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 Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite

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Mar 07 Juil 2015, 14:31



GROUPE VII
Ethan – Lumi – Maelstrom – Wriir – Etincelle – Judith – Milo [Yukina] – Samuel [Romulus]

La situation connue ; Le Continent Dévaste s'effondre un peu plus chaque jour. Les vagues se déchainent contre lui, ferment leurs mâchoires humides sur les côtes qu'elles dévorent et tentent d'engloutir. La population, inquiète, quitte la région ou au moins les rivages, préférant le cœur des terres malgré les secousses. Les mauvaises nouvelles s'accumulent et le Continent du Matin Calme se met à trembler, lui aussi. En proie à une peur sans nom, il est envahi par d'étranges hommes bariolés vêtus de couleurs et d'un masque d'or. Fanatiques sanguinaires, ils répandent la mort et parlent dans un dialecte que personne ne semble comprendre. Leurs motivations sont obscures. La plupart des monstrueuses statues retrouvées près dans les eaux peu profondes ont été amené à Drosera, les Alfars s'étant arrangés pour les récupérer, les acheter, les arracher. Prendre la mer n'a jamais été aussi dangereux. Le climat est désastreux. Les vents ne semblent jamais s'apaiser et la mer est perpétuellement en colère. Les monstres marins sont de plus en plus nombreux, sous la coupe de celui qu'on nomme le Kraken Noir. Les peuples tentent de se sortir de cette sombre période mais beaucoup semble en profiter pour régler de vieux comptes. Ainsi, les conflits se multiplient, aboutissant parfois à des guerres. Les Sorciers et les Sirènes sont entrés dans une lutte acharnée et il semble se passer des choses mystérieuses à la Cité Engloutie. Tout le monde s'interroge sur le sort des colons de l'Empereur Noir dont l’on n’a plus aucune nouvelle depuis trop longtemps. Ils seraient arrivés sur le nouveau Continent, celui dont le nom a été trouvé par des chercheurs aux Parchemins du Temps avant qu'ils ne se fassent attaquer par les hommes au masque d'or.


Soumis aux caprices de la mer en colère, le navire vacillant, chancelait et tanguait. A son bord, les voyageurs peinaient à ne pas valser dans tous les sens tant le vaisseau était instable. Les vagues et l’écume s’écrasaient contre la coque, fouettaient les âmes égarées qui erraient sur le pont et manquaient à chaque fois de les engloutir pour les entraîner dans les abysses. L’Océan avait toujours été dangereux, changeants. Royaume des créatures enchanteresses et monstrueuses des eaux, il était leur berceau, leur père, une entité cruelle et versatile. « J’avais dit que ce n’était pas une bonne idée ! Je l’avais dit ! » raillait un vieux marin, accroché au mât. « On aurait dû rester … » - « Non ! » le coupa Arvid. « Comment peux-tu dire une chose pareille ? Le Continent Dévasté n’a jamais été un endroit sûr. A présent, il est invivable. Sa terre tremble, l’eau dévore ses côtes et ses rivages … » - « Parce que tu crois qu’on est mieux là ? » s’offusqua-t-il. « Regarde ! Regarde ! » Il hurlait. « Qu’Edel nous protège ! Qu’Ezechyel détourne son regard de nous ! Nous sommes perdus. » Le ciel était noir, nuageux et grondait. Les vents violents malmenaient les voiles. « Ce n’est qu’un début ! M’entends-tu, Arvid ? Un début. » Le vaisseau venait à peine de lever l’ancre, et naviguait depuis moins d’une heure. Ils étaient encore relativement proches du Continent Dévasté. «  Il fallait que l’on essaie, que l’on fui vers une terre plus tranquille. » - « Tu ne sais même pas où on va ! Le Matin Calme … C’est hors de question. Les autres ? Qui te dit qu’ils ne vont pas subir le même sort ? » - « Nous irons tout de même au Naturel. Il faut tenter, croire. Ces gens ont besoin d’aide. De nombreuses nations nous tendront la main. » Le vieux marin cracha. « Ouais, peut-être. » Il avait le regard mauvais. « Ou alors, ils nous tueront. Des conflits naissent un peu partout. Il y a même des guerres. Les provisions vont encore se faire rares et nous ne serons que des bouches en plus à nourrir. » - « Je doute que les Magiciens nous claquent la porte au nez. » - « Sauf si on débarque tous chez eux. » Une immense vague s’abattit sur le navire, coupant court à toutes discussions.  « Un homme à la mer ! Un homme à la mer ! » s’écria quelqu’un, le doigt pointé vers les flots. Une silhouette se débattait faiblement. « Envoyez … » C’était trop tard. Il avait disparu. La flaque rouge se dispersait.  « C’est tout ce qu’on est. Un festin pour les bêtes abominables qui infestent la mer. »

Arvid tituba péniblement jusqu’à la barre. « Je prends le relais. » - « Bien mon Capitaine. » répondit le marin, soulagé. Il n’arrivait pas à contrôler le navire. Des cris stridents résonnaient. « Qu’est-ce que c’est ? » - « Les monstres ont senti le sang, appellent leur semblables. Ils nous prennent en chasse. » Il aurait espéré avoir davantage de répit. Les bêtes étaient mauvaises et ne se cantonnaient pas à leur habitat naturel. Elles voulaient détruire, tuer, ronger les carcasses. Pour se faire, elles n’hésitaient pas à grimper sur les vaisseaux. « Aux armes ! » cria-t-il, les poings serrés. « Tenez-vous prêt ! » Les ordres étaient transmis. Arvid ferma les yeux un instant, le temps de réciter une courte prière. C’était horrible, terrible mais il espérait que le Kraken Noir était occupé ailleurs. S’il les trouvait, ils étaient morts. Il n’avait aucune pitié, et ne chassait pas pour manger : seulement pour tuer.
 
Mots : + 900

EXPLICATIONS:

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Mer 08 Juil 2015, 20:06

Après avoir découvert le Royaume des Morts pour la première fois, en compagnie de Milady, j'avais pour autant l'impression de ne pas y être à ma place. L'idée qu'il puisse y avoir un royaume pour nous, les morts, me faisait prendre conscience plus encore de mon sort, et de ma condition de suicidé. Et je n'étais pas encore prêt à me faire à cette condition.

Aussi, je regagnais rapidement les terres que j'avais quittées pour ma mission chez les sorciers. Les côtes de Sceptelinôst étaient toutes aussi si ce n'est plus chaotiques et ravagées que je ne les avais abandonnées. Dans le déferlement des éléments, la panique régnait, d'où se détachaient les vaillants des résignés. Que faire face à une vague qui engloutit son enfant juste devant ses yeux, d'un arbre plusieurs fois centenaires qui se déracine et écrase tout ce qui se trouve en contrebas ? Rien, probablement, à part peut-être fuir.

Un bateau luttait tant bien que mal, éloigné des quais détruits de la ville, à se maintenir près d'une baie sans s'écraser sur la terre ferme. Je m'étais approché par pure curiosité, pour constater que le capitaine était assez fou, et altruiste pour tenter de sauver le maximum de personnes avant de lever l'ancre, au risque que tous périssent à l'endroit même du salut qu'il représentait.

De dos je reconnus une silhouette, ce qui ne manqua pas de me surprendre, tant je connaissais peu de monde. Faisant appel à ma mémoire, je ne mis pas longtemps à me souvenir de cette sorcière, croisée il y a quelques temps dans cette ville de magiciens. Dans la tumulte, les âmes des sinistrés m'apparaissaient plus nettement encore au niveau de leur gorge. Certaines n'allaient pas survivre à cette journée, c'était une certitude.

M'approchant plus encore, je finis par arriver au bastingage et embarquait non sans mal entre roulis et vagues déferlantes, qui laissaient exténués et détrempés quiconque était sur le pont.

Non sans résignation, je vis le capitaine hurler de lever l'ancre, le navire ne pouvant contenir plus de passagers qu'il n'en avait déjà. Ceux sur la terre ferme hurlaient, suppliaient, tentaient en vain de grimper sur le pont, et je les observais d'un air détaché.

- Ils pensent que nous sommes la solution miracle, alors qu'ils nous survivront peut-être, me dis-je à voix haute alors que les puissants coups de rames parvinrent à éloigner le navire de la baie.

Je finis par me retourner, pour détailler l'étrange équipage que nous formions, du moins, le mélange hétéroclite des voyageurs d'infortune. Il y avait des races que je n'avais jamais vus, et je devais tout autant pour ma part passer pour le type lambda le plus commun qui soit, car j'en venais désormais à me demander pourquoi j'avais pris ce bateau, alors même que je pouvais me téléporter où bon me semblait. Je détestais les embardées que le navire faisaient, et si j'avais été vivant, nul doute que j'aurai vomi ce que j'avais mangé avant de grimper. Si ce n'est que j'étais mort, et que je ne mangeais pas.

C'est alors que mon attention se porta vers l'un des passagers, quand une vague imposante alla s'abattre sur le pont, et l'emporta comme une paille au vent. Quelle idée de ne pas s'accrocher aussi. Je me penchais sur le pont pour le voir en contrebas, frêle vie qui s'échappait déjà alors qu'un prédateur le trouvait visiblement à son goût. Quelques cris horrifiés masqués par le vent rugissant, d'autres plus détachés de cette scène qui risquaient de se renouveler pendant le trajet. D'autres cris, plus surnaturels et effrayants, chassèrent de leur puissance ceux qui restèrent alors dans la gorge des passagers tétanisés. Je sentis moi-même cette peur incontrôlée parcourir mon corps, vestige de mon vivant qui voulait se frayer un chemin dans mon esprit mort. Je serrais un peu plus ma prise sur le cordage, regardant tout autour de moi ce présage de mort et de terreur. Je n'avais aucune idée de la cause de ce cri, mais elle n'inspirait rien de bon en tout cas. Et les ordres du Capitaine semblaient le confirmer, il allait falloir se battre contre un ennemi en approche. Je n'avais qu'un bâton trouvé par terre, je ne voyais pas ce que j'allais bien pouvoir faire à part gêner les vrais combattants.

Je décidais alors de m'approcher de Judith, parlant assez fort pour qu'elle m'entende à travers la fureur des éléments.

- Comme deuxième rencontre on aurait pu trouver mieux ! Vous avez retrouvé vos parents alors ? Je ne sais pas si votre maîtrise du feu nous aidera avec pareille averse !!

Le moment était sûrement mal choisi, mais à défaut d'autre chose, ça ferait l'affaire d'une présentation.

836 mots

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Jeu 09 Juil 2015, 02:20


Malade… Voilà en gros comment se sentais Milo alors qu’il avait embarqué sur ce bateau sans vraiment se souvenir de la raison… Enfin, il le savait, mais pour le moment, il se trouvait surtout sur le pont à vomir à cause des vagues qui semblait des plus déchainer. Cela semblait être un bon navire solide et tout et Milo n’avait pas de problème avec les voyages en bateau. Mais aujourd’hui avec ses vagues des plus violentes et le bateau qui bougeait dans tous les sens, il ne pouvait qu’avoir le mal de mer. C’était presque miraculeux qui ne passe pas par-dessus bord tellement les vagues le bringuebalais dans tous les sens. Du coup, quand il avait enfin réussi à atteindre un coté du bateau pour enfin vidé son estomac, il s’attachait à une corde qui trainait tout près de lui histoire de ne pas tomber à cause des mouvements des plus brutaux que nous offrait cet océan déchainer. Au bout d’un petit moment, il avait fini par se vider complétement au point de ne plus pouvoir remettre et cela malgré le fait qu’il avait toujours autant le mal de mer. En tout cas, cela lui permettait de dire alors qu’il avait encore un petit filet de bave qui coulait de ses lèvres et qu’il essuyait avec sa manche :

Bon sang… J’ai l’impression que je vais mourir sur ce navire.

Dès lors, il pouvait voir une vague d’une taille encore plus impressionnante que tous les vagues qui avait frappé le navire depuis déjà plus d’une heure percuter et s’infiltrer sur le navire. Milo était du côté du navire ou la vague avait fait son apparition et qui avait frappé le navire. Il avait donc été frappé des plus violement par la vague et heureusement qu’il c’était attacher. Sinon, il était certains de passé par-dessus bord. Milo avait été des plus chanceux, même s’il avait légèrement été assommé à cause de la violence de la vague et de l’eau qu’il avait bue sans le vouloir. Rapidement, il se mettait à quatre pattes tout en toussant et crachant de l’eau qu’il avait avalée. Une fois qu’il avait enfin remit ses idée en places, il pouvait entendre quelqu’une crier qu’un homme était tombé à la mer. Milo n’avait pas les capacités d’aider ses pauvres gens à ramener ce malheureux par-dessus bord, vu qu’il avait déjà du mal à se remettre lui-même debout. Il se retrouvait obligé de s’aider de la corde qu’il avait attachée autour de lui pour revenir sur le bord et se relever, il ne savait pas ce qui c’était passé pour se pauvre homme à l’eau. Mais il espérait qu’il allait revenir sur le navire… Mais un bruit strident, le faisait complètement oublier le destin de cet homme, il penchait alors non sans croitre la tête vers la mer pour ensuite dire :

Bordel de…

Une créature marine sortait de l’eau pour tenter de croquer la tête du pauvre Milo, le pauvre avait juste eu le temps de reculer pour éviter de justesse une mort des plus affreuses. Mais il n’était pourtant pas au bout de ses peines, le monstre marin était maintenant sur le pont prêt à le dévorer alors que il était tombé sur les fesses. Il pouvait voir l’animal qui l’avait pris pour cible lui uniquement et qui lui sautait dessus. D’un réflexe presque miraculeux, Milo esquivait l’attaque d’un roulé-boulé. Mais la corde qui le tenait vu elle happer par la créature marine qui emporta Milo un bref instant. Les crocs de ce monstre étaient aussi tranchants qu’un rasoir, du coup la corde n’avait vraiment tenu qu’à cause de l’assaut de l’animal. Mais cela n’empêchait pas que Milo ai été déstabilisé assez longtemps pour que le monstre marin reparte à l’assaut. La chance était qu’avec tout cela, Milo avait eu le temps de reprendre un peu ses esprits et cette fois, il avait réussi non avec chance, mais avec un certain talent qu’il l’aurait surpris lui-même s’il avait le temps d’y réfléchir. En effet, il alors que la créature sautait à nouveau sur Milo, celui-ci frappait de son bâton sur le sol et telle une pierre de curling, il glissait au loin pour éviter l’attaque du monstre marin. Maintenant, qu’il était enfin prêt, il pouvait se relever pour observer la créature et ne pas savoir quoi faire… La créature était assez imposante et il ne se sentait pas la force de le battre aussi facilement… Du coup, il se mettait à crier :

A l’aide… Aidez-moi.

749 mots

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Ven 10 Juil 2015, 11:56

Tu avais espéré une fin plus heureuse pour toi. Tu avais cru au discours d'espoir des marins, à cette traversée qui vous emmènerait sur une terre meilleure. Tu avais cru que de toute façon, il ne pouvait y avoir pire que les tremblements de terre incessants du Continent dévasté.

Eh bien, finalement, tu t'es complètement trompée.

Depuis que tu es montée sur ce bateau et que la côte a disparue, tu as l'impression d'être entrée dans un nouveau monde. Un enfer aquatique. Le vent malmène les voiles, les vagues s'effondrent sur le pont comme un mur de briques et pour couronner le tout, les bêtes enragées entreprennent de couler définitivement le navire. Tu t'accroches au même poteau depuis que tu as signé ton arrêt de mort, sans oser regarder ce qu'il se passe autour. Et le pire, c'est que si jamais tu perds le contrôle et que tu te réduis en taille de fae, le vent t'emportera comme une feuille, et jamais plus on ne te reverra. Alors tu luttes contre toi-même en ignorant tout ce qu'il se passe autour de toi. Mais soudain, la panique grimpe encore de plusieurs degrés quand tu entends des multiples grognements d'amphibiens  : ils ont grimpé sur le navire et ils font des ravages sur le pont.

ETINCELLE : Accrochez-vous !

Crie-tu au hasard pour te donner de la force. Tu es tellement surprise par toute cette agitation que tu en oublies de tenir le poteau ; et cette demi-seconde signe ta perte, car tu es projetée sur le bord du navire. Sonnée, tu tentes de t'accrocher au bois ; mais il est glissant à cause de toute l'eau salée qui lui tombe dessus depuis qu'il a pris le large. Tes petites mains tombent et remontent sur le bord alors que tu tentes de te relever. À côté de toi, quelqu'un est projeté de la même façon ; mais il a moins de chance que toi et se fait happer par un monstre qui, en sautant, l'emmène avec lui dans la mer mortelle. En regardant sa chute avec effarement, tu vois que l'eau est devenue rouge par endroits, et pointillée par toutes les têtes des monstres qui n'attendent que ta mort.

Près de toi, quelqu'un appelle à l'aide.  Trop occupée par ta propre survie, tu n'y portes aucune attention. Tu cours vers le centre du bateau, là où les personnes les plus puissantes semblent s'être réunies, mais tu glisses à cause de l'eau et tu roules parterre comme une sardine. Tu roules, tu roules, et le monde entier tourne autour de toi... jusqu'à ce que tu butes sur quelque chose, ou quelqu'un, puisque cette chose semble tomber à son tour. Sonnée une fois de plus, tu essayes de distinguer le ciel du sol et quand c'est fait, tu te relèves. À tes pieds, quelqu'un est tombé à cause de toi et lutte contre deux monstres qui n'ont attendu que cette occasion pour l'éliminer.

ETINCELLE : Yaaaaah !

Et cette fois, c'est la panique qui parle pour toi. En poussant un cri de guerre un peu trop aigu pour être crédible, tu prends les deux monstres par la queue et tu les envoie valser au hasard. Quand c'est fait, tu cherches toute autre cible occupée à balancer et une fois trouvée, tu cours vers elle, puis tu répètes le mouvement. Atterrissent-ils sur d'autres personnes ou retombent-ils à l'eau ? Tu n'en as aucune idée. En fait, tu t'en fiches complètement puisqu'aucune pensée cohérente n'est retenue par ton esprit. Certaine de mourir dans cette nuit de tempête, tu cours à travers tout le pont comme une hystérique et tu ajoutes une bonne dose de désordre à cette horreur.

ETINCELLE : Par les Aetheri ! On va tous crever ! Mes cheveux flotteront jusqu'au bout du monde et mes miettes seront mangées par les requins ! Mes ailes seront...

Mais soudain, un monstre te rattrape et te fait tomber. Il sort les crocs et tente de te happer le cou comme un tigre. Toujours en criant, tu te débats comme tu peux. Mais la chose a bien plus de force que toi, et il finit par croquer un petit bout de ta chair. Pendant ce temps, il t'a tenue par les griffes et a lacéré tes bras et tes jambes de parts et d'autres. Mais tu es devenue un petit morceau de beurre : rien ne te fait mal et tu te fais découper avec plaisir. Soudain, tu perds espoir et tu abandonnes la lutte, prête à te faire manger par la bête. Mais au moment où tu lâches prise, quelqu'un tranche la tête du monstre, et son sang vert se déverse sur tout ton visage. Tu es sauvée, mais tu ne t'en rends pas compte : assaillie par trop d'émotions, tu restes allongée comme morte, le monstre mort avachi sur toi. Plus personne ne fait attention à la petite fae que tu es, et tu te fais ballotter par le rythme des mers. Ce ballottement te paraît doux. Comme si tu étais dans un berceau. Un bébé bercé par sa mère.

Mots : 863

Résumé:
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Ven 10 Juil 2015, 19:53

Une erreur… Qu'est-ce qu'une erreur ? Ce n'est qu'un tournant dans une vie, un rouage qui s'insère pour aider le mécanisme à fonctionner correctement. Et pourtant… Un erreur peut être tellement plus que cela… Une erreur peut être fatale. Un échec, un danger. Une erreur qui vous plonge dans un monde où, l'espace d'un instant qui semble durer une éternité, votre esprit quitte ce monde fade et complexe pour entrer dans un autre en deux dimensions : moi et le reste. Et moi tente de défendre alors son existence face au reste. Et lorsque moi s'affirme, si moi s'affirme, si moi gagne le combat, cet espace insalubre s'écroule et la réalité nous rattrape, faisant peser sur nos épaules le poids des conséquences de notre égarement. Une erreur, c'est à la fois le début de la fin et la fin du début…

Samuel chevauchait depuis pas moins de deux heures et, déjà, il fatiguait. Romulus l'avait entraîné, durement, à maintenir mentalement la matérialité et l'efficacité de sa monture de l'ombre. Il aurait du parvenir sans problèmes à rejoindre le Manoir. Mais les secousses étaient si violentes, si dévastatrices. Certes, l'enfant avait la chance de ne rien croiser qui pourrait le menacer sous l'effet de la colère de la terre, mais cela ne l'empêchait pas de chuter régulièrement, comme désarçonné, si toutefois c'était possible, et de se blesser. Tel un condamné à la lapidation, chaque coup devenait à la fois plus douloureux et plus dangereux.

Dans un premier temps, ce n'était rien. Rien que quelques égratignures qui auraient fait pleurer un bambin mais pas un grand garçon de douze ans. Mais plus il tombait, plus son derme, fragilisé, s'abîmait, jusqu'à former de méchants bleus, puis de hématomes. Ses écorchures s'agrandirent et ce qui devait arriver arriva : il s'ouvrit lors de sa dernière chute le bras sur près de dix centimètres.

La blessure n'était pas profonde mais elle le faisait souffrir… Samuel se releva difficilement avant de lever la tête. Scrutant l'horizon tout en se tenant le bras pour tenter d'apaiser sa douleur. Devant lui, il entrevoyait les terres à traverser pour rejoindre le Manoir. En détournant le regard, il vit les côtes au loin. Est-ce que les monstres marins étaient restés pour retenir en otage les océans ? Est-ce que les tremblements de terres étaient moins fort près de la mer qu'au centre des terres ?

C'était un risque à prendre que de dévier de son itinéraire premier… Peut-être ne retrouverai-t-il jamais Romulus s'il faisait cela… Mais peut-être mourrait-il bêtement en s'obstinant à s'enfoncer vers les foyers des séismes pour rejoindre le Manoir. Et si ce dernier s'était écroulé ? Et s'il n'existait plus ? Samuel n'avait pas conscience des choses exposées ainsi, mais il en avait l'intuition, le sentiment, malgré qu'il ne pouvait l'expliquer aussi distinctement… Il se sentait mal, comme si le passé le rattrapait, comme si, de nouveau,le destin cherchait à détruire la vérité autour de lui qu'il avait mit tant de temps à construire.

La vérité. Son maître avait si souvent insisté sur cette notion de la plus haute importance… Selon ses enseignements, il n'était pas important de défendre la vérité que l'on chérit mais au contraire de briser toutes les vérités pour ne laisser transparaître que l'absolue vérité.

Pour Samuel, le choix était fait, à présent. La vérité telle que son maître la concevait était peut-être vrai… Et peut-être fausse. Samuel tenait à une chose, à présent : vivre suffisamment longtemps pour savoir la vérité.

Sa décision prise, Samuel invoqua pour la énième fois sa monture des ombres et repartit au grand galop vers la côté lointaine.

Au bout d'une heure de chevauchée, les secousses semblaient déjà s'être amenuisées. Néanmoins, il avait encore chuté deux fois et son état empirait. Mais l'espoir renaissait dans ses yeux tandis qu'un petit village côtier se dessinait au loin. Mettant toutes ses forces dans sa course folle contre le destin, Samuel accéléra encore. L'enfant était trop jeune pour avoir conscience de l'écoulement réaliste du temps. Et pourtant, il comptait, à une vitesse constante, les nombres défilants dans son esprits un à un. Vingt… Trente… Quarante...

Une nouvelle secousse. S'équilibrant autant qu'il le pouvait, faisant appel à toutes l'énergie qu'il lui restait, il parvint à rester sur son destrier magique et reprit sa route.

Enfin, les premières maisons l'encerclèrent et, dans un soupir de soulagement, il relâcha la tension, faisant se dissoudre sa monture des ombre dans le vent. Soudain, ses forces s'envolèrent tandis que l'adrénaline retombait et il s'évanouit sans pouvoir lutter.

Quand il se réveilla, un homme était penché au-dessus de lui. Instinctivement, Samuel se redressa. Bien mal lui en prit puisqu'il fut aussitôt assaillit par des vertiges. Se rallongeant, il lança néanmoins.

- Qu'est-ce que je fais ici ?

La voix de l'homme s'éleva alors pour lui répondre. C'était une voix grave, caverneuse.

- Chez moi. Je t'ai trouvé sans conscience en plein milieu de la rue. Tu avais l'air mal, je n'avais rien à faire, je t'ai ramené pour t'offrir un peu de repos et des bandage. Tu as une vilaine plaie au bras.

- Je sais. Merci. Votre village n'est pas atteint par ce qu'il se passe en ce moment sur le continent ?

- Bien sûr que si. Un bateau part demain après-midi dans l'espoir de nous sauver. Mais, si on y réfléchit sérieusement, c'est évident qu'il n'y aura pas assez de place pour tout le monde…

- Vous pensez que vous pouvez obtenir la votre ?

- Avec toi à mes côté… commença-t-il avec un sourire carnassier.

Il tourna ensuite la tête pour continuer de s'occuper de ses affaires avant de continuer :

- La règle est la même partout en situation de crise : les femmes et les enfants d'abord. Si je me présente comme ton tuteur, ils nous laisserons monter.

- Parfais. Maintenant, si ça ne vous gêne pas, je vais continuer à reprendre des forces. Vous me devez bien ça, vu que je risque de vous sauver la vie, probablement…

Perspicace, le Samuel.

Plus de vingt-quatre heures plus tard, ils montaient dans le navire chargé de "sauver" la population. L'enfant perdit rapidement de vue son "tuteur". De toutes façons, il se fichait bien du sort de ce personnage dont il ignorait tout. Il avait prévu de survivre et il ferait tout pour y arriver. Et la première chose qu'il décida après avoir vu un homme passer par-dessus bord fut d'attacher un certain nombre de bout au mat principal avant de s'attacher lui-même à ces cordages de fortune afin de se restreindre lui-même au centre de l'embarcation.

Et maintenant, il s'agissait de survivre…

1180 mots (Euh... Désolé... !  Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite  1980639861 Je le refais plus, promis ! ><)


Résumé:
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Sam 11 Juil 2015, 18:14

Le vent soufflait fort, mes cheveux me fouettaient le visage, mais peu m'importait, il me fallait survivre. La tempête faisait rage, le tonnerre grondait, étouffant les cris des pauvres gentes apeurées, mais je n'en avait cure. Un homme me bouscula, ce qui m'agaça quelques peu, aussi je le poussais méchamment. Dans la panique, les gens ne firent pas attention au pauvre homme qui était tombé à terre et le piétinèrent sans vergogne, certains tombant à leur tour à cause de la pauvre chose qui c'était recroquevillée sur elle-même. Un sourire mauvais était apparu sur mes lèvres et d'un pas tranquille, je me dirigeais vers le bateau que tous disaient dernière échappatoire d'une démarche tranquille. Si au début je ne fut pas bousculée, plus je me rapprochais et plus il m'était difficile de me frayer un chemin. Bientôt, je n'arrivais plus à avancer, me retrouvant plus ballottée qu'autre chose par les pauvres gens paniqués. Jouant des coudes, plus agacée que jamais, je réussi enfin à monter à bord.

- Aucun savoir vivre... Marmonnais-je légèrement agacée.

M'époussetant, je soupirais avant de regarder autour de moi. Il y avait déjà plus de place pour circuler et les passagers semblaient assez sereins et satisfait pour ne pas se mettre à courir comme un troupeau de brebis effarées. M'accoudant aux barrières de sécurités ce trouvant à bord, je soupirais tout en secouant la tête.

- Quel spectacle affligeant... On dirait des fourmis cherchant refuge dans leur fourmilière... Pensais-je tout haut, positionnant mon pouce de telle sorte que j'avais l'impression de pouvoir écraser chacune de ces "fourmis".

Le bateau fini par "fermer ses portes" et les insectes affolées se mirent rapidement à crier et supplier de les accepter sur le bateau. Très vite, le bateau s'éloigna de la berge et les vagues déchaînées firent bien vite tanguer sévèrement le bateau. L'eau semblait s'infiltrer de partout, venant nous tremper jusqu'aux os, ce que je n'apprécia guère. Observant autour de moi avec tout le sang froid dont j'étais capable, je vis un enfant accroché au mat à l'aide de corde.

- Pas bête ce gamin, soufflais-je.

M'approchant de lui, j'attrapais une corde et fit de même: ainsi, je risquerais probablement moins de tomber par dessus bord. Soupirant, je tournais là tête vers le gamin.

- Tu es seul? Moi c'est Judith! Me présentais-je sans plus de préambule, cherchant plus à ne pas penser à la possibilité de mort imminente, plus qu'une réelle conversation.

Lui offrant un sourire forcé, je reportais mon regard vers la mer qui semblait ne pas vouloir ce calmer. La pluie torrentielle non plus ne semblait pas vouloir diminuer et je ne pu empêcher un soupir de mécontentement lorsqu'un frisson de froid me parcourut. Sur la bateau, c'était devenu le tumulte. Si la fourmilière était calme il y a quelques minutes, elle était à présent des plus affolée. Un enfant glissa et roula, entraînant dans sa roulade la chute d'un homme qui bascula directement par dessus bord. Il cria à l'aide, ce débattant comme un forcené contre les vagues féroce, mais un monstre presque aussi grand que le bateau vînt le cueillir avant même que quiconque à bord n'aient le temps de dire ouf. Mon cœur sembla soudainement faire des bonds dans ma poitrine, à l'idée que je puisse finir de la même manière. Une marre de sang revînt morbidement à la surface, sous le regard effaré de tout l'équipage.

- Bordel, qu'est-ce que je fous içi, marmonnais-je.

Ce fut à peu près ce moment là que choisit  un homme qui me rappela vaguement quelques chose, pour s'approcher de moi. Ce fut lorsqu'il mentionna la magie du feu que mon impression ce confirma et il me fallut quelques secondes pour remettre un nom sur son visage.

- Wriir? Mais que fais-tu là? M'exclamais-je, haussant un sourcil.

Une vague plus forte que les autres fit flancher légèrement plus le bateau et par sûreté pour le jeune homme, j'attrapais son poignet, afin de lui éviter toute chute par dessus bord.

- A vrai dire, si elle suffit à m'aider moi, ça me va, je me fiche éperdument de la vie de tout ces êtres sans importance... Marmonnais-je, songeant que la furie du vent et des vague faisait assez de ravage pour camoufler mes propos. Je ne les aient pas trouvé, mais tant pis, je trouverais bien un jour quelques chose de similaire à ce que je voulais récupérer! M'exclamais-je dans un sourire tout de même embêté.

Posant mon regard sur les monstres qui semblaient envahir le pont du navire, je brûlais rapidement les cordes attachant le petit et moi-même qui cédèrent aussitôt, avant de le tirer, ainsi que wriir, un peu plus loin, l'un des monstre venant s'écraser à l'endroit même que nous occupions.

- Mes elle est malade! M'écriais-je les yeux grands ouvert, choquée plus qu'autre chose.

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Sam 11 Juil 2015, 19:48



Pour moi autant que pour mes consœurs, ces temps hauts en événements funestes avaient été autant une aubaine pour nous occuper qu'un fléau pour assurer l'équilibre. Les morts jonchaient chaque mètre du continent dévasté et les Passeurs ne savaient plus où donner de la tête. Dans tout ce grabuge, ma mission m'était parue claire : je n'étais pas encore capable de m'occuper des âmes des morts, mais je pouvais toujours grossir les membres de notre race. Ainsi, je m'attelais sans relâche à provoquer des suicides partout où je passais. Ma mission m'avait emmenée jusqu'aux côtes du continent dévasté : un père de famille qui avait tout perdu était guidé par une mince lueur d'espoir. Il souhaitait retrouver sa lointaine famille qui se trouvait sur un autre continent. Et pour ça, il n'y avait qu'une solution : prendre un bateau. Le gaillard était musclé et impressionnant : il n'eût pas de mal à se faire une place dans une des rares embarcations disponibles. Si j'aurais pu abandonner face à un trajet si important, tout le reste de l'équipage m'avait convaincue d'y monter : toutes les personnes qui l'avaient rejointe étaient desespérées, ou presque. Cela représentait pour moi un potentiel magnifique de grossissement des rangs des ombres...

Ainsi, me fondant dans les ombres du bois, j'avais embarqué sans jamais reprendre forme humaine. Au contraire, je me servais sans cesse de mon pouvoir pour faire cauchemarder les plus faibles. Je n'avais presque aucun effort à faire pour pousser mes victimes à se jeter dans les flots : la situation empirait d'heure en heure sur le bateau. Les vagues malmenaient le pont, le vent et les courants menaçaient d'engloutir le navire et enfin, les créatures marines avaient décidé de prendre d'assaut le navire. Mais avant même leur attaque, j'avais réussi à conduire une dizaine de personnes de sauter pardessus bord. Puis, je passais mon chemin et les laissais apprendre tout seuls le début de leur nouveau calvaire dans les abysses.

« Protégez-la, mes amis ! Sa vie est bien plus précieuse que la nôtre. »

Alors que je me terrais dans l'ombre, en observant le travail des rares ombres qui avaient le temps de venir faucher les âmes de toutes les victimes des monstres et de la colère marine, un cri retint mon intention. Il s'agissait de quatre personnes, dont faisait partie le père de famille que je n'avais toujours pas réussi à pousser au suicide. Ils avaient formé un cercle parfaitement au centre du pont. Que protégeaient-ils ? Poussée par la curiosité, je dansai dans les ombres des énormes vagues qui allaient s'écraser sur les côtés du navire. Je finis par trouver domicile dans celle du père de famille, et j'aperçus alors une femme recroquevillée au milieu du cercle. Elle ne versait aucune larme et ne témoignait d'aucune émotion : son regard était fixé sur son ventre, et rien d'autre ne semblait compter pour elle. C'est alors que ma mortelle clairvoyance s'affola. Elle attendait un enfant.

Un débat fit rage dans mon esprit. Devais-je continuer à pousser les gens en panique au suicide ? Ou protéger cette mère pour faire pencher la balance ? Les ombres avaient déjà beaucoup trop de travail comme ça... et, après tout, toutes ces personnes désespérées n'avaient pas vraiment besoin de mon aide pour se jeter dans la mer avant de se faire manger par les monstres. Alors, la solution me parut claire. Je devais assurer la survie de cette future-mère au voyage. Je m'éloignai du cercle, puis je me défis de ma cachette. Me retournant vers le cercle de protection, je m'étonnai de voir que l'un d'eux avait déjà disparu. Et à ses côtés, deux des courageux étaient gravement blessés, bien qu'ils se battaient avec ferveur. Ils ne tiendraient pas longtemps à cet assaut si je ne faisais rien.


« Attention », marmonnai-je à l'un d'eux. Ce dernier se tourna dans ma direction, juste assez tôt pour ne pas être surpris par l'un des monstres, avec lequel il commença à se battre.

Grâce à ma vitesse accrue, je pouvais prévenir tous les assauts des monstres dans la moitié du cercle que, maintenant, deux des marins ne pouvaient plus protéger. Connaissant parfaitement la portée de ma faux, je tranchais les monstres qui s'approchaient trop de la femme. Que ce soit à la gorge, au ventre ou autre part, peu m'importait du moment que mes coups les empêchait de plus s'approcher des deux précieuses vies. Mon cerveau était tellement en ébullition à cause de toutes les informations qui m'assaillaient que je tranchai même le bras d'un homme qui avait voulu s'approcher de moi. Néanmoins, cela ne m'avait pas paru être une erreur : s'il s'approchait, il représentait un risque potentiel, et tout risque valait le coup d'être neutralisé. Autour de moi, la panique gagnait du terrain ; mais du moment que rien ne traversait ma bulle de sécurité, rien d'autre n'importait pour moi.
Mots: ~900





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Dim 12 Juil 2015, 07:12



Décidément le temps n'était pas du tout propice à une visite sur le continent dévasté, l'orisha avait cru bon de venir en personne quand sa cousine avait fait appel à son pégase pour quitter les lieux. Voulant lui faire une surprise, il avait fait halte dans cette cité portuaire et laissé l'animal poursuivre sa route, se disant qu'il retrouverait leur trace sans trop de difficulté. C'était sans savoir que l'endroit était un pur calvaire. Toute personne encore apte à marcher ou plutôt de courir se dirigeait vers le seul navire encore en état de flotter. L'information qu'il se dirigeait vers le continent naturel dans l'espoir d'une terre d'accueil avait eu l'effet d'une trainée de poudre. Après avoir obtenu un peu plus de détails sur la situation dans la région, Ethan n'eut d'autre choix que d'adopter lui aussi la fuite pour être en mesure de prolonger son existence.

Le seul quai menant au bateau était obstrué par la foule en délire qui n'hésitait pas à piétiner quiconque perdait pied. L'orisha eut un sourire en coin et se mit à courir directement sur l'eau jusqu'au bâtiment naval, y grimpant par l'échelle de corde du côté opposé à la passerelle d'embarquement. «J'adore ma pierre...» Se faufile avec agilité à l'un des ponts inférieur pour y trouver une cabine et un lit douillet, s'assurant de verrouiller derrière lui dans l'espoir d'être tranquille dans cet espace restreint. Fatigue accumulée et nombreux périples sans repos, Ethan sombra sans attendre dans un profond sommeil. Le bateau leva l'encre et mit les voiles vers la liberté versus le chaos qui sévissait sur le continent.

Le violent roulis du vaisseau tirant l'homme de ses songes, il s'empressa de se rendre sur le pont pour constater les dégâts ou plutôt l'horreur. Étant maintenant éveillé, la pierre semblait faire effet et le tangage du navire se fit moins grand, bien que pour une rare fois il ne parvenait pas à calmer totalement les eaux. «C'est pas naturel tout ça...» Déjà un homme avait passé par-dessus bord sous l'effet d'une vague, dévoré aussitôt par les créatures marines.  Branle-le-bas sur le pont, l'équipage tâchait de rester en poste pour maintenir le bateau à flot tandis que les passagers essayer de se défendre et survivre.  

Ethan entendit un appel à l'aide, repérant le danger aussitôt, tirant son épée du fourreau placé dans son dos. Courant avec agilité malgré le mouvement du navire, heureusement moindre, il chargea sans hésité sur la bête au moment où elle s'apprêtait à faire de Milo son repas.  Elle s'effondra, tête tranchée, juste devant celui qui devait être sa cible... le mouvement avait été fluide, rapide et efficace. L'orisha s'adressa au veinard qu'il venait de sauver.
- File te cacher !

Pour un voyage qu'il espérait sans anicroche, c'était raté. Il se retrouvait à combattre encore ces créatures en plus de donner une chance de survivre à certains passagers. Aussitôt avait-il essuyé sa lame sur la tunique d'un homme mort qu'il fut sans attendre jeté par-dessus bord pour des raisons de salubrité. Fermant les yeux et soupirant un bon coup, il se mit à circuler sur le pont pour aider à débarrasser les cadavres adversaire, qui sait ce que ces bestioles renferment. Attrapant un monstre mort avec une corde et l'aide de quelques matelots, il souleva la bestiole avec pour surprise d'y découvrir Etincelle couchée en dessous. Voyant qu'elle respirait toujours, ils tirèrent jusqu'au bastingage le monstre dont l'impact dans l'eau eu l'effet d'une énorme pierre. Ethan retourna vers la fae en attrapant un seau d'eau froide au passage et lui jeta en plein figure pour la réveiller. Méthode brutale certes, mais réputée efficace.
- Allez debout ! Pas le temps de dormir.
À peine avait-il eu le temps de prononcer ses mots qu'une autre vague de créatures faisaient une nouvelle entrée sur le pont. L'une d'elle fonça directement vers lui, l'orisha se déplaça pour ne pas avoir Etincelle derrière lui et donc dans la trajectoire de course de l'adversaire. Préférant se placer juste devant le grand mât pour profiter de sa lévitation afin d'éviter la charge, le laissant percuter la structure et perdre connaissance. Se laissant tomber sur lui pour enfoncer sa lame dans le crâne.

Combat acharné de la part des matelots qui avaient pu quitter leur poste pour défendre le bâtiment tandis que les autres essayaient sans cesse de faire avancer le navire dans l'espoir de trouver une zone tranquille en plein mer. Chose qui restait peu probable dans les circonstances. Ethan participait à la lutte, le pont devenait de plus en plus rouge, sangs ennemis mais aussi alliés. Situation à l'équilibre précaire mais qui pencha pour la populace plutôt que la faune maritime qui semblait laisser un répit, mais pour combien de temps ?

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Dim 12 Juil 2015, 18:25

Plusieurs jours ce sont écoulé depuis mon excursion dans les parchemins du temps. Plusieurs jours à attendre, à réfléchir concernant ces révélations et ces découvertes ayant été faites et surtout, plusieurs à regarder le monde nous entourant se détruire et tomber en ruine petit à petit. Quelques jours après notre sortie de la bibliothèque, les flots déjà instables et rendus violent par l'apparition de ce qui semble être un nouveau continent se sont déchaîné, rendant presque impossible tout départ du continent du matin calme, qui n'a plus de calme que le nom. Et malgré cela, malgré le fait que les personnes suicidaire décidant de quitter cet enfer se compte uniquement sur les doigts d'une main, j'ai rejoint les côtes dans l'espoir de partir d'ici. C'est là-bas que j'ai découvert cet homme, un dénommé Arvid qui en dépit de tout ce qu'il se passe à décidé de prendre la mer et d'aller ailleurs, sur un autre continent avec l'espoir qu'il ne soit pas dans le même état que celui la. Et c'est ainsi, pour toute ces raisons que je me suis retrouvé ici, avec eux, avec tout ces inconnus à voguer sur des flots déchaîné, au milieu de créature ne voulant que notre mort.

Un violent balancement suivi d'une gerbe d'eau me fait sortir de mes pensées et manque de me faire sur le pont. Je parviens à rester debout uniquement grâce à l'aide d'un marin présent non loin de moi et que j'utilise comme support sans lui demander son avis. Il me regarde un instant surpris avant de tourner la tête et de retourner aider plus loin. Je fais courir mon regard autour de moi, cherchant à comprendre un petit peu mieux la situation. C'est l'attaque d'une créature marine propulsant un marin par dessus bord qui me donne la réponse. Et me fait frémir dans le même temps. Je ne suis pas faite pour le combat, mais cela est encore plus vrai quand il s'agit de monstres de cet acabit. En boule dans un coin, je cherche à analyser la situation, à trouver une idée, une piste que je pourrais suivre. Je ne peux pas les aider à combattre, je deviendrais uniquement une source de problème supplémentaire alors que puis-je faire. Soudain, je capte un mouvement n'étant pas naturel au centre du bateau. Un groupe de personne défendant quelque chose. Ou quelqu'un.

Prenant bien gare à ne pas faire d'erreur, à ne pas me faire alpaguer par un monstre ou happée dans un combat, je me glisse afin de me rapprocher d'eux. Et très vite je découvre une femme apeurée ne cherchant qu'à protéger ce qu'il y a de plus précieux à ses yeux en cet instant précis. Son enfant. Autour d'elle les gens se sont rapproché afin de l'aider et d'éloigner les monstres d'elle. Mais pendant combien de temps cela sera t-il efficace ? Elle ne peut pas rester sur le pont, cet endroit est bien trop dangereux. Et même si ce qui semble être une furie est-en train de la défendre, je ne lui ferais pas prendre de risque supplémentaire.

En tout cas, c'est avec cette idée que je m'approche d'elle, mais les Aether semblent en avoir décider autrement. Arrivée à quelques mettre d'elle une vague vient frapper le flan du bateau et me déséquilibre, me repoussant en arrière, me faisant tomber par terre. À demie inconsciente je glisse sur le pont jusqu'à parvenir à m'accrocher à une corde. Sans chercher à comprendre ce qu'elle fait ici, et persuadé qu'il s'agit de sa place habituelle, je m'accroche à cette dernière avec l'énergie du désespoir. De longues secondes passent avant que je n'arrive à me remettre debout et il me faut encore un peu de temps avant d'être en pleine possession de mes moyens. Sans lâcher la corde, et sans savoir réellement pourquoi étant donné les risques et le grand nombre de monstres présent autour de nous, je cherche à savoir à quoi elle est attachée.

Et c'est en remontant la corde que je le vois. Le gamin exaspérant et bien trop curieux de Nériona. À sa vue, je ne peux m'empêcher de sourire. Je ne connais pas les raisons exacte de sa présence ici mais quel quelle soit, il semble être dans la même situation que moi. En danger et incapable de faire quoi que ce soit ou de venir en aide aux gens. Il suffit de toute façon de voir la manière dont il c'est attaché au mat pour comprendre qu'il fait passer sa survie avant le reste. Tirant de nouveau sur la corde, j'attire son attention et une fois cette dernière obtenue, je lui offre un grand sourire. « Cela faisait longtemps que nous ne nous étions vu. »

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Mer 15 Juil 2015, 01:05



GROUPE VII
Ethan – Lumi – Maelstrom – Wriir – Etincelle – Judith – Milo [Yukina] – Samuel [Romulus]

Les vagues s’écroulaient sur le navire, porteuses de mauvaises nouvelles. Elles soulevaient et entraînaient les créatures monstrueuses des profondeurs abyssales, poussaient les marins et les voyageurs contre les rambardes et à travers le pont, faisaient tomber sur eux les bêtes pour qu’elles les dévorent. Les dents serrées, Arvid tâchait de rester à la barre, malmené par la valse du vaisseau. Envers et contre tout, il devait maintenir le cap, ne pas dévier du chemin qui les mènerait tous près des côtes d’une terre sûre. « Les monstres ne nous pourchassent plus ! » hurla un homme en brandissant sa hache, geste triomphant de la fin d’une lutte acharnée. « Ils nous laissent en paix. » soupira un autre, soulagé mais bien accroché aux escaliers. Il avait manqué plusieurs fois de passer par-dessus bord. « Ne vous réjouissez pas précipitamment. Je doute qu’ils aient abandonné l’idée de nous chasser. » prévint Arvid, prudent et méfiant. « Regardez. Ils s’éloignent. » - « Non, je crois qu’ils … » Il prit une grande inspiration, la gorge et le cœur serrés. Les mots avaient du mal à franchir le seuil de ses lèvres. « Je crois qu’ils laissent la place. » - « Comment ça ? De quoi ? A qui ? » - « Je l’ignore mais j’ai entendu … quelque chose. » - « Quoi ? Qu’avez-vous entendu ? Dites le moi ! Capitaine ! Etait-ce le glas du Kraken Noir ou le Chant des Sirènes ? » Il réfléchit un instant, le regard pour l’horizon. « Les Sirènes. Ce sont elles. Elles arrivent. » - « Elles se feront emporter par le courant. » - « Vous êtes naïfs. L’Océan est leur père et leur berceau, elles sont nées en lui, vivent et meurent dans son murmure. Elles ne craignent pas la force des flots. » Un vieux marin regardait la mer déchaînée, les ombres qui dansaient près de la surface. « Par Aylidis … Que tes filles sont … » Il paraissait hésitant que le qualificatif. Lequel serait le plus juste ? Merveilleuses ? Enchanteresses ? Voraces ? Sanguinaires ? Ils étaient beaucoup à convenir à la situation. Les Sirènes avaient toujours été de très belles femmes, usant et abusant de leurs charmes pour causer la perte des nomades. « Elles sont là et elles ne sont pas seules. » - « Que veux-tu dire ? » - « Elles sont accompagnées de bêtes, plus grosses, plus fortes. » - « Les fantassins sont parties. Voilà la véritable armée. » - « Pourquoi nous font elles ça ? Elles s’en sont toujours pris aux navires mais pas … pas comme ça. » - « Elles sont indépendantes de la Cité Engloutie. Je crois qu’elles sont parties d’une Secte, la même que celle de ces gens qui sèment la terreur. »

Les Sirènes étaient de ravissantes créatures, aux traits délicieux et à la voix merveilleuses. Celles qui attaquaient le vaisseau d'Arvid étaient différentes. Si elles étaient divines, elles avaient toutes les yeux légèrement voilés et une broche en or piquée dans les cheveux. Certaines riaient, les autres chantaient. Les monstres qui filaient à leur côté se mirent à attaquer le navire. « Débarrassez-moi de ses filles ! » cria Arvid. « Elles ne doivent pas nous approcher. » - « Mon pauvre, pauvre marin … » chantonna une voix, touche de sensualité. Accoudée à la rambarde, une Sirène contemplait le Capitaine. Elle avait les bras croisés et le menton posé dans le creux d’un de ses coudes pliés. Sa longue queue de poisson, faite de nacre et de rouge, ondulait au rythme de ses mots. « Mon beau marin qui tente de répandre le bien … » minauda-t-elle en riant. « Es-tu au service de la Dévoreuse ? » tonna Arvid. « La Dévoreuse ? » répéta-t-elle en haussant les sourcils. C’était le nom que l’on donnait à l’entité responsable des tremblements. « Que c’est mignon. Ecoute, plutôt. » Elle se mit à chanter. Arvid, crispé, tentait de résister. Il sentait ses doigts lâchés la barre. Le bateau tanguait. « Je … » Il se sentait de moins en moins maître de lui. « Regarde, mon beau marin. » Ses iris s’allongèrent et ses longs cheveux blonds se changèrent en serpent. L’instant d’après, Arvid était pétrifié. Une vague s’abattit sur lui, l’expédiant à l’autre bout du vaisseau.

Mots : + 730 mots

EXPLICATIONS:

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Mer 15 Juil 2015, 16:58

Je n'avais jamais vu cela. Vu pareil combat, dans pareil endroit confiné, entre des forces totalement déséquilibrées, ne survivant qu'avec l'énergie du désespoir. De tous les passagers et voyageurs que comptaient le bateau lors de son départ, nous avions, en quelques minutes, perdus un dixième, si ce n'est plus, de nos effectifs. Les vagues faisaient leurs offices de faucheuses aquatiques, quand les monstres ne se repaissaient pas des chairs des aventureux désorientés.

A côté de Judith, je balayais, accroché comme une moule à son rocher sur la rambarde du pont de commandement, l'organisation improvisée de tout à chacun. Si les marins continuaient tant bien que mal à garder à flot le navire, et repousser les monstres marins en tout genre, ses passagers ne cherchaient qu'à survivre, soit en se cachant, soit en combattant, soit en s'accrochant à n'importe quoi de solide et attendant que ça passe. Je faisais partie de cette dernière catégorie, inquiet par la fureur des éléments, mais détaché du sort que tout cela pourrait me réserver. J'étais déjà mort après tout, et le monstre se trouverait bien déçu d'ingurgiter une ombre faite de brume et non de chair.

Je n'étais pas le seul d'ailleurs à conserver mon secret, avisant une consœur plus puissante que moi et qui elle, avait pris le partie de vendre chèrement sa (non-)vie. Je l'observais découper indistinctement tout ce qui entrait dans le périmètre de son arme, à tel point que je me demandais si les vagues elles-mêmes n'iraient pas par aller voir ailleurs si elles y étaient.

Toujours est-il que je voyais de moins en moins de ces créatures difformes happer notre équipage, tant est si bien que plusieurs vivats avancèrent que le pire était derrière nous. Bonne nouvelle, malgré la tempête qui elle ne semblait pas se calmer. Le capitaine était juste au dessus de moi, à manier la barre, et sa tête ne laissait pas présager quelque chose d'heureux. Impossible d'entendre les mots qu'il murmurait à son second, mais je suivais des yeux la direction vers laquelle ils regardaient. Et je les vis, ces créatures aquatiques aux traits déroutants, envoutants d'une certaine manière. Sans savoir qu'il s'agissait d'une Sirène, j'observais celle qui s'accoudait sur la rambarde, fixant notre Capitaine et lui susurrer des mots qui accaparaient son attention. Ce dernier mentionna la Dévoreuse, n'ayant pour seule réponse qu'un chant qui rendait tout le reste superflu, superficiel, anodin. Sans le savoir, je n'étais pas soumis à l'enchantement du chant des Sirènes, mais il n'en restait pas moins captivant, enivrant, et je la regardais les yeux comme des billes à ce qu'elle puisse continuer de nous faire l'honneur de nous partager sa voix. Le capitaine entra dans mon champ de vision, alors que la sirène se transforma en créature difforme, aux traits haineux et déformés, pétrifiant le malheureux capitaine qui se retrouva projeté à l'autre bout du pont par une vague !

Plus personne ne tenait la barre, et sans avoir la moindre connaissance en navigation, un bateau en pleine tempête sans personne pour le diriger était la mort assurée. Prenant appui sur le rebord de la balustrade, je passais par dessus celle-ci pour m'accrocher à la barre qui tournait dans tous les sens au gré des vagues en furie. Je tentais tant bien que mal à ne pas regarder ce monstre marin, et à rester le plus loin possible de celle-ci, mais si elle décidait de m'attaquer , j'étais bien en peine de savoir quoi faire.

Déjà la sirène qui avait chanté lançait ses ordres, et d'autres sirènes surgissaient des eaux pour s'accrocher à la coque du bateau. Nous étions finis, je ne voyais pas comment nous pouvions nous en sortir de cette situation. Nous n'étions pas dans notre élément, en sous nombre, face à des fanatiques de la mort et autres monstres plus gros que nous. Sans oublier la tempête bien sûr.

Je ne savais même pas pourquoi j'avais saisi la barre. Je n'avais pas la force pour la maintenir, ni la compétence pour bien la diriger et éviter le premier obstacle qui se présenterait à nous pour éventrer notre navire. J'hurlais pour percer la puissance des éléments, souhaitant qu'un membre de l'équipage, ou un des passagers, viennent me prêter main forte en cet instant. Il s'agissait de leur vie après tout, et si je n'en avais pas encore le pouvoir, nous autres les Ombres allions récolter leurs âmes, ici ou plus tard. il n'y aurait que deux survivants si rien n'était fait, ma consœur Ombre et moi. Pour autant, il ne s'agirait pas d'un suicide, aussi n'avais-je aucun intérêt à tous les pousser dans cette voie-là. Apparemment, la situation était assez critique pour qu'il n'y ait pas plus de morts encore.

- NAVIRE SANS CAPITAINE, A L'AIDE !!!!

La sirène qui avait pétrifié le Capitaine me vit, et se rua vers moi pour me taillader le flanc de ses griffes. Le coup ne me fit rien en soi, mais mes réflexes humains, et cette volonté de laisser l'illusion que j'étais bien vivant me fit me projeter vers le côté, emportant avec moi la barre, qui fit tanguer le navire d'un coup brutal. Je n'étais décidément pas fait pour être capitaine d'équipage moi ...

926 mots.
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Jeu 16 Juil 2015, 02:42

Pour ceux qui ne connaissais pas. Milo lui venait de découvrir l’expression voir la mort en face. Il croyait que sa fin était venu, il avait essayé de frapper l’animal, mais sa peur l’empêchait seulement l’animal de bondir sur lui trop rapidement. Au finale, le monstre marin trouvait bien le moment pour bondir et le croquer la tête. Milo lui croyait que c’était fini pour lui. Du coup, il plaçait son bâton contre lui dans l’espoir que la créature morde son bâton plutôt que lui. Mais sans doute qu’il était bénie par quelques Ætheri… Car, même pour lui une chance aussi monstrueuse cela ne pouvait être qu’une bénédiction divine. En tout cas, quand il ouvrait les yeux, il pouvait voir la tête de l’animal rouler vers lui avec juste quelques spasmes qui laissaient Milo un peu dans le dégout… Mais ses pensées disparaissaient assez vite quand il entendait un homme lui parler pour lui dire de filer se cacher. Ce type, il ne savait pas qui c’était, mais une chose était sur il lui devait la vie. Alors, même s’il savait que cela n’était peut-être par le moment et que cela ne valait pas sa vie, Milo baissait rapidement la tête pour dire ensuite :

M… Merci beaucoup, vous m’avez sauvez la vie.

Cela n’était peut-être pas grande chose, mais Milo trouvait que c’était le minimum à faire. Il n’avait peut-être pas les moyens de lui offrir quelques chose d’équivalant à la vie qu’il venait de sauver, mais au moins Milo ne se montrait pas ingrat… Cela-dit, il n’attendait pas des heures avant de se diriger vers l’endroit qu’il jugeait le plus sur… Les cabines dans les cales. Du coup, Milo se dirigeait vers cet endroit qu’il espérait sur. Quand les monstres qui était venu nous attaqués semblait partir… Il s’arrêtait donc pour essayer de comprendre ce qui se passait quand il put admirer l’arrivée d’autre créature plus monstrueuse et pire encore des sirènes certes jolie, mais qui n’était sans doute pas là pour prendre le thé… L’une d’elle était avec le capitaine qui semblait se pétrifier sur place… Milo ne savait pas quoi faire, sans le capitaine pour prendre le contrôle du navire, le bateau risquait au mieux de se perdre au pire de chavirer et une fois à l’eau on était tout simplement mort… Milo avait eu un demi-espoir en voyant un homme proche de la barre. Mais celui-ci semblait plutôt demander de l’aide avant de se faire éjecter sur la barre faisant tanguer le navire de plus belle. Il se retrouvait du coup sur les fesses à glisser à cause du tangage pour entendre ensuite le rire d’une jeune femme. Il se relevait pour voir une sirène lui offrir un sourire maléfique qui se passait d’explication sur le destin qu’elle réservait au pauvre Milo. Celui-ci, fait un petit sourire nerveux avant de dire :

S… Salut !

Le pauvre tentait de prendre la poudre d’escampette, mais la corde ou plutôt le bout de corde qui était toujours attaché à sa taille se fit attraper par la sirène qui d’un coup sec tirait le pauvre magicien vers elle. Pas très stable et surtout surpris par la force qui l’opposait. Milo sentait ses pieds décoller alors qu’il allait en arrière. Mais comme la chance était aussi rare pour Milo qu’un arbre en pleine forêt. Milo cherchant à retrouver équilibre dans les airs reculait la tête au dernier moment tout comme son bâton. Le bâton frappait en plein sur le front de la sirène, alors que sa tête elle touchait son ventre. Cela au pour effet de faire reculer la sirène qui par reflexe lâchait la corde et tombait par-dessus bord. Milo n’était pas sur de bien comprendre ce qui se passait, mais il n’allait pas attendre que la sirène revienne. Les Ætheri étaient toujours avec lui, il n’allait donc pas attendre que ceux-ci l’abandonner pour filer se cacher… Mais vu qu’une bataille sans merci allait avoir lieu et qu’il n’était pas sûr de pouvoir se cacher dans une cabine sans se faire repère, Du coup, Milo décidait de faire un choix qui n’était peut-être pas malin mais qui lui donnait une chance de se cacher rapidement et sans se faire repère tout de suite. Il décidait tout simplement de grimper les cordages pour se retrouver en haut du mat à la place du vigil. Cela n’allait peut-être pas sauver des sirènes ou des monstres si ceux-ci prenait possession du navire, mais au moins, il serait à l’abri pendant quelques temps… Enfin, il l’espérait.


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Ven 17 Juil 2015, 01:44

- Oui. Vous êtes une humaine ? Moi aussi, j'étais humain avant…

Est-ce que Samuel se rendait compte qu'il ne s'était même pas présenté alors que la jeune femme à ses côté l'avait fait ? Probablement pas… Ce n'était qu'un enfant après tout.

Autour d'eux, la tempête grondait et Samuel avait de plus en plus l'impression d'avoir fait une erreur. Romulus lui en parlait souvent… La vérité, selon lui, était que l'erreur est le lot de chacun d'entre nous. Samuel ne comprenait pas cette phrase au-delà de l'idée qu'on pouvait tous faire des erreurs… Mais, d'habitude, c'était Romulus qui faisait des choix. Aujourd'hui c'était lui qui en avait fait un.

Un choc au niveau de sa taille attira l'attention de l'enfant qui tourna la tête. Voyant des hanches d'adulte lui bloquer la vue, il leva le regard et finit par croiser celui de Lumi. Il haussa un sourcil tandis qu'elle lançait ce qui devait être l'égal d'un "salut" chez les gens de son âge… La politesse, pour le jeune sorcier, résidait dans le sourire qu'elle semblait consentir à lui offrir.

Mais Samuel n'avait que faire de cette bonne femme qui ne lui serrait d'aucun secours en ce moment, considérant qu'elle n'avait pas hésité à l'abandonner lâchement la dernière fois qu'ils s'étaient rencontré. Il resta polit néanmoins et si aucun mépris ne se lisait dans son regard, le désintérêt qu'il éprouvait à l'égard de Lumi était évident. Nul enfant ne saurait cacher son excitation… Nul enfant ne saurait cacher son ennuit…

- Bonjour ! lança-t-il en braquant ses yeux dans les siens.

Et aussitôt, il se retourna, jeta un coup d'œil à la jeune femme qui avait eut la "gentillesse" de s'inquiéter pour lui et se perdit dans la contemplation de l'agitation sur le bateau.

Samuel se sentait comme s'il avait fait une bêtise. Et comme tout enfant de son âge, c'était un sentiment très désagréable… Comme s'il avait cassé un vase et s'attendait à être punis. Sauf que nul parent ne viendra le gronder. Non. La mer et ses ressources les plus maléfiques s'en chargerons à leur place…

Soudain, une ombre d'une taille tout à fait respectable traversa le navire. Le jeune sorcier était tétanisé. Il observait la punition lui arriver dessus sans savoir comment réagir. Il n'assumait pas vraiment le jugement de la vie… Ni même sa propre erreur. Mais ce n'était pas non plus une révolte de gosse, hurlant et pleurant à chaudes larmes son désespoir. C'était de la latence, de l'incompréhension. Samuel avait beau rattacher inconsciemment la situation à quelque chose qu'il connaissait, il n'arrivait pas à créer de véritable lien. Tout lui semblait si différent, si étranger…

Et, soudain, un bras passa autour de sa taille et une force le tira en arrière. Son esprit entier s'attendait déjà instinctivement à ressentir une violente secousse du à l'attraction qu'exercerait probablement la corde qu'il avait attaché au mât…

Et pourtant, celle-ci ne vint pas.

Il constata alors que le morceau de bout encore attaché à son propre corps se baladait devant lui. Visiblement, il avait été sectionné.

Alors que son ange gardien le reposait à terre, une créature digne de l'ombre qu'elle avait reflété sur le bateau retomba lourdement à quelques mètres devant lui.

Encore interloqué, le jeune sorcier tira à lui les restes de cordage qui l'avaient un temps retenu au mât et constata les traces de brûlure au bout.

- C'est vous qui avez coupé mon attache ? Je ne suis pas sûr que c'était nécessaire ni judicieux…

Il se remettait à parler comme Romulus. Il ne comprenait d'ailleurs pas tout à fait ce qu'il disait. Il savait seulement l'idée qui s'en dégageait.

Sans qu'il ne comprenne tout à fait pourquoi, il sembla normal à l'enfant de suivre celle qui avait eut les égards nécessaires envers sa personne pour lui sauver la vie. Un instinct tout à fait naturel en somme, une sorte de calcul probabiliste automatique de l'esprit humain qui forçait à croire que ce qui nous portait secours une fois était susceptible de le faire une seconde fois en cas de besoin.

Puis, le calme revint. Ce n'est que durant ce temps de latence où le danger semblait se rassembler pour mieux fondre sur sa proie que Samuel se rendit compte de l'homme à leurs côtés. Il semblait fort intrigué par quelque chose mais Samuel était à peine suffisamment loin pour ne pas entendre le chant de la sirène qui lui faisait tant d'effets sans véritablement l'ensorceler.

L'enfant entendis alors une voix. C'était comme une sorte de poème. Si beau, si calme. Samuel avait presque l'impression que son erreur n'en était plus une, qu'il avait finalement bien fait de venir…

- Approche, enfant, viens à moi. Regarde le ciel et la mer, regarde comme ils sont beaux. Ils portent encore l'âme de tes parents. Ils t'attendent. Regarde par-dessus la balustrade… Vois-tu leur reflet ? Ils t'appellent ! Vois ton maître qui te regarde depuis les cieux, par la pensée. Il est si fier de tut le chemin que tu as fais… Approche encore. Viens. Ils ne reste plus qu'à plonger dans l'eau et passer de l'autre côté, dans ce monde de vérité que tu cherches tant…

Pourquoi Samuel se sentait si bien, soudainement ? Pourquoi n'entendait-il plus les hurlements des marins, les flots déchaînés, les craquements du bateau roulant sans parvenir à se stabiliser ? Pourquoi avait-il envie soudainement de lever les yeux au ciel, de les baisser vers l'océan déchaîné ? Pourquoi d'ailleurs semblait-il si calme ? Pourquoi avait-il la sensation que ses parents qui lui manquaient encore tant étaient tout proches ? Et pourquoi se posait-il toutes ces questions ?...

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Sam 18 Juil 2015, 18:45

Alors que j'essayais d'évaluer la situation qui semble-t-il commençait à se dégager quelques peu, les "remerciements" du gamin que j'avais "sauvé" m'interloquèrent.

- Pas nécessaire? Pas judicieux? Répétais-je, juste...

Abasourdie?

- C'est une blague? Tu serais mort aplati comme une vulgaire crêpe si je n'avais pas sectionné cette corde... Mais si tu as tant envie de mourir, ça peu s'arranger? Proposais-je, un léger sourire apparaissant à la commissure de mes lèvres.

J'aurais voulu appuyer mes dires d'une quelconque manière, mais le bateau semblant virer très soudainement de bord me déstabilisa quelques peu, me faisant perdre équilibre et tomber par terre fesses la première. Relevant la tête vivement pour voir ce qu'il se passait, je vit avec étonnement wriir se mettre à courir. Suivant sa course du regard, je remarquais enfin pourquoi le bateau semblait vouloir piquer vers le fond: il n'y avait plus de capitaine!!! Écarquillant les yeux, je me relevais vivement pour aider le jeune homme à redresser la barre, mais un regard vers le gamin me fit hésiter. Il était là, immobile, le regard semblant dans le vague, presque... Effrayant.

- Hey, gamin, tu nous fais quoi, là?

Son absence totale de réaction me donna des frissons. Il semblait fixer un point plus loin. Suivant la direction de son regard, je compris enfin la raison de cette absence totale de réaction: une sirène cherchait à l'envoûter... Attrapant le gamin par le poignet, je le giflais pour le "réveiller" avant de le tirer jusqu'à moi et sans le lâcher, faisant d'une pierre de coup, l'obligeais à me suivre jusqu'à l'endroit où se trouvait Wriir ne lui donnant aucune autre possibilité que de suivre le mouvement. Le vent et la pluie fouettant mon visage mêlé aux embardées du navire ne m'aidèrent pas, mais je finis tout de même par arriver au niveau de la barre où le sombre garçon semblait avoir beaucoup de mal au prises avec la barre. Alors que je n'étais plus qu'à 2 mètres à peine de lui, le brun "appela à l'aide", alertant tout l’équipage, mais sonnant également le départ de la bataille.

Soudainement tout sembla se passer comme au ralentit: Je n'eu qu'à peine le temps de réduire d'un mètre la distance entre Wriir et moi-même qu'une sirène se jeta sur le capitaine de fortune. Si elle ne réussit pas à l'atteindre, elle réussit néanmoins à le déstabiliser et le coups violent qu'il donna à la barre fit faire une nouvelle embardée au bateau qui fut cette fois-ci légèrement plus forte que les précédente.

Perdant toute notion de temps et de lieu, je me vis propulser en direction du bord du navire à une vitesse que je n'avais pas l'habitude d'atteindre. Écarquillant les yeux, j'entourais le petit de mes bras, cherchant à le protéger du choc de la barrière de sécurité qui arriva trop vite à mon goût et qui fut si fort que j'en eu le souffle coupé. J'avais évité la flotte, mais mon dos et ma tête avaient pris un sacré coup... Sonnée, je me demandais durant les quelques seconde qui me gardèrent éveillée pourquoi j'avais cherché à sauver se gamin... Bien sur, je ne trouvais pas vraiment de réponse, n'ayant pas vraiment pour habitude d'aider, préférant de loin me servir des autres, pourtant, ça avait été plus fort que moi... Je ne sais pas si j'étais restée inconsciente quelques secondes, où quelques minutes, mais lorsque je ré-ouvris péniblement les paupières je cru que j'allais faire une crise cardiaque. La sirène du gamin se jetais sur moi toute griffes sorties. Réagissant avec une rapidité qui m'étonna moi-même, j'envoyais valser le petit plus loin.

- Sauves-toi! M'exclamais-je, me surprenant toujours un peu plus moi-même quand à cette soudaine envie de protéger.

Je n'eu pas le temps de m'enfuir que les griffes de la sirène me lacérèrent. J'eu la vague impression d'avoir plutôt affaire à des lames de rasoir, mais je ne m'y attardais pas plus tandis que mon cri transperça le bruit de la tempête et des combats qui faisaient rage sur le navire.

- Bordel! Criais-je avant de repousser cette erreur de la nature du pied.

Comment allait-on se tirer de ce mauvais pas?!

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Sam 18 Juil 2015, 23:28


Je regarde un instant samuel qui se contente d'un faible salue à mon égard. Un très léger frisson de déception me parcourt l'échine cependant, comment pourrais-je lui en vouloir. Lors de notre première rencontre, je n'ai pas eu le moindre remord à le laisser de côté uniquement afin de pouvoir jouer quelques temps avec un pirate. Après un dernier regard, je reporte mon attention sur le reste du bateau, me tenant tant bien que mal au mat afin de prévenir toute chute potentielle. Une seule m'aura suffit pour la journée. Et c'est ainsi, perdue dans mes pensées, que je vois la situation s'aggraver soudainement. Alors qu'il est en train de parler à une jeune femme Samuel manque de se faire écraser par un monstre marin envoyé en l'air par l'une des personnes présente avec nous sur le bateau. Sans le regarder, j'essaye de faire un rapide point sur la situation.

D'après le cris que je viens d'entendre, nous ne sommes plus guidé par personne, dans le même temps les monstres se sont fait remplacer par des sirènes qui commence à jeter une certaines quantité de nos camarade par dessus bord. Poussant un long soupir, je ferme les yeux une fraction de secondes, espérant ne pas me faire attaquer pendant ce laps de temps. Il y a trop d'information et je n'ai pas le temps de réfléchir. je suis incapable de prendre une décision et cela m'énerve au plus haut point. Comme toujours lorsqu'il s'agit de devoir décider vite, je suis parfaitement inutile. Finalement, c'est une violente secousse qui me fait rouvrir les yeux. Non loin de moi Samuel est entouré par plusieurs sirène néanmoins, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, la femme l'ayant abordé plus tôt, lui vient de nouveau en aide. je pousse un petit soupir de soulagement avant de reporter mon attention sur le reste du bateau et notamment sur la barre. Plus personne ne dirige le navire et nous dérivons librement au grès des flots et des attaques des monstres.

reprenant mes esprits, je me dirige vers la barre. Je ne dois pas perdre plus de temps à réfléchir, tout cela ne mèneras à rien, je le sais bien. je n'ai jamais été capable de prendre une décision intelligente et viable rapidement. Alors autant me fier à mon instinct, au moins de cette manière je n'aurais pas de regret à avoir. Marchant rapidement, je tente de rejoindre l'homme ayant tenté de prendre la barre et ayant dangereusement fait tanguer le bateau, probablement à cause de l'attaque d'une de ces créatures. Quand j'arrive, il est sur le sol, une sirène présente non loin de lui. Il ne porte pas de marque de blessure pourtant, s'il a donné un coup aussi violent dans la barre et s'il est dans cette situation, ce n'est pas par hasard. Mon arrivé à ses côtés ne passe pas inaperçue et la sirène alors légèrement déséquilibrée par ce brusque mouvement du navire me transperce de son regard d'or. Très vite je détourne les yeux, n'oubliant pas ce qu'elle à fait au capitaine; Ce n'est dans l'intérêt de personne que je finisse dans le même état que lui, nous ne somme déjà pas si nombreux sur le navire, autant éviter de perdre encore des gens.

" Tu ne devrais pas être ici jeune elfe, bon nombre de personnes t'attende ailleurs et tu le sais n'est-ce pas ? Elles sont toutes avec nous, au fond de l'océan, tu ne devrais pas hésiter à les rejoindre. " Sans prêter attention à ses paroles, je saisi l'homme par le bras et l'aide à se relever tant bien que mal. La voie des sirènes est une arme aussi magnifique que mortelle et si nous voulons survivre nous allons devoir tout mettre en œuvre pour l'éviter. Tout en pensant à cela, je me retourne rapidement vers elle. Elle a chanté pour attiré le capitaine pourtant, c'est avec ses cheveux qu'elle en est venue à bout. Cela voudrait-il dire qu'elle ne possède pas un chant suffisamment puissant pour tuer les gens ? Je secoue la tête à cette pensée. Non, toutes les sirènes possède le chant, c'est une certitude et je ne dois pas tirer de conclusion hâtive d'une supposition superficielle.

" Vous allez mieux ? " je regarde l'homme ayant subis l'attaque de notre adversaire. " Je suis désolé de vous demander cela alors que vous venez de vois faire attaquer, mais êtes-vous capable de l'affronter ? Pour ma part ce n'est pas le cas, et je dois avouer préférer savoir si je dois ou non chercher une autre personne pouvant nous aider. " Je souris tristement en le regardant, me déplaçant pourtant, légèrement afin de m'éloigner le plus possible d'elle.

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Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite

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