Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

  Event Juillet 2015 | Groupe IV | Chasse et guerre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Juil 2015, 01:34



GROUPE IV
Lysis – Megæra – Katarina – Jezabel – Noah – Callirhoé [Milady] – Ovilyn [Etincelle] – Veronika [Samael]

La situation connue ; Le Continent Dévaste s'effondre un peu plus chaque jour. Les vagues se déchainent contre lui, ferment leurs mâchoires humides sur les côtes qu'elles dévorent et tentent d'engloutir. La population, inquiète, quitte la région ou au moins les rivages, préférant le cœur des terres malgré les secousses. Les mauvaises nouvelles s'accumulent et le Continent du Matin Calme se met à trembler, lui aussi. En proie à une peur sans nom, il est envahi par d'étranges hommes bariolés vêtus de couleurs et d'un masque d'or. Fanatiques sanguinaires, ils répandent la mort et parlent dans un dialecte que personne ne semble comprendre. Leurs motivations sont obscures. La plupart des monstrueuses statues retrouvées près dans les eaux peu profondes ont été amené à Drosera, les Alfars s'étant arrangés pour les récupérer, les acheter, les arracher. Prendre la mer n'a jamais été aussi dangereux. Le climat est désastreux. Les vents ne semblent jamais s'apaiser et la mer est perpétuellement en colère. Les monstres marins sont de plus en plus nombreux, sous la coupe de celui qu'on nomme le Kraken Noir. Les peuples tentent de se sortir de cette sombre période mais beaucoup semble en profiter pour régler de vieux comptes. Ainsi, les conflits se multiplient, aboutissant parfois à des guerres. Les Sorciers et les Sirènes sont entrés dans une lutte acharnée et il semble se passer des choses mystérieuses à la Cité Engloutie. Tout le monde s'interroge sur le sort des colons de l'Empereur Noir dont l’on n’a plus aucune nouvelle depuis trop longtemps. Ils seraient arrivés sur le nouveau Continent, celui dont le nom a été trouvé par des chercheurs aux Parchemins du Temps avant qu'ils ne se fassent attaquer par les hommes au masque d'or.


« Ce n’est qu’une journée ordinaire dans notre belle Cité Engloutie. » Les mots avaient été susurrés, presque chantés de la voix suave et basse de la ravageuse Hisæbel. Un léger sourire aux lèvres, la Sirène effleurait le contour de son rictus avec délice et gourmandise. Sirène à la peau d’ambre et au regard écarlate, elle était belle, merveilleuse mais ses charmes cruels dégageaient une aura malsaine, carnassière. Lentement, Aristote tourna la tête vers la jeune femme, la dévisageant avec prudence et retenu. « As-tu compris nos ordres ? Je n’en suis pas certain. » Elle sourit. « Veuillez pardonner mon enthousiasme, Néris. Il y avait bien longtemps que j’attendais qu’on m’ordonne quelque chose comme ça. » - « Ce n’est pas un jeu, Hisæbel. Nous sommes en guerre et les étrangers sont une menace. Seuls les nôtres ont droit de vivre dans notre Capitale, ainsi que les rares privilégiés du Parlement ou de l’une de ses Majestés. » - « Je sais je sais. » pépiait-elle comme une enfant, peu intéressée par les remontrances de son supérieur. Agacé, Aristote s’écarta d’un pas. « Je ne comprends décidément pas par quel miracle tu as pu intégrer les rangs de mon Ot’Phylès et comment tu as pu attirer l’attention de la Khæleesi. » - « Je suis un bon élément, Lord. » - « Non. Tu es instable, imprévisible et étourdie. Tu n’as pas les qualités d’un bon soldat. » - « La Reine pense le contraire. » - « La Reine aime s’entourer de fous et de déments. » - « Vous devriez retirer vos paroles, Lord. » - « C’est une menace ? » - « Tout à fait. » D’un regard, ils se défièrent quelques instants. « Tiens-toi prête au lieu de bavasser. Tu devrais plus t’inquiéter de la façon dont tu vas me prouver ta valeur au lieu de songer à me renverser. » - « Ça se discute. » - « Silence. » Enfin, elle obtempéra. Trépignante d’impatience, elle scrutait les paysages. Elle avait hâte que débute la chasse et le massacre.

Les instructions avaient été données. Les Soldats de la Cité Engloutie étaient dans les rues. Les Ondins ne s’inquiétaient pas outre mesure de la présence envahissante de l’Armée. Ils n’étaient plus en temps de paix depuis la déclaration de l’Empereur Noir, blessé et vexé dans son égo après la rupture de ses fiançailles et la nouvelle de la grossesse de son ex-promise. Hisæbel longeait les grandes rues aux alentours de la Place de Symbor, attentive. Des Sorciers – chiens bâtards de la Prison – étaient revenus en ville. Elle comptait les trouver, les humilier et les exterminer. C’était de bonne guerre. « Au nom de sa Majesté la Dame caël Deslyce, la Khæleesi, et de sa Grâce l’Empereur caël Dæloran, l’Abyssum : la Cité Engloutie est à présent isolée du monde extérieur. Ses passages ont été fermés et les étrangers, à moins d’avoir obtenu une autorisation, ne sont plus les bienvenues. Seuls les Sorciers et leurs alliés sont menacés par l’état de guerre. Les étrangers sont priés de … »  Des discours semblables résonnaient un peu partout à travers la Capitale des Mers. Hisæbel les écoutait d’une oreille distraite lorsqu’elle passait près de l’un d’eux. « Les étrangers souhaitant se rallier à la cause Ondine et chasser les Sorciers obtiendront une autorisation spéciale … » Elle fit la moue. Cette partie-là ne lui plaisait pas. Elle n’appréciait que la compagnie de ses semblables. Les autres ne valaient rien. Ils méritaient à peine qu’on leur prête attention pour les reconduire en dehors des frontières. Ils ne devraient même pas avoir l’idée d’entrer en territoire ondin. Hisæbel était une femme à l’idéale tranchée. Elle n’aimait les Gælyan.

 
Mots : + 908

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Juil 2015, 17:04


Véronika ne détestait pas l’eau, mais l’idée d’être sous l’eau la dérangeais j’en étais sûr... Mais au moins à une telle profondeur, les rayons du soleil ne devaient pas trop la déranger. Toujours était-il que je l’avais envoyé ici pour faire affaire avec quelques personnes et bien entendu aider à rependre les rumeurs sur la venue de ma nouvelle personne. Un démon puissante offrant tous les désires que voudrait une personne au envie peu scrupuleuse, ou les règles ne s’appliquait pas ou les limites n’aurait aucune frontière. Car, avant de crée une véritable armée de malfrat il fallait avant tout que celle-ci soit conséquente, il fallait donc passer par la phase recrutement et c’est pour cela que j’avais envoyé ma chère fille dans les fond marins pour discuter avec quelques criminels qui se trouvait ici et pour les attirer dans ma planque. Voilà pourquoi Véronika était venu dans la cité engloutie, il y a de cela quelques jours déjà pour trouver les ondines les moins gentils pour ensuite le faire entendre que sur la terre ferme, il y avait un endroit où ils pourraient sans nul doute trouver leurs bonheurs dans le malheur des autres.

Enfin bref, voilà le speech de départ qui faisait qu’elle se trouvait là bien avant qu’elle ne se rende compte que les portes étaient ensuite fermer. Si elle avait su la situation qui allait se présenter ensuite, elle aurait tout fait pour me convaincre de ne pas y aller tout de suite… Chose que j’aurais plus ou moins accepté, si ce n’était que je serais plutôt allé à sa place. Une cité qui ferme ses portes pour empêcher les gens d’entrée ou de sortir voulait souvent dire la même chose. Une guerre était en route et la bataille elle n’était pas loin. De l’action, du sang et du chaos, voilà tout ce qu’il me fallait pour être heureux. Voilà ce que je voulais crée et la guerre était l’un des choses que je trouvais les plus belles au monde. Comme une personne qui admirait un tableau de grand maitre. Véronika elle n’était pas aussi admirative au sang et au chaos. Evidemment, elle aimait le sang, rien que par sa race vampirique, elle ne pouvait qu’aimer le sang, mais elle n’était pas aussi attirer que moi par le chaos… Heureusement, cela ne l’empêchait pas d’être fidèle et de me suivre jusqu’au bout. Pour être claire, elle faisait partie des rares enfants que j’avais et qui ne semblait pas vouloir ma mort… En même temps, elle était sans doute l’un des seuls qui n’était pas totalement le fruit d’un viol.

Enfin bref, Véronika profitait aussi de ses moments pour s’amuser un peu, elle avait beau m’être fidèle, elle n’était pas totalement sous mon contrôle comme pouvait l’être Valera ou Loki que j’avais dressé pour m’obéir au doigt et à l’œil. Valera elle avait réussi à rester assez indépendante. Sans doute parce qu’elle avait vécu pas mal d’année seule sans personne pour l’aider… Non pas que je l’aidé beaucoup, mais bon… Toujours était-il qu’elle se trouvait dans un bar à flâner à profiter des quelques spectacle qu’on pouvait lui offrir quand elle remarquait du mouvement au bout de la rue… il n’avait pas besoin d’avoir une intelligence hors norme pour comprendre que quelques choses se tramait dans les environs. Mais malgré le fait que cette troupe armée ne laissait peu de place à la réflexion, elle était assez surprise de voir que la majorité des ondines ne réagissais pour ainsi dire pas… Comme si cela était naturel de voir une armée déboulé dans les rues… Mais ce qui la laissait vraiment sans voix c’était le discoure qui venait d’être tenu… Elle avait le choix, soit elle était chassé, soit elle s’alliait aux ondins pour combattre les sorciers. Deux solutions qui ne lui plaisaient pas… Mais elle n’avait pas fini ce qu’elle avait à faire ici…

*Fait chier… Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que je n’ai pas le choix.*

Le choix était clair pour Véronika, je n’aurais pas accepté qu’elle parte sans rien tenter, du coup, elle n’avait pas le choix, elle devait accepter de s’allier avec les ondines pour pouvoir rester encore quelques temps ici… Même si elle n’avait pas fortement confiance, elle préférait cela que de se faire chasser d’un grand coup de pied. Du coup, Véronika se dirigeait vers une troupe de soldat ondine pour leur dire :

Bonjour, je suis Véronika un vampire et j’aimerais rester ici encore quelques jours donc si vous accepter de m’offrir une autorisation à rester, je vous aiderais volontiers.


762 mots

Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Juil 2015, 20:57

Je ne sais pas ce qui m'a poussé à partir d'Aeden... Je me sentais de plus en plus utile aux médecins et infirmières, et ces dames avaient toutes été très bonnes avec moi... Je sauvais la vie de gens, aidait d'autres dans leurs derniers instants... J'apprenais le métier auprès d'elle, même si je n'étais encore qu'une débutante... Et qu'il était agréable de se sentir nécessaire à autrui ! Même les voix que me persécutaient d'ordinaire avaient fini par se taire l'espace de quelques jours... Mais les malades, une fois soignés, repartaient chez eux. L'Infirmerie se vidait petit à petit, et je me retrouvais de nouveau seule face à moi-même, à déambuler dans les rues détruites de la Citée des Élémentals. Petit à petit, mes démons recommencèrent à me dire des choses affreuses, que je ne pouvais pas rester ici, que je devais m'enfuir avait qu'ils décident que j'étais une nuisible... Je me bouchais les oreilles avec mes deux mains, mais elle ne se taisaient pas et parlaient même de plus en plus fort... Elles me hurlaient que je devais disparaître, que je devais aller à la mer, sauter dans l'Océan, partir de là... Je n'en pouvais plus, et par moment, toutes mes forces m'abandonnaient et je tombais au sol, recroquevillée sur moi-même, incapable de faire le moindre mouvement... Il fallait que cela cesse ! J'étais au bord de la falaise, à regarder l'immensité de l'Océan agité sous moi. La surface de l'eau m'appelait. Je me fichais de ces monstres affreux qui étaient devenu fous, je me fichais de mourir, je me fichais de disparaître, tant que ces voix arrêtaient de me dire toutes choses horribles au creux de l'oreille.

Alors j'ai sauté, retrouvé la douce froideur de la mer sur ma peau de méduse, retrouvé mon corps, mes tentacules piquantes et mon petit chapeau rond. Une profonde sensation de bien-être m'envahit toute entière, et mes vilains démons devinrent enfin muets. Je respirais de nouveau, et qu'est-ce que c'était bon ! Je me laissais alors flotter quelques temps, avant de me rendre compte que les courants étaient décidément très forts. Que pouvais-je faire maintenant ? Il n'était plus question de retourner à la surface... J'avais trop souffert... Alors... Pourquoi n'en profiterais-je pas pour rendre une petite visite à ma famille ? Je n'avais pas revu ma grande-sœur depuis l'attaque des sorciers, et même si mon père ne me portait pas une quelconque estime, ma maman me manquait elle aussi... Alors je commençais ma longue descente vers la Citée Engloutie, qui me prit encore plus de temps qu'à l'ordinaire... J'avais peur, terriblement peur de ces monstres qui tout d'un coup étaient devenu encore plus dangereux pour nous... Est-ce que notre Reine aurait perdu le contrôle du Kraken ? Si c'était vrai, ce serait une véritable catastrophe ! Je me cachais parmi les coraux, dans des grottes sous-marines, la trouille au ventre... mais réussit enfin à rejoindre mon chez-moi. Et je ne me serais jamais attendu à cet accueil qui me mit en émoi...

« Calli' ! Ma chérie ! Je suis si contente de te voir ! Mais c'est de la folie d'aller en pleine mer en ce moment ! Comment tu as fait pour venir jusqu'ici ?! » Ma sœur me serrait dans ses bras, sensation si rare que je soupirais de bien-être tout en lui rendant son étreinte. « Je me suis beaucoup cachée. C'était pas facile... Et j'ai eu très peur... Mais je voulais venir te voir ! Et voir maman aussi. » « Papa dira ce qu'il voudra... tu es vraiment adorable petite sœur... » Elle me serra encore plus fort contre elle. Je ne m'étais jamais vraiment rendu compte à quel point je pouvais compter à ces yeux... Tout le monde m'avait toujours regardé si méchamment, si bizarrement... Ça me faisait un bien fou de me sentir enfin aimée. « Allez, viens vite à la maison ! Je suis sûre que tout ira bien cette fois-ci ! Je ne laisserais plus personne dire du mal de toi maintenant, je te le promis... Ces idiots ne voient pas à quel point tu es merveilleuse, mais moi si. » Et je la suivis, main dans la main, encore plus rayonnante que lorsque Melody m'avait secouru et prit sous ses ailes. J'avais enfin l'impression d'avoir une famille, une vraie, même si elle ne comportait que deux membres et qu'une seule personne qui partageait mon sang. Ma sœur devint à cet instant l'être le plus précieux à mes yeux, et je me sentais prête à surmonter tous les obstacles pour la garder avec moi.

Mais quelques jours plus tard, alors que l'armée se faisait beaucoup plus présente dans la Citée, tout bascula de nouveau autour de moi. Les Sorciers attaquèrent, les nôtres ripostèrent... Et j'avais décidé de prendre part à la guerre, de servir les miens... Mais je n'avais jamais imaginé ce qu'un tel choix allait me coûter... Et si tel avait été le cas, j'aurais alors fuit de la Citée, je l'aurais emmené avec moi, loin de ces pratiquant de la magie noire, malfaisants, et ma sœur serait toujours avec moi. Toujours auprès de moi...

901 mots



Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Juil 2015, 23:50

Je commençais vraiment à en avoir marre des ordres donnés par les hautes instances. J’étais plutôt du genre patient et je l’avais montré à mainte reprise à l’empereur noir et à ses sbires, mais cette fois c’était vraiment trop pour moi… Faire la guerre avec les ondines tout ça parce que monsieur et mademoiselle avait décidé de rompre leur fiançailles. En quoi cela me concernait en plus. En rien, je n’avais rien avoir avec cette affaire et tout ce que je voulais c’était profiter de la vie comme je l’avais toujours fait quand j’étais à Utopia. Mais depuis que j’avais découverts mes pouvoirs de sorcière, j’avais l’impression qu’on m’utilisait comme une poupée de chiffon. On me mettait à gauche et puis à droite parce qu’on avait besoin de moi et on me demandait mon avis ? Je pouvais toujours rêver. J’avais vraiment l’impression d’être devenu de la chair à canon. Pour moi une chose était claire, il était temps que les choses change et vite… Bon ce n’était peut-être pas le bon moment de faire changer les choses et rien qu’en voyant la différence de puissance que j’avais avec ma grande sœur. Je savais que je n’allais pas provoquer un soulèvement avec l’empereur noir et ses sbires maintenant… Non, j’étais encore et toujours obligé d’obéir à des ordres stupides tout cela parce que je faisais partie de la même race que ses malades mentaux… Evidemment, je me gardais bien de leur dire ça aussi, mais cela n’empêchait pas le faite que je n’y pensais pas moins.

Du coup, pour cette attaque, je faisais partie de ceux qui c’était rendu à la cité engloutie quelques jours avant pour préparer le bataille… Déjà que j’avais dû affronter des démons il n’avait pas si longtemps, je commençais à me demander si je n’allais pas retourner ma veste après la bataille. La seule chose qui me réconfortait et encore, c’était que j’avais Pan et Chimère avec moi. J’étais content d’avoir Pan car, il allait pouvoir au besoin me servir de bouclier humain… Mais une chose était sûr, je n’allais pas risquer ma vie stupidement. Je préférais être prise ou une traitresse ou comme prisonnière que de mourir bêtement. Toujours était-il que durant ses jours ou on était planquer dans un endroit mal éclairer et mal a airée, j’avais cru plus d’une fois que j’allais devenir folle. De plus tout le monde semblait plutôt nerveux et il y avait de quoi. Même si je pouvais facilement supposer que d’autre allait tenter une entre en force, je ne saurais dire pourquoi, mais j’étais certaine qu’on courrait à l’abattoir. Du coup, plus le temps passait plus j’étais énerver et enclin à trouver un moyen de partir d’ici discrètement plutôt que de me battre contre une armée sans doute vingt fois plus nombreuse que nous. Mais comment faire pour partir sans attirer l’attention des autres sorciers… Apres tout, s’il y avait quelques survivant et que je passais pour une traitresse, je risquais tout simplement de ne plus avoir d’endroit où aller et franchement ça j’en avais pas envie.

Toujours était, après quelques jours à souffrir dans l’attente la plus insupportable possible. L’heure de la bataille commençait. On pouvait entendre les soldats ondins s’agiter de là ou on se trouvait. Surtout quand ceux-ci signalait l’état de guerre entre eux et nous… Je devais avouer que cela m’amusait de les voir virer tout le monde à grand coup de pied aux fesses. Fallait vraiment ne pas déprendre du tourisme pour agir de manière aussi brutal avec les étrangers. Certes les Ondines ne sont pas les plus amicaux avec les autres races. Mais si cela me concernait je l’aurais vraiment mal pris… Bon dans un sens cela me concernait vu que j’avais plus que le sentiment de ne pas être la bienvenue. Enfin bref, la guerre semblait avoir commencé, un grand notre de sorciers allait sortir de leur trou pour faire la guerre et sans doute permettre aux autre d’accéder à la cité engloutie pour une invasion total. Moi je n’étais vraiment pas presser d’entrer en guerre et donc, je restais bien au fond à prendre mon temps et à vérifier qu’un ennemi ne puisse me voir… Il fallait dire que mon plan était simple, évité le plus possible de rencontrer des ondines avec qui j’allais devoir me battre ou des sorciers qui me forcerait à me battre. En bref, j’allais juste faire de mon mieux pour trouver un endroit ou me planquer en attendant que l’orage passe… Dans l’espoir qui passe bientôt.


752 mots


Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Juil 2015, 05:48

À peine qu'Aeden fût tombé par les secousses de la terre que je devais déjà partir. En effet, le roi était porté disparu depuis trop longtemps déjà. J'avais trouvé des informations lorsque j'ai cherché dans les départements du roi qu'il était à la recherche d'un objet magique pouvant protéger Aeden ainsi que son peuple. Cet objet avait été décrit comme une relique dotée de pouvoir mystérieux et incompréhensible. Les écrits sur la relique étaient très vagues, mais le roi avait sûrement eu vent davantage d'informations à propos de cet objet pour laisser son peuple sous les chocs interminables de la nature. Après une enquête plus approfondie sur les parchemins que j'avais sorti du bâtiment avant son effondrement , une piste avait été laissée par le roi, il mentionnait la Cité engloutie. Lorsque les informations furent décryptées, on me demande d'aller à la recherche du roi. Je devais le retrouver, mais le vent était trop puissant pour laisser un simple élémental aller à sa recherche. J'étais la seule apte à affronter la température qui se déchainait en ces temps horribles et à pénétrer dans une eau des plus tumultueuses et des plus dangereuses. Même si j'avais voulu rester auprès des miens, je savais que mon devoir était ailleurs. Les élémentals avaient besoin de leur roi à leur côté pour retrouver la paix et la sécurité d'en temps. C'est sans hésitation que je me préparai à partir avec le peu de bien qu'il me restait. Je retrouvai la femme qui avait ma cape pour la reprendre.

- Vous allez revenir, dame Ventus?

Avant de partir, un enfant m'interrompit dans mon départ. Bien que j'avais appris à bien maîtriser mes capacités, il y avait toujours une part de danger. Je n'avais pas le don de connaître l'avenir et rien n'était certain dans la vie. Cependant, je ne pouvais pas laisser cette enfant se faire ronger par l'inquiétude. Je me penchai pour déposer une main rassurante sur son épaule.

- N'est crainte, je vais faire tout ce qui est dans mon possible pour revenir le plus tôt possible et, si les éléments me le permettent, avec le roi.

La petite fille sourit à nouveau sous mes paroles. Je ne pouvais faire mieux en ce temps sombre. C'est ainsi que je m'envolai vers un portal pour me rendre vers la Cité engloutie. Je n'avais jamais pénétré dans ce lieu sous-marin. Je détestais être loin des cieux, mais il fallait faire des sacrifices en ce moment. Malgré ma grande capacité à maîtriser la météo, le vent qui déchaînait sa colère était plus puissant que moi. Il était étonnant de voir une telle résistance de la part de la météo. Je décidai donc de me concentrer simple sur moi en m'entourant d'une bulle d'air. Bien que la bulle me facilitait un peu les choses, je devais éviter de voler trop haut dans le ciel. Les vents étaient plus puissants et cela me demandait davantage de magie. Je passais comme une flèche tirée par le meilleur archer sur les terres du Yin et du Yang. Après un certain temps, je me retrouvai au-dessus de l'eau. Je me concentrai sur ma magie pour ne pas perdre mon combat contre les vents tumultueux. Après avoir suivi les indications, je savais que la Cité était sous moi. Alors, j'allais devoir plonger. Je ne savais guère respirer sous l'eau, mais l'avantage d'être un élémental d'air c'est que l'on ne manque jamais d'oxygène en allant sous l'eau. Après m'être élevé plus haut dans le ciel, je plongeai à pleine vitesse vers l'eau pour voyager à coup de propulsion d'air. Pour m'aider un peu, je fis dévier l'eau qui était devant moi pour aller plus vite avec mon contrôle de l'eau. Je vis des créatures marines inquiétantes, mais j'allais tellement vite que certains d'entre eux n'avaient eu que le temps de voir des bulles près d'eux. Je vis ma destination devant moi que je m'empressai de rentrer à l'intérieur. Dès que je fus arrivé dans la Cité engloutie, j'entendis par les gens de la ville que les portails étaient clos. J'avais un mauvais pressentiment en ce moment. Je me retournai et je vis deux gardes devant moi. Ils me pointaient leur lance vers moi. Je levai mes mains gantées pour montrer que je n'étais pas armé.

- Étrangère, vous êtes bien mal tombée! Vous êtes dans l'obligation de partir de notre magnifique Cité si vous ne désirez pas connaître la mort!

Les deux hommes avaient une peau écailleuse dans les teints de bleus. Ils avaient tous les deux les yeux jaunes me laissant indifférente. Je devais réfléchir vite. Je devais trouver le roi et si notre information était vraie, il devait se trouver dans les alentours. Puis, j'eus une idée qui me vint à l'esprit après avoir entendu des hommes crier au loin. D'une voix calme, mais avec un regard nuageux, je leur répondis calmement

- Je ne suis pas une menace envers votre race. Je me nomme Lysis Ventus. Je suis une élémental et j'aimerais offrir mon aide envers votre peuple. Nos races n'ont aucun différend et je vous serai d'une grande utilité.

Les deux ondins étaient incertains. Il ne savait pas trop comment réagir face à une telle situation.

- Si vous êtes de notre côté, vous allez nous suivre gentiment. On va vous amener jusqu'à notre supérieur et il décidera de votre sort.

Bien que l'idée ne me plaisait guère, je décidai d'obtempérer pour éviter de créer une guerre entre nos deux races. Je marchai devant eux et ils me guidaient oralement le chemin à suivre.

982 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Juil 2015, 10:38


Ovilyn haïssait la Cité engloutie. Elle donnerait tout pour sortir de cette ville qui lui semblait tout sauf naturelle. Elle avait besoin de respirer, de voir le ciel, de se sentir proche des étoiles... mais hélas, elle n'avait pu faire aucun choix dans les événements qui s'étaient succédés ces dernières semaines. La malchance avait semblé vouloir la poursuivre sans aucun répit.

« Hé ho, tu dors ? Dépêche-toi de finir d'éplucher les patates ! » Voilà comment se passaient toutes les journées d'Ovilyn depuis qu'elle avait été  emmenée... plus ou moins volontairement dans la Cité engloutie. Le matin, elle s'occupait des légumes. Juste avant midi, elle préparait tout le reste et le midi, elle s'occupait de servir les clients, laissant la cuisine aux professionnels. Les midis et les soirs étaient les moments préférés de sa journée : elle rencontrait beaucoup de monde et avait l'impression de sortir de sa cage dorée. Mais quand c'était le retour aux cuisines, elle devait supporter une nouvelle fois les remarques incessantes de ses geôliers. Et le soir venu, elle pouvait aller se reposer dans la chambre commune. Là-dedans, elle était en compagnie de deux filles aussi naïves qu'elle, des filles qui s'étaient faites embobiner par les beaux discours de cette famille de tyrans. On leur avait promis une belle paye et un cadre de vie agréable, et voilà qu'elles se retrouvaient à se faire exploiter dans les pires quartiers de la pire ville du monde.

Si Elyn et Mia avaient tenté de s'échapper une fois, Ovilyn n'en avait jamais eu le courage. Elle se contentait de laisser passer les journées en espérant qu'un miracle se produise. Après tout, elle avait lié une profonde amitié avec Etincelle et Flamiche, peut-être qu'elles la rechercheraient... mais comment pourraient-elles la trouver ? Un miracle pouvait toujours arriver... et c'est à ce genre d'espoir qu'elle s'accrochait. Pour le reste, elle était devenue comme un automate. Elle avait créé comme une bulle la séparant de ses émotions et de ses sentiments, comme si elle s'était figée dans le temps. Ses coéquipières la méprisaient, la traitaient de lâche. C'était possible. Elle n'en avait que faire.
« Tata ! On a un problème ! On doit partir d'ici ! » La vieille dame détourna son attention d'Ovilyn, pour son plus grand soulagement, et rétorqua : « Alors ça y est, ils sont arrivés ? Partons. Oh, la violette, je te conseille de te cacher dans la cave et de ne plus en sortir avant quelques jours. Ha ha ha !  » Que se passait-il ? Pourquoi tout le monde partait ?! Avant qu'Ovilyn ne puisse se poser toutes ces questions, les deux personnes partirent en courant de la pièce, laissant l'orine seule dans la cuisine.

Bien que le mystère se devait d'être élucidé, puisqu'il était évident qu'elle était en danger, sa priorité fut toute autre : sa nourriture avait été affreusement rationnée ces dernières semaines, et la faim l'avait rongée sans cesse. Jusqu'à maintenant. Elle mangea les pommes de terre crues, ne pouvant s'arrêter qu'après quelques bouchées, puis elle fouilla dans les placards pour trouver d'autres choses plus comestibles et agréables à manger. Et enfin, elle se décida à aller dans la salle du restaurant vide pour regarder ce qu'il se passait par la fenêtre. À l'extérieur, elle voyait des gens courir de partout ; la foule était partagée entre les habitants affolés et les soldats en plein travail. Et soudain, quelque chose arriva et sema la panique dans son esprit : elle vit un soldat tomber d'un toit et s'écraser parterre en criant. Il était ensanglanté et avait un couteau planté dans l’œil.
 : « Oh... par les Aetheri... »

Pour l'orine, la solution semblait simple : comme à chaque fois, elle irait se cacher et attendre que la tempête passe. Elle n'avait aucune idée de ce qui causait la panique dans la ville et qui attaquait les soldats, mais elle n'avait pas réellement l'envie de savoir. Rapidement, elle retourna dans les cuisines, prit dans un sachet vide la meilleure nourriture et monta jusqu'au grenier pour s'y réfugier. A tous les coups, quelqu'un viendrait piller les cuisines ou saccager le restaurant, mais auraient-ils l'idée d'aller dans le grenier ? Il y avait peu de chances. Alors qu'elle montait les marches hâtivement, elle croisa ses coéquipières. « Où allez-vous donc ? » Mia lui jeta un regard méprisant et ne lui fit grâce d'aucune réponse. Quant à Elyn, elle lui arracha le sachet de nourriture de ses mains et s'enfuit avec, en compagnie de sa consœur. Désespérée, Ovilyn cria et entreprit de les rattraper, mais elle entendit des coups contre les murs et s'arrêta aussitôt dans sa manœuvre. Puis, elle poursuivit son chemin jusqu'au grenier et s'assit dans un coin. En attendant.
Mots : 859

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Juil 2015, 17:30

La Traque ne cesse jamais. A peine m'étais-je réveillé au beau milieu du carnage qui se déroulait dans les rues d'Avalon que ma route croisait celle d'une nouvelle cible à abattre. Une petite voix me rappelait des enfers, alors que mes oreilles me bourdonnaient encore. Elle était douce, fluette, familière... Je la connaissais. C'était la voix de ma petite sœur. Elle me demandait, me suppliait, de me réveiller, de me relever, de venir la sauver. Je ne pu ignorer cet appel qui me transperçait le cœur de part en part, et je m'étais redressé, les mains tendues vers le ciel, pensant l'atteindre, la toucher, la ramener contre mon torse, lui dire que tout ira bien, que je la protègerais... Mais je ne vis que de sombres nuages, qui n'était qu'un triste échos de mon état d'esprit. Et les larmes se mirent à couler le long de mes joues, se perdant entre les dalles de pierres et le sang. Elle me manquait, terriblement, et chaque jour passé sans elle à mes côté laissait une marque indélébile, au fer rouge, dans ma mémoire. Était-ce cela que l'on nommait un cauchemar ? Le corps soulevé de sobre-sots, je prenais appuis sur mes avants-bras pour me relever. Encore secoué par mes visions, je tentais de reprendre le contrôle de mes émotions et de mon corps. Au moins, ma faim ne me taraudait en ce moment pas plus que de raison, et me laissait dont le loisir de penser à autre chose qu'à ma prochaine proie. Il était grand temps que je quitte cet endroit et que je rejoigne ma pauvre Ginger qui devait encore m'attendre.

Une fois bien solidement encré sur mes deux pieds, je remettais en place mes habits débraillés, afin d'être certain qu'aucun morceau de ma chaire ne pourrait être exposé au soleil levant, et prit le chemin jusqu'à l'embarcadère qui me déposerait non loin de mon amie équidé... quand une femme me bouscula violemment, après avoir percuté mon épaule de pleins fouet dans sa course. Un craquement se fit entendre depuis cette dernière, et qui m'arracha un cris de douleur. Déboîté ou cassé ? J'espérais que la première réponse soit la bonne. Mes yeux injectés de sang se posèrent sur l'impudente, alors que mes lèvres se retroussaient dans un rictus mauvais. Mais je ne reçus en retour qu'une haine aussi farouche que la mienne. Cette femme était au sol. Cette femme avait des pupilles semblables aux miennes. Cette femme avait la dentition pourvu de crocs. Cette femme était une vampire. Tout comme moi. Sans même prendre le temps de réfléchir, je fondis sur elle, toute ma rage contenue dans mon poings, et nous roulions tous deux en nous échangeant des coups sur plusieurs mètres... Avant que, désarçonné par un de ces coups de pieds, la furie ne m'expulse loin d'elle et en profite pour se relever. Là, sous mes yeux ébahit, la bougresse étendit une paire d'ailes de chauve-souris et prit son envole. Je me propulsais en l'air, pour l'attraper par les pieds. Pendu dans le vide, nous avons volé sur plusieurs mètres comme ça, de plus en plus proche du sol. Je sortis alors l'une de mes cartes et lui entaillais profondément le dos, avant de la lâcher. Elle était marquée... Il ne me restait plus qu'à la pister...

Ma chute avait été douloureuse, et, face contre terre, j'entendis le claquement régulier des sabots de ma jument se rapprocher de moi. Peut-être inquiète, elle me retourna du bout de son nez et me souffla son haleine fétide à la figure. « Tout va bien ma belle. Juste un peu de casse. » Je me relevais alors en m'appuyant sur elle de toutes mes forces et lui pointait du doigts la vampire qui tentait de m'échapper. « Tu vois cette fille ? Je compte sur toi pour la suivre. Le soleil se lève, elle va aller dormir. Et j'ai besoin de repos aussi. Ne la perds pas. » Je ne savais jamais si Ginger me comprenait réellement, mais quoi qu'il en soit, grâce à elle, je pu traquer ma proie plusieurs semaines tout en récupérant peu à peu de mes blessures. Et mon périple me mena loin. Jusque dans la Citée Engloutie, tenue d'une main de fer par la Reine du Peuple Ondin. Je n'avais jamais mit les pieds auparavant, et je comprenais aisément pourquoi. Les accès avaient été fermés. Personne n'entrait, personne ne sortait... A moins de respirer sous l'eau. J'étais coincé sous l'Océan, à rechercher une femme suceuse de sang... Alors qu'une guerre venait d'éclater entre les Sorciers et les Ondins. Je n'avais rien à faire ici. Il me fallait me cacher, la trouver, survivre, jusqu'à ce que je puisse fuir de cette prison aqueuse... Peut-importe où elle me mène, la Traque ne cesse jamais.

838 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Juil 2015, 02:57



GROUPE IV
Lysis – Megæra – Katarina – Jezabel – Noah – Callirhoé [Milady] – Ovilyn [Etincelle] – Veronika [Samael]

Carnassière, Hisæbel souriait. Elle faisait vagabonder ses iris pourpres sur le petit groupe de volontaires qu’elle avait sous sa charge. « Dorénavant, les Mages Noirs n’ont plus qu’une présence réduite au sein de la Cité Engloutie. Les délégations ont été massacrées. Les troupes infiltrées ont été décimées. » Son sourire s’agrandit davantage. Impétueuse, sauvage, elle ronronnait et roucoulait presque de plaisir tant l’idée semblait la ravir. Le souvenir du conflit, que l’on devinait aisément sanguinaire, éveillait en elle des sensations étranges. « Cependant … Quelques-uns de ces chiens errent encore dans nos rues. Ils se pensent brillants et stratèges. Nous savons où ils sont et combien ils sont. » Du bout des doigts, elle caressait la lame étincelante de sa hallebarde. Le geste était banal mais Hisæbel était une femme inquiète. Sa main courrait avec légèreté le long de l’arme, comme si elle effleurait la chose la plus précieuse de son univers. « Il est temps de leur dévoiler les secrets de la politesse et de la courtoisie ondine. » Elle parlait lentement, articulant chaque syllabe, sèche, tranchante. « Ils veulent nous réduire en esclavage, nous comme le reste du monde. Ils se sentent supérieurs, larbins du mal. Ils veulent s’emparer de notre Khæleesi et lui arracher son enfant. » Elle fit craquer ses doigts, penchant la tête d’un côté puis de l’autre. « Les Sorciers se considèrent comme les maîtres des Terres et des Mers du Yin et du Yang depuis trop longtemps. Voici venu le moment de leur rappeler qu’ils sont à peine capables de gérer leur Prison et leurs armées. » La Sirène prit son arme d’une main, la faisant se balancer jusque sur son épaule. « A la chasse. » - « Hisæbel ! » interpella un soldat. Il se tenait un peu plus loin avec d’autres membres du clan Cala’Tiare. Des Sorciers étaient alignés, à genoux devant eux. « Que fait-on des derniers prisonniers que l’on a attrapé ? » s’enquit-il. Hisæbel se mit à rire, chant doux, délicat et effrayant de candeur dans une situation morbide. « Il n’y a pas de prisonnier. » murmura-t-elle simplement en haussant les épaules. La seconde d’après, ils étaient morts. « Pas de quartier. » crut-elle pertinent de préciser. « Tous ceux qui souhaitent se rallier à la cause ondine sont les bienvenues. » souffla-t-elle à quelques personnes qui s’interrogeaient sur leur sort. « Rendez-vous utile. J’appuierai les demandes d’autorisation de ceux qui désirent rester dans ma jolie Capitale. » Elle s’élança dans les allées, incitant les autres à la suivre.

« Que faites-vous là ? Vous n’auriez pas dû venir. » Le Sorcier lâcha un petit soupir, agacé et contrarié de voir des membres de sa race. « Depuis combien de temps êtes-vous là ? Combien êtes-vous ? Quels sont vos ordres ? C’est inconscient. Nous nous dissimulons depuis plus de deux semaines. Il y a cette Sirène … » Il ne connaissait pas son nom. «  Elle semble s’amuser à nous chasser, à nous laisser filer. Elle nous élimine tranquillement, un par un. J’étais venu avec plus de cinquante hommes. Nous ne sommes plus que sept, moi compris. » Il pesta, jurant contre la Cité, son peuple et sa Reine. « Je suis certain que tout était prévu depuis longtemps. Ils sont préparés, d’une manière trop parfaite pour être honnête. » Dans l’alliance, personne n’avait pas été sincère. Qu’aurait-on pu attendre des Sorciers et des Sirènes ? Les premiers étaient perfides et fourbes ; les secondes vicieuses et manipulatrices. « Peu importe. » conclut-il. « Je … » Il fit un rapide tour d’horizon des personnes présentes. « Je suis le plus haut gradé. Vous êtes sous ma responsabilité. » Il sourit, l’air mauvais. « Il nous faut continuer la mission la plus importante pour l’Empereur Noir et notre race. L’invasion est futile. Elle serait inutile et nous serions exterminés. Nous devons entrer au Palais et trouver la Dame des Abysses. » - « Les passages sont fermés. Même si nous la trouvions, comment sortirait-on ? Avec elle, de plus. Dans sa Capitale. Sous l’Océan. Elle a … tous les avantages. » La remarque fut accueilli par un silence lourd. « Au Palais. » Ils étaient coupés de la Prison. Il n’y avait rien d’autres à faire. Ils n’avaient pas le choix : ils étaient seuls, livrés à eux-mêmes et devaient rendre l’éclat à leur nation. « Est-ce qu’un adepte du Metum est parmi nous ? » demanda-t-il. « J’aurai … une idée. »

Une petite fille sanglotait en silence, recroquevillée entre deux colonnes de marbre. Elle tâchait de ne pas se faire remarquer. Des soldats passaient et traversaient sans cesse la rue dans laquelle elle se cachait et étouffait ses pleurs. Elle était morte de peur. « Papa … Maman … » pleurnicha la petite Ange. Elle ignorait où se trouvait ses parents. Elle était toute seule depuis quelques jours, déjà. « S’il vous plaît … Aidez-moi. » Elle releva la tête en entendant quelqu’un parler dans une langue qu’elle ne connaissait pas, surprise. « Qu’est-ce que … Vous êtes … Non ! Vous n’êtes pas dans la Cité Engloutie ! C’est pour ça qu’on est venu ! Vous n’êtes pas dans la Cité Engloutie ! » Elle était en face d’un Masque d’Or et de sa faux.
 
Mots : + 890 mots

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 16 Juil 2015, 21:44

Ce que cela pouvait être énervant d’avoir raison. Une guerre ce n’était pas que des batailles acharnés, c’était avant tout de la stratégie et ici la stratégie c’était simplement du suicide. La preuve en était le résultat donné pour notre assaut qui comme je m’en doutais s’avérait un véritable échec. Enfin, ce n’était pas vraiment moi qui le disait c’était un sorcier preuve encore plus flagrante que j’avais raison… Si la situation n’était pas si critique j’en aurais profité pour me vanter de mon savoir supérieur. Mais la situation était trop dramatique pour frimer. Tout ce que je voulais alors que j’écoutais cet homme parler c’était trouver un moyen de quitter la cité engloutie au plus vite. Mais lui, il était totalement fou et sans nul que ses camarades qui semblait encore partant tout autant… Poser les armes était sans doute une mauvaise idée, mais continuer l’assaut était sans doute encore pire. Le mieux c’était la retraite, mais non, lui voulait continuer l’assaut et pire partir directement sur le palais pour s’attaquer à la Dame des Abysses. Pour moi c’était vraiment le plan le plus cinglé qu’on pouvait avoir, je ne pouvais plus maintenir le mutisme que j’avais gardé depuis lors et je finissais par dire :

Vous êtes sérieux ? Vous croyez qu’on va trouver quoi au palais… Si on ne trouve pas un moyen de partir c’est la mort qui nous attend.

Mais l’homme disait avoir un plan, il demandait si l’un de nous savait utiliser Metum pour son plan… Franchement, je ne voulais pas intervenir car, je savais que si j’acceptais je devrais prendre part à l’assaut du palais. Mais forcer une sortie seul était sans doute aussi suicidaire que de foncer dans le palais en groupe… Toujours était-il que je n’avais pas besoin de réfléchir longtemps pour avoir une idée de ce qu’il voulait faire. Les capacités du Metum étaient des plus claires. Il voulait sans nul doute que j’aspire la peur aux ondines qui gardait le palais… Crée avec un peu de chance un vent de panique voir même matérialisé la peur sur certain de ses individués… Je n’aimais pas vraiment ça. Ma magie n’était pas encore aussi développer que celle Emivia. J’étais peut-être capable d’arriver à un bon résultat, mais à mon niveau j’avais peur des séquelles que cela risquait d’engendrer… Mais, cela semblait dans la situation actuelles c’était sans nul doute un prix plutôt maigre, surtout si cela me permettait d’avoir une chance d’avoir la vie sauf… C’était donc avec un grand soupir que je levais la main pour dire :

Il semble que je suis celle qu’il vous faut… Par contre, n’espère pas que je l’active tout la journée.

Je signalais alors à Pan et Chimère de partir et de m’attendre à la maison… Il n’était pas sorcier, il avait donc une chance de se faire expulsé d’ici sans risquer leur vie. Moi-même si je ressemblais à une humaine normale, c’était moins certain… Par contre Ridere pour ainsi dire muet et une araignée qui parle par télépathie ce n’était pas un grand danger pour les Ondines… Et puis si j’avais besoin de me cacher, j’aurais surement plus facile qu’avec Pan qui était quand même assez grand. Enfin bref, Je me transformais en animal pour passer plus discrètement vers le palais… Je prenais quand même soin d’éviter autant que possible les gardes qui trainait dans les rues pour une fois arriver devant le palais rejoindre le reste des troupes encore active et pour activer en leur présence Metum. Je me retrouvai envelopper par une aura noir alors que mes yeux devenait eu aussi noir comme les ténèbres et que mes veines semblait vouloir sortir de leur corps… La premier chose que je faisais c’était déceler les peurs des gardes devant le palais. Si certaine pouvait crée une illusion ou quelques chose du genre cela m’aurait fortement arrangé. Sinon, je me retrouvais obligé de puisse dans toute mes capacités magique pour matérialisé au mieux la peur de mes adversaires… Même si cela comportait un grand risque pour ma force magique et surtout pour ma beauté…

Une fois que tout était fait, je me dirigeais aussi vers le palais et pouvoir voir une sorte de petite veinule rester au niveau de mon avant-bras… C’était vraiment une magie désagréable à utiliser quand on était une personne aussi belle que moi… Sacrifier ma beauté pour ça… Heureusement, c’était encore assez mineur et presque pas visible… Avec quelques potions et soin, il y avait moyen de la faire disparaître rapidement.


752 mots


Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 17 Juil 2015, 14:46

Mes yeux se posaient sur le dôme de verre qui protégeait la Citée Engloutie des eaux. J'avais l'impression qu'il suffirait d'un rien pour briser cette barrière et ne plus faire qu'un avec la faune et la flore sous-marine, avec l'immensité de l'Océan. Pourquoi devions-nous vivre comme des peaux-sèches ? Pourquoi ne pouvions nous pas bâtir notre société en communion avec notre habitat naturel, puissant, dangereux, vivant ? Je peinais à comprendre le monde qui m'entourait, les choix des miens... Je n'avais pas l'impression d'être très différente des béluas, dont certain sont capable de revêtir partiellement l'apparence d'un animal, et pourtant, ils étaient si libre, si détaché de toute forme d'attachement politique, de devoirs envers une nation qui serait la leur ! Pourquoi ne pouvions-nous pas vivre ainsi ? Pourquoi devions-nous être un peuple élitiste, à la culture si raffinée et à l'histoire bien chargée ? Je rêvais d'un ailleurs sans contraintes, sans obligations, où personne ne me demanderait rien, où je pourrais donner sans compter à quelqu'un puis disparaître de sa vie la seconde d'après. Mais je n'étais pas maître de mon destin... Et celui-ci se montrait peut-être cruel envers moi justement car j'essayais de lui échapper, de m'en construire un autre. Parfois, j'avais même l'impression que les voix que j'entendais étaient celles de divinités malfaisantes qui ne cherchais qu'à s'assurer de mon asservissement envers eux. Je n'étais pas libre et ne le serais probablement jamais, et c'est probablement la raison pour laquelle j'admirais tant Melody, elle qui ne s’embarrassait plus des codes qui régissaient notre univers, qui s'en inventait d'autres, et qui n'était plus qu'esclave d'elle-même, ou son propre maître, si l'on prenait la chose sous un autre point de vue. Elle et ma sœur étaient mes modèles et j'espérais pouvoir un jour m'approcher de l'idéal de vie qu'elles représentaient à mes yeux.

« Calli' ? Tout va bien ? Tu rêvassais... » Ma grande sœur venait de poser sa main sur mon épaule, et ses yeux inquiets me contemplait. Je détournais rapidement le regard. Méritais-je vraiment toute son attention et sa considération ? « Oui... Je... pensais à... Ce n'est pas très important. Que devons-nous faire maintenant ? » Elle caressa doucement mes cheveux, hésitant à me demander de plus amples explications, puis se ravisant ensuite, peut-être par peur d'apprendre quelque chose qu'elle ne souhaitait pas entendre. Son attitude compatissante n'éveilla en moi qu'un sentiment de dégoût, ce que je ne parvenais à expliquer. Je changeais ? Ou n'était-ce que le résultat de toutes ces voix que j'entendais et qui me rendaient différente ? Peut-importe. « Hisæbel a lancé la chasse. Aide-moi à trouver ces rats petite sœur. » J’acquiesçais machinalement, en silence, et notre recherche commença. Je n'étais pas pour la violence et le meurtre, mais je n'étais pas idiote au point de ne pas comprendre qu'il était possible de régler la situation autrement qu'en exterminant ce qui ont voulu faire du mal à notre Khæleesi et son enfant. Alors je fis de mon mieux pour me rendre utile, servant parfois d’appât en me faisant passer pour une prisonnière sorcière que l'on venait sauver. Mais plus le temps passait, plus je perdais de mon entrain et de ma volonté. Ma sœur tuait devant moi, de sang froid, comme si elle abattait un animal destiné à nous nourrir, comme si ce n'était que des bêtes malades que l'on ne pouvait soigner autrement. Pourquoi m'étais-je retrouvé là dedans ? Pourquoi n'étais-je pas tout simplement restée à Aeden avec les infirmières qui avaient si bien prit soin de moi ?

« Laisse-nous partir ou je tue la fille. » Un sorcier m'avait prit en otage. Ma sœur le fixait d'un air mauvais comme je l'ai rarement vu prendre. Elle désirait non pas le tuer mais le faire souffrir pour ce qu'il était en train de faire. Me mettre en danger. « Tu vas payer pour ça, saleté de mage. » Sa chevelure de méduse dansait autour de son crâne, sifflant furieusement. Mais moi, je ne voulais pas être sauvée. Je ne le méritais pas. Alors, je me laissais doucement pencher en avant, contre la lame. Elle meurtrissait la peau de mon cou. Il suffirait de si peu... D'une chute, d'un accident... Et le monde sera débarrasser de moi. Mais ma sœur ne l'entendait pas de cette oreille... Je ne l'ai même pas vu se déplacer, tel un félin en chasse, passant dans le dos de sa proie, lui sautant à la gorge. J'étais tombée au sol, encore sous le choc. Si faible... Obligée d'être secourue par un autre, toujours... Par ma sœur, par Melody, par un inconnu... Pourquoi voulait-on me garder en vie, au juste ? Je regardais du sang s'écouler entre les rainures des pavés de la capitale. Elle lui avait arraché le cœur. C'était une mort affreuse. Tout était affreux ici bas. Je voulais mourir, disparaître. Plus rien n'avait de sens. Se faire la guerre, pourquoi faire ? Naître, vivre, fonder une famille, avoir des enfants, les voir grandir puis vieillir et mourir. A quoi bon ? Tout ça pour que notre espèce ne disparaisse pas ? Pourtant, nous continuons à subir des catastrophes, des combats dont nous n'étions même pas les responsables. C'était idiot. Je voulais partir d'ici. Loin. Et la mort était peut-être ma seule solution, tout compte fait...

946 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 19 Juil 2015, 23:10

Un massacre, un vrai massacre cela semblait se transformer. En même temps cela n’était pas forcement surprenant. Les sorciers avaient peut-être choisis d’attaquer par surprise les ondines, mais nos amis les poissons avaient un avantage qu’il avait sans doute oublié de prendre en comptes, ils vivaient sous l’eau et les méthodes d’accès étaient donc assez limite. Alors quand les relations sont assez tendues entre un peuple et un autre, il n’était pas difficile de se mettre en état de guerre une fois qu’un truc un peu louche se mette en place. Mais il fallait avouer que c’était plutôt courageux au sorciers d’attaquer sans doute un des cités les plus difficiles à prendre. Toujours était-il que Véronika n’avait pas attendu très longtemps pour choisir son camp et prendre le camp le plus sur possible. Les ondines n’étaient pas aussi méchant que ma race la race des démons. Je trouvais même les sorciers un peu plus cruels sur certain point avec leur expérience pas toujours très classe voir même assez gore… Mais certains de ses poissons étaient sadique et cruel ce qui leur offrait un point de sympathie non négligeable sur le choix que je trouvais judicieux de la part de ma chère petite fille.

Véronika donc se retrouvait sous les ordres temporaires de l’armée de Hisæbel. Au début, elle restait plutôt en retrait car, elle n’était pas venue armée. Elle n’était pas la vampire la plus puissante qui existait, c’était même loin de là. Elle avait donc besoin d’une arme et vite et elle profitait donc du massacre orchestrer par les sirènes pour prendre une épée qui se trouvait sur l’un de cadavres sorciers. Il n’y avait aucune raison qu’elle se gêne de toute façon, le pauvre type ne risquait plus d’en avoir besoin et elle, elle aurait de quoi se défendre contre ses ennemis du jour. Maintenant armée, elle écoutait le discours du leader de cette armée. Celui-ci n’était peut-être pas le plus éloquent. Mais il avait surtout le mérite d’est claire et concis ce qui était bien souvent suffisant pour motiver les troupes. En tout cas, Véronika ne voyait que des avantages à s’allier aux ondines vu qu’elle allait avoir normalement une autorisation pour rester et que cela allait être une bonne chose de se faire bien voir pour mes futures projets… Ma fille partait donc à la chasse aux sorciers et pour les débusquer elle avait une idée bien à elle.

Cela pouvait sembler un peu idiot de prime à bords mais Véronika grimpait sur l’un des plus grands bâtisses possible. Elle prenait de la hauteur pour mieux voir les mouvements de troupe et surtout les mouvements les plus étranges. Les ondines semblaient plutôt calmes. Par contre les sorciers qui perdaient des hommes en masses devaient être nerveux et le comportement risquait d’être plus étrange que n’importe qui. En tout cas, elle remarquait comme une émanation noir apparaitre non loin de palais. Ce qui était assez étrange à son gout pour aller vérifier. En redescendait le plus rapidement possible, elle se mettait à entendre un bruit cela ressemblait à une petite fille paniquer voir même en pleure… En temps normal elle n’aurait pas fait attention ses pleurs, mais Véronika se rappelait un peu de sa jeunesse, une jeunesse faite de larme, de pleurs, de solitude et de bien d’autre chose due au faite qu’elle avait perdu sa mère et moi qui ne m’occupais pas trop d’elle… Un sentiment qui l’avait partagé entre aider cette gamine ou foncer tête baissé pour abattre du sorcier.

Finalement, elle optait pour cette gamine, les ondines était en masse et dominait largement le combat et même si je risquais de lui gueuler dessus pour avoir stupidement sauvé une gamine. Elle savait que je ne lui en voudrais pas très longtemps. Du coup, quand elle arrivait elle pouvait voir la petite fille prête à se faire trancher par une faux… L’homme était-il un sorcier ? La petite fille ne semblait pas être une ondine… Véronika n’attendait pas de savoir qui c’était, elle attaquait alors cet homme, mais pour éviter de blesser la petite fille le frappait d’un double coup de pied sauté pour l’éjecter au loin. Elle prenait rapidement la petite fille vers elle sans la ménager. Son but était de la protéger et non de la réconforter… Surtout que l’homme masqué semblait se relever sans la moindre égratignure. Ce qui ne laissait rien présager de bon surtout que Véronika avait vraiment frappé de toutes ses forces.


743 mots

Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 20 Juil 2015, 01:45

J'étais épuisé. Voilà peut-être plusieurs jours que je n'avais pas pu dormir. Sous l'Océan, il m'étais quasiment impossible de suivre mon rythme habituel de vie et cela n'avait rien pour améliorer ma situation. Certes, toutes mes plaies étaient désormais cicatrisés, et mon dernier repas étaient en mesure de me préserver de toute soif intempestive et indésirable pour encore quelques jours... mais ma fatigue mentale et morale me mettaient à mal, si bien que poursuivre ma traque dans cette Cité en pleine guerre et ne par perdre de vue ma cible m'était des plus difficiles... Pour autant, je tentais de calmer mes inquiétudes en me focalisant sur ce que j'avais apprit en écoutant les habitants Ondins. A savoir que tous les axes d'entrée et donc de sortie avaient été condamnés durant leur recherche des derniers sorciers qui se cachaient comme des rats en ville. Je pouvais donc affirmer sans trop de doutes que ma proie était toujours ici, à se cacher, et que même si je la perdais de vue ne serrait-ce que quelques heures, je ne risquais pas de la perdre définitivement. Ginger souffla longuement le long de ma nuque, avant de poser sa tête sur mon épaule. Nous étions tous deux allongés sous un pont et ma jument peinait elle aussi à trouver le repos qu'elle méritait pourtant mille fois plus que moi, à mes yeux. Sans elle, jamais je n'aurais pu aller aussi loin... ni survivre aussi longtemps... Je me mis alors à caresser délicatement son chanfrein tout en grattant du bout des doigts, par moments, autour de sa corne. Son inquiétude à mon égard se ressentait, et j'essayais alors à mon tour, pour la rassurer, de fermer les yeux quelques instants. Mais comment souvent, le sommeil n'était pas un bon chien qui venait lorsqu'on l'appelait. D'autant plus que mes cauchemars étaient de plus en plus fréquents, violents, et réalistes... Mon âme était-elle si tourmentée que cela ?

Je sentais mon esprit partir lentement vers la Porte des Songes... sentant arriver des images et des sons que je ne voulais pourtant ni voir ni entendre... Mais que pouvais-je y faire ? Les pleurs d'une petite fille s'éveillèrent dans mon esprit. Elle était terrorisée et je n'étais même pas capable de savoir par quoi, exactement... Pourtant, je voulais l'aider, aller vers elle, la protéger et la prendre dans mes bras. Comme je l'avais fait tant de fois pour ma petite sœur. Les cris se firent de plus en plus réalistes, de moins en moins... lointains. Étais-je déjà en train de rêver ? Soudain, suite à une violente douleur, je rouvris les yeux sur les pavés qui composaient le pont sous lequel nous nous étions posés. Brusquement, je tournais la tête à ma droite pour regarder avec stupeur la bouche de Ginger relâcher mon bras. Pourquoi m'avait-elle mordue ?! D'abord surpris, je le fus ensuite nettement moins lorsque je compris la raison de son geste. Il y avait bien une enfant qui pleurait. Je me relevais en sursaut, pourvut d'une énergie nouvelle, et montait rapidement sur ma jument en la conduisant à l'origine des appel au secours. Et la scène qui se déroula ensuite devant mes yeux me glaça un instant le sang. Un homme étrange, au masque d'or, brandissait une faux au dessus de l'enfant, recroquevillée sur elle-même, au sol. J'étais encore beaucoup trop loin pour agir, quand soudain, une femme frappa rudement l'agresseur et attrapa l'enfant dans ses bras. L'attaquant se relevait déjà, prêt à attaquer de nouveau...

« Dégage de là ! Fumier ! » Je lui avais décocher quelques flèches, sans pour autant le toucher, par manque de précision. Puis une fois assez proche, je sautais à terre et me postait à côté de celle que j'avais identifié comme mon alliée. « Mets l'enfant sur le dos de ma jument. Il faut qu'on s'occupe de ce gars-là. » Je n'espérais pas que la femme m’obéisse particulièrement, ou encore me prête main forte, car je n'avais toujours compté que sur moi-même... Mais je ne pouvais pas non plus lui enlever la petite des bras... Mon champ d'action était grandement limité, et je n'aimais pas ça... du tout. Soudain, une étrange odeur attira mon attention, et je quittais notre ennemi du regard quelques instant pour me focaliser sur cette jeune fille... Et mon expression neutre se transforma en un rictus de dégoût... Une saleté de suceuse de sang... Je reportais mon regard sur le Masque d'Or, et jaugea qu'il m'était impossible de le battre seul... Je songeais alors à profiter de la force de l'ennemi pour l'abattre par la même occasion et tachais rapidement de retrouver mon faciès premier. « Tu es d'accord pour qu'on arrête ce type ensemble ? » Je sortis un jeu de cartes de la poche de ma cape, et usais de ma télékinésie pour en faire voler quelques unes devant moi... Avant de les lui lancer. Cartes qu'il esquiva parfaitement.

« Ou peut-être préfères-tu la fuite ? » L'homme fit tournoyer en l'air son arme plusieurs fois, avec une maîtrise impressionnante. Il ne m'en fallut pas plus, et je remontais alors sur Ginger, qui se tenait toujours auprès de nous. Cet homme là n'était pas de ceux que l'on pouvait abattre facilement, et je n'étais pas idiot au point de ne pas connaître mes limites. En revanche... Je ne voulais pas non plus que ce dernier me prive d'une proie... facile... Alors je tendis ma main à l'étrangère, priant pour que celle-ci n'ait jamais entendu parlé de moi. « Tu montes ? » J'attendis sa réponse, bien que l'urgence de la situation se faisait sentir, prêt à l'aider à monter à ma suite à tout instant, pour nous enfuir avec l'enfant.

1000 mots



Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 20 Juil 2015, 04:37

Je fus amené au sein d'un groupe d'individus qui semblait être venu pour protéger la race des Ondins. Je n'avais rien contre leur race. Je savais leur esprit perfide. Il ne fallait pas être un savant pour voir que cette race dégageait une aura des plus malsains. Bien que, dans le passé, j'avais toujours cru que cette race était des plus neutres. Cependant, le vent a changé de sens avec la reine au pouvoir. Elle avait sûrement amené son peuple vers la noirceur de leur âme. Bref, je n'étais pas venue pour les juger. Leur nature m'importait peu en ce moment. Je n'étais pas la femme la mieux placée pour juger ce peuple avec mon passé de meurtrière. J'écoutai le discours de la femme qui semblait être submergé par les émotions. Elle semblait donner l'apparence d'être forte, mais je trouvais son geste plutôt étrange envers son arme. Le sang la faisait peut-être frétiller, mais j'avais appris que les émotions étaient nos pires ennemis en tant de guerres. J'écoutai le discours jusqu'à la fin. Je n'avais pas le choix. Je devais réellement les aidé pour trouver ce que je rechercher ou bien avoir des informations à propos du roi. Je ne pouvais rester les bras croisés. J'avais besoin d'informations pour ma race. Je soupirais intérieurement. Je ne pensais pas que j'allais faire de la chasse au sorcier en venant dans ce lieu. Après que les troupes se mirent à se séparer pour rechercher les sorciers cachés, je devins invisible. Je n'avais guère envie que l'on me suive. Mon corps devenait particule d'air pour m'envoler dans le ciel artificiel de la Cité Engloutie. Je regardais de gauche à droit en espérant percevoir des sorciers en cavale. Pendant que j'explorais, je trouvais particulière l'attitude d'un animal. Il ne fuyait pas le combat, mais pénétrait dans le combat. Cette réaction était loin d'être instinctif. Je décidai de la suivre en restant invisible à l'oeil vu ni même au niveau des sens. J'avais mis mon camouflage de magie en fonction. Pour m'assurer une sécurité et que je connaissais bien les sorciers, je décidai aussi d'activité ma protection à la magie noire et de mon esprit. Il n'avait plus rien pour m'atteindre et j'avais l'avantage sur eux. Je vis la personne reprendre forme humaine. Il s'agissait d'une femme et plus particulièrement d'une sorcière. Il ne fallait pas grand-chose pour comprendre la chose. Elle utilisait un de ses sorts magiques qui semblait rendre fous les ondins des environs. Je ne pouvais pas laisser cela ainsi. Par ailleurs, si j'avais un coup d'avance sur eux, cela avait l'avantage d'avertir les Ondins à temps. Pendant qu'elle marchait en direction de sa future destination, j'allais profiter pour la prendre au piège. C'est rapidement que je descendis au niveau pour emprisonner la sorcière en question dans un étau de pression. Elle devait sentir une pression immense sur son petit corps fragile comme si quelqu'un l'avait attaché avec une corde solide et invisible. En étant invisible à ses yeux et complètement immunisée à toute possession ou détection de ma personne. Je ne voulais pas la tuer. Ce n'était plus dans ma nature. Je voulais simplement savoir la raison de son geste et le plan des sorciers.

- Si vous ne désirez pas mourir en ce jour, je vous prierais de bien coopérer à mon petit questionnaire...

J'étais prête à renforcir mon pouvoir contre elle jusqu'à ce que l'air ne puisse plus rentrer dans son corps. Pour ce qui était de ma voix, il s'agissait d'une voix qui était projetée un peu partout à la fois. J'étais impossible à savoir exactement l'emplacement de mon corps puisque j'étais partout à la fois. Je m'assurais d'une totale sécurité. Je voulais qu'elle aille peur de moi. Je voulais que la sueur sur son corps fût causée par ma présence invisible. Si elle avait été capable de percevoir mon visage, elle aurait vu un sourire en coin.

- Dites-moi, quel est le plan de votre race? Quel est le but de votre invasion au sein de la Cité Engloutie? Je vous prierai d'être honnête et ne pas jouer au jeu de me mentir, car vous risquez beaucoup plus que votre simple vie.

Je savais être menaçante et je n'avais aucune pitié en ce moment. Les sorciers étaient la race que je détestais le plus dans ce monde. Il faisait souffrir ma race plus que tout au monde. Ils nous traitent de déchets de la nature quand il était la source de ce problème. Bien que l'envie de la tuer me rongeait, j'avais appris qu'il ne fallait pas toujours généraliser. J'avais connu une sorcière dans le passé qui n'avait rien fait de mal. Elle était peut-être dans ses rares exceptions. Alors, j'attendais silencieusement sa réponse. Si elle était trop lente, j'allais accentuer encore et encore mon étau sur elle. Ma magie avait grandit et je pouvais atteindre un niveau de contrôle de l'air supérieur à presque l'ensemble de la population du monde du Yin et du Yang. J'espérais pour elle qu'elle n'allait pas jouer avec moi, car elle avait déjà perdu d'avance.

918 mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 23 Juil 2015, 02:24


Malgré le désordre et les tourments quotidiens d’une époque troublée, Megæra oubliait aisément les maux qui frappaient les peuples, se délectant des moindres délices que lui offrait son existence avec une insouciance candide ; à moins qu’il ne s’agisse d’une cruelle indifférence. Loin des tremblements de la terre du Continent du Matin Calme ou du Dévasté, à des lieues des vagues déchaînées ou de la terreur des Masques d’Or, elle flânait dans les grandes allées fleuries de la belle Cité de Pabamiel depuis la veille, accompagnée de son amant dont elle ne se rassasiait jamais de la présence. Il faisait bon vivre dans la ville de l’Impératrice sans couleur. Les tracas paraissaient lointains, et la nuit avait été sensationnelle. Tirée de ses rêveries par les premières lueurs du jour, la jeune femme s’éveilla dans un sourire. Doucement, elle étira ses bras, laissant la peau nue de son corps se noyer dans les traces de l’astre naissant. D’un geste lent, elle attrapa les draps pour se couvrir un peu. Elle tourna la tête, admirant un instant son Orisha favori. Dans un rire espiègle, elle se mordit les lèvres. La Lapine n’en avait jamais assez. Elle ne se lassait pas de sa compagnie. Il était une partie d’elle, un morceau dont elle ne pouvait se résigner. Elle avait besoin de lui, de le voir. Allongée sur le côté, la tête posée dans la main de son bras plié, elle l’observait. Du bout des doigts, elle effleurait les contours de son visage. Megæra n’avait simplement pas envie de partir. Seulement, il le fallait. Il était Roi, avait à sa charge toute une nation, de nombreuses responsabilités ainsi qu’une femme dont il devait s’occuper. Ce dernier détail ne gênait pas la Lapine. Elle se complaisait dans l’excitation des interdits, dans l’idée qu’elle était sa maîtresse ; sans compter qu’elle avait aussi une vie bien remplie et pas de temps à consacrer à un époux. Elle se satisfaisait pleinement du rythme de ses journées. Elle n’échangerait son destin pour rien au monde. Jamais elle ne pourrait être la femme qui attend, la femme passive. Elle était trop pétillante, vive et sauvage pour être domptée. Elle appréciait les au revoir, car ils promettaient un nouveau rendez-vous. « A plus tard, mon Titan. » lui susurra-t-elle lorsqu’il fut l’heure de se séparer. « Souviens-toi de moi. » ajouta-t-elle avec une touche de sensualité. Sur la pointe des pieds, elle agrippa ses cheveux et sa nuque pour qu’il se penche vers elle et l’embrasse. Puis, dans une envolée de pétales de rose et de poussières scintillantes, elle s’évapora.

« Je vous préviens, les filles : je suis d’excellente humeur. De grâce, faites que les nouvelles que vous avez à m’apporter n’entachent pas cette gaité. J’en serai désappointée. » Megæra venait tout juste d’apparaître dans le grand salon du cabaret qu’elle possédait à la Cité Engloutie. Les danseuses chancelèrent, surprise par l’entrée fracassante de leur patronne. A peine vêtue, elle ne portait que quelques sous-vêtements d’un rose pâle, élégant, et une chemise de nuit voilée. Doucement, elle s’assit sur une chaise, croisa les jambes et s’empara d’une tasse de café qu’on lui tendait. « Ne me contemplez pas de cet air médusé. Que se passe-t-il ? » - « Vous n’êtes donc pas au courant ? » - « J’étais occupée. » - « Mais ça fait la Une de toutes les gazettes ! » - « Vraiment très occupée. » - « Eh bien … » - « Oui, j’attends. » s’impatienta-t-elle. « Les Sorciers ont déclaré la guerre aux Sirènes. Je crois que l’Empereur Noir n’a pas supporté l’humiliation que lui a infligée la Khæleesi. » La Bélua sourit. Elle portait une estime particulière à son mécène. « Qu’a-t-elle fait ? D’après les rumeurs, l’alliance était plus forte que jamais aux dernières nouvelles. Les noces approchaient. » - « Le mariage a été annulé. La Dame des Abysses a quitté la cérémonie à ses premiers instants. Elle s’est éclipsée aux yeux de tous. » - « Je vois. Comment était sa robe ? » La question inattendue resta en suspend quelques secondes. « Splendide. » finit par pépier une fille en tapant dans les mains. « Sensuelle et arrogante, si on en croit les personnes présentes. » - « Et depuis, nous sommes en guerre. » rappela l’une des filles, moins extravagantes que ses collègues. « Hum hum. » murmura simplement la jolie brune, en buvant une gorgée de sa boisson chaude. « La Cité Engloutie ferme ses portes et chasse ses étrangers. Madame, vous devriez peut-être … » - « Je suis la protégée de la Khæleesi. Tous les soldats le savent et il n’y en a pas un qui osera lever la main sur moi. » La Bélua jeta un coup d’œil aux fenêtres. « Il y a l’air d’avoir de l’agitation. » -« La Garde est partie faire le tour de la ville, à la recherche des derniers Mages Noirs, avec des volontaires. » - « Intéressant. » - « Madame ! Vous ne comptez tout de même pas y aller ? » - « Pourquoi pas ? Les Sirènes et Lady caël Deslyce m’ont aidé à devenir qui je suis, aujourd’hui. » Elle n’avait rien contre l’extermination massive des Sorciers. Dans un sourire, elle se releva. « Vous n’allez … quand même pas … sortir … comme ça ? » - « Tout de même. » Megæra se débarrassa de la chemise, pour enfiler un long manteau gris, puis sortie.

« Attrapez-là. » Une main se plaqua sur les lèvres de la Bélua, l’empêchant de crier, tandis qu’une autre attrapait ses deux poignets. « C’est qui ? Elle peut nous être utile ? » - « Je l’ai souvent aperçue au Palais. Elle connaît bien la Reine. Alors oui, je crois qu’elle peut nous servir. » - « La Khæleesi est une garce. Je doute qu’elle s’inquiète du sort de cette fille. » - « La ferme. C’est moi qui donne les ordres. Attachez-la. » Megæra grimaça légèrement lorsqu’ils serrèrent les liens. « Dépêchez. Sortez. Trouvez une issue. Je reste avec elle. » - « Voilà donc à quoi ça ressemble. » La Lapine semblait presque rire. « De quoi tu parles, gamine ? » - « Je me demandais de quoi avait l’air un Sorcier apeuré. » Brusque, il claqua ses paumes sur les bras du fauteuil sur lequel elle était assise. Il eut un sourire carnassier. « Voyez-vous ça, une enfant insolente. Tu devrais moins fanfaronner et davantage te concentrer sur ta survie. » Il était sauvage ; elle était adorable. Doucement, elle pencha la tête sur le côté. « Je ne m’en inquiète pas. » - « Tu devrais. » - « Je suis comme ça. » - « Impertinente. » Ils sombraient peu à peu dans un jeu de séduction malsain. « Merci du compliment. » articula-t-elle dans un large sourire, avant d’embrasser son bourreau d’un geste furtif. Il se releva lentement. « Ne crois pas me duper. Tu es potentiellement ma … »  Il se tut. Bouche bée, il était en sueur. « Qu’est-ce que … » Il s’effondra. Megæra leva les yeux au ciel. « Stupide créature. » Elle se dandina pendant un moment, jusqu’à se défaire de ses liens. « Au revoir, mon petit cœur. » murmura-t-elle avec cynisme. Elle s’en alla, tranquillement. « Hisæbel ! » s’exclama-t-elle en reconnaissant la Sirène, précédée par sa réputation. « Je suis enchantée de vous revoir. Puis-je faire quelque chose pour vous ? » Elle prit une légère inspiration avant de continuer : « Il y a des rats dans la rue d’à côté, dissimulés dans la cave de la maison aux volets bleus. Ils ont tenté de faire de moi leur prisonnière. » - « Et vous vous en êtes sortie ? » S’étonna un autre soldat, en haussant les sourcils. « Ils ont commis l’erreur de me laisser seule avec un homme influençable qui avait peur. » Les baisers de la jeune femme pouvaient être divins mais, lorsqu’elle le désirait, ils répandaient un poison paralysant assez efficace. Ils étaient peu à la craindre. Dans les esprits, elle n’était qu’une femme chétive, une belle demoiselle fragile. Ils avaient tords. Seulement, il était souvent trop tard quand ils s’en rendaient compte.

« Est-ce que vous êtes armée ? » demanda un soldat qui, les yeux curieux, scrutait la silhouette de la jeune femme. Celle-ci eut un petit sourire. « Bien entendu. » Il la dévisagea encore un instant. « Réellement ? » - « Réellement. » Il haussa les épaules. « Libre à vous de participer à la chasse, si le cœur vous en dit. » - « Si vous saviez ce qu’il dit … »

+ de 1 440 mots. Globalement : du blabla perso, puis Meg se fait attraper par des Sorciers, finit seule avec un d'entre eux et l'empoisonne. Elle se dégage de ses liens et s'en va, va vers Hisæbel. Elle n'est pas beaucoup habillée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 23 Juil 2015, 02:26



GROUPE IV
Lysis – Megæra – Katarina – Noah – Callirhoé [Milady] – Ovilyn [Etincelle] – Veronika [Samael]

« Pitoyable créature à l’existence stérile et inutile, comment oses-tu te comporter de la sorte ? Comment peux-tu croire que tu en as le droit ? Les membres de ta race ont oublié qu’ils ne sont rien. Je tâcherai de leur rappeler. » Le Sorcier parlait lentement, animé par une rage sourde. Il supportait à peine la présence d’une Elementale. L’affront était immense. Elle n’avait pas le droit de s’en prendre à un Mage Noir, peu importe son importance, car il vaudrait toujours plus qu’elle. D’un geste éthéré, il avait agrippé sa gorge et l’un de ses poignets, la contraignant à reculer tandis qu’il enfonçait ses ongles dans sa peau. « Je lis la fierté dans tes yeux. Tu es prétentieuse, sûre de toi et de tes forces. » Il rit, cynique. « Je suis plus fort que toi. » lui murmura-t-il à l’oreille. « Sais-tu ce qui est imbibé aux bouts de mes doigts ? » Il la lâcha. « Tu ferai bien de trouver un bon guérisseur. Le poison coule dans ton sang. Il t’emportera en quelques minutes, sans que tu puisses te régénérer par les éléments. » Il la dévisageait, toisait avec mépris. « Si tu venais à mourir … » commença-t-il. « … sache que personne ne te regrettera, ni même ne se souviendra de toi. » Il jeta un coup d’œil aux Sorciers près de lui. « Bien. J’ai compris mes frères. Nous devons changer de tactique pour adopter une stratégie de retrait. » Ses lèvres étaient tordues. L’idée lui déplaisait mais il était résigné. Durant un court instant, il réfléchit. « Je ne vais pas vous mentir : la moindre décision que nous prendrons sera forcément mauvaise. » Ils n’étaient pas en position de force. Soutenir le contraire aurait été se voiler la face. « Tentons notre chance dans les Forêts de Livilona. » Il ne s’attarda pas sur les maléfices que l’on prêtait à ses bois. Ils n’avaient pas réellement le choix. « Si certains désirent continuer à mener bataille ici, cela relève de votre choix. » Chacun devait être libre de choisir la façon dont il allait mourir. Le Sorcier se garda bien de le dire.

Hisæbel se mit à rire, mélodie froide et inquiétante aux notes mauvaises. « Mes pauvres monstres … » Elle ne paraissait pas vraiment désolée. « Vous devez être désemparés et désespérés pour vous aventurer dans nos contrées monstrueuses. » Elle esquissa un petit geste de la main, incitant ses hommes à la rejoindre. « Les fous. Ils ignorent que l’on connait très bien le coin, c’est là qu’on s’entraîne. » La Sirène se tourna vers les autres soldats. « Mes frères, mes sœurs : la chasse continue sur notre terrain favori. Faites-moi plaisir et ramenez-moi les carcasses ensanglantées de ces chiens galeux. » - « Hisæbel, je viens d’apprendre une nouvelle pour le moins … déconcertante. » Elle soupira. « Parle. Ne me fais pas perdre mon temps. » - « Il y aurait un Masque d’Or dans nos rues, qui rôde. » Elle haussa les sourcils. « Réellement ? Voilà qui est surprenant. » Elle finit par hausser les épaules. « Ce n’est pas notre problème pour l’instant. »

« L’enfant a été élue. » souffla la voix tremblante du Masque d’Or. « L’enfant doit m’être livrée. » Il leva lentement les bras, sans décrocher son regard de la fillette et de ses protecteurs. « Obéissez aux desseins de l’Architecte. Obéissez ou mourrez. » Dans un claquement de métal, il pencha la tête sur le côté. « Obéissez. Obéissez. Toute résistance est inutile. » Il se mit à rire. « Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal avant de procéder à votre élimination. » Il s’exprimait avec un accent exotique et dérangeant, un malaise accentué par les blagues douteuses qu’il articulait. « Si vous ne me livrez pas l’enfant, je serai contraint de recourir à votre mort pour parvenir aux fins de l’Architecte. » Il croisa les mains de manière étrange, se mettant à psalmodier quelques instants avant de relever la tête. « Soit. Vous avez choisi le long chemin. L’Architecte l’avait prédit. » Il sortit une longue lame de sa manche et se mit à poursuivre ses proies. Il était d’une rapidité impressionnante, d’une agilité remarquable. Il ne ressemblait pas à un être humanoïde commun. Quelque chose clochait.


Mots : + 740 mots

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Event Juillet 2015 | Groupe IV | Chasse et guerre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Event Juillet 2015 | Groupe VI | La chasse
» Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite
» Event Juillet 2015 | Groupe II | Les Masques d'Or
» Event Juillet 2015 | Groupe V | La folie des mers
» Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer de Krä :: Cité Engloutie-