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 Attraper l'invisible [Quête / PV Dev]

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Ven 29 Juil 2016, 14:03


 
   

Je ne savais plus vraiment quoi faire de mes journées, elles défilaient et se ressemblaient, ma vie n’avait jamais eu un aspect aussi sombre et fragile. Je ne pouvais pas dire qu’enfant j’étais plus heureux, car se serait mentir, mais je n’avais pas cette impression de vide. Avec mon paternel, je savais à quoi m’attendre. Les premiers jours, les premières semaines furent compliquées, dure aussi bien physiquement que mentalement et puis le temps a eu son effet, je me suis moqué de ce qu’il pouvait me faire subir. A la tombée de la nuit il s’arrêtait et disparaissait me lançant ainsi tout le temps de me reposer. Evidemment les marques les plus profondes n’étaient pas les plus visibles mais depuis maintenant plus de 15 ans j’avançais, sans grande conviction certes, car quoi que j’en pensais, j’étais brisé peut-être même à tout jamais. Pourtant depuis peu, un seul nom suffisait à ranimer le peu de sentiment cachait en moi, Cassiopée. Elle parvenait à sa manière à rendre ma vie moins terne pourtant en quelques jours à peine j’ai su que je ne pouvais pas rester auprès de l’Orisha. Elle me fascinait tout autant qu’elle m’énervait. Elle m’aimait tout autant qu’elle me haïssait. Quant à moi je n’étais pas sûr que l’on pouvait parler d’amour. Je ne connaissais même pas la définition de ce mot, je n’en avais jamais été la cible auparavant. M’éloigner d’elle était la meilleure idée qui m’est été d’avoir. Cassie parvenait à fendre la coquille dans laquelle je m’étais enfermé. Et c’est ça, qui m’effrayait le plus, pas le souvenir des coups de mon père, ou celui de ma mère partie sans jamais vouloir de moi, non, c’était de savoir qu’une personne à la vie aussi insignifiante que Cassiopée parvenait à m’atteindre plus que de raison. Alors j’étais parti. Sans remord, sans regret, car c’était la meilleure chose à faire.

Je laissais de côté tout ce que cette décision m’avait apporté de mal pour ne garder que les bons côtés. Au début je suis resté près d’elle, l’observant de loin et les jours passant … je suis parti, pour de bon. Je craignais le pouvoir qu’elle avait sur moi, mais plus maintenant. Je ne pouvais plus me permettre de rester dans son ombre, de me réfugier derrière son dos au moindre problème. Ces quelques mots sont bien difficile à dire pour moi. Je ne suis pas un lâche et ne le serait jamais !

Je laissais exploser ma colère sur l’herbe fraiche et mouillé du matin. Allongé à même le sol, habitude prise à ses côtés, je contemplais le soleil se lever, essayant de se faire remarquer malgré la multitude de nuages, alors que mes mains tapaient frénétiquement le sol jusqu’à me faire saigner. Je me relevais d’un bond, mon sang coulant le long de ma peau et venant se répandre sur le sol dans une mare presque invisible parmi tout ce vert, je devais bouger d’ici. J’avançais sans savoir ou j’allais, je me laissais porter par ma colère et mon envie de changer d’air. J’étais en colère et si triste, deux sentiments en parfaite contradiction sachant que cela avait avoir avec le même sujet.

Perdu dans mes pensées, je ne vis pas tout de suite ou mes pas m’avaient porté. Ce fut lorsqu’un groupe de jeunes gens me bousculèrent sans vraiment prêter attention à moi que je remarquais enfin ou je me trouvais. Une grimace de dégout prit forme sur mon visage. Je ne les détestais pas, ou peut-être que si après tout. Maintenant que j’étais en ces lieux, autant essayer d’en profiter, même si pour moi cela relevait du miracle. Je déambulais dans les rues, m’arrêtant parfois pour reprendre mon souffle, bousculé ici et là par des passants beaucoup trop enjoués à mon gout, trop bruyant ou trop … tout. Cette ambiance était si bizarre, malvenu étant donné mon état d’esprit, reposante par moment, et grotesque dans la plupart des cas. Personne ne semblait faire attention à moi, c’était frustrant et presque autant intolérable.

« T’as pas entendu la dernière ? » « Non, quoi ? » « Les tableaux qui ont été volé la fois dernière … » Je n’écoutais pas leur conversation, j’étais simplement curieux d’entendre la suite …. Je me posais contre un mur, les bras et les jambes croisés. « Le voleur… Il parait qu’il peut se rendre invisible ! Tu te rends compte ? Je l’envie tellement ! Imagine tous ce que je pourrais faire avec ça … » « Oui enfin je te signale que le voleur s’en sert pour … ben voler quoi. Et c'est pas qu'une rumeur ? » Sa remarque me fit rire. Attirant leur attention sur moi. Elles ne parurent pas choquées outre mesure par mon apparence et continuèrent même leur conversation sans faire de remarque. Je les laissais tranquille, et me dégager de ma position pour reprendre ma marche. Se rendre invisible ? Quelle truc débile … et pas si bête que ça finalement.




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Mer 03 Aoû 2016, 23:38


Depuis que Seth Taiji avait proposé à ses sujets de relancer l'économie chamanique, Devaraj continuait régulièrement d'aller vendre des produits utiles comme des potions de fertilités ou d'infertilité dans les bordels d'Avalon. C'était certes de très petites quantités à chaque fois mais cela lui permettait de rembourser peu à peu ses dépenses pour les voyages en bateaux, la nourriture et autres frais liés à sa vie de vagabond. Depuis peu, il proposait aussi des pots de pigments colorés ainsi et offrait ses services de peinture corporelle pour les prostitués. Cela renflouait encore sa petite cagnotte. Et puis la capitale déchue était un endroit tout à fait plaisant à visiter. C'était une cité immense dont il n'aura jamais fini de découvrir le dédale de rues et les trésors cachés au coin d'un tournant. Les déchus savaient profiter correctement de la Vie. C'était peut-être le peuple envers lequel le chaman était le moins raciste et le plus amical. A chaque fois, il restait au moins une bonne semaine sur les lieux pour pouvoir profiter du paysage et de l'ambiance que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs.

Cette fois-ci ne différait pas des autres si l'on oubliait la guerre religieuse qui déchirait actuellement le monde. Le chaman déambulait dans les rues tout en prenant soin de rester dans l'ombre autant que possible. Les sautes d'humeurs arrivaient vite quand les personnes étaient blessées ou acculées et Devaraj ne souhaitait pas trop se faire remarquer en plein milieu de la capitale d'un peuple qui servait l'Unique. Alors il écoutait distraitement ce qu'il se disait ci et là au fur et à mesure que ces pas le guidaient au hasard des ruelles gorgées de monde. On parlait beaucoup d'un même voleur invisible qui paraissait utiliser son don pour sévir dans toute la ville. Devaraj se mit à rire. Un voleur invisible ? Ce manque de prise de risques lui apprenait déjà que cet individu -qui qu'il soit- devait être d'un ennui déplorable. Quel plaisir y-avait-il à berner autrui sans faire aucun effort ? Ce qui était intéressant dans le vol, c'était la sensation grisante du danger de se faire attraper qui allait avec. Sinon, chaparder des objets à droite et à gauche devenait d'un ennui mortel. Et même si cela permettait peut-être de s'enrichir, l'argent -surtout celui facilement gagné- ne faisait pas le bonheur à ses yeux.

Tournant une énième fois, perdu dans sa réflexion, Devaraj manqua de s'emplâtrer un gars accoudé contre le mur du bâtiment adjacent. Il l'évita de justesse et se retourna vivement pour jeter un bref regard à l'homme. Ses yeux s'écarquillèrent et il s'arrêta brusquement. "Toi ?" siffla-t-il alors après un bref silence pendant lequel ils se dévisagèrent tous les deux. L'un comme l'autre n'avait pas changé. Une bouffée de colère s'empara du chaman. Il se souvenait parfaitement bien de l'insulte proféré par cet hérétique et il se souvenait aussi, qu'il n'avait pas eut le temps de lui casser tous les os avant de s'en aller. Mais le hasard faisait bien les choses ! Voilà l'occasion parfaite de continuer ce qui avait été commencé ! "Tu es toujours vivant ?" Il esquissa un sourire malsain. "Oh. Mais ça doit être parce-qu'Ezechyel a entendu mes prières. Celles où je voulais te donner la mort de mes propres mains." Ses doigts tremblèrent un peu d'impatience et de haine.

Devaraj allait littéralement se jeter sur le masqué lorsque des cris retentirent dans la ruelle et une troupe de garde les poussèrent l'un comme l'autre sans ménagements pour passer en courant. "Il est là ! Attrapez-le ! Ne le laissez pas s'enfuir ! Nous le tenons presque !" Ils étaient de toute évidence à la poursuite de leur fameux voleur dont tout le monde parlait . Agacé de s'être fait interrompre dans son si précieux moment de vengeance, le chaman serra les dents et se releva fissa. Il en profita pour attraper le bras de son ennemi du jour et en tordit le poignet. "Toi et moi, on va jouer à un jeu. Celui qui attrape ce voleur en premier gagne. Celui qui perd meurt par la main de l'autre." Les règles imposées avaient le mérite d'être simples et claires.  


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Dim 07 Aoû 2016, 18:39


 
   

Je ne savais pas ce qui m’avais pris de rester planter là comme une vulgaire statue, car mon esprit me hurlait de me défendre, de ne pas me laisser faire, de réagir tout simplement, comme j’avais déjà pu le faire des dizaines de fois lorsque Cassiopée avait le malheur de hausser la voix à mon contact, pourtant, à cet instant, la raison semblait avoir pris le pas sur mes sentiments. Peu importait mon caractère impétueux et fougueux, je ne pouvais nier être en présence de quelqu’un de beaucoup plus fort que moi. Cette simple pensée suffit à me faire grincer des dents. Qu’il était humiliant de reconnaitre ceci, pourtant que je le veuille ou non il s’agissait bien de la vérité. Qui plus est, tous les gestes de mon corps trahissaient l’angoisse naissante alors que mes mâchoires se contractaient un peu plus à chaque seconde. Mon visage dissimulé par mon masque me permettait de laisser rien transparaître aux autres, mais encore une fois, exprimé bien ma condition de réprouvé. Mon corps fuyait cet individu, qui d’un simple mot avait suffi à me faire reculer, me faisant de ce fait heurter le mur contre lequel je m’étais posé le temps de reprendre mon souffle, alors que mon expression trahissait ce que je voulais tant laisser entrevoir.

Je ne pouvais pas rester ici plus longtemps, ou je ne donnais pas cher de ma peau, si insignifiante soit-elle. J’eus dans l’idée de fuir, mon regard se portant sur tout et n’importe quoi, cherchant la moindre issue possible à mon évasion. Je n’étais pas rapide, ni même fort aussi, devrais-je agir lorsque le moment serait le plus approprié. FUIR. Je ne pouvais pas ! Quel lâche fuirais devant le danger ? Pourtant si je tentais de l’attaquer en premier, je ne sortirai par vainqueur de tout ceci. Mais si je ne faisais rien, j’allais, mourir de sa main. Dans les deux cas, l’issue était la même, seul le moyen d’y arriver était différent. A choisir, je préférais sans aucun doute la première option, me montrer brave, courageux, sans peur, enfin je pouvais me mentir cela ne serait jamais le cas. Rien que de penser à cela, mes membres en tremblaient, et cela m’insupportais. Alors que je déplaçais mon pied droit de quelques centimètres, des cris, suivis de paroles presque inintelligibles pour se firent entendre. Je fus d’un seul mouvement projeter contre le mur, m’affalant tel une poupée de chiffon sur lui, pour finir ma course sur le sol. Il me fallut quelques secondes pour me relever, prenant appui sur mes mains déjà bien abîmé par le simple fait d’être tombé. J’avais une douleur atroce au dos, qui se répandait dans tout mon corps, amplifié par la manière dont l’homme en face de moi se saisit de mon poignet. Aujourd’hui n’était vraiment pas mon jour. "Toi et moi, on va jouer à un jeu. Celui qui attrape ce voleur en premier gagne. Celui qui perd meurt par la main de l'autre."

Fichtre ! On pouvait dire que j’étais dans de beaux draps. N’attendant rien de plus de sa part, je m’élançais dans la direction opposée des gardes. Je ne tenais pas à attraper ce voleur, et je ne tenais pas à mourir ! Mais la crainte de cet homme me fit faire la première chose qui me passa par la tête. Je craignais de mourir, ici et maintenant, aussi pris-je la fuite, comme un lâche. Je courus aussi vite que je le pus, trébuchant un nombre incalculable de fois, pour aucune bonne raison, bousculant certains passants à mon passage, me renvoyant en arrière, car pas assez fort pour passer au travers d’eux. Je sentais des gouttes de transpiration couler le long de mon dos, sensation plus que désagréable. Je tournais à ma gauche à la première intersection, puis de nouveau à gauche dès que l’occasion se présenta, et ainsi de suite, à gauche, puis à gauche, et encore à gauche. Plus j’avançais et plus les décors me parurent familier. Ce n’est qu’au bout de trois minutes de course plus ou moins effrénée que je me rendis compte que… Je ne faisais que tourner en rond, évidemment. Je me stoppais net, revenu exactement à mon point de départ. A noter sur la liste de mes défauts, complétement stupide. Stupide, stupide, stupide. Alors que ses mots résonnaient comme un crédo dans ma tête, je me tapais le front du plat de la main, histoire de le faire rentrer un peu plus.

J’étais essoufflé, à bout de force, j’avais mal partout, chacun de mes faibles muscles me lançaient. J’étais une créature horrible, hideuse et fragile. Je me mis en marche, prenant appui sur les murs a porté de main pour ne plus tomber et surtout pour me maintenant debout. Je progressais telle une tortue, lentement, j’avais l’impression d’être un nouveau-né, aussi frêle et fragile qu’un enfant. Un peu plus et je me serais laissé tomber pour attendre mon bourreau. Pourtant avant même que je ne m’en rende compte, voilà que j’étais à nouveau par terre. Je levais la tête pour voir l’auteur de ma disgrâce. Personne. « Il ne doit pas être loin ! Cherchez-le ! » Encore les gardes. Le voleur ! Je hurlais à leur attention. « Il vient de me renverser, il est parti là-bas ! » J’avais beau leur désigner la direction dans laquelle j’avais été propulsé, ils ne m’écoutaient et ne me voyaient pas… A leurs yeux j’étais autant invisible que le voleur. A ses mots une idée me vint à l’esprit, rapide et peut-être pas aussi brillante que prévu mais cela ferait l’affaire ! Invisible, oui, mais surtout tangible.



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Mar 09 Aoû 2016, 22:12


Haussant un sourcil, le chaman regarda son ennemi partir dans le sens inverse du supposé voleur. Khaal se mit discrètement à le pister, au cas où il s'éloignerait trop. Mais finalement, ce fut une précaution inutile. Devaraj se retint de rire en le voyant revenir au point de départ quelques minutes après, à peine. "T'es vraiment un idiot, ma parole..." murmura-t-il en soupirant. Le chaman observa la scène du coin de l'oeil, tout en marchant à grands pas pour rattraper sa proie. "Par là !" hurla le chaman, un peu plus fort, réussissant au moins à retenir l'attention du garde le plus proche, qui s'occupa de prévenir ses collègues. Du doigt, le chaman pointa la direction inverse. Puis il attendit que toute la bruyante troupe fasse marche arrière et sorte de la rue. "Voilà, c'est plus agréable quand le terrain de jeu est libre, pas vrai ? Aha !" Avec une dizaine de soldats hurlants dans les pattes n'étaient effectivement, pas pratique. Avec ses deux mains, Devaraj se baissa pour se relever sans ménagement l'homme e. "Mais comme tu m'as l'air rébarbatif, ce qui m'attriste d'ailleurs grandement, je vais changer les règles. Vraiment, j'avais fais des efforts pour toi. Je... Tu me brises le cœur..." Le chaman pencha sa tête sur le côté. "Si je gagne, je te tue. Si tu gagnes, je te laisse t'enfuir... Pour une prochaine fois qui ne sera que meilleure. Qu'en dis-tu ?" Il sera probablement plus intéressé par ce marché là. Devaraj savait que l'instinct de survie était fort chez les faibles ignorants.

Haussant les épaules d'un geste désinvolte, il s'éloigna rapidement. "Bonne chance mon joli. Je prie très fort pour te donner une belle Mort." Et oui, c'était un grand honneur, une Belle Mort, mais aussi une grosse responsabilité pour le bourreau. Ramassant ses affaires tombées dans la mêlée, le chaman s'éloigna et tourna dès que possible, laissant là l'homme masqué et son désarroi. Évidement, Khaal était toujours cachée dans le mur, surveillant de près chacune de ses actions. Pendant ce temps, Devaraj qui avait bien sûr la réelle intention de gagner ce défi qu'il avait lui même lancé, croisa à nouveau les gardes. On voyait encore le Réprouvé dans la ruelle derrière eux. "Excusez-moi... J'ai vu cet homme apparaître devant moi tout à coup, comme s'il sortait du monde invisible ! Il portait un tableau qu'il a caché dans son sac ! " Le chaman faisait exprès de prendre son ton le plus convaincant possible. Évidemment cela ne marchait qu'une fois sur quatre ou cinq. Mais quand, au bout de la ruelle, il avait répété cela à chaque personne qu'il croisa, les rumeurs existaient et se répandaient rapidement, peu importe leur crédibilité. Le peuple ne s'embarrassait pas de démêler le vrai de la pure fantaisie. Le voleur était un Réprouvé. Le voleur avec un masque de clown sanglant.

Fier de son coup qui allait -il espérait- beaucoup ralentir son rival dans la recherche du vrai voleur, Devaraj continua son chemin. Il choisit de se fondre dans le décor et observer. De toute évidence la cible était dans le quartier, probablement cachée en attendant que le calme revienne. Les gens qui ne prennent pas de risques se cachent, le chaman en était persuadé. Alors il commença  à essayer de se mettre dans la peau de cet imbé- homme prudent et de se demander quels endroits pourraient le mieux convenir. C'était compliqué, comme visualisation. Devaraj commença par appréhender la géographie du quartier, puis par observer plus minutieusement. Il s'assit sur un banc discret, fuma. Il se releva, acheta des fruits, repartit fumer, écouta les conversation, regarda les gardes passer. Après une trentaine de minutes infructueuses, il grogna intérieurement et se remit à arpenter les rues, le long des murs. Comme si la première fois ne lui avait pas suffit, il manqua à nouveau de s'emplâtrer en tournant à gauche, avec la même personne qu'au départ. Sifflant, il poussa rudement l'homme. "Bon sang mais tu peux pas... je sais ? Arrêter d'être au milieu, de respirer, d'exister ?"  Non ? Non.

Comme si le Destin leur riait au nez, le chaman entendit à nouveau la garde qui s'excitait dans une ruelle parallèle. Il se tendit brusquement et se jeta dans les ordures, emportant avec lui son camarade. En effet au bout de la ruelle, une petite porte en bois auquel personne ne faisait attention à moins de mettre le nez dessus venait de s'ouvrir. Un individu mince et assez grand en sortit discrètement, couvert d'une longue capuche noire et d'un manteau de la même couleur.


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HRP = J'espère que j'ai pas trop cassé l'idée que tu avais... *paf* xD

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Mer 10 Aoû 2016, 19:07


 
   

Bon au moins j’avais une chance de m’en sortir vivant. Je ne garantissais pas ma réussite mais je ne pouvais pas abandonner avant même d’avoir essayé non ? Pourtant, j’avais beau tenté de me motiver au possible rien n’y faisait, la seule fin qui m’apparaissait certaine était ma mort. On finirait par trouver des bouts de mon corps éparpillé aux quatre coins de la ville, ou alors il ne resterait plus rien à retrouver… Ce qui m’attristait le plus n’était pas ce qui m’attendait mais plutôt une certaine personne à qui… Non ce n’était pas le moment de penser à cela, je devais me concentrer autant que possible sur ce fameux voleur dont j’avais maintenant la certitude qu’il existait, le trouver et gagner ce stupide jeu que ce stupide homme avait lancé. J’étais empli de craintes et de contradictions. D’un côté mon cerveau se battait contre mon cœur, l’un me disant de fuir malgré tout, de ne pas tenter ma chance car peu importait toute bonne volonté je finirais agonisant dans le caniveau, l’autre me sermonnait de ne pas encore avoir commencé les recherches, de me laisser faire. Deux êtres en moi semblaient se livrer bataille, une guerre dont j’étais l’acteur principal mais où je ne semblais pas avoir mon mot à dire.

A peine l’homme fut-il parti que je me mis en quête de trouver le voleur. Il n’était pas question d’intérêt ou même de récompense, l’enjeu était bien plus important que cela. Pourquoi avais-je quitté l’orisha ? En proie au doute, je ne cessais de trébucher, me tapant la tête à des portes pourtant ouverte depuis longtemps, me cognant les tibias sur tout et n’importe quoi, le pire fut sans doute de me faire pousser par un enfant de dix ans, qui semble-t-il ne m’avait pas vu. Les gens ne faisaient pas attention à moi en général, ou tout du moins l’on me remarquait de par mon masque et cela était fort déplaisant mais dans cette situation ou personne ne vous prête attention, cela était fort plus désagréable. Marmonnant sous mon masque de sorte que personne ne m’entende, je continuais mes recherches. A première vue, je ne faisais que me balader. Je ne devais pas donner l’impression de chercher quelqu’un au risque de paraître suspect. Au bout d’un moment, je sentis plusieurs regards se poser sur moi. D’abord un, puis deux, et je ne pus plus les compter. Je ne comprenais pas pourquoi d’un instant à l’autre les murmures à mon passage allaient bon train. « C’est quoi encore ce bordel ? »

« C’est lui ! C’est le voleur ! » Je ne compris pas tellement ce qu’il se passait jusqu’à ce je vois des gardes foncer dans ma direction. Je jetais un coup d’œil derrière moi, constatant qu’il n’y avait personne. Mes yeux s’ouvrirent en grand et la panique prit le dessus, je me mis à courir aussi vite que mes jambes me le permettaient. M’arrêtant par moment pour reprendre mon souffle au détour d’une ruelle, lorsque j’étais sûr d’être seul, alors que le moindre bruit parvenait à me faire paniquer, à me faire sursauter. Je ne savais pas à quoi m’attendre dès que quelqu’un croisé mon chemin. Heureusement pour moi, tout le monde ne semblait pas enclin à m’attraper. Qui… L’homme de tout à l’heure ! Il était forcément responsable de tout ceci. Je ne comprenais pas tout mais cela j’en étais certain. Les jointures de mes mains commencèrent à me faire mal, je n’avais pas desserré mes poings depuis que je m’étais mis à courir. Un peu plus et le sang aurait fini par couler. Alors que j’étais collé contre un mur, avançant à reculons tout en regardant ce qui se passait devant moi, je rencontrais une petite forme qui tomba à la renverse en même temps que moi. Je me relevais d’un bond pour découvrir une petite fille, les yeux brillants de larmes, un ours en peluche dans les bras. Elle s’approcha de moi, la main tendue et tremblante. « Euh… Que veux-tu ? » « Je me suis perdue. » Je la regardais de haut en bas. Ce que je pouvais détester les enfants, ils étaient niais, naïve, stupide, et surtout immature, incrédule, fragile, manipulable. « Je n’en ai rien à fo**** » Sur ces bonnes paroles, je la quittais, en vérifiant qu’elle ne me suivait pas. Je repris ma fuite, longeant les murs, jusqu’à rencontrer une nouvelle forme, cette fois encore plus mal venu que l’enfant. Ce simple mot franchit mes lèvres, en même temps que nous nous retrouvâmes dans les ordures. « Merd* ! »

Je ne compris pas au début pourquoi il nous avait amené ici, jusqu’à ce que j’aperçoive l’homme encapuchonné. Ma bouche ainsi que mes yeux s’ouvrirent en grand, tel un poisson. Au moment où je crus comprendre… et bien non, en fait non, je ne comprenais pas. Ils nous cachaient pour échapper à quoi ? A l’homme masqué ? J’attendis quelques secondes, avant de sortir des poubelles. « Ahhh ! » Je venais enfin de comprendre, c’était peut-être lui le voleur. Sans attendre un instant de plus, je me mis à suivre cet homme à l’allure singulière. Essayant d’être le plus discret possible, il me fallait d’abord une preuve qu’il s’agissait bien du voleur, je ne pouvais pas l’arrêter sans raison. Surtout que je n’étais même pas sûr de parvenir à l’arrêter. Je devais me servir de l’autre imbécile derrière, qui je devais l’avouer me fichait une peur bleue. Pourtant de nous deux, c’était moi qui portait le masque flippant. J’avançais à pas de loup, et d’un geste rabattu ma capuche sur ma tête, pour maintenant mon masque dans l’ombre. Je n’étais peut-être pas si idiot que ça après tout, il me fallait arrêter de me dénigrer. Crac. Ah, ben non en fait j’étais stupide. Je venais quand même de taper dans un caillou qui avait fini sa course sur la tête de l’homme que je m’efforçais de suivre. « Oups. »




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Dim 14 Aoû 2016, 11:58


Caché sous des vêtements amples et sombres, marchant discrètement, regardant rapidement autour de lui... Oui. Cet homme avait évidemment, des choses à cacher, comme à peu près un cinquième de tous les habitants de la ville, ce qui vu la grandeur de cette dernière, ne signifiait pas rien. Cela dit pour le chaman les coïncidences tombaient... plutôt bien, un peu trop. Il était maintenant persuadé que les Dieux et donc, le hasard, faisait bien les choses, toujours. Alors, s'ils avait placé cet inconnu sur sa route, c'était pour une raison précise. Raison qu'il allait s'empresser de découvrir en capturant le concerné. En l'occurrence, Devaraj se fichait de savoir s'il tapait juste ou pas. Il suffisait juste de taper. Alors il se releva des ordures, suivit par son partenaire-rival. L'idée que cet idiot soit avec lui le gênait fortement, mais il n'y pouvait pas grand chose. Il grinça fortement des dents en constatant le cuisant échec de son camarade. Ah ! Mais quel idiot ! Même la Mort ne voudra pas de cette créature stupide ! Ne laissant à aucun des deux le temps de réagir, il fusionna avec Khaal et agrandit sa vitesse pour atteindre l'homme et l'assommer avec la première chose qu'il trouva, c'est à dire, un couvercle de poubelle. Inconscient, le corps de l'homme tomba à ses pieds. Ouf, comme quoi, les réflexes sont toujours utiles.

"La prochaine fois que je dois rattraper une de tes c*nn*ries, je vais ma-len-con-treu-se-ment changer d'avis et te tuer." dit-il, très sérieux, avant de reporter son regard sur le corps de sa victime. Le chaman s'accroupit pour pouvoir le fouiller correctement, passant ses mains dans toutes les poches et sous les habits. Mais il ne trouva rien d'intéressant à part une bourse remplie de pièces d'or qu'il s'empressa de faire disparaitre dans sa propre poche. Agacé par son manque de trouvaille qui pourraient faire avancer l'enquête, le chaman se releva en poussant un juron. "Ce n'était pas le bon, dommage." dit-il sans l'once d'une culpabilité ou d'un possible regret. "Tu serais gentil de partir fouiner dans la direction opposée à la mienne." Et sans un mot de plus, il tourna les talons et sortit de la ruelle. Comme il marchait vite, il heurta sans le vouloir une petite fille qui pleurait lourdement, plantée au milieu de la ruelle pour une raison obscure. Le chaman baissa ses yeux et la dévisagea un instant. "Tu sais, il paraît que le Daedalus offre un banquet spécial pour tout ceux qui feront abstinence pendant deux semaines... Alors arrêtes de pleurer dans mes brailles et dégage jeuner. Allez, ouste !" La filette le regarda avec des yeux ronds et fila sans demander son reste. Continuant sa route, Devaraj se perdit dans Avalon.

Réfléchissons... si disait-il, accoudé contre le portique du bordel dans lequel il venait de faire une pause temporaire... Le voleur était invisible, cela ne servait donc à rien de le chercher avec les yeux. Il fallait plutôt se servir de sa tête. La garde avait de tout évidence perdue toute trace et cessé de lui courir après. Ce qui serait bien, c'était de réussir à prévoir la prochaine cible du mécréant. Ce dernier se croyait apparemment invincible et s'embarrassait pas de précautions ni de souplesse, comme l'avait prouvé les deux fois où ils s'étaient fait bousculés. "Dis-moi, ma jolie, comment peut-on accéder au quartier riche, quels sont les monuments les plus prisés de la ville en ce moment ?" Avalon était immense. Il n'avait pas fini de s'user les pieds s'il ne faisait pas appel aux habitants pour s'orienter dans ses recherches.

Plusieurs heures plus tard, alors que le crépuscule envahissait la ville, Devaraj déboula dans le Quartier des Sommet. On lui avait expliqué que c'était ici où logeaient les personnes les plus importantes et célèbres. Quoi de mieux que d'aller piller la maison d'un riche propriétaire ? Hmm. La magnifique architecture du lieu ne laissait aucune doute sur la préciosité du contenu des maisons. Le chaman envoya Slanguen repérer la géographie du quartier, qui restait trop grand à surveiller pour une seule personne. A deux, ils iront plus vite. Khaal surveillait toujours l'autre imbécile, au cas où. Le chaman avait aussi prit soin de se renseigner sur les maisons qui avait déjà était victimes de vol, afin de les éliminer de la liste de surveillance. Il s'installa dans ce qu'il estima être le centre du quartier, contre un mur en entre deux baraques, et se fondit dans le décor avec son pouvoir de caméléon.



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Mar 16 Aoû 2016, 22:50



Heureusement ou malheureusement pour moi il ne s’agissait pas de notre voleur. La chance ne semblait à la fois pas être de mon côté et en même vouloir m’aider, enfin d’une certaine façon, car je ne pouvais pas nier que si cet individu avait été notre homme, je n’aurais pas eu la force, ou même le courage de l’arrêter. Je regardais l’homme qui ne cessait de me menacer depuis que nous nous étions rencontrés. Cela commençait à m’énerver autant qu’à m’inquiéter, me mettant autant que sur les nerfs qu’il était possible de l’être. Il m’intimidait, me terrifiait, faisant trembler mon corps chaque fois que je me trouvais à proximité de lui. De plus je ne pouvais pas cacher la joie et l’immense soulagement qui m’habitait dès que cet homme partait. Je m’étais dit qu’au fil du temps son idée de me tuer serait passée, comme beaucoup d’autres avant elle. J’avais pensé qu’il ne cherchait ni plus ni moins qu’à s’amuser au détriment d’un plus faible que lui, mais plus nous avancions plus je me disais que je m’étais peut-être trompé sur ses intentions, sur ses véritables intentions. Après tout, il était peut-être sérieux, pourtant je ne parvenais pas à me souvenir de ce que je lui avais fait. Il fallait dire que ma mémoire n’était pas exceptionnelle. Il était rare que je parvienne à me souvenir de ma propre vie alors de la vie des autres. Cassiopée m’avait parlé de nombreuses fois de la sienne mais je n’aurais pas en dire grand-chose. Cet aspect de moi, m’était autant désagréable que ma propre vie.

Après son départ, je me laissais porter tantôt par la foule tantôt par mes propres pas. Je ne savais pas vraiment comment je m’étais retrouvée dans ce quartier aussi beau et luxueux que ma vie avait été désastreuse et misérable. Les gens me lançaient parfois des regards ahuris ou alors m’ignoraient totalement. C’était à ne plus rien y comprendre. Alors que je déambulais en ville, totalement perdu et ne sachant pas quoi faire, l’impensable se produit. Expliquer comment tout cela s’était produit était complètement impossible. Pour dire la vérité tout s’était passé beaucoup trop vite pour que je ne puisse réagir et encore moins pour que je puisse comprendre la situation. Avant même de m’en rendre compte je m’étais retrouvé couché non pas sur le sol mais au-dessus. Je pouvais voir me sol sous moi mais je ne le touchais pas, ce qui était plus qu’étrange et relativement perturbant au passage. Le voleur était sous moi. JE n’y étais pour rien dans tout ceci, pour dire vrai il me semblait avoir vu plusieurs fois le même visage au cours de mes pseudos recherches. Et c’est ce visage qui trônait désormais assoupi à mes pieds. Je n’avais rien fait. Ils s’étaient débrouillés tout seul. L’un avait sauté sur l’autre, débusqué grâce à un simple sac de farine, l’autre se défendant tant bien que mal, essayant de passer entre les mailles du filet qui se refermait autour de lui inexorablement.

L’idée en elle-même n’était pas idiote, je n’y aurais sans nul doute pas pensé, mais que j’étais là je pouvais bien me faire passer pour l’auteur de son arrestation. Les deux hommes, l’un voleur, l’autre pur aventurier à la recherche de ce fameux voleur s’était bien battu mais tous deux ne pouvaient désormais plus se lever car beaucoup trop épuisé par leur combat ou je ne sais quelle autre danse. Je n’étais même pas sûr de ce que j’avançais, peut-être me trompais-je complètement et je n’étais ni plus ni moins que tombé au bon endroit, au bon moment. Le fait est que me voilà perchait sur un homme que je ne pouvais pas voir. Je pris appui sur lui, et ma main rencontra quelque chose à l’aspect plus rugueux que le reste, en tirant dessus je me rendis compte qu’il s’agissait d’un petit médaillon qui dès que je l’eus retiré du coup de son propriétaire, ce dernier redevint visible à mes yeux. Finalement il y avait une explication à toutes choses. Je m’étais imaginé beaucoup, enfin autant que possible, de scénarios mais celui-ci ne m’était pas venu à l’esprit car beaucoup trop simpliste, ou peut-être étais-je trop stupide pour cela. Oui, ça devait être ça. Toujours assis sur l’homme, frêle, à la peau aussi blanche que le sable fin, la respiration profonde et calme, je recommençais à douter de moi. Une chose pourtant me rassura. Je n’allais pas mourir.



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Lun 22 Aoû 2016, 15:24


Le sommeil manqua plusieurs fois d'avoir raison de lui et sans Khaal pour lui parler de temps à autre, le chaman se serait probablement endormi sur place, malgré son envie forte de trouver le coupable afin de gagner son défi et avoir la récompense à la clef. Il manquait encore d'endurance pour maîtriser les besoins de son propre corps, constatation affligeante à ses yeux. Grognant, Devaraj sortit de son antre en se frottant les yeux. Il jeta de prudent regards tout autour de lui. Un bruit de chute au sol attira son attention. Cela venait d'une rue adjacente, non loin. Le chaman fronça les sourcils et s'y précipita. Il poussa un grognement en reconnaissant son rival à terre, semblant se battre avec une forme invisible que la poussière recouvrait étrangement. Tout a coup le Réprouvé arracha un médaillon à l'homme et ce dernier apparu brusquement devant eux. Le chaman fulmina et se demanda comment diable cet idiot s'était débrouillé pour tomber sur le voleur alors que lui s'était caché et plié en deux pendant des heures sans rien trouver ! L'attrapant par l'épaule, il le força à se relever et l'envoya rouler par terre à l'opposé. Puis il asséna un violent coup avec son bâton Spectrale sur le supposé crâne du coupable. Non pas que Devaraj se soit trouvé une nouvelle passion en assommant des pauvres inconnus, mais il pensait qu'inconscient, ce serait plus pratique pour le fouiller et l'empêcher de fuir. Un craquement sourd se fit entendre alors qu'apparaissaient au sol un homme habillé en de façon quelque peu excentrique, avec de la soie rose et verte. Étranges goûts pour quelqu'un dont la principale occupation était le vol... Cela dit puisque ce dernier était invisible, il était aussi logique de ne pas s'embarrasser de discrétion ou précautions d'apparences... Voulant tout de même vérifier qu'il n'était pas tombé sur un autre gugusse extérieur à l'histoire, Devaraj s'accroupit devant cet espèce de clown et le fouilla intégralement sans aucun scrupule ou gêne. En ouvrant les poches intérieures ainsi que la bourse qui pendait contre le torse de l'homme, le chaman trouva divers objets précieux. A ses yeux l'or n'avait pas de valeur. Il préférait de loin les reliques et objets religieux. C'est pourquoi il jeta négligemment derrière son épaule tout ce qu'il trouva, ponctuant ses trouvailles d'exclamations déçues comme "C'est moche !" et "Qui porterait ça !?" ou encore "Aucun goût..." Quand il eut enfin terminé, il leva les yeux au ciel en poussant un soupir, puis se releva. "Nous avons un problème, mon cher AMI." susurra-t-il en s'époussetant les genoux. Il sourit d'un air mi-amusé, mi-désabusé et fixa le Réprouvé. "Qui donc de nous deux a réussi à attraper le voleur ? Sans toi je ne l'aurais pas trouvé mais sans moi tu ne l'aurais pas retenu... hm, c'est très déplaisant." Un soupire agacé passa ses lèvres alors qu'il faisait les cent pas devant le corps du coupable, les mains croisés derrière son dos, grommelant des choses peu audibles.

Pendant ce temps la garde d'Avalon arriva, ameutée par tout le bruit causé. Devaraj cessa de tournoyer sur lui même et s'adressa courtoisement à ce qui semblait être le dirigeant de la troupe d'hommes. Il se garda de dire qu'ils étaient des incapables, peu envieux de se faire couper la tête ou quelque chose qui y ressemblait. "Nous pensons que cet homme est le Voleur dont tout le monde parle. Il possède plusieurs objets volés sur lui, ainsi qu'un médaillon qui permet de devenir invisible." expliqua-t-il. Il désigna du doigt le coupable qui venait à peine de se réveiller douloureusement. Le chaman détourna son attention d'eux, peu curieux de ce qu'ils allaient décider et faire ensuite. Ce qui importait, c'était toujours son fameux problème avec le Réprouvé. "C'est étrange, les Dieux s'acharnent à retarder ta mise à mort..." grogna-t-il d'un air mauvais. Il fit mine de réfléchir pendant quelques minutes. "Bien ! Je vais te laisser partir... peut-être. Aha ! Non, je rigole. Je fais ça pour ton bien tu sais ? Hmm, trop stupide pour comprendre. Allez, vas-t-en. La prochaine fois sera plus amusante, promis ! Je crois que... tu es mon chouchou ! " s'exclama-t-il, se fichant bien de savoir que son discours était quelque peu décousu. Sur ces mots, il tourna les talons et s'en alla sans se retourner.


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Attraper l'invisible [Quête / PV Dev]

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