-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 Dis-moi qui es-tu, toi qui me plais déjà... [PV Ethan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 29 Fév 2016, 22:41

Un scénario catastrophe que je vivais en ce moment. Je vivais la pire des situations que je n'aurais jamais imaginées. Mon peuple m'avait abandonné. Les élémentals avaient mis ma tête à prix. On voulait ma mort pour une richesse. Je ne pouvais croire que j'étais victime des voyous du peuple que je chéris. J'adore mon peuple et plus que tout. J'avais accepté devenir au Conseil avec ma reine pour l'aider à changer la vision des élémentals chez les autres nations. Cependant, j'ai l'impression que la situation était devenue incontrôlable sans savoir pourquoi. J'avais agi pour aider ma reine, mais mon geste semblait avoir affecté négativement la situation. Après le Conseil, je n'avais plus remis les pieds au sein d'Aeden. Je ne voulais pas voir ma tête sur un pique. Je voulais vivre pour l'une des rares fois de mon existence. Je voulais montrer que les élémental avaient tord de me tuer. Je devais trouver une solution. Pendant un court moment, je m'étais réfugié au sein des pierres tombales qui constituaient ce qui restait du village de mon enfance. Il n'y avait qu'une vieille maison qui ne tenait à rien, mais elle tenait. Ce fut le jour où que je marchasse entre les pierres tombales que j'arrêtais devant l'une d'elles. Elle était particulière. Elle n'était pas celle d'un des villageois qui vivaient dans ce village. Il s'agissait d'une pierre que j'avais installée pour une voyageuse qui est morte suite à ses blessures. Elle m'avait offert un cadeau malgré tout, son apparence. Elle avait offert, sans le vouloir, une seconde apparence pour moi. Je retournais dans mon abri pour prendre les vêtements que je cachais dans une boîte sous le lit de paille. Il y avait tous les vêtements de la pauvre femme. Je me changeais pour revêtir une robe avec un collet en fourrure, des souliers de voyage très confortable et un collier avec une étoile comme pendentif. Je me rendis proche de la rivière qui coulait à côté. Je me regardais une dernière fois avec ma véritable apparence. Lentement, je changeais du tout au tout pour ressembler à une magnifique femme aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Je ne pouvais me reconnaître moi-même sous cette forme. Pour agrémenter le tout, je cachais ma magie grâce à un pouvoir que j'ai acquis dans le passé. Je pouvais passer pour une humaine ayant un niveau d'anti-magie presque nulle. Je soupirai un bon coup avant de m'éloigner de la rivière. Je dois me cacher, mais je ne pouvais plus rester en ce lieu. Il y avait trop de mauvais souvenirs pour moi. Alors, je décidai de repartir à l'aventure avec mon apparence de gitane. J'allais peut-être avoir droit à l'illumination lors de mon voyage.

Pendant que je voyageais, je me suis rendu sur plusieurs continents en espérant trouver une source d'inspiration pour mon avenir. Malgré que j'explorais les continents, j'évitais le maximum possible le contact avec les zones très populeuses. Je voulais éviter que les gens me reconnaissent malgré ma nouvelle apparence. Cependant, aujourd'hui, j'avais besoin de faire des commissions, mais aussi trouver un but à ma vie. J'étais, depuis peu, sur le continent du matin calme. J'avais un territoire neutre et je risquais d'être plus à l'abri en ce lieu que nulle part ailleurs. Aller dans cette ville me semblait être le meilleur choix partout dans ce monde. Par ailleurs, je savais que si je me rendais dans la rue commerçante, j'allais pouvoir trouver tout ce que je recherchais, c'est-à-dire des quêtes intéressantes qui pourront m'orienter à l'avenir et des provisions pour mes futurs repas. Je me rendis à pied à la rue commerçante. Le chemin fut relativement court comparativement à tout le chemin que j'avais fait depuis un certain temps. Je reconnus la rue commerçante par la présence de plusieurs petits commerces sur le côté de la rue. Une douce odeur imprégnait l'air ce qui me donnait l'eau à la bouche. Je m'achetais un petit panier en osier avant de commencer mes emplettes. Il était difficile de tout apporter avec un petit sac de voyage. Le panier vide, je marchais au travers de la foule avec ma longue chevelure qui vaguait sous l'effet de l'air. Je regardais de gauche à droite en m'arrêtant parfois à certaines boutiques. Il y avait plein de bonnes choses et j'avais faim. Je décidai donc d'acheter, en premier lieu, des épices fraîches. Ensuite, je pris des fruits frais pour avoir des magnifiques collations. Cependant, ce fut lorsque je me suis rendue devant le présentoir de pain frais que je sentis des yeux sur ma personne. Je décidai de faire comme si de rien n'était. Je complimentais la jeune femme de ses magnifiques pains et achetais l'une de ses miches de pain aux blés entiers. Après avoir acheté cela, je commençais à marcher à nouveau. Je me demandais si l'inconnu qui me regardait me suivrait après une longue marche. Je comptais me rendre à une boucherie pour acheter quelques bonnes viandes et celle-ci était tout au bout de la rue. J'allais voir si sa patience allait être présente jusque là.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Mar 2016, 07:57


L'Orisha savait qu'il avait des obligations qui l'attendait, qu'il devrait tôt ou tard se présenter au lieu d'autorité de son peuple pour poursuivre sa route, l'ascension tant souhaité. Une part de crainte le retenant, contre balancé par cette passion qui l'anime de parcourir les mers en tenant la barre ou simplement en allant s'asseoir sur la proue. Pieds dans le vide à sentir les vagues lécher ses pieds, appelant le marin à la rejoindre pour une danse mortelle. Mais c'était un jeu qu'il adorait, sachant pertinemment qu'il n'avait qu'à se tenir debout  pour défier l'océan et remonter à bord.

Mais pour le moment, il souhaitait prendre du bon temps, évacuer le stress des derniers mois pour ne pas dire années. Il ne souvenait même plus de la dernière fois où il avait prit du temps pour lui, à penser à se faire plaisir sans vergogne ou crainte des retombées de ses actes. Non pas qu'il comptait commettre un crime, loin de lui cette idée mais faire des folies était peut-être au programme.

Quoi de mieux pour continuer de se changer les idées que de dépenser une part de sa fortune après une soirée et une nuit à l'auberge tout à fait agréable. Une rencontre imprévu qu'il n'oublierai pas, c'était sans aucun doute. Ethan marchait dans la grande rue commerçante en jetant un oeil ici et là sur les produits mis à disposition pour tout acheteur montrant de l'intérêt. La variété était de mise tout comme les différentes qualités disponible, évidemment il y avait une certaine proportion avec le prix qui était indéniable. L'excès pour ne pas dire l'abus était courant dans le domaine marchand, il n'en tenait qu'à l'acheteur d'être bon négociateur ou terrible imbécile.

Un vendeur attira son attention ou plutôt le contenu de son étalage. Ethan choisissant une statuette à l'allure à la fois sexy et angélique. Doux contraste dont il adorait le charme, sculpture détaillés d'une femme aux courbes invitantes, nue et avec des ailes repliés dans son dos. Aucune couleur sauf le blanc éclatant du matériel ainsi à sa confection, se disant qu'il pourrait trouver, ou pas, une artiste qui saurait lui donner encore plus de vie et d'éclats.
- Combien ?
- Cent pièces.
- Pour une oeuvre inachevée ?
- J'ai terminé mon travail !
- Mais ça reste un état brut !
Grognement du marchand qui se fait entendre, commentaire qui joignant la vérité à l'insulte.
- Soixante-quinze.
- Vous commencez à être raisonnable mais pas assez. Vous imaginez combien il va m'en coûter pour lui donner  vie ?

Les propos de l'Orisha semblait avoir porter ses fruits sur l'esprit de l'homme vu le visage tout juste satisfait du marchant qui acceptait la transaction à un peu moins que la moitié. Ethan payant son dû, y ajoutant malgré tout quelques pièces en plus. L'artisan l'emballant avec soins avant de la tendre à son acheteur.
- Bonne journée à vous.
- Ce fut un plaisir de traiter avec vous.
Continuant ainsi sa route avec sa nouvelle acquisition dans une boîte, marchant sans but précis, apercevant une brunette qui semblait déambuler elle aussi dans le coin avec son panier en osier. Sûrement l'heure des courses pour poser un repas sur la table le soir venu pensais t'il, y voyant épices, fruits et pain, de quoi ouvrir l'appétit.

S'arrêtant peu après elle au kiosque du boulanger, y prenant une demi miche encore chaude qu'il mangeait tout en continuant sa promenade. Tout cette section était dédié à la nourriture, délicieuse torture pour l'esprit qui envoyait l'appel de le faim. L'Orisha n'ayant mangé qu'une petite part de son pain, ayant laissé le reste à un mendiant qui espérait pitance. Ethan affichait un sourire en coin, voyant que la brunette aux cheveux dansant se dirigeait vers la boucherie, idée qu'il avait lui aussi pour y trouver quelques saucissons de qualité. Entrant ainsi à sa suite pour faire la file dans l'attente d'être servis, patientant avec l'effluve des viandes séchés et fumés toute plus alléchante les unes que les autres.
- Le chorizo fumé est un incontournable vous savez.

718 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 05 Mar 2016, 23:00

À mon arrivée dans la boucherie, je pus sentir dans l’air une odeur assez forte de sang frais. Un animal avait surement été tué dans l’arrière-boutique récemment. Cette odeur ne me dérangeait point. Cela me permettait simplement de savoir que ce boucher offrait des aliments très frais à leur clientèle. Je me demandais simplement qui le fournissait de ces bêtes. Est-ce qu’il avait des bêtes en sa possession ou il faisait affaire avec une autre personne? Lorsque la porte se referma derrière moi, je pus entendre une clochette qui résonnait derrière moi. Celle-ci était accrochée à la porte pour avertir au boucher l’arrivée d’un client. Je m’avançais du présentoir pour regarder ce qu’il m’était possible d’acheter. À peine que je vinsse de regarder la viande fraîche qu’une porte s’ouvrait derrière le comptoir. Une jeune dame apparut devant ma personne. Je lui fis un grand sourire pour la réconforter.

- Salutation madame! Puis-je vous aider ou vous conseiller sur nos produits?

- Merci bien, mais je vais regarder ce que vous avez présentement. Je suis indécise sur ce que je désire.

La jeune femme fit un signe de la tête en me laissant observer la viande disponible. Elle restait non loin de moi au cas où des questions me viendraient à l’esprit. À vrai dire, j’étais venue principalement ici pour attirer l’individu qui semblait me suivre. Peu de temps après mon arrivée, la clochette de la porte résonnait à nouveau. Quelqu’un était rentré dans le lieu avec moi. Je fis un léger sourire en coin en entendant les pas de l’individu s’approcher moi. Je fis comme si je cherchais une bonne pièce de viande. L’homme en question proposait un type de saucisson. Je trouvais que le choix qui m’offrait était particulier, mais il en disait long sur la personne qui venait à ma rencontre.

- Du chorizo, une viande parfaite pour les voyageurs. On dirait que vous êtes un grand explorateur cher monsieur.

Je me tournais pour me mettre face à l’homme que j’attendais. Il était plus grand que moi et avec des yeux uniques à la race des Orishas. Ce peuple était facilement repérable par leurs yeux verrons. Ce dernier a un oeil gris se rapprochant dangereusement au bleu et un oeil vert qui lui allait à ravir. Sa chevelure châtain claire mi-longue lui donnait un air de jeunesse. Je n’étais pas prête à dire qu’il faisait le même âge que moi sous ma vraie forme, mais il n’était non loin à mon avis. Avec un léger sourire sur mes lèvres légèrement pulpeuses, je me présentais à cette inconnue de belles apparences.

- Merci de votre conseil! Je me nomme Constance. Je suis une grande voyageuse et cela faisait un moment que je ne m’étais pas arrêté pour faire quelques emplettes. Cela faisait tellement longtemps que je n’étais pas rentré dans une boucherie que je ne savais plus quoi prendre. Qui ai-je l’honneur d’avoir à mes côtés en ce moment?

Ce commentaire n’était pas faux. En vivant dans le château à Aeden, j’avais perdu cette habitude d’aller chercher de la nourriture moi-même dans ce type de boutique. Par ailleurs, mon alimentation était davantage orientée vers le végétarisme qu’autre chose. Je fis signe à la dame de prendre un bon morceau de ce saucisson. Lorsqu’elle le sortit du présentoir, je pus sentir une douce odeur épicée qui provenait du chorizo. Cette odeur donnait l’eau à la bouche. Lorsqu’elle commençait à peser le tout et à l’emballer, je continuais un brin la conversation.

- Le choix que vous m’avez offert semble délicieux. Comment pourrais-je vous remercier?

À peine que j’eusse terminé ma phrase que la clochette de la porte sonnait à nouveau. Il s’agissait de deux hommes bien costauds qui rentraient sans gêne. Bien que l’endroit offrait un plaisir olfactif au début, ce ne fut plus le cas lorsque la puanteur des deux hommes s’empara de l’endroit. On pouvait sentir l’alcool plusieurs mètres autour d’eux. Ces deux hommes ne m’inspiraient rien de bon, mais je n’étais pas là pour me battre et encore moins sous la forme de Constance. J’attendais simplement la réponse de l’homme à mes côtés et de mon saucisson pour partir de ce lieu qui me semblait bien petit soudainement avec les deux inconnus. Les deux hommes sous l’effet de l’alcool me dépassaient ainsi que l’inconnu qui m’accompagnait pour aller directement au comptoir.

- On dirait que tu savais qu’on allait venir. Tu nous as préparé un beau morceau de saucisson juste pour nous. Tu es trop gentille! On n’espérait pas avoir un autre beau cadeau de votre part!

Je trouvais la situation dépassait les bornes, mais sous la forme de Constance, j’étais beaucoup moins puissante que Lysis. Je devais me retenir pour les étrangers avec la force de l’air. L’homme qui accompagnait celui qui parlait avec la jeune dame se tournait vers moi et me regarda de bas en haut et il siffla un bon coup.

- Bonjour Poupée! Est-ce que tu voudrais connaître les comtes des mille et une nuits?

Je restais de marbre devant ses propos et je gardais ma concentration sur l’homme qui, comparativement à ses deux barbares, était d’une grande politesse.

859 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 09 Mar 2016, 04:26


- Grand serait exagéré mais explorateur à ses heures en effet.

La suggestion de chorizo avait été bien perçu par la brunette, Ethan affichant un sourire en coin lorsqu'elle parla de voyageur. Elle n'était pas loin de la vérité, c'était surtout son passé de marin qui le guidait dans plusieurs de ses choix actuels. Certains étaient bons, d'autres mauvais, rien est tout blanc ou tout noir après tout. Cette cliente devant lui quittant du regard les choix de nourriture qui s'offrait à elle pour se retourner face à lui. Il parcouru brièvement du regard le charme de celle-ci avant de croiser son regard tandis qu'il écoutait ses propos.

- Enchanté mamzelle Constance, je suis Ethan, ancien marin de métier en quête d'une denrée à me mettre sous la dent. Je crois qu'ici vous aurez l'embarras du choix pour remplir votre petit panier d'osier et préparer un plat succulent pour ce soir.

Savourant le fumet du chorizo fraichement coupé pour la commande de la brunette, il pointa discrètement à la femme derrière le comptoir ce qu'il souhaitait. Cette dernière ayant l'habitude, mémorisa les requêtes pour préparer une fois que la cliente actuelle serait satisfaite. Constance s'adressant de nouveau à lui en voulant savoir un moyen de le remercier pour son conseil avisé.  Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour faire quelconque proposition, interruption désagréable de deux individus qui se croyait tout permis.

Langage grossier, airs supérieurs, voulant s'en prendre au chorizo, tout pour déplaire à l'Orisha. Liberté d'expression certes, mais respect de mise également.  Voyant que la brunette restait de marbre tout en le fixant, Ethan s'avança d'un pas pour être plus près d'elle et se pencher juste assez pour lui murmurer à l'oreille. «Désolé pour ceci.» L'homme était d'humeur calme en général mais être interrompu de manière aussi vulgaire le dérangeait. Se déplaçant avec son agilité naturelle vers celui qui allait porter la main à la commande de la brunette, paquet joliment ficelé avec la date du jour. Ses doigts eurent à peine le temps d'effleurer le papier qu'une dague se plantait entre le majeur et l'auriculaire de la dite main. L'empêchant d'avancer sous peine de se faire trancher comme un morceau de viande.

- Ce n'est pas à toi, la file se fait de ce côté et tu as le choix d'attendre gentiment ton tour ou servir de sac à viande de pratique pour le lancer de dague. Je manque un peu de pratique ces derniers temps, vu ta grosseur, je devrais réussir à ne pas te manquer.

Ethan fixait le regard du malotru, le défiant carrément d'essayer de faire autre chose que s'éloigner et prendre son trou. Le second qui avait fait une offre déplacé à la brunette hésitait entre la fuite et l'assaut, tiraillé entre l'orgueil et un soupçon d'intelligence qui lui dit de quitter sans plus d'interaction. L'Orisha s'adressant à la femme derrière le comptoir qui était figée par la situation sans toutefois tourner la tête pour ne pas quitter les deux brutes des yeux.

- Dites moi Margaret, vous n'auriez pas un ou deux couteaux à la lame trop émoussés pour encore vous servir mais qui serait parfait pour faire un peu d'aération sur le corps de nos deux messieurs ici présent ?

La femme quitta vers l'arrière boutique sans plus attendre, l'homme espérant ainsi atteindre son but de l'éloigner du danger. Ethan en profitant pour jouer de manipulation et implanter à chacun des deux le souvenir soudain d'une traitrise de l'autre. Moment de colère qui n'avait jamais eu l'occasion d'être réglé, feu qui couvait depuis un trop long délai et qui nécessitait en cet instant précis des explications. L'Orisha jetant une touche d'huile pour bien embraser le tout, s'adressant à celui qui n'avait pas encore une lame à proximité pour le menacer.

- Mais que fais-tu avec un tel abruti pour partenaire ? Sérieux, venir imposer sa loi dans une petite boucherie artisanale. C'est toi ou lui qui a des idées à la con comme ça ?

L'homme aux yeux vairons restait aux aguets pour réagir au moindre mouvement menaçant, alliant vision d'aigle et agilité, décrochant lentement son fouet placé à la ceinture pour le laisser se dérouler et être prêt à l'emploi. Essayant d'user de sa télépathie avec Constance pour qu'elle recule d'au moins quelques pas pour s'éloigner des intrus et du claquement du cuir qui pouvait survenir à tout moment.

785 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 14 Mar 2016, 21:06

Le fait d'entendre le mot «marin» me fit dessiner un sourire coquin dans mon visage. Le métier de marin n'était pas une simple tâche dans ce monde où les mers regorgent de surprise. J'ai été témoin des créatures qui se trouvaient sous la surface. Il y avait des créatures immenses et dangereuses que la noirceur des profondeurs gardait précieusement. De nombreux bateaux avaient rendu l'âme suite aux attaques-surprises de ses bêtes indescriptibles. Il avait été chanceux d'être revenu saint et sauf avec ses possibles nombreuses explorations. Malgré mes années d'expérience au sein de la hiérarchie des élémentals, le nom d'Ethan m'était complètement inconnu. Il était possible que cet homme était de nature discrète. Il ne faisait pas de grand vent comme moi et surtout depuis mon passage au sein du Conseil des chefs. Lorsqu'il mentionnait l'embarras du choix qu'il m'était offert en ce lieu, j'étais plutôt d'accord. Cependant, je réalisais que je n'avais aucune cuisine à ma disposition comme avant. Pour me nourrir, il était préférable que je prenne de la nourriture précuite. Pendant que je réfléchissais, Ethan avait fait son choix pour son prochain repas en l'indiquant discrètement à la jeune femme derrière le comptoir.

La rencontre était des plus agréable jusqu'à maintenant, mais le vent avait vite tourné lorsque les deux hommes ivres étaient rentrés dans le lieu. Bien que je restais de glace devant l'entrée spectaculaire de ses hommes des temps passés, Ethan semblait être plus sensible aux comportements de ses hommes. Il vint s'excuser à mon oreille, mais la première chose que je sentis fut la chaleur que dégageait l'homme et le doux parfum de son corps par la même occasion. Je trouvais cette chaleur et ce parfum des plus agréables. Lorsqu'il s'éloigna, je lui fis simplement un signe de tête en guise de réponse. J'ignorais ce qu'il avait derrière la tête, mais j'allais possiblement le voir rapidement. Alors, je suivis du regard Ethan pour ne rien manquer. Une dague s'incrustait dans le présentoir de la boucherie. Un petit sourire en coin s'élevait un peu plus. Je n'étais pas pour qu'il perde ses doigts, mais s'il pouvait souvenir de ce moment la prochaine fois qu'il porterait un verre d'alcool à ses lèvres, cela serait une bonne leçon pour qu'il cesse de consommer de l'alcool aussi abondamment. Ethan dégageait une grande confiance en lui lorsqu'il parlait avec les hommes ivres morts. On pouvait envisager qu'Ethan avait vécu beaucoup d'expériences pour agir de la sorte ou bien il est extrêmement naïf. J'avais tendance à croire que la première option était la plus plausible. La scène méritait d'être vue. La jeune femme derrière le comptoir rentrait même dans le jeu d'Ethan. Pour ma part, je me demandais simplement si je regardais la scène gentiment ou si je mettais mon grain de sel à moi aussi. Si je m'impliquais au sein de ce duel, je devais éviter de me faire repérer. Toute magie liée à l'air devait être absente et utiliser mes autres capacités. Bien que l'idée de ne rien faire me semblait bien, je commençais à percevoir une tension immense dans l'endroit. Une bataille se préparait et bien plus vite qu'une tempête peut frapper un petit village. Mes prédictions se confirmaient quand je reçut un message d'Ethan de m'éloigner et lorsqu'il déroulait son arme. L'endroit allait être saccagé et risquait avoir beaucoup de perte. Je crois qu'il était de devenir un acteur actif dans cette histoire. Je déposais mon petit panier d'osier sur le sol avant de marcher en direction des intrus. Je laissais même glisser deux doigts sur la main d'Ethan et lui fit un léger clin d'oeil pour lui signaler que je m'occupais de la situation. J'allais utiliser mon don de séductrice pour charmer les barbares. D'une voix suave, je m'approchais des deux hommes qui serrait des poings.

- Allons, mes chéris. Vous ne pouvez pas faire cela ici. Une bonne bataille ne peut se faire que d'en un lieu où l'espace est offert. Par ailleurs, pour montrer tous vos muscles et votre courage, il est préférable d'avoir une audience. Des gens qui pourront vous admirer et voir à quel point vous être fort. Vous me feriez un de mes plus grands plaisirs d'aller vous battre dehors. De plus, le gagnant méritera un magnifique présent de ma part...

Pendant que je discutais avec eux, je glissais chacune de mes mains sur leur joue. Par ce simple geste, je laissais imprégné un poison unique en ce genre. Une magie qui permettait de charmer la gent masculine s'introduisait dans leur corps pour altérer leurs connexions neuronales. Les hommes vinrent sous le charme de la femme que j'étais. En plus d'être mécontent pour une raison qu'il m'était inconnu, leur hormone sexuelle était au tapis. Il allait se battre comme des fous maintenant, mais il comptait me faire plaisir. Lui qui était tout prêt du comptoir ramassait son compagnon par le collet pour le tirer par la porte. Cette dernière ne fit aucune résistance et les hommes se retrouvèrent rapidement à l'extérieur. Mon plan avait fonctionné. Je retournais vers Ethan.

- Il va avoir une foule à l'extérieur très bientôt. Je crois que le duel risque d'être intéressant. Est-ce que regarder deux gaillards avec des esprits faibles vous intéresse?

Pendant que je parlais à Ethan, la jeune femme sortit de sa cachette pour revenir en avant. Elle semblait soulagée de voir l'endroit encore dans un parfait état.

- Merci beaucoup d'avoir fait fuir ses deux hommes. Ils viennent fréquemment ici et nous perdons beaucoup d'or à cause d'eux. J'espère qu'ils ne reviendront plus. Pour vous remercier, je vous offre votre viande.

- Merci, mais je préfère payer pour mes biens. Vous avez déjà assez perdu jusqu'à maintenant.

Tout en parlant, je sortis quelques pièces pour le déposer sur le comptoir et prendre ma viande qui était encore en parfaite étape. Je retournais tout prêt d'Ethan pour reprendre mon panier d'osier et déposer la viande à l'intérieur.

1062 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 20 Mar 2016, 05:03

L'Orisha surveillait, sens aux aguets, sachant son agilité un atout mais conservant en tête le principe qu'il ne voulait rien endommager à l'intérieur de la boucherie. Il connaissait ses capacités mais il ne pouvait contrôler la hargne que les deux abrutis pouvait avoir en guise de maître pour leur agissement irréfléchis. Il voyait bien que la petite idée qu'il leur avait implanté faisait peu à peu son chemin dans leurs esprits, visage exprimant le doute et la colère. Leurs réflexions fut toutefois interrompu par Constance qui décidait de se joindre à la partie, jouant une carte bien à elle pour faire sortir les deux hommes. Elle joua de charme et de discours enjôleur, une main douce sur leurs joues, il n'en fallait pas plus pour que les intrus en oubli la raison de leur venu à l'intérieur de ces murs. Quittant en s'excusant du dérangement pour l'un, en grognant pour l'autre qui avait clairement des comptes à régler avec son collègue.

La propriétaire remerciant ses deux clients pour l'aide apporté, offrant à la brunette son saucisson mais cette dernière refusa, insistant pour payer son dû. Ethan affichant un sourire en coin, appréciateur de cette attitude, notant ce point positif avant de prendre à son tour sa commande précédemment souhaité. Constance lui demandant si il était partant pour assister au spectacle qui aurait lieu dehors dans peu de temps.

- Avec joie, c'est toujours divertissant ce genre de situation, d'autant plus que nous l'avons provoquée. Il ne faudrait pas manquer la finale de notre dur labeur. Laissez moi seulement prendre ma commande.

Il se tournait aussitôt vers le comptoir pour s'adresser à la femme qui était revenue de l'arrière boutique.
- Dites-moi, vous n'auriez pas aussi un peu de viande fumée et séché ? Je compte reprendre la mer sous peu et la conservation est excellente.
Son interlocutrice acquiesça et emballait une bonne portion d'un kilo tel que demandé par l'Orisha quelle lui tendit avec le reste. Il déposa un nombre plus que suffisant de pièces sur le comptoir, faisant rougir celle-ci à la vu de cet or. Nul doute elle n'aurait pas de problème à payer le loyer des mois à venir.

Après tout l'or n'était pas un soucis pour l'homme, préférant de loin en faire bénéficier une personne dans le besoin que de garder au fond d'un coffre à ne plus savoir quoi en faire. Se dirigeant vers la porte qu'il ouvrit pour laisser passer l'humaine et la suivre, fermant derrière eux pour laisser en paix la commerçante. Invitant Constance à s'adosser au mur non loin de la porte tandis que le duo de brute commençait à se cogner de plus en plus durement. Se criant des bêtises, s'engueulant comme du poisson pourri, motivé par la haine insufflé par l'Orisha mais aussi se désir de plaire à la brunette qui les avait charmés.

Aucun des deux ne voulait se soumettre, la foule placé en demi cercle autour d'eux était en liesse de voir une dose d'action dans les rues habituellement tranquille des commerces. Nombreux reconnaissait les sbires qui en était pas à leur première visite de courtoisie pour menacer les marchand de donner des produits pour ne pas voir leur boutique réduit en miette. Une certaine justice avait enfin lieu sans que personne ne soit impliqué dans les ecchymoses et trainés de sang laissé par les deux malfrats qui étaient maintenant allongés sur le dos. L'un à côté de l'autre, incapable de se relever sous l'effet de l'épuisement et de la douleur. L'Orisha ne pu s'empêcher de rire et applaudir pour le spectacle ainsi généreusement offert, chassant dans leurs esprits cette idée rancunière, les laissant encore plus bête à ne pas savoir pourquoi ils en étaient venus aux coups outre les charmes d'une brunette.

Se retournant vers cette dernière, affichant un sourire en coin, il tendit la main vers la suite de la rue.
- Une autre boutique nécessite t'elle l'attention de la demoiselle en cette belle journée ? Nous avons de quoi manger mais ne pensez-vous pas qu'un moyen de se désaltérer serait le bienvenue ? Et je dois avouer qu'un des couturier de l'endroit a de véritables doigts de fée, une visite à son échoppe me fait toujours craquer pour une nouvelle tenue. Elles sont trop confortable, je ne peux résister à cette liberté de mouvement qu'il me procure tout en étant bien vêtu.
Tandis qu'il attendait réponse, les autorités de l'endroit avait été prévenue et s'occupait de cueillir les deux béta pour les envoyer dans le fourgon de transport. Une nuit ou deux en cellules les feraient dégriser et réfléchir.
807 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 22 Mar 2016, 00:12

L’invitation que je lui offris fut acceptée sans hésitation. À vrai dire, qui dirait non à un combat gratuit entre deux abrutis. Il y a toujours quelques choses de malsaines à ce genre de plaisir, mais qui était acceptable considérant tout le mal qu’ils avaient fait aux gens des environs. Par contre, je devais attendre qu’Ethan termine avec la jeune marchande avant de partir admirer le combat. Pendant qu’il finissait sa commande, je repris mon petit panier en osier et je profitais pour marcher dans la boucherie pour regarder les divers objets qu’il y avait. Je m’arrêtais devant un petit présentoir à  épice séché. Ces derniers semblaient être utilisés pour accompagner la viande et lui donner davantage de saveur. Cette idée de mettre dans des petits récipients des épices était fort ingénieuse. Cela permettait de conserver plus longtemps les épices lors de longs trajets en mer. Bien que l’idée de sécher des herbes ne devait pas être quelque chose de récent, je n’avais jamais prêté attention à ceux-ci étant habitué à prendre tout ce qui était le plus frais possible quitte à le chercher directement dans la nature.

Après un certain temps, ma fascination pour les épices séchées disparut lorsque j’entendis Ethan parler de viandes fumées et séchées pour reprendre la mer. L’idée de partir en mer était quelque chose que j’envisageais de plus en plus depuis un certain temps. Je ne pouvais plus profiter des airs pour éviter de me faire repérer facilement. Cependant, je ne pouvais plus rester sur terre pour risquer de me faire remarquer par des gens hauts gradés de la société. La voie des mers semblait être la plus sécuritaire pour le moment. Ethan attisait de plus en plus ma curiosité et sûrement plus qu’il devait l’imaginer. Je tournais la tête vers lui au moment où il prit sa commande sur le comptoir. J’eus même le plaisir de percevoir la jeune demoiselle rougir à la vue des pièces d’or qui dansaient devant elle. Il semblait être un homme bon et généreux pour offrir autant à une pure inconnue. Je n’avais pas de problème d’or pour ma part, mais j’avais laissé ma fortune au coeur d’Aeden. Ne pouvant plus retourner chercher mon or et travailler dans ma profession, je ne vivais qu’avec mes réserves. Je pourrais essayer de contacter mon dragon, mais je ne voulais pas qu’il se fasse repérer. En ne sachant pas où je suis réellement, je gardais sa vie en sécurité. Beaucoup d’individus de ce monde peuvent pénétrer dans les esprits des gens et il était préférable que son cerveau soit dans l’inconnu pour une telle raison. Quand je vis le regard verrons d’Ethan, je fis un sourire délicat et le suivit vers la sortie tout en le devançant rendu dans le cadre de la porte. Je fis un signe de salutation en bougeant délicatement la tête vers le bas. Le spectacle avait déjà commencé entre les deux hommes corrompus par mon charme. Lorsque l’un de ces derniers se virait vers moi, je ne pus m’empêcher de lui faire un clin d’oeil légèrement coquin pour que ce dernier se mette davantage dans une colère incontrôlable. Je tournais la tête vers Ethan par la suite où il m’invitait à m’adosser au mur pour voir le tout. Je le suivis sans réfléchir et fit ce qu’il me demandait. Le spectacle était des plus brutaux. On pouvait voir du sang teinter le sol d’une couleur vive. L’endroit allait devoir être nettoyé après leur passage , car il risquait d’avoir du grabuge. Après des insultes à en faire friser les cheveux des esprits sains et purs, le duel se terminait avec une égalité. Les deux hommes n’étaient plus en mesure de se relever et préféraient rester contre le sol. Lorsque j’entendis Ethan applaudir et rire, je ne pus que ricaner en le voyant réagir. Il était de très bonne compagnie et son rire était contagieux. Pendant qu’il vint m’adresser la parole sur la suite des choses, je pus voir du coin de l'oeil les gardes arrivés pour ramasser les deux brutes. Ils arrivaient justes à temps. Ethan m’invitait à remplir davantage mon panier avec des boissons ainsi que des vêtements. Je fus agréablement surprise d’entendre un homme proposer d’aller faire les boutiques. Lorsque je regardais rapidement mon panier et mes vêtements, je compris rapidement qu’il avait raison. Ce ne serait guère un bon repas copieux sans un bon vin. De plus, mes habits dataient d’il y a quelques années. Même si l’état de ma robe était acceptable, avoir une plus grande diversité dans mon garde-robe ne ferait pas de tort.

- Un bon vin serait des plus appréciés et de beaux vêtements ne seraient que des plus agréables. Bien que ma robe a su préserver mon charme, une nouvelle robe ne fait jamais de tort à personne.

Je fis un sourire un peu provocateur, mais qui donnait une touche de charme à ma personne. Par contre, je me sentais un peu mal de l’utiliser de la sorte sans lui donner quelque chose en échange.

- Comme vous semblez avoir une meilleure connaissance de cette région que moi, est-ce que vous pourriez être mon guide en ce jour? Je pourrais vous payer en nourriture si vous avez du temps à m’offrir.

Avant même d’attendre qu’il me réponde, je décidais de prendre de l’avant. S’il avait proposé d’aller à ces différents lieux, c’est qu’il avait l’intention de m’y amener probablement. Au pire, si je me trompais, je n’avais qu’à cesser de marcher. Pendant que je marchais, je balançais mes hanches de façon sensuelle comme j’avais appris à le faire pour incarner ma nouvelle identité. Le petit panier que je tenais dans le creux de mon bras gauche se baladait au rythme de mes pas. Il était encore léger, mais il risquait d’être bien différent à la fin de la journée. Lorsqu'il fut tout près de moi, je décidais de lui poser des questions à propos de son voyage à la mer.

- J'ai cru entendre que vous alliez reprendre la mer. Est-ce que j'ai le plaisir de faire affaire avec un marin?

Après mes paroles, je tournais mon regard bleuté vers l'homme aux cheveux bruns qui marchait au même rythme que moi.

1038 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 29 Mar 2016, 05:09


Les derniers moments du combat avait rappeler certains souvenirs de ces années de marin à l'Orisha. Ces journées où la mer était calme, laissant la brise remplir la grand voile et que caresse la coque du navire sur les flots. Moment où les matelots en mal d'exercice enfilait des gants rembourrés de ce qui pouvait être trouvé sur le bateau. Le résultat n'était pas toujours le plus efficace mais tous ou presque s'arrangeait pour rester sécuritaire et s'offrir un bon défoulement à coups de poings. Bon il y avait toujours l'abruti qui pensait qu'un poisson c'est mou et amortira l'impact sur ses jointures. C'était sans considérer l'odeur ensuite car il avait éclaté dans le gant... Il en aurait à dire des ces histoires loufoques avec autant de voyages de fait, surtout ceux où il n'était pas à fond de cale en train de ramer car le vent est capricieux.

Ethan fut heureux de voir son offre accepté, surement son côté féminin qui ressortait dans ces moments là, appréciant de faire les boutiques avec une femme. À la fois pour rafraichir ce qui est porté depuis souvent bien longtemps, se sentir mieux dans sa peau. Peu de femme refuse le regard approbateur de l'homme ou de la femme qui passe à côté, cette fine descente du menton qui caractérise leur passage. C'est ainsi que Constance souhaitait faire de lui son guide dans les environs, lui qui n'avait rien d'une encyclopédie sur la région. Connaissant tout juste une dizaine de lieu dont parmi ceux-ci l'auberge pour dormir et prend un verre.

Selon lui une allée marchande était fait pour être parcourue, quel que soit le contenu. Passer de vitrine en vitrine pour laisser aller ses pulsions  et foncer à l'intérieur de l'échoppe de Monsieur Dentelle, celle de Miss Vanille et ses pâtisseries magique ou encore le commerce de boissons du couple Bruichladdich. Tout autant de lieu qui mériterait une halte à un moment ou un autre... Constance offrait un salaire sous forme de nourriture, idée alléchante que ce salaire en nature pour lui garnir l'estomac sans sortir sa bourse.

- Allons-y ainsi, je ferais de mon mieux pour satisfaire votre curiosité. Allons d'abord chercher le dessert vous voulez-bien ? Miss V. est une véritable déesse dans ce domaine et les effets en sont réputés selon les rumeurs.

Prenant ainsi la direction de l'échoppe en question, la brunette remit sur la table l'aspect maritime de sa vie. Monde de souvenir et de passion, tout pour lui rappeler sa hâte de remettre les pieds sur le pont.  Se disant que depuis trop longtemps son équipage était libre de voguer sur toute les mers sans la contrainte du Maître à bord, du pourvoyeur qui paie les dépenses d'entretien sans même être du voyage. Seul la solde était à leurs frais et c'est ce qui leur faisait plaisir. Ce piller un petit navire de temps à autre pour un gain substantiel , la cible porté disparu en mer dû à ces vilaines tempêtes dans le losange infernal.

- Marin de métier ou plutôt j’essaie de reprendre la mer depuis quelques temps. Considérant le plaisir dont vous faites preuves par l'énoncé de ce travail, auriez-vous le pied marin ?

Les femmes étaient peu nombreuses mais assurément toute téméraire, un essentiel dans la navigation. Loin de la barre celle qui panique pour un ongle cassé ou la peau rude des mains par la friction des cordages. Cela n'enlevait rien au charme, Ethan se rappelant quelques marins trop aventureux qui avait passés par-dessus bord pour avoir courtiser la fille d'un capitaine. Et ce n'était pas ce dernier qui avait balancé les bougres. Le duo improvisé se retrouvant devant la boutique souhaité, Constance y entra la première mais Ethan fut retenu par l'épaule, ce qui l'empêcha de passer la porte.

L'Orisha se retourna et colla une droite qui surpris le protagoniste qui trébucha sur une pierre un peu plus haute pour s'écraser au sol. L'homme aux yeux vairons éclata alors de rire en l'aidant à se relever.
- Toujours aussi mou sur pattes !
- J'ai le pied marin, pas terrestre.
- Que viens tu faire dans le coin ?
- Une lettre pour toi, c'est arrivé au Manoir mais vu le sceau, on a fait le voyage pour te trouver. Tu sais que Tempête a un sacré flair pour te pister !
- Il est ici ?!
Sans attendre l'Orisha siffla et son tigre sorti d'une ruelle pour s'asseoir à ses pieds. Recevant les gratouilles de son maître après qu'il eut attraper le parchemin qu'il rangea dans sa chemise.
- Attends moi la, garde la porte le temps que j'y vais faire des achats.
L'animal ronronna presque en guise d'approbation, l'homme entrant sans bruit pour ne pas interrompre la conversation déjà engagée. Venant se placer un peu en biais derrière Constance pour écouter.

840 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 17 Avr 2016, 05:50

Me laissant guider par l’homme galant au nom d’Ethan, je marchais la tête bien haute. Le temps était si bon que je ne pouvais que profiter les doux rayons du Soleil sur ma peau. Le jeune homme me proposait d’aller à la rencontre d’une dame dont son nom commençait par V. J’ignorais de qui il s’agissait, mais elle devait faire des gâteaux de rêve pour être recommandée par le gastronome qui était à mes côtés. Le fait de le surnommer ainsi me faisait rire intérieurement. Il n’était sûrement pas un gastronome, mais je trouvais l’idée plutôt rigolote. Je lui répondis avec une voix chaude et légèrement sensuelle.

- Si ses gâteaux sont si exceptionnels, nous allons bientôt le savoir.

Pendant un court moment, une idée folle me vint à l’esprit. J’avais presque eu l’intention de prendre son bras par dessus mon bras comme un couple d’un moment ou pour la vie ferait normalement. Cependant, je sentis un léger malaise parcourir mon corps. Bien que je me prêtais bien au jeu jusqu’à maintenant, agir de la sorte était encore beaucoup trop tôt pour moi. Étant autrefois une femme très réservée, réaliser un tel geste n’était pas du tout de mon style. Alors, je restais tout près d’Ethan sans le toucher. J’amenais la discussion sur sa passion de la mer. En regardant son visage lorsque je lui avais posé la question, on pouvait facilement percevoir un sentiment fort et positif à propos de la mer. Je concluais, avant qu’il parle, que j’avais visé juste. Il m’avouait qu’il était marin de profession. Cela expliquait bien des choses à propos de la boucherie que nous avions visitée précédemment. Il avait des connaissances bien plus grandes que moi sur ce domaine puisque j’avais la fâcheuse manie de ne manger que du pain ou des fruits pendant mes voyages. J’allais devoir être attentive à ses paroles pour apprendre d’un chef dans le domaine, mais pour le moment, je devais lui répondre.

- Je dois vous avouer que je ne suis pas une femme de mer encore, mais l’envie de voyager sur les mers de ce monde. Et voyager est un simple terme. J’envisage d’aller beaucoup plus que cela. Je pensais peut-être m’acquérir d’un petit navire ainsi qu’un petit équipage pour m’accompagner dans des aventures des plus fous les uns que les autres. Est-ce que vous seriez libre de faire partie d’un équipage avec une capitaine qui ne s’y connaît que très peu?

Je ricanais. Il fallait bien prendre la situation à la rigolade après tout. L’idée de partir sur la mer avec un équipage me semblait une idée folle considérant mes connaissances par rapport à la mer et au bateau. Cependant, depuis mon retour dans la société il y a plusieurs années désormais, j’avais appris que les idées les plus folles peuvent se rendre beaucoup plus loin que l’on puisse l’imaginer. Avant même qu’il réponde, nous étions rendus chez Madame V., l’Aether des petits gâteaux selon les dires d’Ethan. J’avais un peu exagéré ses paroles, mais je trouvais l’image plutôt jolie. Je rentrai en premier et je fus émerveillé par la beauté de l’endroit et de ses gâteaux, mais surtout du parfum des petits gâteaux tout chaud. Je salivais à la simple vue de ses gâteaux. Je fus tellement hypnotisée par les petites merveilles que je ne remarquais pas sur le coup qu’Ethan n’était pas rentré. Je fus accueilli chaleureusement par une gentille dame au cheveu de la couleur du blé. Elle avait un tablier tout propre ce qui était presque impossible considérant que la réalisation de petits gâteau est un art très salissant.

- Bienvenue dans la boutique de Madame V.! Je me nomme Vanille et je suis ravi de vous accueillir dans mon château. Puis-je vous offrir un dessert de rêve?

Lorsque j’entendis le nom de Vanille, mon esprit s’évadait soudainement et m’emmena à l’image de la Vanille du peuple des Ondins. Que de mauvais souvenirs m’étaient rattachés à cette dame. Cependant, celle qui se trouvait devant moi était bien différente. Elle semblait être simplement remplie d’une joie pure et profonde. Alors, je lui répondis avec un large sourire:

- Bonjour Madame Vanille! Comme je suis nouvelle dans les environs, je vais observer ce que vous avez si cela ne vous dérange pas.

- Vous pouvez regarder le temps que vous désirez. Si vous avez le moindre questionnement, je suis présente pour cela.

Je remerciai la dame et je commençais à regarder le présentoir. Il y avait des gâteaux pour tous les goûts. Certains étaient bien hauts et d’autres plus petits, mais qui semblait être rempli de saveur. Mon regard allait de gauche à droite et j’ignorais lequel prendre. Je déposais mon panier au sol pour pouvoir être libre de bouger comme je le désirais. Il y avait des gâteaux que je n’avais jamais vus auparavant. Cela devait être des œuvres uniques en leur genre. N’ayant aucune idée lequel prendre, je décidai de jouer une carte sûre.

- Comme vous le savez, je ne connais pas vos produits, alors j’aimerais prendre votre dessert «coup de coeur». Celui que vous adorez et que les gens qui viennent ici adore. Cependant, j’aimerais garder la surprise, alors est-ce que vous pouvez le déposer dans une boîte?

- Bien sûr, madame. Pour combien de personnes désirez-vous avoir?

- Je vais prendre deux parts s’il-vous-plait.

La dame fit un simple signe de la tête et commença à installer son dessert dans une boîte. Voulant garder la surprise, je me retournais pour être face à Ethan.

- On va garder la surprise pour se soir, qu’est-ce que vous en pensez?

Je n’empêchais pas d’Ethan de regarder, alors s’il ne voulait pas avoir de surprise, il était à sa guise. Pour ma part, je voulais revivre un vieux souvenir: celui de notre tout premier gâteau d’anniversaire que l'on a reçu que notre mémoire se souvenait. Il fallait bien s’amuser dans les petites choses de la vie. Alors, je profitais pour reprendre mon petit panier et regarder les yeux verrons d’Ethan pendant que j’entendais la femme au nom de Vanille préparait ma surprise.

1 011 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Mai 2016, 04:35


La marche et l'atteinte de la première des destinations avait permis le début d'une discussion sur les périples maritimes, passés et à venir. Sa compagne de route avait avoué ne pas être une femme de la mer pour le moment mais comptais se lancer à l'aventure. Il n'avait toutefois pas eu le temps de répondre à ses interrogations tandis qu'elle entrait dans la pâtisserie et qu'un contre temps l'empêchait d'en faire de même. Heureux de voir un membre de son équipage et surtout son cher Tempête. La lettre ne l'inspirait pas plus que ça, craignant le pire au vu de son passé... Brisant le sceau pour prendre connaissance, il eut un soupir de soulagement sur les raisons de la missive mais il devrait abréger son séjour au plus tard le lendemain. Il entra alors pour rejoindre la brunette.

Ethan écoutait sans dire un mot, laissant Constance apprécier l'endroit et découvrir la richesse des gourmandises de Madame V. Il ne put s'empêcher d'entendre la brunette souhaiter un élément de surprise pour le repas qu'ils se préparaient. L'orisha lui souriant lorsqu'elle se retournait pour s'assurer de ne rien voir, il croisa son regard et lui fit un clin d'oeil, tendant la main vers les comptoirs à l'opposé de celui où la tenancière préparait les deux parts du gâteau mystère.

- Pourquoi pas ! Les surprises ont toujours meilleurs goût après tout. J'en ai justement une qui attend dehors si vous aimez les animaux.

Madame V annonça que le paquet était prêt, permettant à Constance de payer son dû et de quitter l'endroit. D'autres boutiques étaient prévu au menu et il fallait réussir à tout faire avant le repas si l'on suivait la logique. Ethan ouvrit la porte pour la laisser sortir mais rien n'était visible devant elle, l'animal ayant décidé de se cacher pour arriver derrière elle et lui donner un coup de tête sur la hanche pour avoir des gratouilles.

- Il a de qui retenir le bougre, il aime les câlins et les gratouilles mais faut pas l'énerver...
Reprenant la marche, le trio avançait tranquillement, l'orisha en profitant pour reprendre la discussion délaissée plus tôt.
- Le temps est une denrée rare et je viens de recevoir convocation qui me force à quitter au lever du soleil. Quant à être de votre équipage, je vous propose plutôt de rendre visite au mien pour quelques virées en mer. Ils ont de l'expérience et vous la transmettrons. Qui sait l'un de vos voyages coïncidera avec un du temps libre que j'aurais, dans ce cas je serais le capitaine qui vous montrerai le maniement de la barre. Après tout, je ne crois pas que vous souhaitiez être simple femme sur un bateau. Vous voulez votre navire, votre équipage, votre chapeau !

Ethan parlait avec conviction, il était évident que le sujet était pour lui une passion et il ferait tout pour retourner sur les mers au nom de son peuple. Chassez les brigands, protéger les côtes, trouver de nouvelles terres. Tant de possibilité et de missions potentielles... Il voulait se relever de sa période de décadence où la passion l'avait aveuglé. Secouant la tête, effaçant les souvenirs qui lui remontait à l'esprit tel un vieux parchemin usée que le vent ramène à la poussière. Si seulement il pouvait changer le passé... il y avait bien un moyen mais il ne pouvait connaitre les répercussions. Tant de rencontre et d'aventures qu'il ne vivrait pas. Il voulait maintenant regarder de l'avant et rien d'autres. Tempête fit halte devant son maître, empêchant celui-ci d'aller plus loin, faisant lever les yeux d'Ethan vers l'échoppe à leur droite. "Viva Bruichladdich" L'homme aux yeux vairons ne put s'empêcher de rire et frotter de sa main la tête du tigre.
- Toi tu as trop aimé quand tu as piqué ma bouteille de rhum !
Se tournant vers Constance pour lui faire signe d'entrer.
- Et bien, il est temps de choisir l'accompagnement de ce repas et ce dessert. Ici ce trouve la plus grande variété de boissons, alcoolisé ou non, pour satisfaire absolument tout les goûts. Je vous suggère de montrer le menu, il conseilleront à merveille. Si vous permettez, je vais en profiter pour faire quelques provisions pour le manoir, la réserve ce fait basse.

Le tigre avait suivi à pas feutré, restant près de son maître avec la queue basse plutôt que virevoltante comme à son habitude, question de ne rien briser. Le bougre avait décidément un penchant pour la boisson. Attrapant un chariot mit à disposition pour les clients, il prit ici et là des caisses complète de vins, d'alcool fort et d'apéro. Connaissant bien les goûts de son équipage, choisissant ici et là des unités bien précises pour les plus grincheux au goûter plus délicat. S'avançant vers le propriétaire pour obtenir facture après que Constance eut présenté le menu, évitant ainsi de jeter un oeil sur celui-ci avant le soir venu.

- Faites livrer sur le Yarmouth je vous prit, il mouille l'ancre au port le plus près.

Ethan sortit les pièces de sa bourse pour payer la note puis un supplément pour la livraison. Un homme de fort gabarit venant à sa rencontre pour partir avec le chariot pour sa destination. Nul doute que l'équipage serait heureux de la cargaison. Tempête attendait sagement que Constance eut terminé ses achats afin de poursuivre vers la troisième et dernière boutique prévu pour le moment.

938 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 04 Juil 2016, 05:00

Lorsque je me retournais, je ne fus guère surpris de voir un grand homme à la chevelure brune qui me souriait. À vrai dire, s'il avait été autrement, j'aurais été plus que surprise. Ethan semblait apprécier l'idée de faire une surprise. Ce que je ne m'attendais pas, par contre, c'est qu'il en est une pour moi aussi. Je levai un sourcil par la curiosité avec un petit sourire en coin. Il avait été généreux puisqu'il m'avait offert un indice sans que ne lui demande. Il s'agit d'un animal. J'ai longtemps côtoyé des animaux et je dois avouer que je m'ennuyais énormément de ne plus avoir de contact avec mon dragon et mon oiseau. Je ne voulais pas mettre leur vie en danger, alors j'avais pris la dure décision de partir sans les avertir. J'ignorais quand j'allais les revoir ou si j'allais les revoir, mais j'espérais que ce soit bientôt. Le fait de voir un animal me réjouissait intérieurement. Par contre, je me demandais bien ce qu'un marin pouvait avoir comme animal de compagnie. Est-ce que ce sera un oiseau ou un animal marin? J'allais sûrement le savoir très vite.
Lorsque l'annonce du paquet retentissait dans le lieu, je me retournais vers la dame pour la remercier et lui donner quelques pièces d'or pour les gâteaux et son pourboire. Boîte en main, je le déposais dans mon panier avant de me diriger vers la sortie avec Ethan. Le gentleman qu'il était, l'Orisha m'ouvrit la porte et je lui fis un merci de la tête. La première chose que je vis rendue à l'extérieur ne fut rien. Bien que mes yeux me trahissaient, j'avais l'impression qu'on m'observait. Ce fut un coup au niveau de la hanche que mon ressentiment avait été confirmer. Je fis naturellement un petit saut par la surprise. Un courant de vent traversait l'endroit par ma réaction. Par contre, elle n'était pas assez imposante pour trahir ma couverture. Je me retournais pour percevoir une grosse bête aux dents pointues. Si je n'avais pas été averti, le pauvre tigre aurait très bien pu apprendre à voler. Lorsque Ethan annonçait le penchant inné de la bête, je ne pouvais faire autrement que lui caresser la tête. Il était bien grand et costaud, mais il ne battait pas mon dragon lorsqu'il ne se cachait pas sous sa forme humaine. Tension tombée, Ethan invitait à reprendre la route ainsi que la conversation laissait en pause. Il m'informait qu'il allait devoir me quitter plus tôt que prévu. Je fus légèrement attristé, car j'appréciais grandement ce grand brun. Par contre, j'appréciais qu'il m'offrît un coup de main pour monter mon navire et devenir une vraie pirate.

- Je vous remercie de votre coup de main pour monter mon navire et, effectivement, je ne compte pas rester simple marin longtemps. J'aimerais bien avoir mon propre chapeau de capitaine.

L'idée me plaisait grandement. De plus, je ne m'imaginais pas être un subordonné d'une personne plus faible que moi pendant un long moment. Pendant notre marche, un court silence s'installait entre nous deux. J'avais l'impression qu'Ethan avait pris son envol vers le monde des pensées. Il en vint même à secouer la tête. Je me demandais bien ce qu'il pensait, mais je risquais de ne jamais le savoir. La marche prit fin lorsque le tigre d'Ethan coupait la route pour réveiller son maître. Il semblait être devin cette bête puisqu'il s'était arrêté devant notre nouvelle destination. Après quelques secondes à regarder l'insigne, Ethan informait que l'accompagnement se trouvait juste là et j'appréciais qu'il m'informât de ce que contenait ce lieu. Une bonne bouteille de vin serait sûrement la bienvenue avec notre repas.

- Parfait! Faisons ainsi!

Avec un sourire charmeur, je rentrai en premier et je dirigeais vers le spécialiste en alcool de l'endroit. Voulant garder ma surprise, je présentais le panier à l'homme à une hauteur que je ne puisse voir. Je lui demandais simplement ce qu'il recommandait comme vin pour ce repas et ce désert. Après une observation rapide, l'homme me conseillait un vin rouge pour le repas principal et un petit vin blanc pour accompagner le désert. N'ayant que très peu d'expérience dans le domaine, je me fiais à la parole de l'homme et prit les deux bouteilles. Ceux-ci n'étaient pas donnés, mais il était rare que je prenne du temps pour moi et surtout accompagné d'un homme. On pouvait bien en profiter. J'allais cependant passé mes dernières économies sur cela, mais tant pis. Je payais l'homme avec les dernières pièces qui me restaient et je le remerciais. Je fus surprise lorsque je vis Ethan payer une somme astronomique d'alcool pour son équipage. Son équipage semblait apprécier l'alcool à sa juste valeur.

Les achats complétés, nous sortîmes de l'endroit avec le tigre au pied. Le prochain magasin était juste en face. Il s'agissait d'une boutique de vêtements avec de magnifiques tissus. Bien qu'Ethan n'avait pas annoncé que nous devions nous arrêter en ce lieu, je décidais d'y aller même si je n'avais plus d'or en ma possession. Si je trouvais quelques choses de belles, je pourrais toujours le réserver et venir le chercher dans une ou deux jours. Je me précipitais presque vers l'établissement avant d'informer Ethan de mes intentions.

- Je suis attirée par cette petite boutique. Comme tu m'avais parlé de vêtement, je crois que ce lieu est très approprié, tu ne trouves pas ?

Je lui fis un petit clin d'oeil avant de ricaner et de rentrer dans la boutique. À mon arrivée, je vis une grande variété de robes de toutes les couleurs. Je les trouvais tous magnifiques, mais je ne pouvais en réserver plusieurs. Je devais me contenir à essayer une ou deux robes. Je regardais rapidement de gauche à droite, mais j'ignorais qu'elle prendre. Une jeune femme, pas très grande, m'interpellait d'un ton joyeux. Elle semblait avoir perçu mon état de questionnement.

- Bonjour Madame! Puis-je vous offrir de mon aide?

- Oui, j'aimerais bien essayer une ou deux de vos robes, mais à prix réduit s'il vous plait.

- Il n'y a pas de problème, madame! Cependant, j'aimerais bien que vous essayez une robe que je viens de recevoir d'un marchand ambulant. Il s'agit d'une magnifique robe noire avec un peu de dentelle... Attendez!

La femme partit en arrière-boutique pour revenir avec une robe longue.

- ... La voilà! Elle n'est pas donnée, mais j'aimerais bien vous voir la porter. Si elle vous plait, on pourrait s'attendre sur un prix!

La demoiselle vint déposer la robe dans un coin de la boutique plus caché. Je pouvais percevoir qu'il y avait une zone confinée pour se changer, mais il manquait le rideau qui cachait la personne voulant se déshabiller.

- Je suis désolée. Le rideau qui était là est brisé. Si cela ne vous dérange trop, je pourrais peut-être essayer de vous cacher d'un moyen quelconque...

- Non, ça va aller. Mon ami va me cacher des regards malveillants qui pourraient être posés sur ma personne. N'est-ce pas très cher?

Je lui fis un petit clin d'oeil avant que la jeune demoiselle nous quittât pour aller dans la boutique en nous laissant tranquille. Je commençais à retirer ma robe qui je portais d'une façon séduisante. Je n'avais pas fait cela dans le passé, mais je me laissais porté au naturel. La robe suivait mes courbes dans sa tombée vers le sol. N'ayant que très peu de vêtements sur moi, je me trouvais presque nue devant Ethan. Un simple soutien-gorge et une culotte moulant mon postérieur étaient mon habit du moment. Voyant qu'Ethan me regardait, je lui fis signe de se tourner. Je voulais garder secrète la robe jusqu'à ce qu'elle soit placée convenablement. Lorsqu'il fut retourné, je pris la robe noire et me la vêtis rapidement. La robe semblait être faite pour moi. Il suivait mes courbes à la perfection. La dentelle se retrouvant dans le haut de la robe laissait transparaître une peau presque parfaite. En effet, depuis que j'étais devenue Constance, ma peau était cachée de tous et semblait sans perfection.

- Tu peux te retourner et me dire comment tu me trouves!

D'un ton presque provocateur, j'avais interpellé Ethan pour qu'il puisse me donner son opinion sur cette fameuse robe.

1469 mots

Défi:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 17 Juil 2016, 05:38


Le repas, la boisson, il ne manquait que la tenue tel que prévu au départ. Se retrouvant rapidement devant une enseigne où les robes semblaient être une spécialité. Constance informant de son attirance pour cette échoppe, y entrant sans attendre, l'homme à sa suite. La laissant engager la conversation, il se mit à regarder d'un oeil attentif les nombreuses créations alors que la brunette discutait. Prenant en main une oeuvre faite d'un fin tissus bleu nuit, légère, elle semblait propice à une sortie chic avec un côté glamour, de quoi faire tourner les têtes vers la porteuse. Semi buste pour rehausser alors que le bas possède une coupe asymétrique allant du milieu de la cuisse jusqu'en bas du genou opposé, dos nu, épaule partiellement couverte menant à un col arrondi semi transparent, respectueux de la pudeur mais qui sur un buste plus imposant venait offrir un aperçu discret mais agréable. Ethan s'amusant à imaginer la brunette dans la dite robe alors qu'il attendait la suite de la visite, hochant la tête dans l'affirmative.

Se retrouvant alors dans un coin de la boutique face à une salle d'essayage au rideau manquant qui ne sembla pas gêner outre mesure Constance. Celle-ci affirmant qu'il serait le gardien des regards malveillants. Clin d'oeil qu'il ne manqua pas, suivant du regard la robe qu'elle portait déjà et qui se retrouvait au sol suite à une descente qui avait tracé ses formes. Ethan affichait un regard appréciateur face à la légèreté de la tenue tandis qu'elle était dos à lui. Il se retourna à sa demande pour un effet de surprise, passant quelques minutes avant qu'elle n'exprime la requête de son avis. L'Orisha ne put retenir un sifflement discret, marquant aussitôt l'appréciation. Chaque détail mettait en valeur autant la robe que la brunette.
- Taille idéale, ni trop serrée, ni trop ample, à première vue.
Il lui prit la main pour lui lever le bras et la faire tournoyer sur elle-même. Posant les doigts sur son ventre pour sentir en alternance son flanc, ses reins, son flanc puis revenir au point de départ.
- Parfait. Le noir vous épouse à merveille. Longueur respectueuse, échancrure utile jusqu'en haut de le cuisse gauche. Vos mouvements resteront fluide sans avoir l'air saucissonnée.
Se rapprochant un peu plus, passant la main à côté de son cou pour attraper l'étiquette située à l'arrière, affichant le prix de la création qu'il retire d'un coup sec pour en briser le mince fil d'attache. En profitant pour lui murmurer à l'oreille son appréciation de la tenue précédent la robe. Il était un homme appréciateur de sensualité et la lingerie qui était maintenant sous la robe s'agençais sans problème autant avec la robe que le corps de Constance.
- Ne la retire pas.
Ethan s'éloigna pour se rendre vers la propriétaire des lieux pour payer le dû, indiquant d'y ajouter celle qui avait attiré son regard en rentrant, la taille étant la même que l'autre. Il prenait certes une chance pour la seconde, le risque de déplaire aux goûts de la pirate. Se disant qu'avec les bals ici et là qui animent les continents, une sortie propice au port de la robe risquait d'arriver sans avoir à attendre des lunes.

Constance arrivant avec son ancienne robe sous le bras, l'orisha venant de terminer la discussion sur le prix pour les deux vêtements. La tenancière emballant soigneusement la seconde, tendant la main pour emballer l'ancienne. La brunette n'eut pas le temps de parler, protester ou argumenter qu'Ethan posait l'index sur les lèvres de celle-ci.
- Pas un mot outre un merci à la dame pour son service et des compliments sur son travail. Nous règlerons les modalités autour de notre repas.
Le fait qu'elle n'est pas suffisamment de moyen n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd alors qu'il était en mesure de payer sans soucis. Pour l'heure l'important était qu'elle obtienne ce qu'elle a envie, par la suite elle aurait tout le loisirs de remettre la somme, ou pas, selon les humeurs du grand marcheur. Qui sait si sa nature généreuse le perdra un jour mais pour le moment il savourait cette liberté qu'il avait d'acheter ce que bon lui semble sans subir le moindre jugement ou opinion.

- Allons ma chère, allons déguster ce repas surprise avant que le monde ne sombre dans l'obscurité de la nuit.
En fait, il avait perdu le fil du temps, mais ce doutait bien que les heures avait tourné et que le repas du soir devait sûrement bientôt se prendre un peu partout. Le duo quittant les lieux pour reprendre la marche dans la rue, Tempête avait attendu dehors pour éviter de couvrir de poils les vêtements. Consigne qu'Ethan lui avait donné et que l'animal avait suivi à la lettre. Le trio atteignant ce qui semblait être une aire de repos, petite colline verdoyante surplombant juste assez les maisons pour offrir une vue panoramique des environs.  Installant le panier sur la table, laissant à Constance le soin de déballer la surprise, il entreprit de déboucher le vin et en servir deux coupes, tendant l'une d'elles à la brunette.
- Santé !
901 mots
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Dis-moi qui es-tu, toi qui me plais déjà... [PV Ethan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Etrange Balade. [ Pv Ethan]
» Une chasse à l'homme. [P.V: Ethan]
» Première sortit en cinquante ans ( Alussa / Ethan)
» Fragment d'Onyx - Pierre [Pv Ethan]
» Le festival des masques ///Avec Ethan///
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-