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 Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite

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Dim 19 Juil 2015, 16:25


Les flots étaient loin d'être aussi calme qu'Ethan le souhaitait, il gardait l'impression que ça présence ou plutôt celle du fragment permettait de réduire les effets de la tempête. Pouvait-il en avoir la certitude ? Pas dans l'état actuel de la situation.  Bien qu'une première victoire semblait acquise, il ne s'agissait que d'un bref répit avant que l'ennemi ne charge à nouveau vers le navire. Ça et là sur le pont des blessés, des pertes de conscience, des apeurés, des combattants et des fous. C'était un bref résumé de la perception qu'il avait de la situation, rien pour motiver les troupes à poursuivre le combat. Car non ce n'était pas fini... les créatures hideuses avaient cédés leur place aux sirènes et leurs gardes du corps imposants.

L'orisha n'avait pas eu la possibilité de réfléchir à ce qui devait être fait pour la continuité du voyage, se retrouvant projeter avec force contre le bastingage sous le roulis soudain du bateau. Relevant la tête, il put constater la barre qui tournait sans cesse en toute liberté. «Si personne ne s'en occupe, les sirènes auront la tâche facile.» Il avait bien été marin et savait manier un bateau mais il ne pouvait combattre en même temps. Se remettant sur pied, il fila aussi vite que possible vers la proue pour regarder au loin, la mer restait capricieuse et représentait elle aussi un danger non négligeable. Posant les mains sur la garde, il prit une grande respiration puis ferma les yeux pour se concentrer sur son fragment de lapis.

Quand il regarda devant, l'orisha échappa un soupir de soulagement. Ce n'était pas calme mais c'était navigable. Profitant de cette dose de chance qui le suivait, n'ayant pas été l'objet de l'attention des sirènes, il attrapa près du grand mat un morceau de corde avant de foncer sur le pont arrière pour ensuite rejoindre le duo qui essayait de manier la barre. L'adversaire qui s'approchait de ceux-ci en chantant perdit la tête d'un coup d'épée, celle-ci roulant sur le pont jusqu'à rebondir par-dessus bord, le corps s'écrasant tel une roche.
- Il faut la jeter dans l'eau !
Attrapant l'instrument de navigation avec une main, il attendit que la place se libère, la jeune femme et son compagnon de fortune ne se firent pas prier pour léguer le poste. Riant de cette situation, Ethan prit un instant pour les remercier d'avoir essayer puis se concentra à sa tâche. Fixant une extrémité de la corde dans le centre de la partie inférieure de la barre, il noua l'autre section à la structure qui servait de soutien à l'élément de direction.

Lâchant le tout en levant les bras, son poignard dans une main, attrapant à sa taille son fouet de l'autre main pour engager le combat. La barre ne pouvait aller autrement que tout droit, seul les secousses pouvait faire dévier un tant soi peu la route. Avec rien à l'horizon devant eux, c'était la solution à adopter dans l'attente d'un marin vivant.  Ethan avait somme toute imposé sa présence et ses idées mais son passé de matelot le poussait à ne pas laisser le navire à la dérive. Le danger sur le pont principal était bien réel, les sirènes qui chantaient à tout les hommes possible pour les figer, les grosses créatures qui s'approchaient de plus en plus. Rien pour calmer la situation.

L'orisha arracha deux morceaux de tissus à son haut pour en faire de petites boules qu'il plaça dans ses oreilles pour éviter d'attendre le chant des orines. Gardant toute son attention pour leur trancher la tête sans aucun scrupule. Il ne comptait pas se retrouver comme le capitaine du navire, prisonnier de son corps sans la moindre possibilité de mouvement mais toute sa tête pour voir et entendre ce qui se passe. «Reste à savoir si ça se soigne.» S’étant assuré que la barre ne roulerait plus comme un moulin, il s'attarda à rejoindre Arvid qui trainait par la force des choses dans un coin du vaisseau. Le menant dans sa cabine et le poser dans la couchette, usant d'un cordage pour s'assurer qu'il ne vole pas partout sous l'effet du roulis du navire.
- Désolé d'avoir à faire ça mais c'est pour votre bien, j'espère que ce n'est que temporaire cet état. Si vous reprenez le contrôle de vos membres, je laisse un couteau entre le matelas et le caisson juste ici pour que vous coupiez la corde.
C'était le mieux qu'il pouvait faire, lui permettre de se relever de lui-même si le sort de la sirène se dissipait. Ethan en avait franchement aucune idée mais pour l'instant, le capitaine éviterait au moins d'être blessé ou jeté par-dessus bord.

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Mer 22 Juil 2015, 01:43



GROUPE VII
Ethan – Lumi – Maelstrom – Wriir – Etincelle – Judith – Milo [Yukina] – Samuel [Romulus]

« Tu as du courage, mon beau marin riche et sans peur. » susurra la Sirène à l’Ombre qui, dans un geste inconsidéré, s’était emparé de la barre pour maintenir le cap du vaisseau. Elle riait, charmait, amusée par la situation. « Pourras-tu me résister ? Crois-tu être à la hauteur ?» Elle souriait. Les filles des eaux étaient des créatures à l’apparence cruelle car elles étaient aussi belles et lumineuses que leur âme était sombre et mauvaise. « Je vais chanter pour toi, mon marin. Ecoute. » Voix enchanteresse et brûlante, elle se mit à claironner une mélodie meurtrière, capable de vider celui qui l’entendait de toute sa volonté, de toute sa personnalité. « Ils sont si mignons. » s’amusa une autre Ondine, ses cheveux noirs et bouclés serpentant le long de la peau blanche et nue. Elle s’était glissée près de la chanteuse et admirait son ouvrage. « Cette hargne à la vie est éblouissante. Ce courage est prodigieux. Ils sont plus tenaces que les derniers. » Minaudait-elle tandis que sa sœur murmurait un air. « Je crois que notre Grand-Père aimerait se repaître de leur chair. Ils doivent être gouteux. Amuse-toi, ma sœur. Je vais m’éloigner pour l’appeler, chanter pour lui jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il les dévore. » La Sirène lâcha la barre, se laissant retomber dans l’onde froide pour réapparaître sur l’une des pierres d’un gros récif que le navire devait s’employer à éviter. Un léger sourire aux lèvres, elle se délectait des vagues qui la frappaient, glissait ses doigts dans ses longs cheveux avant de se mettre à chanter. « Il … faut … » articula péniblement Arvid. Il sortait peu à peu de la pétrification, bien que toujours incapable de bouger. « Cette … femme … » Ses yeux étaient rivés sur la silhouette de la Sirène qui, à l’autre bout du bateau, malmenait à présent Wriir. « Elle … est … » Il parlait lentement et ses mots ressemblaient à peine à ceux qu’il souhaitait réellement prononcer. Le Capitaine s’arrêta. Il devait procéder autrement. « Meneuse. » Il préférait prendre le temps d’articuler un mot plutôt qu’une phrase, ciblant ses choix afin de faire comprendre ses ordres. « Danger. » Il fallait faire preuve d’imagination mais ce n’était pas impossible de comprendre le sens de ses révélations. « Arrêter. » continua-t-il. « Eliminer. » C’était la priorité. Il se mit à dévisager l’homme qui avait pris la barre. « Fuir. » Les voyageurs avaient-ils saisi quel était la véritable identité du Grand-Père ? Arvid était un grand Capitaine, de ses marins un peu pirate qui voguait éternellement sur les mers et les océans. Il avait déjà entendu des Sirènes parler du Grand-Père. C’était une créature dont l’on ne désirait que très peu la compagnie. « Vite. » insista-t-il. Seulement, pour cela, il devait être libéré de l’emprise de l’Ondine.

Les impressions étaient terrifiantes, horribles. Arvid croyait suffoquer, sa gorge devenue de pierre serrée. Peu à peu, il retrouvait une respiration normale, régulière. Dans un tremblement, il bougea les doigts. « Ttt. » minauda un joli soprano. « Ne crois pas nous échapper aussi facilement. » Une Sirène s’était approchée de lui. Arvid écarquilla les yeux. Elle était puissante, à un point inimaginable. Il en était certain car rares étaient les Sirènes capables de conserver leurs jambes malgré l’eau. Nue, sur ses deux jambes, elle était accroupie près de lui. Les mèches blondes de sa chevelure extravagante constituaient son seul vêtement. D’un geste charmeur, elle fit glisser ses doigts sur les joues du Capitaine. « Je te plais ? » demanda-t-elle tout bas dans un rire. « Je me souviens d’hommes. Des hommes comme toi, que je m’apprêtais à achever. Certains ont eu des réactions étonnantes. J’ai dû décliner quelques demandes en mariage. Vous êtes tellement naïfs, vous les mâles. » Se moqua-t-elle. « Je vois ton regard. » lui souffla-t-elle à l’oreille, la mine ravageuse. « Je suis ton rêve. Tu aimerais me posséder et c’est moi qui vais te tuer. » Elle se mordit les lèvres. « Tic-tac, l’heure est prometteuse. Laisse toi bercer par l’onde voluptueuse. » Murmura-t-elle d’un ton chantant. « Tic-tac, l’heure est tueuse et tu vas rencontrer la Dévoreuse. » Elle sourit. Ses canines s’étaient allongées. Elle se pencha près de sa gorge, comme pour déposer un baiser. Seulement, ses intentions étaient autres. Arvid ne parvenait pas à crier et il était encore pétrifié.

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Jeu 23 Juil 2015, 02:04

Entre chance et malédiction, Milo ne savait plus vraiment sur quel pied dansé. Il avait eu beaucoup de chance dans son malheur. Seulement voilà, le malheur semblait être une chose récurrente aussi. Il avait été sauvé alors qu’un monstre tentait de le bouffer, puis une sirène qui tentait de lui fait des choses dont il ne préférait pas pensé, avait été éjecté du bateau par une chance insolente. Mais seulement voilà, il aurait préfère que le voyage se passe s’en accroc… Déjà que la mer était plutôt agiter. Toujours était-il qu’il montait le cordage pour se mettre à l’abri tout en maudissant sa faiblesse. Il savait que les sirènes n’étaient pas des enfants de cœurs. Mais surtout, il savait qu’il ne pouvait rien faire à l’état actuel des choses. Du coup, quand il arrivait plus ou moins en haut du mat, il se disait qu’il serait à l’abri et que l’homme qui avait découpé le monstre avec une telle faciliter allait pouvoir aider tous ses gens sans nul doute plus compétant que lui. Sans compte qu’une fois en haut, il pouvait remarque que ni les sirènes, ni les monstres ne semblaient l’avoir pris pour cible…

On dirait que c’est bon, je suis à l’abri il ne semble pas me voir…

Milo s’accrochait bien au mat alors qu’il observait la bataille qui avait lieu en bas. Il n’était pas spécialement très à l’aise, mais il avait la chance d’avoir une bonne vue de l’ensemble du combat. Des gens affrontaient les créatures marines pendant que trois sirènes se faisait particulièrement remarquer. L’un d’elle était sur un rocher et semblait chanter ou invoquer quelques choses pendant qu’une autre semblait pourchasser le capitaine qui venait juste de se libère de l’emprise dont il était victime… En réalité, je comprenais que la situation était désespère, l’homme qui m’avait sauvé et celui qui avait tenté de reprendre la barre semblait comme paralysé… Sans doute qu’il allait être pétrifié d’une seconde à l’autre si on n’intervenait pas… Mais que pouvait faire Milo, il ne connaissait pas trop d’attaque à distance et sa magie était encore un peu faible pour la blesser gravement et puis ne risquait-il pas d’être envouter s’il s’approchait... Sans compte qu’il arriverait de toute façon trop tard. Milo se mettait à réfléchir à tout allure pour avoir une idée de génie c’est alors qu’une corde lui frappait le visage grâce au vent qu’une idée lumineuse, mais totalement cinglé lui vint à l’esprit. Il avait trouvé le moyen d’atteindre la sirène assez rapidement et de manière totalement surprenante pour l’attaquer et avec un peu de chance libère les autres de son emprise. Il ne croyait trop la tuée. Au mieux l’éjecter hors du bateau. Mais là il aurait vraiment eu beaucoup de chance.

Milo se mettait à détacher une corde du mat. Pas le temps de savoir quel corde c’était avec un peu de chance ce n’était rien d’important… Au pire il condamnait le navire, mais de toute façon s’il ne faisait rien c’était sans doute ce qui allait se produire. Milo attachait la corde autour de lui, il ne voulait pas prendre de risque. Il l’agrippait aussi avec ses mains et d’un soupire très nerveux il disait :

Qu’importe qui je prie, mais faite que je ne me rate pas je vous en prie.

Voilà Milo qui fit un saut pour telle une balançoire se balancer et atteindre la sirène. Sans doute que la sirène pouvait entendre le cri du pauvre Milo qui avait les larmes aux yeux alors que ses pied droit devant se dirigeais vers la sirène pour la frapper juste en plein visage. Milo avait bien calculé son coup… Même s’il était peut-être un poil trop haut de ce qu’il avait prévu vu que la corde continuait un peu pour qu’il puisse avoir la mer au-dessus de lui. Un monstre marin sautait d’ailleurs de l’eau pour tenter de le croque. Mais il n’attrapait que légèrement les fesses de Milo qui revenait sur la sirène alors venait de pousser un cri de douleur pour le morceau de dents qui lui avait légèrement coupé les fesses. Au moment de son retour il détachait alors la corde pour dans son élan sauter sur la sirène et l’agripper de toutes ses forces. Il ne pouvait pas la battre, il n’arrivait d’ailleurs qu’à la maintenir pendant cinq seconde. Mais tout ce qu’il espérait pendant ses cinq secondes c’était que le jeune homme qui tenait la barre et celui qui lui avait sauvé la vie reprenne leur esprit. Il n’hesitait pas à utilisé son pouvoir pour absorber l’énergie de la sirène. Même si ce n’était qu’un peu tout ce qu’il pouvait faire pour aider les autres était primordial… Même si la sirène n’avait besoin que d’un mouvement de la main pour le reposer et le laisse dans un coin à moitié assommer.


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Dim 26 Juil 2015, 14:17

Étant mort, je me croyais inutilement invincible. Tuer un mort n'avait aucune espèce d'importance, et Heatosse, puis Milady, m'avaient expliqué les seuls moyens pour moi de réellement disparaître. Je doutais que ces créatures disposent de l'une d'entre elles. Et pourtant, j'avais perdu tout contrôle sur ce que j'étais, sur qui j'étais. Rien d'autre n'avait d'importance que cette voix qui me subjuguait, qui rendait tout ce qui m'entourait absolument superficiel. Je sentais, peut-être pour la première fois, avoir de l'importance aux yeux de quelqu'un, et même si je n'en tirais aucune joie, aucun plaisir, j'étais fier.

Cette inconnue n'avait d'yeux que pour moi, et sa voix indéniablement, laissait trahir l'intérêt que je suscitais en elle. Elle avait tenté de me blesser ? Et alors ? Sûrement une erreur d'appréciation, et puis ce n'est pas comme si je n'avais rien du tout. Un simple malentendu oui... J'avais une vague réminiscence de là où je me trouvais, ce navire se laissant pousser au gré des vagues déchaînées vers un destin peu enviable. Tout ceci m'importait peu. Je ne mourrais pas, sur le pont ou dans les flots, et à part Judith, je ne connaissais personne de toute façon. Mes frères et soeurs Ombres viendraient quand un vivant mourrait, et m'aideront si besoin.

Je n'étais plus qu'un concept de vie alors que je m'abreuvais de la voix de la Sirène. J'étais prêt à définitivement m'y abandonner quand tout cessa d'un seul coup. Un brutal retour à la réalité, alors que la pluie et les vagues me fouettaient le visage avant violence. Je clignais des yeux, regardant aux alentours, quand je vis ma doucereuse envoûteuse aux prises avec un garçon que je n'avais pas vu jusqu'à cet instant. Visiblement, à voir leurs corps enchevêtrés de la sorte, il avait dû se propulser sur elle et la percuter. Pourquoi ? Pourquoi cet imbécile avait fait cela ?! La réponse vint d'elle-même alors que je recouvrais petit à petit mes esprits. Nous n'étions, elle et moi, pas dans le même camp. Nous avions été abordés, attaqués par des monstres une première, puis une seconde fois, et le Capitaine s'était fait pétrifié et dégagé de la barre. Pourquoi par l'Esprit de la Mort avais-je eu l'idée de vouloir prendre le contrôle de la barre ?!!

Quoiqu'il en soit, ce geste suicidaire - intéressant pour la suite des événements me dis-je en passant - avait eu le mérite de me faire reprendre conscience de la situation critique dans laquelle nous étions. Je n'étais plus seul sur le pont du Capitaine, et un vivant semblait plus à l'aise pour manier cet amas de bois et de toile que moi jusqu'à bon port. Si tant est qu'il fallait nous débarrasser de cette Sirène qui, alors qu'elle s'extirpait du garçon en l'envoyant sur le côté, allait reprendre son chant pour faire de nous des marionnettes. L'avantage que j'avais sur tous les autres membres de l'équipage, à part ma consœur Ombre, était que les attaques physiques qui me seraient portées, à l'inverse des psychiques, ne me feraient rien. Aussi le corps à corps était ma seule chance pour permettre aux autres passagers d'éliminer la menace Sirène.

- JE LA RETIENS, ACHEVEZ-LA !!!! criais-je au milieu du fracas des vagues et des combats, avant de courir, me ruer même, vers cette Sirène encore au sol. Je ne me contentais pas de crier, j'hurlais toutes les onomatopées que je connaissais, pour couvrir d'éventuelles phrases mielleuses qu'elle me décocherait pour faire flancher ma détermination. Je suis persuadé que voir un loustic bâti comme une brindille, crier sur un bateau des "LLALALAALALAALALAALAALDIDIDIDIIDIDIDIDIIDIIII" rendait cette scène surréaliste particulièrement ridicule. Mais, et l'expression était appropriée, je faisais avec les moyens du bord.

Mon corps entra en contact avec celui de la sirène, et n'ayant aucune arme, ni aucune formation martiale pour me débarrasser d'elle, je comptais sur une aide providentielle pour que quelqu'un vienne trancher la tête, ou simplement la tuer à dire vrai alors que je l'immobilisais. Je ne tiendrai pas très longtemps, mais je comptais sur une réaction logique d'une créature s'estimant supérieure face à un insecte. Elle voudrait me tuer, puis me dégager comme un vulgaire parasite, plutôt que se débattre. Et quand je sentis ses griffes rentrer dans ce qu'elle pensait être mes chairs, je sus que j'avais raison. Mon corps collé au sien, personne n'avait vu son attaque, mais en choisissant de m'attaquer, elle avait perdu de précieuses secondes. Secondes qui, je l'espérais, allaient profiter à mes compagnons d'infortune.

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Mar 28 Juil 2015, 07:04



Retirant ses bouchons dans les oreilles, songeant que l'aide apporté à Arvid allait permettre de le sortir de sa torpeur, loin des sirènes et de leurs chants, Ethan retourna sans attendre sur le pont pour essayer d'aider à la situation. Le risque de percuter un récif ou un haut fond restait possible bien que la barre les obligent à aller en ligne droite. Sa présence combiné à sa pierre lui permettait de réduire la violence des vagues, mais c'était sans compter sur la Sirène toujours présente sur le pont qui envoutait le premier venu, Wriir. Se ruant sur le pont le plus haut, il ressenti les effets de ce chant à son tour, se laissant choir à genoux sur le bois humide par les vagues qui se remettent de plus en plus vivement à fouetter le navire.

Elle le séduisait, aucun doute possible, en faire sa proie, sa victime. Ethan ferma les yeux, se recroquevillant sur lui-même sous le peu de mouvement qu'il peut faire avant de se sentir se figer. Prison imaginaire, perte totale de sa liberté en ne gardant qu'une maigre part de sa conscience. Il aurait mieux aimer mourir sur le champs que de se retrouver dans cette position inacceptable pour un Orisha. Un cri fendit l'air, dernier élément externe à celle qui le domine que l'homme entendit, n'ayant aucune capacité à essayer de comprendre ce dont il s'agit.  Jusqu'à ce qu'il voit du coin de l'oeil la créature se faire frapper de pleins fouet au visage. Coups qu'il eut l'impression de recevoir, non pas pour l'impact mais le bris des chaînes que le restreignait.
- Mais que se passe t'il ?
Wriir se relevait, passant devant lui dans une ruade énergique, plaquant à son tour la sirène qui venait de se départir de son premier agresseur. Le réflexe d'Ethan fut de passer à cou son pendentif qui le rendrait invisible, cela ne l'empêchait pas de subir à nouveau le chant mais il obtenait l'effet de surprise. Le chaman hurlait n'importe quoi, suffisamment fort pour ne pas entendre le chant que la captive tentait de fredonner.  Courant comme il pu à mesure qu'il retrouve les capacités de son corps, l'Orisha attrapa une rame et retourna sur le pont où était le danger. Il se mit en position, retira son collier d'un trait pour apparaître et hurler le plus fort possible.
- DÉGAGE !
Il fonçait et prenait son élan, donnant une poussé par télékinésie à Wriir pour qu'il roule plus loin alors que la rame venait terminer son mouvement de rotation direction dans le torse de la Sirène qui c'était relevée d'un bond en se sachant libre. Celle-ci rejoignant Milo qui était adossé au bastingage après c'être fait repoussé par la créature, se passant la mains sur les fesses pour voir si il manquait un morceau.

Essoufflé, posant le menton sur le bout de la rame en guise d'appui, il soupirait en songeant que les problèmes étaient réglés. Portant le regard sur l'horizon une fois qu'il eut les esprits vraiment clair.
- Wriir ! Milo  !
L'Orisha pointait droit devant.
- On va percuter ! Accrochez vous !
Il ne savait pas où se trouvait les autres à travers ce tumulte, Lumi entre autre qu'il n'avait pas revu depuis qu'il était revenu sur le pont. Avait-elle réussir à fuir dans un coin sûr ? Nul temps de penser, l'Orisha attrapa son épée pour trancher d'un trait la corde qui verrouillait la barre, s'accrochant au rebord le plus proche avant de provoquer un rapidement roulement de la roue, faisant virer le navire de façon violente, jetant quiconque ne se tenait pas au sol et dans la direction opposé au mouvement avant de se stabiliser.

Ethan regardait devant le bateau, n'y voyant rien qui submerge la surface, songeant à Arvid. «Faites qu'il était encore attaché... sinon il a dû prendre un sacré choc dans la cabine...»  C'était sans savoir que la sirène totalement nue qui était avec lui avait quant à elle aucune attache. L'orisha restait à la barre du navire, s'éloignant du rocher où était l'autre sirène, chantant d'une voix grave et forte pour enterrer celui de la créature. Les quelques matelots encore en vie reconnurent le chant de marins, l'accompagnant sans attendre, provocant un regain d'énergie à tout l'équipage. L'Orisha respirait mieux, se rappelant ses années de navigation, oubliant qu'il avait toujours la sirène quelques part derrière lui, n'ayant pas vérifié si elle était morte ou vivante avec un nombre élevé de côtes fracturées. Il ne tarderait sûrement pas à le savoir ...

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Mer 29 Juil 2015, 16:38

 - Mais si tu as tant envie de mourir, ça peu s'arranger ?

Elle avait l'air si étonnée. C'était pourtant logique dans l'esprit de Samuel. Il n'était pas vraiment entravé. Il lui aurait suffit de tourner autour du mât pour s'éloigner du lieu d'impact... Alors que maintenant, il n'était plus attaché et pouvait se faire éjecter du bateau à n'importe quel instant !

- Vous êtes une humaine bien étrange... Vous êtes sûre que vous n'êtes pas une sorcière ?

Samuel se serait bien amusé d'une sorcière ! Première congénère qu'il aurait rencontré en dehors de son maître, il aurait eut un bon nombre de questions à lui poser... Mais son attention fut vite captivée par un autre élément : la voie doucereuse d'une sirène visiblement déterminée à le tuer. Si la jeune femme n'avait été là pour le sauver, il serait probablement en train de se noyer ou de se faire boulotter par un monstre marin en cet instant.

Elle l'entraînait déjà vers l'homme qu'il avait apperçu plus tôt à leurs côtés. Ils arrivèrent juste à temps pour le voir se faire attaquer sauvagement par une des guerrières des mers. Le bateau vira alors de bord et Samuel n'eut d'autre support pour se retenir que les vêtements de sa protectrice qui n'hésita pas à l'entourer de ses bras pour le protéger.

Un peu étonné, il aurait bien lâché un vague "merci" si sa sauveteuse n'était pas complètement assomée sous le choc. Samuel entendit alors une sorte de feulement derrière lui. L'enfant n'avait pas forcément l'esprit vif, mais il n'eut aucun mal à deviner au fin fond de ses tripes qu'un danger les menaçait... Et qu'il était tout à fait incapable d'y faire face...

S'inspirant de la façon dont on l'avait lui-même réveillé de l'envoûtement de la sirène, il donna quelques claque sur le joli visage de la jeune femme évanouie. Elle se révéilla finalement à temps, tandis qu'une sirène leur sautait dessus sauvagement, et le repoussa vivement pour lui éviter l'assaut tandis qu'elle l'assumait de plein fouet.

Son regard se baladant rapidement, l'enfant avisa un seau traînant. Sans hésiter, il le saisi et le balança de toutes ses maigres forces contre la nuque de la femme-poisson. Un curieux hasard lui fit viser juste, même pour un enfant, et la sirène en fut légèrement désorientée. Suffisamment en tous cas pour laisser une ouverture à sa victime.

- Madame ! lança Samuel qui avait déjà oublié comment sa protectrice inespérée se nommait. Le monsieur ! Il a des ennuis !

Le combat fut rude mais la jeune femme parvint malgré tout à s'échapper de l'emprise de la guerrière des mers. L'avait-elle vaincue ? Samuel n'en était pas sûr...

Son regard passant de la sirène qui se jouait de l'homme mystérieux à celle qui l'avait rejointe, il la vit s'éloigner et il se pencha rapidement par-dessus la barrière de sécurité pour voir où elle allait. Elle s'éait posée sur un rocher.

Tirant quelques coups sur les vêtements de sa protectrice, il lança un peu étonné, ne se rendant pas compte de l'aspect incongru que revêtait sa réaction :

- Vous savez pourquoi elle s'éloigne comme ça ? Elle ne veut pas nous attaquer ?

Passant du coq à l'âne comme les enfant savent si bien le faire, il poursuivit sans qu'il n'y ait de lien logique entre ses deux exclamations :

- Il est où le Kraken ? Mon maître m'a dit que les Sirènes avaient une arme secrète appelée le Kraken ? Vous savez si elles vont l'utiliser contre nous ou pas ?

Mais tout en parlant à Judith alors même qu'il avait complètement oublié son nom, il vit derrière elle l'homme qu'ils s'évertuaient à sauver qui semblait marcher avec monotonie vers une sirène !

Samuel eut un cri un peu affolé avant de balancer son bras en avant et d'annoncer :

- Là ! Le monsieur ! Il a encore des ennuis !

Décidément... Puisque Samuel avait pu vérifier l'efficacité d'un seau en bois, il n'hésita pas une seconde et le balança à travers le bateau en espérant faire le plus de dégâts possible avec un tel projectile. Mais les lois de la physique sont capricieuses...


798 mots (via compteur Y&Y)


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Mer 29 Juil 2015, 17:07

Alors que je croyais ma dernière heure arrivée, et le gamin enfin en sécurité, un gros "Bong" me surpris tandis que je voyais la sirène se mettre à tanguer dangereusement comme sonnée. Ne perdant pas une seconde, je profitais du moment pour lui donner un coup de pied avec assez de force pour la faire par dessus bord au vu de son état.

- Pas mal, gamin! Je n'y aurais pas pensé! M'exclamais-je en lui souriant.

Et il est vrai que je n'aurais jamais imaginer un jour assomer une sirène avec un simple seau. Alors que je songeais bêtement "sauvé", par le simple fait que nous étions enfin débarrassés de cette chose, le petit m'indiqua le comportement étrange d'une des sirènes et le danger que courait mon... Ami?

Lorsqu'il me parla d'un kraken, un lointain souvenir se ramena à mon esprit. Je n'avais jamais été bonne élève étant plus jeune, sauf lorsqu'il s'agissait des cours concernant les créatures dangereuses. Aussi, il n'en fallut pas plus pour que le déclic se fasse et que je fasse le lien entre la sirène qui c'était éloignée, le Kraken noir dont avait parlé plus tôt le marin.

- Oh p***** de bordel de me***, m'exclamais-je, me mettant à courir vers le pont. Elle veut faire venir le Kraken! Le pire n'est pas encore arrivé!

Attrapant un morceau de planche cassé, je le lançais vers la sirène, tentant vainement de détourner son attention, en vainc. Les forces naturelles qui se déchaînaient actuellement rendait toute tentative veine et stupide.... Réfléchissant rapidement, je jugeais alors qu'il fallait faire les choses chacune leur tour: d'abord le bateau, après, nous verrons pour la sirène.

Me tournant vers le petit, je voulu lui dire de venir, afin qu'il ne reste pas seul, mais déjà, la sirène était de retour, juste derrière lui, toute griffes sorties.

- Attention! Eu-je à peine le temps de crier, courant dans sa direction cherchant à lui éviter le pire tout en sachant que je n'arriverais jamais à temps, que déjà, ses griffes s'abattaient sur lui.

Surprise, ce ne fut pas dans la chaire que je vis les lames se planter mais sur une épée, qui les trancha d'un coup sec. Suivant du regard l'épée, remontant jusqu'au manche, je fini par tomber sur le visage d'une femme qui se trouvait dans la fleur de l'âge. Continuant ma course, j'attrapais le poignet de l'enfant, cherchant à l'éloigner de la scène. Un combat acharné commença à se produire entre la femme et la sirène. N'y prêtant pas plus attention que ça, je nous mis à l'écart et me baissais pour me mettre à hauteur du garçon.

- Fais un peu plus attention à toi, n'as-tu donc vraiment pas d'instinct de survie?

Fouillant son regard du mien, je fus surprise d'y déceler la noirceur propres aux êtres maléfiques. Je n'y avais pas vraiment fait attention au premier abord, trop occupée avec les monstres qui ne cessaient de s'acharner sur le navire et ses passagers, mais je compris à cet instant la raison qui m'avait inconsciemment poussée à le sauver. Il était l'être qui aurait pu m'accompagner dans ma constante presque solitude, un petit frère bien plus utile et moins aberrants que l'étaient mes parents. Fermant quelques secondes les yeux, je finis par les rouvrir décidée: Il vivrait.... Nous vivrions.

- Suis-moi comme mon ombre, ne t'éloignes jamais sauf si je te le dis, il faut aider Wriir, puis nous nous occuperons de cette foutu poiscaille, soufflais-je, décidant qu'il n'était pas vraiment l'heure aux reproches.

Me relevant sans attendre de réponse, je me dirigeais vers le lieu où tout semblait se jouer, jetant au préalable un coup d'oeil en arrière pour être certaine qu'il faisait bien ce que je lui avais demandé. Je ne savais pas comment je pourrais aider, mais il le fallait. Arrivant à nouveau au niveau des marches qui nous permettrait de nous rejoindre Wriir et les quelques personnes qui se trouvaient à présent avec lui, j'observais la scène qui se jouait devant mes yeux, ou plutôt, j'entendis tout juste le cri d'un homme signalant que nous allions percuter quelques chose.

J'eu tout juste le temps de me retourner pour voir ce qu'il se passait, d'attraper la main du garçon dont il faudrait probablement que je me renseigne du nom plus tard et de m'accrocher à la rampe des escaliers avant que le bateau ne changer brusquement de direction, faisant voler d'un bout à l'autre du bateau tout ce qu'il était possible de faire voler.

- Put*** de bordel de mer**, dans quoi je me suis encore foutue... Jurais-je tandis que j'eu l'impression de me faire écarteler, tant mes bras me tiraient, tandis que je nous empêchais tant bien que mal de possiblement passer par-dessus bord.

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Jeu 30 Juil 2015, 01:42



GROUPE VII
Ethan – Lumi – Wriir – Judith – Milo [Yukina] – Samuel [Romulus]

« Que se passe-t-il ? » - « Je n’aime pas cette apparente tranquillité. Ce silence est trop soudain. Il se trame quelque chose. » - « Où est le Capitaine ? » Captif dans des eaux sombres et calme, le vaisseau s’était immobilisé. « Comment cela se peut-il ? Quel est ce nouveau maléfice ? » Il y a quelques secondes à peine, ils essuyaient une tempête violente et une pluie battante sur une mer déchainée. « Le navire s’est glissé à l’intérieur d’une immense muraille rocheuse. » murmura un marin, désignant du doigt les parois glacées de pierres plus hautes que les grands édifices des Capitales. « Est-ce que c’est une bonne ou une mauvaise chose ? » - « Je ne saurai l’affirmer avec certitude. En tout cas, les Sirènes ne sont plus là. » - « Sans vouloir me montrer pessimiste, je doute qu’elles aient soudainement décidé de nous laisser en paix. J’ai un mauvais pressentiment. » L’atmosphère était grise, givrée et pesante. « Nous sommes tombés dans un piège. » soupira Arvid qui sortait tout juste de la cabine. D’un geste lent et fatigué, il réajustait sa chemise déboutonnée. Brièvement, certains purent apercevoir les larges griffures sanglantes qui lui lacéraient le torse. « Capitaine, est-ce ça ira ? » - « Oui. La Sirène a été secouée lorsque mon bâtiment a viré de bord. Ses amies l’ont appelé. Je ne sais pas ce qu’elles lui ont dit mais elle a jugé qu’une moindre blessure conviendrait. Je suppose que c’est parce que notre fin approche. » - « Que voulez-vous dire ? » - « C’est une vieille légende de marins superstitieux. » Il prit une grande inspiration. « Il existerait une antre au beau milieu des océans. On la nommerait l’Antre Dévorante ou le Ventre du Kraken. Mystifiés et manipulés, les bateaux s’engouffraient en son sein pour y mourir, dévoré par la Bête Noire. » - « Ce n’est qu’une fable. Une fable de pirates et de voyageurs peureux. » - « Ces histoires naissent sur un fond de vérité. Celle-ci me parait plausible dans les moindres détails. » - « Non, c’est impossible. Il pleuvait. Nous … Nous … » - « Calme-toi. » - « Qu’allons-nous faire, Capitaine ? » Il n’eut pas le temps de répondre. Un grognement sourd résonna dans la baie, comme une menace sourde qui arrivait avec lentement, avec cruauté. Arvid ferma les yeux le temps d’articuler : « Je crois que le Kraken est tout proche. » Malgré la pénombre des flots, il fut possible de voir l’ombre glisser sous la coque. Le vaisseau chancela.

Malgré l’urgence de la situation, Arvid faisait preuve d’un calme surprenant. Il tâchait de garder les idées claires. Il ne comptait pas mourir, pas en ce jour. « Il faut trouver un moyen d’escalader la roche. » - « Quoi ? Vous êtes fous ! Vous avez vu la taille de cette muraille ? » - « Oui, justement. » - « Vous êtes complétement fou, Capitaine. Nous sommes trop loin. » - « Trouvez une parade ! » - « Le Kraken nous aura dévoré avant. » La chanson de la Sirène s’insinua vicieusement dans l’esprit du jeune homme. Tic-tac, l’heure est tueuse et tu vas rencontrer la Dévoreuse. « Je ferai diversion. » assura-t-il. «  Comment ? » - « Occupez-vous de votre mission, je m’occuperai de la mienne. » - « Mais … » - « Soyez imaginatifs ! Vous voulez crever et attendre sagement que le Kraken vous avale ? Parfait, libre à vous. Sautez dans sa gueule, ça ira plus vite. Si vous désirez survivre : bougez-vous. » Les immenses tentacules de la Bête ondulaient lentement le long des hublots. Arvid décrocha un canon de son pilier pour le pointer vers le bas. Il tira. Le Kraken gronda. Il était en colère, furieux, et n’aurait de cesse de malmener le vaisseau jusqu’à ce qu’il soit englouti par l’eau. Surtout, il en voulait à cet homme. Il avait une cible. C’était une bonne chose. « Capitaine, il faut que vous veniez avec nous. » - « Non. Je serai le dernier à partir. » - « Mais … » - « Je suis la Capitaine. Vous êtes sous ma responsabilité. Je m’en irais lorsque vous serez tous en sécurité. » - « Mais … » - « Je n’ai aucune envie de mourir. C’est une question d’honneur. »  

Mots : + 740 mots

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Jeu 30 Juil 2015, 22:19

Pendant la bataille, Milo avait été projeté et légèrement assommer par le choc alors qu’il avait fait de son mieux pour retenir la sirène. Il n’avait pas très bien suivit la suite de l’aventure vu qu’il n’avait pas très bien put voir dans l’état ou il était. Mais il avait pu observer Wriir s’attaquer à l’ennemi alors que Milo lui était dans l’incapacité d’agir. Quand il recommençait à voir assez claire, Milo pouvait voir Ethan frapper la sirène d’un coup de rame. Celui-ci semblait rapidement venir voir le jeune magicien qui non sans mal se relever pour remarquer qu’en dehors d’une vilaine bosse et d’un pantalon troue à un endroit très stratégique la chance était encore avec lui. Du coup, maintenant qu’il était pour ainsi dire en pleine forme… Compte tenu de la situation, il dit tout en se massant le postérieur

Aie, aie, aie… Mais qu’est ce qui s’est passé!? Mon plan à marcher !?

Mais l’heure n’était pas au repos, Ethan qui semblait assez fatiguer de tout ce qu’il avait dû faire se retrouvait à prendre le gouvernait du navire. Un rocher était sur le chemin et l’Orisha se retrouvait obliger de virer de bord de façon brutal. Cela déséquilibrait le pauvre Milo qui retrouvait ses pieds hors du sol alors qu’il semblait être sur le point de passé par-dessus bord une personne réussi à l’attraper de justesse avant qu’il n’aille nourrir le poisson… Ou plutôt les monstres marins pour le coup. Une fois revenu sur le bateau à l’abri des vilains poissons, Milo dit à son sauveur… Apres avoir repris son souffle :

Merci, vous m’avez sauvez la vie…

Milo pouvait voir qu’il semblait s’éloigner de la sirène chantante et celle qu’il avait affrontée semblait pour le moment hors d’état de nuire, il ne restait plus qu’une sirène, mais, il ne savait pas s’il serait de taille à l’affronter et de toute façon, la situation était toujours critique ou tout du moins étrange… Tout le voyage les vagues et le vent agressait le navire et d’un coup, c’était comme si on se retrouvait dans des eaux plus calme que jamais. Milo n’était pas marin, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu’il y avait quelques choses d’étrange dans cette histoire, sans compter les sirènes qui avaient disparu du navire alors que le capitaine refaisait surface et qu’on pouvait observer une sorte de grande muraille de pierre ou le navire pénétrait.

Quand Milo pouvait voir le capitaine, celui-ci se mettait à parler d’une chose que tout le monde connaissait, mais que beaucoup de gens comme Milo prenait pour une légende… Le Kraken ! Voilà une situation qui était encore plus dramatique que l’attaque des sirènes en pleine tempête. Quand il écoutait le marin parler au capitaine et que celui-ci disait qu’il fallait monter sur la grande muraille, Milo trouvait que les deux avaient raison. Escalader cette chose sans matériel et de manière précipiter était très compliqué surtout pour des types aussi adroit que Milo… Mais le capitaine avait raison, il suffisait de regarder l’ombre sous eux. L’animal n’allait faire qu’un boucher du bateau. Il fallait du coup trouver un moyen d’escalader ce mur de pierre rapidement et de faire en sorte que le plus de gens possible s’en sorte.

*Réfléchit Milo, réfléchit… Je sais !*

Milo se dirigeait vers Ethan qu’il savait très fort sur comment il avait mis Ko la sirène et le monstre marin qui avait voulu dévorer le jeune magicien. Il avait une idée, mais il avait besoin de l’aide d’un maximum de gens pour mettre en place son plan qui allait consister à  aider le plus de gens possible à escalader le rocher et à se mettre à l’abri.

Ecoutez-moi j’ai une idée pour aider tout le monde à grimper en sécurité. Il faut des gros clous, le cordage du mat et au moins une personne capable de voler. Si cette personne arrive à atteindre le haut de la montagne avec le cordage qu’elle coulera, on pourrait nous monter sans prendre trop du risque. Vous ne croyez pas ?

Si une personne seulement était capable de voler tout en tenant le cordage qui allait être du coup couper et de le fixer sur la montagne. Les gens n’auraient plus qu’à escalader les cordes et si Milo avait réussi à le faire, il pensait bien que la moitié des gens y arriverait sans problème vu que beaucoup d’entre eux était des marins.

Milo lui aidait à couper les cordes du bas, mais aussi une corde longue corde pour le capitaine pour qu’une fois que tout le monde serait à l’abri on puisse le tirer hors du navire d’un coup. Une fois le plan mit en place d’une façon ou d’un autre, Milo avait bien l’intention de grimper sur le mur pour ensuite attendre l’arrivée des secours… Dans l’espoir que ceux-ci arriverait vite, mais aussi que l’animal ne serait pas présent à ce moment-là, il y avait déjà bien trop de victime.


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Dim 02 Aoû 2015, 18:43


Il continuait de tenir le gouvernail, le regard vide, observant devant lui pour ne pas se prendre un autre rocher qu'il n'aurait pas vu. C'était sans compter que l'épuisement lui ferait perdre le fil des événements l'espace d'un moment, s'endormant à la barre comme le pire des marins. Lorsqu'Ethan quitta sa torpeur, regardant avec empressement autour de lui pour y voir les parois rocheuses. «C'est pas possible... non ! non !» La frayeur n'était pas perceptible sur son visage mais il souvenait que trop bien les histoires que lui racontait les marins dans ses premiers voyages en mer et il n'avait jamais espérer en vérifier la véracité. Mais ce qu'il voyait en cet instant était on ne peut plus précis, pour ne pas dire identique à l'image qui se dessine dans sa tête chaque fois qu'il repense à ces histoires.

Il fut sorti de ses pensées par Milo qui le remerciait de lui avoir sauvé la vie. Ethan ne répondit que par un hochement de tête, n'ayant pas vraiment les idées claires ni de penser à autre chose que sortir de ce pétrin sans nom. Écoutant de façon distraite l'idée du magicien, observant chaque item énoncé dans le plan. Les cordages, la paroi, voler jusqu'en haut. «C'est faisable tout ça.» Quittant la barre, il se précipita pour aider à réunir les éléments sans dire un mot, nouant la cordes à divers endroit pour en faciliter la prise. Ainsi ceux moins habile auraient plus de chance de s'en sortir. Ne s'arrêtant de travailler que quelques instants avant de gravir la roche.
- Superbe idée l'ami, je monte en trainant cette corde, je la fixe en haut et je prend les devants pour ouvrir le chemin. Si on ne se revoit pas, bonne chance.

Sans même lui laisser le temps de répondre, l'Orisha usa de son agilité et de ses capacités de lévitations pour monter. S'accrochant dans les creux de la roche, posant les pieds sur les surplombs, montant toujours plus haut avec une aisance déconcertante jusqu'au sommet. Laissant dans son sillage quelques débris de roches qui tombèrent sur le pont du navire ou du moins ce qu'il est reste encore. L'ombre sous ce dernier se faisait de plus en plus menaçante tandis que le capitaine continuait de défendre ce qui lui appartient pour en sauver l'équipage. L'Honneur avant tout.

Le vent poussait la pluie qui fouettait le visage d'Ethan, lui donnant l'impression de se faire planter une multitude d'aiguille dans le torse et les bras. Fermant les yeux pour se concentrer et faire fit de cette sensation, il planta l'extrémité de la corde grâce au pic qu'il avait fait à partir de débris et de métal, tirant le plus fort possible pour en tester la solidité. «Niquel.»
- MONTEZ !
C'est tout ce qu'il avait à dire, son travail était fait. L'homme agile qui ouvrait la voie à la liberté, sûrement l'une des dernières fois qu'il le ferait. Les matelots et passagers pourrait espérer survivre plus longtemps une fois au sommet. Mais une fois à l'abri du Grand-Père, comment rentrer sur le continent ? Combien de temps seraient-ils sauf ? Un travail d'équipe s'imposerai peut-être pour user des forces de chacun pour un combler les faiblesses.

L'Orisha regardait l'horizon, n'y voyant que mer et pluie et nuage, des hommes ou femmes seraient-ils encore assez fou pour prendre la mer dans ces conditions ? Sachant que les créatures marines prennent d'assaut tout ce qui passe quand ce n'est pas le Kraken lui-même qui s'amuse. Ethan était aussi en mesure de marcher sur l'eau jusqu'à trouver l'un des continents mais ça risquait d'être très long et surtout dangereux, devenant une proie des plus faciles en cette position. Délaissant ses pensées, il constata qu'il était trempé, l'eau parcourant son torse nu, son pantalon de plus en plus lourd. Il se pencha dans le vide pour voir la progression des autres, voyant quelques-uns qui progressait sur la corde mais ne pouvait dire avec exactitude de qui il s'agit. L'Orisha avait de l'eau qui lui coulait dans les yeux, les frottant pour essayer de mieux voir mais sans succès. Ethan se redressa pour aller s'asseoir sur une roche dans l'attente de l'équipage, fouillant ses poches pour voir ce qu'il lui reste pouvant servir. Y trouvant bout de parchemin froissé et son crayon, griffonnant sans attendre la présence d'un petit arbre à grandes feuilles juste derrière elle. Permettant d'être un peu à l'abris des conditions météo.

Levant les yeux, Milo était là qui s'approchait.
- Salut... j'ai pas bougé finalement. Attendons les autres.


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Ven 07 Aoû 2015, 21:33

Personne ne semblait l'avoir aperçu, et pourtant, une fois le choc et le fracas de la coque s'engouffrant dans les rochers immuables, tout à chacun était en droit de se demander comment nous avions pu louper cela .... La seule hypothèse plausible était un piège, saupoudré de magie, que ces créatures marines avaient mises en oeuvre pour nous envoyer exactement là où elles voulaient que nous soyons.

J'écoutais notre Capitaine sanguinolent, qui avait vraisemblablement été aux prises avec l'un de ces monstres à en voir les lacérations qui lui barraient la poitrine. S'il survivait, il aura à vie ce vestige d'une victoire sur la Mort. Nous autres Ombres l'attendront le moment opportun.

La plupart des marins avaient l'air perdu, sachant pertinemment ce qui grondait dans les profondeurs marines. Certains priaient, d'autres cherchaient désespérément de trouver une solution miracle, toutes les émotions étaient présentes sur ce pont. Je m'approchais d'un marin esseulé, à l'air désespéré. Tandis que les autres cherchaient comment nous sortir de là, je m'adressais sur le ton de la confidence au jeune matelot.

- Je ne sais pas pour toi, mais j'ai bien peur que tous ici ne voient pas le jour demain. Il faudra être brave, et mettre de côté son ego pour sauver le plus grand nombre.

Le marin me regarda l'air hagard, balbutiant quelques mots.

- Que ... pourquoi vous me dites ça ?...

- Le Capitaine est le seul à pouvoir nous sauver. Mais vous l'avez entendu, il veut partir le dernier. S'il meurt, nous mourrons tous. C'est le plus expérimenté ici, et s'il vient à l'attaquer, j'espère qu'un brave saura mettre sa vie en jeu pour le bien de tous.

Je plantais une graine, à peine éclose, dans l'esprit de ce marin. Je n'avais aucune idée si d'ici la fin de cette interminable, elle allait germer, tant les conditions dans la réussite de ma mission étaient aléatoires. Le Capitaine devait être attaqué, le marin devait être à proximité, et suffisamment conditionné pour se sacrifier inutilement à la place de son chef. Je me sentais sale, ignoble, mais je n'étais pas celui qui avait fixé les règles immuables du jeu des Ombres.


Il nous fallait grimper tout en haut de cette muraille rocheuse, et à en voir la hauteur, je ne voyais pas trop comment y parvenir. L'idée du gamin qui était à bord avec nous, était qu'une personne devait aller planter tout en haut l'accroche permettant au cordage du mât de nous servir d'échelle. Si ce n'est que son plan reposait sur une capacité qu'assurément, personne ici n'avait.

Ou pas ... Celui qui avait pris la barre peu de temps auparavant, s'empara du cordage et commença, à ma grande surprise, à léviter. Emportant avec lui le cordage, nous attendîmes patiemment, entre les grondement sourds de la Bête en contrebas, qu'il nous donne le signal de départ. Un mot, un simple mot, nous assura de la réussite de sa mission. Plusieurs personnes firent le voyage, y parvenant tant bien que mal, à leur vitesse, et non sans un risque de chute.

Je me retrouvais au milieu des passagers, attendant mon tour impatiemment, mais avec la crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche. Je n'étais ni fort, ni agile, et me retrouver suspendu sur un cordage branlant et soumis aux caprices du vent et de la pluie ne m'enchantait nullement.

Vint enfin mon tour, et j'adressais un signe de tête entendu au marin à qui j'avais échangé quelques mots. Il ne me répondit pas, mais je vis dans son regard cette lueur d'intense réflexion, de ce qui était juste, de ce qui était nécessaire de faire.

Je me saisis des cordes et assit ma prise en me tenant fermement, avant de commencer mon ascension. Chaque avancée était un calvaire, chaque mètre parcouru me semblait interminable. Je rêvais de prendre ma forme brumeuse, de me laisser glisser jusqu'à la première interstice de roche et m'engouffrer dans son ombre. Mais tous les regards étaient rivés sur moi, aussi je continuais à gravir en rongeant mon frein, et maudissant mon idée stupide d'avoir pris ce bateau.

Alors que je levais mon pied pour le poser dans le cordage suivant, une bourrasque violente fit ébranler notre échelle de fortune, et je loupais ma prise, perdant de ce fait l'équilibre déjà précaire que j'avais réussi à maintenir. N'ayant pas les réflexes pour me tirer de ce funeste imprévu, je me sentis tomber en contrebas, fixant du regard ce cordage qui s'éloignait chaque seconde de mes mains. Je chutais sans un mot, alors que les derniers cris de mes compagnons d'infortune se transformaient en murmures chassés par le vent.

Le contact avec l'eau fut brutal, sourd, et l'eau glacial me submergea en un rien de temps. D'en haut, j'étais devenu un simple bouillon d'eau dont les dernières bulles éclataient une par une...




~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~



Trempé, je balayais du regard le temple où j'avais atterri. Cet endroit n'était connu que des Ombres, aussi j'avais choisi de m'y téléporter sans risquer de dévoiler mon identité malencontreusement. Tout le monde devait m'avoir considéré comme mort, comme un en-cas du Kraken ou que sais-je encore. Il fallait espérer que je ne revoie personne, ou plutôt que personne ne me reconnaisse à l'avenir. L'avenir nous le dira ....

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Dim 09 Aoû 2015, 02:16

Samuel tenta bien de voir où son projectile atterrissait, mais il n'y parvint pas et ignorait tout à fait qu'il avait en vérité assommé un parfait innocent qui mourrait probablement dans d'atroces souffrances par sa faute. D'un autre côté, il l'aurait su qu'il s'en serait fichu royalement. C'était ainsi que Romulus l'éduquait. On ne pouvait pas vraiment lui en vouloir… Si ?

- Euh… Oui… D'accord… répondit vaguement l'enfant tandis que la femme au cœur un peu trop protecteur à son goût lui conseillait de la suivre avec prudence, tant il était absorbé par son observation vaine.

Il se sentit tiré par le bras et ne reprit conscience de la situation que lorsque le vaisseau tout entier se mit à empanner violemment, le projetant avec sa protectrice à la limite du passage par dessus bord. D'ailleurs, il était probable que, s'il n'était pas aussi petit, il se serait prit la baume, tant il n'avait pas fait vraiment attention à ce qu'il faisait jusque là. Elle parvint, envers et contre tout, à l'aide de quelques jurons, tout de même, à leur éviter le pire.

Et soudain, tout se calma. Plus de pluie, plus de vent, plus de sirènes… Le calme avant la tempête...

Un instant, Samuel se perdit dans la contemplation de la perte de repères de l'équipage et des passagers. Tous étaient perdus. Ils ne comprenaient pas ce qu'il se passait… C'était si… Intriguant. L'enfant avait envie de savoir la suite de cette fascinante histoire. Les héros allaient-ils se découvrir des pouvoirs hors du commun ? Allaient-ils s'en sortir ? Ou bien était-ce une de ces tragédies que Grand-mère Bagaya lui avait déjà raconté ou les personnages centraux mourraient tous les uns après les autres dans d'atroces souffrances ?

Sauf qu'ici, il n'était pas un simple lecteur, il faisait partie intégrante de l'histoire et ne devait pas mourir aujourd'hui. Cette partie du scénario lui revint en tête violemment lorsque des secousses se firent ressentir sur l'épave en sursis tandis qu'un marin s'approchait d'eux affolé avant de s'exclamer :

- Eh ! Vous faites quoi là ? Arrêtez de rêver ! Vous avez pas entendu ? Le Capitaine à donner des ordres ! Le Kraken est tout près ! Il va le retenir ! Nous devons monter sur ces rochers ! Aidez-nous ! Rendez-vous utiles, bon sang !

Samuel observa un instant le bateau dans son intégralité avant de se rappeler des quelques bases qu'il avait acquises auprès de son maître.

- Tous les bateaux ont une ancre pour se stabiliser sur les fonds marins qui ne sont pas trop profonds… murmura-t-il pour lui même comme s'il récitait une leçon… Une ancre ! Il faut utiliser l'ancre pour attacher le bateau aux rochers ! Ça devrait empêcher le navire de trop bouger pendant notre ascension ! s'exclama-t-il soudainement, comme touché par la grâce d'un quelconque Aether, totalement illuminé par son idée. Je vais aller trouver un marin et lui soumettre l'idée !

Quel marin adulte écouterait les élucubrations absurdes d'un enfant ? Il fallait espérer que Judith l'avait entendu et ait prévu de l'aider, sans quoi son idée ne serait jamais prise au sérieux…

Samuel vit rapidement les marins et passagers valeureux, qui avaient entendu l'idée de l'un d'entre eux et qui commençaient à escalader la roche avec des cordages. Mais, désespérément, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il ne parviendrait jamais à grimper de la sorte… Et qu'il ne devait pas être le seul dans ce cas…

Voyant un seau, il eut une soudain une idée plutôt simple et pourtant rudement efficace. Mais son objet fétiche fut rapidement détruit par une tentacule du Kraken. Devant la déception de l'enfant, un marin se permit de lui indiquer :

- Tu cherches des seaux, gamin ? Il y en a de toutes les tailles par-ici ! lui expliqua-t-il en pointant un coin proche de la cabine du capitaine. Mais tu sais… Ils ne sont pas magiques ! Il ne vont pas te transporter tout seuls jusqu'en haut !

- Et bien il suffit que quelqu'un me tracte ! répliqua-t-il, les yeux pétillants tandis qu'il s'éloignait déjà vers les planches de bois grossièrement reliés entre eux par des plaques de fer vissées.

Se saisissant de l'un d'entre eux, il fit un nœud avec un cordage à la poignée et le tendit à la femme à laquelle il s'attachait comme à une bouée de sauvetage en lui expliquant :

- Vous voulez bien essayer tirer ce bout quand vous serez en haut, pour me remonter ? Ce sera plus simple que de me porter pendant l'ascension, je pense.

Que ce soit grâce à la jeune femme ou grâce à quelqu'un d'autre, Samuel parvint à rejoindre les survivants. L'enfant était sauvé, et il ne réalisait pas encore.

Il se passa bien un jour avant que, soudainement le jeune garçon voit apparaître, fendant les cieux, un grand oiseau noir qui lui était totalement familier.

- Slydr ! C'est maître Romulus qui t'envoit ? Oh ! Il est tout proche ! Il devrait pouvoir se téléporter ici pour venir me chercher ! Je vais de ce pas demander à quelqu'un d'écrire pour lui indiquer où me trouver. Ne bouge pas de là ! lança-t-il, persuadé que l'oiseau le comprenait, en indiquant son épaule.

Quelques heures plus tard, je débarquais pour récupérer l'enfant. Je ne fis de salut à personne, ne m'intéressai pas à quiconque mis à part son élève.

- Te voilà ? J'espère que tu t'es amusé. On va peut-être rentrer maintenant. Il faut que tu passes à Basphel, sinon tu vas rater des cours.

- Il donne des cours alors que c'est la fin du monde en bas ? Regarde ! Cette dame ! Elle m'a aidé !

- Que veux-tu que ça me fasse ? Ce doit être une magicienne, voilà tout ! Allons-y !

Je ne l'avais jamais vue et j'ignorais tout à fait à quel point ma méprise était immense. En des temps plus avancés, je serai probablement amené à regretter d'avoir ainsi parler de ce que j'ignorais être en vérité une sorcière aux intentions plus qu'intrigantes et fort intéressantes…


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Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite

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