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 Une chance sublimissime ! [Quête avec Dante ! ]

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Dim 10 Juil 2016, 14:02





L’homme en face de moi, son handicap naissant ne semblait pas déterminé à me laisser gagner bien au contraire. Son bras pendait le long de son corps laissant une flaque de sang à chaque fois qu’il s’arrêtait plus de quelques secondes. Sa peau était livide, et son teint blafard, je ne doutais pas qu’il ne tiendrait pas très longtemps. Au fur et à mesure que nous échangions des coups, je sentais ses forces le quitter. Il devenait plus lent, ses attaques étaient moins précises, de mon côté je n’étais pas non plus au meilleur de ma forme. Au départ, je dus éviter de nombreux coups provenant de ses voisins proches. Certains tentaient de m’attraper par les bras, d’autres de me faire tomber. Ce fut lorsqu’un des prisonniers m’attrapa par les cheveux, et que la douleur me fit hurler que je rendis compte de ce qui se déroulait autour de moi. Je ne pouvais pas voir son visage, mais je pouvais voir ce qu’il faisait, ce qu’il était en train de commettre, un véritable bain de sang. Ce liquide rouge si particulier, à l’odeur désagréable vint narguer mes narines un nombre incalculable de fois. Pourtant je ne pouvais pas me laisser distraire par alors qu’un de ces hommes tenaient une lame sous ma gorge d’une main et mes cheveux de l’autre. Ce dernier s’amusait à me tirer de plus en plus fort, m’arrachant une grimace de douleur à chaque fois. Des larmes finirent même par naquirent au coin de mes yeux, mais je les balayais rapidement en clignant des yeux. Le plus balaise revint à la charge, et m’administra un coup de poing en plein ventre me coupant au passage la respiration. Comme plutôt ma respiration se troubla, et j’eus beaucoup de mal à reprendre mon souffle. Il me fallut quelques secondes pour parvenir à voir correctement ce qui m’entourais et à comprendre ce qu’ils tentaient de me faire. Celui qui me tenait par derrière semblait prendre un malin plaisir à s’amuser avec mes cheveux, l’autre, en face de moi, promenait sa seule main libre sur mon corps.

Je patientais quelques secondes, je les laissais croire à mon abandon … quand je sentis sa poigne perdre de sa vigueur, je balançais rapidement ma tête en arrière pour donner à coup à celui s’y trouvant. Je sentis une nouvelle gerbe de sang venir se coller à moi, à en croire les hurlements de douleurs qu’il poussait, je devais lui avoir péter le nez. Pourtant je n’en avais pas fini, j’attrapais sa main au niveau du poignet et je fis passer son bras derrière son dos, le remontant encore et encore jusqu’à ce qu’il lâche prise sur son arme et que j’entende le craquement si particulier de l’os qui se brise. Peut-être en aurait-il été autrement s’il s’était débattu mais sa main libre était portée à son nez. Le prisonnier semblait déterminé à ne pas le lâcher. En même temps que je laissais retomber son bras, je lui assénais un coup de de couteau dans le dos, je tournais la lame dans sa chair en l'enfonçant aussi profondément que possible. A peine l'eus-je retirer, qu'il s’effondra sur le sol. Alors même qu'il ne devait plus m'entendre j'ajoutais d'une voix cinglante. « C’est pour avoir osé posé les mains sur moi … » Alors que je m’apprêtais à m’occuper de l’autre individu, ce que je vis me paralysa littéralement. Des images se succédèrent, prenant vie dans mon esprit, me ramenant à un endroit que j’aurais préféré oublié. Il agissait de la même manière qu’eux. Avait-il le même visage que ces vampires qui m’avaient torturé dans le but de me briser ? A n’en point douter. Mes yeux s’agrandirent sous la stupeur, mes doigts se crispèrent, et ma respiration se fit plus chaotique. J’étais plongée dans mes souvenirs, me remémorant chaque instant, chaque coup, morsure et autres … Celui dont il manquait la main profita de cet instant pour m’attaquer, mais à peine eu-il fait un pas que son sort en était jeté. Je n’arrivais pas à tout comprendre, ni même à tout suivre. J’étais la spectatrice de cette sinistre scène. Mes yeux allaient et venaient entre Dante et les prisonniers. J’avais presque de la peine pour eux, et bien vite il ne resta plus personne si ce n’est moi.

Alors que le dernier corps finissait sa course sur le sol, mes pieds reculèrent instinctivement d’abord lentement puis avec plus d’entrain. Je fis quelques pas, prête à m’enfuir, car oui la peur commençait à prendre le pas sur tout le reste. Je ne voulais pas revivre ça … pas encore. Mes traits devaient être déformés par la douleur et par la crainte. Tenant toujours l’arme dans ma main, et tentant de garder une certaine contenance, je sentis mes jambes trembler. Je me retournais, pour lui tourner le dos, peut-être pas la meilleure qui soit, mais j’allais me mettre à courir. Je pouvais sentir son regard sur moi, et clairement il n’était pas aussi amical qu’avant … en considérant qu’il avait été amical. Pourtant alors que je m’apprêtais à m’élancer, je laissais mes bras tomber le long de mon corps, jetais un coup d’œil derrière moi et prononcer doucement son nom. « Dante … » Avant de mettre à le hurler. Peut-être reviendrait-il parmi nous ainsi. Les yeux fermés, j’attendis qu’il m’attaque, malgré la peur et l’angoisse grandissante, je me tenais prête à riposter. Murmurant pour moi quelques phrases d’encouragement. « Détends toi Cassiopée, tu peux le faire … Tu ne t’es jamais laissé faire, ce n’est pas maintenant que ça va commencer … Attends, et agis … » De derrière on pouvait aisément croire que j’avais abandonné toute espoir, je raffermis ma prise sur mon arme de fortune et dans un mouvement presque fluide lui jetais en plein visage. Le coup n’atteindrait peut-être pas sa cible, mais cela suffirait à le distraire suffisamment longtemps pour que j’agisse. Je voyais enfin le vrai visage du monstre qui pourtant avait fini par me faire douter de ce que je pensais de lui.



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Dim 10 Juil 2016, 15:39




La cantine n'était plus qu'un énorme bain de sang, on aurait pu y lancer plusieurs litres d'eau, que les flaques seraient similaires. Avec tout les hommes au sol baignant dans leur sang, il y avait une quantité presque ridiculement importante. Le corps possédait environ cinq à sept litres de sang par personne, sachant que chacun d'entre-eux était mort dans des blessures importantes, il devait y avoir au bas mot trente litres de sang. Véritable carnage morbide, il n'y avait là que la scène digne des plus grands romans d'horreurs. L'odeur métallique du sang qui imbibait désormais l'endroit était surprenante, une véritable vision cauchemardesque pour ceux qui n'avait jamais vécu la guerre. Un individu plus fragile aurait probablement régurgité, s'il n'avait jamais vu pareille scène. Des morceaux de chairs, de tripes, une ou deux têtes décapités au sol, des doigts et une main. Tout cela dans une véritable piscine de sang. Dante jeta un œil à ses pieds, ses bottes de cuir avait elles aussi du sang dessus. Il allait probablement avoir du mal à nettoyer tout ce sang de ses affaires, mais ce n'était pas le moment pour penser à ça. Les fenêtres de la cantine laissait deviner qu'à l'extérieur, il pleuvait. Ces fenêtres renforcées par des barres métalliques.

D'un simple regard qui balaya toute la pièce en quelques secondes, le vampire put constater toute son oeuvre. Il avait l'impression d'être un artiste ayant peint un tableau, plein de cadavres, de sang et de morceaux de chairs. Ne trônant debout que lui et Cassiopée, toujours intriguée et intimidée par la situation, elle ne semblait pas être à l'aise et très vite, lui lança le poignard qu'elle possédait grâce aux prisonniers. Comme d'un réflexe, la magie du vampire s'activa et la lame s'heurta à une sorte de mur invisible qui expulsa immédiatement l'arme, qui alla se fit alors entendre plus loin, rebondissant sur le sol dans un bruit de métal qui heurte ce dernier. Ce mur "invisible" n'était autre que le bouclier que possédait Dante, le protégeant des attaques diverses d'ennemis. Le regard rubis du vampire se posa une fois encore sur Cassiopée, alors qu'il brandissait son arme d'une main vers elle, puis d'un geste rapide, secoua son arme au sol, avant de rengainer finalement, laissant le silence se faire entendre et n'être perturbé que par le bruit de son arme qui avait retrouvé le fourreau. D'un air presque las ou plutôt indifférent, Dante fit volte-face. Ses pas résonnant sur le liquide rouge qui inondait le sol de la cantine. Le vampire ne s'expliqua pas, il ne lança aucune parole pour elle, il n'en avait pas besoin et n'en avait pas la nécessité.

Elle ne lui avait jamais fait confiance, comme il ne lui avait jamais offert sa confiance également. Au final, n'étaient-ils pas des étrangers l'un pour l'autre ? Il se dirigea vers la porte verrouillée de la cantine, y offrant un coup de pied qui la fit sortir de ses gonds sous sa force. Elle tomba sur le sol dans un fracas monstre, mais personne n'était assez proche pour l'inquiéter. Alors qu'il s'enfonçait dans le nouveau couloir, celui-ci était relativement sombre, quelques rayons à peine de la lune, traversant quelques pauvres fenêtres, offrait le minimum syndical sur la vision. Pour un nyctalope comme le vampire, il n'avait là aucun problème à voir comme s'il était en plein jour. Ses pas se firent de plus en plus éloignés de la cantine, laissant derrière l'orisha. Il était bien décidé à pénétrer l'armurerie, qui n'était qu'à l''autre bout de ce couloir, qui finissait en intersection plus loin. S'il continuait à aller tout droit, il tomberait droit sur l'armurerie. Il le savait et il était bien décidé à reprendre son matériel.





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Dim 10 Juil 2016, 23:00



Le dos toujours tourné, je l’observais attentivement par-dessus mon épaule blessé, j’attendais patiemment la suite des événements. Je ne pouvais pas prévoir ce qui allait se passer. C’était le problème avec ce vampire. Un coup, il m’impressionnait, l’instant d’après il m’effrayait autant qu’il était possible de le faire. A un moment je faisais tout pour paraitre forte et déterminé pour ne pas me laisser dépasser, et la seconde suivante je me retrouvais terrifier parce que je me souvenais de sa véritable nature, et de ce qu’il représentait. Avec lui, j’étais sûr de véritable charbons ardents, je ne savais pas sur quels pieds danser. Il pouvait être calme et parfaitement maître de lui-même, comme maintenant, et aussi meurtrier que possible. Je faisais tout pour rester stoïque mais il m’était apparu au fil de notre périple que cela m’était tout bonnement impossible. Je ne pouvais pas faire semblant. Je ne pouvais pas rejeter la faute de quelques vampires sur lui, alors même qu’il m’avait démontré au fil de la journée qu’il était différent de ceux que j’avais croisé. Dante m’avait apporté bon nombre de preuve de sa bonne foi, de sa bonne volonté, alors que moi … je m’étais conduite comme une idiote ainsi que comme une enfant. Je ne voulais pas admettre quelque chose, quelque chose d’important, qui pourrait changer ce que j’étais.

Lorsque je le vis tendre sa lame vers moi, mes yeux se fermèrent d’un seul bloc, attendant certainement la suite. Pourtant rien ne vins. Lorsque je les rouvris quelques secondes plus tard, son sabre était rangé, et il me tournait le dos. Non, plus exactement il s’en allait, me laissant ici, entouré de tout ce sang et de ces corps sans vie. J’aurais pu le suivre, malheureusement je n’en avais pas la force. Tout autour de moi sembla tourner, des murs jusqu’au plafond assez haut pour y tenir à plusieurs. Je me laissais alors doucement glisser sur le sol. Ou que j’aille il y avait du sang, aussi je ne m’insurgeais pas de finir tremper de ce liquide rouge si cher à la vie. Mes mains étalaient de part et d’autre de mon corps, mes jambes tendues, le regard fixé sur le plafond. Mes cheveux baignaient dans le sang mais peu m’importait. Après un profond soupire, je ne pus retenir l’inévitable, je me laissais donc aller pour la première fois à pleurer. Ma vue se brouilla rapidement, je pus sentir le gout salé de mes larmes glisser sur ma peau, parfois venir jusqu’à mes lèvres. Ces dernières tremblaient comme tout mon corps. Je me les mordis pour empêcher un cri de douleur, de désespoir, et de tout à la fois, de quitter ma gorge déjà meurtri. Je restais donc là, allongé dans un véritable bain de sang, m’imprégnant des vies perdues au profil de la sienne et de la mienne.

Il me fallut quelques secondes, peut-être même quelques minutes pour retrouver une respiration normale, pour faire taire mes sanglots, et stopper mes larmes. Mon visage était maculé de sang, lavé par endroit à cause de mes larmes. Je passais ma main droite dessus, et la portait devant mes yeux. Cette couleur était si intense, si brut, elle était à la fois plaisante à regarder et horrible, horrible car elle me rappelait qu’il aurait pu s’agir du mien. Et que d’une certaine manière il s’agissait du mien. Je m’étais battue de nombreuses fois pour libérer des gens emprisonnés parfois à tort, d’autre fois non. J’avais vécu ce que ces hommes vivaient chaque jour. Alors quels droits m’autorisaient à les empêcher de sortir ? A les punir, de vouloir sortir ? Et puis je me rappelais ce qu’ils étaient, des monstres pour la plupart, près à tuer père et mère pour sortir, sortir et laisser leur colère, leur rage et leur envie prendre le dessus sur la raison. Je ne me battais pas pour ces gens-là. Mais pour ceux dont la vie, la liberté, le respect étaient des valeurs sures. Pourtant à bien y penser, j’étais comme Dante. Je me plaisais à faire souffrir, à jouer avec la mort, à souffrir. Je me jetais parfois à corps perdu dans une bataille perdue d’avance, la preuve en était mon bras. Je défiais quiconque s’en prenait à moi, quitte à me prendre des coups. Je n’étais pas aussi pur et simplette que je le croyais, non, bien au contraire. Je ne me nourrissais peut-être pas de sang au sens propre du terme, mais pour ce qui était du sens figuré, je n’en étais pas sûr. Je n’étais pas supérieure à lui, peut-être même pas mieux. Alors pourquoi le juger sur quelque chose que je faisais moi aussi.

Prenant appui sur mes deux bras, m’arrachant une grimace de douleur, et sur mes deux pieds, je me remis debout, laborieusement. Ma peau était collante, poisseuse, mes cheveux me collaient au visage et pourtant je n’avais jamais été aussi sûr de moi. Avançant parmi les corps, les bouts de chair, répandu sur le sol, je progressais lentement pour retrouver le vampire. Je parcourais les couloirs en prenant appui sur le mur à côté de moi. J’avais du mal à rester concentré, du sang coulait le long de ma peau, m’empêchant de voir correctement. Au bout de quelques secondes, je le retrouvai dans ce qui me sembla être l’armurerie. Il ne m’avait pas encore vu, et je trépignais d’impatience de voir sa tête lorsqu’il verrait l’état dans lequel j’étais. En vérité, je ne savais pas moi-même ce qui m’avais poussé à m’allonger sur ce sol. J’avais eu ce besoin irrésistible de me laisser rien qu’une fois lâcher complétement prise. Pleurer sur le sol, baigner dans ce sang symbolisant tout ce que me rappelait sa condition de vampire, et je l’acceptais. J’acceptais qu’il soit différent, qu’ils ne soient pas tous fait du même moule. Un petit raclement de gorge de ma part, car je voulais attirer son attention. « Tu avais raison. J’ai peur d’avouer ce que je ressens. Cette sensation familière et excitante de jouer avec la mort, de m’en rapprocher jusqu’à presque dépasser la limite. Ces vampires je ne les hais pas pour ce qu’ils m’ont fait mais parce qu’une partie de moi a aimé cela … je suis sentie partir un nombre incalculable de fois, et pourtant je suis toujours ici. Parce qu’ils m’ont d’une certaine façon donné envie de me battre. » Je fis une pause et m’avançais légèrement pour commencer à fouiller, à la recherche de mes affaires. Le nez plongé dans mes recherches, je repris d’une voix plus calme contrastant considérablement avec mon physique. « Avoir mal, me fait me sentir plus vivante, plus forte même. Quand je souffre, j’ai l’envie de faire mieux, de prouver que malgré ce que l’on me fait je suis toujours là. Donc, oui, tu avais raison Dante, on se ressemble beaucoup et c’est ce qui me faisait peur. Ressemblez à ce que je pensais détester, étais un comble pour moi. Mais je me suis rendue compte que j’avais tort. Tu n’es pas plus un monstre que moi. »

Alors que je mis la main sur un objet qui attira mon attention, une longue chaîne portant à son bout, une forme plus qu’étrange, je me retournais pour affronter son regard. « Je voudrais m’excuser auprès de toi. C’est complètement dingue, je le sais et pourtant … il semblerait que tout peut arriver. J’ai été odieuse avec toi, alors que … Laisse tomber, tu dois t’en ficher. On ferait mieux de sortir d’ici et d’oublier tout ce qui s’est passé aujourd’hui. » Je replongeais dans ma fouille. Je finis enfin par trouver mon bonheur, ma sacoche et mes armes.



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Dim 10 Juil 2016, 23:34




Alors qu'il avançait dans le couloir, Dante entendit finalement l'éclat du sang lorsque le corps de Cassiopée s'y plongea, il entendit également lorsqu'elle commença à verser de chaudes larmes. Il hésita un instant à jeter un œil par-dessus son épaule mais très rapidement, se ravisa. Il préférait lui laisser sa dignité, elle avait peut-être besoin de cela, d'être seule, de comprendre ce qu'elle avait besoin d'entendre d'elle-même. Il n'avait rien à faire pour l'aider, il ne pouvait et ni ne devait l'aider. Cela n'aurait pas été productif ni utile. Il ne pouvait qu'espérer qu'elle y trouvait sa propre voie d'elle-même. Il n'y avait rien d'autre qui pouvait le faire mieux que soi-même. On était jamais mieux servi que par nous-mêmes après tout. Il fallait vouloir ce changement, s'en rendre compte, le désirer de toute son âme pour y parvenir. Si on ne voulait pas changer, on resterait tel quel. Il était inutile d'insister, de l'harceler de la mauvaise manière. Rien n'aurait jamais pu fonctionner en ce sens.

Arrivant enfin face à la porte de l'armurerie, il apposa sa main, avant de geler toute la contenance de la porte, de forcer la glace à se réduire et à ainsi étriquer l'acier de celle-ci légèrement. Lorsqu'il fut assez sûr, il frappa d'un geste brusque, sur celle-ci. Un trou se forma, il insista un peu plus, mais le sabre céda, sa qualité en ayant rendu l'âme. Dante soupira avant de jeter ce dernier au sol. Frappant ensuite ce qui restait de la glace, il fit enfin accès à cette pièce qu'il avait cherché aussi longtemps. Son regard arpenta les murs, à la recherche de son équipement. Il y avait là assez de matériel pour monter une petite milice. Finalement, il se mit à réunir ses neuf armes, rattachant chacune de ses armes selon son habitude. Son arbalète de poing qui était relativement compact, à sa cuisse gauche. Deux sabres à la hanche gauche, deux à la droite et ses deux autres dans le dos. Ses dagues jumelles rattachées à l'envers dans le bas de son dos. Une fois qu'il eut récupéré tout son matériel, il entendit les paroles de Cassiopée, elle y fit son explication, ses excuses. Son visage, sa tenue et elle-même, imbibée de sang. Encore frais, ce dernier était encore ruisselant. Intrigué, il la fixa, comme si elle était fascinante ainsi. Alors qu'il la laissa s'équiper de son matériel, il s'approcha ensuite, lorsqu'elle lui fit face à nouveau.

Son regard l'examinant un moment, il eut un sourire. « Le sang est joli sur toi, il te va bien au teint. » fit-il, comme s'il la complimentait d'une robe, dans une situation plus normale, alors que cette situation-là, n'en était pas. Il se pencha un peu, glissant sa main sur la joue ensanglantée de l'orisha.
« Je commence à comprendre pourquoi ils ont jetés leur dévolu sur toi. » commenta-t-il simplement, son sourire laissant exprimer un rictus plus amusé, avant de s'effacer doucement. Il se pencha, comme s'il voulait l'embrasser. Son visage se rapprochant dangereusement du sien. Lorsqu'il fut enfin à proximité, il planta ses rubis dans les yeux vairons de l'orisha, avant de dévier délicatement et passer sa langue sur le sang qui était sur sa joue, comme un loup qui léchait pour nettoyer sa femelle.
« Je suis fier de toi, Cassie. » lança-t-il finalement, avant de se retirer finalement. Il laissa filer son index sur le bout du nez de l'orisha avant de faire un geste de la main étrange, le sang sur elle s'éloignant peu à peu. Se concentrant, le vampire forma une sorte de sphère, possédant toute la quantité de sang qu'elle avait sur elle. Le coagulant, Dante le posa ensuite un peu plus loin, comme s'il était rien d'autre qu'un gros ballon. Il passa ensuite une main sur la tête de Cassiopée, ébouriffant un peu ses cheveux, avant de reprendre sa route, quittant enfin la pièce de l'armurerie, avant de reprendre la carte pour savoir où s'orienter ensuite, attendant qu'elle quitte l'endroit également, alors qu'il s'adossait au mur en face de la porte.





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Lun 11 Juil 2016, 17:24



Qu’il était plaisant de retrouver ses armes, et autre affaires. Je ne m’étais jamais sentie aussi nue que lorsque je les avais quittés en arrivant à la prison sous les ordres de mon ami. Même pendant mon sommeil ils restaient sur à côté ou sur moi. La main toujours posée sur le manche de mon couteau, toujours prête à réagir. Dormir en plein air avait ses avantages comme ses inconvénients. Un sourire béat sur le visage ne pouvait pas mieux exprimer ma satisfaction d’avoir au moins retrouver ceci. Tenant tout mon matériel de ma main droite, je me détournais de l’endroit où je l’avais retrouvé pour à nouveau faire face à Dante. Mon bras gauche, toujours engourdi, était plaqué contre mon corps, j’avais la très net impression de ne plus pouvoir bouger mes doigts, aussi je mis toutes mes affaires à porter de main, c’est à dire du côté droit de mon corps pour y avoir accès plus facilement. Je pris une bande dans ma sacoche et remit mon bras gauche en écharpe. J’allais devoir régler ce problème une fois sortie, car je ne pensais pas pouvoir garder mon bras ainsi bien longtemps. Pas que la position fut gênante ou douloureuse, non, je n’aimais simplement pas le fait de me retrouver désarmé. A peine eu-je finis tout mon rangement, qu’il s’avança vers moi.

J’avais l’impression d’être une proie, à sa démarche presque féline et calme d’avancer, je n’osais plus bouger, tel un gibier hypnotisé par le regard du prédateur. Mes yeux suivirent ses pas, pour terminer leur course dans les yeux du vampire. Ses mots … je n’avais pas l’habitude des compliments, et même si celui-ci était particulièrement glauque, il en restait un quand même. Mes yeux s’ouvrirent en grand, étonné de la tournure que prenais la situation. J’ouvris plusieurs fois la bouche pour la refermer aussitôt, tel un poisson hors de l’eau. Plusieurs répliques cinglantes eurent envie de franchir mes lèvres, mais à peine songeais-je à les dire, que ses yeux rubis me rappelèrent que je n’avais peut-être pas envie de briser tout ceci. Aussi le laissais-je parler. Le fixement délibérément, comme accaparé par ses mots, par ses gestes. Il comprenait pourquoi ils avaient jeté leur dévolu sur moi ? Je ne comprenais pas. J’étais la seule femme aux environs, évidemment qu’ils s’étaient mis en tête de s’en prendre à moi … à moins que cela est un tout autre rapport. Je sentis le rouge me monter aux joues. J’avais beaucoup de mal à avaler ma salive, mon cou me paraissait brulant aussi voulus-je y porter ma main, mais alors que je l’avais levé de quelques centimètres, son visage s’approcha du mien.

Mes yeux restèrent grand ouvert, ma respiration se stoppa, comme bloquait dans ma poitrine, je n’osais plus bouger d’un seul centimètre. Ma main toujours en l’air, semblait comme figée, attendant comme moi la suite des évènements. De ce côté-là je n’étais pas … novice, j’avais déjà vécu ce genre de situation, rarement certes mais quelque fois. En effet, on ne pouvait pas dire que les prétendants campaient devant ma porte. La plupart du temps les gens me fuyaient, ou tout du moins n’appréciaient guère ma compagnie, j’étais une vraie pipelette qui ne savait garder aucun secret. Quant aux garçons, lorsqu’ils s’intéressaient à moi, ils déchantaient très vite en constatant que contrairement aux autres jeunes femmes de mon âge je ne me laissais pas faire, je n’étais pas aussi fragile, aussi douce et docile que prévu. Alors les rares fois où l’on faisait attention à moi, ou l’on me montrait un peu d’intérêt et bien … je ne savais plus comment réagir. Moi Cassiopée qui avait toujours un mot à dire, un geste à faire, qui ne pouvait pas s’empêcher de quoi que ce soit, j’étais complétement paralysée par une peur bien différente de celle de d’habitude. Peut-être que je devrais m’avancer ou alors ne rien faire ? Tout un tas de questions toutes plus farfelues les unes que l’autre se bousculaient dans ma tête. Quand son visage dévia pour venir lécher ma joue, je crus entendre une sorte de gémissement ou peut-être un genre de croassement. Avec un peu de recul, je remarquais que c’était moi l’auteur de ce son étrange.

Et dire que mon peuple était connu pour avoir une sexualité débridée … à ce niveau, je ne leur ressemblais clairement pas. Je devais avoir l’air d’un chiot perdue et apeurée ne sachant pas quoi faire de ces dix, non de ces cinq doigts. Le laissant faire, me laissant faire, je fermai les yeux un instant. Bien trop troublée pour garder les yeux ouverts. Il ne m’inspirait pas du désir, il était beau certes mais je ne le voyais pas comme … pas comme ça. Alors pourquoi est-ce que je réagissais ainsi ? Là était toute la question. Lorsqu’il en eu fini avec moi, je découvris que tout le sang avait quitté mon corps, et comme ce liquide rouge je pris la fuite également. Je détournais rapidement la tête, ramenais mes cheveux sur mon visage dans le but de cacher mes rougeurs. Je pris de longues et profondes respiration, afin de calmer mon rythme cardiaque qui en quelques secondes s’étaient emballé, mais alors que je voulus détendre l’atmosphère ou plutôt me détendre, ma voix ne sembla être qu’un fin chuchotement. « Je … » Je toussais pour retrouver ma voix, lui tournant le dos pour montrer un chemin de la main ainsi que pour me détourner de son regard. « On ferait mieux de continuer avant de tomber sur d’autres prisonniers… Je pense que j’ai pris un coup de chaud, ça doit expliquer les rougeurs sur mon visage. Ça m’arrive souvent tu vois … » Je ne finissais pas ma phrase, bien trop déstabilisé pour ça. J’avais envie de me frapper, tellement je me trouvais idiote. Il disait être fier de moi, ça n’allait pas durer. Je devais avoir besoin d’affection ou un truc comme ça, ou alors c’est parce qu’il me rassurait en quelque sorte, alors je m’étais laissée distraire, ou bien il avait utilisé un pouvoir sur moi. Oui, voilà ça devait être ça ! De toute manière ce genre de situation n’arrivera plus, je vais m’entraîner et je ne serais plus gênée qu’on s’approche ainsi de moi. Oui, voilà. Zack sera parfait pour ça ! Je me raclais à nouveau la gorge, et commençais à avancer pour mettre de la distance entre nous. Lui ou un autre, la situation aurait été la même, mais un vampire … Même Dante … non.




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Lun 11 Juil 2016, 18:01




La prison était devenue plus silencieuse, ce fut la première chose que pensa Dante lorsqu'il quitta la pièce de l'armurerie, il n'entendait plus que lui et Cassiopée désormais, comme si enfin, la rébellion et l'émeute s'était calmée. Quelques très lointains bruits se faisaient parfois entendre, mais probablement que le gros de l'émeute était calmé, il devait y avoir eu un carnage au sein de la prison. Mais pas assez stupide ni curieux pour s'y intéresser, le vampire réfléchissait à la réaction de l'orisha, il avait du mal à comprendre ce qu'elle voulait lui faire comprendre. Sa réaction était assez mystérieuse, elle avait rougi. Bien sûr, le vampire connaissait un peu les femmes, du moins ce qu'il avait pu lire sur les relations entre hommes et femmes dans certains livres, mais il n'avait jamais connu réellement l'amour. C'était peut-être pour cette raison qu'il n'avait pas compris réellement la connotation de ce qu'il venait de faire, aux yeux de Cassie. S'il l'avait compris il aurait peut-être pensé différemment au lieu de désormais, être contre le mur, perplexe. Lorsqu'il entendit à nouveau la voix de Cassiopée, il porta son attention sur elle, la regardant alors qu'elle était de dos. Il avait vu les rougeurs oui, mais son explication farfelue, même le vampire, n'y croyait pas une seconde. Le ton de sa voix, sa gêne soudaine, ce n'était pas l'orisha qu'il avait l'habitude de voir, elle était déstabilisée, inhabituellement déstabilisée. Ce qui lui fit penser qu'il avait peut-être mis les pieds dans le plat tout à l'heure. Se repoussant du mur avec ses coudes, le vampire se décida alors à faire un choix, pour ne pas gêner son intégrité. Peut-être également un peu par fierté également.

« Je vois, dans ce cas, allons-y. La sortie ne doit plus être très loin. » s'expliqua-t-il, reprenant une fois de plus les devants. Il passa devant Cassie, sans se retourner, sans la regarder. Si elle était mal à l'aise de sa présence, alors il ne préférait pas s'imposer plus longtemps, il préférait simplement se hâter de quitter les lieux. Ce serait chose plus simple désormais, avec ses armes récupérées. Il passa la porte qui mena à une sorte de sas entre les deux parties de la prison, le cadavre d'un homme était là, embroché contre le grillage d'acier qui protégeait les deux sections. Sans même y prêter attention, le brujah traversa l'endroit qui était à l'extérieur, pénétrant dans la partie principale de la prison. C'était là la zone d'accueil et d'entrée également. Elle n'était pas très peuplé, il y avait là quelques cadavres par-ci par là, plus aucune âme qui vive n'était présent, probablement trop occupé plus loin.

Alors qu'il avançait, sans s'arrêter, sans se retourner, il ne pouvait arrêter de se demander ce que voulait dire réellement Cassiopée, ce que ses réactions voulaient impliquer. Elle le détestait donc ? Le vampire ne parvenait pas à mettre le doigt sur la chose. Lui qui était si expérimenté dans le domaine du combat, était un véritable novice sur les relations entre personnes, n'avait-il pas souvent perdu des gens qu'il appréciait ? Il ne comptait d'amis que très peu de personnes, car elles étaient là depuis des années. Alors pourquoi cette relation avec Cassie semblait si différente et complexe ? Il soupira finalement, il n'avait pas envie de trop réfléchir. Il n'avait plus qu'une hâte c'était de quitter les lieux pour ne plus se soucier de rien en rapport avec cette prison et ses résidents. Il s'arrêta finalement, jetant un œil à ce qui l'entourait, le calme plat, aucun ennemi, personne. Pourtant, à ses pieds, il y avait quelques papiers, rapports et autre, disséminés au final partout devant lui, venant d'un bureau juste en face. Il ne savait pas ce qu'ils représentaient, mais d'un autre côté, il s'en fichait complètement. Il y avait là des rapports sur des expérimentations et d'autres rapports de jour etc. Il n'y avait rien pour lui, rien qui l'intéressait vraiment de s'en soucier. N'avait-il pas assez à faire après tout, pour s'inquiéter de trivialités comme ça ? Non, il n'en avait que faire.





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Lun 11 Juil 2016, 21:29


 
   

Je ne savais pas ce qui était le mieux à cet instant, le fait qu’il ne s’interroge pas plus que cela sur mon attitude plus qu’étrange, ou alors qu’il prenne la tête de notre duo improvisé ? Je le remerciais intérieurement pour les deux. Les yeux perdus dans le vague, je semblais perdue dans mes pensées. Pourtant quelque chose me ramena rapidement sur terre, je pouvais toujours sentir une douce chaleur se répandre de mes joues jusqu’à mon cou. Relevant ma main droite encore tremblante, je portais mes doigts à l’endroit voulu, presque lentement. Qu’est-ce que je craignais donc ? De me brûler ? N’importe quoi. Pourtant à en croire la façon dont je procédais on aurait pu croire que je m’attendais à y trouver quelque chose de désagréable au toucher. Je les approchais tremblant et les posaient sur ma pommette droite juste sous mon œil. Chaude. Un sourire crispée prit place sur mon visage. Je devais avoir l’air niais et idiote, heureusement pour moi qu’il ne pouvait plus me voir. Pourtant alors que quelques secondes plutôt je regardais le sol décidé à ne plus jamais porter le regard sur lui, je ne pus m’empêcher de fixer son dos. Pourquoi avais-je eu cette réaction ? Vraiment, quelque chose n’allait pas chez moi, c’était certain.

Je portai ma main à mon front. Peut-être avais-je de la fièvre ? Or hormis la chaleur de mes joues, et de mon cou, mon corps avait une température parfaitement normale. Je pouvais donc mettre l’excuse de la maladie de côté. Poussant un nouveau soupire de frustration, de gêne et d’autre truc, je me mis en marche, afin de suivre Dante. Mes pas étaient lourds, ma respiration saccadée, le besoin d’avancer était présent, seulement je n’arrivais pas à m’imaginer marcher à ses côtés pas après … ça. Aussi, dans un effort considérable, je ralentis le pas pour garder une certaine distance entre nous. Lorsque je pensais qu’il allait tourner la tête de mon côté, ou jeter un coup d’œil dans ma direction, je détournais rapidement la tête et regardais tout et n’importe quoi sauf lui. La pensée de son visage si près du mien, me donna de nouvelle bouffée de chaleur. J’avais l’impression d’être une adolescente complétement insouciante et excitée pour un rien. Alors que nous débouchâmes sur une grande pièce, une impression de déjà-vu me pris. Je me rappelais être passée par ici lors de mon arrivée. Je jetais des coups d’œil un peu partout, histoire de me rappeler exactement par ou nous étions rentrés. Mon regard fut cependant attiré par les feuilles que Dante ne semblait pas vouloir inspecter. Moi, au contraire, j’y voyais là un moyen de me détourner de lui. Je m’approchais suffisamment près pour pouvoir, en m’accroupissant, me saisir de plusieurs feuilles, mais je restais à une distance suffisante pour ne pas craindre de le voir débarquer juste à côté de moi.

Ces papiers n’allaient certainement rien m’apprendre d’intéressant pourtant je me surpris à lire ce qui y était écris dessus. Au fur et à mesure de ma lecture, je compris que parfois j’avais de mauvaises idées. Toujours accroupi, je jetais les textes précipitamment sur le sol, je ne préférais pas continuer, ce qui s’y trouvait n’était pas de bonne augure. Certains passages évoquaient ce qui avait été fait aux prisonniers tel jour, à tel heure dans un but qui leurs semblaient précis. J’observais ce qui nous entouraient. Les lieux déjà pas bien glorieux de base, semblaient avoir subi le passage d’une tempête. Alors que je tenais toujours la position, je ne pus m’empêcher de me dire qu’il fallait que je décoince la situation dans laquelle je m’étais mise, enfin plutôt dans laquelle il m’avait précipité. Aussi, alors que je regardais fixement le sol afin d’éviter son regard j’avouais l’inavouable. « Tu m’as perturbé tout à l’heure … c'est pour ça que j'ai rougis, je t'ai peut-être menti à ce sujet ... » Je laissais un silence se faire, le temps qu’il comprenne bien ou je voulais en venir, puis repris quelque peu timide. « Je n’ai pas l’habitude qu’on se comporte comme ça avec moi. Alors te voir … si près et … ce que tu as fait … enfin tu vois de quoi je parle. Ce n’est pas quelque chose de courant pour moi, c’est pour ça que … enfin … que j’étais gênée quoi. » Cette fois, je fermais les yeux de crainte de le voir me regarder. Je devais être rouge comme une pivoine mais tant pis il fallait briser la glace ou nous n’y arriverions pas. Plus exactement je n’y arriverai pas, j’étais beaucoup trop perturbé pour agir normalement et de ce fait, j’étais sur les nerfs. Je fis claquer ma langue sur mon palet avant de me relever d’un bond toujours les yeux clos, lorsque je les ouvris je l’évitais. « Bref ! Je suis déjà passée par ici, la sortie doit être par là. » Je montrais la direction avec mon index, avant de m’y diriger. Je préférais changer immédiatement de sujet, je ne voulais pas m’attarder sur quelque chose d’aussi gênant qu’avouer que j’étais une enfant dans ce domaine. Je passais devant lui rapidement, sans un regard. « Allez Dante, plus vite sortie, plus vite on se quitte ! S’en vouloir te vexer, ta compagnie n’est pas des plus … sympathique. Tu ne rigoles donc jamais ? » Ma question n’attendait pas vraiment de réponse, mais encore une fois j’agissais comme je le faisais toujours, en détournant l’attention. « J’ai besoin d’un bon bain, je me sens tellement sale. Je ne te parle même pas de toi, mon pauvre, on doit faire pitié … »



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Lun 11 Juil 2016, 23:33




Il fallait dire que pour exprimer ses ressentis, Dante n'était pas très fort. Il n'avait pas non plus grand monde à comparer par rapport à d'autres, il fallait dire qu'il avait toujours été comme un loup solitaire, bien que parfois en meute, mais souvent dans son petit monde que peu comprenait. Les relations et échanges avec autrui se limitait souvent à la communication basique, aux ordres et demandes. Il n'avait que peu d'attaches et n'en créait que rarement, encore moins volontairement. Il lui fallait beaucoup de temps pour faire confiance aux gens, alors lorsqu'une situation complexe se présentait ou sociale qui dépassait des marges et des commodités qu'il ne connaissait guère, le vampire était facilement perdu dans celles-ci. Après tout, ce n'était définitivement pas son fort. Mais qu'importe, il parvenait parfois à saisir certaines choses que d'autres ressentait, même si c'était plus difficile. Alors lorsque Cassie avait réagit de cette manière, le vampire n'avait pu que supposer après un certain moment, que c'était cela, même s'il ne pouvait être certain de quoi ou du comment... D'ailleurs, il laissa sa liberté à l'orisha, la laissant faire ce qu'elle voulait. Elle lui parlerait ou non, si elle en avait l'envie. Si elle ne souhaitait plus lui adresser la parole jusqu'à ce qu'ils quittent les lieux, il l'accepterait également. Mais finalement, la voix de l'orisha retentit enfin, brisant le silence que les deux s'étaient imposés.

Dante rejoint alors pas son regard, ni celle-ci, se contentant d'examiner le combat qui avait pu avoir lieu. Il écouta avec attention cependant, comme fidèle à ses paroles. Il ne lâcha aucune remarque, alors qu'elle se confiait. Elle était gênée et intimidée, mais pas seulement. Elle l'expliquait du mieux qu'elle pouvait et même, cela touchait tout de même le vampire, ses révélations. Il appréciait cela, plutôt que la mettre mal à l'aise d'ailleurs, il décida de ne donner aucun mot. Il écoutait, entendait, s'imprégnait de ce qu'elle lui disait, mais il ne jugerait et ne se permettrait pas de l'enquiquiner sur cela. Après un moment, Cassiopée expliqua qu'elle était déjà passée par-là, ce qui confirmait les pensées du vampire. Elle n'était que visiteur lorsque l'émeute avait éclatée. Mais que faisait-elle au sein de la prison ? Comment avait-elle eu accès à celle-ci d'ailleurs ? C'était plus qu'étrange... soit elle avait aidé à s'évader d'autres personnes... mais comment avait-elle fini en plein dans la foule, l'avait-on abandonné à son sort et trahie comme une malpropre ? C'était difficile à deviner et lui demander ? Non Dante s'en fichait. Il n'avait aucune raison de lui poser les questions, si elle souhaitait lui en parler, elle le ferait de toute façon d'elle-même. Il n'avait aucune raison d'agir de cette manière. Il préférait de toute manière respecter cela, ne pas imposer ses propres avis et envies, ce n'était pas le genre du vampire.

Le brujah porta enfin son attention à nouveau sur Cassie, reportant un instant son regard rubis sur elle, puis sur la prétendue sortie. Elle voulait vite se débarrasser de lui, ce qui prouvait ainsi ce qu'elle pensait réellement de lui. Il n'était qu'une personne gênante à ses yeux. Elle confia également qu'elle n'appréciait pas sa compagnie, qu'il n'était pas agréable du tout. Il ne pouvait nier cela. « Je vois. Dans ce cas, hâtons-nous. » décida-t-il simplement de répondre, avant de se diriger vers la prétendue sortie que venait de mentionner Cassie. Elle parlait également du fait de se laver, il était vrai qu'il était encore rempli de sang, qu'il avait dû transpirer et qu'il appréciait également être propre. Malgré son attitude sauvage d'ancien grangel et ce côté brut de décoffrage typique brujah, il ne se plaignait pas s'il ne pouvait se laver quelques jours, bien qu'il tentait toujours de rester un minimum propre, l'hygiène pouvait être tout de même importante, même en temps de guerre. Il porta un dernier regard sur l'orisha, avant de reprendre les devants, direction, la sortie.





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Mar 12 Juil 2016, 23:10


 
   

J’avais voulu faire preuve d’humour, je voulais détendre un peu l’atmosphère qui me semblait pesante. Je pensais avoir bien fait, d’habitude mes blagues faisaient toujours l’affaire, enfin c’est ce que je croyais. En voyant la réaction, ou plutôt l’absence de réaction de Dante, je n’étais plus aussi sûre de moi. Je n’avais rien dit de mal pourtant … mais à en juger par son manque de sourire, il ne semblait soit pas avoir compris l’allusion soit il s’en fichait. Le problème c’était que je me retrouvais toujours prise au piège de cette ambiance quelque peu … tendue. Aussi, et en totale contraction avec ce que je souhaitais il y a quelques minutes de cela, je réduis l’espace entre nous deux pour venir me mettre à côté de lui quand les cloisons me le permettraient. J’essayais d’adapter mon rythme au sien. Au départ, je n’ajoutais rien de plus, me contentant d’avancer, de faire attention ou je m’étais les pieds, effleurant les murs par moment pour y découvrir traces de sang et d’autre substance plus qu’étrange. J’avais beaucoup moins mal au bras aussi décidais-je de quitter mon écharpe de fortune. Alors que je détachais le nez, je décidais de briser le silence qui s’était installé entre nous. D’une voix légèrement moqueuse et espiègle je tentais une nouvelle fois ma chance. « Hum … Tu sais que tu es très mauvais public ? D’habitude je fais rire les gens, pas forcément pour les bonnes raisons mais j’y arrive quand même. Quant à toi, monsieur le vampire … Tu n’as pas ris une seule fois à mes … bêtises. Je sais que je suis mauvaise pour ce qui s’agit de me battre, et pour tout un tas de chose aussi mais là n’est pas la question !  Côté humour je ne m’en sors pas trop mal. » Je toussotais pour appuyer mes propos, et je me passais une main dans les cheveux. Malgré les apparences j’étais encore beaucoup gênée par ce qui c’était passé plutôt ainsi que par mes réactions.

Me rapprochant légèrement de lui, je lui donnais un léger coup d’épaule histoire de le bousculer, je voulais être sûre d’avoir son attention et puis ce simple geste me faisait toujours rire et puis il y avait quelque chose de plus amical à faire ça. Et puis, pour l’instant nous n’avions rencontré aucun problème, nous n’avions rien d’autre à faire, nous pouvions donc discuter tranquillement et sans crainte d’être interrompu par je ne sais qui ou je ne sais quoi. « Hum, laisse-moi deviner … tu as un rire particulier ? » Je lançais un regard dans sa direction, avant de bien vite le détourner sur le mur à côté de moi, je ne préférais pas le regarder dans les yeux pour le moment, qui s’est ce que mon corps aurait été capable de faire pour trahir un certain malaise qui ne semblait pas déterminé à me quitter. Je continuais sur ma lancée, meublant les silences qui je devais bien l’avouer ne me plaisaient pas du tout. « Ou alors … les vampires ne savent pas rire ? » Passant ma main droite dans mes cheveux, je les mis sur mon épaule droite, car je ne tenais pas particulièrement à réveiller la douleur, d’un geste à la fois rassurant et déstressant je tentais de démêler mes cheveux pour en faire une tresse. Vu de l’extérieur, je devais donner l’impression d’être complétement paniqué de me tenir à deux pas de lui, pourtant … ce n’était pas le cas, ou tout du moins pas totalement.

« Enfin, je veux dire, je plaisantais tout à l’heure … Tu es quand même de bien meilleur compagnie que moi. J’ai voulu te tuer. » Je pris le temps de faire semblant de compter sur mes doigts, un air songeur sur le visage. On aurait dit une enfant. « Deux fois, je crois. Sans compter le nombre de fois où j’ai songé à le faire en pensée. Tu n'es pas aussi ... épouvantable que je le croyais. Je dirais même presque charmant dans le genre vampire suceur de sang. » Un sourire espiègle sur le visage, j’essayais de me racheter une possible mauvaise conduite qui lui aurait fait croire que je ne l’appréciais pas. C’était complétement idiot de ma part au vue de tout ce qui c’était déjà passé … Il n’était pas mon ami, mais je commençais à y voir un peu plus clair, il n’était pas mon ennemi non plus. Aussi je pouvais au moins avoir la présence d’esprit de bien me comporter avec lui, ou de me rattraper plutôt, et surtout de ne pas lui laisser une trop mauvaise impression de moi, enfin de rehausser un peu le niveau, histoire ne pas avoir un deuxième vampire psychopathe à me trimballer … Rien n’effacerait sans doute ce que j’avais fait au cours de cette journée, mais ce vampire était en parti responsable de mon humeur et de mes actions, il ne fallait pas l’oublier !

Je me mis à me mordre les lèvres, perdue dans mes pensées quand une question totalement imprévue franchit mes lèvres. « Tu as déjà eu l’impression d’être incompris ? » Au vue de la façon dont il avait su me juger, je voulais connaître son avis. Car maintenant que j’y voyais plus clair à mon sujet, je me rendis compte que peu de personne avait reconnu cet aspect-là de ma personnalité, voir personne … Cela prouvé une chose, on ne cherchait jamais à vraiment me connaître. Un inconnu, un vampire, avait su voir en moi au bout de quelques heures passées ensembles mais pas Zack… que j’avais fini par voir comme … un fils, je tenais à lui bien plus que nécessaire. Je ne le connaissais mieux que lui me connaissais, pourtant j’avais toujours cru être un véritable livre ouvert. Alors que j’allais lui poser une énième question un bruit de pas provenant de derrière attira mon attention. Pas encore des ennuis … Je laissais passer quelques secondes, mais il n'y eut plus rien. Une embuscade était-elle en train de se former ? Je jetais pour la première fois depuis un long moment, un regard vers Dante et me surpris à observer attentivement ses yeux, oubliant totalement ce qui m’avais perturbé jusqu’à présent. Cette couleur était … fascinante.



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Mer 13 Juil 2016, 00:09




Ils continuaient d'avancer au sein de la prison et il était difficile de savoir ce qu'ils allaient trouver dans cette bâtisse finalement inconnue pour eux. Dante n'arrêtait pas de songer au fait qu'il était un vampire qui n'avait finalement pas tout encore connu de ce monde, il s'en rendait de plus en plus compte en la présence de Cassiopée. Il y avait des choses dont il n'était pas fort finalement: les rapports sociaux. Il avait du mal à exprimer ce qu'il ressentait et pour lui, c'était difficile de dire ne serait-ce qu'il appréciait quelqu'un. Même si lui trouvait avoir du mal, à côté, Cassie semblait vraiment à l'aise, par rapport à lui. Lui était tellement direct franc et sans tact, que si un jour il venait à apprécier quelqu'un, il le ferait probablement comprendre la manière la moins gênante possible. Il avait du mal à laisser redescendre la pression entre eux, qui semblait surtout être vécue par l'orisha, plus gênée que jamais, ayant beaucoup de mal à cacher son envie d'en apprendre plus sur son camarade. Lui pourtant, ne savait pas quoi lui demander, quoi faire pour qu'elle ait envie de lui parler de quelque chose, non, ce n'était pas son fort, définitivement pas.

Pour les combats, Dante s'en sortait, il était bon, il pouvait tuer en masse pas de problèmes. Mais lorsqu'il s'agissait de s'adresser à autrui et plus particulièrement à une femme, non nada, zéro. Puis finalement, il fut intrigué par la voix retentissante de Cassie, qui reprit la parole après un court moment de silence. Ce qui l'intéressa et l'intrigua fut bien entendu le fait qu'elle sous-entendait le sujet de l'humour puis posa différentes phrases sur le fait qu'il ne riait pas aux blagues de l'orisha. Il fallait dire que côté humour, il n'était pas encore vraiment au point, semblait-il. Il n'était pas incapable de rire, bien sûr que non, mais c'était plutôt qu'il n'était pas habitué à ce genre de discussions, Cassie était probablement l'une des personnes les plus sociales avec lui en vérité. Il ne s'en plaignait pas, mais il avait du mal à cerner les intentions de cette dernière, il n'était pas à l'aise sur cela du moins. Soupirant un peu, il pouvait paraître pour un homme qui se fichait d'elle à ce moment précis, mais en vérité, c'était différent. Mais alors qu'il allait prendre la parole, quelque chose attira son attention, Cassie également, se rapprochant de lui, il posa sa main sur le fourreau de l'un de ses sabres, prêt à dégainer. Puis finalement, ce fut un chien qui arriva en courant à toute vitesse. Dante eut un sourire, ce dernier courut vers le duo. Dante s'accroupit alors, le chien venant ensuite lui sauter dessus, léchant son visage. La main du vampire glissa sur la fourrure de l'animal, grattant alors sous son museau et taquinant son ventre alors que le chien remuait la queue de joie. Le pauvre avait probablement été abandonné ici par un des gardiens et s'était perdu, ou caché, apeuré tout seul.
« La vérité, Cassie, c'est que je n'ai connu personne tel que toi et si j'en rencontrais, ils n'ont pas fait long feu autour de moi. Ma vie n'a été que combats, participation à différentes guerres. Je ne connais que peu de gens que je considère de confiance. Ma seule confiance à toujours été accordée uniquement à la main qui brandit mon arme, c'est à dire à moi et mes compétences. Je ne me suis toujours que débrouillé ainsi. » prit-il le temps d'expliquer finalement, alors que le chien se roula sur le sol.
Il était assez amusant que l'animal s'était entiché immédiatement d'un vampire qui devait puer le sang de loin. Pourtant, l'animal se laissait caresser comme s'il ne voyait que l'affection dans cet individu si noir et obscur, n'ayant que de vie pour se battre. « Je ne connais rien d'autre que cela. Je ne dis pas que je ne pense pas pouvoir être heureux en dehors d'un champ de bataille, mais je n'ai su que l'être ainsi. » termina-t-il finalement, d'expliquer.





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Jeu 14 Juil 2016, 19:11



Je n’étais pas particulièrement admirative des animaux, je n’en avais pas peur, ma mère m’avait dit un jour que les animaux ressentaient la peur et s’en servaient contre nous, mais je n’avais pas non plus confiance en eux, je les trouvais parfois … fourbe. Aussi dans un souci de sécurité, la mienne pour être exact, je me reculais de quelques pas afin de mettre de la distance entre nous. Tant que l’animal s’intéressait à Dante, tout était bon. Spectatrice de la scène, je ne quittais pas des yeux les deux individus. Un léger sourire vint se poser sur mon visage. On pouvait dire beaucoup de chose sur ce vampire, mais on ne pouvait pas nier qu’il était beaucoup plus à l’aise avec les animaux qu’avec les hommes. Alors que je les observais attentivement, mes pensées dévièrent vers autre chose. Je ne savais pas comment prendre le soupire que Dante avait poussé quelques instants plutôt. Est-ce que j’étais en train de l’ennuyer, de l’agacer ? C’est vrai qu’en à peine quelques heures j’étais passée du coq à l’âne. J’étais passée de la jeune femme prête à le tuer pour des raisons qui m’apparaissaient comme complétement idiote à cet instant, à une personne presque attentionnée et impliquée dans la conversation. Je n’étais pas lunatique mais parfois je venais à me demander si je n’avais pas un problème de personnalité.

Mes yeux étaient fixés sur eux, mes bras croisés comme pour me protéger d’un froid naissant, et je mordais la lèvre inférieure signe d’une importante réflexion. Je n’étais pas insensible à ses paroles, d’une certaine façon, Zack lui ressemblait beaucoup. Il n’accordait que peu souvent sa confiance, je n’étais même pas certaine de l’avoir obtenu moi-même. Ce jeune reprouvé était aussi compliqué à comprendre que l’était le vampire en face de moi. Je ne connaissais pas l’histoire de Zack, il n’avait jamais souhaité m’en parler et pour une fois je ne voyais pas l’intérêt de le forcer. Je préférais attendre que cela vienne de lui, pourtant une chose était sûr, comme Dante il n’avait dû compter que sur lui et sur ses capacités. Je détournais les yeux quelques secondes vers ma gauche, je ne savais pas pourquoi, mais par moment il vous prend le besoin de regarder ailleurs comme si quelqu’un essayé d’attirer votre attention sur quelque chose d’important. La première chose que je vis, fut une porte, aussi grande qu’imposante, et une impression de déjà-vu fit son chemin jusqu’à mon cerveau. Nous étions arrivés à l’entrée de la prison, c’était par ici que j’étais rentrée plutôt dans la journée, et c’était par-là que nous en sortirions.

Tout en continuant à fixer la porte, la main posée sur le manche d’une de mes armes, car je présentais que nous ne pourrions sortir aussi facilement, je m’adressais au vampire, peut-être toujours occupé avec le chien, je ne savais plus. « Tu ressembles beaucoup à un ami à moi, Zack. Il se croit incapable d’accorder sa confiance aux autres. Peut-être pas pour les mêmes raisons que toi … il a, je pense, pendant longtemps était la victime de cette confiance … » Je laissais un silence se faire, parfois les vides étaient remplis de plus de chose que les paroles. Ils nous laissaient de temps de songer à nos propres vies, à nos propres expériences. D’une voix calme, et presque monotone je repris. « De mon point de vue, je crois … non je suis certaine, qu’il faut accorder sa confiance aux autres. Parfois cela s’avère être une erreur, et parfois non. Pouvoir compter sur les autres, ne pas être seule … par moment c’est cool. » D’un haussement d’épaule, je ne pus m’empêcher de me demander ce qu’il serait advenu du réprouvé si nous ne nous étions pas trouvé, pis ce qu’il serait advenu de moi. « Zack est … particulier. Je crois que je suis la seule à être capable de le rendre un peu heureux. Et lui aussi. Tu devrais … t’exposer un peu plus aux autres, par moment ce n’est pas si mal. Avoir quelqu’un à qui parler, qui ne te juges pas, qui te comprends, te conseille. Être heureux c’est compliqué mais, je pense que … » Je ne finissais pas ma phrase, car en vérité je ne savais plus quoi dire. L’entendre parler ainsi m’avais quelque peu désorienté. Il ne connaissait donc rien d’autre que la guerre ? Ou était dont la joie d’un plaisir simple ? Les yeux mi-clos, je frictionnais du mieux que je pus mes avant-bras et me décidais à le regarder à nouveau dans les yeux.

« C’est parce que nous sommes partis sur un mauvais pied tous les deux, sinon tu serais déjà ce qu’est le bonheur, celui de me connaître. » Je lui affichais un grand sourire fière de ma plaisanterie, incertaine quant au fait qu’il la comprendrait, mais j’ajoutais malgré à cela,un clin d’œil presque complice. Puis dépitée par moi-même ainsi que par mon comportement, je changeais complétement de sujet. Je fis un signe de tête vers la porte. « C’est notre sortie, je suis passée par là tout à l’heure. Avec un peu de chance, les deux gardes qui y étaient posté n’y seront plus. Bon après s’ils y sont, je t’avoue que ça ne me dérange pas, j’ai un petit compte à régler avec eux … » Nous serions bientôt sortis, enfin ! Je ne pouvais supporter d’être enfermé plus longtemps.



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Sam 16 Juil 2016, 09:07




L'animal semblait affectueux, probablement déjà habitué à voir des personnes autour de lui, mais ce qui était bizarre c'était qu'il semblait clairement être un chien d'attaque. Pourtant il était venu naturellement vers le vampire, sans se poser de questions comme s'il était un allié. Caressant le chien comme s'il était une boule de poil, il lui passa la main sur la tête, le dos, puis sur le ventre lorsque ce dernier se roula sur le sol, visiblement cherchant un peu d'affection. Le chien avait dû avoir bien peur pour chercher autant d'assurance. Il avait visiblement la patte blessée, probablement la raison de ses craintes et sa fuite, l'oreille était abîmée, comme s'il avait reçu un coup sur le crâne. Tirant quelques morceaux de tissus, Dante fit un bandage à la patte arrière du chien, qui semblait un peu mal en point. Ce dernier lécha le bout des doigts du brujah, alors qu'il apposait ses soins sur l'animal. Probablement le chien d'un des gardes, peut-être que l'un d'eux était mort et qu'il était survivant, difficile à dire. Il semblait irrémédiablement perdu, comme un non habitué de cette partie de la prison. Alors qu'il terminait ses petits soins pour la pauvre bête, il se releva, alors que le chien s'assit, comme prêt à partir sous le départ du vampire qu'il avait visiblement adopté temporairement. Dante s'entendait bien avec les animaux, souvent mieux qu'avec les Hommes, qui eux possédaient plus de vice et de phrases tordues. Un animal qui ne vous aimait pas le faisait comprendre, un animal qui vous aimait vous aimait inconditionnellement, aussi con que vous soyez. Réajustant son équipement, il posa son regard rubis sur Cassiopée, une fois encore.

Cette dernière venait d'expliquer qu'il devait se laisser un peu plus aller et ne pas hésiter à chercher à créer des liens avec les Hommes également, en donnant l'exemple d'un de ses amis. Un dénommé Zack, dont il ne connaissait désormais que le nom. Mais le vampire n'était pas plus intrigué que cela de connaître une personne pourtant si importante aux yeux de l'orisha... ne l'appréciait-il donc pas ? Il était difficile pour lui de définir sa relation avec elle, si on lui avait posé la question plus tôt, une heure plus tôt encore, il aurait dit qu'il se contenterait de la laisser l'accompagner jusqu'à l'extérieur et puis ce qu'elle deviendrait l'indifférerait. Mais désormais, que pensait-il ? Difficile à dire. Elle parlait de pouvoir compter sur les autres, Dante ne comptait pourtant que très peu sur les autres, sur qui pouvait-il compter désormais ? Sa propre reine, sa petite sœur, Yulenka, la vampire qu'il adorait, n'était plus sa reine, destituée et désormais en zone inconnue. Ses amis ? Il n'avait que peu de personnes qu'il faisait un minimum confiance. Alors se laisser s'attacher était... difficile. Puis très soudainement, Cassie expliqua que s'ils étaient parti d'un bon pied, il se serait déjà attaché à elle, ce fut cette phrase qui le laissa surpris, son regard plongé dans celui de l'orisha, un regard neutre. Un regard qui, pourtant, semblait poser une question impossible à répondre.

Mais enfin, alors qu'il allait prendre la parole, elle annonça à nouveau la direction de la sortie. Elle avait raison, il était inutile de traîner plus qu'il ne faut dans ce lieu sordide. Il n'y avait là que l'odeur de la mort et une vue délabrée de cette prison. Il était temps de quitter les lieux au plus vite que le pouvait le duo. « Tu es quelqu'un d'étrange, Cassiopée. Chercher à te lier à un loup sauvage que tu ne pourras jamais apprivoiser. » commenta-t-il en se redressant.
Elle disait avoir un compte à régler avec les gardes, ce qui amusa légèrement Dante, qui lui, se fichait bien de ce qui pouvait leur arriver. Ils reprirent enfin leur chemin en direction de la porte, qui, sous les poussées du brujah, s'ouvrirent dans un fracas. Ils n'étaient plus très loin de la sortie... Enfin presque. Encore un petit effort.




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Sam 16 Juil 2016, 14:56


 
   

Je me contentais de suivre le vampire, les sens en alerte, regardant de droite à gauche, vérifiant que nous n’étions pas suivis, qu’il n’y avait ni pièges ni embuscades nous attendant à chaque coin de la prison. J’étais excitée à l’idée d’enfin sortir de cette maudite prison, et c’était pour cette raison que mon regard ne parvenait pas à rester bloquer sur un détail en particulier plus de quelques secondes. Je n’étais pas spécialement fan de l’esprit glauque et renfermée des lieux. Je préférais vivre au grand air et avancer à l’air libre, et non pas me retrouvais emprisonné. Ainsi cette empressement de quitter l’endroit, se faisait ressentir dans mes gestes, dans ma façon de me mouvoir et de parler aussi. A peine étions-nous arrivés près de la porte, que l’angoisse qui m’avait suivi tout le long de cette aventure sembla disparaître au profil d’une immense sensation de liberté, mes muscles se détendirent, ma mâchoire se desserra, j’avais l’impression d’être plus légère, plus sereine.

Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque celles-ci s’ouvriraient mais à vrai dire peu m’importais, ce qui comptait le plus était d’enfin sortir d’ici, retrouver Zack et partir. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus en ces lieux sordides et sombres. Aussi à peine Dante eu-il ouvert les portes que je précipitais par l’ouverture pour y découvrir un ciel sombre, parsemé de nuage, prêt à éclater sur nos têtes. Je jetais un rapide coup d’œil à ma droite puis à ma gauche, et me rendis compte que les gardes n’étaient plus là. Peut-être avaient-ils été réquisitionné afin de remettre de l’ordre dans la prison. Une légère pointe de déception réussit à franchir les barrières de mon soulagement. J’affichais un énorme sourire sur le visage, je pouvais même sentir à cause de cela le début d’un engourdissement au niveau de mes pommettes. J’avançais de quelques pas pour être certaine de ne pas rêver. Une fois que j’eus totalement franchie la porte, je levais les bras vers le ciel, je fermais les yeux et pris une profonde inspiration. L’air n’était pas aussi pur que dans certains endroits des terres du Yin et du Yang mais il était bien plus agréable que l’odeur nauséabonde de la prison.

Je laissais mes bras redescendre le long de mon corps, sentant un léger pincement au niveau de mon épaule gauche, ce qui m’arrache une grimace, mais je ne laissais rien d’autre transparaître. Le dos tournait, je m’adressais à Dante d’une voix beaucoup plus chaleureuse et convivial que précédemment. « Ce n’est pas très gentil de me qualifier d’étrange. Tu aurais pu trouver mieux comme compliment, cinglée, maso, idiote, peut-être que bipolaire pourrait fonctionner … » Alors que je m’apprêtais à continuer mon petit listing, une voix bien connue de mes oreilles fit son entrée. « Tu es vraiment horrible Cassiopée … mais je ne t’apprends rien. Au faite, c’est qui lui ? » Je n’avais pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir de qui il s’agissait. Zack. Toujours fidèle à lui-même. J’ouvris malgré tout les yeux pour m'adresser au réprouvé qui se trouver à quelques mètres de nous, les bras croisés, nous regardant à tour de rôle, sans doute en train d’essayer de jauger la situation. Il m’avait beaucoup manqué en si peu de temps. J’eus l’envie de courir le rejoindre, pour le prendre dans mes bras mais je me doutais que les effusions de cette envergure ne lui feraient pas plaisir, surtout devant témoin. Aussi me contentais-je d’avancer à nouveau juste un peu, histoire de le faire mariner.

Je détournais le regard vers Dante, le chien toujours à ses côtés, et lui souris. D’un sourire franc, presque doux. « Dante, je te présente Zack. Un amour. » Regardant à nouveau Zack, je montrais le vampire de ma main droite. « Zack, Dante. Il m’a aidé à sortir d’ici, vu que tu n’as semble-t-il pas remarqué que c’était le bordel à l’intérieur. » Derrière son masque il était difficile de voir les expressions de son visage, mais à en juger par sa phrase, je me doutais qu’il souriait. « Oh, mais je le savais. Je me suis juste dis que j’allais te laisser te débrouiller toute seule. » « Comment la tu sus ? » « Les gardes qui étaient là, sont partis y a un petit moment. Ils voulaient aller chercher des renforts ou un truc comme ça. » Je poussais un bruyant soupire. Avec un peu de chance nous serions parti avant que les gardes reviennent. De toute manière je ne comptais pas m'éterniser ici bien longtemps.



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Sam 16 Juil 2016, 16:44




La prison était un lieu sombre et peu convivial pour y faire des rencontres, ce n'était d'ailleurs pas vraiment un bon moyen d'en faire. Bien que ces critères étaient un fait, Dante y avait fait la rencontre de Cassiopée, l'orisha un peu bipolaire, qui était passé du coq à l'âne en une soirée. Passant d'abord par l'état "Je te déteste." à celui de "Au fait je t'aime bien." il était très difficile de la cerner. Elle n'était pas une personne négative ou mauvaise en soi, mais elle était difficile à cerner, d'autant plus que Dante avait déjà assez de mal avec les femmes, alors avec elle, ce n'était pas un cadeau il fallait dire. Quoi qu'il en était, il fallait faire avec et puis, il avait appris à supporter sa présence et la tolérer, bien que l'apprécier, était difficile à définir. Lorsque les portes s'ouvrirent, un flot de lumière s'infiltra immédiatement, timide lumière d'un ciel qui s'apprêtait à crier sa tempête. La lumière s'infiltra sur la chair de chacun, les yeux de Dante s'habituèrent rapidement à cette faible lumière, avant de renifler un instant l'air, comme un animal le ferait. Habitué à la nature, en tant qu'ancien grangel, il sentait dans l'air l'odeur de l'humidité, il était clair que très bientôt, la pluie et l'orage allait sûrement suivre. Il avait assez senti cette odeur par-delà le monde pour le deviner et le savoir d'avance. Il n'en tenait donc plus de surprise sur ce temps capricieux, voir même, aucun. Silencieusement, il profita de cette exhibition à l'air libre, sans un bruit, il guetta le ciel, les environs et enfin, jeta un œil sur ses arrières. Quelques bruits de pattes du chien qui le suivait toujours se firent entendre, l'animal arriva pour se poster aux pieds de Dante, se tenant en position assise tant qu'il ne bougeait pas. Mais en vérité, il ne semblait pas se tenir là comme un chien obéissant, mais plutôt comme une habitude qu'il avait prise de se trouver à cet endroit-là. Cela confirmait encore plus l'hypothèse de son propriétaire étant un garde.

Reportant désormais son attention sur l'orisha qui semblait agir de manière curieuse désormais libre, il détailla ses actions comme distinctes de ceux de son peuple: les rumeurs étaient donc vraies. Il ne se souvenait pas d'autant d'effusion de joie, mais soit. Le fameux Zack se tenait désormais là, comme un impoli demandant sans gêne qui était "celui-là". S'il était en plus mauvaise attitude, Dante l'aurait probablement frappé juste pour cette réflexion ridicule. Mais son odeur était celle qu'il connaissait bien, tantôt délicate et tantôt répugnante des démons. Un réprouvé. Un peuple, qu'il ne détestait pas totalement, il connaissait d'ailleurs quelques mots de leur langue. Mais cela n'avait pas d'importance. S'étirant un peu, le vampire s'avança de quelques pas, suivi par l'animal à quatre pattes, qui s'éloigna ensuite à pas de courses, pour faire ses besoins ou peut-être pour retrouver son maître dont il avait peut-être flairé l'odeur de si loin. « Je ne pense pas qu'on soit seuls, en vérité. » déclara finalement le brujah.

Et ses dires furent rapidement confirmés, lorsqu'une douzaine d'homme surgirent de part en part du mur, tenant différentes armes à distances, arbalètes et arcs, maintenant en joue le trio formé. D'autres gardes arrivèrent et se placèrent devant les premiers avec des boucliers épais et des épées. Comme si cela ne suffisait pas, deux gardes sautèrent derrière eux et allèrent fermer les portes d'où ils venaient de s'engouffrer. Pris entre les portes et les gardes, ils ne pouvaient fuir facilement. Alors qu'ils s'apprêtèrent à attaquer, une voix se fit entendre. « Miro ? Attendez ! Qu'est-ce que tu fais là, garçon ? » dit alors le commandant, qui se tenait plus loin, caressant visiblement son chien.
« La dernière fois que je t'ai vu tu étais dans la prison petit monstre. Tu as dû avoir peur tout seul... ces gens ont dû t'aider. Hm, dans ce cas, vous ne devez pas être des mauvaises personnes et certainement pas des prisonniers échappés. Et toi la brune, je te reconnais. Où est passé ton guide ? » demanda le commandant de la garde.





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Sam 16 Juil 2016, 22:37



Nous n’avions véritablement pas de chance, pas en ce jour en tout cas. Bien rapidement nous fumes comme qui dirait encerclé par un bon nombre de gardes, armés et prêt à en découdre. Le problème n’était pas que je ne nous croyais pas capable de tous les battre, non, mais je savais que nous n’en sortirions pas tous indemne. Zack n’était pas vraiment le genre de personne à se battre. A vrai dire je ne l’avais vu que peu de fois combattre. Il évitait autant que possible l’affrontement ou alors, il me laissait faire le sale boulot. Pendant longtemps j’avais cru qu’il n’agissait pas par peur de quelque chose, seulement depuis quelques temps mon avis était différent. Il m’apparaissait qu’un certain malaise l’empêchait de rentrer en conflit, malaise dont je n’arrivais pas à déterminer la source. Reportant mon attention sur les hommes qui nous faisaient face. Je les écoutais attentivement, observant leurs moindres faits et gestes, les sens parfaitement en alerte. Les bras le long du corps, d’un point de vue extérieur, je donnais l’impression d’écouter, sagement et simplement la conversation, mais intérieurement je me préparais au pire. Pourtant, et je devais bien l’avouer, le chien dont Dante s’était affublé, allait nous être d’un grand secours pour éviter la bataille.

Je poussais un léger soupir de soulagement, jusqu’à ce que les mots fassent les chemins jusqu’à mes oreilles. Je ne pus m’empêcher de serrer les poings à l’évocation de l’ami qui m’avait amené en ces lieux et qui avait péri un peu plus tôt. La douleur qui se répandit dans mon bras, me ramena à la réalité alors que je commençais à voir rouge. Je faillis m’avancer pour faire face au garde qui venait de parler. Une grimace sur le visage, mélange de douleur, de frustration et de colère, déformait mes traits. Je ne pouvais pas me retenir, je devais agir. J’avançais donc de quelques pas prête à en découdre avec celui que je reconnaissais comme étant l’un des gardes m’ayant accueilli plutôt dans la journée, si l’on pouvait parler d’accueil. Mais avant même de m’en rendre compte, la main de Zack se posa sur mon avant-bras, et un regard de sa part me dissuada de continuer. Je ne devais pas me laisser porter par mes émotions. Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de penser que la mort d’Alec, était en parti de leurs fautes. S’ils avaient su gérer l’émeute, il serait encore en vie.

Je m’écartais de lui, le bousculant au passage pour mettre de la distance entre les gardes et moi. Monter au front aurait été idiot, mais en ce qui me concernais, je faisais toujours quelque chose d’idiot. Je passais une main sur mon front, ainsi que sur le reste de mon visage, rendue moite par l’humidité ambiante et également par l’ambiance. Ces hommes ne me faisaient pas peur, ils étaient nombreux, mais pour moi bon nombre d’événement aurait pu être évité en ce jour, s’ils avaient agi en conséquence. Pourtant tout en regardant mes deux compagnons, je me dis qu’il fallait mieux ne rien faire afin de ne pas compliquer les choses. D’une voix légèrement forte et sombre je m’adressais au commandant, simple déduction, à en juger la façon dont il se tenait et dont tous les autres le regardaient. « Mort. Tué par un prisonnier ou un garde rendu fou par la situation. » Je ne devais rien faire mais cela ne m’empêchais pas de parler, librement. D’un geste de la main, j’indiquais mon désir de mettre fin à la conversation. Je détournais les yeux quelques secondes, je ne voulais plus rester ici. Je repris donc, montant la voix pour me faire entendre de tous. « Maintenant, si vous le voulez bien, nous voudrions passer et partir. » Je les regardais tous un par un, finissant ma course par le commandant. D’un signe de tête, ils s’écartèrent tous pour nous laisser la possibilité de passer. Je me doutais que le chien en était pour beaucoup, heureusement pour moi que Dante avait été dans les parages, s’il n’avait s’agit que de moi je ne m’en serais pas sortie aussi facilement. Zack qui jusqu'à présent semblait se taire dans un silence, et immobile telle une statue, depuis le début de la conversation, se remit en action et nous ouvrit la marche, tout autant pressé que moi de quitter cette endroit.




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