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 Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux

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Lun 20 Juil 2015, 02:30

Une chose à savoir avec la vieille Bagaya était quelle avait bien une sainte horreur de se retrouver soudain avec une tâche à effectuer sans qu'elle n'ait pu décider elle-même de l'accepter ou de la refuser. Cela lui rappelait bien trop son livre de conte et toute la période où cette dernière était obligée de suivre le cours de l'histoire à la lettre, peut-importe le personnage qu'elle incarnait, sous peine d'y rester coincé pour des siècles. Alors quand le jeune réprouvé lui donna pour importante mission de jouer la nourrice pour tous les enfants retrouvés et rassemblés, et cela dans un champ éloigné du village, le cœur de la vieille eut un raté. D'autant plus que pour une étrange raison, elle ne parvint à répliquer au réprouvé qu'il pouvait bien allé se faire cuire un œuf et qu'elle avait passé l'âge de s'occuper de gosses. Bagaya avait certes, une affinité particulière avec les enfants, mais elle restait une sorcière, qui aimait tout autant les faire sourire que les faire pleurer, et n'était pas vraiment la personne la mieux placée pour s'occuper de ce genre de choses, selon son point de vue personnel. Surtout que maintenant qu'elle allait se retrouver loin des maisons abandonnée, elle ne pourrait plus voler quoi que ce soit et son but premier en venait ici, qui était de se renflouer les comptes, était loin de pouvoir être atteint pour le moment. Alors la mocheté se contentait-elle de pester intérieurement, plus fort que jamais, observant toutes ces petites têtes blondes et ces petits yeux émerveillés qui la regardait comme si elle avait été une sorte de héroïne prête à leur faire part de ses fabuleuses aventures.

Pour autant, elle accueillit le cadeau de bonbons comme une véritable bénédiction et répondit tout de même à sa bienfaitrice comme il se doit. « Hum... J'vous r'mercie pas, ça pourrait entâcher ma réputation. » Elle attrapa ensuite le gros sac, qu'elle ne parvenait pas à soulever tant ce dernier était bien trop lourd pour sa maigre force. Ensuite, la vieille se racla la gorge, et puisqu'elle avait une mission autant la mener à bien tout en s'amusant un peu... « Eh les mioches ! Qui veut que je leur raconte mes aventures ? Et des bonbecs ? » L'appel avait été efficace, et tous les enfants se rassemblèrent autour d'elle, agitant leurs petits bras dans sa direction. C'est ce moment que choisis une de ses récentes connaissances, Lucius Mortuarii, pour faire son entrée. Le délicieux sorcier lui apportait à son tour quelques enfants, et lui donna même une idée qui égaya soudain le futur qu'elle envisageait pour ces gamins. « J'connais mon boulot, l'cadavre. » Ce qui pouvait sembler comme une insulte n'en était pas vraiment une pour Lucius, et cela, Bagaya le savait bien. Elle s'adressa à nouveau à sa nouvelle horde, afin de se mettre en route pour le champ. « Okey les gosses ! Tout l'monde suit la vieille Bagaya jusqu'au champ ! » Et tous se mirent en route dans un chaos magnifique digne d'un récit de débandade.

Une fois sur place, Bagaya leur ordonna de s'assoir en arc de cercle autour d'elle, les laissant s'agencer comme ils le voulaient, et leur distribua à tous une poignée de bonbons, histoire d'avoir la paix pour les quinze prochaines minutes. Puis elle sortit son Livre de Contes... Celui-là même dans lequel elle s'était retrouvée enfermée si longtemps... Celui-là même qui n'était pas tout à fait semblable aux autres... et elle commença son récit, ne gardant son livre sur les genoux que pour la mise en scène. « Il était une fois... Une petite fille et un petit garçon qui vivaient dans un petit village un peu comme le vôtre... La fille s'appelait Grâce et le garçon Houillet. Ils étaient méchants avec leurs parents, les mordants souvent et leur jetant de la nourriture à la figure. Un jour, le papa et la maman en eurent marre de ces deux monstres et le père décida de les amener très loin dans la forêt, pour les abandonner. Ils l'avaient bien mérités ! Haha ! » Elle s'arrêta soudain, alors qu'une jeune fille venait de s'adresser à elle, innocemment. « Comme tu veux, petite. » Et elle voulut reprendre son histoire, qui en arrivait bientôt au moment le plus amusant, quand la jeune femme reprit avec une question que Bagaya faillit ignorer. « T'as été gosse ? T'as eu des amis ? Alors t'as d'l'expérience avec eux. Faut juste pas oublier qui t'étais. C'est tout. »

Il était rare que l'ancienne confie le moindre conseil, qu'il fallait bien souvent lui arracher du fond de son gosier, mais elle s'était dit que la jeunette n'avait pas tord, et que si jamais les mômes se mettaient à tous hurler en même temps ou pire encore... Elle se retrouverait complètement débordée et risquerait de malencontreusement tous les tuer dans un regrettable accident. Chose bien entendu qu'elle ne souhaitait pas alors qu'elle était entourée de personne comme ces faux-libres qui n'hésiteraient pas un seul instant à lui faire regretter son manque de maîtrise de sois.... Et ceci fait, elle poursuivit simplement son récit, un grand sourire malfaisant sur le visage. « Bon... Où en étais-je... Ah oui ! Les deux marmots sont dans la panade ! Hum... Donc, les deux gamins ont essayés de retrouver le chemin, mais comme ils étaient tous les deux stupides, ils n'y arrivèrent pas. Mais ! Ils trouvèrent ma... Une maison qui était faite avec pleins de trucs sucrés que vous adorez. Et ces malotrus commencèrent... A la manger ! Vous vous rendez compte ? Et vous croyez qu'il va leur arriver quoi ? » Elle prit une pause, s'amusant à observer les différentes réactions, prenant son temps afin de faire monter la tension... pour le grand final.

1001 mots



Résumé:
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Mar 21 Juil 2015, 10:08



GROUPE I
Yulenka – Julia – Hayina – Bagaya – Devaraj – Meiro – Lucius [Milady] – Kinji [Ethan]

Nahlot vit le monde se mettre en action. Des gens tiraient des enfants des décombres, ou encore dissimulés dans des maisons. Certains ne voulaient pas quitter leur chaumière, par peur de l'inconnu à l'extérieur. Les temps étaient difficile pour tout le monde...
Le Réprouvé, lui, se mit à chercher des adultes sous les gravas. Il pointa une maison du doigt, accompagné d'un binome, pour aller déblayer les décombres, à la recherche d'une main ou d'une jambe, pouvant possiblement donner la piste d'un corps encore en vie, espérons le.

Plus loin, les vagues se faisaient dangereuses. Elles léchaient à outrance les terres, et les remous commençaient à mettre les pieds dans l'eau à tout le bourg. Les enfants, dans un champs plus loin, étaient encore saints et saufs, mais pas pour longtemps. Les faire attendre n'était qu'une alternative le temps que l'Ange ne revienne avec ses semblables pour les sauver. Une fois que les enfants seraient en sécurité, ils pourraient alors tous évacuer, et laisser les plus abrutis à leur sort.
Le Réprouvé retrouva plusieurs personnes. Certaines mortes, d'autres vivantes. Il extraya les corps à l'aide de son partenaire, suant d'efforts dont il n'avait pas l'habitude, surcouché d'adrénaline. Il était particulièrement bien réveillé, et alerte.

Lorsqu'il revint vers le champs, il vit les enfants, tous ensemble écouter une vieille femme. Parfait. D'autres arrivaient, guidés par les nouveaux venus. Ca fera ça en moins à sauver, c'était pas mal. Laissant la vieille femme à ses ragots de conte, il fit venir les autres un peu plus en retrait du groupe « Il nous reste encore beaucoup de travail, mais le village commence à se faire inonder. Plus loin, dans l'Océan, j'ai entendu des cris de bêtes... Si il arrive quoi que ce soit, le but sera de protéger les enfants en premier temps, et avant toute chose. » Comme pour appuyé son récit, paraphraser le tout en beauté, un remous beaucoup plus puissant, leur montant au genoux, claqua les maisons, y glissant sournoisement des bêtes venues de la mer. Devant eux, des horreurs palmées se transformèrent allègrement en monstre à pattes, aussi à l'aise sur terre que en mer. Leur cri strident vrillait les oreilles, et servait à détourner l'attention le temps de l'attaque. Entendant ceci, les enfants se détournèrent de Bagaya, et commencèrent à se lever, a pleurer, et certains même, à partir, faisant les fortes têtes.

« Prenez les armes, interdiction de laisser passer ces bestiaux au-delà du village ! Je veux des gens qui aillent récupérer les enfants avant qu'ils ne s'enfuient, dépêchez vous, le temps presse ! » Il y avait moins d'une dizaine de bêtes, toutes similaires, et particulièrement venimeuses. Certains en auraient probablement vu s'ils étaient adepte des hautes mers. Nahlot s'engouffra dans une maison tenant miraculeusement encore debout, ressortant avec une épée à une main au bord particulièrement large, similaire à l'épée batarde. C'était le moment de faire les preuves d'une vie...
 
Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Mar 21 Juil 2015, 12:46

Observant la vieille femme les yeux ronds, je détournais bien vite le regard tandis que cette dernière reprenait le fil de son histoire.

- Non, justement... Je n'ai pas de passé... Marmonnais-je amère, avant de me poser dans un coin et observer ces enfants qui avaient la chance de se construire un futur qui aurait probablement un sens....

Je restais ainsi, immobile, la pluie me trempant jusqu'à la moelle, le tonnerre grondant avec force, mais rien ne vint réellement me perturber. Des cris me parvinrent vaguement mais ne me détournèrent pas pour autant de mes pensées bien sombre. Ce fut la petite Leana qui me fit revenir au temps présent, la petite me secouait de toute ses forces me criant qu'il fallait partir au plus vite, qu'il y avait des monstres. Haussant un sourcil, je secouais la tête cherchant à reprendre mes esprits avant de porter la petite et me tourner vers l'origine des cris. Des horreurs palmées se transformant sous mes yeux ahuris en pattes se dressaient devant nous. Reculant d'un pas, je reposais la petite et observais la situation. D'un côté, nous avions les eaux qui se rapprochaient bien trop vite de nous, accompagnée de monstres désireux de nous bouffer. De l'autre, nous avions notre seule porte de sortie, mais... les immondisses que l'ocean nous avait apporté nous rattrapperaient très certainement...

- Leana, va rejoindre les autres s'il te plait. Surtout, ne t'éloigne pas de Bagaya, je vais chercher ceux qui se sont enfuit, lui expliquais-je. Je veux que tu sois forte et que tu rassure les autres, lui confiais-je en me baissant pour me mettre à sa hauteur. En seras-tu capable?

La jeune fille sembla ravaler ses larmes et sembla également fière qu'on lui ai confié une mission.

- Oui, fit-elle en passant son bras sur ses yeux pour essuyer ses larmes, avant de rejoindre le petit groupe.

Souriant face au courage de cette petite, jetais un coup d'oeil vers les affreuses bestioles. Elles n'étaient pas bien loin et risquaient de s'attaquer aux bambins d'un instant à l'autre...

- Vieille dame, vous devez éloigner les enfants! Lui criais-je, cherchant à me faire entendre malgré le vacarme dû aux intempéries.

Si elle me répondit, je ne su quelle fut sa réponse, car un cri plus fort que les autres attira mon attention. Tournant la tête vers le lieux d'où semblaient se trouver toute les bêtes, je vis que la charge avait déjà été donnée. Survivrons-nous seulement à cette attaque? Sans réfléchir plus, je parti en direction opposée, à la recherche des petits qui c'étaient enfuit.

Courant aussi vite que je pu, je manquais de tomber plus d'une fois. Je du traverser une petite forêt qui donna très vite sur une grande clairière. Les enfants semblaient tous s'être dirigé par là, je les voyais, mais la direction vers laquelle ils semblaient se diriger ne me sembla pas de bonne augure: effectivement, ils semblaient faire demi-tour. Fronçant les sourcils, je cherchais du regard ce qui semblait les avoir fait fuir, quand la réponse s'imposa à moi: deux monstres normalement palmées se trouvaient là, à les attendre pour les cueillir.

- Non! M'exclamais-je, le regard emplit d'horreur en voyant l'un des petits tomber.

Une main se posant sur mon épaule me fit faire un bon et tournant le regard vers l'origine de cette main, je vis un homme le visage grave accompagné de deux autres.

- Laissez-nous nous occuper de ces monstres, vous devez ramener ces petits afin de les mettre hors de danger, fit-il avant de se diriger vers les bêtes d'un pas rapide.

Suivant leur pas sans vraiment réfléchir, je reçu un regard désaprobateur.

- Je vous ai dit de...

L'homme n'eut pas le temps de poursuivre que je le coupais.

- Le petit est en danger! Criais-je en fronçant les sourcils.

Accelerant le pas, je ne m'occupais pas plus des hommes et les dépassaient. Je couru aussi vite que si ma vie en dépendait et étonnement, je ne tombais pas une seule fois malgré ma maladresse continuelle. Arrivant juste à temps, j'attrapais le petit et effleurais la gueule du monstre de ma dague, qui recula vivement. Le second monstre sembla venir à la charge et prise de panique, n'en ayant jamais combattu, je lui montrais le dos, serrant le petit dans mes bras pour le protéger. M'attendant à sentir d'une seconde à l'autre la mâchoire ce refermer sur moi, je fus surprise de ne rien sentir.

- Allez-vous en! Sauvez-le! Cria l'homme qui m'avais demandé plus tôt de sauver les petits.

Relevant vivement la tête, je fus surprise de le voir dos à moi, repoussant habilement la bête.

- Merci! M’écriais-je, avant de partir le petit toujours dans mes bras, sans demander mon reste. Suivez-moi! Criais-je en rattrapant les autres.

Il fallait les ramener auprès de la vieille dame...

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Mer 22 Juil 2015, 23:21

Croisant un petit groupe d'enfants menés par un adulte, Devaraj intima au petit d'aller les rejoindre et de les suivre.
-"Reste bien avec eux... Et sois fort pour protéger Lullu d'accord ?" lui dit-il en s'accroupissant à son niveau et en lui frottant les cheveux. Le petit hocha la tête et s'éloigna lentement, sous les yeux attentifs du chaman, qui se demandait qu'est-ce-qu'il allait bien pouvoir advenir de tous ses gosses...

En continuant son chemin vers la place principale, là où il avait vu le premier homme qui leur avait expliqué la situation, il tomba sur un jeune homme qui semblait passionné par ce qu'il se passait sous ses yeux. Un peu intrigué, Devaraj s'approcha discrètement et regarda lui aussi ce qu'il se passait. Mais ce n'était qu'un simple bougre en train de finir sa vie écrasé par une poutre... Un spectacle assez désolant au final, enfin tout dépend du goût des personnes bien sûr.
-"Vous êtes intéressé par la mort ?" finit-il par conclure en observant d'un oeil l'homme à leurs pieds qui était en train de mourir avec quelques difficultés. Ce dernier avait presque perdu conscience et si le chaman était certain qu'on ne pouvait plus rien pour lui, il doutait que l'homme soit encore assez conscient pour les voir.
-"Je me demande bien quel genre d'esprit il ferait si vous continuez de le tourmenter en l'observant ainsi juste avant son trépas..." murmura-t-il en se baissant un peu et en tapotant du doigt la joue du monsieur pour voir s'il réagissait.

Même s'il avait déjà vu assez de morts à Aeden pour que cela lui monte à la tête et lui laisse un goût amer dans la gorge à force et qu'il avait même envie d'en vomir en y repensant, il devait avouer que sur le coup, c'était toujours captivant de pouvoir observer ce passage-là du cycle des mortels. Quelque part il avait grandement envie de l'achever pour que sa douleur s'arrête, mais d'un autre côté, c'était comme tentant de le laisser comme ça. Mais dommage pour cette fois-ci, il n'eut guère le temps de s'émoustiller devant le mourant et de scruter ce que la mort pourrait bien donner à celui-là. Car en quelques minutes à peine, le village se retrouva envahit par des êtres pas très glorieux auxquels Devaraj ne trouva rien de bien intéressant ou de beau. Juste le genre de monstres que l'on avait envie d'écrabouiller dès qu'on les voyait. Il se renfrogna sur lui-même à l'idée de devoir se battre avec ses choses immondes au lieu de tranquillement et joyeusement continuer son examination sur l'homme.

-"Génial..."
Fusionnant avec Khaal et empoignant son bâton, ou plutôt sa lance, au passage, il choisit de se rendre invisible pendant un court moment et de s'écarter un peu plus loin derrière pour se placer derrière à l'angle d'un mur, ou plutôt, ce qu'il en restait. C'était toujours mieux d'être ici plutôt que de rester planté en plein milieu de la rue. Redevenant visible il attendit qu'une des "choses" arrive à son niveau pour la planter avec Spectrale, plongeant le long bout en fer dans la gorge de l'ennemi, de laquelle gicla un liquide vert absolument répugnant. La chose s'écroula au sol et le chaman en profita pour l'écraser et l'achever avec ses pieds.
Voilà. Il en avait tué qu'un qu'il était déjà au bout de sa vie, grandement lassé et fatigué de ce combat imprévu. Et bizarrement, il ne ressentait aucun intérêt d'observer mourir ses monstres là.

Une autre bête arriva juste après la première, Devaraj se retrouvant obligé d'accroître sa vitesse encore à l'aide des pouvoirs de Khaal et étant finalement plus doué pour esquiver que pour donner des coups. Sauf que ça, bah c'était pas très pratique dans ce genre de situation... Et puis si ça continuait longtemps il allait se fatigué à fusionner avec son esprit compagnon. Il continua de sautiller à droite et à gauche en tentant de percer le monstre, se demandant vaguement s'il risquait de mourir si les pics qui ornaient la peau de la bête éraflaient sa peau à lui.

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Jeu 23 Juil 2015, 20:57

-Merci Kinji.... Mais j'aurais mille fois préféré ne pas avoir besoin de réconforter ces enfants....

Des larmes, de la tristesse, de la souffrance et de l'errance.... Voila ce que lui offrait les yeux des enfants qu'elle sauvait. Certains pleuraient leurs parents qui étaient morts près d'eux. D'autres, ceux qui les avaient abandonné. D'autres encore étaient tout simplement incapable de parler, trop choqués, et suivaient comme des êtres sans âme, attendant de faire ce qu'on leur dicterait. Toujours les mêmes mots... Deux trois caresses pour offrir un peu de réconfort.... Et des bonbons à profusion pour distraire les attentions. Aidée par ses pouvoirs, Yuli avait ainsi repéré l'aura de sept enfants. Elle avait fait le tour des endroits qui n'étaient pas déjà vérifiés par d'autre. A présent il était temps pour elle de guider les sept nains vers la petite vieille qui s'occupait des marmots. Et à peine venait-elle de grossir les rangs des orphelins que la situation se compliqua. Les monstres venaient à présent sur les rivages, leurs indécents yeux jaunes parcourant maintenant les terres à la recherche de proie.... Yulenka esquissa un sourire. Voila un rôle qui lui seyait mieux. Et elle mieux que quiconque savait qu'un chasseur pouvait très vite devenir un chassé. Elle ne se posa guère plus de question. Elle savait pertinemment que tout prédateur se focalisait en premier lieux sur les cibles vieilles, malades ou enfants.... les cibles faciles. Ces créatures venaient pour les enfants.... mais il allaient tomber sur un os à grandes dents !

En guise de salutations et de bienvenue, Yulenka usa de sa vitesse pour mener une charge frontal qui au vue de ses compétence relevait davantage du Blitzkrieg que de l'assaut.... Et pour cause, elle avait clairement décidé de passer ses nerfs sur ses ennemis et d'y aller comme un bon gros bourrin. Trois monstres n'eurent pas le temps de comprendre qu'il se retrouvèrent tranchés en rondelles, et gisant mort sur le sol. Usant de son feu sombre, elle en enflamma deux autres, mais depuis l'intérieur de leur corps, s'assurant de provoquer ainsi suffisamment de panique et de douleur pour les empêcher de continuer davantage. De toute manière leur trépas était inéluctable et ne saurait tarder. Les monstres tentèrent une percée sur un flan, et visaient les enfants que l'on guidait vers la grand-mère. Mais la vampiresse déploya Gabrielle qui vint s'enrouler autour de ce qui leur servait de jambes, et les tracter d'un coup en arrière. Elle usa sans vergogne d'eux pour les balancer sur d'autres de leurs congénères, et envoyer tout ce petit monde voir ailleurs si elle y était. Une fois cela fait, elle enflammait les créatures pour sceller leur sort.


Ce n'est pas le kraken, mais ça marche aussi non ?

-J'aurais préféré le kraken !

Tu n'as pas les capacités pour....

-Zuuuuuuuteuh ! Surveille donc les petits, et si jamais y'a une vilaine bestiole qui réussi à s'en approcher, tu me le "renvoies" ok ?

Bien compris.

Chess s'en retourna vers les enfant, et observait aux alentours s'il n'y en avait pas un en difficulté. Sa capacité à pouvoir téléporter les gens où bon lui semblait serait certainement salvatrice. Il pouvait tout aussi bien téléporter un enfant égaré pour le ramener avec les autres, qu'un monstre trop audacieux pour l'envoyer discuter de la pluie et du beau temps avec la lame de Yulenka. Et d'ailleurs cela ne tarda pas. Un enfant se vit soudainement changer de place, sans comprendre pourquoi, et s'en souciant guère une fois des bonbons en mains. Et un monstre, trop content d'avoir pu se faufiler par un côté pour espérer prendre le groupe par surprise, ne compris pas non plus pourquoi il venait d'apparaître juste à porté de lame de la vampiresse. Sauf que lui n'eut pas le temps de se poser plus la question à cause de ladite lame en travers du crâne. Et plus les minutes passaient, plus la frustration et la colère de la jeune femme s’extériorisait. Un monstre qui fut éjecté plusieurs lieues plus loin en témoigna. D'autres démembrés vivants en furent des exemples tout aussi éloquent. La cruauté s'était invité à la partie, avec pour cavalier l'art, car les performances de la reine vampire à massacrer sans vergogne ni pitié, prenait à présent des allures de boucherie artistique.

Du moins pour qui savait apprécier l'art de l'exécution sous toutes ses formes. Ce qui n'était pas forcément une aptitude offerte à tout le monde, et le gardien félin fut soulagé que ces créatures n'inspiraient pas l'envie de mordre à sa protégée. Il n'aura plus manqué que l'orgie de sang et le tableau d'horreur aurait été complet. Mais dans l'état actuelle des choses, il était déjà bien complet et le félin craignait que les enfants finissent par succomber face à tant d'horreur. Il interpella donc l'Impératrice.


Yuli ! Doucement espèce de brute ! Il y a des enfants tout de même ! T'es pas sur un champs de bataille ! .... Enfin presque !

-Détourne plutôt leur attention et laisse moi donc exterminer en paix !

Le félin soupira et espérait que les bonbons et la vieille femme suffirait. Après tout, on ne pouvait pas faire de miracle non plus.

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Dim 26 Juil 2015, 23:39



Tandis qu'il attendait toujours un quelconque soutien pour l'homme blessé, il se remémorait les paroles de Yulenka. Elle avait plus que raison, le geste de ces parents qui avaient abandonnés leurs enfants ne pouvait être pardonné et devait être puni aussi. Le vampire conservait un certain remord de ne pas avoir agit en ayant croisé la caravane, mais après tout il n'était pas au courant de la situation au village. Il sentait tout de même une rage gronder en lui et se battre lui ferait un bien fou si l'occasion se présentait.

Des cris se firent entendre du côté de la plage, dos à Kinji qui cherchait toujours du regard une personne à proximité pour avoir de l'aide. Se retournant pour connaître la cause de ces appels, il aperçu les créatures maritimes qui donnaient l'assaut. «Pas encore eux... J'avais eu ma dose au Port moi.» Fermant les yeux, il se mit à réfléchir à ce qui était le mieux. Déjà l'homme blessé avait été laissé pour mort et ça risquait d'être le cas très vite. La priorité avait été donné pour mettre en lieu sûr les enfants et tout autre individus n'était qu'un pseudo bonus au succès obtenu dans l'aide offerte a ce qui reste du village. Le vampire prit une grande respiration, se rappelant le manque de finesse du blessé et cette faim qui le ronge de plus en plus, le dernier lapin qu'il avait croqué était rendu bien loin.

Retournant dans la maison en ruine, il faisait grincer le métal de ses griffes sur toute pièce de bois ou de métal qui composait les débris. Venant se placer à côté de l'homme en pleine agonie, la peur pouvait se lire sur son visage, ne sachant plus si le vampire était son salut ou sa perdition. Kinji posant alors une main sur sa bouche pour l'empêcher de hurler, chose plutôt facile avec un individu très mal en point, pour une fois la faiblesse de Kinji n'était pas un problème. Il avait beau essayer de se renforcer chaque nuit, levant des charges, courant de longue distances plus ou moins vite, il n'avait pas cette impression de résultats positif. Pour l'instant l'heure n'était pas au questionnement de méthode mais bien à régler le cas de cet individus qui subirait le sort qui lui avait été réservé par ces pairs.

Trouvant un récipient non loin de la victime, il le posa près du cou après y avoir planté sa hache, récoltant le précieux liquide que crachait sa jugulaire, derniers effort d'un coeur qui ce vide de ce qui reste de sang dans cet amas de chair. Corps chaud qui deviendrait froid, oublié à travers les restes des maisons délabrés, repas potentiel pour les charognard qui ne manquerait pas de repérer l'odeur de la décomposition.  Le vampire c'était offert un baume face à cette situation, savourant d'un trait le nectar avant de s'essuyer la bouche du revers de la manche. Sensation de bien-être qui le traversait tout entier. Il était temps d'essayer de faire face à la nouvelle menace présente sur la plage. «Allons retrouver Yulenka, elle doit sûrement y être à se battre. C'est une véritable guerrière cette femme.»

Quittant le lieu de son méfait, s'assurant que personne avait vu, il se mit à courir en direction de le plage avec sa hache dans une main et ses griffes de l'autre. Frapper sans regarder, tout ce qui avait des yeux jaunes devant lui subirait le courroux de ces lames sans le moindre préavis. Adepte de l'option frapper d'abord et demander ensuite, évitant beaucoup de discussion dans la plupart des cas. Il n'aimait pas particulièrement les grand discours sauf si l'interlocuteur parvenait à piquer sa curiosité, ce qui risquait d'être le cas de l'Impératrice de la Nuit lorsqu'il sera possible de se poser avec elle quelques part sans danger. Situation qui dans l'instant présent n'était pas près d'arriver vu qu'à chaque rencontre jusqu'à présent c'est le bordel autour. Il attaquait les créatures les plus petites, il n'était pas fou au point de s'en prendre à plus gros que lui, du moins pas encore. Il préférait rester sur des deux jambes plutôt que servir de casse-croûte. Luttant et esquivant au mieux de ses capacités, il balayait du regard l'endroit afin de se rapprocher de Yulenka, sachant très bien qu'elle pouvait faire de sacré dégâts si ça tourne mal. La voyant plus loin, il l'a rejoignit dès que possible, prévenant de son arrivé pour ne pas subir sa fureur vu les cadavres qui s'accumulent autour d'elle.
- Mzelle ! C'est Kinji ! Je viens aider ou faire diversion, à voir ce qui est le mieux.


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Lun 27 Juil 2015, 01:09

L'homme prit dans l'effondrement de sa maison, la cage thoracique comprimée par l'une des poutres de soutient du toit, n'en avait plus que pour une ou deux minutes et encore... si l'on était optimiste. Le voir agoniser, jeter ces dernières forces dans une bataille perdu d'avance, désespérée, pour s'extraire de sa prison de bois, pour forcer l'entrée d'air dans ses poumons déjà atrophié... Observer sa peau se bleuir au fur et à mesure que l'oxygène venait à lui manquer... Et ce regard ! Suppliant que l'on vienne le secourir, implorant les Aetheri ou que sais-je encore de lui accorder le droit de fouler un peu plus longtemps ces terres.... Magnifique ! J'en frémissais d'excitation, d'émotions, et mon cœur rafistolé battait si fort que je ne craignais de le voir se rompre à tout moment... Mais le spectacle en valait la peine. Largement. Un soupire s'échappa longuement, sifflant, d'entre ses lèvres... Était-ce son dernier ? Tout mon corps était tendu, au paroxysme de sa captivation... Et... Non ! La Mort était bien capricieuse et même facétieuse... Le bonhomme venait de reprendre une goulée d'air... Peut-être la dernière ? Ses yeux étaient injectés de sang, et le blanc tournait désormais au jaune pisse, bien que je ne sache pas l'origine de ce phénomène. Ses lèvres étaient maintenant d'un bleu morbide des plus charmant, et je sentais que mon mourant effectuait désormais ces derniers soubresauts, qu'il ne contrôlait même pas, ces derniers élans d'espoir vers la vie. Un corps veut rarement mourir de son plein grès et se battra jusqu'à son dernier instant, je le savais pour l'avoir vu à maintes reprises. Oh ! Et le voilà qui arrive ! La dernière contraction, le dernier sifflement... le dernier soupire ! J'approchais mon visage pour en ressentir la puissance sublime. Mon mourant avait rendu son dernier souffle. C'était une véritable pièce de tragédie dont il avait été un brillant acteur ! Ému jusque dans les profondeurs de mon âme, je versais une petite larme pour lui rendre hommage. Et si cela ne paraîtrait pas des plus étranges aux sauveteurs m'entourant, j'aurais presque applaudis la performance !

Je sortais alors de transe, remarquant soudain que je pataugeais allègrement dans l'eau. Le village était maintenant inondé sur plusieurs dizaines de centimètres, environ. Pas encore au mètre mais pas loin. Peut-être pourrais-je rester ici assez longtemps pour assister et analyser les effets de l'eau sur la décomposition d'un corps humain ? Cette perspective m'enchantais, même si j'allais devoir pour ma part me mettre au sec, sous peine de subir le même sort que mes cadavres d'expérience... Mon imagination batifolais joyeusement, créant dans mon esprit des images de peau flasques aux effluves délicatement piquantes... quand l’apparition de trouble-fêtes me ramena brutalement à la réalité. Des monstres marins... qui devenaient terrestres... Très intéressant tout ça. Mais je n'étais pas fou ou stupide au point de ne pas me rendre compte du danger que ces créatures représentaient pour ma survie. Et je n'étais pas prétentieux au point de me croire suffisamment puissant pour les tenir à distance, les repousser et encore moins les battre à mort. Ma place n'était pas sur le champ de bataille. Je n'étais rien de plus qu'un scientifique. Alors que faire ? Partir d'ici et rater une occasion d'étudier les effets des liquides sur la décomposition de la chaire humanoïde ? Hors de question ! Et me cacher n'était pas non plus envisageable, puisque je ne serais plus en mesure de prévoir les déplacements de ces choses.

Après quelques minutes de réflexions ponctués par le bruit de mes pas dans l'eau, je décidais de retourner auprès de la seule en qui je pouvais placer le peu de confiance que je prenais la peine d'accorder aux autres. La vieille Bagaya Eternam. Et qui sait... Peut-être que je saurais me montrer utile à ses yeux, et qu'elle me serait redevable au point de financer mes recherches... Non, cette réflexion était idiote. Une sorcière d'un tel cachet ne se permet jamais d'avoir de dettes envers qui que ce soit. Alors j'agirais dans son intérêt... pour la gloire. Ce n'était pas si mal après tout. Alors je me rendis auprès de l'ancêtre... Qui hurlait aussi fort qu'elle le pouvait contre... un peu tout le monde, à vrai dire. Il était difficile dans cet état de chaos de définir avec exactitude sa cible. Quoi qu'il en soit, je compris assez rapidement qu'il fallait rattraper les enfants, pour une question d'histoire inachevée, de ce que j'avais comprit. Pourquoi pas. Je vis trois d'entre eux se carapater non loin de moi. Et je les suivis d'abord des yeux, puis me mit en route, marchant d'un bon pas. Il n'était pas question de les perdre de vue. Mais ces derniers était... rapides. Je me mis à trottiner doucement, de peur que le poids de mes vêtements trempés n'achèvent certaines de mes coutures que mon précédent voyage dans le désert avaient abimés. Les gosses s'étaient finalement arrêtés derrière un les restes d'un mur de maison et s'accroupissaient pour se cacher. Quel manque déplorable d'imagination... Mais puisqu'il me fallait accomplir ma basse besogne, je m'approchais des réfugiés, qui tremblaient les fesses dans l'eau. Et comme j'aurais du m'y attendre, mon physique n'eut pas beaucoup de succès auprès d'eux. Ils se mirent à hurler de toute la force de leurs petits poumons... Attirant un monstre... Qui n'allait faire qu'une bouchée de nous... Était-ce le moment d'appeler au secours ?

968 mots



Résumé:
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Lun 27 Juil 2015, 02:09



C'était donc la triste vérité. Sous pretexte que l'eau montait, ils les avaient tous laisser à leur propre sort, sachant qu'ils les condamnaient à une mort certaine. Étrangement, je ne pouvais pas croire qu'il s'agissait là d'une décision commune, un ordre? Peut être, mais ca ne justifiais en rien ce qu'ils avaient fait, plutôt désobéir que d'abandonner mon fils et pourtant on ne pouvait pas dire que je l'avais voulu. Mais si c'était leur choix alors là, autant les confier à quelqu'un d'autre. Il avait justement parlé des anges. Je ne savais pas quoi en penser, mon avis à leur sujet étant assez mitiger. Mais après tout, ca ne relevais que de ma propre nature et non de ce qu'ils étaient. Pour ces enfants, c'était certainement la meilleure chose à faire.
Mais maintenant que l'ange était partie il y avait encore à faire, s'occuper d'eux déjà et ensuite essayer de retrouver les autres et aider les survivent, pour peut qu'il y en avait encore. Une vielle femme emmena alors les enfants dans un champ un peu plus loin, pour leur sécurité ce n'était pas plus mal. Une femme aux cheveux  bleu avait d'ailleurs trouvé une solution pour les calmer, les bombons, en principe en montrant qu'elle savait les faire apparaitre ainsi, elle venait de se faire un floper d'amis.

Je commençais alors à chercher dans les maisons, tendant l'oreille pour essayer de remarquer un cri ou un pleur, même un gémissement, n'importe quoi qui me montrait qu'il y avait encore quelqu'un de vivant quelque part. Mais au fur et à mesure de mes recherches, je ne trouvais que des cadavres un peut partout, est ce que ca avait été si dévastateur dans ce lieu? Je voulu alors faire demi tour, allée prés des enfants pour aider les deux femmes qui s'en occupait, me disant que je perdais mon temps. Mais finalement j'entendis un bruit, une respiration haletante.
Je me dirigeais alors vers cette dernier et remarquais une femme qui tenais dans ses bras un bébé, la femme en elle même était gravement blesser, visiblement elle avait tenu a sauvée son enfant à tout prix. Je regardais autour de moi et ne vis pas d'homme. Est ce que le père avait fui avec les autres? Je me penchais vers la femme et examina sa blessure. Elle m'avait alors attrapé la main et me regardais suppléante. " S'il vous plait, sauvé mon fils, il est... si jeune... je vous ... en supplie." "Je vais m'en occuper, mais en premier lieux j'aimerais m'occuper de vous, je crois pouvoir faire quelque chose. " Je pris alors son fils pour le déposer dans un couffin qui se trouvais un peu plus loin et reviens vers elle, durant cela elle était tombé inconsciente, sans doute rassurée que quoi qu'il arrive, son fils serait sauf. J'utilisais alors ma magie blanche pour refermer sa plaie, des débris lui avait entaillé profondément le flanc, c'était un miracle qu'elle soit encore en vie. Ca me prit du temps et de l'énergie, mais finalement elle serait sauve. J'appelais alors quelqu'un pour que l'on vient la chercher et conduisis le bébé prés de la vielle, expliquant qui et ou était sa mère pour qu'elle lui rendre à la premier occasion et reparti dans mes recherches.

Je trouvais alors principalement des morts, quelque enfants qui restaient obstinément là que l'on du quelque peut forcée pour qu'ils nous accompagnent. Je comprenais qu'ils voulaient rester chez eux, surtout que certain parent avait dit qu'ils reviendraient les chercher, mais ils ne pouvaient pas, on ne pouvait pas les abandonner à notre tour.
On trouva aussi quelque blesser que l'on aidait à regagner le champ à leur tour. Ce n'était pas simple et je commençais à me demander si les anges viendraient assez nombreux pour tous gérer? J'avais entendus qu'ils avaient aussi à faire, ce n'était donc peut être pas vraiment le moment de les déranger finalement. Mais finalement, si eux ne s'en occupaient pas qui le ferait? Nous? J'en doutais fortement, on avait tous nos inquiétude et beaucoup était ici certainement pas pur hasard, aider en passant pourquoi pas, mais s'occuper sans savoir pour combien de temps d'une horde d'enfant et des blesses ce n'était pas possible. Je ne savais pas ce qui me retenait concrètement de m'envoler de retrouver cette caravane pour leur dire à ma manière ce que je pensais de leur attitude indigne.

Mais alors que je venais de conduire plusieurs enfants prés des autres, je rejoignis le reprouvé qui nous annonça que la mer avait déjà gagné pas mal de terrain et bien évidement cette nouvelle ne pouvais pas arriver seul. Je vis avec une certaine horreur des bêtes marines surgirent alors qu'une vague venais d'atteindre nos genoux. Dans un premier temps je ne fus pas vraiment inquiète, je me disais qu'elles ne pourraient rien faire sur terre, qu'elles allaient bêtement se retrouver coincer et qu'ils nous suffiraient de reculer au fur et à mesure. Mais ca aurais été trop beau. Elles se métamorphosèrent, les nageoires devant des pattes c'était un véritable cauchemar, pour nous, mais aussi pour les enfants. Entendant le cri des bêtes, certain avait pris la fuite sans se soucier de rien. J'étais alors partager. Soit j'allais aider la vielle à rattraper les mômes, soit je m'occupais des bestiaux.

Je décidais alors de m'envoler, ce n'étais pas aise avec le temps qu'il faisait, mais ca devraient allée pour ce que je voulais faire. Je survolais la zone, aidant ceux qui partait chercher les entant en leu indiquant le chemin. J'en profitais aussi pour prévenir quand je voyais que quelqu'un risquait de se faire avoir pas un des monstres marins.  Je faisais un peu le rôle d'une éclaireuse en somme.

Mais alors que j'allais retourner prés des bêtes, je vis un homme essayer de s'occuper d'enfant, mais sans doute au vue de son physique se mirent à criés. Je pu alors constaté avec effroi qu'une créature s'approchais d'eux. Je descendis alors et au moment ou la créature avançait sa gueule, j'enroulais mon fouet autour de celle ci et retient la bête comme je pouvais. J'ordonnai alors aux enfants de dégager ainsi qu'à l'homme qui se trouvait là. À premier vue il ne serait quand même pas m'aider.
La bête se débattais et essayais de me griffer, d'un geste brusque elle avait réussi à m'arracher le fouet des mains et avec ses patte fraichement acquise, elle l'enleva de son museau. Je voulu le récupérée, mais c'était une mauvaise idée, je me pris un coup de queue qui me fis percutée le mur qui se trouvait prés de moi. Quelque peu sonner, je me relevais alors et pris mon épée. Qu'est ce que je pouvais faire contre ca concrètement?
J'aurais pu me rendre invisible, mais je me doutais qu'elle pourrait me repérer grâce a son flaire. C'était quelque chose d'assez commun aux animaux. Quoi que ici elle venait de l'océan donc pourquoi pas? Apres tout je ne perdais rien de teste. Mais je pensais à quelque chose d'autre soudainement, délaissant mon fouet je courus dans la mêler, criant à tout le monde de quitter l'eau le plus rapidement possible. J'allais tout faire pour éviter qu'ils soient blesser, mais ce ne serais pas simple, surtout avec la créature qui me pourchassait à présent.
Je m'envolais alors une nouvelle fois pour allée me posée sur un toit qui tenait vaillamment et regardais en dessous. Certaine créature était regrouper et c'était justement ce qu'il me fallait. Il me suffirait de concentrée la foudre à cet endroit, avec l'eau, j'étais persuadée qu'elles allaient morflée. En espérant qu'en plus de développer des pattes, elles n'allaient pas commencer à développer des résistances diverses.
Je créais alors une boule de foudre que je projetais au centre des bêtes marines, puis je laissais se dispersée l'électricité sur ces animaux et l'eau alentour, la stoppant net des qu'elle arrivait à proximité de quelqu'un. Je fis ca plusieurs fois, je ne cherchais pas spécialement à tuer, mais a affaiblir suffisamment.
Mais je dus faire tout disparaitre, me concentrant le dessus, j'en avais oublié celle que j'avais attaquée précédemment et cette dernière venait de mettre un coup dans la maison qui fit tomber le toit qui ne tenait plus à grand chose. Je me retrouvais alors dans l'eau. Je me relevais rapidement et sortit mon épée. Je réussi alors à lui causée quelque entaille, mais on ne pouvait pas dire qu'elle n'était pas résistante celle là. Je ne savais pas si j'étais vraiment de taille à l'affrontée, je l'espérais en tout cas. Ce serais con de mourir maintenant après tout ca. Le combat continuais alors et essayant de trouver une ouverture, je me montrais prudente et essayais de préserver mes forces.


Spoiler:
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Lun 27 Juil 2015, 11:01



GROUPE I
Yulenka – Julia – Bagaya – Devaraj – Meiro – Lucius [Milady] – Kinji [Ethan]

A travers les nuages noirs, une lumière transperça le ciel. La lueur éclaira alors le village en ruine, faisant presque s'éloigner les eaux mortelles. Nahlot leva les yeux, regardant la misère qui allait encore lui tomber dessus. L'homme dans ses bras, à moitié mourant, fit l'effort d'ouvrir ses paupières pour voir les Anges arriver. Plus d'une dizaine, perçant la couche noire pour atterrir sur la terre ferme. Ils créèrent un Sanctuaire tout autour du bourg de manière à protéger tout le monde de l'inondation d'une part, et des effondrements d'autres parts.
Celle qui était allée les chercher s'approcha du réprouvé et dit « Nous voici. Nous allons emmener les enfants loin d'ici, à Libertas précisément. Avez vous pu faire une caravane d'urgence ? », « Il ne reste quasiement que les enfants. Ceux restant ici ont périt. Il ne reste que les étrangers, quelques civils, et moi. Le plus important sont les enfants. Ils sont dans le champs là bas. » Elle hocha la tête, et chaque Ange partit voir les blesser et les gosses. Nahlot s'avança vers le groupe de soutient et dit « Je vous remercie beaucoup, à tous d'être venu. Notre village s'est écroulé rapidement, et je ne pensais pas que notre chef serait partit avec les adultes... Les enfants seront à Libertas, beaucoup vont devenir orphelins. Je pense qu'il serait intéressant d'aller les voir de temps en temps... » Parlait-il pour eux ou pour lui-même ?

Haussant les épaules il vit un des anges arriver « Si certains ont des compétences de soins, qu'ils viennent. Ensemble, nous arriverons mieux à guérir tout ces enfants. Beaucoup sont particulièrement malades. », « Malades ? Tous ? », « Beaucoup oui. En partant, à tout hasard, votre chef n'a-t-il pas jeter un sort ou une quelconque potion d'oublie ? », « J'en sais rien ! », « Peu importe ! Ce qu'il faut c'est les soigner. Nous les emmènerons après. Les temps sont durs, les côtes sont constamment attaquées par les monstres marins, et les gens s'entretuent. Des statues ont fait leur apparition d'ailleurs un peu partout sur le continent, et sont à la solde des Alfars. » Nahlot regardait l'ange « Des Alfars ? » Il regarda les gens dans le groupe, espérant, secrètement, ne pas en voir « Bien, j'y retourne. »

L'ange retourna au près des enfants malades. Le chef du village, le tyran ayant fait partir la plupart des adultes, avait raté son affaaire en plus de ça. La caravane tomba sur une horde de masques d'or qui ne les épargna nullement, et aucun. Les plus faibles périrent en premier et puis vint le tour des plus valeureux. Des pertes, beaucoup de pertes et, dorénavant, des dizaines d'enfants orphelins à jamais.

Mots : +720

EXPLICATIONS:

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Mer 29 Juil 2015, 03:06

Il y avait quelque chose de dérangeant dans ces combats.... Yulenka ne parvenait que difficilement à mettre le doigt dessus. Certes elle était à des adversaires plus coriaces. Mais ce n'était pas le manque de difficulté qui la chagrinait. Alors quoi ? Elle se demanda initialement si ce n'était un ressentiment profond de Rubis. Mais celle-ci venant au même instant lui avouer qu'elle avait une impression bizarre sans y parvenir à l'expliciter, balaya d'un revers de main sa première hypothèse. Si c'était une moyen détourner pour se plaindre de quelque chose, elle ne serait pas venue lui dire. De toute manière Rubis n'utilisait pas de manière détourner pour s'adresser à Yulenka. Néanmoins ce fut un indice pour la jeune femme. Si elles étaient deux à avoir ce ressenti, il était donc commun.... D'un moulinet du poignet, la vampiresse décapita sans ménagement un énième monstre, révélant sa sauvagerie. De manière temporaire, car la résistance de ses assaillants était faible, et donc leur agonie écourtée. Une véritable hécatombe aux teintes de boucherie.... Alors pourquoi cette insatisfaction, malgré un travail rondement mené ? Mais ne voix familière vint l'arrachée à ses pensées. Elle reconnut Kinji qui venait s'amuser aussi avant qu'il n'y ait plus de bestiole à occire. Ou plutôt du point de vue du vampire, essayer de se rendre le plus utile en massacrant ce qui pouvait l'être. Sourire en coin, elle lui répondit taquine.

-Du moment que vous vous ne faites ni tuer, ni blesser, vous faites ce que vous voulez ! La vermine pullule suffisamment pour que vous vous exerciez à toutes les stratégies que vous souhaitez. Je compte sur vous pour que vous inculquiez à ces ignominies écailleuses que les uniques prédateurs de ces côtes, c'est nous ! Et qu'ils sont encore bien loin d'inspirer la terreur comme nous savons le faire !

Vous avez dit fier ? Nous vous répondrons "Vampire". Une raison qui se suffisait largement à elle-même en matière d'estime de soi et de patriotisme. Les conseils et directives données, la jeune Impératrice s'en retourna à son activité d'extermination, et à ses réflexions. Le tout en gardant un œil discret sur Kinji. Des fois qu'il soit en difficulté, elle pourrait toujours faire un saut pour le soulager d'une mauvaise posture. En attendant, retour à l'introspection sur fond de massacre. Quelque chose la perturbait... ou plutôt lui manquait ! Enfin une avancée. Un manque donc, mais de quoi ? Même d'un niveau inférieur à ses offensives et à sa puissance en général, les créatures défendaient chèrement leur vie. Elles étaient hargneuses à souhait, vicieuses, et il aurait été imprudent de les sous-estimer. Quelque chose lui échappait.... Distraitement, elle manipula les ombres environnantes pour former une gueule béante de dragon, dont les mâchoires vinrent se refermer brusquement et dans un claquement sourd, juste derrière Kinji. Le monstre marin qui avait eu l'audace d'essayer de le prendre à revers avait payé chèrement sa témérité.

Quelques échanges avec Chess, et la voilà de nouveau dans un bain de sang, ou assimilé sang. Et ce fut lorsqu'elle eu finit de pourfendre la dernière bestiole en vue, que le déclic se produisit. Ce qui lui manquait c'était le plaisir partagé du combat. Depuis combien de temps n'avait-elle pas senti ce curieux respect mutuel, ceux que les combattants aguerris éprouvent en présence d'un autre ? Ceux qui apprécient le combat pour l'art qu'il était et la discipline qu'il demandait.... Finalement Rubis avait peut-être déteint sur elle. Mais n'était-ce pas plutôt l'expression d'un sentiment de lassitude face à des combats qu'elle trouvait absurdes ? Peut-être parce que ce n'était pas concrètement sa guerre, après tout elle savait à peine pourquoi elle prenait parti. Peut-être parce qu'elle se demandait si elle ne perdait pas son temps ici. Le genre de constatation qui peut ruiner la motivation et l'ardeur au combat. Mais fort heureusement ils étaient finis. Yulenka se dirigea vers les enfants, qui n'avaient rien trouvé de mieux qu'être majoritairement malade. Bien entendu, non loin, le regard insistant de Chess avait croisé le sien avant de disparaître de nouveau.

Les anges étaient arrivés et commençaient leur travail tandis que la jeune Impératrice mettait la main à la patte. Elle s'approcha d'une petite troupe d'enfant, et usa de sa magie blanche pour les soigner. Une action qu'elle accomplissait distraitement, lorsque l'un des anges vint faire une remarque qui allait tout chambouler....


Comme c'est curieux ! Vous employez les mêmes gestes et postures que les anges lorsque vous utilisez votre magie curative ! On dirait que vous avez été...

L'homme ne put terminer sa remarque innocente que le regard assassin et noir de la jeune Impératrice le figea d'horreur sur place. S'il n'y avait pas eu les enfants, ni le sanctuaire, pour juguler sa colère, elle lui aurait flanquer une avoine à lui faire baver ses dents ! Elle prit une profonde inspiration, tentant de se calmer. Après tout le bougre ne pouvait pas savoir qu'elle avait réellement été ange, ni qu'elle était à présent reine vampire, et qu'elle garderait bien ce genre de secret pour elle ! De toute manière, chacun semblait bien occupé, et il était peu plausible que qui que ce soit fasse le rapprochement. Elle se concentra donc à terminer rapidement sa besogne, avant de se remettre en route. Les anges étaient là et s'occuperaient du reste. Elle en avait assez fait à son goût.
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Dim 02 Aoû 2015, 22:46

Courant à en perdre haleine, nous finîmes par nous arrêter, épuisé. Guettant derrière nous, nous attendions un signes nous signifiant que nous étions à présent en sécurité ou au contraire, qu'il nous faudrait reprendre notre course et... Fuir... Les secondes défilèrent, puis ce furent les minutes, sans qu'aucun son pouvant nous informer de la situation ne nous parvienne. Les éléments étaient trop déchaîné, les bourrasques de vents mêlées à la pluie nous assourdissait au même titre que l'orage grondant semblait vouloir nous exploser les tympans. Les éléments semblèrent ce calmer quelques peu au file des minutes qui continuaient de défiler et je cru même voir un rayon de soleil percer la couche de feuilles des arbres sous lesquels nous nous étions réfugier. La tempêtes était-elle finit? Voila qui me faisait grandement douter. Je songeais plutôt que c'était là mon espoir fou que tout cela ce termine enfin qui me donnait des hallucinations. Le rythme des battements de mon coeur et ma respiration hératique c'étaient calmés, pour finallement me redonner un semblant de calme que je décidais de transmettre aux enfants.

- Vous allez mieux? Vous vous sentez aptes à regagner le village? Questionnais-je, un léger sourire apaisé aux lèvres.

Tous se tournèrent vers moi et acquiéscèrent en silence, comme s'ils avaient peur de briser cet instant de répit. Décidant d'adopter une allure plus douce, nous reprimes la route en direction du groupe qui devait certainement nous attendre. Lorsque nous arrivâmes, les combats semblaient ce terminer et de nombreuses personnes étaient arrivées entre temps. Ils semblaient déjà fort occupés, certains s'occupant des blessés, tandis que d'autres s'occupaient des enfants. M'approchant du réprouvé qui c'était improvisé chef durant l'attaque, je l'entendis brièvement parler d'emmener les enfants à Libertas et qu'ils était pour la grande majorité très certainement orphelins. Pas plus mal, songeais-je avec amertume, bien qu'au fond, cela était pourtant bien triste pour eux. Malgré tout, je ne pouvais nier cette amertume que je nourrissais envers ces parents que je trouvais indignes. Me retournant vers mon petit groupe, comme j'aimais à le penser pour le moment, je leur offris mon plus beau sourire.

- Venez, ces personnes vont vous soigner et vous emmener vers un endroit bien moins dangereux, expliquais-je sur un ton doux et serein.

J'avais bien compris qu'ils étaient des anges. Ma première véritable amie me les avaient décrits: si leur beauté n'avait d'égale que leur gentillesse, leurs ailes étaient quant à elles aussi blanches que leurs âmes étaient pures. Ils correspondaient parfaitement à la description de mon amie, aussi, je ne doutais pas une seconde du fait que je faisais là le bon choix en les laissant entre leurs mains.

- Ma maman est la bas? Questionna une petite fille de cinq ans tout au plus.

Me pinçant la lèvre inférieur, je ne pu réfreiner une légère grimace. Qu'est-ce que je pouvait bien lui répondre? Devais-je lui dire la vérité? Ou devais-je, au contraire, lui mentir pour la rassurer? Je ne savais que faire... Les secondes défilaient et il me fallait décider.

- Je ne pense pas, mais peut-être t'y retrouvera-t-elle rapidement? Répondis-je, optant pour la franchise. Je ne sais pas où se trouvent vos parents, mais je suis certaine que l'on vous donnera de leurs nouvelles au plus vite... Ajoutais-je peu convaincu que celle-ci soient des meilleures.

La petite fille ainsi que le reste du petit groupe sembla accepter ma réponse et ne rechignèrent pas lorsque je les confiais aux mains bien plus connaisseuses des anges. Observant le tas de ruine qu'était devenue cette ville, je soupirais de dépit, secouant la tête tristement. Voila qui était un dure retour à la réalité: nous n'étions rien face à la nature qui nous entourait. Mon incapacité à aider au combat m'avait mis une grande gifle, car oui, si j'avais choisit d'apporter mon aide concernant les enfants, c'était bien là pour la seule et unique raison que je n'aurais été d'aucune utilité au champ de bataille. M'éloignant, de toute cette agitation, n'ayant aucune capacité de soin et me retrouvant là encore, inutile, je m'assis sur ce qu'il restait d'un banc en bois pensivement. Les enfants étaient à présent en sécurité, ou tout du moins, ils seraient mis dans les heures qui suivraient hors de danger, mais... Et moi, qu'allais-je bien pouvoir faire à présent?

Nombre de mots: 760 ~
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Mar 04 Aoû 2015, 23:04

Il fut sincèrement soulagé de voir l'arrivée salvatrice des anges et de pouvoir quitter le "champ de bataille". Parce qu'assommer deux ou trois monstres c'était à peu près réalisable, mais en abattre dix, ça commençait à devenir très compliqué pour lui. Les combats, c'étaient très attrayant dans les livres de contes ou sur les peintures murales, mais sans plus. Soupirant, le chaman rejoignit à son rythme l'attroupement bruyant d'enfants, anges et autres étrangers ou villageois survivants, recherchant du regard Lullu et son propriétaire, ainsi que les quatre petits du départ.

Peut-être que les marmots étaient malades et choqués mentalement, mais il y avait encore beaucoup d'espoir pour eux car après tout, ils n'étaient pas morts et avaient toute leur vie devant eux. Bien que la mort ne soit pas non plus si terrible que ça aux yeux du chaman, qui la considérait plus comme un changement de vie radical qu'un sinistre drame. Bien sûr il ressentait tout de même un peu de compassion par apport au fait qu'ils aient perdu leurs parents si tôt alors qu'ils auraient du encore en avoir besoin pendant de longues années, mais il n'allait pas s'en attrister pendant des heures pour autant. Ce qui était fait était fait. Pas besoin de soulever mers et montagnes pour essayer de revenir en arrière...

Il sentit quelque chose lui agripper la jambe et releva la tête, sortant de ses pensées. Baissant son regard, il reconnu directement les oreilles rondes à moitié déchirées et la couleur délavée du nounours qu'il s'était tué à aller chercher sous les ruines.
"-Lullu..." murmura-t-il par reflexe, en reconnaissant aussi le garçon qui le tenait. Il s'arrêta et s'accroupit à la hauteur du petit, dont il ne connaissait toujours pas le nom, au passage.
-"Tu devrais rejoindre les autres personnes là-bas. Elles s'occuperont bien de toi et de Lullu d'accord ?" lui-dit-il en montrant du doigt les anges non loin. Si un jour le hasard l’emmènera à visiter Libertas, il ira très certainement chercher des nouvelles de Lullu, par pure et simple curiosité.
Il parla encore un moment avec l'enfant, en essayant vainement de le réconforter et apprenant qu'il s'appelait Hoziel et avait sept ans.  
-"Sois fort pour protéger Lullu d'accord..." lui intima-t-il enfin en lui ébouriffant ses cheveux emmêlés, avant de se relever et de le regarder partir.

Devaraj recroisa aussi les autres enfants qu'il avait gardé au début et se sépara d'eux assez maladroitement, n'étant pas vraiment adepte des adieux sanglotants. Il grimaça et s'éloigna un peu du groupe pour respirer un peu avant d'aller s'asseoir sur un rocher. Il avait vu assez d'enfants pour la moitié de sa vie au moins...
Son regard gobeur d'informations diverses divergea plutôt vers les anges. Il en avait déjà vu un en action à Aeden, mais c'était beaucoup plus profitable de pouvoir en observer plusieurs à la fois.
Comme tout ce qui était nouveau à ses yeux en devenait directement fascinant, il passa un long moment à étudier leur façon de faire et d'être, avant de soupirer à nouveau -signe de sa lassitude- et de contempler de loin les dégâts autour de lui. Si tous les continents entiers tremblaient comme le disaient certaines rumeurs, il se demandait bien ce qu'il en était dans ses montagnes natales... Qu'allait-il lui-même devenir ? Aucun endroit ne semblait échapper à la tempête actuelle dont personne ne connaissait entièrement la cause, alors où pouvait-il bien aller pour essayer de survivre ? Que devenaient Driel et Cendres ? Il était certain que les deux bêtes avaient un instinct de survie largement supérieur au sien qui était un peu douteux, mais les récents événements lui avait fait prendre conscience de la dangerosité de certains lieux et il espérait que les deux zozios s'en sortiront bien sans lui.

Las de voir ces questions tournoyer dans sa tête, il tourna la tête vers Khaal pour chercher un réconfort qui n'était pas la et s'avachit un peu plus son caillou. Pour une fois, il aurait bien voulu cesser d'être un vagabond et se poser dans un endroit calme, le temps de quelques nuits, histoire de se ressourcer un minimum.
Parce-que le pire dans toute cette histoire, c'était qu'il n'avait toujours pas mangé, et le village dans lequel il avait prévu de dormir était inondé et en ruines... Les temps se faisaient de plus en plus durs décidément.

Mots : 772
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Sam 08 Aoû 2015, 21:02



Il n'était pas le plus efficace au combat, sa force se devait d'être augmenté tout comme son agilité. Assurément cela viendrait, peu à peu il apprenait à s'améliorer au fil du temps, temps dont il disposait en quantité illimité. Trois haches de lancer accrochées à sa ceinture, prêtes à être attrapées de sa main droite, griffe de métal déjà placée dans la gauche, il était prêt au combat. Les paroles de Yulenka l'avait motivé et inspiré plus que jamais pour défendre la côte et montrer ce dont il sont capable et montrer qui doit véritablement être craint. Il avait compris qu'elle était un être comme lui et la puissance qu'elle dégageait était surprenante mais il ne se doutait pas le moins du monde qu'il était en présence de l'Impératrice de la Nuit en personne. Nul doute qu'il espérait la connaître un peu plus lors d'une rencontre moins mouvementée, le temps n'était pour l'instant jamais propice avec toutes ces créatures qui n'avaient de cesse de les attaquer. Divertissement dont il pouvait fort bien se passer, risquer sa vie n'était pas son occupation préféré.

Se battant comme il le pouvait, griffant d'un côté pour distraire sa cible, plantant la hache sur le côté opposé, Kinji parvenait à atteindre, avec un ou plusieurs essais, le cou de ses victimes qu'il tranchait pour les laisser se vider de leur sang. Après tout ne fallait t'il pas être cruel ? Abréger leur souffrance ne serait pas digne de la terreur que la race se doit d'imposer. À plusieurs reprises il évita de peu un coup qui aurait pu le blesser avec plus ou moins de gravité, une bonne dose de chance sans aucun doute. Sa concentration était sans cesse sur ce qui était devant lui et le menaçait, évitant de se retrouver en sous nombre en se déplaçant mais jamais il ne regardait derrière lui. Cette erreur faillit lui être fatale, entendant soudain dans son dos un claquement sourd, le vampire se retournant d'un bond pour constater le carnage qui venait de lui sauver la vie. Une gueule  de dragon faite d'ombre, voilà ce qu'il eut tout juste le temps de voir avant que ça ne disparaisse comme c'était apparu. Il jeta un regard vers celle aux cheveux bleus, se doutant bien qu'elle lui avait sauvé la vie une nouvelle fois. Un «Merci» glissa entre ses lèvres, reprenant le combat pour constater que c'en était la fin.

Il ne restait que ceux qui avait défendu la plage, l'ennemi avait été réduit à l'impuissance. Des ombrages obscurcirent le sol, non pas de nouveaux adversaire qui arrivaient par la voie des airs mais bien des anges. Ces êtres aux ailes d'un blanc immaculé, symbole de paix, réconfort et guérison. Kinji retourna à son tour près des enfants, voyant bien que ceux-ci n'allaient pas aussi bien que lorsqu'il c'était éloigné. Les gamins qui commençaient pourtant à se détendre et se sentir en sécurité avec la vieille dame étaient maintenant tous allongés sur le sol. Les anges s'occupèrent aussitôt de prodiguer des soins avant de les amener au sanctuaire. Il ne pourrait supporter le voyage sans être en bonne forme et le risque de contamination se devait d'être nul.  Ainsi l'aide du group de soutien n'était plus requise, Kinji resta un moment à les regarder faire, écoutant les remerciements de Nahlot auquel il n'avait pas de réponse. Il c'était trouvé là à ce moment, il avait suivi le courant pour passer le temps et les enfants en avait bénéficiés.

Des cris au loin, son de l'agonie qui aurait pu glacer le sang de quelconque humain ayant l'ouïe assez fine. Kinji eu un sourire en coin, espérance que ce soit la caravane qui paie le prix de ses actes. Des enfants qui se retrouvaient orphelins, peu importe la suite qui survenait après le départ des parents, ces derniers ne font que payer le prix de leur acte de soumission à un tyran. Le vampire vit Yulenka quitter l'endroit, il n'avait rien de plus à faire ici faute de capacité de guérison quelconque. Il hésitait sur la direction à prendre, voyager seul ou accompagné, l'Impératrice voudrait-elle de sa présence ? Il suivit de loin les pas de celle-ci, hésitant à la rejoindre, à engager la conversation. Il n'avait pas de destination, il marchait droit devant tout simplement. Le destin lui ferait bien savoir qu'il a atteint son prochain objectif. Prenant une grande respiration, il se mit à courir pour atteindre la dame aux cheveux bleus.
- Vous permettez que je vous accompagne ? je ne sais où aller...

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Dim 09 Aoû 2015, 23:48



Je ne savais pas combien de temps j'allais encore tenir à combattre les créatures marines. J'étais épuisée et je me voyais périr d'un instant à l'autre. Jusqu'au moment ou une lumière apparus dans le ciel, levant alors les yeux vers le haut, je vu plusieurs ailes blanches descendent vers nous et quelque instant âpres les monstres s'en allèrent. Je compris alors qu'ils avaient utilisé leur sanctuaire. On avait gagné notre combat contre ces créatures. Même s'ils étaient arrivés in extrémistes. Je m'assis alors sur le sol et fermèrent les yeux tout en écoutant ce qu'il se disait avec le réprouvé. Je fus surprise d'apprendre que tous les enfants étaient malades et quand elle parla de sort je me demandais s'il avait pu pousser la mesquinerie jusqu'à empoisonner les enfants. C'était tellement cruel. Mais après tout, après avoir poussé les parents à fuir sans eux, pourquoi pas ?

Je partis alors dans le champ pour allée vers eux et les observais un instant. Ma mère m'avait abandonnée, mais la raison était tout autre. Je n'avais pas été désirée, mais elle m'aimait assez pour vouloir que je vive sans rejet et m'avais alors déposé chez des gens de confiances, qui me protégerais. Eux non seulement ils avaient été abandonnés, mais en plus on avait essayé de les tuer. Je regardais alors les anges s'occuper d'eux et des rares survivants que nous avions trouvés.
Un ange c'était alors approcher de moi, sans doute avait-il remarqué dans mon regard que ces enfants me faisaient de la peine, car il me proposa qu'une fois guéri et conduit a drosera, je songe à en adopter un. « Vous m'en confierez un à moi ? » « Je n'ai pas de préjuger sur les vos personnellement. Et je laisserais soin à la directrice de l'orphelinat de prendre la bonne décision. Mais je vois que vous vous en faites pour eux et c'est déjà un bon point. » Je l'avais regarder surprise pour finir par lui dire simple qu'ayant un enfant démon je préférais éviter. Et je partis occuper les enfants.

Tous commençaient à comprendre que leurs parents ne reviendraient pas, qu'ils avaient tout perdu aujourd'hui, mais qu'ils devraient continuer d'avancer. J'essayais de les consoler au mieux, leur expliquant que l'on allait s'occuper d'eux, qu'ils allaient ensuite rejoindre une nouvelle famille et qu'ils leur donneraient autant d'amour, si pas plus que leur famille d'origine. « Mais toi, tes parents t'aiment, tu ne peux pas comprendre. » Je souris tristement et demandais à tous ceux qui avaient du mal à l'idée d'être adoptés de venir près de moi. « Oui mes parents m'aiment. Mais ce ne sont pas mes parents biologiques, j'ai moi aussi été abandonnée à ma naissance. Je ne sais pas qui sont mes vrais parents, ma mère m’a laissée à ma famille quand je venais à peine de naitre. Pourtant je peux vous assurer que je n'ai jamais manqué d'amour, je ne me suis jamais sentie à l'écart de la famille. Mes parents m'aiment comme si j'étais leur propre fille et c'est réciproque. » « tu as déjà pensé à chercher tes vrais parents ? » « Oui, mais le jour ou je le ferais, je ne chercherais que ma mère. Mon père ne m'aimera pas et pour être honnête, je ne sais même pas comment réagirais ma mère, mais elle j'ai envie de la voir. Mais croyez-moi, être adopter n'est pas une fatalité, c'est sans doute la meilleure chose qui peut vous arriver. »  
Petit à petit, ils étaient de plus en plus rassurés et quand les anges eurent fini de soigner tout le monde, ils partirent le sourire aux lèvres. Personnellement je m'envolais en direction de la caravane, je voulais trouver le chef de ce village et leur dire ce que je pensais de ses actions, une bonne droite dans sa gueule lui mettrait peut-être les idées en place, mais surtout je voulais dire aux parents des enfants qu'ils étaient sauvés et qu'ils allaient à Libertas. Je n'étais pas certaine qu'ils méritaient de les récupérer, mais bonne.
Cependant je ne trouvais que des ruines de la caravane et des cadavres. Visiblement le destin avait décidé de se venger lui même. Est-ce que je le regrettais, non pas totalement ? J'aurais seulement voulu savoir si les parents n’avaient vraiment pas eu le choix. Je repris alors mon envol, espérant que tout ça finirait bientôt.

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Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux

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