser de s'inquiéter pour son état. Héliana avait pris de mauvaises habitudes, était devenue trop stricte sur certains points. Et dans un sens, la Défunte sentait que cela ne risquait pas de s'arranger de sitôt, alors elle avait tenté de l'amener sur le terrain. Peut-être que croiser un humain où un autre ange lui changerait les idées. Haussant les épaules, la petite blanche se retourna, fixant la scène. Ca n'allait plus tarder à démarrer, mais pour elle, c'était déjà trop long.

L'Elfe Eternelle vagabondait dans la ville, émerveillée, les yeux remplis d'une lumière et d'une brillance qu'on ne lui connaissait que dans les périodes de Noël. S'affairant un peu partout, elle déambulait dans sa belle robe rouge comme une gamine, avant qu'une voix ne l'arrête dans son amusement. Elle se stoppa directement, presque angoissée. Et si Mithrandir se trouvait dans le coin ? Un petit rire fit vibrer ses cordes vocales. Il tenterait sans doute de la ramener à la raison, mais c'était inutile. Mircella restait, au plus profond de son âme, une adorable enfant ne demandant qu'à récolter les jouets qu'elle réclamait depuis des années. Se retournant lentement, elle plaça ses mains vers son bassin, et ne put qu'écarquiller les yeux en réalisant qui se trouvait devant elle. Evey, la magicienne. L'Elfe ne put s'empêcher de sourire. « Comme si je pouvais t'avoir oubliée, Evey. ». La jeune femme était un véritable vent de fraîcheur. Replaçant une mèche de sa longue chevelure blonde derrière son oreille fuselée, elle s'en rapprocha doucement. « Tu viens aussi fêter Noël à Mégido ? ». Rapidement, son excitation la reprit, et elle ne put lutter plus longtemps. « J'adore cette ville dans cette période. Je la trouve merveilleusement bien décorée. ». Son sourire s'élargit. « Earudien est magnifique également. ». Puis elle s'intéressa de nouveau à la mage. « Oh, excuse moi. Comment vas-tu, depuis le temps ? Tu es venue seule ? ». Ce n'était que des banalités. Mais la magie de Noël rendait tout beaucoup plus beau.
890mots


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Déc 2015, 17:30

Fêtons ensemble! (Artémis et Anabelle) Post 1 - 980 mots environ


Artémis avait entendu des rumeurs à propos d'une grande fête estivale au sein de Mégido. Artémis n'avait jamais mis le pied au sein de ce lieu. L'endroit était sur un autre continent et que la ville de Mégido se trouve au coeur du continent repoussait l'envie de l'humain de s'y rendre. Cependant, à cause de l'annonce de cette grande fête, l'envie de se rendre là-bas pour que la joie et le bonheur se lisent dans le visage de la petite Anabelle, sa fille adoptive, grandissait. Le voyage risquait d'être long et fastidieux, mais il voulait donner un cadeau à la petite Anabelle pour cette année avant la rentrée des classes. Ayant que très peu d'or sur lui, il ne pouvait lui acheter de cadeau grandiose, mais il en avait assez pour payer leur voyage jusqu'à Mégido. Alors, ce fut un bon matin que l'homme alla dans la chambre de la petite pour la réveiller lentement. Les grands yeux verts de la petite magicienne s'ouvrirent pour regarder l'homme avec ses longs cheveux bruns. Un grand sourire aux lèvres, Artémis lui annonça la bonne nouvelle: « Anabelle, comme tu le sais, je ne suis pas en mesure de t'offrir grand-chose pour ton anniversaire, mais j'aimerais t'amener dans un lieu magnifique. Pour cela, il faut partir dès aujourd'hui pour s'y rendre. Le chemin risque d'être long, mais nous allons être récompensés à la fin de notre voyage. Est-ce que cela te rendrait heureuse de voyager ensemble? » La petite vint avec un regard étincelant à l'annonce de ce voyage. Elle adorait le faux magicien et voyager avec lui était déjà un magnifique cadeau pour elle. Alors, elle fit un signe de la tête et commençait à ramasser un peu de vêtements pour le voyage ainsi que son lapin. Artémis, voyant l'enthousiasme de la petite fit de même. Il prit un grand sac de voyage pour mettre ses biens et ceux d'Anabelle. Le départ fut amorcé lorsque le Soleil fut à son paroxysme. Le voyage allait être long, mais il avait prévu le coût. Grâce à quelques services offerts, il put avoir un voyage gratuit jusqu'aux rives pour prendre un grand navire. Rendu au navire, il allait payer la traverse avec presque la totalité de sa bourse. Par la suite, il allait prendre le reste de son économie pour emprunter un cheval et se rendre à Mégido. Le voyage se passait bien. Anabelle avait réussi à s'endormir lors du voyage sur l'eau. Quant à Artémis, il s'était lui aussi endormi sur le bateau, mais le repos fut de courte durée. Il ne voulait pas que son plan tombe à l'eau.

La joie se fit sentir auprès des deux voyageurs lorsqu'ils arrivaient enfin à Mégido. L'endroit était magnifiquement décoré. Un décor dans les tons d'or, de noir et de blanc accueillait les voyageurs comme Artémis et Anabelle. Pour éviter de faire du grabuge avec le cheval, il descendit de ce dernier à l'entrée de la ville. Pendant Artémis attachait le cheval, Anabelle regardait de gauche à droite en tenant fermement son lapin en peluche. Elle n'avait jamais vu un endroit aussi magnifique auparavant. Après que l'animal était en sécurité, Artémis rejoignait Anabelle pour s'aventurer au sein de Mégido. La ville était des plus magnifiques et réchauffait le coeur des petits comme des grands. Artémis était ravie de voir la beauté des lieux, mais surtout la joie dans le regard de sa petite Anabelle. L'homme vêtu de son long manteau avec son chapeau haute-forme déposé sur sa tête amenait la petite au sein de la ville. Il voulait qu'elle découvre l'endroit et profitait de la fête à son maximum. Malgré que la petite Anabelle était heureuse, elle sentait incapable de lâcher la main du faux magicien. Artémis ne voyait pas de problème à cela. Rendue proche du coeur de la ville, une femme déguisée en renne s'approchait de la petite Anabelle avec un panier de friandises. Anabelle allait immédiatement derrière les jambes d'Artémis. La jeune femme aux cheveux à la couleur du blé ne comprenait plus où moins la réaction de la petite. C'était la première fois qu'elle voyait un enfant s'enfuir d'elle. Artémis, pour atténuer la situation, se prit au jeu: « Oh! Que vous êtes, magnifique mademoiselle! Vous avez été porté ici pour nous donner des bonnes friandises? » La jeune femme leva le regard vers l'homme au grand chapeau. Il fit un petit clin d'oeil avec un grand sourire. La femme comprit rapidement le plan. D'un ton enjoué, elle lui répondit en se mettant à sa pleine grandeur: « Bien sûr! Je suis ici pour donner plein de friandises pour les enfants et les plus grands! » « Alors, puis-je avoir une sucette puisque j'ai été un bon garçon? » La jeune fit un signe de tête affirmatif en lui donnant une sucette rouge et blanche. La petite, en voyant qu'Artémis profitait d'une sucette, ne put s'empêcher de sortir de sa cachette et réclamer sa sucette en levant une main. La renne était heureuse de voir la demoiselle réclamer son bien. Alors, elle lui donnait aussi une sucette rouge et blanche en déclarant de passer une bonne journée. Artémis remercia la dame qui partit au loin. Artémis fit un grand sourire en avançant dans la ville. La journée risquait d'être agréable.

Résumé:



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Déc 2015, 19:04



Cette année, c’est décidé ! J’allais me promener à Megido pour Noël. J’avais ouïe dire beaucoup de bien de la façon dont était célébré l’événement que nous attendons tous une fois dans l’année à Megido. Non seulement motivée par cette nouvelle expérience, il  me tardait de rencontrer des Orishas. J’accordais énormément d’importance à la diversité de mes liens sociaux. Cette ville était le lieu rêvé pour cela ! En effet, Megido était connu pour sa mixité sociale.
Mon entrée dans la ville fut laborieuse, une foule de gens piétinait lentement devant moi ainsi que sur les côtés. Je ne voyais plus du tout où je posais les pieds, j’espérais seulement ne pas en écraser un ou deux sur mon passage. Je tentais de jouer du coude afin de m’isoler du mouvement, mais je n’étais pas assez imposante pour cela, je me retrouvais donc à suivre la masse indifférenciée de gens sans avoir le choix de ma direction.
La seule chose que je pouvais vraiment faire était de choisir l’inclinaison de ma tête, j’en profitais donc pour admirer les couleurs de la ville, le noir, l’or et le blanc principalement. Je ne me serais jamais doutée qu’un tel mélange puisse donner un résultat si élégant. Je ne me souciais désormais plus de subir le mouvement de foule, s’il y avait un événement particulier auquel je pouvais prendre part, alors j’imaginais que cette foule allait m’y conduire directement. A présent, je regardais les visages qui m’entouraient, espérant reconnaître quelqu’un. Mes yeux étaient perturbés par tant d’information simultanément, cependant je ne me laissais pas distraire, j’observais un à un chacun des visages les plus proches de moi, mais malheureusement en vain, je ne reconnaissais personne. A force de ne pas regarder où je posais les pieds, l’inévitable se produisit : Je me pris le pied dans la robe de la demoiselle devant moi. Je chutais lourdement, saccageant au passage sa jolie tenue.

« Je suis désolée ! » bredouillais-je lamentablement, tentant de me redresser tant bien que mal. « Je suis vraiment maladroite… ».
La femme qui me faisait face était furieuse, son visage devint rouge cramoisi, ses yeux se plissèrent et sa bouche se crispait d’agacement. Je me tenais désormais debout, mais je me sentais si petite tant la dame me réprimandait ma maladresse. Je ne savais plus où me mettre, mais je ne pouvais m’éclipser car j’étais toujours au cœur de la foule. Après avoir bredouiller à nouveau des excuses, je me retournais et marchais à contre sens du mouvement. Mon seul  but désormais était d’éviter de retrouver cette dame. Après quelques coups de coudes bien placés, je réussi à me tirer de l’escorte.

Repassant mes vêtements avec mes mains, je me questionnais sur ma future destination. Je décidais d’emprunter un chemin un peu moins bondé. Au bout de ce dernier triomphait un théâtre. Le rideau était abaissé, mais il y avait des gens assis dans les premiers rangs, une représentation devrait donc bientôt avoir lieu. Ne sachant que faire d’autre, je me dirigeais vers l’événement.
J’arrivais au niveau des individus tranquillement installés lorsque je reconnue mon amie Nissa.
« Nissa ! » m’époumonais-je ravie. « Je suis si contente de te voir, je ne m’attendais pas du tout à te trouver en ce lieu pour cette occasion ! J’imaginais que tu avais retrouvé tes parents dans l’océan et que tu festoierais avec eux ! ».

Mon excitation avait pris le pas sur ma pudeur, je serrais mon amie dans mes bras. Après tout, c’était Noël, l fête de l’amour et du partage, elle ne m’en voudrait pas.
« Je peux m’asseoir avec vous ? » demandais-je aussi bien à l’ondine qu’à ses deux compagnons. « Je m’appelle Arwen, je suis enchantée de vous rencontrer ! ».
Je m’asseyais soigneusement sur le siège, en prenant grand soin de ne pas brusquer mon geste à cause des douleurs que j’éprouvais au niveau de mon séant, sur lequel j’étais lourdement tombée préalablement.


645 mots (Post I)


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 06 Déc 2015, 20:05


 
   

Depuis combien de temps les gens attendaient-ils cette pseudo fête ? Combien de gens étaient et seraient réuni en ces lieux pour célébrer je ne sais quelle absurdité ? N’avaient-ont pas déjà assez fait la fête ? Combien de temps encore devrais-je supporter tout ce bonheur ? La foule m’insupportait, les hommes me faisaient horreur tout autant que les femmes, et je ne préférais même pas songer parler des enfants. Que faisais-je en ces lieux alors ? Pourquoi je ne partais pas ? Loin, loin de tout être capable de me juger, de me critiquer. Loin de ces hommes, et femmes m’inspirant des pulsions de morts. J’observais les gens passer. Personne ne me regardait. Tous riaient, parlaient de tout et de rien, comme-ci la vie était aussi belle que ça. Par moment, je ressentais comme une pointe de tristesse et puis la seconde d’après j’avais envie de tout détruire, de briser leur rêve, leur désir. J’étais désireux de vivre comme eux, et pourtant je détestais cette idée. On m’avait abandonné, battu, livré à moi-même et à mes démons, qu’attendait-on de moi maintenant ? Que je me comporte comme un parfait petit chien ? Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus quoi faire, ni même quoi dire. Aucune syllabe ne voulait franchir mes lèvres, et pourtant je souhaitais hurler ma peine et ma colère, jusqu’à m’en briser les cordes vocales.

Trouvant inutile de rester à ma place, je finis par suivre la foule. Chaque fois qu’on me touchait, je poussais la personne dans l’autre sens. Chaque fois qu’on me marchait sur les pieds, je leur faisais un croche pieds. Ce besoin de faire le mal, d’agir mal, me faisait du bien. Au bout de quelques mètres, les individus qui ne cessaient de râler après moi s’écartèrent petit à petit pour me laisser alors le loisir, l’honneur ? Non ! Il ne s’agissait que d’une place ! Je ne voyais pas ce qu’on pouvait trouver de si beaux en ces lieux ! L’arbre de joie, n’importe quoi ! Une bien belle conn***. Et puis ce nom, et puis ses gens déguisés, et puis … tout. Tout me donnait envie de vomir. On pouvait voir des sourires ici et là, des pleures également mais pas de tristesse, non de joie, de bonheur. La population était venue ici pour s’amuser, pour oublier, pour profiter. Alors pourquoi étais-je là ? « Bonjour monsieur. Pourquoi vous portez un masque ? C’est pour le spectacle ? Vous avez des chocolats ? Je peux en avoir un ? » D’où provenez cette voix si … si désagréable ? Je baissais la tête, pour voir à mes pieds un petit humain. Un grand sourire vint barrer mon visage. Je me mis à sa hauteur et me mis à observer attentivement les alentours. Une fois sur que personne d’autre ne me verrait, je fis basculer mon masque sur le côté afin de montrer mon visage à l’enfant. Je pus voir l’horreur dans ses yeux, et en moins de temps qu’il en faut pour dire ouf, il déguerpit en hurlant. Ces cicatrices sur mon visage n’étaient peut-être pas aussi négatives.

« Il était inutile de lui faire peur, ce n’était qu’un enfant. »
Une femme, sans aucun doute possible. Elles sont facilement reconnaissables avec leur voix si emplie de reproche et de suffisance. « Et alors ? N’avais-je pas le droit de lui faire peur ? Vas-t-on m’interdire ça aussi ? » Alors que nous étions en train de parler vraisemblablement, elle ne me regardait pas, quelle audace. Son regard était tourné vers l’arbre qui trônait au milieu de la place, lumineux et trop clinquant à mon goût. « Si, bien sûr. Mais pas en ce jour. Pas maintenant. » « Pourquoi pas ? » Elle se tourna enfin vers moi, et me sourit. Un sourire sans artifice, sans préjugé, sans jugement, juste un sourire qui me mit mal à l’aise, je vous l’avoue. « C’est un jour de fête, il faut en profiter. » Pathétique. « Oh mais j’en profite. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Alors qu’un des personnages déguisés en renne s’avança vers nous pour me donner quelques sucreries, je fis tomber son plateau sans un regard pour lui. « Vous voyez ? Profiter, c’est mon mot d’ordre. » Et puis, en un seul mouvement elle se retrouva face à moi. Le regard cette fois plus sombre, plus impressionnant. Pour les personnes alentours nous ne devions être ni plus ni moins que deux amis se parlant, pourtant je pouvais sentir la tension entre nous. Elle me cherchait dont ? « Ne jouez pas à ça avec moi. Ne gâchez pas leur fête, ou vous le regretterez. » « J’en tremble. » Sur ces mots je m’éloignais d’elle. Une femme aux cheveux sombres, à la peau mate, aux yeux vairons, une Orisha ?


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 06 Déc 2015, 21:28


 
   

Megido. Porteuse d'un souvenir autant enivrant qu'effrayant. Devaraj frissonna malgré lui et ferma les yeux. L'odeur de sang chaud lui emplissait encore les narines et les cris résonnaient toujours dans ses oreilles... Mais aujourd'hui, ce n'était pas le moment pour se remémorer ses épopées passées. Aujourd'hui devait être un moment consacré à la joie et à la bonne humeur ! Alors il expira doucement pour s'apaiser, et rouvrit ses yeux, admirant les coloris noir, blanc et or qui embellissaient la ville. Il devait bien se l'avouer, c'était magnifique. Même si cet endroit ne lui inspirait que des souvenirs troublants, il ne pouvait s'empêcher de laisser son regard s’émerveiller devant les diverses décorations, devant la neige, et devant la foule enjouée. Un sourire sincère étira finalement ses lèvres, enfin.

La petite main qu'il tenait le poussa alors vers la gauche, le ramenant totalement à la réalité. "Ah ! Regarde ! Un gros sapin !" Pointant du doigt l'énorme arbre de joie qui se voyait de très loin, Lullu trépigna sur place. Il ne savait plus où donner de la tête et avait les yeux remplis d'une joie brillante. Devant le sourire béat de l'enfant, Devaraj rigola légèrement et l’entraîna dans la foule, vers la place principale. Plus loin derrière eux suivaient Slanguen et Khaal, mais comme les deux esprits n'étaient pas adeptes de la foule, ils longeaient les murs, le plus discrètement possible. Le chaman était venu spécialement avec Lullu, car il estimait que c'était son devoir de faire visiter le monde à l'enfant, et puis que c'était aussi l'occasion rêvée pour le rendre heureux, ne serait-ce que pour l'espace d'une journée. Tenant tendrement le bras de son fils adoptif, le chaman le guida vers là où tout le monde se dirigeait, se doutant bien que les activités les plus intéressantes se passeraient là-bas. Effectivement, une fois sur place, il découvrit une scène de théâtre aux rideaux fermés. Mais ce qui sembla retenir le plus l'attention de Lullu, ce fut plutôt les personnes affublés de bonnet de Noël et costumées en rennes, qui passaient parmi la foule. Écarquillant les yeux, Lullu ouvrit la bouche, et lâcha la main de Devaraj, ne tenant plus en place. "Tu vois ce siège là ?" Désignant une chaise de la dernière rangée du fond, Devaraj sourit.  Il était heureux de voir que l'enfant avait rajeuni et perdu cet air mature qui ne lui convenait pas pour son âge. "Je vais aller m'y installer. Si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver..." Puis il laissa l'enfant libre, sentant que ce dernier ne désirait que cela.

Gambadant, Lullu traversa avec entrain toute la place, regardant partout, dans tous les sens,  pour regarder les gens habillés pour la fête, observer les décorations brillantes, jouer avec la neige, bref... Tant de choses toutes nouvelles pour lui ! Arrivant devant un des fameux monsieurs transformés en renne, il zieuta les chocolats avec envie. "Moi aussi j'en veuux !" N'attendant pas la réponse pour se servir, il tendit son bras et plongea sa main dans le bol. Sauf qu'au lieu de sentir le doux papier des bonbons entre ses doigts, il se retrouva à attraper la main d'un autre enfant, qui avait fait le même geste au même moment. Étonné, Lullu tourna la tête, et se retrouva nez à nez avec un jeune blond aux yeux bleus. Le moment de surprise passé, Lullu fronça les sourcils. "Ils sont à moi d'abord !" Voyant venir la dispute, l'homme chargé de distribuer les bonbons s'empressa d'en donner autant aux deux bambins. Calmé par le gout du chocolat et du sucre, Lullu regarda alors autour de lui et aperçut un monsieur assit sur un banc, avec un gros bonnet de Noël sur la tête. Il fit un sourire malicieux et s'approcha doucement par derrière pour lui voler le bonnet et repartir en courant, rigolant aux éclats. Puis il mit le bonnet sur sa propre tête, bien qu'il soit beaucoup trop grand pour lui.



Post 1
Mots : 668
Dev s'assoit dans un coin, et Lullu par chercher des chocolats, pile au même moment que Izis ! Puis après, il part voler un bonnet à quelqu'un 8D

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 08 Déc 2015, 14:21


La providence était polissonne. Intempérante qu’elle était de le mettre sur le chemin d’un ange alors qu’il n’avait pas du tout prémédité son coup pour une fois. À se demander si le coup du sort n’était pas un membre de sa famille au beau milieu des dieux de la clownerie. Auquel cas il aurait appris cette nouvelle de dernière minute, il n’aurait pas été surpris le moins du monde. Que son opposé se rassure en revanche, il n’était pas venu ici dans le but de semer la zizanie. Les aprioris sur sa race étaient innombrables, mais à tout coup qu’on avait fait plus ample connaissance avec lui, tout ceci n’avait plus lieu d’exister. Les gens laissaient basculer leurs défiances et comprenaient qu’il n’était pas requis de tous les mettre dans le même panier, du moins quand il n'avait pas résolu de martyriser de pauvres innocents. Tout ce qui rimait avec fête avait néanmoins le privilège de contenir la bête qui fermentait funestement en lui. Et puis dans le fond, il n’avait jamais été fielleux avec quiconque. Sa furie se renflammait que lorsqu’il le fallait, ce qui n’était pas le cas dans cet état de fait. Zane étant quelqu’un qui ne se prenait pas la tête, il enleva vélocement la main de l’ange afin de la lui presser avec un dynamisme insufflé. Il renouvela l’opération avec l’autre jeune femme à ses côtés. « Enchanté de vous rencontrer mesdemoiselles. Je distingue en vous un certain chic qui ne me laisse pas insensible. Et puis vous marquez un point, nous sommes ici pour nous laisser subjuguer par de nouvelles trouvailles. » Le goût du risque et d’une association incompatible. La joie de voir de nouveaux visages était identique aux techniques culinaires pour lui. Des mélanges qui étaient initialement discordants instauraient parfois de belles flaveurs.

Dans cette doctrine, le démon se volatilisa quelques instants du champ de vision des deux femmes avant de revenir tout détendu avec les mains dans les poches. Une variation se distinguait par rapport à son aspect précédent, c’est qu’il portait désormais un pendentif autour du cou dont l’incarnation était celle d’un ange. Poignant sa main droite de sa cache, il révéla une copie quasi conforme de celui qu’il portait, à la différence près que celui-ci représentait un démon. Il l’offrit à son opposante légitime. « Aujourd’hui, je propose que nous enterrions la hache de guerre. Vous verrez que les apparences ne sont pas toujours celles qu’on croit qu’elles sont, à part si nous croyions fermement en cette croyance qui n’en est pas une. Vous comprenez n’est-ce pas ? » Il divaguait, et c’était bien là les balbutiements de son comportement en société. Le thème du jour était la comédie. En jouait-il ? Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Il suffisait de se fier à son intuition.

En toute circonstance, il était néanmoins indispensable de savourer chaque moment. Cordialement, sans agressivité aucune, le diable épousa calmement la forme des omoplates des deux femmes de ses doigts lestes. À cause de sa grande taille, il abaissa légèrement le visage tout en apposant un sourire sur ses lèvres. « Si je vous dérange, n’hésitez pas à me le dire. Je peux aussi parlementer avec les végétaux et les animaux, même si je ne vous cache pas que leurs conversations sont souvent moins passionnantes. » Il releva son dos pour ensuite désigner des places libres de son index. « Si jamais vous désirez m’accompagner durant la comédie, vous me trouverez par là. Je les réserve pour qui veut se trouver en ma charmante présence. » C’était une invitation qu’elles étaient en droit de refuser, ce qui ne changeait rien dans la conception de ce qu’il appelait réservation, à savoir qu’il n’accepterait pas le premier venu à côté de lui. N’ayant alors plus rien à faire aux alentours, le démon alla sélectionner sa place en s’y installant le plus à l’aise possible ; mains nouées derrière la tête et une jambe sur l’autre.

653 mots


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[RP pour tous] La comédie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 7Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

 Sujets similaires

-
» Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)
» [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause
» L'enterrement d'un roi (Rp pour tous)
» Show must go on [RP POUR TOUS][It's the end !]
» Le bal d'Or [RP pour tous - EVENT]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Désert de Mow :: Megido-