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 [LDC Humain] La culture d'Utopia

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Dim 08 Nov 2015, 14:41

La culture d'Utopia

« Comment va la guerre ? », « Mal. Madra est sur les charbons, elle fait en sorte que d'autres bataillons ne nous attaquent pas. », « Elle est à l'extérieur de la ville toujours ? », « Oui, elle rentre demain. Je pense que pour le moment, nous n'avons plus rien à craindre. Bien qu'ils ne seraient pas contre nous défaire, ils voulaient les anges avant tout. Espérons que ça nous sauve. », « Quel égoïsme. Je vois que je te détint dessus mon ami. », « Je ne suis pas égoïste. Je protège les nôtres, Mikaïl. » Blablabla… Quel prétentieux…
Il fallait le dire, nous allions mal. Les Démons avaient réussi à percer des défenses, et à nous toucher dans le flanc. Bien que cela ne nous ait pas démolis, ça nous avait quand même salement endommagé. Mais le problème était ailleurs en réalité.
En apparence, la ville allait bien. Aucun bâtiment à terre, pas de tremblement, rien de catastrophique. Les gens allaient aux marchés, à la taverne, et rentraient chez eux le soir. C'était ce qu'il fallait. Il fallait les distraire, sans ça, ce serait la panique.
Les oiseaux noirs volant au dessus de la ville n'étaient pas rassurant, mais nous n'avions pas le choix. C'était subir et attendre, pour le moment. Madra, la guerrière la plus brave que je connaisse, faisait en sorte de repousser l'ennemi tout autour de la ville, grâce au peu d'armée qu'il nous restait. La situation n'était pas si catastrophique finalement… On était juste mal.

La culture humaine me tenant à coeur, je trouvais que l'on prenait racine là où on disposait de patrimoine. Des gens comme les Béluas, avec des terres sacrées et une forêt à eux, devait naitre et vivre plus paisiblement et de manière bien plus fusionnel, que nous. Ici, bien que nous ayons Utopia, la ville, nous n'avions pas de vestiges. Rien qui appartenait à notre passé. Une Histoire, oui, mais simplement honteuse, apocalyptique, que nous aimerions taire dans les livres et les parchemins. Lors de la catastrophe, de la levé des statues -à la fin réquisitionné par les Alfars- j'avais espéré trouver quelque chose dans cette mer de sable. M'éloigner de la ville, dans le but de progresser dans des recherches qui me mènerait, qui nous mènerait, vers un passé commun.
Mais il n'en fut rien. Je revins bredouille et, moi aussi, honteux dans un sens. Et les guerres n'arrangeaient rien, tout comme les destructions massives. Ce nouveau continent, j'avais plus tendance à croire que nous le haïssions qu'autre chose. Et pourtant, nous étions tout aussi soumis que ceux l'ayant fait surgir des flots. Si à l'échelle mondiale, nous ne pouvions rien faire, alors contentons nous de notre patrie. La nation est plus importante que tout le reste, et Jëzabel avait raison : nous nous devions d'être égoïstes.

C'était, finalement, pour tout cela que je misais sur la culture. Distraire le peuple, lui faire reconnaître que nous avions, quelque part, une légende qui nous attendait. Courir après ce que nous n'avions jamais eu. Pas la gloire, pas la justice, ni même la richesse, seulement nos racines. Ainsi, depuis quelques semaines, Lily-Lune, conservatrice de renom du grand musée, avait envoyé une lettre à plusieurs personne -du moins, je le supposais-. Concernant mon peuple, elle rapporta non sans peine, que ce bel édifice ne contenait pas grand-chose, pour mettre en avant tout ce qui nous forgeait. Nous n'avions quasiment rien, pas même trois breloques. En parallèle, depuis ma montée au pouvoir, et dans le même but que tout ce que j'ai cité précédemment, j'avais fait organiser des fouilles, tout autour de la ville, ou même sur des sites reculés. Depuis quelques jours, la ville savait que j'allais organiser un discours, pour informer sur cette avancée. Ainsi, je ferai participer qui le voudra.

La foule était donc réunie devant moi, alors que je me tenais, comme d'accoutumée, en haut des marches du palais. Quand même… Un archer tirait une flèche bien placée et pouvait me tuer sans problème… C'était une place dangereuse pour quoi voulait me voir mort. A moins que Jëzabel l'arrête avec sa main, mais pour ce genre de choses, je ne comptais pas trop sur lui. Habits royaux oblige, je voyais certaines têtes se perdre dans la rue qui continuait vers le nord, faute de place. Il faudrait vraiment agrandir ce lieu…
« Mesdames et messieurs, merci d'être venu si nombreux ! Je vous ai convié aujourd'hui pour vous parler de la situation actuelle, qu'elle soit politique ou culturelle. Rien d'assommant, ce genre de discours je me le laisse sur la table de chevet, non, simplement un résumé, des nouvelles, car j'estime que vous devez être informé. Comme vous le savez peut être, le Grand Musée est en passe de ré-ouvrir. C'est une grande nouvelle pour le domaine de l'art et de la culture, ceux à quoi je suis particulièrement attaché. De ce fait, la conservatrice et Vénus, Lily-Lune, m'a contacté pour que nous lui envoyons des reliques, des trésors, nous représentant, idéalisant notre peuple, notre monde, et notre pérennité. N'ayez crainte, vous n'aurez pas à vider vos armoires pour lui envoyer votre vaisselle. Autour et dans la ville, se passe des fouilles archéologiques. Vous avez du en croiser, notamment vers le nord. La finalité sera, en plus de trouver quelques objets à recomposer, d'en garder un certain nombre dans un coin pour les lui faire parvenir. Mais ce n'est pas tout, car vous avez la possibilité de participer. Il n'y a rien de mieux que de vous sensibiliser, vous, vos enfants, vos parents, vos proches, à la recherche de nos racines, de notre passé. Pourquoi ne pas y participer ? Vous êtes les mieux placer pour construire notre histoire. Ce n'est pas à moi d'aller chercher tout ça, ni forcément à des professionnels, mais à nous tous. De voir qu'avant, ici, il y avait un campement qui a réussi à survivre, que là-bas, une caravane a fait fortune, que nous, Humains, nous étions et nous resterons vivants. » Je m'aime grave en vrai « Ces œuvres, comme je vous ai dit, sera envoyer au musée. Alors si vous le voulez bien, il me faudra un renfort militaire pour la caravane. Si elle arrive a destination, ce sera un magnifique début à des échanges entre deux cultures, entre deux entités souhaitant préserver des valeurs communes. Ce convoie est autant politique que culturel, que social, et je vous demanderai de le prendre à coeur autant que moi. Xshathra, notre ministre de la Culture, sera à votre disposition pour vous expliquer tout en détails et répondre à vos questions. Sur ce, merci à vous, et n'oubliez pas : Vous n'êtes pas seul. »


Explications


Yo les frères !

Ce LDC il est pour vous, il est frais, tout juste sortit du four, mijoté aux petits oignons.

Aloooors ça va se passer en deux temps, chronologiquement parlant.

~ 1ere partie : la fouille archéologique. Beaucoup de PNJs y participent, assez professionnels dans le domaine évidemment. Vous pouvez participé, car un appel a été lancé comme dit plus haut, pour familiarisé le peuple et les enfants, à la culture Humaine. Les pro vous accompagneront, vous pourrez les jouer. N'hésitez pas à trouver plein de trucs, même cassés ^^

~2nd partie : le convoi. Il y aura des gardes qui emmèneront et escorteront le convoi, mais pour une sécurité optimale, le Roi vous aura recruté pour que vous soyez là en soutient, comme garde du corps efficace. Bien sur sur la route, vous rencontrerez des ennemis, c'est évident, car ce convoi sera ciblé et convoité.

-Quand le roi parle c'est le jour 1
-Les fouilles commencent le jour 2
-Le convoi démarre le jour 7

Dans ce LDC vous faites parti soit du groupe de la première partie, soit du groupe de la 2nd partie mais vous ne pouvez pas faire partit des deux groupes. Vous pouvez poster dans le désordre sans soucis.
En revanche vous n'êtes pas là "par hasard" car il y a des inscriptions et des recensements (pour un peu d'ordre et définir un cadre, c'est normal).  

Les règles :
→ Pas de vols d'oeuvres (que ce soit dans la caravane, ou à même le sol)
→ Le convoi est censé quand même assez bien se dérouler car il marque le début des échanges entre Humains et Orines, notamment concernant le Musée et la culture.
→ Exceptionnellement, vous pouvez vous croiser (c'est même sur xD) mais si vous voyez votre collègue, ne faite pas un méga dialogue. Dites juste que vous le voyez, vous lui faite un signe de main et salut.
→ Vous pouvez jouer des PNJs si vous souhaitez, mais pas ceux appartenant au gouvernement.

Je posterai à la fin pour dire comment se sont déroulées les fouilles, si vous avez trouvé beaucoup de choses et quoi (donc décrivez bien ce que vous trouvez, c'est important :D). Ainsi qu'au niveau de la caravane, si tout vas bien, si y a beaucoup de morts / pertes ou quoi. Bref un petit récap' sympa pour tout le monde, et une concrétisation d'échange.



Gains


Si vous avez fait 1 800 mots et que vous voulez le gain des 900 , vous pouvez !

Pour 900 mots :
→ Un point de spécialité au choix
OU
→ Un sari brodé de bonne facture, fabriqué à Utopia, vous préservant de la chaleur du Désert (c'est pas ignifugé, donc contre le feu ça fait rien. C'est un Sari, pas une tenue de pompier xD)

Pour 1 800 mots :
→ Deux points de spécialité au choix
OU
→ Un titre honorifique : Comme ce-sujet le présente, les titres honorifiques sont donnés à des gens qui ont aidé la nation, qui ont fait leurs preuves. Ici, en participant actuellement à la découverte du patrimoine culturel, ou en préservant un échange matériel entre deux rois, vous pouvez obtenir un titre. Un titre est un privilège, et transmet une certaine valeur d'excellence. Même le "plus petit" des titres, sera un grand privilège aux yeux de la Nation et du peuple.
    ~Pour les archéologues : Kâlif [titre affilié à tout ce qui touche la culture]
    ~Pour les gardes du corps : Matasif [titre affilié à une branche particulière des guerriers]


Attention : Seuls les Humains ou les individus possédant des compagnons Humains peuvent participer ! Vous avez jusqu'au 8 Décembre !

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mar 24 Nov 2015, 00:32

" … Vous êtes donc "l'écharpe écarlate" ? Le concerné secoua négativement de la tête, le sourire espiègle aux lèvres et le pouce pointé en arrière, en direction d'une petite brune assise sur le rebord d'une charrette.
- C'est elle, et c'est une vraie petite fouineuse, croyez-moi sur parole qu'elle vous dénichera des merveilles en un rien de temps ! "

Alix elle-même ne comprenait pas l'intérêt de tout ce chantage. Les Marcheurs ne se mêlaient pas des affaires culturelles d'habitude, surtout que les potentielles trouvailles ne leur reviendront aucunement. Ce que Petiote ignorait cependant, c'est que le boute-en-train qui avait manigancé tout ce manège souhaitait seulement s'assurer qu'elle ne se faufile pas au sein du futur convoi. La petite fille avait bien grandi depuis les récents évènements – elle entamera bientôt son douzième printemps – et elle faisait preuve d'un esprit combattif hors paire ; d'aucun la qualifiait d'enfant-soldat, bien qu'elle ne soit pas encore totalement accomplie. Elle était presque aussi enhardie que sa tutrice, une faiblesse qui risquait de provoquer une mort trop précoce si elle ne faisait pas attention. Ainsi le Marcheur la protégeait indirectement du danger, s'engager dans une telle mission devait déjà être une fierté en soi pour elle. Pour la première fois, Alix ne visitait pas une Utopia plongée dans la guerre, mais une Utopia dans toute sa splendeur ; cerise sur le gâteau, elle avait l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ses racines antiques sans à s'en remettre aux mots éloquents des bouquins.

Le Roi invitait à un voyage des plus intéressants, un saut de l'ange dans le passé mystérieux mais et non moins fascinant des enfants de Sympan. Petiote ne pouvait pas nié que c'était une opportunité en or, pour la petite aventureuse en herbe qu'elle était. Non seulement on l'autorisait à vagabonder à sa guise, mais en plus c'était un voyage initiatique. Elle comptait bien en profiter un maximum, autant pour son propre enrichissement culturel que pour impressionner – elle l'espérait – Thémis, Galick, et même Léto. L'humaine le prenait plus ou moins comme un baptême de feu, une occasion de faire ses preuves. Malgré son très jeune âge, elle souhaitait épater les foules bien avant d'avoir tous les outils en main. Après tout, n'était-elle pas la fameuse écharpe écarlate qui avait abattu un démon lors de la précédente guerre ? Si on lui révélait le pot aux roses à ce sujet, elle tomberait forcément des nus, mais l'illusion lui offrait une jarre remplie d'espoir : délicieuse, bien que douteuse, sa naïveté enfantine se laissait agréablement duper.

Aujourd'hui ne serait pas l'heure de se battre, plutôt de partir en exploration, découvrir et polir la fascination. Petiote était, pour l'occasion, guidée par un professionnel : l'archéologue Salim. Forcément, ce dernier avait déjà eu des contacts avec les Marcheurs pour s'occuper de son cas en particulier. Bien qu'elle n'était qu'une humaine innocente aux yeux d'autrui, s'engager indirectement dans la Marche Terne pouvait être fatal, partout où l'on "marche", même pour une gosse. Enfin, les fameux libérateurs ont bien réussi à faire en sorte qu'elle se cantonne aux fouilles et non à l'escorte, ce qui en soi était un coup de poker bienvenu. Salim faisait parti de l'équipe chargée d'examiner les vestiges d'un ancien monument à priori culturel, à s'y méprendre au premier coup d'œil, située au Sud de la cité de l'antimagie. Le monument était peu profond, mais certains passages étroits nécessitaient des travaux de forage fastidieux, d'où l'intervention d'enfants courageux pouvait s'avérer très utile. Pour une fois, on autorisa Petiote à porter une arme létale en dehors de Ciel-Ouvert, c'était le strict nécessaire si elle devait réellement s'aventurer plus loin. Enfin bon, les chercheurs étaient confiants quant à la sécurité des petits : les lieux étaient déjà extrêmement peu imprégnés de magie noire, leur présence groupée annihilait toute trace de potentiels dangers de ce côté-là. Et quand bien même des créatures avaient infestées les lieux, elle ne devrait pas être plus grosse que les enfants ; du moins, on croisait les doigts de ce côté-là. Mais qu'importe, Alix n'avait pas peur et ne dirait pas non à un peu d'action maintenant qu'on la taquinait avec le surnom de "pourfendeuse de démon" à la maison.

" Fascinant… Souffla l'archéologue en frottant avec la plus impressionnante des délicatesses le marbre sculpté. Ces gravures me rappellent la légende au sujet de la larme de l'union… Un couple : un ange et une humaine… Il dépoussiéra le long du mur au fil de son récit. Qui voyagent, s'unissent…
- Atchoum ! Le nuage ensablé avait été trop consistant pour la petite. Elle resserra son châle rouge sur son nez, il n'était pas question de tomber malade en de pareilles circonstances.
- Oh, excuse-moi petite, j'étais trop absorbé par –
- Petiote ! Je veux qu'on m'appelle Petiote, pas "petite". Il ne répondit pas à cette étrange réaction mais ne s'en offusqua pas pour autant, surtout que la petiote en question commençait également à s'intéresser aux dessins taillés. C'est possible qu'un ange et une humaine s'aiment ? Salim lui sourit, il lui était agréable d'avoir si charmante et bouillonnante compagnie.
- C'est loin d'être rare pour tout dire, il est fréquent que nous assistions à des mariages entre un ange et son protégé. Il se tourna vers les gravures, accaparé cette fois par les écritures adjacentes. Durant très longtemps, les humains ne pouvaient que compter sur les célestes d'ailleurs. Se mêler avec les autres peuples était… inconcevable. Pas impossible, mais terriblement rare étant donné la faiblesse des humains d'antan. On retrouve beaucoup de gravures de ce type depuis le début de l'expédition, ce bâtiment devait servir à véhiculer les croyances populaires. Je pourrais sans doute remonter jusqu'à la date de sa création si… Il se tut et remarqua l'air fichtrement interrogateur de la jeune adolescente. Hmm, c'est vrai que tu risques de t'ennuyer, à m'écouter jacasser comme vieux loup-de-mer ! Elle secoua vivement la tête, ses longs cheveux de jais se balançaient en un rythme frénétique.
- Je vous écoutais attentivement ! Je me demandais comment vous faisiez pour savoir de quand ça date ?
- Ah ! Eh bien… C'est… Disons que c'est un peu trop compliqué pour une enfant de ton âge, et pas très intéressant non plus. Ce que je te propose, en revanche, c'est de te laisser fouiller le reste de la salle ; tu peux éventuellement t'aventurer dans les pièces voisines, mais pas plus loin. Rapporte-moi tout ce que tu trouveras d'intéressant, et fais attention de ne rien casser. Je te fais confiance, d'accord ? Elle lui rendit la pareille avec un grand sourire, malheureusement masquer par le tissu rouge.
- Merci monsieur ! " L'humaine déguerpit sur-le-champ, le moment enfin de sortir sa petite lame de son fourreau.

Comme le lui avait enseigné ses différents maîtres d'arme – un certain berserker et une certaine chamane, entre autres – ce n'était pas un jouet qu'elle tenait entre ses mains, mais un véritable danger ambulant. Privée naturellement de magie, Alix ne pouvait compter que sur ses capacités physiques pour se défendre ; capacités qui s'étaient assez bien développées depuis son dernier passage par Utopia. Elle apprenait tout doucement les bases du maniement de l'épée et espérait bien étendre ses connaissances bien au-delà que les simples passes d'arme. Dans quel but ? Tout simplement celui de l'aventure, car Petiote comptait bien un jour profiter de son indépendance d'adulte pour voyager, découvrir et surtout vivre de glorieux périples ; voire même devenir le preux chevalier que Prune souhaitait obtenir, qui sait.

Durant son errance parmi les ruines éclairées par les innombrables torches disposées un peu partout, elle s'imagina des monstres tapis dans l'ombre, qu'elle combattrait avec beaucoup plus de prestance qu'au cours du duel face à l'enfant démoniaque. Alix était joueuse mais tout aussi assidue : elle accomplirait sa mission avec efficacité et bravoure. En outre, la salle où se trouvait Salim avait déjà été examiné de fond en comble et l'envie d'aller voir plus loin commençait à la chatouiller. La pièce d'à-côté, d'ailleurs, était plus petite que la précédente, elle ressemblait à une ancienne réserve, malencontreusement ensevelie par le sable. De prime abord, la brunette était déçue, mais Galick ne racontait-il pas que les pirates cachaient leurs coffres aux trésors sous le sable ? Le Désert n'était, certes, pas une île paradisiaque perdue au beau milieu de l'océan, mais cet endroit demeurait une bonne planque, non ? Qui aurait pu se douter de ce terrible stratagème, hormis elle ? Satisfaite de son raisonnement enfantin, elle rengaina son jouet mortel et resserra une fois encore son écharpe favorite autour du bas de son visage. Avec ses petites mains, elle s'attela à la tâche de creuser dans l'épais globe de sable, jusqu'à que ses doigts se percutent à une surface solide. Elle empoigna le "trésor" et l'extirpa de sa cachette d'un coup d'un seul, elle l'exhiba au-dessus de sa tête pour l'examiner sous toute sa splendeur : cette chose ressemblait étrangement à une larme d'ange, évoquée tantôt par la gravure. Néanmoins, elle n'en avait que la forme, car c'était plus un vulgaire caillou résistant qu'un véritable diamant. Loin de se décourager, elle tenta de chercher des larmes plus authentiques, pour ne se confronter qu'à d'autres répliques qui ne devaient servir qu'à expliquer le phénomène des larmes d'ange dans le temps.

Un poil déçue, Alix fit tout de même part de sa découverte à Salim, peut-être que lui trouvera quelque chose de plus intéressant dans cette pièce. D'ici-là, elle ne perdit pas de temps pour continuer les fouilles et s'engouffra donc dans une nouvelle pièce, un peu plus grande cette fois. L'intérieur ressemblait à une salle de réunion, Petiote distinguait les débuts d'une table au milieu, ainsi que quelques chaises en pierre aux motifs saillants, en partie détruites ou intactes pour certaines. Son premier réflexe fut de regarder sur la table : rien de remarquable. Elle soupira et s'affaissa sur l'une des chaises, la fragilité de cette dernière lui fit comprendre son désarroi en laissant échapper un bout de pierre. L'humaine se pinça la lèvre inférieure et ramassa discrètement la pierre, elle tenta de la remettre en vain. On a rien vu...

Finalement, elle retourna se poser devant la gravure, plutôt lasse de ces recherches vaines. Ses yeux bleus sombres restèrent braquer plusieurs minutes sur les inscriptions et les dessins en relief… avant de remarquer des interstices à certains endroits, qui lui rappelaient une forme particulière. En faisant l'analogie avec la pierre de tantôt, Alix se vit retourner grappiller quelques fausses larmes d'ange pour les déposer devant la gravure. L'archéologue, interloqué par la soudaine inspiration de la petiote, l'observa faire : elle combla les vides du support, tous des larmes qui formèrent un tout… et activèrent un vieil mécanisme. Une très légère ouverture s'opéra au milieu de l'œuvre, ouverture qu'elle ne rechigna pas à agrandir en poussant un peu, dévoilant la pièce secrète que les anciens avait si bien caché au reste du monde, si longtemps. A l'intérieur, quelques statues du fameux couple ange-humaine à échelle grandeur nature, un trésor inestimable. Elle abaissa son écharpe.

" Elles sont cassées… Remarqua la jeune fille, des bras de perdaient et l'une des représentations était divinement cocasse avec l'absence d'une des deux têtes dont l'autre embrassait dans le vide.
- La plupart seulement, il y en a une bien conservée juste là. Certaines sont même ornées de quelques pierres précieuses ! Salim fut conquis par la trouvaille mais surtout par l'ingéniosité de l'adolescente, à croire que la jeunesse cultivait leur esprit imaginatif mieux que leurs comparses adultes. Il tapota affectueusement la tête de la brunette, fier de la jeune génération. Excellent travail, Petiote. "


Mots & Gains:

Edit admin : Alors c'est "OU" , on peut pas tout prendre ^^
Edit Léto : Ah zut, j'avais mal capté ><" Corrigé ♫



By Jil ♪
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Sam 05 Déc 2015, 22:00

Mancinia écoute distraitement les bruits provenant de l'extérieur. Ces deniers lui parvenaient depuis sa fenêtre du second étage, dénaturés comme un murmure ou distinct comme un appel. Assise sur son lit, elle regardait au travers des meurtrières le mur d'en face sans prendre conscience de sa présence. Son regard est vide, distant. Ses nerfs sont sur le point de se rompre et son pied tape sur le sol dans un mouvement mécanique d'agacement. Ses pensées s'emmêlaient dans un déluge de contrariété ou d'apaisement successifs. Elle avait été tellement surmenée ces derniers temps qu'elle avait du mal à se permettre de profiter du calme qui régnait à Utopia. Un calme pesant, où chacun semblait avoir une massue invisible au-dessus de sa tête, prête à s'abattre au moindre faux mouvement. L'Humaine avait l'impression de devenir démente en restant entre les quatre murs de sa demeure, à faire les cent pas, à tourner en rond en maugréant. Elle devait sortir, prendre l'air, mais ce n'était que pour se retrouver dans des ruelles relativement désertes ou des lieux bruyants, discutant de rumeurs ou d'histoires insensées. Et s'emporter dans des conversations sans queue ni tête ne l'aiderait sûrement pas. Mancinia en connaissait la teneur du bout des doigts, les derniers événements et les marches à suivre pour sauver sa peau.

Inlassablement, les Humains ne parvenaient pas à passer à autre chose. Ce serait sans doute le cas tant que ce conflit ne serait pas terminé. C'était une réaction normale en ces temps troubles, mais elle était au bord de la rupture. Elle avait beau rendre visite à Shapûr le plus souvent possible, il avait beau lui changer les idées en racontant ses voyages ou en commentant les derniers ragots avec cynisme, cela ne durait qu'une ou deux heures. Malgré le scepticisme et le pessimisme de nombreux de ses concitoyens, une autre partie de la population essayait de continuer de vivre normalement, surtout ceux ayant des enfants en bas âge. Ces êtres innocents qui avaient du mal à comprendre ce qu'il se passait dans la vie des adultes, mesurant à peine l'horreur de ce qui s'était produit et qu'ils avaient vus. Comme un cauchemar. Préserver leur innocence était plus importants pour les parents que les craintes de tout Utopia. Elle le voyait même sur le visage de sa propre mère, pourtant marqué au fer rouge par les aléas de sa nature, cette femme brave qui avait vécu en esclave et qui tentait de lui remonter le moral et, comme à chaque fois, la jeune femme faisait bonne figure en sa présence. Comment pourrait-elle montrer sa colère à celle qui l'avait mise au monde ? C'était au-dessus de ses forces, ne serait-ce, que hausser le ton pour des broutilles pareilles.

Depuis l'assaut des Démons, elle avait l'impression d'être d'une inutilité constante et ce, même si Kamiya insistait sur le fait que ce n'était pas le cas. N'avait-elle pas aidée à défendre Utopia alors que rien ne l'y obligeait ? N'avait-elle pas assisté les Gardes à endiguer les incendies, à déblayer les corps et les décombres ? N'avait-elle pas redonné un semblant de vie à cette Capitale en courant à droite et à gauche, aidant au renforcement des points sensibles ? Après réflexion, Mancinia approuvait d'un vague hochement de tête en cessant de se plaindre, mais cet état d'esprit ne durait que quelques heures avant de revenir à la charge. Tous avaient désormais connaissance de l'attaque des Démons sur la Citadelle Blanche au moment même où Utopia était en état de siège. Cet assaut simultané n'avait pas permis aux Anges de venir les défendre comme ils l'auraient fait en temps normal. Seuls les Humains ayant un Ange Gardien avait su obtenir de l'aide de leur part, mais ce n'était qu'un odieux stratagème destiné à diviser les forces angéliques pour mieux les abattre. Une stratégie à double tranchant, puisque le statu quo semblait perdurer depuis quelques temps. Mancinia aurait bien voulu retourner sur les routes, mais l'Ameretat Madra avait recommandé de ne pas quitter la ville et de faire preuve de la plus grande prudence.

L'Humaine n'aurait pas pris de risques inconsidérés, même s'il ne pouvait y avoir aucune sécurité au cours d'une guerre. Il n'y avait aucune sécurité à naître Humain. Pourtant, elle se montrait aussi patiente que beaucoup d'autres dans son cas, ne souhaitant pas quitter les défenses de la Capitale, même si elles restaient approximatives. L'Ameretat avait, quant à elle, mobilisée quelques escouades pour faire des rondes à l'extérieur, n'hésitant pas à prendre part elle-même à ses patrouilles. Inutile que Mancinia enviait sa force et son courage, elle avait peut-être aidé à restauration de sa Capitale, elle ne semblait pas être en mesure de faire plus. Cette situation la rendait dingue. Se redressant sur ses deux jambes, elle sortit de sa chambre dans de grandes enjambées. Kamiya vint près d'elle d'un battement d'ailes et ils allèrent prendre l'air. Une certaine tension régnait entre eux, l'état de sa maîtresse perturbait le corbeau, elle était comme sur le point de sombrer lorsqu'ils virent au loin une foule partant dans une direction qui ne lui disait rien qui vaille. Que se passait-il encore ? Ah. Oui, cela lui revenait. Le Roi devait faire un discours. Est-ce que cela valait la peine qu'elle l'écoute déblatérer les mêmes rengaines ? Mancinia lâcha un soupir qui fit claquer du bec son corbeau, amusé. Elle n'avait la patience de rien, c'était désolant. Étant proche du Palais, rien ne pouvait l'empêcher d'entendre et d'écouter distraitement ce qu'il se disait. Elle n'était pas contrainte de rester, mais mieux valait avoir conscience des dernières actualités.

Qu'il est beau !

Mancinia leva les yeux au ciel, c'en était repartit pour la basse court ! Forcément, un Roi avait toutes les femmes qui le voulaient, encore plus lorsqu'il n'était pas marié. Intrigué de ce genre de choses, Kamiya se risqua à lui demander ;

Tu le trouves beau, toi ?
Il est bien trop grand pour moi.
Il est disproportionné quoi !
Complètement ! dit-elle en riant.

Un sourire. C'était une petite victoire. Une autre était attendue, visiblement, le Musée allait rouvrir après les terribles morsures qu'il avait subis et la Vénus, Lily-Lune, désirait installer des représentations de leur peuple au sein de ce dernier. Mancinia haussa un sourcil. La Vénus elle-même désirait cela ? Quelle surprise, cela l'intriguait, mais elle ne se sentait pas l'âme de patauger dans le sable après avoir en manger ces derniers jours, avec de la cendre et de la poussière. C'était une manière solennel de dire que s'ils parvenaient à comprendre leur passé, alors ils pourraient tous progresser vers l'avenir ? Les Humains avaient Utopia, mais ce qu'elle savait du passé de sa race était bien trop sanglant pour qu'ils puissent en retirer une quelconque gloire. Elle-même avait eu une vie mouvementée, ses parents avant elle et cette ville, c'était l'espoir que, si elle avait des enfants, ces derniers aient un avenir. Et pour avoir un avenir, il fallait connaître ses racines, en tant que citoyenne, elle était d'accord sur ce point. Était-ce vraiment une si bonne idée de chercher des vestiges de leur race au sein de ce Désert aride ? La période n'était pas vraiment bien choisie pour laisser des personnes dans une zone découverte en dehors de la ville, même si on la disait sécurisée. On prenait quand même le risque de se boulotter par des Démons.

Comme si on ne les avaient pas vus assez en combattant dans ces foutues ruelles... !
Tu es toujours là où on ne s'y attend pas, hein ?

Mancinia tourna son visage vers son compagnon, qui n'hésitait pas à la dévisager. Kamiya avait été contre sa participation aux combats et il ne ratait aucune occasion de le lui rappeler, soulignant sa capacité légendaire à toujours foncer dans le tas avant de réfléchir lorsqu'il s'agissait de son peuple. En d'autres termes, la jeune femme ne pouvait pas se défiler si elle souhaitait réellement être utile au sien. Elle pouvait bien se laisser tenter par la voie du remue-ménage une nouvelle fois, c'est ça ? Elle eut un nouveau sourire. C'est vrai que si elle pouvait maraver la face de rats de ces saletés qui traînaient dans le coin, elle n'allait pas se gêner. Et puis, c'était pour la bonne cause. Une fois que la foule fut dispersée en commentant ce qui se produisait ou en s'extasiant sur le Roi, Mancinia fit part de ses envies à un recruteur. C'était son choix que de ne pas devenir dingue en tournant en rond dans sa chambre. Elle avait envie de se rendre plus utile, même en faisant un travail qui lui semblait ingrat et assommant. L'Humaine était toujours disponible pour les siens. Et si le Roi faisait des efforts pour leur rendre une partie de l'espoir qu'ils avaient perdus, elle n'allait tout de même pas le laisser tomber. Au petit matin, un groupe de volontaires avait été constitué et ils étaient partit vers quelques lieux de fouilles...

Durant la semaine qui suivit, elle n'eut aucune nouvelle de sa demande d'adhésion à l'escorte. Peut-être ne convenait-elle pas face à des combattants plus aguerris ? Cela la désolait un peu. Comme si elle avait raté l'une de ses parues et qu'il avait fallu la remettre au feu. Mais son coeur fût ravi lorsqu'on vint la quérir au cours d'une soirée, lui disant de se tenir prête et qu'on l'attendait le lendemain, à l'aube, pour servir de soutien aux autres Gardes. C'est ce qu'elle fit. Kamiya sur son épaule et sa lance, Nibelungen, dans la main, rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Une fois sur le lieu de rendez-vous, elle prit conscience que les préparatifs avaient été minutieusement préparés pour que tous ceux s'étant porté volontaire puissent participer à l'escorte des reliquats. Bien entendu, Mancinia était intriguée de ce qui avait pût être découvert et c'est sous un Soleil levant qu'ils se mirent en route. Au départ, l'atmosphère était lourde, de crainte que des Démons en patrouilles ne soient encore présents. Au fur et à mesure que le temps passait, la pression dans l'air se relâchait sans pour autant que l'attention des Humains soit inexistante. Le groupe de combattants atteint vite le point de chute des Fouilleurs, tous avaient les traits tirés, mais semblait globalement satisfaits de ce qu'ils avaient faits.

Mancinia restait au-dessus d'une des dunes afin d'observer les alentours et d'admirer ce paysage qui lui était si familier et si méconnu. Le Désert avait la particularité de changer à chaque tempête. Osant un regard en contrebas, elle vit que l'on chargeait avec précaution les nombreuses trouvailles de ses longues recherches dans des charriots prévus à cet effet. Émerveillée avec l'aperçu des reliquats découverts ; les morceaux d'un haut vase fracassé possédant des nuances de bleus et d'argent, de nombreuses tablettes d'argile que le feu avait durcies, certaines avaient des fissures, mais elles étaient encore bien lisibles pour celui qui prendrait le temps de le déchiffrer. Elle vit aussi une chose totalement incroyable et fabuleuse ; une statue d'oiseaux menteurs bilatéraux, vestige d'un lieu sacré qui trônait autre fois dans le Désert et qui prenait une charrue à lui seule. Il avait fallu une petite construction de bois pour soulever cette masse impressionnante, qui n'était pas le seul débris de cette taille. L'Humaine était vraiment impressionné du travail de ces camarades et, qui plus est, tout s'était déroulé sans encombres. Même si elle savait que leur route ne pourrait pas être aussi paisible qu'ils l'espéraient...Reportant son regard vers l'image tremblante de l'horizon, couverte de dunes, Mancinia que certains de leurs ennemis se terraient, attendant leur heure...

Cela devait faire environ deux heures qu'ils marchaient et certains de ses compagnons, comment dire... ? Ils n'arrêtaient pas de parler. Elle aurait bien voulu prendre part à leurs conversations, mais son travail était plus important et elle ne souhaitait pas être déconcentrée. Depuis une bonne heure, certains nuages noirs s'étaient amoncelés dans le ciel et la température s'était sensiblement dégradée. A mesure qu'ils avançaient, la fatigue se faisait sentir chez ceux qui étaient le moins habitués. S'encourageant avec des blagues, ils progressaient et tout se déroulait dans la bonne humeur. Jusqu'à ce que quelqu'un ne pointe le doigt du ciel en hurlant. Quelques personnes furent affolés et détalèrent en courant, mais rien ne pouvait servir d'abri dans cet endroit désertique. Mancinia saisit sa lance à deux mains, prête au combat en reconnaissant le bruit caractéristique d'ailes démoniaques. Leur chance était que ces Démons n'étaient pas nombreux, à peine cinq individus, mais ce n'était pas réjouissant pour autant ; Utopia ne fournissait plus la moindre défense antimagique. Ils étaient quasiment à leur merci. D'un regard, l'Humaine choisit son adversaire qui la toisa de son regard rubicond. Bien qu'encore dans les airs, le Démon propulsait en sa direction une magie noire qui lui semblait néfaste, mais qui n'eut pas le moindre effet que de s'effondrer à quelques centimètres de sa tête.

Son antimagie était une chance dans des cas comme celui-ci, même si elle n'en comprenait pas tous les mécanismes. Cela ne l'empêcha pas pour autant d'être propulsée en arrière. Mancinia tenta de se réceptionner comme elle pût par une roulade, avalant une salve de sable au passage. Le Démon vint à nouveau vers elle, soulevant une lourde sica qui ne manquerait pas de lui fendre le crâne. Bordel. Pourquoi s'acharnaient-ils ainsi contre eux ? Est-ce que cela l'intéressait vraiment ? Profitant que son adversaire était emporté par son élan, totalement focalisé sur ce coup qu'il espérait être le dernier, pour contre-attaquer avec une sauvagerie qui ne lui ressemblait guère. Ses poings s'élevèrent en même temps et vinrent frapper simultanément les deux oreilles du Démon, dans une ouverture que ce dernier n'aurait pas cru possible. Puis, contractant tous ses muscles dans un dernier effort, elle referma ses mains autour de sa nuque, le tira en avant, et lui asséna un spectaculaire coup de tête en plein dans le nez, lequel s'écrasa douloureusement sous l'impact. Reculant, assommée, elle saisit sa lance du mieux qu'elle put pour l'enfoncer dans l'estomac de son adversaire. A peine eu-t-elle fait ce geste que la bataille était terminé. Ensemble, ils étaient tellement plus forts. Surtout quand il s'agissait de défendre ce qui faisait d'eux des individus...

Ils y étaient parvenus.


2 370 mots
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; Le Titre de Matasif [titre affilié à une branche particulière des Guerriers]


[LDC Humain] La culture d'Utopia Chriss10
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Dim 06 Déc 2015, 21:08

"Puisque je vous dis que je suis très bien capable de défendre la caravane moi-aussi !" Lullu fit de grands gestes avec ses bras, prenant un air totalement obstiné. "Ecoute gamin tu..." Quoi encore ? "Je suis pas un gamin ! J'ai 11 ans et j'ai déjà tué des monstres moi d'abord !" Bon ok... En fait, c'était Devaraj qui les avait tué, mais lui, il l'avait vu faire, donc c'était à peu près pareil non ? "En fait, vous êtes méchant." Prenant un air boudeur, le gamin tourna les talons, s'éloignant de quelques mètres, avant de se retourner pour  faire sa plus belle grimace au soldat. "Si mon papa était là, il vous aurait transformé en fantôme ! Baaaah !" Tirant sa langue, il se retourna et partit en courant, manquant par la même occasion de foncer dans d'autres personnes qui arrivaient au même moment. Les évitant de justesse, il s'enfuit et couru un peu au hasard dans les rues d'Utopia et regardant avec de gros yeux tout ce qu'il voyait. C'était la première fois de sa vie qu'il était dans une aussi grosse ville. A la base, il ne savait même pas qu'il existait un endroit conçu spécialement pour les humains comme lui. Dans son village natal, tout le monde était trop occupé à survivre avec leur maigre pèche pour se préoccuper de l'extérieur. La seule vision que l'enfant en avait, c'était celle donnée par les contes et légendes... D'ailleurs, tout ça était fini maintenant. C'était des images ternies et lointaines, salies par le sang et l'horreur. Lullu s'arrêta, tout essoufflé. Il avait envie de pleurer. Se mordant la lèvre, il secoua sa tête comme pour chasser au loin ses cauchemars. Tout irait bien maintenant, c'était ce que lui avait dit le chaman. Se répétant une bonne dizaine de fois cette phrase dans sa tête, le petit reprit alors sa marche plus lentement, regardant toujours ce qu'il y avait autour de lui. Depuis que Devaraj était venu le chercher à l'orphelinat, Lullu avait eut l'occasion de découvrir plein d'endroits différents et nouveaux. Quand il avait entendu parler d'Utopia, il avait harcelé le chaman pour qu'ils y aillent, se fichant bien de la dangerosité de l'opération, ou du risque qu'elle pouvait représenter. Il était bien trop jeune pour réfléchir à des choses comme la guerre entre les anges, démons et humains. Devaraj avait cédé à contre-cœur, lui accordant un dernier caprice. Une fois sur place, Lullu s'était échappé discrètement pour visiter tout seul, et surtout, profiter de sa nouvelle liberté. Une chose dont il n'avait tellement pas l'habitude, qu'il se sentait comme euphorique, voir drogué.

Arpentant les rues, il finit par suivre un groupe de personnes qui parlaient de fouilles et de trésors. Lui aussi avait entendu le discours du Roi. D'ailleurs, c'était à ce moment là qu'il s'était échappé, profitant de l'énorme foule pour disparaître. Courant entre les ruelles pour suivre le groupe, il prit une décision et sourit, l'air triomphant. Puisque personne ne voulait le laisser protéger la caravane, tant pis, il ira chercher des trésors lui aussi ! Et il en trouvera des tellement beaux que tout le monde sera bien obligé de le féliciter ! Tout impatient, il continua sa marche jusqu'à arriver devant les sites de fouilles, et écarquilla un peu les yeux, découvrant encore de nouveaux paysages qu'il aurait difficilement imaginé avant. Il faut dire qu'avoir vécu toute son enfance dans l'Antre des Damnés ne lui laissait pas trop le loisir d'apprécier la nature... Il sourit un peu et s'approcha alors des ruines, tournant la tête à droite et à gauche pour être sûr de ne rien rater. Finalement, il s'aventura le long d'un vieux mur à moitié écroulé, vestige d'une ancienne maison. Grimpant sur les pierres qui tenaient de façon précaire, Lullu pencha sa tête de l'autre côté, et se retrouva nez à nez avec un archéologue. "Bouh !" Ce dernier sursauta et fronça les sourcils, apparemment mécontent d'avoir été dérangé dans son travail. "Qu'est ce que tu fais ici ?! Descend ! C'est dangereux de grimper la-haut !" Ne l'écoutant absolument pas, Lullu regarda plutôt ce qu'il y avait au pied du travailleur. "Oh ! Qu'est ce que c'est ? On dirait des flèches ! " Faisant des yeux ronds, il sauta plus ou moins maladroitement aux pieds de l'homme pour s'accroupir et prendre les longs morceaux de bois entre ses mains. Lui, il adorait le tir à l'arc, et il ne s'attendait pas vraiment à trouver ça ici. "Ce sont des vraies ?! Vous croyez qu'elles ont servi ? Moi j'ai un arc vous savez ?" Se voyant bombardé de questions, l'homme soupira et se radoucit un peu. Il s'agenouilla au sol pour rassembler ses trouvailles avec minutie. "Oui ce sont des vraies. Je pense que nous sommes dans une ancienne armurerie. Avec un peu de chance on devrait pouvoir en trouver d'autre. Tu m'aides à chercher ?"

Au bout de plusieurs heures de recherche, ils trouvèrent effectivement d'autres flèches plus ou moins intactes, ainsi que d'autres armes diverses que Lullu ne connaissait pas. De son côté, Devaraj, se doutant bien qu'il était inutile de chercher Lullu dans tout Utopia surtout maintenant qu'il avait perdu ses pouvoirs, il s'était installé près des sites de fouilles, dans une petite taverne, puis il avait laissé Cendres faire les recherches et s'était tranquillement reposé. C'était très dérangeant pour lui de ne plus pouvoir communiquer avec les esprits, alors il préférait ne pas trop bouger. De toute façon, le lion avait un odorat hors norme et retrouva l'enfant bien plus vite que n'importe qui d'autre. Comme c'était aussi un animal très protecteur, il n'y pas vraiment de soucis à se faire. C'est donc sans étonnement que le chaman vit Cendres revenir avec Lullu à la nuit tombée. Pendant un moment, Devaraj hésita à lui passer un savon pour sa "disparition", mais en voyant les yeux brillants de joie du gamin, il n'en eut pas la force. A quoi bon le gronder alors qu'à son âge, il faisait lui-même exactement la même chose ? Et puis partir à l'aventure n'était pas une mauvaise chose, au contraire. Lullu passa tout le repas à  raconter en détail au chaman tout ce qu'il avait vu et fait, puis s'endormit assez rapidement, fatigué de sa journée. Le jour suivant, il décida de rester avec le même monsieur que la veille, qu'il trouvait finalement assez drôle à embêter, et l'aida encore à trouver d'autres objets. Ainsi, à la fin de la période consacrée aux fouilles ils avaient aussi trouvé des objets de la vie de tous les jours comme des poteries peintes, ou des restes de bijouterie, comme des bracelets en or gravés minutieusement, et colliers en perles fines. Et puis enfin, il fut temps de tout charger sur les chariots et de rentrer chez soi. Un peu triste que tout ceci soit terminé, Lullu baissa la tête. Devaraj le serra un peu plus contre lui. Il voyait bien que l'enfant avait trouvé les fouilles passionnantes, et surtout, que cela lui avait redonné le sourire que n'importe quel gamin de son âge devrait avoir. Tant mieux. Il était important que Lullu oublie un peu les horreurs que le monde avait subi. Au loin, la caravane disparut sous leurs yeux, se noyant dans le désert.




Merci pour ce LDC !
Mots : 1300
Gain : 1 point d'agilité pour Lullu (compagnon lv0)
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Mar 08 Déc 2015, 17:51

Artémis marchait au sein d'Utopia. Il avait besoin de se faire un peu d'or ainsi qu'un nom. Cependant, les gens qui vivaient en ces temps sombres n'avaient guère envie de financer un humain qui faisait des faux tours de magie. Artémis était un être simple d'esprit qui préférait voir le jour venu. Il n'aime guère prévoir trop à l'avance, puisqu'il y a un risque d'être déçu par la suite. Or, en ces temps ténébreux, Artémis avait perçu un changement au sein même d'Utopia. Le temps était lourd et les gens étaient peu bavards. Les gardes de la ville étaient beaucoup moins présentes comme si certains avaient été portés disparus. Artémis soupira en voyant la situation actuelle.Ayant vécu dans la rue et la misère, il ne comprenait pas pourquoi certains individus prenaient plaisir à mettre le monde en cendre. Assis dans un coin de la ville, il joua aux cartes pour pratiquer ses nouveaux tours de passe-passe. Il n'avait pas pratiqué depuis un bon moment déjà. Il ne voulait pas perdre la main qu'il comptait faire ce travail son gagne-pain. Après plusieurs minutes d'essais, il échappa ses cartes contre le sol. Le moral du pauvre humain était loin d'être à son paroxysme. Il gardait cette flamme éternelle que tout allait se replacer et que le bonheur de vivre et de rire allait revenir. Pendant qu'il était en train de ramasser ses cartes à jouer, une horde de gens se mirent à marcher en direction du palais. « Maman, qu'est-ce qu'on va faire devant le Palais? » « Le Roi doit faire un discours. Alors, sois sage et je te ferai un petit gâteau à la maison! » Artémis entendit ce bref discours au sein du brouhaha causé par la foule de gens qui passaient. L'homme, n'ayant rien de prévu, décida de serrer ses cartes dans son manteau avant de marcher avec les autres humains de sa race vers le palais du roi. Rendu devant ce dernier, le Roi était déjà présent en haut des escaliers du palais. L'endroit était beaucoup trop petit pour le nombre de visiteurs. Les hommes, les femmes ainsi que les enfants étaient tous regroupés comme des bêtes de chaire dans un enclos beaucoup trop petit. Le discours du Roi était court, mais très compréhensible. L'idée de mettre de l'avant la race par son passé et sa culture était une idée fort intéressante selon Artémis. Après le discours, les gens pouvaient s'inscrire pour faire la recherche de biens ainsi que se proposer pour être de la garde pour protéger la livraison. Artémis n'est pas un homme de combat. Il préférait se tenir à carreau que de se battre. Alors, il se rendit à la table d'inscription pour la recherche d'objets historiques. La file étant longue, Artémis profitait du moment d'attente pour regarder autour de lui. Il y avait beaucoup de participants ce qui était jouissif. Rendue à son tour, la personne qui prenait les inscriptions répétait ce qu'on lui avait demandé de dire à chacun des participants. La fouille allait commencer tôt le jour suivant. Des articles de fouilles archéologiques allaient être offerts aux participants. De plus, chaque morceau, cassé ou intact, devait être amené à la caravane. Artémis, en signant d'une façon peu lisible, écouta l'homme qui expliquait cela un peu lasser de toujours répéter la même chose constamment. Après cela, Artémis décida de retourner à ses occupations pour pratiquer ses tours de passe-passes et trouver un coin sécuritaire pour dormir à la belle étoile.

Dès que les premiers rayons de Soleil vinrent titiller les yeux de l'homme, ce dernier se réveilla en pleine forme. Il avait trouvé un grand arbre qui était des plus confortable comparativement à d'autres. Artémis prit son chapeau qu'il avait plié dans sa cape pour le remettre sur sa tête tout en replaçant sa chevelure. Il n'avait plus de temps à perdre. Il prit son sac de voyage pour se rendre au point de rendez-vous. Il y avait des gens de tous les âges qui étaient venus. Les gens étaient en ligne en train d'attendre d'avoir des articles de recherche. Un bref résumé réalisé par des professionnels était donné en guise de rappel au participant. Par ailleurs, il précisait d'être minutieux avec les objets retrouvés, car ils étaient très fragilisés par le passage du temps. Artémis enregistrait chaque information dans sa mémoire des plus simples. Lorsque le discours fut conclu et que chaque participant avait un petit inventaire d'outils utiles pour la recherche, les participants se séparaient dans les périmètres désignés. Artémis, en marchant, voyait des gens se mettre à la tâche. Bien qu'il aurait bien pris un coin un peu peuplé pour socialiser, il préférait s'éloigner. Pour l'une des rares fois, il voulait être seul pour pouvoir réfléchir à propos de son avenir et celui de sa fille. Après une longue marche avec ses deux sacs sur le dos, il trouvait un coin où il y avait seulement un homme en train de chercher silencieusement. Il devait s'agir d'un archéologue aguerri puisqu'il avait une technique de travail très précis. Artémis déposa son sac de voyage un peu plus loin. Il rentra dans un trou légèrement creusé. Il y avait eu très peu d'investigation dans ce lieu ce qui convenait pour l'homme. Il se pencha pour ouvrir son sac d'outils. Il sortit une brosse en crin de cheval, une petite pioche pour casser la pierre, une petite pelle pour retirer la terre qui cachait les trouvailles ainsi qu'un sac pour mettre les objets trouvés. Artémis commençait à gratter le sol avec sa pelle. Cependant, il avait peur de frapper quelque chose d'important au passage. Pendant qu'il travaillait la terre, il jetait quelques regards à l'homme qui se trouvait non loin de lui. Il était si silencieux et sérieux. Il avait l'impression que son voisin de travail était en union avec le sol. Il semblait communiquer avec cette dernière d'une façon presque inquiétante. Artémis ne comprenait pas ce désir de vouloir faire un tel travail tous les jours. Il se sentirait tellement seul et vide de se retrouver constamment avec des objets inanimés. Il préférait vivre pour les autres que vivre pour lui-même. Soudainement, pendant qu'il analysait son voisin, il sentit quelque chose étrange sous sa pelle. Il retira ce dernier, se pencha et commença à dégager le sol à main nu. Il voulait éviter de briser l'objet trouvé. Une joie immense s'empara de l'homme. Il avait l'impression qu'il allait trouver le plus belle des trésors du monde. Une certaine frénésie se fit sentir au sein d'Artémis. Après un travail acharné, il trouva quelques morceaux de poterie cassée. Une certaine tristesse l'envahissait soudainement. Il avait l'impression qu'il avait cassé l'objet en question lorsqu'il creusait de façon automatique. Cependant, il ne perdait pas espoir de trouver autre chose dans les environs. Alors, il prit la brosse d'une main et commença à travailler à deux mains: de l'un, il creusa dans le sol pour essayer de déterrer quelque chose et de l'autre, il passait quelques coups de brosse sur des morceaux de pierre qu'il suspectât être un objet rare. Le temps passait comme un éclair dans un ciel orageux. L'espoir de trouver quelques choses commençait à disparaître tranquillement. Il avait trouvé que des morceaux de poterie cassée. Il décida de prendre une pause pour boire un peu d'eau tout en regardant le ciel. Il devait aller se reposer. Il avait plusieurs jours devant lui encore. Il chercherait dans un autre endroit. Alors, il reprit tous ses objets pour retourner au pied de l'arbre de la nuit précédente.

À chaque jour alloué à la recherche, Artémis était là. Il tenait à trouver quelques choses de bien qui représentait sa race. Il travaillait avec acharnement en se déplaçant un peu plus à chaque lever de Soleil. Le dernier jour arrivait et Artémis n’avait rien trouvé depuis le premier jour. Le désespoir commençait à se transformer en de la colère. Il ne pouvait pas partir bredouille. Alors, il se mit à frapper le sol avec vigueur pour creuser plus profondément. Il avait l'impression que cette recherche archéologique était comme sa vie, un perpétuel échec malgré tous les efforts réalisés. Par contre, il ne pouvait pas abandonner aussi facilement. Il a toujours travaillé pour faire sourire les gens avant toute chose. Il voulait trouver quelque chose de beau pour que les visiteurs du musée sourient en le voyant. Pendant qu'il travaillait, son ancien voisin de travail passait derrière lui sans rien dire. Il observait Artémis travailler et l'archéologue semblait découragé pour lui. Il avait appris, au cours de sa longue vie, que l'archéologie était plus de déception que de joie. Il trouvait cela dommage que l'homme semblait s'emporter, mais il voyait en lui un espoir, car il n'avait pas abandonné malgré l'absence de biens trouvés. Le vieil homme vêtu de brin qui passait vint s'installer à côté d'Artémis en gardant un silence de mort. Artémis le perçut uniquement lorsqu'il fut complètement installé. Il fut surpris, mais il ne put s'empêcher de le saluer avant de continuer à travailler. Avant que le Soleil ne redescendait dans le ciel, Artémis perçut quelque chose au travers du sol. Il abandonna sa pelle comme un déchet au loin pour s'atteler à brosser l'objet. Il s'agissait d'un tissu brodé à la main. Le sourire d'Artémis revint en force et il continuait de brosse l'objet délicatement. Il s'agissait d'un tissu qui expliquait le dur travail de la terre. Les humains, n'ayant aucun pouvoir, devaient travailler le sol avec des outils particuliers. Artémis était plus qu’heureuse. Par contre, il ne s'attendait pas que le tissu contenait un objet à l'intérieur. Il s'agissait d'une petite boîte taillée dans le bois. Il y avait un signe d'un ange et d'un humain qui se tenait la main comme pour sceller un contrat. En ouvrant ce dernier, il vit quelques breloques qui servaient de bijou pour les voyageurs. Le vieil archéologue vit les trouvailles de l'homme et ce dernier fit un léger sourire éphémère. Il était heureux qu'Artémis est trouvé quelque chose, mais cela n'était pas le cas pour lui. Il continua à chercher plus en profondeur pendant le restant de la journée. Artémis, après avoir trouvé ce petit trésor, décida de faire ses bagages pour se rendre à la caravane avant que ce dernier ne parte. Rendue devant la caravane, Artémis offrit tout ce qu'il avait: une broderie fait à la main parlant de la culture du sol par les humains, une boîte à bijoux en bois avec un ange et un humain qui se tenait la main et des bijoux de basse qualité. L'homme qui réceptionnait les biens était surpris de telles trouvailles et remercia Artémis de son bon travail. Le peuple allait se souvenir de lui. Artémis fit une salutation en redonnant les outils au monsieur. Comme cela faisait plusieurs jours qu'il était parti de chez lui en laissant Anabelle et sa nounou, Stella, seules, il devait retourner les voir. C'est ainsi qu'Artémis s'éloignait avec le coeur un peu plus léger.

Merci pour ce LDC!
Mots: 1935
Gain: Titre honorifique: Pour les archéologues : Kâlif [titre affilié à tout ce qui touche la culture]
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[LDC Humain] La culture d'Utopia

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