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 Des oiseaux en vue ? Des mouettes ? Non !! Pire ! [Pv-Zaphira]

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Ven 11 Sep 2015, 21:05

La forêt aux milles clochette était vraiment un endroit dont je n’étais jamais allée de ma vie, il fallait bien que je passe par là un jour ou l’autre. C’était le territoire des Anges déchus, les alliées des Elementals lors de la guerre opposant les Anges et les Anges déchus, je ne comprenais pas pourquoi cette guerre avait été fait au départ. Mais j’avais choisi le clan des Anges déchus, même si j’avais des amis dans le clan des Anges comme la reine des Anges, Nydélia. Je chassais ses vieilles pensées de mon esprit, ce n’était pas le moment à cela et j’avais changé depuis le temps, j’étais devenue une autre personne avec un changement de race. J’étais devenue une Bélua de sang pur. J’avais passé mon test des douze ans qui avait été accepté par les clans des sangs purs, mais des gens me voyaient encore une intrue dans leur cité. D’un côté, je pouvais le comprendre, mais je n’avais pas peur de faire des efforts pour arriver à m’intégrer complètement dans cette race qui était mienne maintenant, je ferais tout pour leur faire plaisir.

J’étais prête à adorer une déesse, celle de la lune, mais je ne comprenais pas tout encore une fois, mais il me fallait du temps pour apprendre tout cela et apprendre les cultures des Béluas. Alors que je voulais rentrer à la capitale, j’avais appris qu’elle avait été détruire par les masques d’Or et que les Alfars avaient bien envie de prendre nos territoires, celui du Rocher au clair de lune. Je devais aider les Béluas, mais nous n’étions pas très unis comme peuple bizarre, et cela me fit peur, car chez les élémentals, ce n’était pas comme cela, tout le monde se serrait les coudes, mais chez les Béluas, c’était un peu chacun pour sa peau et donc c’était compliqué d’aider les autres qui ne prenaient pas le temps de faire quelque chose de bien. Je soufflais un bon coup et je décidais de mettre sous forme d’Aigle royale pour voler un peu dans le ciel bleu. Cela m’aiderait peut-être aller mieux et à penser à autres choses qu’à l’horreur dans le monde. J’espérais que cela se finisse rapidement, car la terreur et la peur qui s’étaient logés dans le cœur des malheurs, me faisaient mal aux cœurs. De plus, j’avais envie de reconstruire la cité des Béluas, pour aller de l’avant et passer à autre chose comme pour les Elfes. Enfin, bref, je me transformais rapidement et je commençais à m’élever dans le ciel doucement pour ne pas aller trop vite, car je n’avais pas l’habitude de voler, mais plutôt de me téléporter directement d’un endroit à l’autre. Mais le vol me permettrait de connaitre des contrées par le ciel, et que ce serait un bon entrainement pour apprendre les flux d’airs dans le ciel. J’avais déjà failli me tuer en volant car je ne connaissais pas les flux d’air chaud et d’air froid. Il fallait bien que je m’entraine à voler dans tous les cas avec mes grandes ailes de plumes. Le ciel était d’un bleu azur sans nuages. L’air s’engouffrait dans mes plumes et sur mon visage d’aigle.

Sur le coup, je me sentais bien et heureuse, j’avais enfin trouvé ma place dans ce monde. Je me posais sur le sommet d’un arbre pour observer la vue et je décidais de me remettre sous la forme humaine pour voir ce paysage de mes propres yeux. Je souris face à la vue incroyable, j’étais bien, je me sentais bien, j’étais heureuse maintenant. Le ciel était beau aujourd’hui, je n’avais pas envie de faire quoi que ce soit maintenant, juste profiter du soleil et de ces bien faits. Je souris et je ne bougeais plus du tout, puis je fus déranger par mon aigle royal, Crystal. Il était en train de me dire qu’une autre personne était prête de moi et que je devais faire attention à moi si je devais rester percher toute l’heure. Il vint s’installer près de moi et attendit quelque chose venant de moi. Je le regardais dans ces yeux jaunes d’or et je soufflais un bon coup. « C’est bon, je vais voir qui sait ! » Je me retransformais en Aigle royale et je descendis le long de l’arbre pour trouver cette personne. Une fois que c’était fait, je m’installais sur un branche sous ma forme animal pour savoir ce que je devais faire pour la suite des évènements.
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Ven 11 Sep 2015, 22:46





Des oiseaux en vue...


Je m'aventurais souvent dans la forêt aux milles clochettes. Si ce nom pouvait paraître plus ou moins enfantin, cela ne me dérangeait pas. Ce n'est pas parce qu'un nom qui ne nous plaît pas forcément est collé à une image que cette image est déplaisante aussi. Peu importe le nom de ce lieu, le lieu en lui même comptait et rien d'autre. J'appréciais donc cet endroit, qui était devenu au fil de quelques années, mon terrain de chasse. Ce n'était bien sûr pas un lieu adéquat : le calme y reignait, l'ambiance était très paisible et il m'arrivait de prendre du bon temps par ici. Ma mère, mon père, la destruction de la cité des Béluas... j'oubliais tout. J'étais juste bien dans l'instant présent. Je me sentais vivre. Je sentais mon coeur soulever ma poitrine à coups très légers, lents. Je m'écoutais respirer, tranquillement. Je prennais un contrôle total sur mon corps. Je me servais de ce contrôle pour la chasse.

Chasser est un art, un métier, une passion. La chasse se travaille. Il faut déjà identifier l'état du lieu où l'on est présent, sentir cet endroit. Déterminer tous les éléments qui nous entourent, les bruits que nos oreilles entendent. Un lapin par ci, un écureil par là. Je prenais mes couteaux, je lançais, je manquais ma cible. Peu importe. Je ne m'emportais pas pour autant. Je recommencais. Le petit rouge gorge là bas. Il chantait. Cette fois, je ne manquais pas ma cible : plop. Le rouge gorge et mon couteau étaient tombés par terre. Je les avais ramassés. Je portais un sac sur mon dos afin de transporter les cadavres.

Encore fallait-il que ces cadavres ne soient pas ceux de Béluas ou d'Habitants des Terres du Ying et du Yang ayant comme capacité de se transformer en animal... J'étais déjà tombée dans le piège dans ma vie. Dans cette même forêt. Un petit lapin blanc. Cette fois-ci, je voulais le courser. Peut-être, le carresser avant d'enfoncer mon couteau dans son coeur innocent. Jouer la commédie n'était pas bien compliqué. Alors que j'avais finalement rattrapé ce petit animal blanc, celui-ci s'était transformé et à ma grande surprise, en une petite fille. Elle m'avait compté une petite histoire de fillette s'étant perdue dans les bois, et qui n'avait comme recours que quelques friandises en terme de nourriture. Cette petite fille s'appelait Emy. Elle m'avait supplié de lui en offrir une. Moi qui venais ici dans le but de la chasser, et non l'attirer avec des bonbons, cela semblait très spécial comme requête. Rendez-vous en compte, j'aurais pu la tuer ! Peu importe, qui aurait su ? Elle était seule ici... Je chassai ces idées noires de ma tête, tout de même. Par chance, je devais bien avoir une petite sucrerie au fond de mon sac... Une petite limace toute morte, tuée récemment ? Bien qu'elle n'apprécie pas le fait que j'avais réussi à détourner sa malice, elle accepta cette offrande, en me prévenant que ce n'était pas la dernière fois que j'allais la croiser dans cette forêt. Je n'avais rien ressenti à cet avertissement.

Depuis cette rencontre, je porte toujours une attention particulière sur mes proies afin de déterminer si elles avaient une manière spéciale de se déplacer, une manière trahissant leur apparence. Parfois je leur parlais, pour déterminer si elles réagissaient. J'ai appliqué cette technique et je n'ai jamais eu de nouvelles complications. Je chassais tranquillement, et j'essayais de chasser de petites proies. Cependant, je ne manquais jamais d'ambition.

❧❧❧

Un beau jour, je me réveillais dans la forêt. J'avais dormi tranquillement et je ne me souvenais pas de mon rêve. Il m'était déjà arrivé d'avoir rêvé de m'être transformée, et ceci des millions de fois ! J'aimais cette sensation. Bien sûr, transformer mes omoplates en ailes provoquait plus de douleur qu'une sensation agréable. M'enfin... Il faisait frais, et j'avais trouvé un point d'eau pour rincer mon visage. J'avais laissé mon casque de chasse de côté. Je touchais mon oeil : toujours blessé. A force, je ne remarquais presque pas cette particularité. Je pris un bandeau enfoui au fond de mon casque : il était léger et moins lourd à porter : je sentais même ma tête plus lourde que ce casque le matin...

Je repris mes couteaux et me mis en route. Je voulais rentrer dans la cité des Béluas, et prier pour ma déesse, que je respectais tant. J'aimais bien lui communiquer mes explois ou mes découvertes en revenant de la forêt aux milles clochettes. Dans les cas où je n'avais rien à lui compter, je faisais une prière toute simple, mais belle et sincère.

Soudain, un aigle se posa à mes côtés. Ma mère, ICI? Par tous les Dieux des Dieux, comment étais-ce possible? Avait-elle suivi mes pas? M'avait-elle observée durant mon someil, perchée sur la branche d'un arbre? J'allais prendre mes couteaux et je m'exclamais :

- Je ne m'attendais pas à te rencontrer par ici...

L'aigle n'avait pas eu la réaction que j'attendais. Il avait tourné sa tête sur le côté, l'air de se demander ce que je disais. Ouf... ce n'était pas ma mère. S'en était véritablement un. Je réfléchissais alors, ce pouvait être une proie potentielle... cependant, cet oiseau était bien trop gros. Alors que j'étais dans mes pensées, il s'envola vers le haut. Je le suivai du regard, perplexe. Bon, peu importe. Je devais rentrer.

Alors que je m'étais retournée. j'entendais derrière moi un bruit, plus haut. Il venait de l'arbre se tenant à côté d'un point d'eau, raide. Il y avait là un second aigle. Ses deux ailes étaient de couleur différentes. Une blanche, et une brune. Incroyable. J'étais très admiratrice, et cette fois, mes yeux s'écarquillèrent. Je voyais là l'opportunité... J'étais folle. Je le voulais, maintenant. Déterminée, et sans me poser de questions, je sortis mes couteaux. Mes lèvres s'étendairent pour laisser aparaître un sourir narquois. Je lançais mon couteau très rapidement vers ma cible. Raté, d'un bon mètre. Je me sentais ridicule. J'avais cependant un deuxième couteau. Je courais vers ma cible, et, aveuglée par l'envie d'attaquer ma cible et de l'attraper, je sentais mon omoplate s'ouvrir pour laisser passer une aile. J'avais extrêmement mal, et cela me ralentis. Je tombais alors. Deux fois plus ridicule. J'abandonnais et soudain je me posais cette question : et si c'était vraiment quelqu'un? L'aigle n'avait pas réagi... C'était anormal. Il était là, tranquille, m'observant, et j'étais là, impuissante face à la situation dans laquelle je m'étais enfoncée.







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Dim 13 Sep 2015, 11:38

Alors que je m’étais posée sur une branche, près d’un point d’eau, je regardais la jeune femme. Bien sûr, j’étais toujours sous ma forme animal, elle ne pouvait pas savoir que j’étais une humaine aussi, quand je le voulais. Je la fixais attentivement pour savoir ce qu’elle faisait dans cette forêt. Cette jeune femme était très étrange, car sur son visage, il y avait un grand masque. Je me demandais si elle voyait quelque chose à travers ceci. Je continuais à la regarder. Soudain, elle m’aperçut perchée sur ma branche, elle vint vers moi avec un couteau de chasse. Par les Aetheris !! Elle voulait me manger ou quoi ??? Non, mais elle n’était pas bien cette femme ou quoi ??? Puis, elle me lançait un couteau mais c’était bien raté de sa part. Je riais intérieurement, c’était une grosse honte pour elle. Il fallait que je me retienne pour rester neutre mais c’était assez compliqué de ma part. Puis, elle essayait une deuxième fois avec un autre couteau. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait tant me tuer … peut-être qu’elle avait un gros appétit et qu’elle n’avait pas mangé depuis des jours dans cette forêt ? Hum. La jeune femme se rapprocha de moi rapidement et avec une certaine dangerosité dans ces yeux, mais soudain, elle tomba à terre. Une honte de plus pour elle, mais là, c’était impossible de me retenir de rire ! Je retrouvais ma forme humaine, en restant toujours sur la branche de cet arbre solide : « ahahahahahahahahahaha, C’était trop fort ! Pufff ! Ahahahahahaha ! Je n’avais jamais vu cela auparavant. Tu te crois une chasseuse ou quoi ? Par le Phoebe, il faudrait que tu changes de manière de te nourrir, devenir végétarienne, cela t’aiderait un peu mieux. Eh bah, qu’est que je m’amuse !! J’ai bien fait de descendre de cet arbre pour te regarder ! » Je continuais de rire, j’en pouvais plus de rire, j’avais mal à l’estomac.

Quelques secondes après tout cela, je pus enfin me calmer et je descendis de la branche pour aller à la rencontre de la jeune femme. Je ramassais ses deux couteaux qui s’étaient un peu éparpiller de partout. Puis, je vins vers elle avec des pas sur mais lents pour ne pas qu’elle me tue sur le coup avec un autre couteau. Je m’accroupis en face d’elle et je lui tendis ses couteaux pour qu’elle les récupère. La jeune femme semblait avoir mal au dos, je vis qu’elle avait des ailes qui lui poussaient sur ses omoplates. Hum. Cela ne me faisait pas peur, mais ce n’était pas surement une ange, car elle n’avait pas les ailes de couleurs blanches, ni un ange déchu et une réprouvée. Je fixais attentivement ses ailes qui étaient de couleur marrons et assez petites pour ‘l’instant. Puis, ces ailes disparurent peu de temps après. « Tu es une Bélua, n’est-ce pas ? Tu viens de faire ton test des douze ans ? Tu ne t’es pas encore transformé cela veut dire, voilà pourquoi tu n’as pas pu te transformé entièrement, sinon tu aurais pu me tuer facilement. »

Je lui pris le bras doucement pour qu’elle se relève doucement. J’aurais aimé voir son visage malgré ce masque qu’elle portait. Je me demandais bien pourquoi elle avait cela sur sa tête, mais je n’étais pas impolie donc je ne posais pas les questions à la jeune femme, mais par contre, je repris la parole avec une voix calme et douce : « Dis-moi, qu’est que tu faisais dans cet endroit ? Tu cherches quelques choses ou une personne ? Ah ! Par contre avant, je dois me présenter quand même, sinon je ne serais pas polie. Hum ! Je m’appelle Anwen Worthington, je suis une Bélua de sang pure avec comme pour totem l’Aigle Royal. Ravie de te rencontrer, jeune femme ! » Je lui souris avec une grande tendresse, pour en savoir plus sur elle, je décidais de la toucher au visage pour connaitre son passé, sans qu’elle me le dise. J’avais reçu ce pouvoir lorsque j’étais une élémentale de la glace, j’avais mis beaucoup de temps à avoir ce pouvoir, car il fallait beaucoup de magie et d’intelligence pour le réaliser. En touchant le visage d’une personne, je pouvais connaitre son passé, son présent et son futur approximatif. Je lui touchais le visage avec douceur pour qu’elle n’ait pas peur de moi, je ne voulais pas lui faire du mal. Puis, dans mon esprit, je vis des scènes et des images de sa vie passée. Elle avait été éduqué par son père qui était très gentil avec elle, alors que sa mère était dans un profond sommeil. Elle avait aimé beaucoup cette partie de sa vie mais lorsque sa mère se réveilla, tout changea. Elle fut triste et elle détestait sa mère. Après avoir fait le test des douze ans, sa mère continua à lui faire du mal psychologiquement et son mère mourut dans des conditions un peu spécial… Aujourd’hui, elle décidait de vivre sa vie comme elle le voulait, sans que personne ne lui barre sa route. Je respirais un bon coup et je la regardais : « Je comprends maintenant… Tu as eu une vie dur, n’est-ce pas Zaphira … »

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Dim 13 Sep 2015, 14:33







Un sentiment profond de solitude m'envahit. En effet, l'aigle que j'avais voulu attaquer s'était transformé en forme humaine, sans me laisser le temps de réagir, et parla :

- Ahahahahahahahahahaha, C’était trop fort ! Pufff ! Ahahahahahaha ! Je n’avais jamais vu cela auparavant. Tu te crois une chasseuse ou quoi ? Par le Phoebe, il faudrait que tu changes de manière de te nourrir, devenir végétarienne, cela t’aiderait un peu mieux. Eh bah, qu’est que je m’amuse !! J’ai bien fait de descendre de cet arbre pour te regarder !

C'était une femme possédant une longue silhouette et des cheveux assez courts. Un Belua ? Peu importe, elle se prennait pour qui, se morquer de moi comme telle? Agacée, je plissais les sourcils. Je ne fis aucune remarque, malgré le fait que cela me démangeait. Je pensais plus à la douleur que je ressentais au dos, car je venais de tomber sur mon aile. Elle se referma petit. Pendant ce temps, l'autre, elle continuait à rire. Elle descendit de la branche d'arbre sur laquelle elle était perchée, et alla ramasser mes couteaux. Oui, c'était la moindre des choses, merci. Je lui pris les couteaux des mains, sans vraiment les arracher. J'étais certes énervée, mais je voulais rester digne. Je vis son regard plongé sur mon aile qui disparaissait. Elle se doutait que j'étais un Belua :

- Tu es une Bélua, n’est-ce pas ? Tu viens de faire ton test des douze ans ? Tu ne t’es pas encore transformée cela veut dire, voilà pourquoi tu n’as pas pu te transformé entièrement, sinon tu aurais pu me tuer facilement.

Je ne sais pas si s'aurait été facile, mais si ça n'avait pas été un Belua, ce serait bien le cas. J'aurais même pris un malin plaisir à décortiquer ce corps, arracher les ailes, le coeur, tous les membres de cet animal que je détestais tant. Elle me tendit le bras pour m'aider à me relever, mais je ne voulais pas de son aide. Je pouvais me relever seule, et c'est ce que je fis.

- Dis-moi, qu’est que tu faisais dans cet endroit ? Tu cherches quelques chose ou une personne ? Ah ! Par contre avant, je dois me présenter quand même, sinon je ne serais pas polie. Hum ! Je m’appelle Anwen Worthington, je suis une Bélua de sang pure avec comme pour totem l’Aigle Royal. Ravie de te rencontrer, jeune femme !

Elle fut calme et avait l'air plutôt sympathique. Même si j'étais toujours un peu boudeuse, il fallait que je passe à autre chose. Soudain, alors que j'allais répondre à ses questions, elle me toucha le visage avec ses doigts. Je ne comprenais pas pourquoi et ne ressentais rien à cela, je fronçais les sourcils et regardant ses bras et son visage. Ses yeux étaient fermés. Je trouvais ce geste déplacé, et je ne le comprenais pas.

- Wow... vous faites quoi là, dis-je. Elle ne m'avait apparemment pas entendue à ce moment là, car quelques secondes plus tard, elle continua.

- Je comprends maintenant… Tu as eu une vie dure, n’est-ce pas Zaphira…

J'étais une nouvelle fois surprise. Mes yeux s'arrondissaient. Ah, comme ça. Pas besoin de me présenter, elle connaissait déjà mon prénom. Hein.. quoi? Bon, pas besoin de me présenter.Tant mieux, j'économise ma salive. Je me demandais si toute fois ce n'était pas lié à son geste. Je lui posais la question pour être sûre de ce qu'elle allait m'avancer.

- Comment connais-tu mon prénom? Et, pour répondre à ta question de tout à l'heure, si je suis là ce n'est certainement pas pour être dérangée par quelqu'un, quelque chose, et encore moins un aigle.

En effet, si je suis là c'est pour être tranquille. Je pensais soudain que le bandeau se tenant autour de ma tête cachait mes yeux. Elle aussi doit se demander d'où ceci provenait. Peut-être savait-elle déjà...

- En fait, c'était quoi ce... je ne finissais pas ma phrase pour montrer sa main du bout du nez en hochant la tête, pour lui faire comprendre que c'était bien son geste que j'évoquais.

Pendant qu'elle me répondait, j'aperçus le petit lapin blanc que j'avais vu auparavant. Il m'occupa l'esprit, et mon ventre gargouillait. J'avais faim. Ce petit lapin cherchait des friandises, et moi je cherchais de la chair.
❧❧❧

686 mots.

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Lun 14 Sep 2015, 10:27

Alors que j’avais lu dans son esprit, j’avais compris que la jeune femme avait eu une vie assez compliqué et dur à comprendre lorsque nous étions jeune. Zaphira, elle s’appelait, je trouvais que c’était un très beau nom pour elle. Un nom à la fois agressive mais simple, à la fois tempête et un rayon de soleil. J’avais lu dans son esprit qu’elle avait eu une blessure à l’œil lors de son test des douze ans, à cause d’un dérange avec un oiseau. L’oiseau l’avait happé au niveau de l’œil, ce qui lui causait beaucoup de souffrance et elle ne pouvait plus voir d’un œil. Son père lui avait fabriqué ce masque pour cacher son œil aux autres de son clan et des autres Béluas. Sa mère n’était pas une femme que je pourrais qualifier de très sympathique et de chaleureuse avec sa mère. Je me demandais bien si on n’avait bien fait de laisser cette femme mettre au monde, une petite fille… Il y avait beaucoup de choses, beaucoup de questions que je me posais sur les hommes et sur leur comportement. Enfin, bref, j’arrêtais de fouiller dans son esprit, car je savais que ce serait mal vue si j’allais plus loin dans son passé, mais je n’avais pas encore vu son futur et elle n’avait pas envie de le savoir peut-être. Donc, je le gardais pour moi, jusqu’au jour, où elle comprendra l’étendu de mon pouvoir et peut-être qu’elle voudra savoir par la suite. Mais aujourd’hui, je ne lui dirais rien de spécial concernant une vie plus heureuse à mon avis.

Puis, je revins à la réalité de nouveau lorsque la jeune femme voulait savoir comment j’avais fait pour connaitre mon nom et elle me disait qu’elle n’était pas pour attendre une personne ou autre chose. Elle avait de l’arrogance, cette femme. Elle me ferait presque peur… Elle avait du caractère et cela voulait dire qu’elle avait un esprit assez fort pour contre carré toutes les peurs qu’elle avait en elle. Cela en voulait dire long sur sa personnalité. Puis, elle continua de parler à demi-mot, je ne compris pas trop ce qu’elle voulait dire sur mon geste. « Tu veux savoir comment j’ai fait pour connaitre ton nom ? J’ai simplement touché ton visage avec ma main rien de plus rien de moins … Alors, que voudrais… » Je m’arrêtais de parler car je sentais que la jeune femme n’était plus avec elle, elle pensait à autre chose qu’à ma présence. Je regardais derrière moi et je vis un petit lapin tout mignon, tout blanc comme de la neige. Sérieusement, elle avait si faim que cela ? Elle aurait pu me le dire directement au lieu de rester silencieuse. C’était pour ça, qu’elle avait voulu me tuer, elle voulait manger de la viande. Je soufflais un bon coup : « Tu es sérieuse comme personne … Tu aurais pu me le dire que tu avais faim !! »

Je pris mon épée qui était dans mon dos, l’Estoc Trempée, la seule arme que j’avais pu avoir de l’ancienne Reine des Elementals, Takias. Ma lame devint liquide comme de l’eau, et je lui précisais qu’il devait aller tuer le lapin qui n’était pas si loin de nous, juste à quelques mètres de nous, près d’un buisson de baie rouge. Ma lame liquide se glissa lentement vers le Lapin blanc qui ne doutait de rien. Puis, il leva la tête et se doutait que quelque chose se passait près de lui. Il voulut s’enfuir en partant très de ma lame, mais malheureusement, ma lame allait plus vite que lui en termes de vitesses et de déplacement. Ma lame ne ratait jamais sa cible, jamais. Puis, le lapin prit au piège, se fit transpercer d’un seul coup et mourut sur le coup. Il n’y avait pas beaucoup de sang autour mais je n’aimais pas tuer des animaux comme cela. Mais bon, si cela pouvait aider Zaphira à se concentrer sur notre discussion, j’avais eu raison de le faire alors.

Je me levais pour récupérer ma prise ainsi que mon épée, redevenue normale. Je pris le pauvre lapin dans mes mains et je le rapportais la jeune femme avec des yeux remplit de colère : « Voilà, ton lapin, tu as intérêt à le manger, sinon, je te le fais bouffer tout cru ! Et je ne ris pas ! J’ai horreur de manger les animaux… » Je regardais la jeune femme à travers son masque, car je savais bien qu’elle me voyait même si ce n’était pas possible. Il fallait bien comprendre que je ne riais pas maintenant et qu’il fallait qu’elle se tienne à carreaux. Je pouvais être gentille et douce, mais parfois, lorsque je parlais à des personnes qui ne m’écoutent pas, ça a le don de m’énerver beaucoup. « Je suis désolée de mon comportement, car parfois, il m’arrive souvent de m’emporter, avec ce fichu d’aigle Royal qui vit en moi et l’esprit de la glace qui m’a habité auparavant. » je m’arrêtais de parler maintenant, et le silence fut revenu aussi vite qu’il était parti.

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Ven 18 Sep 2015, 21:11





Dès que mon ventre eût gargouillé, la femme avait réagi. Sérieusement? Oui sérieusement, je venais tout juste de me réveiller, j'avais faim et je ne m'étais pas préparé de petit encas ce matin. J'ai bien le droit d'avoir un petit creu ! Je vis qu'elle sortait une arme de son dos. J'écarquillai mon oeil : l'estoc Trempée ! Une arme magique, rare et unique... Ainsi, ce Belua a sûrement dû avoir un long passé derrière elle... Où et comment l'avait-elle dénichée ? Mon père m'avait un jour conté comment une de ses connaissances avait pu dénicher la sienne... Il paraît qu'une forgeronne nommée Takias, l'ancienne Reine Elemental lui avait confectionné, spécialement pour elle. J'en voulais une, c'était sûr. Il me fallait une arme comme ceci. J'étais trop émerveillée pour me rendre compte cependant des efforts qu'il fallait fournir pour en obtenir une. Il fallait aussi savoir la maîtriser.

L'arme qu'elle utilisait était une épée dont la lame se transformait en eau. L'eau, ce magnifique élément qui maintenait en vie les habitants des terres du Yin et du Yang, tenait en l'air. Des gouttes d'eau en apesanteur... Incroyable. Ces goutes d'eau se glissaient doucement vers le lapin que j'observais depuis tout à l'heure. C'était le lapin qui s'était transformé en petite fille. Mais... Avait-elle vraiment l'intention de l'attaquer? Quelques secondes plus tard, ce lapin était mort.

- NOOOOOOON !  m'écriais-je. Oh mon Dieu, oh mon Dieu...  je répétais cette phrase sans m'arrêter. Elle venait de tuer une petite innocente !

Elle le prit dans ses mains, comme si de rien était, et me le donna. La femme m'ordonna d'un ton sévère que je devais absolument le manger, et qu'autrement, c'était elle qui allait me le faire avaler, de force. J'étais choquée, je ne pouvais pas faire ceci ! C'était inhumain, intolérable... J'étais bouche bée. Je ne pouvais pas avaler une pauvre petite innocente ! Imaginez la réaction que mon père aurait eut s'il avait été présent? Il n'aurait jamais laissé passer ceci, et aurait bien corrigé cette demoiselle, qui se prenait aussi au dessus de moi, par prétexte d'avoir une arme puissante capable de piéger sa proie aussi facilement.

Je vis derrière ce Belua une silhouette. Elle avait des cheveux longs, blancs, et des yeux rouges... tout comme le mignon petit lapin blanc que j'avais croisé auparavant, et que j'avais transformé en touchant sa tête. Pendant que le Belua me parlait, je compris alors ce qui venait de se produire. J'avais deux hypothèses... Sois la jeune fille m'a fait une farce dans le but de me sentir coupable de lui avoir offert une limace, ou sois elle avait mis à disposition un autre petit lapin blanc pour me remercier de lui avoir offert une friandise... Ou bien les deux. Peu importe. Je vis son clin d'oeil au loin, et je lui rendai un sourire.

Malgré que mon esprit soit focalisé sur un autre élément, j'avais entendu d'une autre oreille attentive l'excuse du Belua. Ah, tout de même. Je ne répondis pas et me dis qu'il fallait alors que j'aille préparer un petit repas pour savourer ce lapin tranquillement. Etant donné qu'elle voulait absolument que je le consomme, autant l'inviter à en faire de même. Le partage est important, n'est-ce pas?

- Je ne sais pas comment tu t'appelle, mais peu importe. Je souhaite partager ce repas avec toi, si ça ne te dérange pas...

C'était une manière pour moi de remercier le Belua.


❧❧❧

559 mots.

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Dim 20 Sep 2015, 13:50

Alors que j’avais tué l’animal, ce lapin tout blanc, je n’avais pas ressenti le moindre sentiment sur la mort de cet animal. Je savais bien que les animaux étaient vraiment importants pour les Béluas, et pour les autres races comme les Elfes et les Faes, mais franchement, la jeune femme m’avait un peu énervé sur le fait qu’elle ne m’écoutait pas et qu’elle regardait cet animal. Donc j’avais deviné qu’elle avait faim et pour qu’elle m’écoute, il fallait bien que je tue ce lapin de malheur. De plus, elle semblait bien aimé mon arme, c’était vrai qu’elle était unique en son genre. J’avais pris le lapin par les oreilles et je lui avais lancé devant elle, comme récompense. Il fallait qu’elle le mange, car franchement, je n’étais pas d’humeur à m’amuser avec elle. Elle avait crié que je n’avais pas le droit de faire cela, avec une voix grave. Mais je ne l’avais pas entendu lorsque ma lame avait été plantée dans le corps du lapin blanc.

Puis, après, elle s’était subitement calmée, je ne comprenais pas pourquoi. Mais bon. Une fois qu’elle s’était bien calmée, elle me disait qu’elle souhaitait partager ce repas avec moi. Euh … Comment dire que je n’avais pas l’habitude de manger du lapin … La seule fois que j’avais mangé des animaux était lors de mon test des douze ans où j’avais vécu pendant deux mois seuls dans la forêt proche de la cité des Béluas. Sinon, je ne mangeais pas d’animaux que je chassais, de plus, ce n’était pas mon métier de chasser, je n’étais pas très bonne. J’aimais manger les repas que je mangeais avant que je devienne Belua, préparée par des cuisiniers et non par moi-même. Mais le refus n’était pas possible dans ces conditions, puisqu’elle me l’avait demandé gentiment. Peut-être que je pourrais avoir une vraie conversation avec Zaphira, parce qu’elle n’arrêtait pas de me mettre des vents depuis que je l’avais parlé. Je soufflais un bon coup avant de repéter ce que je lui avais dit un peu plus tard : « Non seulement tu as faim, tu me mets des vents pendant les conversations et maintenant, tu me demandes qui je suis alors que je te l’ai déjà avant… Je suis en train de me dire que tu n’as pas de mémoires ou bien que tu entends mal. Mais ce n’est pas grave, je vais me répéter même si je n’aime pas trop de cela. Je m’appelle Anwen, et c’est tout ce que tu dois savoir pour l’instant, car tu ne m’écoutes pas ! Anwen, je suis ! »

Voilà, je l’avais bien dit fort pour qu’elle entende bien. Mais je sentais que la jeune femme était un peu dans sa bulle et cela se voyait dans ces yeux. Elle était ailleurs, mais pas avec moi surement. Puis, je la laissais faire son repas, car je n’avais pas envie réellement d’y participer sur le coup. Je décidais de me mettre non loin d’elle, mais pas assez près d’elle non plus. Je nettoyais ma lame qui avait du sang du lapin avec un bout de tissu que j’avais créé à la suite. Il était bien sympathique ce pouvoir de créer des bandes de tissu à volonté pour que ce soit pour nettoyer quelques choses ou bien pour soigner des personnes. Je regardais la jeune femme qui préparait le déjeuner, elle semblait vraiment faible et perdue dans sa vie. Avec mon pouvoir de mémoire universel, j’avais pu voir l’horrible enfance de Zaphira, le fait que sa mère était un aigle royal, je comprenais mieux pourquoi elle avait voulu me tuer avec ces couteaux de lancées. « Il faudrait que tu affutes tes couteaux pour qu’ils coupent mieux … C’est un conseil pour plus tard ! Ou bien les changer carrément … » J’essayais de commencer une conversation avec Zaphira, mais je n’arrivais pas à trouver les bons mots pour qu’elle m’écoute… Je sentais la chaleur du feu venir jusqu’à moi et cela me fit du bien soudainement. Je fermais les yeux doucement pour repenser aux bras de celui que j’aimais, mais qui avait disparu depuis. Ce doux rêve ne fut qu’un rêve de plus …

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Dim 20 Sep 2015, 16:51





Le Belua, dont le nom était Anwen, cette fois je l'avais bien compris, me parlait sur un ton qui me déplaisait beaucoup. Quoi qu'il en soit, elle avait raison. Je lui collais des vents depuis tout à l'heure, ce qui montre que je n'étais pas vraiment d'humeur bavarde. Depuis qu'elle était là, elle m'embêtait plus qu'autre chose. Je devais pourtant rester polie, donc je lui répondis pour qu'elle ne se sente pas blessée :

- Eh bien excuse moi, Anwen. Je ne voulais pas te vexer. Mes sourcils se levèrent au ciel. Cette fois je retiens bien ton prénom. Ma mémoire me joue des tours, parfois.

Je bougeais, histoire de ne pas rester là debout à ne rien faire, le lapin dans les mains. Il serait mieux de faire un feu, de préparer le lapin pour le manger par la suite. Je trouvais un endroit, près du point d'eau où je me suis rincé le visage. Je demandais à Anwen d'aller chercher du bois pendant que je décortiquais ce lapin, pour retirer les parties que l'on ne mangerai pas. J'étais très silencieuse, concentrée dans mon travail. Elle revint avec du bois, et s'installa, pas très loin de moi. D'un coup d'oeil, je pouvais voir qu'elle nettoyait la lame de son arme avec un tissu qu'elle devait avoir confectionné avec son pouvoir. Je trouvais que c'était assez pratique. Je vis qu'elle regardait, elle aussi, mon arme que j'utilisais pour préparer le dinner. Elle devait vraiment les trouver bas de gamme... C'est sûr. Ces couteaux appartenaient à mon père. Des couteaux de cuisine. Je regrettais de ne pas en avoir des nouveaux. Je ne savais pas où en trouver, d'ailleurs. Elle m'avait conseillé d'un ton plutôt calme, par rapport à tout à l'heure, alors je lui répondis avec moins d'agressivité :

- Oui, en fait, ils appartenaient à mon père, donc ils datent... dis-je en tournant mes couteaux plein de sang autour de mes mains. Ils représentent beaucoup pour moi. Mais j'aimerai vraiment en avoir des nouveaux... Je regardais son arme. Mon regard sous-entendait que je désirais de nouveaux couteaux de lancé ayant un certain pouvoir. Bien sûr, je ne pensais pas être à la hauteur de la maîtrise d'une arme pareille. Au fait, comment as-tu pu obtenir la tienne? Es-tu allée chez le célèbre forgeron... Takas... Kitas... Takias c'est ça?

Une fois le lapin prêt, je le laissais griller sur le feu, qui était fin prêt. La chaleur me faisait du bien. J'essayais de voir à travers ce feu, pour entraîner mon pouvoir. J'y voyais une libellule, qui ne faisait que passer. Puis, j'observais le feu en lui même. J'aimais beaucoup cet élément, qui apportait la chaleur mais qui en même temps pouvait s'avérer être ravageur. Pendant qu'elle me répondait, je tournais le lapin pour qu'il grille mieux d'un autre endroit. La nourriture fut bientôt prête, et je lui servis un morceau de chair.

- Si tu veux, j'ai des épices et de quoi assaisonner ton repas, dans mon sac... Personnellement, j'ai l'habitude de manger la viande sans l'accompagner. Quand je chasse, je n'ai pas le temps souvent de cuisiner mes proies, et souvent, je n'ai pas vraiment la motivation pour le faire...

Je lui tendis mon sac pour qu'elle se serve, puis je me servis. Je n'avais en effet pas envie d'assaisonner ma part. J'ajoutais juste un peu de sel. En tout cas, il était très bon.


❧❧❧

553 mots.

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Mer 23 Sep 2015, 10:38

La jeune femme m’avait enfin écouté depuis le temps que je le voulais, elle m’avait retenu enfin mon prénom et j’étais bien contente maintenant. La jeune femme commença à cuisiner et je l’avais un peu aidé. J’étais allée chercher du bois pour alimenter le feu pour nous réchauffer mais aussi pour manger ce bon petit lapin. Mon ventre grogna fortement. J’avais faim, mais je ne disais rien, je n’avais pas envie qu’elle entende ces bruits énervants. Elle s’excusa fortement pour ne pas m’avoir écouté tout à l’heure en me disant que sa mémoire lui jouait des tours. Des tours ? A un âge aussi jeune ?  

Je ne fis pas de commentaires, je restais silencieuse dans mon petit coin mais près du feu charmant. J’avais fait des commentaires sur ces vieux couteaux, qui ne pouvaient plus couper quelque chose. Il fallait les affuter rapidement… Elle me racontait qu’elle venait de son père, et elle avait dit « appartenaient ». Etait-il mort aujourd’hui ? Je n’avais pas envie de lui poser la question, mais j’étais curieuse. La curiosité était une qualité comme un défaut, donc, je me tus encore une fois. Je n’avais pas envie de la blesser, peut-être que la blessure dans son cœur était encore ouverte. Cela se voyait bien que la jeune femme aimait beaucoup son père, moi je ne pouvais pas dire autant qu’elle. Mon père et ma mère étaient des monstres, que je n’affectionnais pas du tout. Si je pourrais les tuer, je le ferais avec un grand plaisir. Puis, elle continua sur sa lancée en me demandant où j’avais obtenu cette arme et elle avait eu du mal à prononcer le nom de Takias.

Je m’étais pris d’un autre fou rire sur le coup, je ne pouvais pas m’empêcher de rire et je me dépêchais de rectifier cette faute en prenant la parole : « C’est Takias ! Alors pour l’estoc trempé, je l’ai eu lorsque j’étais encore une élémentale de l’eau. Elle m’avait offert cette arme pour que je puisse m’entrainer au corps  à corps. » Je touchais mon arme avec délicatesse, mais rien qu’en pensant à Takias, des larmes vinrent côtoyer ma vue. « Takias était ma reine, la reine des élémentals. Je l’aimais beaucoup, je l’aimais tellement. Elle était une très bonne reine avant un certain accident de la vie. J’étais très proche de cette reine merveilleuse et une très bonne combattante du feu. Mais, l’homme de sa vie, qui était aussi un élémentale de l’eau, avait disparu sans laisser de traces. Cela a brisé le cœur de notre chère reine, et depuis, elle a disparu de la surface de notre monde. Je n’aime pas trop parler d’elle, cela me fait encore mal… »  

Je pris le bout du plat de lapin que Zaphira me tenait et je pris son sac à épices pour relever le gout de ce plat. Je mangeais le plat plus vite que la lumière, j’avais tellement faim que j’avais avalé tout d’un coup sans le prendre le temps de déguster. «  C’était très bon ! Je te félicite ! Dommage qu’il n’y avait qu’un seul lapin dans les parages ! »  Je soufflais un bon coup et je continuais de regarder les couteaux de son père avant de reprendre la parole : « Tu as de la chance d’avoir de très bons souvenirs de ton père. Moi, mes parents, je les rencontrerais aujourd’hui, je pourrais les tuer sans avoir de regrets par la suite. J’ai déjà tué ma sœur…  Tu vas me prendre pour une tueuse, mais j’avais mes raisons et un jour, tu pourras comprendre le pourquoi du comment. Mes parents m’ont rejeté lorsque je n’avais pas que 17 ans, lorsque j’étais devenue une élémentale de l’eau, lorsqu’un magicien m’a transformée…  A leurs yeux, je n’étais qu’un monstre avec des pouvoirs magiques sans avoir la possibilité de les contrôler. Donc, tu as de la chance d’avoir quelque chose venant de ton père. » Je m’arrêtais de parler, car j’en avais trop dit à une personne dont je ne connais rien d’elle, même si j’avais lu dans son esprit. Je fermais les yeux doucement, je respirais doucement. Parfois, j’avais envie de tout recommencer à zéro, de remonter le temps, de réparer les fautes que j’avais commise… Et si ? Et si n’existait pour moi …
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Dim 18 Oct 2015, 23:43





Anwen avait donc très faim, et n'avait pas pris le temps de déguster le repas. Je ne lui en voulais pas du tout cependant et elle l'avait aussi apprécié. Je lui souris. Puis, elle passa un petit moment à observer mes coutaux. Oui, j'avais effectivement de la chance de garder un souvenir de mon père. Sa disparition m'avait beaucoup affecté, et je ne savais pas s'il était encore mort. Cela me gênait d'en parler à Anwen, que je venais seulement de rencontrer. Pourtant, elle me parlait aussi de sa soeur, qu'elle a tué, et que ces parents qui la détestaient. Cette histoire était loin de la mienne, mais elle y ressemblait. Si je pouvais tuer ma mère, je le ferais d'office.

- Je ne peux pas voir ma mère,  dis-je. Elle n'a jamais pris soin de moi quand Xelor est parti... Je la soupçonne de l'avoir tué, mais sans preuves, je ne peux rien faire. C'était quand même son mari, elle l'a aimé, donc c'est un peu délicat de l'accuser. Mais je suis sûre qu'elle n'est pas la même qu'elle l'aurait été avant. En attendant, si je la croise, j'ai du mal à contenir ma rage. Alors j'essaie de l'éviter le plus possible, le temps de trouver des réponses à mes questions...

Je me sentais mal en avouant ces vérités. C'est vrai, ce n'était pas très glorieux de souhaiter du mal à ses proches. Mais ce n'est pas comme si ils ne m'avaient pas fait mal non plus. Ma mère a bien continué à me torcher jusqu'à être plus débrouillarde, ceci sans plaisir. Et maintenant, je vole de mes propres ailes. Et encore, elles sortent de mon dos de manière si incontrôlée que je ne suis pas maître de mon propre totem. Du moins, pour le moment.

Je demandais à Anwen si elle n'avait rien prévu pour la suite de la journée, que l'on pourrait peut-être passer ensemble, puis je me levais pour ranger quelques affaires et continuer à marcher. Je souhaitais en savoir plus sur elle. Son passé avait l'air grand, il devait certainement y avoir beaucoup à raconter.

En marchant, j'observais beaucoup les bois et les environs. Les arbres étaient grands, ils avaient aussi l'air âgés. Des insectes volants et lumineux tournaient autour de nous, frôlant nos joues. J'essayais d'en attraper un, discrètement. Je réussis, et j'observais leur morphologie, sans lui faire de mal. Je la relachais après.

- Bel insecte... J'adore venir ici. Et toi? Comment as-tu découvert ce lieu magique?

❧❧❧

403 mots. (déso pour la longueur, à cours d'inspi xD)

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Mer 04 Nov 2015, 11:38

La jeune femme me parlait de sa mère à son tour, elle me disait qu'elle ne l'avait jamais pris soin d'elle lorsque son père était parti de la maison. Elle soupçonnait même qu'elle l'avait tué de ses propres mains. Mais elle n'avait pas de preuves pour prouver ce qu'elle disait... Ah ? Moi, je l'aurais tué depuis bien longtemps, mais je gardais ce commentaire au fond de moi, c'était mon côté de coeur de glace qui parlait. Depuis ce jour, elle gardait ses distances avec sa mère et je pouvais la comprendre... Elle me demanda si j'avais encore du temps pour passer la journée avec elle. Et je lui répondis que je n'avais rien à faire pour l'instant et que je me baladais dans ces terres. Zaphira rangea tous ses outils avant de partir d'ici et se promener un peu dans ces terres. Nous marchâmes dans la foret de mille clochette. C'était un endroit vraiment magnifique et j'aimais bien me promener dans cet endroit du territoire. Mais il fallait vraiment faire attention aux plantes qui pouvaient nous attaquer facilement.

C'était des plantes qui pouvaient envoûter nos sens. Zaphira me demanda comment j'avais découvert cet endroit. Lorsqu'elle me posait cette question, de vieux souvenirs revint à la surface subitement et c'était de bons souvenirs également. Je souris et je lui répondis avec une grande sincérité : " Hum, c'est ici que j'avais rencontré mon premier mari, un élémental de foudre, avec qui j'ai eu un fils, Jin. Oh, je te raconte cela, mais cela fait puis de quatre ans qu'il a disparu et je ne sais pas ce qu'il est devenu aujourd'hui. Il a juste disparu de mon champ de vision. Donc, cet endroit me donnent beaucoup de souvenir et je l'aime beaucoup. Et toi alors ? Comment l'as tu découvert ? Avec ton père ?" Je lui souris et je crus comprendre qu'elle aimait beaucoup cet homme, son père. "Au fait pourquoi appelles-tu ton père Xelior au lieu de papa ou père ? C'est étrange de t'entendre parler ainsi." Je baissais la tête et je continuais mon chemin dans la forêt qui reflétait une couleur violette avec des lucioles autour de nous. Je m'enfonçais dans le foret. Je marchais en regardant autour de moi en attendant une réponse de la jeune femme qui semblait être mal à l'aise de parler de sa famille et de son passé à une inconnue qu'elle ne connaissait pas du tout. Je pouvais très bien comprendre et j'étais comme elle auparavant, mais cela faisait tellement du bien de parler à une personne, et donc de sentir mieux par la suite.

Je souris et je repris la parole avec le même ton de voix que tout à l'heure : " A vrai dire, toi tu fuis ta mère, comme je l'avais fait au début de ma transformation. Mais au fil du temps, et à force de rencontre des personnes dans mes voyages, je compris que je ne pouvais pas courir tous les jours, en fuyant ceux que je détestais. Et donc, j'ai affronté ma famille et tué par conséquence ma petite soeur. Dernièrement, je suis retournée à ma maison d'origine, elle avait été brûle et ma famille avait disparu comme par magie, malgré l'absence de corps dans la maison brûlée. Alors un petit conseil, je ne fuis pas trop longtemps ... Découvre rapidement la vérité avant que cela ne soit trop tard." Je continuais de marcher sans me retourner, la tête dans les nuages mais je me retournais quand même pour ajouter une dernière chose : " Et puis ne commet pas les mêmes erreurs que moi, sinon tu le regretteras tôt ou tard!"

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Ven 06 Nov 2015, 19:22




... Des mouettes ? Non, pire !

Alors Anwen me répondit aussi tôt en me racontant un petit peu son passé. J'appréciais la discussion que l'on avait ensemble. J'aimais bien faire connaissance avec des personnes. Parfois, on peut très bien découvrir des choses auxquelles on ne s'attend pas forcément. Ici, ce fut le cas. Anwen avait un enfant ! Mais il avait disparu... Tout comme mon père. J'étais surprise car dans sa voix, je n'entendais pas de remord ou de tristesse. Elle parlait avec une aisance, et je n'étais pas capable d'en faire autant, mais ne voulant pas être indiscrète je ne lui dis point. Elle marqua une pause et me dit qu'elle appréciait cet endroit.

- Je suis vraiment désolée pour ton fils, j'espère qu'un jour tu le retrouveras, tout comme j'espère retrouver mon père un jour.  Puis elle me demanda pourquoi j'appelais mon père Xelior... C'est Xelor, plutôt ! Dis-je avec un petit sourire. Je disais Xelor parce que j'aime son prénom, il n'est pas commun. Je l'appelais ainsi pour te faire savoir son nom... Mais bien sûr, je l'appelle Papa.

Je souris en fermant les yeux, plissant les joues et remontant mes épaules. Nous marchions encore un petit moment et me parla de ma mère. Mon sourire s'effaça, évidemment, mais j'écoutais attentivement sa parole. Apparemment, elle avait plus d'expérience dans le domaine. Je comprenais mieux la réaction qu'elle avait adopté sur la disparition de son fils. Elle avait dû s'être endurcie. Mais tout de même, ce ne devait être qu'une carapace recouvrant un coeur fragile. Ou bien, elle n'avait pas de coeur. Je ne me gênais pas de penser ceci, mais jamais je ne lui aurait fait savoir. Bien sûr, je n'avais pas de coeur pour ma mère, tout comme elle avec sa soeur. Donc je pouvais comprendre.

- Oui, fuir éternellement ne sert pas. Cependant en ce moment je suis dans l'obligation de cohabiter avec elle. Quitter la maison n'a pas été chose simple, elle ne m'avait pas donné une seule aide financière, j'ai dû me débrouiller seule. Et puis, finalement, c'est mieux ainsi. Je n'aurais pas voulu devenir... qui sait, son esclave ? Non, hors de question. Je marque une pause. Alors, je n'ai pas eu le choix que de m'installer dans la cité. Heureusement, ils vivaient à l'écart. Donc je me suis bien éloignée. Ca n'empêche pas que je la rencontre de temps en temps, mais elle n'est qu'une tache d'excrément dans ce paysage magnifique... Je ris de ma blague, qui ne faisait rire que moi. La fuir, ce n'est pas vraiment ce que je fais. Et s'il me faut des preuves, je dois rester près d'elle. Je garde simplement une distance, pour qu'elle ne rentre pas dans ma vie. Même si je me sens très seule, parfois ! J'espère trouver des preuves assez rapidement... Merci pour ton conseil.

Je décidais de faire demi tour. J'avais quelques choses à faire et une personne à voir chez moi. Nous avancions les deux et nous dirigions vers le rocher. La route était longue, mais c'était sympathique car nous discutions de tous les sujets qui nous traversaient l'esprit. Une fois nous discutions des hommes, une autre fois de petits potins concernant l'actualité de notre monde. J'étais heureuse, et cela pouvait se ressentir en jetant un coup d'oeil à mon visage. Et arriva un moment où nous entendions des personnes hurler, en se rapprochant du rocher. Mes yeux grossirent et je regardais Anwen. Nous pensions à la même chose et je me mis à courir. Elle prit son envol, et j'essayais d'en faire de même.


❧❧❧

578 mots.

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Des oiseaux en vue ? Des mouettes ? Non !! Pire ! [Pv-Zaphira]

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