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 Tu n'a aucune idée de ce qui te dépasse, Orine. [pv Edwina]

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Mer 22 Avr 2015, 07:34

Dans ses pérégrinations, notre orine traversa bien des contrées, parfois luttant pour sa vie, contre des pirates, parfois contre ce sentiment de culpabilité qui restait au fond de son cœur par rapport à la mort de sa mère. Il n'avait toujours pas le fait de sa mort. Bien qu'il n'y pensait pas trop, ça l'était insupportable.
Insupportable de savoir que sa race était destiner à une mort prématuré. Que sa race n'avait même le Choix, le droit de choisir. Tout leur était imposé. Cette "malédiction" remontait à l'aube de leur création. Ils étaient nés de cette manière et rien ne semblait pouvoir changer ça. Il voulait changer ça. Tout en continuant son ascension de la colline, il repensait à tout ça.

C'était sa seul et unique préoccupation, même chercher un maître était passé au second plan. Ce n'était pas d'ailleurs une chose qu'on contrôlait. L'orine questionnait, Le Lien se tissait, il n'y avait pas d'histoire à tergiversé la dessus.  Le Lien est une force entre de bonne main comme la pire des armes entre les de mauvaise mains. Jhaïra avait déjà réfléchit à divers moyen de changer les fondements de sa race, il avait abouti à quelques hypothèses complètement farfelues ou dénués de sens mais toute avaient un point commun. Une Incommensurable quantité de magie et sa maîtrise parfaite. Il avait pourtant retourné le problème dans tous les sens, cherchant dans différentes bibliothèques des artefacts magiques pouvant lui accorder de tel désir, mais aucun de cela n'existait. Même remonté les flots du temps demandait cette incommensurable quantité. Dame Nature lui avait bien dit ce jour-là: "tu entre dans une sphère qui te dépasse"

On pourrait qualifier cette quête de chimérique, avec juste le pouvoir comme ambition. Oui, son ambition était le pouvoir mais derrière ça, c'était une ambition mu par le seul désir de se racheté de ce qu'il considérait comme un meurtre, de revoir celui qu'il n'avait jamais connu. Retrouver une famille était son ambition dans l'ombre du pouvoir. Il voulait aussi que plus personne puissent vivre ce qu'il avait jadis vécu.

Tout en repensant à cela, il continua son ascension plus ou moins longue de la colline.

  - Tout est là. Je n'ai tout simplement pas encore trouvé. Que mes parents me pardonnent.

Il portait une tunique rouge ocre. Malheureusement, sa dernière tunique jaune dorée n'avait pas tenu le choc lors de ses aventures contre les pirates. Il l'avait acheté une fois arrivé à quai. D'ailleurs il avait pensé cette fois si à acheter des vêtements...pour femmes, sous vêtement inclus, tout ça rangé dans son sac en fourrure. Étant donné que son pouvoir androgyne l'avait créer de sacrés désagrément mais qui lui avait sauvé la vie, il décida de ne plus reproduire cette erreur et de toujours avoir quelques vêtement féminins au cas où. Il ne changeait que très rarement de sexe, ça lui faisait bizarre de se transformé alors qu'il avait vécu en tant qu'homme depuis sa naissance, mais cela avait des avantages, surtout quand vous êtes une femme.

Il arriva enfin au sommet de ma colline.

Des coquelicots à perte de vue, même à Maëlith, il n'avait jamais vu de chose pareille, hormis son équivalent en campanule. Tout l'espace en était remplis, difficile de croire que de tels endroit existe dans le monde que nous connaissons alors qu'en cherchant bien, ces derniers sont légions. Mais cet endroit avait quelque chose de spécial, presque symbiotique. Jhaïra ne savait pas encore quoi mais il allait le découvrir. Il ne savait absolument pas où il était, mais peu lui importait, cet endroit était vraiment idyllique.

Un cri strident retentit dans les cieux.  Un oiseau fit son apparition dans le ciel. D'une envergure impressionnante, avec des serres suffisamment grande pour emporter un homme, l'oiseau tournait en cercle dans le ciel. Nul de doute qu'il cherchait un repas. L'oiseau en question ressemblait à un aigle géant, il ne distinguait pas très l'espèce d'oiseau dans le ciel et ce dernier n'attendit pas qu'on puisse lui reconnaître quoi que soit. Il fonça en piqué vers ce qu'il avait désigné comme sa proie. Jhaïra ne parvient que de justesse à éviter ses serres, il encocha une flèche et se mit à visé l'oiseau. Étant donné que c'était une cible des plus mobile, la difficulté pour décocher le tir était des plus ardues. L'oiseau retenta sa chance, l'orine retenta aussi la sienne. Au derniers moment, Il effectua une glissade ne avant et passa sous les serres de l'oiseau géants mais aux prix de lacération au niveau du dos, mais cette roulade lui avait permis d'avoir un meilleur champ de tir. Il décocha sa flèche qui atterrit sur le ventre du volatile. Ce dernier qui reprenait son envol tomba au sol dans un vrombissement sourd.

L'orine couru en direction de l'oiseau malgré ses lacérations dans le dos, il ne sentait rien grâce à l'adrénaline. L'oiseau émit un piaffement plaintif, sa douleur était compréhensible et de toute façon, il était hors de questions de le tuer. Il empoigna sa flèche et la retira un coup sec dans le ventre du volatile. Un piaffement de douleur strident déchirale silence de ces lieux. Sans attendre l'hémorragie, Jhaïra ferma la plaie et soigna les éventuelles blessures de l'animal. Une sacrée dépense de magie vue le gabarit de l'oiseau, de cet aigle. Une fois les soins terminés, il caressa doucement le bec de l'oiseau, qui le fixait de ses grands yeux perçant.

  - Désolé mon grand, je ne suis pas ton repas, pas aujourd'hui. Repose toi un peu, puis reprend ton envol.

Il s'éloigna de l'aigle puis s'assis sur le sol de jonché de coquelicots. Les mains sur son torse, il laissa entré le flot de magie.

Rien

Deuxième essai.

Aucune énergie.

Il était privé de l'usage de la magie. Pour une raison inconnue, sa magie était bloquer. La douleur fusait de tout son dos, ce qui lui tira un rictus de douleur. En réfléchissant un peu, il se souvient du sort qu'il avait lancé sur l'élémentale, la dérivation du soin. Étant donné qu'il s'agissait d'un sort inventé, il pouvait ajouter la privation de magie temporaire comme effets secondaires. Temporaires car il avait quand mêle soigné l'aigle.

Des idées se bousculaient dans sa tête mais pour l'instant, il valait mieux qu'il se remette en route, en espérant trouver de l'aide mais aussi de ne pas tomber sur un autre aigle affamé.


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Ven 24 Avr 2015, 16:29

Edwina marchait lentement mais sûrement sur le continent mystérieux. Elle avait fugué, en quelque sorte, mentant une nouvelle fois afin de pouvoir partir où elle le désirait. Elle se souvenait encore du regard de Sirigon quand elle avait annoncé qu'elle partait au Temple des Esprits afin de demander conseil. L'Archimage ne semblait pas apprécier cette initiative mais Nylmord avait finis par convaincre le conseil du bien fondé de cette requête. Après tout, si les Magiciens vénéraient le Dieu-Dragon Suris, les Esprits du Temple n'en demeuraient pas moins des Ætheri. La réalité était néanmoins toute autre. L'Ultimage voulait simplement avoir la paix, souffler, loin de ses terres. La création du Cœur Bleu et celle de Caelum avaient compliqué son existence considérablement. Étouffée sous une montagne de travaux, surtout sous les ordres de ses conseillers, de plus en plus impitoyables pour la plupart, elle avait envie d'oublier un instant sa royauté. Elle se rappelait des paroles des Archimages. « Vous possédez maintenant des terres étendues, vous devez vous en montrer digne ! ». « Ces terres risquent d'être sujettes à des invasions ! Il vous faut penser à des moyens de repli. ». « Vous n'avez pas encore lu les dix livres que je vous ai fourni pour ces quelques jours ? Comment est-ce possible ? ». Elle n'en pouvait plus. Et puis, il y avait un autre sujet, un sujet qu'elle essayait d'éviter à tout prix mais qui, malheureusement, revenait de plus en plus fréquemment sur tous les autres : son mariage. Elle devait épouser Gaston, un mariage arrangé qui, soi-disant, ravirait le peuple, surtout si un prince ou une princesse venait à naître. Cet homme était répugnant, violent parfois. Il était hors de question qu'elle l'épouse.

« Hé bien bonjour, Majesté. ». Un homme ailé était apparu comme par enchantement aux côtés de la Reine. Cocain. Cette venue soudaine avait fait sursauter Edwina et celui-ci en rit volontiers. « Nous nous croisons beaucoup en ce moment, vous ne trouvez pas ? » demanda-t-il. En réalité, il la suivait souvent. Il regarda aux alentours. « Je vois que votre garde du corps n'est pas avec vous. Tant mieux. ». « Excusez-moi mais je n'ai pas le temps de vous parler. ». Elle accéléra le pas. Cet homme était un Ange, ou, du moins, se faisait passer pour un Ange. En réalité, il était un ancien Archimage, un Archimage qui avait préféré fuir en s'apercevant de l'état de corruption du conseil. Néanmoins, depuis qu'il avait croisé la route d'Edwina, il avait décidé de la surveiller de plus près, d'observer, et, peut-être, d'intervenir pour ôter la vermine des hauts rangs de la race. Aussi, quand elle voulut s'en aller, il ne la suivit pas, restant en arrière, un léger sourire sur les lèvres. Elle le fuyait.

La jeune femme se retrouva donc bien vite à nouveau seule. Il y avait bien trop de choses qui se bousculaient dans son esprit. Elle préférait ne voir personne qu'elle connaissait, personne qui ne puisse la reconnaître. Pour le voyage, elle avait donc opté pour une robe paysanne beige, souple et pratique. Ses cheveux attachés en chignon un peu mal fait, elle parcourait les paysages de la sorte. Il lui avait fallu prendre le bateau et pendant tout le trajet, elle n'avait cessé de fixer l'océan. Dire qu'elle y avait vécu une partie de sa vie, sincèrement convaincue qu'elle était Sirène. Elle n'était personne à l'époque et, voilà que presque du jour au lendemain, elle s'était retrouvée à la tête de tout un peuple, conseillée par de multiples personnes, surmenée de travaux et d'études. Elle n'avait jamais prétendu à quoi que ce fut, ni à la puissance, ni à l'intelligence, et, en effet, certains des Archimages lui faisaient régulièrement comprendre à quel point elle était incompétente et inculte. Elle avait simplement souhaité aider son peuple avec l'invasion des Sorciers...

Elle soupira préférant s'asseoir derrière un tronc d'arbre afin de se reposer un peu. Seulement, elle ne tarda pas à entendre des bruits de plus en plus proches. Quelqu'un venait de s'asseoir non loin. Elle se pencha doucement, curieuse, fixant un homme qui semblait avoir eu quelques problèmes. Devait-elle lui parler ? Elle ne le voyait pas bien car il était de dos, mais sa silhouette ne lui paraissait pas familière. Elle finit par se lever. Peut-être que le destin voulait qu'ils se rencontrent après tout ? Et puis, discuter avec quelqu'un qui ne la considérerait pas comme une Reine serait une bonne chose. Seulement voilà, le « destin » ne voulait pas uniquement que cette rencontre se produise. Alors qu'elle se dirigeait vers lui, un bourdonnement vint frôler l'oreille de la jeune femme. Une abeille. Elle en avait une peur bleue. Poussant un cri, elle se mit à courir pour fuir le « monstre », manquant de percuter le pauvre homme en tailleur. Elle l'évita de justesse avant de s'accroupir, en position défensive, pour voir si l'abeille était encore là ou non. Essoufflée, le cœur battant la chamade, ses joues se teintèrent de rouge quand elle s'aperçut de la situation, un rire nerveux sortant de ses lèvres.
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Tu n'a aucune idée de ce qui te dépasse, Orine. [pv Edwina]

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