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 Sauver les Wëltpuffs - Quête solo

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Lun 22 Juin 2015, 21:30

Alaster, tu pourrais au moins te vêtir quand tu sors de ta chambre ! articula la mère de l'intéressé. L'homme, pourtant, ne semblait pas particulièrement enclin à vouloir lui obéir. Il avait sans doute passé l'âge ou avait simplement la certitude qu'il était très bien torse nu, même si des individus inconnus le regardaient à présent avec insistance. Sa famille était assez réputée en Avalon et connaissait un certain nombre de personnes. Les Dah Numen avaient parmi leur connaissances des guerriers mais pas que, des commerçants aussi. Les Wëltpuffs étaient une source de revenus pour eux mais ils étaient loin d'être les seuls à les élever. Plusieurs familles avaient confié cette tâche à un fils. Alaster faisait partie des heureux élus. En réalité, il avait même deux rôles à tenir : celui de berger et celui de membre de la garde. Beaucoup trop pour un paresseux sans doute, mais c'était ainsi que la tradition le voulait. Et s'il y avait une chose qui tenait à cœur aux membres de sa famille, c'était bien la tradition.

Le Déchu se dirigea vers le garde manger, attrapant des œufs qu'il mit dans un chaudron d'eau chaude lentement. La présence des étrangers ne l'importunait pas, loin de là. Après tout, ils étaient chez « lui », si sa tenue ne leur plaisait pas, ils pouvaient partir.

Ah oui, c'est vrai que ton fils est du péché de la paresse. J'espère que ce n'est pas trop dur Hélène. Alaster se fichait bien de ce genre de remarques. Sa mère était fière de lui, anormalement même. Bondant la poitrine, elle répliqua avec un sourire mystérieux.
Son péché est parfois quelque peu, encombrant, il est vrai. Mais je suis sûre que, tout comme son père, mon fils saura s'élever dans la hiérarchie et accomplir de grandes choses. Oh oui, elle en était certaine. Son seul enfant depuis la mort de sa fille aurait un destin digne de ce nom, qui la porterait elle-aussi vers la gloire. Néanmoins, nous pourrions peut-être revenir à nos Wëltpuffs. Elle tourna son visage vers Alaster. Tu tombes bien, le sujet te concerne. Elle fixa de nouveau les invités. Je suis certaine qu'Alaster saura résoudre le soucis. Il connaît le plateau comme sa poche, c'est mon fils après tout. Elle en tirait une certaine fierté.
Oui sans doute fit l'homme quelque peu gêné. Hélène était une Déchue de l'orgueil, elle ne pouvait pas s'empêcher de se vanter et de clamer ô combien elle et sa famille étaient importantes. Enfin, toujours est-il que mes Wëltpuffs ont disparu avec mon fils et que j'aimerai recouvrer ma propriété. Déchu d'avarice. Ils étaient tellement prévisible à rentrer dans une sorte de colère froide lorsque ce qui était à eux leur était dérobé. Alaster sourit avant de rire.
Pourquoi ne pas aller les chercher alors ? demanda-t-il en sortant ses œufs de l'eau. Ils étaient prêts, durs mais encore un peu mollets, comme il les aimait.
Mais enfin ! J'ai autre chose à faire ! Qui va faire tourner le commerce à ton avis ? Toi peut-être ?
Allons du calme, intervint Hélène. Je pense qu'Alaster serait bien plus efficace sur le plateau de toute façon. Il est membre de la garde je vous rappelle mon cher. Son ton hautain aurait pu en énerver plus d'un mais la femme avait une prestance qui, même si elle irritait, avait le don de rappeler à chacun quelle était sa place. Hélène Dah Numen aurait pu faire une excellente compagne pour le Dædalus, elle aurait tenu le rôle à la perfection. La glisser au conseil des chefs aurait sans doute fait tomber plus d'une tête. Elle était forte pour manipuler ceux qui l'entouraient, pour leur faire croire qu'elle était la meilleure et qu'ils n'étaient que la boue coincée sous la semelle de ses chaussures.
Tu voudrais que je monte sur le plateau pour chercher un berger et ses Wëltpuffs ?
Pas un mais deux. Il y en a deux portés disparus à ce jour. Je suis certaine que tu réussiras, tu es vaillant et fort. Enfin, si tu ne t'endors pas. Quel dommage que tu ais hérité des gènes de ton père à ce niveau là. Elle confia à ses invités. Lui aussi dort beaucoup. Un grand guerrier mais, croyez-moi, s'il n'a pas assez de repos, il dépérit. Heureusement que je suis là pour l'aider. Parfois, elle virait un peu de bord, critiquant les membres de sa famille pour mieux se mettre en valeur. Mais cela ne durait jamais bien longtemps. Enfin, mon mari est un homme exceptionnel. Il faut bien qu'il ait un ou deux défauts, n'est ce pas ?

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Lun 22 Juin 2015, 23:02

Ah cette ascension me fatiguera toujours autant Rutherford. Alaster venait de voler jusqu'au plateau, accompagné de son Töh Taureau. L'animal lui était fidèle depuis des années et bien qu'il n'ait aucune certitude sur le fait qu'il le comprenne, il lui parlait tout le temps. Le plateau n'était pas un lieu où il faisait bon vivre mais l'homme avait l'habitude. Il ne s'aventurait pas non plus trop loin du bord, aussi parce que le paysage devenait incertain et dangereux une fois une certaine zone passée. Non et puis, le Déchu était un paresseux, marcher de trop le fatiguait et rien que la perspective de le faire le décourageait. Il était bien heureux de réussir le trajet pour se compliquer encore plus la vie. Je pense que nous devrions faire une pause, une petite sieste rapidement. Après tout, s'ils ont vraiment disparu depuis quelques jours, quelques minutes de plus ne devraient pas être la cause de beaucoup de changements...
Brrraaaaaahhhhhh répondit le Töh Taureau, comme s'il avait compris. En réalité, peut-être qu'à force, il commençait à assimiler certains mots, comme « sieste » ou « dormir ».
Ma mère deviendrait folle si elle savait, continua Alaster tout en s'asseyant sous un arbre dans la prairie qui appartenait à sa famille. Ses Wëltpuffs étaient toujours là eux, broutant l'herbe sans répit. Il aimait bien les observer avant de dormir. Ils l'apaisaient. Pourtant, la prairie n'avait pas toujours été si calme. Les Déchus s'étaient battus pour avoir des terres. Sa famille avait une part dominante, avec une autre famille concurrente. Les autres avaient des champs moins étendus mais cela était surtout dû au rang de chacun et à la fonction. Très peu étaient d'avis de se frotter à des guerriers et son nom de famille trahissait directement son appartenance à la garde et au corps armée. C'était sans doute pour cette raison que nul ne lui cherchait conflit, même maintenant, alors que tous savaient qu'il était Déchu de la paresse et qu'il aurait sans doute aucune envie de se battre. Enfin, ce n'était pas dit. Alaster évitait précautionneusement toutes les situations qui l'obligeraient à se mouvoir activement, mais quand il le fallait, il se bougeait. Il y avait des exceptions bien sûr, certains cas où il restait léthargique, mais en règle générale, en situation de danger, il arrivait à se débrouiller, plus ou moins.
Qu'en dis-tu, sieste ou pas sieste ? demanda l'homme comme s'il avait un minimum de conscience. La réponse ne sembla pas différente de la première intervention de l'animal. Oui tu as raison, pas longtemps, juste un peu afin de reprendre des forces. Ce n'était pas une si mauvaise idée, il aurait pu s'endormir pendant ses recherches. Déjà qu'il allait sans doute devoir escalader quelques clôtures de bois...

Plusieurs heures plus tard, Alaster émergea. Le Töh Taureau s'était lui aussi endormi. C'était un cycle en réalité, un cercle vicieux. Les deux créatures étaient faites pour s'entendre tant elles aimaient paresser. S'étirant, l'homme alla puiser de l'eau afin de donner à boire au Wëltpuffs. Ces créatures étaient fascinantes, il ne cessait de le penser, ne se lassant jamais de les contempler. D'énormes moutons tels que les Wëltpuffs ne se maîtrisaient pas facilement. L'accouchement, la maladie, la folie passagère, la tonte surtout, tout ceci était difficile à gérer. Heureusement que les animaux étaient pacifiques et herbivores, sinon il serait mort plus d'une fois sans doute. C'était un métier, ça s'apprenait. Alaster aurait bien voulu faire ça toute sa vie durant, élever les Wëltpuffs, rester sur le plateau à les surveiller, mais il avait un rôle à tenir dans la garde. C'était impensable qu'il ne soit pas soldat. En réalité, ce rôle lui tenait à cœur, il était juste particulièrement lent, ce qui ne lui attirait pas la sympathie de ses collègues. Enfin, qu'importe, il avait l'intention de se faire connaître quoi qu'il en soit, du moins, cette intention lui venait de temps à autres. Se levant, il poussa un peu Rutherford pour que la créature se réveille.
Reste là, je vais aller me promener un peu pour essayer de repérer les disparus. En arrivant, Alaster avait vu que le champ d'à côté était vide. Mais l'une des barrières était cassée, ce qui expliquait sans doute la disparition des bêtes. Pourtant, les Wëltpuffs étaient pacifiques et plutôt lents eux aussi. Quelque chose avait pu les attirer. En tout cas, le Déchu ne pensait pas qu'un individu avait volé les bêtes ou alors quelqu'un qui avait une magie puissante pour pouvoir manipuler des dizaines de Wëltpuffs. Dans ce dernier cas, Alaster doutait de pouvoir faire quelque chose lui même. Si cela se produisait, il retournerait chez lui tranquillement et préviendrait sa mère qui alerterait des forces plus grandes que la sienne.

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Mar 23 Juin 2015, 17:58

 Alaster marchait dans les prairies. Il était lent mais observait tout autour de lui. Il ne voyait rien jusqu'à présent mais, parfois, il lui semblait entendre des murmures, quelque chose d'inquiétant mais semblant plutôt désespéré. La nuit tombait peu à peu et bien qu'il sache que cela était le signal de départ, l'homme continua. En réalité, il avait la flemme d'arrêter de marcher. Maintenant que le mouvement était initialisé, il ne souhaitait pas faire l'effort de l'interrompre. Curieusement, l'homme se rappelait de la période pendant laquelle il avait côtoyé Basphel, lui longues années pendant lesquelles il avait emmagasiné bien plus de connaissances que durant le reste de sa vie. Néanmoins, pendant ce temps dont il se souvenait parfaitement, le Déchu avait subi un traitement visant à améliorer ses capacités. Si seulement il pouvait le posséder à présent...
—  Il ne manquait plus que ça... soupira-t-il en s'apercevant qu'il était à présent trop tard pour redescendre du plateau. La nuit tombait, l'obscurité avec elle. Pourtant, quelque chose le gênait au fond de lui. Ce n'était pas normal, il n'avait pas pu dormir autant. Néanmoins, cette anormalement, il n'y prêtait pas attention. En réalité, c'était ça aussi que d'être paresseux : avoir toutes les cartes en main mais ne pas savoir s'en servir au bon moment ou simplement omettre des les observer. Tant pis, à présent qu'il était là, il allait continuer. Peut-être que les bergers égarés n'avaient pas respecté l'heure de retour, eux-aussi. Chacun disposait bien entendu d'une petite cabane dans le cas où la nuit les surprenait mais il était déconseillé de rester là. A haute altitude, il faisait froid et puisque beaucoup d'animaux rôdaient sur le plateau, c'était de toute façon dangereux. Plusieurs minutes plus tard, les murmures s'intensifièrent et Alaster commença à sentir une présence dans son dos. Il ne tourna pas la tête. C'était tellement idiot mais il n'en avait pas envie, pas par peur de découvrir ce qu'il se passait mais par fatigue. Aussi, il finit simplement par s'asseoir par terre afin de reposer ses jambes. Il repartirait plus tard. S'appuyant sur ses mains, il s'aperçut qu'il y avait vraiment quelque chose d'anormale ici. Non seulement les ombres n'étaient pas partout de la même intensité et, plus que cela, elles se déplaçaient. L'homme plissa les yeux un moment avant d'ouvrir la bouche. Il fallait qu'il en soit sûr.
Y a-t-il quelqu'un ici ?
Comme réponse à sa question, une vieille femme, terriblement hideuse, apparut des ombres. Sa respiration était putride, tout comme ses gros grains de beauté, recouverts de poils épais et noirs. Alaster fit une moue de dégoût. Les ombres qui l'entouraient étaient effrayantes mais, à choisir, il aurait préféré ces dernières à la vieille femme. Elle était vraiment affreuses, comme si une malédiction s'était abattue sur elle, la condamnant à dégoûter tous ceux qui croiseraient son chemin. Pourtant Alaster ne bougea pas. Là encore, simplement par paresse. N'importe qui se serait enfui en voyant cette personne. Son nez était difforme, bien trop gros pour appartenir à une humaine et ses cheveux ressemblaient à de la filasse. Le Déchu n'aurait sans doute pu s'endormir en sa présence, ce qui témoignait d'une certaine force de répugnance.
Aald io eirik articula-t-elle d'une voix caverneuse qui aurait sans doute fait trembler l'empereur noir lui-même.
Je ne comprends pas répondit Alaster. Cette femme lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Il chercha dans son esprit. Il le savait mais l'information ne voulait pas venir à lui.
Dicere nomen meum dit-elle alors. Alaster resta pensif. Elle était effrayante mais ne semblait rien vouloir lui faire, du moins, pour le moment. Elle parlait plusieurs langues.
dis mon nom répéta-t-elle encore. Le Déchu ne comprenait pas un traître mot de ce qu'elle disait. Cependant, il eut une idée. Depuis qu'il était ici, à la recherche des disparus, il n'avait cessé de parler en langage commun. Peut-être que s'il...
Que dites vous ? dit doucement l'homme.
Dis mon nom
Alaster ouvrit de grands yeux. Qu'en savait-il lui du prénom de cette femme ? Pourtant, cette situation ne lui était pas réellement étrangère. Il y avait quelque chose... quelque chose qu'il avait lu quand il était à Basphel. En réalité, l'homme avait beaucoup aimé certains cours, notamment ceux parlant des légendes, des créatures mythiques, des religions. Il savait que cette femme faisait partie de ce qu'il avait étudié... peut-être pas elle en particulier mais la façon dont elle avait de s'exprimer, de répéter inlassablement cette unique phrase. C'était comme si elle demandait de l'aide, comme si elle avait été maudite. Le Déchu se rappela.

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Mar 23 Juin 2015, 19:38

Vous... commença-t-il. Il espérait ne pas se tromper. Il ignorait totalement le prénom de cette femme en réalité mais il se rappelait simplement de l'histoire. C'était lorsqu'il avait quatorze ans. Il avait emprunté un livre à la bibliothèque qu'il avait l'intention de lire en complément d'un cours intéressant qui ne faisait qu'effleurer le sujet. Il l'avait parcouru de long en large. C'était sans doute la chose qui l'avait le plus passionné dans son existence en ce qui concernait la lecture. En temps normal, l'homme se contentait de tourner les pages sans grand intérêt. Mais cette fois-ci, ça avait été différent, comme si le livre s'était emparé de lui, avait réussi à se faufiler entre le péché d'Alaster et son esprit. Les créatures qui étaient décrites à l'intérieur des parchemins reliés étaient fascinantes, toutes nées à partir d'une malédiction. Les Sorciers y étaient pour beaucoup, mais pas que. Et, il se rappelait très bien maintenant de la légende des enchanteresses : des femmes d'une grande beauté et d'une grande pureté, le plus souvent Magiciennes, qui attisaient la jalousie de vieilles Sorcières rongées par le temps et les maléfices servant de noirs desseins. Alors, par une malédiction cruelles, elles les condamnaient à épouser leur laideur et à condamner qui était incapable de prononcer leur nom à se figer pour l'éternité en statues de pierre, disparaissant dans l'obscurité sans que personne ne puisse retrouver leurs traces. Seulement, ce n'était pas leur vrai prénom que ces femmes demandaient. C'était quelque chose d'autre, quelque chose qui pourrait mettre un terme à la malédiction, faire revenir la clarté et défaire ce qui avait été fait. C'était le seul moyen de sauver ceux qui avaient dû échouer jusqu'ici. Toujours assis, Alaster finit par se lever, faisant face à la femme hideuse à l'odeur nauséabonde. Il la regarda dans les yeux, essayant de défier l'horreur qu'elle représentait. Personne ne le faisait jamais. Devant la mocheté, devant le handicap, tous baissaient le regard, ne sachant que faire, préférant fuir, se dérober. Pourtant, les yeux bleus d'Alaster étaient à présent plonger dans ceux de la vieille femme. Ils étaient purs, comme s'ils étaient réellement le reflet de son âme. L'homme put lire dedans car telle était la seule façon d'en finir avec le maléfice. C'était la fin de l'histoire : quiconque passait au delà du cadre des apparences pourraient délivrer la créature angélique qui se cachait sous ces affreux traits. Le nom qui s'y trouvait n'était pas celui de la femme mais celui de celle qui était à l'origine de son état. En le disant, il condamnerait cette dernière à la souffrance. Seulement, Alaster n'avait aucune pitié pour celles qui faisaient souffrir des innocentes.
Katarina, murmura-t-il.
L'effet ne se fit pas attendre, un halo de lumière enveloppant le corps de la créature hideuse pour lui rendre son apparence passée. L'obscurité disparut, rendant au plateau toute sa splendeur. Les cheveux de la femme qu'il avait à présent devant lui prirent une teinte marron, des reflets roux apparaissant pour magnifier ses yeux vert. Elle paraissait si pure, si bénéfique. Son parfum était merveilleux. Seulement, l'homme se sentait épuisé à présent. La créature posa ses deux mains sur ses joues, lui souriant, l'apaisant.
Je suis désolée pour le mal que j'ai causé à vos semblables et à leurs Wëltpuffs. J'aimerai les ramener. Elle précisa. Je vais les ramener, pour vous remercier car leur esprit sont toujours présents. Ils ne sont pas morts mais simplement en attente, comme figés dans l'éternité. Elle sourit. Reposez-vous ô mon preux chevalier, mon sauveur.
Alaster ne lutta pas contre le sommeil, tombant inconscient dans les bras de la demoiselle qui murmura doucement.
Nous nous reverrons, bientôt.

Ce fut une petite tape sur la joue qui réveilla le Déchu. L'un des berges disparu était au dessus de lui, s'inquiétant de son état. Il se releva d'un bond.
Où est-elle ? Il semblait complètement fou, cherchant à droite et à gauche l'inconnue.
Qui donc ? Il n'y a personne ! Par contre, toi, tu nous as tous sauvé ! Nous étions dans l'obscurité, incapables de bouger. Nous avons vu une lumière divine et quand nous sommes revenus à nous, tu étais là, inconscient ! Mais repose toi, tu dois encore être sonné.
Mais...
Merci ! Nous allons en parler autour de nous, sois en sûr ! Alaster le sauveur !
Il n'avait strictement rien fait pourtant. Oh bien sûr, il avait déjoué le maléfice mais... mais cette femme, c'était elle qui les avait sauvé, pas lui. Il n'avait pourtant pas la force de lutter pour le moment. Il aurait pu leur dire qu'il n'y était pour rien, mais puisqu'il était si fatigué, il se tut. Voilà comment des légendes naissaient, de rien, d'omissions.

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