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 Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux

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Mer 01 Juil 2015, 20:55



GROUPE I
Yulenka – Julia – Hayina – Bagaya – Devaraj – Meiro – Lucius [Milady] – Kinji [Ethan]

La situation connue ; Le Continent Dévaste s'effondre un peu plus chaque jour. Les vagues se déchainent contre lui, ferment leurs mâchoires humides sur les côtes qu'elles dévorent et tentent d'engloutir. La population, inquiète, quitte la région ou au moins les rivages, préférant le cœur des terres malgré les secousses. Les mauvaises nouvelles s'accumulent et le Continent du Matin Calme se met à trembler, lui aussi. En proie à une peur sans nom, il est envahi par d'étranges hommes bariolés vêtus de couleurs et d'un masque d'or. Fanatiques sanguinaires, ils répandent la mort et parlent dans un dialecte que personne ne semble comprendre. Leurs motivations sont obscures. La plupart des monstrueuses statues retrouvées près dans les eaux peu profondes ont été amené à Drosera, les Alfars s'étant arrangés pour les récupérer, les acheter, les arracher. Prendre la mer n'a jamais été aussi dangereux. Le climat est désastreux. Les vents ne semblent jamais s'apaiser et la mer est perpétuellement en colère. Les monstres marins sont de plus en plus nombreux, sous la coupe de celui qu'on nomme le Kraken Noir. Les peuples tentent de se sortir de cette sombre période mais beaucoup semble en profiter pour régler de vieux comptes. Ainsi, les conflits se multiplient, aboutissant parfois à des guerres. Les Sorciers et les Sirènes sont entrés dans une lutte acharnée et il semble se passer des choses mystérieuses à la Cité Engloutie. Tout le monde s'interroge sur le sort des colons de l'Empereur Noir dont l’on n’a plus aucune nouvelle depuis trop longtemps. Ils seraient arrivés sur le nouveau Continent, celui dont le nom a été trouvé par des chercheurs aux Parchemins du Temps avant qu'ils ne se fassent attaquer par les hommes au masque d'or.


« Hum ? » Un bruit se fit entendre, résonnant dans la vallée en écho. Un craquement, sourd, brutal et aux allures mortelles. Nahlot dressa la tête, peu interpellé par le teneur dramatique des évènements. Alors que certaines personnes avançaient, tendues, vers la source, le Réprouvé navigua à contre-sens, peu désireux de se mêler à cette foule. Ayant toujours fait cavalier seul, il avait établi ses quartiers, il y a maintenant quelques annés de cela, dans ce petit village mitoyen de l'Antre des Damnés. Lieu assez sombre, pour ne pas dire sordide, pour penser y passer des jours heureux. Et pourtant, il n'y avait aucun conflit, rien que ne gênait la vie tranquille des habitants du bourg. Le racisme en ces lieux ne faisant pas rage, Nahlot fut accepté parmi eux, sans contre-partie directe. Il travaillait pour le village, en labourant, semant, et récoltant des champs. C'était son travail, et il faisait tel un automate, sans demander son reste.
Sa vie était aussi triste qu'une pierre, et aussi morne qu'un corbeau. Rien n'avait jamais été joyeux, et rien ne le serait jamais, surtout pas à ce moment là. Les tremblements répétés du continent dévasté avaient alerté bien des peuples, et bien des patelins, mais personne n'était prêt à quitter la demeure familiale tant que celle ci ne s'était pas complètement écroulée. Dans cette bêtise, certains périrent sous les gravats, détaillés mollement par l'oeil vide de l'ailé.

« Nahlot, il nous faut partir. Nous sommes en train de rassembler les survivants pour faire une caravane et s'enfuir. », « Pourquoi ? Vous n'êtes pas de ceux qui veulent mourir, écrasés par leur chère maison ? », « Ne sois pas sarcastique. Tu es assez mal placé pour parler de la sorte. Que tu viennes ou pas m'est égal, je suis ici pour faire passer le message à tous ceux qui restent. », « Très bien. » Il se fichait de ce qui pouvait lui arriver, et la mort restait la meilleure des options à ce jour. Comme si le sort l'avait entendu, une maison s'écroula un peu plus loin, ne résistant pas à un énième tremblement. Le village se fendit quasiment en deux, et quelques personnes moururent dans la crevasse. Des pleurs, des cris, des bruits horribles parvenaient aux oreilles du Réprouvé, qui ne cherchait, finalement, qu'à toujours s'éloigner de tout ce grabuge et ce raffut. Etrangement, personne ne lui demandait son aide, tout le monde connaissait son attitude dépressive et lente. Il était patibulaire, et faisait fuir les gens.

Puis il vit effectivement, une masse de personnes s'en aller. Ils marchaient, et disparurent dans les brumes au loin. Au moment du départ, des femmes pleuraient. Nahlot pensait au déchirement matériel qu'ils étaient en train de subir, ou même à la catastrophe actuelle... Mais ce ne fut qu'une heure plus tard qu'il comprit. Ils étaient une cinquantaine à ne pas être partis. Sépulture, aide, dernières affaires à boucler à la hâte, beaucoup avaient encore fort à faire. Le Réprouvé se demandait où il allait pouvoir partir, quand il entendit un bruit. Un petit garçon de cinq ans s'approcha de lui « Na... Ahlot... J'ai perdu la piluch'. » L'homme se tourna vers lui « La pelu... » Reconnaissant l'enfant, il avait surtout reconnu les parents dans le grand départ de la caravane. Se dirigeant vers le village, un peu plus éveillé au monde extérieur, il vit une nuée de gosses, seuls, ayant souvenir de leurs géniteurs, partis sans eux. S'approchant d'un homme qui creusait un trou, il lui dit « Quelqu'un se charge des enfants ? Pourquoi ne sont-ils pas partit avec la caravane ? », « La loi de la nature petit... », « Vous vous foutez de moi ?! » Nahlot regarda autour de lui. Quelques personnes n'étaient pas du village. Fraîchement arrivées ou touristes depuis quelques jours, ce serait vers eux qu'il se tournerait pour s'occuper des mômes.
 
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EXPLICATIONS:

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Mar 07 Juil 2015, 12:21

Après ce qu'il s'était passé aux Parchemins du Temps, Hayina avait tenté de trouver un moyen de faire partie des rares expéditions qui iraient découvrir le nouveau continent, Taelora. Néanmoins, après avoir été rejetée par celles-ci, elle avait dû se rendre à l'évidence : l'orisha n'avait pas les capacités d'aider, ou même de survivre, à un trajet dans les mers déchaînées. Mais cela ne lui avait pas empêchée de trouver un autre moyen de participer à la lutte contre tous ces événements catastrophiques ; finalement, elle avait suivi un de ses collègues, très serviable, jusqu'à l'Antre des Damnés.

Ce lieu lui était totalement inconnu et sans mentir, elle aurait préféré aider dans un lieu plus inspirant, comme Aeden ou Draguial. Mais cette tâche n'avait pas pour but de lui plaire. Hayina devait se rendre utile. De plus, elle avait une réputation à tenir au sein de sa race, désormais ; après tout cela, on chercherait à savoir ce qu'il était advenu d'elle, et Hayina ne se voyait pas leur raconter comment elle s'était cachée pour échapper au pire.

D'ailleurs, le chemin ne fut pas de tout repos : le groupe mené par Jeff, son collègue, était principalement composé de gros bras et de soigneurs, Hayina étant désignée par lui comme le cerveau qui organiserait tout ce petit monde. En tout, ce groupe n'était formé que d'une vingtaine de personnes ; autant dire qu'ils faisaient une cible idéale pour les nomades qui peuplaient les environs du lieu maudit. Ils avaient dû faire face à un bon nombre de tentatives d'agressions par ces personnes qui n'avaient plus rien à perdre, surtout depuis qu'ils étaient hantés par les gloussements des entrailles de la terre. Finalement, cela les avait grandement ralentis et avait contribué à faire peser une ambiance morose parmi les voyageurs bien-intentionnés.

Mais le groupe avait fini par atteindre sa destination. Quand ils entrèrent dans l'Antre des Damnés, il fut plus qu'évident que leur aide serait précieuse : la moitié des habitations étaient en ruines et le désespoir se lisait sur chaque visage de chaque habitant. Quand ils arrivèrent, ils croisèrent un énorme groupe de fuyards qui se préparait à partir, menés par un homme qui semblait encore plus redoutable que le lieu qu'il avait dirigé.



« Bien, il est temps de nous ravitailler. Vous resterez là et reprendrez des forces pendant que moi et Hayina allons voir comment nous pourrons nous organiser ici. »

Le groupe acquiesça en silence. Aucune émotion ne se lisait particulièrement sur leurs visages, mais l'orisha pensait déceler un soulagement mêlé d'une appréhension. Le voyage avait été long, mais c'était maintenant qu'il fallait montrer tout son potentiel. Alors que les deux collègues se dirigeaient vers les lieux qui semblaient les plus animés, une secousse ébranla leur équilibre. Ces derniers se soutinrent mutuellement pour ne pas tomber et s'éloignèrent de quelques pas du trottoir quand ils entendirent une habitation craquer. La secousse finit par cesser, mais la grande maison continuait de faire un bruit insupportable. Une partie de ses murs commença à se détacher du reste, puis la maison s'effondra sur elle-même, déversant un vomi de briques et de pierres sur la moitié de la rue.


« Je crois voir une certaine agitation là-bas... séparons-nous au bout de la rue, histoire de voir si c'est partout comme ici... puis nous pourrons ramener les autres», proposa Hayina.

« D'accord.»

Les coéquipiers s'adressèrent un ultime regard, puis l'orisha se dirigea vers une rue adjacente où elle avait entendu quelques cris. Mais plus que cette indication, c'était une vision floue qui l'avait poussée à aller par-là. En effet, pendant la secousse, elle avait cru voir l'ombre d'un enfant courir au loin, grâce à sa vision d'aigle. Hayina trottina jusqu'au croisement, dominée par une curiosité insatiable, et retrouva l'enfant qu'elle avait cru voir. Elle le suivit sans trop oser s'approcher de lui, pour ne pas lui faire peur. Mais il finit par remarquer son petit jeu et se mit à s'enfuir en courant.

« Hé ! Je veux juste t'aider !» cria-t-elle en le poursuivant.

Mais le gosse ne témoigna d'aucune réaction et continua à courir. En désespoir de cause, elle utilisa son contrôle d'émotions pour essayer de réduire la peur en lui. Il était tellement loin que cela lui était difficile, mais d'un autre côté, l'esprit d'un enfant était toujours plus facile à manipuler. Elle finit par y arriver, juste au moment où les deux débouchaient sur une petite place. L'enfant s'arrêta alors et se retourna vers elle. Finalement, il courut jusqu'à ses jambes et alla s'y coller en pleurant. Derrière lui, une tonne d'autres enfants avaient été rassemblés par d'autres personnes.


« Oh non...» murmura-t-elle. Hayina venait de faire le lien entre les adultes qui venaient de fuir et tous ces enfants qui étaient sans défense. Les lâches avaient abandonnés les êtres les plus faibles pour sauver leur peau.
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Résumé:
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Mar 07 Juil 2015, 19:20

Mais enfin ! Est-ce que tu peux m'expliquer POURQUOI par tous les diables, on est ici, proche des côtes, et donc en danger, au lieu d'être tranquillement à la forteresse en sécurité ?! C'était trop demandé d'éviter de mourir pour une fois ? Ça allait te rendre malade ?!

Chess pestait encore et encore, tout en suivant son inconsciente de protégée. Elle avait décidé, pour une raison qui lui échappait totalement, de venir là où le danger était le plus apparent, à savoir près des côtes. Ce qui rassurait encore moins le gardien félin, c'était qu'elle avait revêtu une armure de cuir souple et résistance, et qu'elle avait pris le soin d'entretenir ses armes juste avant de partir. Il était donc très clair qu'elle ne venait pas là pour faire la cueillette aux champignons ! Et cela ne déplaisait que davantage à Chess ! Il avait bien essayé de la dissuader, tout le long du voyage pour être précis, mais comme c'était à prévoir, ses tentatives furent bien vaines. L'idée lui était venue d'aller chercher Raeden à la rescousse, mais premièrement Yulenka ne lui aurait jamais pardonné, et secondement au vue des événements actuels, il était très certainement débordé de travail. Yulenka continuait d'avancer, déterminée, impatiente, presque excitée. Elle voulait des réponses, elle voulait avoir le cœur net, et elle avait également soif de revanche. Un sourire mauvais en coin, elle répondit à Chess.

-Tu te fais trop de soucis, chachat-poule.... Je ne suis plus une angelette faible, fragile et innocente.... Ce temps là me semble si loin.... Si révolu. N'oublie pas que je suis une vampire.... Et que la prétention et l'orgueil qui siéent à ma race, me commandent de ne jamais courber l'échine fasse au danger..... Et au contraire de l'affronter pour le bouter hors de nos précieux terrains de chasse !

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !

-Je ne permettrais pas à une énième catastrophe de ce monde de bouleverser encore une fois, et surtout trop longtemps, la quiétude du bétail ! A force de se faire du mauvais sang, les autochtones en deviennent imbuvables, c'est vraiment empoisonnant comme situation !

Bétail ? La nature vampire ne te réussit pas je trouve.... Enfin je suppose que c'est l'adaptation qui veut cela....

-Ce n'est pas parce que je parle des autres races en ces termes que je n'ai aucune considération pour eux. Regarde, je lutte pour leur bien-être !

Tiens donc.... Je croyais que c'était pour "exploser et annihiler cette saloperie de kraken pour faire des sushis avec ses tentacules" ?

-Pourquoi me priverai-je de joindre l'utile à l'agréable ?

Parce qu'un Kraken c'est pas un poulpe, et qu'il peut te massacrer ?

-Comme bien d'autres de mes ennemis au paravent.....


Ce n'est pas une raison !

-De toute manière il faudra bien tenter de s'en défaire.... La situation est mauvaise Chess.... Je n'ai aucune idée précise de ce qui se trame, les attaques se font de plus en plus fréquentes et violentes. Le temps que les autres souverains bougent et réagissent, ce qui nous attaque aura déjà fini d'organiser et positionner son armée. Si ce n'est pas déjà fait....

.... Mais qu'est-ce que tu comptes faire à toi toute seule ?

-Gagner du temps Chess.... Gagner du temps.... Les ralentir et les affaiblir comme je peux.... Le temps de trouver qui est derrière tout ça.

Le félin soupira. Elle n'avait pas tord en parlant de situation critique. Tôt ou tard elle aurait été forcé d'agir et d'intervenir. Il aurait préféré retarder cette échéance. Chess suivait la jeune femme de près, seuls son sourire et ses yeux étant alors apparents, suspendus dans le vide. Yulenka réfléchissait. Ses espions n'avaient pour l'heure rien trouvé sur ses étranges personnages qui massacraient tout le monde avec leur costume grotesque. Ni ce que les alfars comptaient faire avec ces étranges statues, bien que maintenant leur lien avec elles soit avéré. Quant à la guerre sirène sorcier.... Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas eu du grabuge avec ces deux là ! Trop de coïncidences pour que tout cela ne soit pas lié de manière intrinsèque. Mais quel était le lien ? Et cette elfette qui avait jugé bon de ne pas livrer les informations utiles !

~Je ne suis pas aidée.... Vraiment...~

Arrivant dans un petit village désolé et à moitié sinistré, Yulenka savait dorénavant d'où venait la caravane de fuyards qu'elle avait rencontré plus tôt. Parfais, sans civil dans les pattes, elle pourrait bourriner comme un cochon et tout exploser en toute quiétude..... Ou presque !


Yulenka ! Regarde !

-Hmmmm ?

La jeune vampiresse emprunta une allée qui déboucha sur un groupe de personnes.... Pire en réalité....

-Des enfants.....?

Ne me dit pas qu'ils ont été.....

-..... Si.....

....

-Me trouves-tu toujours aussi injuste à être "méprisante" ?

Certains des tiens ne font pas mieux, dois-je te le rappeler ?

-Certes, mais nous sommes déjà déconsidérés et méprisés de tous alors...

Chess observa les enfants, la mort dans l'âme.

.... Yuli.....

-Hooooo non ! Non, non, non, non ! Je ne suis pas là pour ça et tu le sais !

..... Yuli.....

-J'ai dis non !

Certains sont encore plus jeunes qu'Hasnna ou Saphir....

-.... Tu m'agaces Chess....

La jeune vampiresse s'approcha de la troupe d'enfants, tous plus désœuvrés et hagards les uns que les autres. Au milieu, ce qui semblait être un jeune homme. Masquant son air désolé et écœuré que lui inspirait la situation, derrière son masque de neutralité, elle alla directement s'adresser au plus vieux d'entre eux.


-Excusez-moi, pouvez-vous guider ces enfants ? De préférence loin d'ici.... Très loin d'ici.... La situation n'est déjà pas très rose, mais elle promet d'être davantage cauchemardesque.

L'Impératrice observa un peu plus attentivement son interlocuteur, de moins en moins convaincue par sa propre demande. Il semblait déjà à moitié mort à l'intérieur celui là ! Tout balafré de partout.... Était-il seulement encore capable d'avancer ? En tout cas, elle n'avait pas l'impression qu'il serait capable de s'occuper d'un groupe d'enfants, abandonnés, et qui ne tarderaient pas à paniquer. Elle attendait néanmoins une réponse tandis que d'autres personnes se rapprochaient. Mais avec la situation actuelle... Il faudrait plusieurs personnes pour pouvoir protéger ces enfants des monstres mais aussi des tueurs fous furieux.

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Mar 07 Juil 2015, 21:10

Et bien... On peut dire que son dernier voyage dans l'Antre des Damnés avait été beaucoup moins...fracassant.  Les paysages y étaient encore plus désolés que dans son souvenir -bien que ce ne soit pas sans lui déplaire- et de nombreux désastres avaient lieu un peu partout. Apparemment ce n'était pas qu'Aeden, mais bien tout le continent dans son ensemble qui s'effondrait de toute part. Où qu'il aille, les gens étaient affolés, les villages tombaient et la terre tremblait. Ce n'était pas  agréable de voyager dans de telles conditions, mais lui non plus n'avait nulle part où aller se réfugier, alors il continuait d'avancer au hasard des chemins.

-"Dev, on devrait prendre la mer et partir d'ici..."
-"Et se faire avaler par un monstre ou mourir noyé, hmm j'admire ton idée Khaal..."
-"Et toi tu préfères peut-être te faire coincer dans une crevasse ?  C'est pas moi qui viendra t'aider hein."
-"Oh je te remercie de ton attention. Mais à moins qu'on m'apprenne à voler,  je vois pas d'autres solutions. Et puis regarde, au moins on a de beaux paysages ici non ?" répondit Devaraj en désignant les pics rocheux qui les entouraient.
-"Oh super... Ton fétichisme sordide me sort par les yeux." Sur ces mots, l'elfe noir retomba dans son mutisme et ne daigna plus cracher un mot de toute la journée.

Le chaman s'arrêta un instant pour admirer la morosité du paysage, les blocs rocheux déchirés et l'obscurité ambiante, nota dans sa tête qu'il ferait bien d'y construire une maison un jour quand il aura de l'argent, et descendit vers le village, ou plutôt les ruines, qu'il apercevait au loin. Finalement, peut-être que les tremblements de sols avaient rendu ce lieu encore plus morbide qu'il ne l'était déjà, à son grand plaisir, lui qui était amoureux des choses un peu ténébreuses. Khaal se contentait toujours d'hanter les pas du chaman sans un mot. Quand à Cendres, il avait disparu, probablement occupé à observer les alentours. C'est donc seul que Devaraj entra dans le village et chercha une famille capable de lui donner à manger en échange d'argent ou de services. Avec l'énorme tremblement qui venait d'avoir lieu il y a quelques minutes, c'était la pagaille générale dans le village désormais totalement détruit. Il doutait grandement que quelqu'un ai le temps de lui accorder de l'attention... Pourtant il  trouva rapidement un couple possédant plusieurs enfants, qui accepta de s'occuper de lui.

-"J'ai froid... Pourquoi on entend des cris à l'extérieur, j'ai peur !"
Voilà. On l'avait chargé de garder les gamins en échange d'un repas... Ces petites choses turbulentes et criardes avec lesquelles il n'avait...absolument aucune expérience. Assit au milieu des quatre enfants sous une tente de fortune, il se força à sourire -grimacer- et se racla la gorge se donnant du courage en imaginant le repas qu'il aura à la fin. Il avait devant lui des gamins tétanisés par le tremblement de terre et totalement apeurés... Génial.
-"Je... Ne faites pas attention à ça d'accord ? Vous êtes en sécurité -ou pas- avec moi. Je vais vous raconter une histoire..." tenta-t-il de dire en voulant se montrer rassurant.
-"...Et donc je suis entré dans la forêt, il faisait froid et on aurait dit que les arbres parlaient entre-eux... brr comme des fantômes !"
Comment ne pas sourire devant la bouille effrayée que les petits tiraient et leurs yeux grands ouverts suivant le moindre de ses mouvements ?! Non vraiment ils étaient trop mignons comme ça. Ils avaient de totalement oublier l'apocalypse qui régnait dehors et c'était tant mieux pour lui. Il fit une brève pause, afficha une mine monstrueuse et continua de murmurer :
-"Et puis tout à coup, BOUH derrière toi ! Ahahaha ! "
Le chaman explosa de rire devant le sursaut général,  afficha un sourire attendrit et attrapa la plus jeune pour la consoler. Il tira quelques joues, frotta quelques cheveux et tout le monde retrouva sa bonne humeur. Finalement, c'était pas si mal de traumatiser s'occuper des enfants !
-"Encore une monsieur ! Encore une !"
-"Hmm ? Mais c'est l'heure de manger là non ?!" se plaignit-il en frottant son ventre.
-"Après manger d'accord ? Allez, venez avec moi, on va retrouver papa et maman..."
La bouffe en premier. Faut pas déconner non plus hein... C'est affamant la vie de vagabond !

Il entraîna les enfant hors de la tente et chercha alors des yeux les parents...sans grand succès. Où étaient passés les adultes d'ailleurs ? Il ne voyait autour de lui que des enfants hurlants et inquiets.
"Vous tombez à point. On va essayer de sauver ce qu'il reste des ruines, pouvez vous vous occuper de nos enfants ? On a installé une tente à l'écart là-bas, où vous pourriez les garder en sûreté. Le soir venu, on partagera le dîner." C'était ce qu'on lui avait dit. Et apparemment ce n'était pas la vérité.
-"Eh monsieuuuur... J'ai faim moi aussi. Où est maman ?"
Il regarda d'un air vide la petite fille accrochée à sa jambe et soupira longuement. Etait-ce possible que ces gens aient abandonnés leurs enfants ? Et que ce couple l'ai utilisé comme leurre ? Il déglutit devant la cruelle hypothèse et sentit à nouveau son estomac grogner.
-"... Bordel. Et mon repas alors ?" se plaignit-il en voyant Khaal glousser de rire dans un coin. Facile pour elle, les esprit ne mangent rien aussi ! Il la fusilla du regard et se força à sourire en prenant la fille dans ses bras.
-"Allons allons, ils ne doivent pas être loin. On va les chercher d'accord ?" dit-il n s'adressant aux quatre gamins.

Le chaman s'avança donc vers la place principale, suivit des gosses, cherchant en vain à comprendre ce qu'il se passait. Il arriva devant un jeune homme et plusieurs autres adultes...mais toujours aucune trace des parents.
-"...Excusez moi, mais vous ne sauriez pas où sont les parents de ces enfants ? " demanda-t-il, n’espérant pas vraiment de réponse positive.

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Sam 11 Juil 2015, 12:04

Le Désert... Je ne sais même plus comment j'ai fais pour réussir à quitter cet endroit dangereux en un seul morceau et à retourner qui plus est sur le Continent Dévasté. Je me souviens vaguement d'une caravane de gens, d'un bateau, d'une attaque d'affreux monstres gigantesques et de m'être servit plusieurs fois de ma téléportation au point de m'évanouir d'épuisement mais... rien de plus. Aucun détail clair et précis, comme si mon cerveau avait été fortement amoché par les fortes chaleurs que j'avais subis là bas... Quelle fâcheuse situation pour un scientifique comme moi de ne plus être en mesure de réfléchir et de se souvenir correctement ! Moi qui craignait de ne pas achever mon expérience et de devenir l'un de ces somptueux zombies mais malheureusement dénués d'intelligence, voilà que j'en perdais mes capacités intellectuels. Voilà qui était fort ennuyant... Réveillés par la perturbation du mouvement régulier de bascule de mon moyen de transport, à cause d'une petite pierre, j'ouvrais les yeux sur l'immensité d'un ciel gris aux milles nuances que moi seul savait déceler. La situation ne semblait toujours pas s'être amélioré dans notre monde. Et la mienne non plus, par ailleurs. J'avais été ramassé par un groupe d'Orishas, ces être qui n'auraient jamais du gagner leur liberté. Oh, vous pouvez bien penser ce que vous voudrez, mais se défaire de toute une race de cobayes, ça, c'était une véritable bêtises et je regrettais chaque jour de ne plus pouvoir en commander afin de continuer mes expériences, qui - et je l'avouais honteusement - stagnaient depuis que je ne les avais plus à mon service. Mais je n'étais pas un sot au point de ne pas me rendre compte de leur puissance, ni de prendre conscience que si ces derniers apprenaient que j'étais un sorcier, et qu'ils m'avaient en quelque sorte sauver la vie, ces dangereux échappés de laboratoire auraient tôt fait de me reprendre ce qu'ils m'avaient donné, voir plus. Alors je tentais de me montrer discret, de dormir la plupart du temps, et de me laisser soigner quand ces derniers se préoccupaient de mon sort. Il faut dire que leurs guérisseurs avaient fait des miracles sur mes organes les plus décomposés !

Mais soudain, notre convois s'arrêta. A l'allure des arbres qui m'étaient si familiers, je n’eus pas de mal à reconnaître que nous étions arrivés dans l'Antre des Damnés. Mais pourquoi diable venir ici ? Aussi discrètement qu'un paon en pleine parade nuptiale, je descendis de ma charrette et commençais à parcourir l'espace entre les maisons du petit village dans lequel ils s'étaient arrêtés. Un établissement qui ne devait encore tenir debout que par miracle, et orné de l'inscription "Maison commune" l'alerta, et intrigué, je décidais d'y pénétrer. Mais à peine ais-je fait un pas à l'intérieur qu'une marée humaine d'êtres de petite taille vint m'encercler complètement, m'empêchant de faire le moindre pas dans quelque direction que ce soit. Et tout piaillaient en même temps de multiples demandes que mes pauvres oreilles en partie décousues peinaient à déchiffrer. Agacé, et en adulte responsable que j'étais, je décidais de faire la seule chose qui m'était autorisé pour le moment. Crier. « Silence ! Ne parlez pas tout à la fois je vous prie ! » Tous se turent et s'écartèrent un peu de moi, alors qu'un adulte miniature un peu plus grand que les autres s'approcha de moi. « Qui êtes-vous étranger ? Que venez-vous faire ici ? » Son ton agressif ne me déplut pas, et je tâchais donc de lui répondre avec le plus d'exactitude possible. « Je suis un simple voyageur blessé qu'un groupe d'Orishas a sauvé. Et vous, que faites-vous tous là sans adultes ? » Ils étaient environ une petite dizaine, d'âge très différents, mais le plus âgé ne devait pas excéder les quatorze ans, plus ou moins. « Vous êtes là pour nous aider ? » Son regard pétillait, et le jeune garçon s'approcha de moi pour me murmurer quelques mots qui me laissèrent pantois. « Nos parents... Ils sont tous partit sans nous... Certains petits ne l'on pas encore comprit... »

Mes yeux se posèrent tour à tour sur chacune de ces petites têtes innocentes. Avais-je mon rôle à jouer dans cette histoire ? Milady apprécierait-elle que je leur vienne en aide ? La réponse n'était pas si évidente que cela, mais je savais que mon modèle aimait particulièrement les enfants. Alors, tant qu'à faire, autant aider ces innocents avant de rejoindre le Manoir Eternam, qui ne devait pas être bien loin. « Je vais vous aider. Suivez-moi, on va rejoindre les autres. Tenez-vous la main deux par deux, et tous en rang derrière moi ! » Ils s’exécutèrent docilement, et j'étais surpris de la capacité d'obéissance de ces mômes. Mais j'aurais tout le temps nécessaire pour les étudier comme il se doit quand je ne les aurais plus dans les pattes. C'est ainsi que, suivit de mon petit cortège, je rejoins sous les indications de leur ainé la place principale de la ville. Il y avait là déjà beaucoup d'enfants rassemblés... Et si peu d'adultes pour s'occuper d'eux ! Je me dirigeais alors vers un des soigneurs qui m'avait secourus afin de lui confier ma portée. « Excuse-moi ! J'ai trouvé ceux-là dans une bâtisse qui n'allait pas tarder à s'écrouler. Je peux te les confier ? » J'attendais sa réponse, alors que mes rejetons s'étaient de nouveau rassemblés dans mes jambes. Par pitié ! Qu'on m'en débarrasse ! Et vite !

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Dim 12 Juil 2015, 12:50



Je venais de quitter la ville portuaire une fois que tout fus finalement ranger et tout le monde mis à l’abri. J'avais alors voler un peu partout pour allée chercher quelque information qui pourrais nous être utile. Je voulais comprendre ce qu'il ce passait. Les tremblements n'était pas naturelle et de plus les vagues étaient de plus en plus meurtrière. A ça, il fallait rajouter des monstres marins que j'avais vu attaquer les bateaux quittant la ville, peut de temps après que tout le monde soit à l’abri. Et dire que certaine personne avait voulu prendre le large. D'un cotée c'était une bonne idée, si le navire savait resistée au vague, les dangers serait moindre sur l'océan que sur terre. Mais avec ces bêtes en plus, autant laisser tomber.

Je me trouvais alors à proximité de l'antre de damnée et j'avais vu un groupe de personne s'en allée la mort dans l'âme. En même temps ce n'était pas étonnant, ils devaient laisser derrière eux tout ce qui faisait leur vie, leur souvenir et leur bien. J'avais beau être quelqu'un qui voyageais beaucoup ne rentrant que rarement, ca me faisait du bien de savoir que quelque part j'avais un chez moi prés à m’accueillir. J’espérais seulement qu'il ne leur arriverait rien. Est ce que Stenfeck était en sécurités ? Je l’espérais, il faudrait que j'aille vite voir comment ca ce passait pour eux.
Pourtant quelque chose m’étonnait dans ce convois, c'était la vitesse. J'en avais escorter quelques uns et combien n'avait pas été ralenti à cause d'enfant ou de personne âgée. Mais je compris, il n'y avait pas d'enfant. Étrange. Mais peut être qu'ils étaient parti avec une autre convois, ou alors que c'était malheureusement trop tard pour eux, ce que je n’espérais pas. Heureusement que j'avais laisser le mien au village cette fois ci. C'était beaucoup trop risquer.

Je contais continuer ma route quand la faim commençais à me tirailler, en même temps je n'avais pas beaucoup manger depuis l'épisode de sceptelinost. Je vis alors au loin le village que les autres venaient certainement de quitter et me dirigeais vers ce derniers. Il n'était certainement pas vide de toute les provisions et je pourrais me servir, je ne prendrais pas plus qu'il n'en faut, mais ils en avaient quand même plus besoin, alors autant ne pas gâcher.
Mais je fus surprise en arrivant, moi qui m’était imaginer beaucoup d'autre histoire, je constatais que la place n'était pas vide, il y avait des hommes, des femmes qui continuaient à préparée leur affaire, un vieillard qui creusait un trou, sa propre tombe ? Étrange comme passe temps. Mais ce n'était pas ca qui m'avait le plus frapper, c'était la place en elle même. Un multitude d'enfant se trouvais là, attendant, certain pleurait pendant que d'autre essayait de les rassurée. Je regardais la scène étonner et ne pensant plus à manger je fini par atterrir prés de cet attroupement. Qu'est ce qu'ils faisaient tous là ? Qui s’occupait d'eux ? Était ce cette femme qui en ramenais une petite troupe ? Non, elle demanda si elle pouvait les confier à quelqu'un, elle les avait juste sauvée.

Je m'approchais alors d'un d'entre eux  qui pleurait.   «Qu'est ce qui ce passe ? Ou sont tes parents ? Tu pleur par ce que tu à peur ? »  «ils m'ont demander d'attendre ici, mais lui, il dit qu'ils ne reviendront pas, il est méchant. »  « Pas méchant, réaliste. Tout les adulte ou presque sont introuvable, aucun n'a pris ses enfants avec nous, ils nous ont laisser tomber.» Je regardais alors l'enfant plus âgée, il ne l'était pas beaucoup, mais on voyaient une certaine maturités sans son regard. Est ce qu'il avait raison ? Est ce qu'ils avaient fuit en laissant leur progéniture ? Je tournais alors la tête et j'hésitais, était ce vraiment mon soucis ? Devais je vraiment m'en occuper ? J'étais moi même mère et même si je ne l'avais désirée, je ne me voyais pas agir de la sorte.

Je vis alors un autre homme pas très loin, je ne savais pas s'il était natif de ce village, mais je ne perdais rien à allée me renseignée auprès de lui.  «Excusez moi, est ce qu'ils ont vraiment abandonner leur enfants ?»  

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Dim 12 Juil 2015, 15:32

Il était une fois l'histoire d'une vieille femme qui s'était retrouvée mêlée à une aventure fabuleusement dangereuse, dans laquelle entrait en jeu d'horribles monstres marins, des navires conquérant à la recherche d'un nouveau continent ainsi que des sorciers, des démons et des réprouvés. Par un étrange hasard de circonstances, il se trouve que la morue en question - qui souffrait d'un mal de mer des plus tenaces - s'était retrouvée éjectée dans l'Océan, à bord d'un simple baril qui avait du contenir jadis de la gnôle d'une qualité peu élevée... Et ce n'est seulement après avoir été ballotée par les vagues de toute part, dans tous les sens, et avoir rendu le contenu de son estomac un nombre de fois incroyable que Bagaya s'était échoué sur une petite île peuplée d’autochtones. Malheureusement pour elle, et comme la doyenne des Eternam n'avait jamais de chance, il s'avéra que ces derniers étaient friands de chaire fraîches... et même si la sienne n'était pas de premier choix, il ne firent pas la fine bouche et rôtirent la mocheté, et comble de l'horreur, sans lui demander à quelle sauce cette dernière préférait être mangée. Oh, mais rassurez-vous, le récit de ces folles aventures ne s'arrêta pas la pour autant. Car depuis son long séjour au Pays des Contes, la sorcière avait développé une technique particulièrement utile qui lui permettait de renaître de ses cendres, tel un Phœnix. Il existe en effet quelque part, dans un endroit connu seul d'elle - et d'un élémental, après une regrettable de sa part - une rose d'une couleur peu commune et aux pouvoirs extraordinaires... Cette dernière possède des épines rouges comme le sang et des pétales noires une nuit sans lune. Elle était lié par une étrange magie au cœur de Bagaya, ce qui lui permettait alors de revivre par l'un des pétales de sa Rose Magique. Bien entendu, le processus ne se faisait pas en un jour, et il n'était pas non plus illimité, et la sorcière ne se devait pas d'en abuser... Mais lorsque l'on se retrouve sur une île perdue au milieu de l'Océan, accompagnés de charmants jeunes hommes qui son prêt à vous dévorer tout crus, et parviennent à vous capturer et vous amener dans leur marmite, toutes les solutions pour survivre à cet enfer sont bonnes à prendre.

C'est ainsi qu'une Bagaya fraîchement revenue à la vie grâce à sa rose sortit du Manoir Eternam, d'une pièce secrète que seule une certaine Alfar et elle même était en mesure d'ouvrir, fin prête à repartir à la conquête de ce nouveau monde que tout le monde tentait d'atteindre. Aidée de sa canne-épée, habillée d'une superbe cape de soie noire qu'elle venait d'emprunter à Milady, l'ancêtre avançait à son rythme vers l'Antre des Damnés, à la recherche d'un chemin plus ou moins praticable qui la mènerait vers la Prison... Lorsqu'elle croisa une étrange caravane, composée d'adultes uniquement, qui semblaient fuir quelque chose. Où au moins un lieu. Et qui signifiait endroit déserté signifiait aussi choses à récupérer. Bagaya décida donc de suivre les traces de leur chariot en sens inverse, et arriva effectivement à leur petit village, dont la majorité des maison étaient en ruine à cause des nombreux tremblements de terre, qui n'avaient d'ailleurs toujours pas cessés de détruire ce monde. La sorcière commença donc à fouiller l'intégralité du première étage d'une maison, à la recherche principalement de vivres et d'or - cear renflouer le fond de ses poches est toujours bon à faire, peut-importe la situation du monde actuel - lorsqu'une petite chose pas plus haute qu'un tabouret courra vers Bagaya et lui attrapa la jambe à ne plus vouloir s'en séparer...

« Mamie ! Tu es revenue pour me sauver ! » La vieille bique baissa la tête lentement vers la petite fille qui venait de s'emparer d'elle lorsqu'une étrange impression de déjà vu - déjà vécu l'assaillit. « Mais lâche moi la môme ! Chui pas ta vieille ! » La bouche de l'enfant s'arrondit de surprise, et ses petites mains commencèrent à palper la peau ridée de l'Eternam délicatement, suivant chaque aspérité de sa peau décrépit. « Si ! C'est la peau de mamie ça ! » La vieille femme se baissa alors à hauteur du visage de la gamine... et s'apperçut que la couleur de ces yeux était anormalement pâle, voir même... translucide. « Dis-moi la morveuse... T'y vois très claire avec tes cul de bouteille ? » La petite rougie de honte et tordit machinalement le bas de sa robe entre ses petits doigts, avant d'étendre ses deux ailes colorés derrière elle. « Non... Ma maman disait toujours que c'est parce que j'ai pas le soleil dans mes yeux... » « Une aveugle... C'est bien ma veine... » Un long soupire s'échappa d'entre ses lèvres. Bagaya avait autrefois été une magicienne, particulièrement proche des enfants, et même aujourd'hui, elle avait quelques difficultés à rester insensibles devant ces innocents, surtout lorsqu'ils étaient blessés. « T'as de la chance toi. Chui dans un bon jour. J'vais t'ramener avec d'ôtres gosses et d'ôtres gens. Tu sais où ? » Elle sembla réfléchir intensément, se frottant ses petites tempes de ses deux mains, lorsqu'un éclair illuminé sa pensée. « Je sais ! La Place Principale ! Maman disait toujours qu'il y avait pleins de gens là bas. » « Ça marche. J'te refourgue à eux et j'me casse, kapich ? » Bien entendu, l'enfant n'avait pas tout comprit des paroles de Bagaya, mais étrangement, cette dernière avait confiance... Elle suivit alors la vieille jusqu'au centre du village, là où bien d'autres gens s'étaient déjà rassemblés... Y comprit un autre sorcier qui n'était pas étranger à la Dame...

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Dim 12 Juil 2015, 16:20

Je ne savais pas pourquoi j'étais venue si proche des eaux tumultueuses. On m'avait bien évidemment prévenue de ce qu'il se passait près des côtes, mais mes pas m'y avaient menée malgré le danger évident. Ces derniers m'avaient menée à un petit village où le calme était des plus étonnant. Le vent grondait, la pluie s’abattait avec violence sur les habitation et, bien évidemment sur mon corps frêle, mais pas même un chuchotis se faisait entendre, on aurait pu le croire désert. J'étais bien entendu passée par la grande place où j'avais croisé quelques personnes, mais le reste du village semblait désert. Pensant à juste titre qu'il avait déjà été presque totalement évacué, j'entrais dans la première maison venue afin de me ravitailler en nourriture, mes stocks se faisant presque inexistant. Je choisi une petit maison toute simple, petite, certainement celle d'un paysan. Lorsque j'ouvris la porte, un enfant me sauta dessus en criant "papa", avant de reculer de quelques pas en se rendant compte que ce n'était pas lui. Haussant un sourcil, je me demandait ce qu'il se passait là. Pourquoi un enfant se trouvait encore içi alors que le village semblait avoir été évacué? M'approchant de lui, je m'accroupis.

- Ne t'inquiète pas, je ne veux pas te faire de mal, mais dis-moi... Où se trouvent tes parents? Questionnais-je sur un ton calme, que je voulu sympathique.

Le petit garçon sembla tout d'abord méfiant, mais son azpparente méfiance sembla se briser face à son inquiétude évidente.

- Papa à dit qu'il allait rejoindre les autres papa et les autres maman sur la grande place pour savoir comment évacuer le village... Expliqua-t-il.

Fronçant un peu plus les sourcils, j'observais autour de moi. J'étais passée par la grande place, mais je n'y avais vu personne... Ou tout du moins, pas assez de personnes pour parler d'un rassemblement de parents. Un attroupement de villageois n'auraient pas dû passer inaperçu pourtant?! Songeais-je. Aurait-il osé abandonner son enfant? Cette simple pensée me scandalisa au plus haut point. Pourtant, si ce père était absent, il me semblait inhumain de ne pas aider ce pauvre petit abandonné. La pensée que tous aient fait la même chose que ce père me traversa brièvement, mais je la chassais bien vite, préférant ne pas imaginer le pire.

- Ecoutes, je vais me renseigner sur ce qu'il se passe içi, expliquais-je. Il faut sortir d'içi au plus vite, on va regarder à l'intérieur des maison pour rassembler les autres enfants et nous allons rejoindre vos parents.

Lui offrant un sourire que je voulais réconfortant, je me relevais et lui attrapais la main. M'approchant de la porte, j'inspirais un bon coup, avant de l'ouvrir et de sortir avec le petit. Nous nous dirigeâmes vers la place du village, non sans vérifier chaque maisonnet. Lorsque nous arrivâmes enfin à destination, j'avais réuni une bonne quinzaine de bambins perdus et terrifiés. Tous affirmaient que leurs parents leur avaient dit de les attendre, sauf peut-être un qui disait qu'ils avaient été abandonnés à cause "du grand vilain". L'idée sema un petit peu la panique chez le petit attroupement, mais ma présence sembla les rassurer quelques peu et ils me suivirent sans discuter. Je m'étais promis de les mener en lieu sur, afin de les protéger de cette tempête.

- Est-ce que vos parents sont içi? Demandais-je à l'un des enfants.

La petite fille fouilla la place du regard, cherchant, mais elle finit par secouer la tête.

- Non, mon papa et ma maman ne sont pas içi... Fit-elle, les larmes aux yeux.

- Moi non plus, s'exclama un autre.

- Tu vois, ils nous ont abandonné! S'écria un autre.

Bien vite, je me retrouvais avec une ribambelle d'enfant pleurant toute les larmes de leur corps. J'eu du mal à les calmer mais aux bout de quelques minutes, je reussi à obtenir un minimum de calme.

- Ecoutez les enfants, il y a quand même quelques personnes, je vais voir ce qu'il ce passe içi, leur expliquais-je. Je veux que vous restiez içi, que vous ne bougiez pas, je reviens! Si vous vous dispercez, je vais perdre du temps, et nous ne seront peut-être pas parti assez tôt pour éviter d'être totalement pris par la tempête! Leur expliquais-je.

Après m'être assurée qu'ils avaient bien tous compris, je me dirigeais vers le peu d'adulte rassemblés là, afin d'obtenir une quelconque explication.

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Dim 12 Juil 2015, 18:18



Le vampire ne savait plus où donner de la tête après les événements du Port, ayant pour seule conviction de sauver sa peau mais aussi d'en connaître plus sur la personne qui l'a sauvé plus d'une fois durant cette nuit. Il avait quitté l'endroit pour se mettre à l'abri et reprendre des forces, la meilleur chose pour lui était de rester en forêt. Loin de l'eau surtout pour ne pas recroiser le chemin de ces chose. Il se mit en quête d'information sur cette femme aux cheveux bleus, laissant ses pas le guider d'un village à l'autre ou plutôt dans les tavernes et auberges de ces lieux. La réputation de ces établissements n'étaient plus à faire pour soutirer des renseignements à quelques voyageurs au coude léger. Y trouvant même un cinglé avec un voilier pour l'amener sur le continent voisin.

Kinji espérait ne pas avoir d'embrouille avec les bêtes aux yeux jaunes, une fois lui suffisait amplement et il savait trop bien qu'il n'avait pas la force de les affronter. Fuir ou mourir, c'était les options en cas de rencontre mais au final le trajet se fit avec une chance inouïe puisque nulle créature ne vint s'en prendre à la petite embarcation. Peut-être parce qu'il ne dégageait pas grand chose de vivant. Bien que sa quête de détails sur Yulenka avait été totalement infructueuse, le vampire ne baissait pas les bras, se disant qu'il la croiserait bien de nouveau un jour. Moment où il essaierai de prendre du temps pour lui poser des questions et comprendre. Mais pour l'instant, l'important est qu'il ai pu mettre pied à terre sans anicroche, suivant une route plutôt tranquille jusqu'à ce qu'il croise une caravane se dirigeant à sens contraire de lui.

S'arrêtant sur le bas côté, les pieds dans les hautes herbes pour ne pas nuire au passage des chariots. Il observait sans mot dire, y constatant un groupe important d'adultes, hommes et femmes, avec vivres et bagages, comme si tout un village se sauvait des nouveaux tourments. «Aucun enfant ? Pourtant ils sont en âge de le faire.» Haussant les épaules, se contentant de rester avec sa capuche sur la tête pour se protéger du soleil, les yeux vers le sol à regarder où il mets les pieds tandis qu'il reprenait la marche. Choisissant un chemin plus sombre à un croisement, y profitant de l'ombre des arbres pour éviter la cruauté du soleil. Il entendit une voix qui lui semblait familière, essayant de se fondre dans le décor pour ne pas être repéré tandis qu'il se concentrait sur les paroles féminine. «Pas de doute, c'est elle ! Quelle chance.» Kinji hésitait à foncer vers elle pour engager la conversation en toute innocence, ce qui n'était pas faux puisqu'il ne pensait pas la revoir aussi vite. Tout comme suivre discrètement et comprendre à qui elle parle ainsi pouvait être une solution intéressante. Soit il ne voyait pas bien dans la clarté du jour, soit il devenait sourd et n'entendait pas l'interlocuteur de Yulenka.

Se rabattant sur la seconde option, il suivit de très loin, mais trop, n'arrivant plus à entendre ce qu'elle dit, préférant la voir que d'être vu. La laissant ainsi entrer dans le village avant d'en faire de même, s'approchant  alors qu'elle demandait au réprouvé de guider les enfants en lieu sûr. Mais pouvait-il vraiment y avoir un endroit sécuritaire pour une meute d'enfants ? Observant autour de lui, il remarqua que plusieurs personnes semblait être nouvellement arrivés et prenait tous plus ou moins un intérêt au groupe de gamins, cherchant à comprendre ce qui c'est passé pour mieux intervenir. Prenant son courage à deux mains, n'était pas le plus sociable d'entre tous, il vint se placer aux côtés de Yulenka, y gagnant une certaine confiance. Sentiment de sécurité mais aussi le souhait de rembourser son dû. Il fit un sourire à l'Impératrice de la Nuit et un hochement de tête en guise de salutation puis s'adressa à ceux présent, espérant réponse.
- Hum.. c'est mômes là... ils seraient pas la progéniture de la caravane qui est parti par là ? Ils étaient que des adultes et avec ce que l'on voit ici. Le lien se fait plutôt bien.

Dans sa tête il jonglait entre faire un carnage punitif avec les parents et amener les enfants en lieu sûr ou bien laisser ces adultes vivre avec le tourment d'avoir abandonné leurs descendance qui grandira sans eux. Qui sait si ils se recroiseront plus tard et la vengeance sonnera.
- Là ont fait quoi ?
753 mots

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Lun 13 Juil 2015, 15:01



GROUPE I
Yulenka – Julia – Hayina – Bagaya – Devaraj – Meiro – Lucius [Milady] – Kinji [Ethan]

Sans vraiment s'y attendre, Nahlot se fit assaillir de questions. Des personnes étaient arrivées dans le village, que ce soit volontairement ou par hasard, et elles avaient toutes cru bon de demander au Réprouvé renfermé tout un tas de choses. Se concentrant en les regardant comme un chien méfiant, il finit par dire certaines choses « Je ne suis pas là pour guider ces enfants. » Une fille lui avait demandé de quitter le village avec le cortège d'enfants, mais ce serait impossible que seul il s'en débrouille et surtout pas dans son état. Il préférait regarder encore sous les décombres, pour voir si une partie des adultes étaient encore debout ou bel et bien mort. C'était lui qui était à la tête des instigations, pas les étrangers. En aucun cas il ne partirait. Puis son regard se tourna ailleurs, sur deux hommes. Un particulièrement bariolé, aux couleurs vives, alors que l'autre semblait déjà avoir une certaine expérience de la vie « Si, ce sont eux, ils les ont abandonné. » Par la même occasion, il répondit à une femme qui avait à peu près la même question en bouche. Une fois que les gens furent à proximité, il pu enfin s'exprimer un peu plus correctement, sans être harceler dès le départ « Ces enfants ont été abandonnés par leur parents. Les eaux montent, et le village sera bientôt inondé s'il ne s'écroule pas avant. Je connais des personnes qui pourraient les emmener, et les garder en lieu sur : les Anges. » De là, une femme se démarqua de la foule. Elle n'avait pas beaucoup de prestance, mais on la remarquait un peu « Je peux appeler les miens si besoin, certains viendront aider. » Nahlot acquiesça « Ce serait beaucoup plus prudent, et sur. Il faudrait les éloigner du village, pour ne pas qu'ils se reçoivent des décombres. Nous allons devoir faire le tour des bâtisses encore debout pour savoir s'il n'y en a pas d'autres... » Car c'est assez courant : un petit enfant qui veut rester à côté de sa maman mourante ou même morte, ou avec son papa en train d'agoniser. Scène pas des plus joyeuses, mais réaliste. La fatalité était devant leurs yeux de toute façon.

« Bien, il faudrait alors que des personnes puissent encadrer les enfants pour les guider dans le champs à côté. Il faudrait également que certains nous aide à chercher des survivants sous les décombres. Et enfin, ceux qui se sentent l'âme, pourront chercher des enfants égarés. Il est trop tard pour ramener la caravane. Elle ne reviendra jamais. » Non, il était clair qu'ils étaient seuls et abandonnés, et que dorénavant ils n'allaient devoir compter que sur eux-même. Les gens commencèrent alors a partir en direction de leurs choix respectifs. L'Ange décolla, s'en alla par dessus les Océans.
Nahlot s'approcha d'une vieille dame qui avait l'air d'avoir un caractère bien trempé « Excusez moi, vous êtes vieille vous, alors vous savez pleins de choses. Il faudrait que vous distrayez les enfants le temps qu'on évacue tout le monde. Vous pouvez pas... Je sais pas moi, leur raconter des histoires, ou votre vie ? Les enfants s'intéressent toujours à la vie des gens. Inventez des aventures, donnez leur de quoi rêver. On a besoin de quelqu'un comme vous. » Il n'était pas tendre dans ses mots, mais la vérité était là. Ces enfants seraient mieux s'ils s'évadaient un peu malgré les catastrophes, plutôt que d'attendre avec la boule au ventre. Elle ne capterait peut être pas l'attention de tout le monde, mais au moins d'une grande partie, même si tous n'avaient pas le même âge.

Revenant un peu plus vers le centre de la place, il dit à ceux qui restaient là « Fouillez bien les ruines, ou les maisons déjà écroulées et un peu déblayées. Je vais chercher des survivants. » Il prit alors avec lui plusieurs personnes qui n'étaient pas du village et se dirigea vers les bâtisses qui se sont écroulées. Le bourg n'était pas grand, cinq cent personnes maximum, mais c'était toujours dans ce genre de situation que l'on trouvait que ça faisait trop.
 
Mots : +720

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Mar 14 Juil 2015, 14:55

Yulenka réfléchissait. Il lui paraissait si étrange de pouvoir faire des enfants et ensuite s'en séparer sans autre forme de procès. C'était comme ces parents qui vendaient, tuaient ou maltraitaient leur progéniture. Elle n'était pas forcément penchée enfant, mais c'était là des comportements qui la dépassait. Peut-être parce que sa propre famille n'avait surement pas demandé mieux que de rester unis et heureux, mais qu'on ne leur avait pas laissé cette chance. Une chance que certains possédaient, et dont il prenait un soin tout particulier à massacrer sans une once de vergogne. De quoi réveiller des petites pulsions meurtrières, teintées de sadisme et de cruauté.... Mais l'heure n'était pas aux représailles. Et l'arrivée de Kinji chassa ces sombres pensées de son esprit. Un visage familier dans la tourmente était toujours une chose agréable, sauf si la personne était ennemie. Bien qu'ici ce n'était pas Yulenka qui était tourmentée, et qu'elle ne pouvait être sûr des intentions du vampire. Elle lui adressa un sourire chaleureux et bienveillant avant d'entendre la réponse du réprouvé.... Qui ne fut guère une surprise à ses yeux. La suite proposait un début de plan et d'organisation qui n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Il fallait choisir où œuvrer. Et Yulenka décida de se mettre en quête des derniers enfants perdus. Entendant la question que Kinji se posait, elle lui répondit.

-Je pense qu'on peut s'activer pour emmener les petits loin d'ici. Hors de question de les remettre dans les mains de cruels irresponsables qui ont trouvé le moyen de partir sans se retourner.... Personnellement, je vais voir s'il n'y pas d'autres enfants égarés....

Il ne s'adressait peut-être pas à elle, mais une réponse était une réponse. Elle observa le groupe d'enfant qui avait grossi à vue d’œil depuis qu'elle était arrivée. Lamentable.... Autant de pauvres mômes qu'on avait laissé à une mort certaine.... A la souffrance et à l'errance.... Heureusement que les anges arriveraient sans doute bientôt. Mais en attendant, certains bout de choux montraient clairement les signes d'angoisses et de douleur. Yulenka soupira. Les enfants étaient loin d'être bête.... Bon nombre d'entre eux avaient déjà compris qu'on les avait abandonné à leur triste sort. On avait chargé une petite vieille de les distraire pour éviter qu'ils ne paniquent ou qu'ils ne s'effondrent sous le chagrin. La tâche ne serait pas facile.... Mais la vampiresse avait plus d'un tour dans son sac ! Et parfois des tours parfaitement saugrenues et insoupçonnés.... Elle se dirigea vers la vieille femme -Qui n'avait pas vraiment eu son mot à dire depuis le début- et elle lui dit.

-J'espère que vous avez des idées pour les occuper, mais en attendant, ceci pourra peut-être vous aider.

Et sans crier gare, Yulenka, fit apparaître dix gros sacs de bonbons ! Nul ne pourrait nier qu'elle était certainement l'unique Impératrice de la Nuit à faire apparaître des kilos de bonbons, pour des enfants abandonnés au beau milieu d'un village sinistré ! La grand mère avait de quoi nourrir plusieurs régiments d'enfants avec ce que la jeune reine lui avait donné. Yulenka espérait juste que cela serait suffisant pour détourner l'attention des enfants. Après tout, même en ruine elle devinait que le village n'était pas non plus très riches, et que les petits ne devaient pas avoir souvent l'occasion de pouvoir manger des bonbons. Elle s'éloigna alors commençant ses recherches. Chess était parti de son côté couvrir la zone, se faufilant partout pour trouver des petits à secourir. La jeune fille usait de sa capacité à détecter les auras. Elle ferma les yeux et rapidement, elle ressentit toutes les auras, comme dans une vision à 360 degrés. Beaucoup d'entre elles n'étaient plus que de vague fumeroles qui s'évaporait rapidement, marque distinctif des morts qui perdaient leur essence même.

Mais rapidement elle distingua plusieurs petite formes. Elle se dirigea vers la plus proche. Une petite fille agrippée au cadavre de ses parents, les yeux écarquillés, en larmes, mais visiblement trop choquée pour pouvoir émettre le moindre son. Elle était au milieu de vestige de ce qui devait être sa maison, de ce qui était sa vie avant le drame. La vampiresse soupira et s'approcha doucement d'elle. L'enfant la regarda d'un air implorant et suppliant avant de regarder de nouveau ses parents. Dans un échange au départ silencieux, Yulenka finit par lui répondre.


-Plus personne ne peut rien faire pour eux.... C'est fini.....

La petite fille éclata de plus belle en sanglot, resserrant ses petites mains sur les vêtements de ses défunts parents. Cela n'étonna pas Yulenka de voir la petite fille refuser la perte de tout ce qu'elle avait pu avoir. Elle passa doucement une main dans les cheveux de l'enfant, avant de la prendre délicatement. Si au début la petite résistait, elle finit par lâcher et s'agrippa à la vampiresse pour pleurer. La jeune femme la laissa faire, se contentant de lui caresser les cheveux, avant de reprendre sa route vers un petit garçon, coincé sous des décombres. Usant de son bras libre, elle releva plusieurs poutre et rapidement le petit bonhomme sortit, trop heureux d'être enfin libre.


-Ça va ? Tu n'es pas blessé ?

.... Non m'dame.....

-Bien.... Je cherche les autres enfants qui ont besoin d'aide, et ensuite je vous ramène tous rejoindre les autres d'accord ? On va vous emmener en lieu sûr.

.... Et nos parents ?

-Chaque chose en son temps... Tiens prend un bonbon.

La vampiresse fit apparaître un sachet de bonbons qu'elle lui donna, tout en usant honteusement de ses pouvoirs de persuasion pour convaincre l'enfant de ne pas chercher plus loin et de la suivre. Autant s'éviter des complications.... Surtout que le même numéro allait se répéter à chaque enfant.

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Ven 17 Juil 2015, 21:57

Peut-être qu'un instant il avait vraiment cru pouvoir espérer une vérité autre que celle qu'on venait de lui confirmer. Il grimaça à nouveau en se rendant compte de premièrement, il s'était fait avoir comme un bleu, deuxièmement, il n'aura donc pas de repas, et troisièmement... troisièmement, bordel quoi ! Des parents qui abandonnent une horde de gamins comme ça là, mais où va le monde sérieusement ?!  Le chaman leva les yeux au ciel et soupira longuement, avant de redescendre son regard vers les quatre gamins à ses pieds. Vu qu'ils avaient clairement du entendre ce que l'homme avait expliqué, il préférait ne pas savoir leur état d'esprit actuel. Il se sentait triste pour eux mais maintenant que le mal était fait, on pouvait pas vraiment y faire grand chose... et puis il ne voyait pas ce qu'il pouvait dire pour les consoler.  Il ne fallu d'ailleurs qu'une demie-seconde avant que la plus jeune fonde en pleurs et que les autres affichent des mines encore moins joyeuses.
-"Monsieur... Mais mama-" commença à pleurnicher la gamine, arrivant à peine à parler un langage compréhensible.
-"On retrouvera ta maman d'accord ? En attendant, regarde, mamie a des bonbons, pleins de bonbons ! Allez lui en demander et restez avec elle d'accord ? Elle ne vous mordra pas, enfin je crois." la coupa Devaraj, poussant ainsi les enfants vers la dame qui s'était vu confier les bonbons. Il en aurait bien prit un lui aussi d'ailleurs. Après tout, les bonbecs c'est pour les grands et les petits hein...  Mais à la place, il s'éloigna de la place pour rechercher les autres gamins et se rendre un minimum utile.

C'était bien sa vaine de devoir jouer à la nounou et perdre son temps à dénicher des gosses tiens... Finalement, il aurait peut-être du écouter Khaal et prendre un bateau au lieu d'échouer misérablement ici. Enfin quoique, on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne. Il soupira pour la trente-sixième fois de la journée et s'avança dans les rues en jetant de vagues regards sur les côtés. Il ne mit pas longtemps pour se retrouver nez à nez avec un petit garçon en larmes qui cherchait -plutôt vainement- à se glisser dans les ruines de son ancienne maison. Dev s'approcha donc pour lui tapoter gentiment l'épaule et tenter de le rapatrier avec les autres, priant pour que l'enfant veuille bien le suivre sans faire tout un foin.
-"Monsieur... Aidez moi à retrouver mon...mon..."
Son quoi ? Le cadavre d'un membre de sa famille ? Non merci, ça ira sans. Le chaman avait déjà vu assez de corps morts  à Aeden comme ça.  Il fronça les sourcils et expliqua au gamin qu'il fallait partir et rejoindre les autres enfants et que de toute façon il ne pourrait rien faire pour les gens restés à l'intérieur. Mais non. L'autre ne voulait rien entendre.
-"Je veux mon... mon nounours ! Lullu ! Il est resté à l'intérieur ! " finit par hurler le gosse en chialant de plus belle.
Son...nounours ? Dev' penchât la tête d'un ai ahuri en se demandant s'il devait en rire ou pleurer. Lui qui s'attendait à un truc totalement dramatique. Il se passa lentement les mains sur son visage.
-"Hum bon. Si...Si jamais je vais chercher ton nounours, tu viendras avec moi rejoindre les autres ?"
-"Il faut sauver Lullu d'abord !" hurla encore le garçon.
Décidément, celui-là il était du genre idée fixe comme gosse... Est-ce qu'il était au courant pour ses parents ? Est-ce qu'il l'avait au moins écouté ? Sûrement que non vu sa fixation sur son foutu nounours.

La seule option qu'il restait à Devaraj pour ne pas perdre la face devant un gamin, c'était d'aller sauver Lullu. Enfin... ramper dans la poussière et s'écrabouiller contre les pierres pour aller chercher un morceau de tissu, c'était déjà la honte à vrai dire. Mais il préférait ça que de laisser le garçon tout seul ici. Soyons d'humeur salvatrice donc et allons chercher Lullu...
Après de longues minutes à se contorsionner dans tous les sens, se demandant s'il allait pas mourir en se prenant une pierre sur le crane, Devaraj ressortit enfin avec le fameux nounours et le donna à l'enfant, en souriant malgré tout. Parce-que bon, ça fait toujours plaisir de faire sourire des enfants.
Le garçon décida alors de bon grès de le suivre. Ouf...

-"Tu as vu d'autres enfants dans le coin  ?" demanda-t-il alors au garçon en lui attrapant la main, pour être sûr qu'il ne se fasse pas la malle.
-"Je crois que j'ai vu passer Beth... Mais elle a disparue." répondit lentement le gamin en serrant très fort Lullu dans ses bras.
-"Tu m’emmène voir papa et maman ?" rajouta alors, se renfrognant de plus en plus sur sa peluche.
-"...Hmnon. Mais euh...yaura des bonbons d'accord ?" expliqua-t-il très maladroitement Devaraj, se débrouillant ainsi pour ne révéler qu'une partie de la vérité.


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Sam 18 Juil 2015, 19:55

Observant le réprouvé, je me demandais s'il blaguait... Ca ne pouvait pas être vrai, n'est-ce pas? Ils n'avaient pas pu laisser ces enfants seuls! Secouant la tête de gauche à droite, j'en tombais sur le cul. Non, ce n'était pas là une expression, j'avais belle et bien les fesses clouées au sol, le pantalon s'imprégnant de la gadoue que la terre mêlée au torrent de pluie avaient formé.

- Dites-moi que c'est pas vrai!M'écriais-je.

Jetant un coup d'oeil aux petits garnements qui se trouvaient derrière moi, je soupirais. Je n'avais pas le droit de les abandonner...

- Venez-là, soufflais-je, en faisant signe de s'approcher de moi.

Ils semblèrent hésitant, mais une petite fille au regard baigné de larme se jeta dans mes bras, manquant de me faire basculer en arrière. D'abord étonnée, je la serrais bien vite dans mes bras, lui chuchotant des mots qui se voulaient rassurant.

- Tout va bien se passer, je... Nous allons vous sortir de là, lui soufflais-je. Ils sont parti chercher les quelques habitant restant, pour notre part, nous allons rejoindre cette vieille dame, et nous attendrons sagement leur retour, d'accord? Proposais-je à la petite fille dont les pleurs avaient quelques peu diminué.

- Voui... Marmonna-t-elle entre de hoquets.

Lui offrant un joli sourire, je replaçais quelques mèches de ses cheveux derrière ses oreilles.

- Comment t'appel-tu? Demandais-je sur un ton des plus amicales.

- Leana... Répondit-elle.

- Bien, Leana, il faut que tu me laches maintenant. Nous devons rejoindre les autres... Lui dis-je, ne sentant pas la pression de ses petits bras diminuer.

Resserrant d'abord son emprise, elle finit pourtant par me lâcher, marmonnant un piètre oui, avant de s'emparer de ma main. Esquissant un léger sourire, je ne pu malgré tout contenir la peine qu'ils m'infligeaient. Leurs regards tristes et baignés de larmes me faisaient franchement mal au cœur et j'eu du mal à ne pas verser une larme de tristesse pour eux, mais... Comment pourrais-je les rassurer et les calmer si moi-même je n'arrivais pas à paraître calme et sure de moi?

Ravalant ma peine, je me relevais et je tais un regard circulère au petit groupe. Il fallait trouver un abris rapidement, où au vu de leur état, ces enfants ne trouveraient pas la force de faire le trajet. J'attrapais la main de la puce et leur criait de me suivre, ma voix ayant du mal à couvrir le vacarme de la pluie et du vent. Il ne manquerait plus qu'un peu d'orage, songeais-je. Comme si le bon dieu semblait avoir été attentif au fil de mes pensées, un éclair zebra le ciel avant que ce ne soit le coup de tonerre au bout de quelques seconde qui gronda jusque dans mes entrailles. La petite main qui enserrait la mienne se crispa à ce bruit, attirant mon regard.

- Et bien, jeune fille, aurais-tu peur de l'orage? M'etonnais-je.

Leana me jeta un regard apeuré tandis que deux autres avaient criés en entendant un autre coup de tonerre.

- Ma maman dit que c'est le grand monsieur qui est en colère parce qu'on a fait une bêtise! S'écria un petit garçon.

- Oui, et même que si on continue de faire des bêtises, après il viendra nous manger tout cru! S'exclama un autre petit garçon.

Quel drôle de notions leur parents pouvaient bien leur inculquer? Aimaient-ils particulièrement effrayer ces pauvres gamins? Prenaient-ils un plaisir malsain à les terroriser? Secouant la tête, je me contentais de les mener vers la vieille dame qui avait déjà nombre de bambins fort conséquent.

- Je vous en ramène une quinzaine, mais je pense que je vais rester avec vous, fis-je. Je pense que nous ne serons pas trop de deux pour essayer de détendre toute ces petites bouilles adorables! Continuais-je.

Offrant un sourire radieux à la vieille femme, je repris, après avoir remarqué de gros sacs de bonbons à ses côtés.

- Avez-vous de l'expérience avec les enfants? Parce que pour ma part, je dois vous avouer que...

Je n'eu pas le temps de continuer qu'un cri strident transperça l'air. Ce cri semblait tout ce qu'il y a de plus douloureux et effrayé. Lorsque ce dernier se tut, la place devint totalement silencieux. Un silence pesant sembla planer. Sortant mon couteau, je fouillais la place du regard. Que c'était-il passé? Je n'en avais aucune idée, mais une chose et sure, je ne laisserait aucun mal être fait à ces enfants qui avaient déjà trop perdu.[/color]

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Dim 19 Juil 2015, 19:37

Les gamins continuaient de me tourner autour et de me lancer des regards de petits chatons perdues que je ne pouvais ignorer bien longtemps. Situation en tout points bien détestable, que je souhaitais faire évoluer en mon sens le plus rapidement possible... Mais l'homme à qui je m'étais adressé semblait si occupé qu'il se contenta de me pointer du doigt une direction bien précise, en marmonnant vaguement que c'était à cette personne que je devais m'adresser en premier lieu. C'est donc, trainant une jambe et un bras que je craignais se voir détacher de mon corps à tout instant, que je me rapprochais un peu plus du centre du village, chargé comme un mulet de bambins qui semblaient m'avoir élu comme une sorte de héro vivant. Tous m'appelaient, cherchaient à recevoir mon attention en me tirant tantôt la manche, tantôt le bras, tantôt les cheveux. Une petite avait même réussis je ne sais trop comment à s'assoir sur mes épaules. Tous ces cris, cette agitation, ces pleurs me donnaient littéralement envie de vomir. La seule chose qui m'empêchait encore de leur hurler dessus de me lâcher et de disparaître ailleurs, aux confins de l'espace, était l'importance qu'avait pour moi le regard que me portait mon unique et fabuleux modèle. Tant que je ne me serais pas attiré les faveurs absolue de la Famille Eternam et en particulier Milady, je ne cesserais de me comporter comme la jeune sorcière pourrait l'attendre de moi. Et si cela signifiait serrer les dents à les en faire tomber et supporter une bande de mioches gueulards et pots de colle, alors je le ferais. Et avec le sourire, s'il vous plait. Le mensonge, le faux-semblant, tout cela, je savais le manier et je m'en servirais sans vergogne. Pour la Science ! Pour qu'un jour, la mort domine le monde et ne soit plus la fin de Tout ! J'y arriverais, et peut m'importe les sacrifices et les efforts que cela pourra bien me demander. Peut m'importe ceux dont je devrais me servir, ceux qu'il me faudra écraser, piller, effacer jusqu'à l'existence même pour m'accaparer leur savoir et tout ce qui pourra m'être utile.

Sans que je m'en rende compte, la magie noire s'était activé dans mes veines, et donnait désormais à ma peau une allure bien plus effrayante encore qu'à l'ordinaire. Calmement, lentement, je respirais afin de calmer mes pulsions malveillantes et me contentais d'écouter ce que ce jeune réprouvé avait bien à nous dire. Je le suivis du regard, lorsque ce dernier s'approcha de... Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur lorsque je reconnue la vieille femme dont je ne pouvais ignorer l'existence. La légendaire Bagaya nous maudissait de sa présence. Il me fallait absolument me rapprocher d'elle et faire en sorte que cette dernière ne m'oublie pas de si tôt. Et comme je savais pertinemment qu'il était quasiment impossible de se faire apprécier de cette abominable grand-mère, je n'avais de toute façon rien à perdre véritablement. Sauf peut-être ma vie. Je m'approchais donc de la doyenne accompagné de tous mes chiots et lui offrit mon sourire le plus faux possible et le plus dénué de toute intention visiblement bénéfique. « Bagaya Eternam, puisque vous semblez-être celle à qui l'on a confié ces enfants, je vous apporte un peu plus de ces charmants bambins. Puissiez-vous les traumatiser comme il se doit. » Et je m'écartais vivement, redoutant une potentielle réaction quelque peu violente qui ne serait tarder. Filant donc le plus rapidement possible de son champ d'action, j'optais pour le choix le moins pénible pour moi, qui consistait à rechercher des survivants sous les décombres.

Autant annoncer tout de suite la couleur, je n'étais pas vraiment enclin à dépenser une énergie monstrueuse dans cette tâche. Moi qui ne rêvait que de mort, il aurait été un comble de ma part de sauver des vivants et de les empêcher d'embrasser la magnificence de la Grande Faucheuse en personne. Pour autant, je n'étais pas vraiment déçus d'avoir été amené dans ce village et de m'y être arrêté... Il y avait là tant de corps à observer, de délicates expressions de terreur, de souffrance, à capter et à analyser ! J'étais sensiblement comparable à un artiste qui aurait découvert une merveilleuse source d'inspiration. Je marchais donc relativement activement afin que personne ne vienne me traiter de tire au flanc, aux abords d'une maison qui venait à peine de s'effondrer, lorsque j'entendis un homme tousser. Observer un vivant mourir était un spectacle toujours merveilleux à mes yeux, et je m'empressais donc d'approcher de l'endroit de provenance du son. Il me fallut déblayer quelques gravas, en prenant bien soin de ne pas ébranler toute la structure afin de ne pas le tuer par mégarde... Et le voilà, sous mes yeux, un homme d'un certain âge dont la respiration sifflante aurait pu servir dans un orchestre avant-gardiste. Un orisha s'approcha de moi et regarda le mourant par dessus mon épaule. « Il n'en a plus pour longtemps... La poutre qui comprime sa cage thoracique risque de le broyer si on essaye de le bouger... » Puis il se redressa et commença à s'éloigner. Puis, à quelques mètres de moi, l'homme aux yeux vairons se retourna et presque offusqué, me demanda : « Vous n'allez quand même pas le regarder mourir ? » « Oh que si... Je ne raterais ce spectacle pour rien au monde, croyez-moi... » La Mort était si belle !

955 mots

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Dim 19 Juil 2015, 22:24



Écouter les explications d'abord et agir ensuite, voilà ce qu'il pouvait faire pour le moment. Nul doute que les enfants avaient besoin d'un soutien, que ce soit pour les réconforter ou pour les amener en lieu sûr une fois qu'ils seraient tous récupérés. L'homme à l'allure dépressive semblait indiquer que les gamins n'étaient pas encore tous réunis et que d'autres restaient à être trouvés. Yulenka répondit rapidement à l'interrogation que le vampire avait posé, Kinji partageait son opinion quant à l'irresponsabilité des parents. Une envie folle voir violente lui malmenait les tripes, une soif vive et intense d'offrir une fin cruelle et souffrante à ces parents qui ne mérite pas de vivre. Souhaitant qu'ils ne trouvent jamais refuge et trime pour leur survie en conséquence de leur geste.

Kinji eut les yeux brillants en voyant la quantité impressionnante de bonbon que l'Impératrice de la Nuit fit apparaître à la vieille dame en guise de moyen d'occupation pour les enfants. «Bonbons...» Il n'avait pas le filet de bave aux lèvres mais il salivait à l'idée de goûter quelques unes de ces friandises si l'opportunité ce présentait. Suivant Yulenka pour trouver des enfants dans les décombres, il resta chaque fois à l'extérieur  de la maison, comme pour veiller à ce qu'il n'arrive rien. Elle avait ce petit quelque chose de réconfortant qui donnait envie de lui faire confiance, être une femme aidait aussi à la cause puisque les enfants pouvait y percevoir une figure maternelle. Le vampire l'a félicita aussitôt.
- Beau travail !

Le vampire s'éclipsa plus loin, voulant être utile plutôt que spectateur. Entrant dans une maison fortement délabré pour en examiner les décombres, se faufilant à travers les poutres tout en appelant dans l'espoir d'une réponse. Ce fut des sanglots qui attira son attention, déplaçant un meuble pour y trouver un petit garçon recroquevillé sur lui.
- Viens mon grand, c'est dangereux ici.
- T'est pas papa !
Voilà la réponse en pleurs de l'enfant. Kinji ferma les yeux et prit une grande respiration.[/color]
- Je sais, on m'a dit de trouver les enfants coincés et tu es là.
- Veut PAPA !
- Sort d'abord, on le cherchera ensuite, c'est dangereux ici.
- Nah !
- C'est bon, je te laisse ici, fait gaffe à la poutre au-dessus de ta tête, elle va défoncer le meuble bientôt.
Le vampire se redressa pour s'éloigner bruyamment pour bien montrer son départ puis attendre en dehors du bâtiment. «Je doute que ça aurait fonctionné pour lui avec les bonbons... une vrai tête de mûle.» Il espérait que Yulenka passe par là pour lui demander son aide mais il suffit de quelques minutes pour voir apparaître une petite frimousse dans ce qui restait de la porte. Kinji lui tendit les bras et l'enfant ne se fit pas prier pour y chercher du réconfort.
- Allez viens.
Suivant les consignes données, il déposa le petit à Bagaya qui commençait à avoir autour d'elle une belle panoplie à surveiller. Heureusement une demoiselle avait aussi choisi d'apporter son aide pour éviter que la vieille ne fasse une syncope. Pour sa part le vampire ne comptait pas rester à proximité, question de ne pas devenir cinglé.

Reprenant les recherches, se rendant encore plus loin dans le village pour devancer les autres et faire son lot de trouvaille, mais cette fois de survivant plutôt que d'enfants. Se disant qu'ils seraient moins réticents à être aidés en étant en mauvaise posture. Des hurlements de douleurs attirèrent son attention, entrant aussitôt pour débuter la recherche. Se faufilant tant bien que mal à travers les débris, s'écorchant un bras puis une jambe avant de voir un corps sur le sol. Les cris reprirent de plus belle lorsque la victime aperçu celui qui pouvait être son sauveur, hurlant sa douleur dans un regain d'énergie et d'espoir.
- Calmez-vous, calmez-vous, où est la douleur ?
- Ma jambe ! Ça se voit non ?
Quel idée saugrenue il avait eu de s'impliquer dans les recherches, ce mec avait la jambe cassé vu la position. Kinji n'était pas guérisseur mais quand la jambe plie autrement que dans le sens du genou, c'est jamais bon signe. Le problème était la perte de sang énorme vu l'étendu de la marre. Odeur alléchante pour le vampire qui ne parvenait que très peu à retenir ses pulsions. Il choisit alors de sortir de nouveau de l'endroit et faire signe à ceux qui sont proches de venir à son aide.
- Un blessé ici ! Il perd beaucoup de sang !
748 mots

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Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux

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