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 Danger permanent [pv : Friedrick (compagnon Miles Köerta) ]

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Sam 28 Mar 2015, 18:52

La vie était d'un ennuie. Depuis quelques jour, je ne trouvais plus aucunes personne n'ayant commis de crime. peut-être que le monde était enfin devenu droit? Non. je peux toujours rêver. Jamais les être vivant ne comprendrons ce que la droiture et la vie en harmonie. Il y aura toujours un abruti sortie de nul part pour foutre la m*rde. Mais je suis sur mes gardes et jamais je ne le laisserais filer. Et puis, je dois aussi chercher quelqu'un. un homme. Je dois le retrouver et le tuer. Alors pour pouvoir lui mettre la main dessus, je continu mon enquête. Et je n'aurait de repos que lorsque que ma mission sera accomplie. Et c'est exactement pour ça que je suis içi. Car on m'avait parler d'un endroit où il pourrais se rendre souvent. Même si les chances sont minces, je devais en avoir le coeur net. Alors je me rendis dans un endroit appelé l'arène de cristal pour y vérifier mes informations. J'avais longtemps marcher pour m'y rendre. Et peut importe comment je faisais où ce qu'il se passait, ma démarche était la même. J'avais les mains dans les poches et mon épée dans le dos. Elle était complètement nettoyer. malgré le nombre de personne que je tuais, je faisait en sorte qu'elle reste toujours belle et étincelante. Alors aujourd'hui, l'arène est mienne et je ferais tout pour faire briller mon nom. Et peut-être que c'est lui qui viendra à moi. Mais contrairement à ce qu'on m'a dit, il y avait pas mal de monde. Et en écoutant les gens parler, le plus combattant de l'arène est içi aujourd'hui. Un homme du nom de fast. Encore un frimeur, un homme donc le coeur impur doit être nettoyer. Mais j'en jugerais plus tard de son jugement. Je dois me focaliser aujourd'hui sur la victoire. Même si j'ai du mal à croire que quelqu'un puisse me battre.

Je m'approcha alors vers l'entré où un petit stand y est installer avec deux hommes et au dessus de leurs tête un panneau où on peux y lire clairement "INSCRIPTIONS" alors sans nul doute, je me dirigea par là pour m'y inscrire. Je me présenta devant les deux hommes pour leurs faire part de mon envie de combattre. Mais je ne leurs adressa pas la parole. Au moment où ils me remarquèrent, un fou rire les attaqua et ils déglutinèrent des conneries en tout genre pour finir par me lancer un "écoute petit, içi c'est la cours des grands, va voir ailleurs.". Il était sur et certains que je pris très mal ce qu'ils venaient de me dire. Alors je déplaça lentement ma main vers la poignée de mon arme pour la sortir délicatement. Son son presque cristallin se laissa entendre. Et a peine je commença le mouvement que les deux se turent pour me regarder avec des gros yeux. Ils avaient compris le message et ils prirent mon inscription.

Votre nom monsieur? me lança l'un des deux avec une petite voix tremblante.
Amédée. Disais-je sèchement avec un regard haineux.
Très bien, tout est autorisé. Bon amusement monsieur.

Ces deux rigolo en avait prit pour leurs grade. depuis quand des êtres aussi inférieurs qu'eux pouvaient-ils se permettre de rire comme ça de moi? Mais je ne peux leurs en vouloir. Je ne suis pas encore assez connu et leurs âmes s'égarent. Bientôt viendra le temps pour eux où ils trembleront après avoir agit comme ça. Venant baiser mes pieds pour me demander grâce. Et lorsque ce jour sera, je verrais si la clémence ou la sentence leurs sera accordé.

Je pris alors la direction de l'intérieur de l'arène en attendant que le combat commence. J'avais a peine sortie mon arme mais je la rangea rapidement, je remis les mains dans mes poches. Et j'attendais. Regardant du coin de l'oeil tout les être infâme qui étaient içi en écoutant leurs âmes crier grâce pour qu'on les libères. Patienté, je vais tout vous envoyer vers l'absolution de notre saint dieu.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Mar 31 Mar 2015, 02:54

Danger permanent
« The world don't have place for the weak »

Avec attention, j’observais l’arrivée des nombreux combattants dans l’enceinte de l’arène. Ils me donnaient l’impression d’être prisonnier d’une cage remplie de lions affamés, tournant derrière les barreaux à l’attente de se jeter sur leur victime. Chacun, au visage dur et sévère, quelques fois même strié de cicatrices, cherchait à croiser le regard d’un futur rival, d’une prochaine proie à exposer, fièrement, sur leur tableau de chasse. L’illustration, assez écœurante, vous en conviendrez, serait terrible pour les cœurs sensibles et pourtant, j’étais persuadé que quelques individus, parmi tous ces hommes, le feraient sans hésiter, si l’idée leur traversait l’esprit – et s’ils ne le faisaient pas déjà dans leur temps libre. Il faut de tout pour faire un monde, même des tarés…

Je remarquais finalement une ou deux paires d’yeux qui s’étaient tournées dans ma direction, constatant que je les fixais avec une intensité peu habituelle. Un homme, plus particulièrement, au teint pâle comme la mort, avec une musculature qui contrastait complètement à son air de patient tout droit sortie d’un couvent tenu par des nonnes, me fixait d’un air franchement désagréable. Lui me scrutait de ses yeux gris, de la même couleur que mes propres iris, mais au contraire des siens, les miens n’avaient pas cette lueur dangereuse dans les yeux, similaire à l’éclat que l’on pouvait apercevoir dans le regard d’un fauve. Il m’intimidait avec ses menaces silencieuses, m’écrasait sous son regard glacial et, si cela ne tenait qu’à moi, je me serais bien permis de détourner les yeux de sa position pour quelques secondes. Mais je ne le pouvais pas. Ces hommes étaient semblables à des bêtes sauvages, n’attendant que l’occasion propice, idéal, pour se jeter à notre gorge. À la moindre faille, la moindre faiblesse, le moindre signe de nervosité ou de peur, ils attaquaient, sans répit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des os, abandonnés sur le sol, desséchés.

Et je ne désirais pas être le tas d’os desséchés à la fin de cette journée.

Alors, devant le regard sauvage de ma bête, j’esquissais un sourire qui vint naturellement sur mes lèvres. Je le soutenais durant plusieurs secondes, avec témérité, sans broncher, tandis que je pouvais apercevoir à travers ses yeux la lueur folle d’un homme désireux de tuer. Puis, il finit par se détourner, affichant un rictus où je pouvais voir des crocs aiguisés piquer légèrement la surface de ses lèvres craquelées. Aussitôt, j’abandonnais mon sourire, croyant m’être montré un peu plus prétentieux que je l’aurais souhaité. Bordel, m’étais-je déjà fait un ennemi dans cette arène?

Instantanément, je voulus me faire plus discret dans la foule. Sans paraître effrayé, ni trop confiant, je laissais voyager mon regard sur les différents visages qui croisait mes pupilles. Une seconde, je contemplais le cache-œil d’un homme à la barbe négligée, une autre seconde, je remarquais l’étrange mouvement de pied d’un garçon, comme si ce dernier avait quelque chose de désagréable dans sa botte… À moins qu’il s’agissait d’une arme? Non loin, mon attention s’attarda, cependant, un peu plus longtemps sur la silhouette reconnaissable d’un homme de grande taille aux cheveux et aux yeux verts. J’avais entendu des rumeurs comme quoi le champion de l’arène serait présent durant les combats d’aujourd’hui. Et, comme disaient les dires – qui ne mentaient pas totalement pour une fois – il n’était aucunement impressionnant, ce Fast. Mais je ne faisais pas confiance aux apparences. Peut-être, qu’autres ses talents à la course, ce mec était un put*i* de psychopathe. J’espère ne pas devoir me frotter à lui… Toutefois, je fus interrompu dans mon observation par la silhouette discrète et furtive d’un nouvel individu. Des cheveux blancs, un masque qui cachait la partie inférieure de son visage et des yeux rouges vif, comme le sang. Un autre taré… Génial… Et en plus, il paraît être aussi jeune que moi. Je lâchais un soupir en croisant les bras.

Quand, soudainement, des voix à l’extérieur se firent entendre. Des hurlements agités, des cris énergiques, fous, qui explosaient. Le silence se fit alors doucement dans l’enceinte de l’arène, tandis que les bruits du dehors augmentaient en puissance. Plusieurs se levèrent, rangèrent leurs armes, et se mirent en marche, vers les grilles. Immédiatement, je suivis le mouvement, le cœur battant à tout rompre, tant j’étais angoissé. Mais il fallait que je ne démontre aucune faiblesse. Aucune faille. La mission qui m’avait été acquitté allant du courage que j’allais faire preuve et du temps que j’allais pouvoir tenir dans ce futur bain de sang… Je déglutis malgré moi, me disant que je ne pouvais pas faillir. Titania comptait sur moi. Je ne pouvais décidément pas la décevoir, amener ses espoirs au néant… Je serrais la poignée du sabre qui rebondissait sur ma cuisse, dans son fourreau, pour me donner du courage. Et m’obliger à avancer. Les bêtes allaient bientôt être relâchées…

Soudainement, la vague s’arrêta. Ah… Avions-nous quelques instants de répit avant les fameux combats? Une voix, tonitruante, provenant toujours de l’extérieur, me le confirma.

« Bienvenue mesdames, mesdemoiselles et messieurs dans l’Arène de Cristal! »

Des cris enthousiasmés répondirent. Je pouvais sans mal imaginer le sourire satisfait de l’annonciateur, quelque part en haut des gradins.

« Aujourd’hui encore, des dizaines de combattants sont venus ici pour nous démontrer leur force! »

Des hurlements.

« Leur courage! »

Des « OUAIS! » déchaînés.

« Leurs talents physiques et magiques! »

La foule était en délire.

« Quel spectacle, mes amis! Vous ne serez pas déçus! En plus, nous avons l’honneur d’accueillir aujourd’hui notre meilleur combattant: le grand FAST! »

Là, elle était complètement explosive.
Je remarquais quelques regards glissé en direction de l’homme en question, avec son étrange accoutrement vert.

« Je vous sens en forme, c’est parfait! Espérons que nos participants le seront tout autant que vous! Dans notre épreuve du jour! »

Curieusement, lorsque j’avais suivi les regards de plusieurs hommes se diriger vers le fameux Fast, mon attention fut attiré, tant qu'à elle, par une petite queue-de-cheval entre les corps remplis de testostérones.

« … Une chasse à l’homme! »

Je n'en croyais pas mes yeux... Une fillette?

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Ven 03 Avr 2015, 11:05

La tension était a son paroxysme. Et les combattants, pour la plupart, laisser largement sentir leurs envie de sang. Plus ils en avaient envie, plus j'allais vouloir les purger. Quoi de plus beau que de remettre sur le droit chemin une brebis égaré. J'étais sur le pied de guerre en regardant tout les concurrents présent. On avait déjà tous un pied dans la tombe. Mais eux plus que moi. Car évidemment, aucun d'eux ne m'arrivait à la cheville. Après tout, le saint et pur Aether est à mes côté, je ne peux par conséquent pas perdre. Du moins, je n'envisage pas cette option. J'avançais alors dans la masse alors que je remarqua quelqu'un me fixer quelque seconde. Mais je ne m'attarda pas la dessus. Il y avait plein de brutes épaisses içi, alors pourquoi aurais-je peur d'un gringalet comme celui là? Nan, celui que je visais étais bien plus haut, avec une renommé bien encré dans l'histoire. Et je ne tarda pas à le chopper du regard. Avec son allure dégueulasse verte. Le "grand" Fast. J'allais lui remettre les pied sur terre de force pour lui montrer qui est le chef içi. Alors je m'approcha de lui sans discrétion. Et je le bouscula violemment. Il ne tomba pas par terre, mais il comprit vite que j'étais là. Et visiblement, ça ne lui avait pas plus car il commença à me gueuler dessus. Il était bien plus grand que moi. Son discours, il pouvait le brailler, je m'en foutais. Mais lorsqu'il posa sa main sur moi, je m'arrêta. Le regardant du coin de l'oeil. Le regard vide. Et je ne lui adressa que quelques mots plutôt sec.

Retire ta main. Immédiatement.

J'étais prêt à la lui coupé si il ne l'avais pas enlevée. "On réglera ça durant le combat" disait-il. Mais il ne savait pas du tout à qui il se frottait. Je mettais déjà fait un ennemis. Et il avait l'honneur de connaitre son prochain meurtrier. Même si je n'aime pas ce mot, je ne peux me qualifier autrement. Mais je dois endosser cette lourde tâche pour répandre la parole du saint Aether partout dans le monde. Je ne faisais attention à rien autour de moi. Mais je restais sur mes gardes quand même. Et je suivais le mouvement de foule. Mais il s'arrêta à un moment. Et à l'extérieur, des voix résonnaient. Je n'avais que faire de ce qu'elle disait. Je voulais juste purger ce monde. Et cet arrêt était une étape. Mais je retenais les mots "chasses à l'homme". Parfait! Je vais pouvoir accomplir mon devoir.

Les grilles s'ouvrirent et je restais planté là, alors que tout le monde accourait dehors pour se taper dessus. Ou alors, simplement courir. Je ne connaissais pas vraiment les modalités du tournois, mais je les regardais tous se barrer en courant vers leurs morts. J'en perdais presque la boule. Avec toute cette excitation se mêlait la foule en délire et les commentaires du présentateur. Tout était parfait. J'ouvrais grand mes yeux, ne voyant que les hommes qui devaient se faire purger devant moi. C'était mon anniversaire? Je commençais à perdre les pédales. Ma vison se troublait alors que je restais planter là. Droit. Je plaça ma main droite sur mon visage et je respira un grand coup. Puis je repris possession de mon esprit. Je ne devais pas m'embarquer la dedans. Je ne pouvais pas me perdre dans les ténèbres sous peine d'être punis à mon tour. C'est alors que je remarqua une gamine. Que foutait-elle là? Un être si pur allait être souillé en ma présence? Jamais je ne le permettrais!! Je posa alors ma mains sur la poignée de mon arme. Puis je la sortie délicatement. Et je posa la pointe sur le sol. Me répétant à moi même "Comment?!" Je ne comprenais pas comment ils pouvaient faire ça. Alors je posa ma deuxième main sur la poignée de mon arme avant de me mettre à courir dans le tas en lançant un cri de rage énorme. Tuant tout sur mon passage. Mais les yeux les plus affûtés pouvait remarquais que mes attaques n'étaient pas aux hasard. Car je tuais les hommes qui rentraient dans un certain périmètre autour de la gamine. Elle avait du être obliger de venir içi. Je ne voyais pas d'autre solutions. Il fallait à tout prix que je la défende. Même si je dois en perdre la vie.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Ven 03 Avr 2015, 13:26

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Le mot «gamine» se coinça entre mes dents. Je ne pouvais pas croire qu’une enfant se retrouve mêlée à des jeux aussi barbares. Que faisait-elle là? Aussitôt, je voulus me frayer un passage dans la foule, jouant des mains et des coudes pour m’avancer jusqu’à la queue-de-cheval que je voyais dépasser d’une masse corporelle conséquente. Cette masse, c’était ma bête et elle se tenait tout près de la gosse. Apparemment, il ne semblait pas encore avoir remarqué ma présence, qui se faufilait du mieux qu’elle le pouvait entre tous ces corps gonflés à bloc. Bordel… C’est insensé! Je tendis une main dans sa direction, voulant chuchoter tout bas pour attirer son attention, mais déjà les grilles s’ouvrirent.

Et cette fois-ci, plus de doute possible: les bêtes étaient lâchées dans l’arène.

Bousculés par les gars, assourdis par leurs cris sauvages, je perdis rapidement de vue la silhouette de la fillette. La vague s’épaississait autour de moi, m’étouffait, m’écrasait. J’étais poussé vers l’extérieur du grillage remonté, et, bien rapidement, je paniquais, sortant mon sabre de son fourreau pour le menacer vers quiconque décidait encore de me pousser, comme si je n’étais pas présent. Une femme – put*i*, ça avait des seins, ça? – ne sembla pas comprendre le message, car elle m’envoya un puissant coup de pied dans le tibia. Sans attendre, je ripostais, plantant la pointe de ma lame dans son pied. Elle poussa un cri, prenant enfin conscience de ma présence juste devant elle. Bordel, qu’ils se calment… Pourquoi étaient-ils si enthousiasmés de rentrer dans une cage remplie de lions affamés?! Qu’est-ce qu’ils allaient y gagner?! La gloire? La force? Ces imbéciles finis me faisaient penser à mon père et les voir courir comme des poules sans tête dans l’arène m’exaspérais au plus haut niveau. La gloire ne menait à rien. Elle rendait les gens idiots, vaniteux, arrogants, prétentieux… Je croisais le regard de la femme que je venais d’embrocher, cette dernière dégainant son arme avec une lenteur toute calculée pour m’intimider. Aussitôt, je retirais mon sabre de son pied et filait à toute vitesse dans l’arène pour m’échapper de sa colère.

Ma mission… Il ne fallait pas que j’oublie ma mission… Titania comptait sur moi.
Alors il m’était interdit de crever aujourd’hui.

« REVIENS ICI, PAUVRE LÂCHE! »

J’étais sourd à ses insultes, mes pas me guidant tout simplement dans l’arène, dans la masse de muscles et de grognements bestiaux qui retentissaient. Bien vite, je me glissais entre des combats, me faisant le plus petit possible. La femme, je pouvais la voir de ma position, venait de se faire accoster par deux hommes qui affichaient des sourires franchement pervers. Je me pinçais les lèvres, me demandant si je devais aller lui porter mon aide. Je réfléchissais à ceci, mais AVANT de la voir se débrouiller au combat, en mettant au tapis les deux hommes en moins de cinq coups chacun. J’avais bien fait d’éviter le combat avec cette folle.

Une épée coupa brutalement mon chemin et je m’arrêtais, le cœur battant, pivotant instantanément pour éviter un nouveau coup. Il fallait que je m’extirpe de ces combats de malades mentaux, mais je ne pouvais le faire uniquement en me baladant, pépère, entre les combats. Il fallait que je riposte et pour riposter… J’envoyais des coups de manche dans le ventre de ceux qui voulaient me bloquer le chemin, je frappais sans ménagement les jambes de mes adversaires, pour les déséquilibrer.

Enhardis par les encouragements des spectateurs, par la voix charismatique de l’annonciateur, tous les combattants se battaient comme des chats sauvages. Un peu plus, et je pourrais dire que je pouvais les entendre cracher, fulminer les uns sur les autres. Une chasse à l’homme… Une chasse à l’homme… Ce n’était pas une chasse; c’était une véritable guerre.

À l’aide de coups féroces, je pus enfin sortir des premiers combats, sans avoir encore planté la lame de mon arme dans le torse d’un combattant, mais je savais que les choses irait qu’en se corsant au fur et à mesure que les participants tomberaient, que la victoire monte à la tête de tous ces demeurés. Je pris une grande respiration, relevant mon arme tout en me faufilant dans l’arène. Lorsque je remarquais d’autres combats, non loin. Et qui entourait la petite fille de tout à l’heure.

Aussitôt, je courus dans cette direction, l’arme au poing, remarquant le jeune masqué qui tournait autour de l’enfant. Je pris cette proximité comme une menace, et m’élança sans me poser plus de questions. Ils étaient tous fous ici de toute manière et cette petite fille, que nous pouvions voir trembler de peur au milieu de tous ces combats primitifs, était en grave danger. Elle essayait de trouver un passage entre les corps suant, ensanglantés, et à plusieurs reprises, elle revenait sur ses pas, épouvantée par l’horreur qui se déroulait devant ses yeux. Immédiatement, arrivé à la hauteur du garçon aux cheveux blancs, qui fauchait un nouvel imprudent, je fis tournoyer mon sabre dans ma main, de manière à ce que je puisse attaquer avec le manche de mon sabre et, violemment, je lui frappais le genou avec le manche. Il fallait que j’éloigne la gamine de tous ces tarés. Alors, reprenant une prise convenable avec mon sabre, je me mis entre la petite fille et le mec masqué.


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Mer 08 Avr 2015, 10:00

Le combat faisait rage. Et le sang coulait à flot. Je n'arrivais même pu à entendre le présentateur ainsi que les spectateurs tellement ces êtres infâme hurlait fort. Ils voulaient toujours et encore plus de sang. Alors que pourtant, autour de moi. Il y en avait déjà pas mal. Je pensait qu'ils auraient compris que cette gamine n'était pas à approcher. Mais nan. Ils continuaient à fouloir l'attraper. Et cela commençait à sérieusement m'énerver. A tel point qu'à un moment de petit pause, un homme, plutôt très musclé, commença à se rapprocher de la petite fille avec un regard des plus pervers. Il ne pouvait même pas se retenir de baver. Il avait déjà vécu une quarantaine d'années. Ce qui me mit le plus en rogne fût sa voix. Non pas une voix de pervers. Mais une voix de pédophile affirmé. Je ne sais pas si le seigneur lui accordera son pardon même si je le purge avec ma sainte lame. Il avait beaucoup trop nagé dans l'obscurité. Embrassant quotidiennement les ténèbres les plus profonds. Il avait complètement plonger. Sa main était à deux doigt de toucher la peau pur et chaste de cette jeune demoiselle qui était complètement horrifié. Je m'approcha alors de lui, sans réel empressement. Laissant la pointe de ma lame raclé le sol. Mais l'autre homme ne me remarqua pas tellement son esprit était dédié à la perversion et à l'envie de faire des choses abominable à cette demoiselle. Il ne me remarqua qu'au moment où je lui écrasa la main avec mon pied. Je le regardait froidement. Mon épée était debout. Bien droite. Et mon bras complètement tendu. Je le voyais qui commençait à prier pour sa vie. Il avait peur de mourir. Étonnant. Mais je n'ai de pitié pour les pécheur. Mais il avait quand même le droit à sa dernière parole. Alors, d'un ton sec et froid, je m'adressa à lui avant son dernier souffle.

Repose en paix.

In medias res je lui coupa la tête. Ma sentence était tombé. Et sa tête était coupée. Roulant sur le sol. J'avais arrêté sa vie, en priant pour que le saint Aether le lave de tout ces péchés et lui donne une nouvelle chance d'une vie meilleur. Je n'eu même pas le temps de me rapprocher de la fillette pour la rassurer qu'une grande gueule me sauta dessus en clamant haut et fort :

Salopard!! T'as buté mon frère!!

Hmm. Alors ils étaient deux? Lui aussi a du sombré dans les ténèbres. Alors je lui dois de lui offrir le même jugement que son frère. Ses yeux remplient de rage me disait tout de suite quel genre d'homme c'est. Alors sans plus tarder, je fis un tour sur moi même pour lui trancher le torse. Une blessure mortelle qui le fit tombé sans laisser le temps de me donner un seul coup. Une autre âme égaré qui s'en va rejoindre le saint monde. Je les retrouverais là bas moi aussi. Un jour. Lorsque ma tâche sera accomplis.

A peine eu-je le temps de terminer ma sainte sentence, qu'un homme, vraisemblablement aussi jeune que moi, me frappa le genoux avec le manche de son arme. Je ne l'avais pas vu venir celui là. Mais pourquoi avec le pommeau? Les réponses, je n'allais pas attendre d'avoir fini pour les lui poser. Il c'était mit entre la gamine et moi. Une enfant que je m'efforçais de protéger. Mais il n'avait pas l'air de vouloir la tuer. Alors je me remis rapidement du coup qu'il venait de me donner et je m'approcha rapidement de lui sans pour autant commencer à lancé d'attaque. Non. Je me contenta juste de le chopper par le col ne lui disant qu'un seul. Un seul.

Pourquoi??!!

La question était clair à mes yeux. Je voulais savoir pourquoi il ne m'avait pas coupé la jambe et abattu comme un vulgaire chien. Cet homme, que je tiens au creux de mes mains serait-il différent des autres içi? Je ne sais pas. Et la suite des événements dépend de sa réponse. Mais une fois qu'il me l'aura donné. Je me contenterais juste de le jeté par terre. Et si il a l'intention de s'en prendre à la petite, je le tuerais aussi. Comme tout les autres.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Mar 14 Avr 2015, 13:57

Danger permanent
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« Pourquoi??!! »

Parce que je me devais de protéger cet enfant, terrorisée, derrière moi, qui ne cherchait pas à se battre dans ces jeux horribles. Parce qu’il fallait que je fasse quelque chose, que je détourne ton attention de la petite fille. Parce que les hommes de ton espèce ne sont bons qu’à tuer pour le plaisir, qu’à tuer pour leur satisfaction personnelle. Il ne fallait que regarder autour de nous, ces sauvages qui venaient de perdre quasiment toute leur humanité pour de simples épreuves de force. Est-ce que tu faisais partie du lot, de ces êtres vivants qui ne pouvaient s’empêcher d’agir comme des créatures primitives dans la jungle, prenant plaisir à se déchiqueter, à s’entretuer? Je crois que oui.

Je pouvais lui dire tout cela, lui cracher les mots au visage sans autre raison que le dégoût qu’il m’inspirait. L’écarlate de son regard dans l’argenté de mes yeux, pourtant, je n’eus pas la force de répliquer, car je savais que quelque chose clochait dans mon attitude… J’étais trop gentil. Encore trop gentil.

J’avais eu l’occasion de lui couper une jambe, de le priver à tout jamais de sa mobilité; j’aurais pu lui donner le coup de grâce, sans mal. Mais je ne l’ai pas fait. Je l’ai seulement frappé à la jambe avec mon manche. Et il s’en était vite remis, pour répliquer aussi rapidement. Voilà pourquoi qu’au lieu de protéger l’enfant, je me retrouvais coincé entre ses griffes.

Titania avait pourtant essayé de corriger cette mauvaise habitude, en vain: j’essayais toujours de percer les intentions de mon adversaire par le regard, pour ne pas commettre de fautes irréparables. Tuer était un acte odieux et pourtant nécessaire contre certaines mesures. Il fallait tuer lorsque nous étions obligés de le faire, et non à tout va, sans raison. Et donc, étant donné que ce garçon n’avait pas sauté sur la gamine, comme l’aurait fait un pervers, j’avais préféré l’en éloigner plutôt que d’en venir directement aux manières drastiques en le tuant. Mais maintenant que je pouvais voir d’aussi près l’éclat de son regard, je me demandais si je n’avais pas commis une bêtise en ne l’amputant pas.

Instantanément, je me crispais sur moi-même, et j’envoyais un coup sur le flanc droit du garçon, grâce au plat de ma lame, que je tenais toujours en main, pour le forcer à me lâcher et ainsi, creuser la distance entre nous. Avec vivacité, je m’extirpais de sa poigne, tendant toujours mon sabre devant moi.

« Tu as raison… J’aurai dû te tuer dès que j’en avais l’occasion. Tu as le même regard sénile que tous ces hommes finalement. »

Lorsque je posais mes yeux sur ces hommes, lâchés dans l’arène comme des bêtes sauvages, je ne pouvais m’empêcher de repenser à mon père, à celui qui avait gâché ma vie, qui l’avait foutu en l’air, pour sa fichue gloire et sa stupide réputation. Se battre uniquement pour la gloire, uniquement pour le plaisir des spectateurs, pour les cris et les récompenses, pour moi, ce n’était pas une raison pour dégainer son arme. Pourtant, tous ces idiots le faisaient sans réfléchir nécessairement, seulement emportés par les encouragements de ces mesdemoiselles et de ces messieurs qui regardaient le spectacle, leur derrière royal bien posé sur leur siège.

Tous ces hommes me semblaient si stupides. Tellement idiots, ridicules dans leurs tentatives de prouver qu’ils étaient le plus fort, qu’ils pouvaient briser le plus d’os, le plus de cou, tuer le plus d’hommes. À quoi bon se battre si ce n’était que pour ces raisons? La gloire, leur réputation, leur popularité, le plaisir de tuer… C’était écœurant. Écœurant et franchement révulsant.

« Éloignes-toi de cette fille. Sinon, je n’hésiterais pas cette fois. »

Dans la vie, il y avait des raisons pour dégainer son arme, écraser sous sa botte le visage des malotrus, tuer un homme… Aujourd’hui, je croyais que c’était une bonne occasion.

« S’attaquer à une enfant. C’est lâche. »

Tous ces hommes prêts à se déchiqueter pour leur propre gloire…
Tous ces hommes prêts à s’entretuer pour assouvir leur plaisir sadique…
Je les détestais du plus profond de mon âme.

La colère, je pouvais la sentir monter en moi, sourde et bouillante, et trouver passage dans mes veines.

« Viens te battre… »

Quand, soudain, un cri perça nos tympans. Vivement, je me retournais.

La fillette n’était plus là.

Un peu plus loin, j'aperçus alors un homme corpulent, qui la maintenait au sol, à l’aide de sa botte, et qui lui écrasait le visage sans pitié. Dans un rire sadique, il lui dit à quel point il serait facile d’écrabouiller son petit minois.

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Mar 14 Avr 2015, 17:48

L'autre homme était entre mes mains. Je le regardais avec un air furieux. Il avait osé me frapper. Et m'interrompre dans ma purge par la même occasion. Je le tenais fermement. Mais sans aucunement l'intention de le tuer. Et je le regardais. Il me dégoûtait presque. Mais je ne saurais dire pourquoi. je n'avais pas envie de le tuer. Je ne voulais lui faire de mal. Mais je n'appréciais pas sa présence car il me donnait une sensation des plus bizarre. Qu'est ce que je ressentais en ce moment? En voyant ce jeune homme . . . encore pur? Serais-ce possible? Nan. Je rêve. Ça ne se peux. Je suis sur qu'en cherchant bien, il a commit des péchés. C'est une obligation. Il ne peux être un ange. Car si ça serait le cas, j'aurais eu immédiatement envie de le tuer. Alors pourquoi est-ce que je ne pouvais pas? Je ne sais pas. Mais le temps n'est pas à la spéculation. Le combat est rude autour de nous. Et le temps que je pers avec lui est du temps que je ne passerais pas à exécuter les ordres de mon seigneur. Mais j'attendais sa réponse. Je ne pouvais pas décoller mon regard du sien. Qui est-il à la fin??!!

Toute ma réflexion fut interrompu car je sentais du mouvement dans mes mains. Moi qui avait rangé mon arme, il me frappa avec la sienne. Mais du plat. Encore un coup avec lequel il aurait pu me blesser. Mais il ne me blessa pas grièvement. Pour la seconde fois. Mais mon corps en pris un coup. Même si ce n'est pas tranchant, c'est assez désagréable. Enfin bon, j'avais l'habitude. Mais sur le coup, je le relâcha et il s'extirpa de mon emprise. Et puis, il me donna enfin une réponse. Très peu convenant. Comment osait-il me mettre dans le même pot que tout ces immondes personnages??!! Comment pouvait-il me confondre avec tout ces impurs??!! Je serra le point. Je ne voulais qu'une chose. Le lui mettre en plein dans la face. Je ne désirais que ça. Lui montrer qui est le plus proche de ces macaques. Et en prime, il avait l'audace de me demander de m'écarter de cette jeune demoiselle si pur? Était-il fou? Moi qui m'efforce à la protégé! Et il en rajouta une couche. Il osait prétendre que je lui voulais du mal . . . C'est la cerise sur le gâteau . . . Et sa provocation, la goutte d'eau qui fit déborder le vase . . . Tenait-il tant que ça à mourir? Je pense que oui. Je ne peux permettre un tel affront. Alors, je saisis délicatement la poigne de mon arme. Et je l'extirpa doucement de son étui. Je ne disais rien. Je ne le regardais même pas. Il était en face de moi, mais je ne faisait que regarder le sol. Chaque parole qu'il avait prononcé était tel un coup de couteau dans le dos. Il me prenait alors lui aussi pour un monstre. Il est dans le tord.

Alors que je m'apprêtais à lancer mon assaut, un cri retentit. Mais quel abruti ce mec!!!!! A cause de sa foutu paranoïa, la fillette c'est faite avoir!!!!! Ô tout puissant Aether, ais pitié de sa bêtise. Après tout, ce n'est pas de sa faute. Enfin bon. je pris la décision de lui réglé son compte plus tard. J'avais plus important à faire. Et puis, il me tournait le dos. Raison de plus pour ne pas l'attaquer. Non. Je pris une tout autre option. Il allait voir si j'était comme eux. Je pris alors mon épée un peu comme un javelot à une main, et, m'aidant de ma télékinésie, j'envoya mon épée en direction du jeune homme. Mais elle ne lui traversa pas la tête. Elle se contenta de lui couper quelques cheveux tout simplement. Mais le grand gaillard qui tenait son pied sur la figure de la jeune demoiselle n'eu pas cette chance. Car l'épée se planta directement dans son crâne. Il en tomba et il creva sur le coup. je m'avança alors vers le jeune homme qui n'avait pas bouger d'un pousse, lui mettant un coup d'épaule. J'en profita pour lui glisser deux trois mots.

Ne me confond plus jamais avec ces êtres inférieur.

Puis je continua mon chemin. Reprenant mon épée. Je la retira du crâne laissant un filet de sans se faire voir. La petite était sauvé. Mais les ennuis n'était pas fini. Car à quelques mètres, une voix se mit à hurler "Hey toi! Laisse cette gamine et viens te battre!". Il ne pouvait s'agir que d'une seule personne. Et pas des moindre. Mon regard se posa alors sur sa silhouette verte. Le "grand" flash me lança directement un duel en un contre un. On pouvait ce le permettre car il n'y avait déjà plus beaucoup de monde. J'avais déjà fait pas mal de ménage et lui aussi. La foule était en délire. Et elle m'avait déjà donné mon surnom. Mais je ne l'entendais pas très bien car je n'en avait rien à faire. Mon regard blasé était posé sur cette pédale verte qui ne vit que dans le péché. Et j'allais enfin pouvoir lui régler son compte.

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Miles Köerta
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Dim 19 Avr 2015, 22:11

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« The world don’t have place for the weak »

Que ne fut pas la surprise qui s’insinua en mon esprit lorsque j’entendis la lame siffler dans l’air! Rapide, dangereuse et d’une effroyable précision, je la sentis passer juste devant mes yeux, à une vitesse incroyable, soulever mes cheveux et couper certains en chemin. Aussitôt, je me figeais, autant que l’homme qui maintenait la gamine au sol, la dominant de tout son poids d’homme adulte. Nous étions immobiles, statiques, mais pas pour les mêmes raisons: si j’avais arrêté de courir par surprise, ne m’attendant pas à ce qu’une épée soit lancée aussi près de mon visage, l’autre individu, quant à lui, – ou l’être abject, n’ayons pas peur de le dire – avait cessé de s’agiter à cause de la lame qui lui transperçait le crâne. De bord en bord. Le travail fut accompli nettement, précisément et sans bavure, hormis le corps énorme de la victime qui s’échoua au sol, comme une baleine pouvait s’échouer sur le rivage: sans aucune grâce sous ces tonnes de graisse, même si, à tout avis personnel, l’échouage de l’un de ces grands cétacés m’interpellait bien plus que la mort de ce type. Vous vous imaginez, la lâcheté et l’ignominie d’un homme pour qu’il ait jusqu’à s’attaquer à une enfant? Pauvre petite… Ces yeux, abritant le regard de l’enfance, ne pouvaient voir ce genre de choses à cet âge. Pas maintenant. C’était beaucoup trop jeune…

Mais bien vite, mon attention se détourna de la gamine pour venir se poser sur l’individu aux cheveux blancs. Outre ses yeux, il m’apparaissait comme un saint homme, mais je ne pouvais m’empêcher d’y voir une sauvagerie, une colère sans pareille dans la profondeur de ses iris écarlates. Peut-être était-ce à cause de mes provocations? En y réfléchissant bien, je l’admettais, je ne pouvais pas être exempt de faute dans ces circonstances. Mais bien avant cela, j’avais cru percevoir, dans le fond de ses prunelles, un feu destructeur qui avait tôt fait de me mettre mal à l’aise en sa compagnie. Car ses yeux, ils me donnaient l’impression d’y voir le sang des nombreuses victimes qu’il avait fauché dans sa vie; ils me donnaient l’impression d’être souillés, comme la lame de son épée. D’ailleurs, en parlant de ses pupilles écarlates, ils se rapprochaient au même rythme que sa démarche. Arrivé à ma hauteur, il fit exprès de me bousculer avant de me tendre ces quelques mots au creux de l’oreille:

« Ne me confond plus jamais avec ces êtres inférieurs »

Froide et acérée, sa voix se tut aussitôt, mais les paroles continuaient de résonner dans ma tête, alors que je l’observais reprendre sa route, en direction du cadavre. Je le regardais retirer sa lame, je regardais le sang en couler, goutte par goutte par goutte. Mais un mouvement de la fillette me fit froncer les sourcils. Elle reculait, se traînant au sol. Apeurée par le garçon? Effrayée par le cadavre? Par les yeux vitreux qui s’étaient posés sur le ciel, sans pouvoir le regarder à nouveau? Je déglutis, m’approchant d’elle pour lui tendre la main. Vivement, elle recula, ses yeux agrandis par l’horreur.

« Je ne te veux aucun mal. Fais-moi confiance. Je… »

Je regardais le garçon masqué. Je soupirais.

« Nous voulons t’aider. Ne t’en fais pas. Nous ne laisserons personne te faire du mal. »

Je ne savais plus quoi penser. Était-il bon? Était-il mauvais? Mais pour le moment, je considérais qu’il était de notre côté. En espérant qu’il le reste…

« … OH! MESDAMES ET MESSIEURS! LE GRAND FAST RÉAPPARAIT! »

Je levais la tête pour voir le garçon faire face à l’homme vert. Les deux se toisaient, comme des animaux.

« … Le duel promet d’être intéressant! Observez leur regard, leur allure! Le Grand Fast ne semble pas impressionné par le dernier exploit du Faucheur Rouge, mais ce dernier ne fléchit pas non plus! Mes amis! Ce moment promet d’être sensationnel! »

Rapidement, je balayais l’arène du regard, constatant que la plupart des combats s’étaient achevés et ceux qui restaient encore debout, l’arme au poing, jetèrent un bref regard en direction des deux vedettes. Mais bien rapidement, ils reprirent d’assaut leur adversaire, enhardis par la perspective d’être celui ou celle qui fauchera la vie du grand vainqueur. Je me retournais aussitôt vers la fillette.

« Nous devons nous éloigner. »

Elle ne bougea pas. Elle fit un signe de négation. Ma voix se fit pressante.

« Tu ne peux pas mourir! Laisse-moi t’aider! Je te protégerai! »

Je n’avais pas su briller comme l’autre garçon, et même si nous avions pratiquement le même âge, je pouvais le voir: il était bien plus doué que moi. Néanmoins, je savais me servir de mon épée. Je savais me défendre et, pour la justice, j’avais juré que je protégerai les autres à l’aide de cette même épée. La gamine fit «non» de la tête, une fois de plus. Je lui tendais ma main, mais au lieu de reculer, comme je l’escomptais, elle continua de secouer la tête, avant de pousser un cri et de pointer quelque chose dans mon dos.

« Attention!! »

D’un mouvement vif, je me retournais. Je n’eus le temps que de voir une lame fendre l’air pour s’abattre vers moi. J’écarquillais les yeux. Mais mon bras s’activa de lui-même; l’instinct ou je ne sais quelle autre force encore venait de me sauver la vie. Je déviais immédiatement le coup qui m’était porté, entendant, en fond sonore, les acclamations tonitruantes, folles, de l’auditoire. Je ne leur prêtais aucune attention, sachant déjà de quoi il s’agissait.

Le combat opposant le « Faucheur Rouge » et le Grand Fast battait son plein. Mais moi, j’avais mon propre combat à livrer.

« Ne t’éloigne pas. Je te protégerai vraiment, alors reste derrière. »

À ces paroles, je m’élançais sur mon opposant.

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Jeu 23 Avr 2015, 13:19

Un coup de chance? Je ne voulais pas vraiment y croire mais il me semble bien que ça l'ai été. Mais le fait était là. J'avais réussis à mettre hors d'états de nuire le gros balourd qui s'en prenait à cette petite chose tout innocente. Et comme on pouvait s'y attendre, elle était complètement apeuré. Me prenais t-elle aussi pour un monstre? Si oui, je ne peux rien y faire. C'est parfois le dur prix à payer pour leurs sauver la vie. Pour tuer un monstre, il faut parfois en devenir un. Mais je garde avec moi la foi. Je suis guider à travers les ténèbres par le saint Aether. Et même si je m'enfonce dans ce monde de sauvagerie et de noirceur, je garde la lumière de son amour avec moi. Éclairant ma route me permettant de suivre la voix qu'il m'a tracé. Mais pour le moment, un autre soucis demeura. L'autre abruti qui m'avait prit pour un des semblables de cette arène eu du mal à s'approcher de la jeune fille. Et elle refusait catégoriquement son aide. Je les avais observé jusqu'à ce qu'un homme m'interpella. Le grand fast était de retour et nous avions tout deux la hargne. Je n'avais pas trop prêté attention à lui durant tout mes combat. Et à vrai dire, je commençais à fatiguer. Peut-être un peu trop. Mais je me devais de le battre. Et je pense que dans peu de temps, je vais comprendre pourquoi il se fait nommer "fast".

Nos deux regards se croisèrent et le combat commença déjà psychologiquement. Aucun des deux ne lâchaient l'affaire. Et à vrai dire, je ne voulais pas vraiment le conforter dans son sentiment de supériorité. Alors, sans pour autant le lâcher du regard, j'engagea ma marche à sa rencontre. une marche plutôt lente qui me permis de doucement ranger mon épée dans son étui. Et il marcha également à ma rencontre et tout aussi lentement. La tension était à son summum. Et l'envie d'écraser l'autre se laissait sentir à t'elle point que même l'homme le plus abruti au monde pouvant peupler ces terres pouvais s'attendre à la suite. Et après ces quelques secondes de marches, nous étions enfin à moins de cinq mètres l'un de l'autre.

Me revoilà morveux. Prêt à prendre ta fessée?

Tu risque de le regretter.

Il afficha un grand sourire. Ce petit échange de mot lui faisait-il prendre son pied? L'entrevue d'un combat qu'il attendait depuis quelques temps lui plaisait-elle? Et bien, je n'allais pas le décevoir. Du moins j'allais tenter. Car pour tout avouer, même si je ne le montrais pas, mon corps était fatigué. Et j'avais pris pas mal de coup. Je ne sais pas si je pourrais tenir la distance. Mais je vais me donner à fond. Il engagea alors le combat avec un simple coup de poing droit que je para facilement. En même temps, il n'y avait aucune envie de faire mal dans ce coup. Juste un signe pour dire qu'il était prêt il me semble. Alors je lui rendis un coup aussi avec mon poing droit qu'il bloqua évidemment. Puis, il rapprocha sa tête de la mienne alors que nous tenions chacun le poing de l'autre.

Aujourd'hui gamin, ça va être ta fête!

Sur ces mots, il poussa un grand coup sur ces bras pour se projeter en arrière et sans que je ne puisse rien y comprendre, il me fonça dessus et je me prix un coup de pied en plein dans le bite. Enfin, il avait frapper en largeur avec le partie de son corps contenant son tibia. Ce coup était rapide. Mais avec un petit manque de puissance. Mais il faisait mal quand même. Je tenais pourtant bien sur mes jambes. Il pensait peut-être que j'allais être envoyer en arrière même je me maintenais au sol. Je profita alors de son moment d'incompréhension pour lui attraper la jambe et lui envoyer un coup de coude directement dans l'arrière du genoux. Alors qu'il posa ce même genoux au sol à cause de la douleur, je lui asséna un magnifique coup de pied retourner à l'arrière du crâne. J'avais manqué de peu de me retrouver à terre moi aussi mais je tenais bon. Il avait bouffer le sol. Mais alors que j'attrapa la carcasse par le col pour le relever un peu, il n'avait pas perdu connaissance alors il me colla un coup de poing encore une fois dans le ventre. Je le lâcha alors, et heureusement que j'avais mon masque sinon un fil de sang serait allé se loger au sol. Il en avait profité pour reculer de quelques mètres.

On pouvait largement distinguer à son visage qu'il était énervé. Mais nous n'en avions pas fini. Et alors que la foule était en délire, nous continuions de combattre. Les coup s'échangeaient rapidement. Et avec une certaine violence pour des êtres de puissance aussi basse. Mais au vue de ce que nous étions capable de faire, nous ne nous surclassions pas au dessus de la masse mais nous sortions un peu du lot. Des combattants professionnelle. Voilà ce que nous étions. Prêt à mourir et déterminé à donner la mort. Mais ce combat allait continué de se faire à mains nues. Même si plus le temps passait et plus je finissais par me sentir mal.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Dim 26 Avr 2015, 23:43

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J’aurais aimé, à cet instant précis, posséder la force qui semblait habiter l’autre garçon; aimé pouvoir provoquer, mettre en doute, d’un seul regard, la volonté de mon adversaire et l’ébranler ne serait-ce que très légèrement. Mais je ne possédais ni sa paire d’yeux, semblable à celle d’un fauve, ni même un soupçon de la férocité qui s’y nichait, comme des traqueurs guettant patiemment l’arrivée de leurs proies. Devant le Grand Fast, il ne faisait pas pâle figure, gardait son dos partiellement recourbé vers l’avant, en une position défensive, et restait un opposant terrible. Ce que je n’étais décemment pas. Petit de hauteur, je n’imposais aucune crainte dans le cœur de mes futurs adversaires; sauvagerie inexistante, je ne faisais aucunement peur, car seule la profonde concentration de mes traits apparaissaient sur mon visage, rendant la chose non pas bestiale ou même encore menaçante: dans les grandes lignes, je devais apparaître devant mon adversaire comme étant un combattant sérieux et tactique, non pas dégénéré et puissant.

Mon opposant le remarqua bien vite, se plaisant à jouer à des jeux de pieds pour me déstabiliser. Au lieu de me méfier, j’entrais dans sa danse, plus combatif que jamais, l’obligeant à reculer, à s’éloigner de la fillette que je savais derrière moi, à quelques pas à peine. Je devais la protéger avant tout. Au diable la mission! Je la trouverais bien plus tard, car pour le moment, elle n’avait pas encore apparu.

Redoublant d’effort et de coups contre l’épée de mon adversaire, ce dernier les para sans trop de mal, un sourire suffisant sur les lèvres. Je n’aimais pas ça. J’avais la désagréable impression qu’il jouait avec moi, me laissant croire que je menais la danse, mais qu’en réalité, c’est lui qui donnait le rythme à nos pas. Ce qui m’obligea à rester attentif à sa technique de combat. Faisant fi de tous les bruits d’excitation, lâchés par le public, de la curiosité que m’inspirait le combat entre le combattant à l’habit vert et le garçon masqué, je tentais de me concentrer entièrement sur le  grand homme devant moi et de ne pas céder à ses assauts. Effectuant une rotation sur l’un de mes pieds seulement, j’abatis ma lame contre la sienne, les fers forgés se frottant entre eux dans un bruit qui me fit grincer des dents. À ce jeu-là, il n’y avait que la force physique qui pouvait nous démarquer l’un de l’autre, mais je n’étais pas prêt à faire durer aussi longtemps cette c*nn*rie. Je poussais de plus en plus fort sur mon sabre, jusqu’au point où est-ce que mes jointures virèrent au blanc. Sentant que je m’enflammais, mon adversaire en fit autant. Sans grand effort, mes bras se plièrent sous son offensive, mais je tenais bon. Toutefois, une force commensurable nous séparait, c’était indéniable. Alors je profitais de cette occasion, sautant sur l’instant tandis que mon opposant n’y prêtait pas attention, pour glisser mon pied derrière sa jambe et lui faire un croche-pied qui le renversa au sol. Surpris, il s’écrasa par terre comme une grosse masse, son épée toujours en main et moi, juste au-dessus de lui, avec la lame de mon sabre coincé sur sa pomme d’Adam. J’exerçais une certaine pression dessus et, sentant qu’il allait tout de même se débattre, plaquait brutalement mon coude sur le haut de sa poitrine, provoquant chez mon adversaire une soudaine quinte de toux qui eut tôt fait de l’immobiliser complètement.

« On ne bouge plus. »

Sifflante, ma voix s’était finalement faite menaçante. L’autre homme ne pipa mot, mais son regard en disait long: la colère qui s’y reflétait était palpable. Je le toisais, ne ressentant aucune pitié pour lui. Pour la petite fille, je devais buter tous ces mecs. Et cette épée n’était pas vierge de pureté, ne vous bercez pas d’illusions: elle a déjà pénétré, à plusieurs reprises, le corps en chair et en sang d’hommes comme ce type. Seulement, je décidais de planter ma lame uniquement lorsque le moment l’obligeait. Et aujourd’hui, c’était exactement le cas.

Je laissais à l’homme le temps de voir ce qui allait se produire dans quelques secondes avant de redresser ma lame dans les airs et de la glisser rapidement le long de sa gorge, ouvrant ainsi une profonde entaille qui se rempli de sang. Le corps en-dessous du mien trembla brusquement, parcouru de spasmes incontrôlables. Il s’étouffait, se contorsionnait et rapidement, je me dégageais de sur son corps et ses mains vinrent aussitôt se plaquer contre le trou béant de sa gorge, qui déversait tout son soûl dans de petites éclaboussures. Les bruits d’étranglements, de suffocations, de gargouillements gutturaux, s’intensifièrent jusqu’à ce que le corps s’arrête, raide comme du bois. Il était mort.

Je me relevais prestement, offrant à peine un regard vers le sang qui avait aspergé mes vêtements, pour voir dans quel état se portait la jeune enfant.

Son regard avait changé. Elle ne reculait plus, mais ne semblait pas être prête à faire le premier pas non plus. Je tentais de ma chance, faisant un pas dans sa direction.

« Tu n’as vraiment rien à craindre de moi. Je te sortirai de là, mais il faut que tu me fasses confiance. »

Il eut un long silence, auquel seuls nos regards se répondirent, jusqu’à ce que l’éclat des voix du public brisa notre concentration.

« L’autre garçon… »

Je me retournais vivement dans la direction du combat. Que se passait-il exactement là-bas?


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Mar 19 Mai 2015, 12:21

Je ne pouvait pas me permettre de fléchir devant un être aussi pervertie. Mais les paroles, je ne connaissait pas. Et lui non plus d'ailleurs. Il m'en voulait tant que ça? Et bien je lui ferais regretter ces actes. Après tout, c'est un combat alors il fallait que j'y aille à fond. Même si je commençais un peu à m'essouffler. Mais le problème était mon masque. Même si il cachait une partie de mon visage, c'était un inconvénient majeur. Il m'empêchait de respirer convenablement. Et plus le combat allait, plus le sang s'accumulait dedans. A tel point qu'il était devenu aussi rouge que mes yeux. D'ailleurs, mon opposant ne manqua pas de le remarquer. Il avait un sourire satisfait. Mais je ne devait perdre à aucun prix. Alors malgré le nombre de coup que je recevais, je me relevais. Et je ne manquerais pas à ma tâche. Je décida alors de sortir mon épée. Mais non pas pour me battre avec. Mais plutôt pour la planter dans le sol. J'allais m'en servir simplement comme un porte manteau. Et les gens le remarquèrent tout de suite quand je retira l'attirail que j'avais sur ma. Plaçant mon haut à capuche dessus. Laissant alors apparaître mes bras, mon petit t-shirt blanc sans manche. On pouvait largement distinguer que j'avais durement travailler pour avoir un tel corps. Mais sans tout ce que je porte sur moi, mes mouvements allaient être un peu plus fluide. Et ça, Fast n'allait pas manquer de le savoir car a peine eu-je posé mon manteau que je lui fonça dessus. Le poing armé, je me doutait bien qu'il allait vouloir l'esquiver ou contre attaquer. Et je ne mettais pas trompé car il tenta d'arrêter ma course folle avec un majestueux coup de pied. Mais je m'attendais à quelques chose du genre alors je l'esquiva et le lui attrapa. Bien sur, cette manœuvre m'avait déstabiliser. Mais je me servie de ma vitesse plus de ma chute pour lui faire goûter le sol une nouvelle fois. Même si mon dos percuta violemment le sol. Mais lui, il tomba tête la première. Il avait tout de même réussis à amortir la chute avec ces bras. Ce qui lui permit de se relever en même temps que moi.

Nous étions tout deux debout. Pas un seul ne voulait montrer un signe de faiblesse à l'autre. Alors avec tout autant d'acharnement, nous nous jetions ensemble avec toute notre envie de vaincre sur notre opposant. Échangeant des coups plus féroces les uns que les autres. Les esquives, les contre attaques, les blocages, tout était au rendez vous. Mais à peine l'un de nous touchait le sol qu'il se relevait immédiatement avant de charger à nouveau. Une bonne dizaine de minutes. Voilà le temps que nous avions passer à laisser exprimer notre rage. Mais même si nous refusions de nous l'avouer, nous fatiguions. Il se tenait le torse. Il avait du mal à respirer. D'ailleurs, on pouvait l'entendre. Quant à moi, j'avais un genoux à terre et le regard vide. Ce p*tain de masque, je n'arrivait pas à respirer avec. Alors, sans réfléchir un instant de plus, je décida de le retirer. L'envoyant en l'air laissant tout le sang qu'il avait accumuler se répandre dans les airs. Laissant alors ma bouche avec ces multiples cicatrices à la vue de tous. Mais en enlevant ce masque, je délivra la bête qui sommeillait en moi. Je me releva avec un peu de mal. Et je regardais l'autre en face de moi avec un regard des plus meurtriers. Pour tuer un monstre, il faut parfois en devenir un. Alors j'allais me laisser aller. Je pourrais limite faire peur tellement mon visage était déformé par la colère. Des plissures se dessinaient sur mon nez, mes lèvres un peu ouvertes laissaient clairement apparaître mes dents serrer. Je n'avais plus qu'une seule idée en tête, le buter. Et Fast le sentie tellement bien qu'il commençait à flipper. Il en venu même à vouloir prendre les jambes à son coup lorsque je lui fonça dessus avec une bestialité des plus terrifiante. Mais son corps refusait de lui offrir cette opportunité. Alors je lui colla mon poing en plein dans la gueule. L'accompagnant jusqu'au sol. Mais je n'en avait pas fini avec lui. Je fis un petit bon en arrière et en profita pour lui attraper la jambe. Je le souleva avec toute ma rage pour lui écraser le dos sur le sol. Je me m'assis alors sur son torse et je lui asséna de multiples coup au visage. Il criait pitié mais je n'entendais rien. Je le frappait. Sans cesse. Le sang coulait sur le sol, giclant à chaque coup et mes poings virèrent au rouge. Et une fois celui ci mort, je me m'y a pousser un grand hurlement au ciel, les bras écartés. Comme si un prédateur venant de tuer sa proie.

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Miles Köerta
Ven 29 Mai 2015, 06:41

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L’horreur déforma les traits de mon facies devant le spectacle sanglant qui se déroulait juste sous mes yeux. Le spectacle me dégoutait tant? Non, pas totalement – ou plutôt, pas tout à fait. En vérité, seul un visage me répugnait et me terrifiait à la fois. Le mec masqué, de son regard de sang, de son visage de barbare. Je n’aurais jamais pensé croiser vision aussi meurtrière d’un homme à l’apparence de bête. Il était pire qu’un Bélua. Avec la panoplie de cicatrices qui zébraient son menton, avec le sang qui coulait, qui tâchait, qui rendait impur chaque parcelle de sa peau claire, il n’avait plus l’air du courageux, téméraire – et un peu timbré, je l’admets – combattant que j’avais observé plus tôt. Non, à cet instant précis, j’avais l’impression d’être en présence d’un Démon que l’on venait de relâcher dans la nature. Œil plus fou, sourire plus sadique, air plus sauvage; je n’aurais jamais cru cela possible d’un homme. Et pourtant… Le fait était qu’il se tenait juste devant moi, le poing tout aussi ensanglanté que le visage, prêt à bondir sur le champion tout de vert vêtu. Il était une concentration de colère à l’état pur. C’était effrayant, au point que je sente, bien malgré moi, les os de mon squelette claquer entre eux et se frictionner violemment sous l’assaut de la peur. Qu’est-ce que c’était que ce monstre? Était-il seulement humain?

Il fonça.

Lui, le monstre, la bête sauvage sur laquelle nous venions d’enlever, semble-t-il, toutes les chaînes, toutes les entraves. Dans un coup puissant, BAM, son poing rencontra avec fracas la mâchoire du Grand Fast, qui émit un bruit des plus répugnants, des plus affreux. Une espèce de craquement, de fissure, qui me causa la chair poule tout le long de mon corps. Qu’est-ce que c’était que cette bête?
Puis, il eut l’effondrement. Un autre coup, à peine retenu – si retenu il y avait seulement eu durant cet affrontement. Ensuite, la prise de sa jambe. La renverse. Un nouveau choc, un nouveau cri, une nouvelle gerbe de sang craché avec douleur et souffrance. Mais comme si son adversaire n’en avait pas eu assez, le mec masqué continua sa folie. Une pluie de poings se mit à pleuvoir contre le visage du Grand, dont le sang sortait avec plus de puissance encore que l’eau qui dégringolait des chutes. Et à travers ces gargouillements, étouffés par le sang, par les coups du masqué, le Grand Fast criait pitié. Tout le monde l’entendait, ses cris de détresse relâchés avec peine, malgré son souffle qui se coupait à chacune des attaques du jeune garçon. Tout le monde l’entendait, oui, mais pas ce type. Il continuait de faire pleuvoir les coups, sans répit, sans aucun autre sentiment que la colère qui l’animait. Je ne saurais même pas dire si toute cette folie pouvait être le résultat d’un sentiment, tant le primitivisme de la scène était important, trop virulent. Il ne ressemblait plus à un animal réagissant à ses instincts primaires, ni même à un prédateur face à la proie qu’il déchiquetait. Je ne voyais plus aucune autre comparaison à faire de ce garçon, hormis celle-ci: un monstre. Un monstre qui hurla sa victoire dans un grand cri bestial, quand le corps du Grand Fast cessa tout mouvement, cessa toute exclamation de peur, cessa… de vivre?

Mes yeux s’écarquillèrent face à cette silhouette, qui me parut si massive à cet instant, que j’avais encore plus de frissons qui agitaient mon corps. Il était dément, je veux dire, plus que ce que j’en avais pensé plus tôt. Là, il était démentiellement meurtrier. Ça n’avait plus rien de rassurant, ni même d’amusant, même si les cris d’acclamation de la foule pouvaient témoigner le contraire. J’observais le visage défiguré par les cicatrices, par le sang, de l’autre garçon, qui hurlait comme une bête à l’auditoire déchaîné. Je me redressais lentement, les yeux plissés, les dents serrées devant son numéro. Qu’est-ce qu’il foutait, nom d’un chien?! Et ce qui suivit, je ne saurais dire si ce fut sous l’adrénaline qui battait dans mes veines, la soudaine colère qui brouillait mon bon sens, que je réagis. Mais dans tous les cas, je m’engageais tout de même vers le fameux surnommé Faucheur Écarlate. Si mes pas, au départ, s’enjambaient au trot, il ne fut pas bien long que je m’élance dans sa direction au galop, le poing contracté par toute la force que je pouvais posséder dans mes bras, par toute la colère que je pouvais sentir bouillir mon cerveau. Je fis un autre pas vers l’avant, à toute vitesse, avant d’abattre violemment mon poing à la figure du jeune victorieux. Je ne comprenais pas comment, une seconde plus tôt, ce mec pouvait me foutre une frousse pas possible pour, la seconde suivante, me faire ressentir une haine incommensurable à son égard.

« Tu te fiches de moi?! »

J’expirais avec force et rapidité, tentant de ne pas flancher face au regard horrible de mon interlocuteur. Ses yeux rouge sang me dévisageaient avec furie.

« Tu te bats pour QUOI à la fin?! Pour protéger la fillette ou pour ton plaisir personnel? »

Si je serrais plus fort mes poings encore, j’allais me casser les jointures. Sj je grinçais plus fort mes dents encore, j’allais me les aiguiser.

« Tu n’étais pas obligé de buter ce mec! Il avait déjà renoncé! »

Je ne mesurais plus mes mots, je ne savais même plus pourquoi j'avais autant peur de ce type finalement, mais son regard écarlate ne pouvait que me le rappeler très rapidement.

« C'est vrai que tu n'es pas l'un de ces êtres inférieurs, comme tu le dis si bien. T'es pire qu'eux... »

917 mots



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Ven 21 Aoû 2015, 15:23

Je venais tout simplement de tuer mon opposant. Et pourtant je ne ressentais ni joie, ni fierté. Juste une démence incommensurable. Je venais tout simplement de péter un câble. Relâchant toutes ces années de haines gardé en moi bien trop longtemps. Les mains couleurs sangs, je pouvais sentir ce fluide couler puis sécher lentement sur mes mains. C'étais. . . jouissif. Mon cri de rage résonna partout dans l'arène alors que plus un bruit ne se laissait entendre. Jusqu'au moment où le poing du mec qui était sensé protéger la gamine me percuta de plein fouet. Un grand soupir de la part des spectateurs s'était fait entendre. Mais bon, quoi de plus normal. Il venait de provoquer un monstre. Je posais mon regard sur ce fou. Le dévisageant complètement. Mais je ne pouvais le tuer. Il était plus comme un jouet que comme un adversaire. Alors pourquoi ne pas s'amuser. J'écoutais ses paroles. Impassible. Le regard haineux. Il empestait la peur. Pathétique. Mais ses dires me laissèrent esquisser un sourire. Puis lorsqu'il finit de sortir son ramassis de c*nn*rie, je me m'y à me tordre de rire. Me pliant en deux. La voix aiguë. Le pointant du doigt tellement j'étais bidonné. Puis, je repris un peu mes esprits histoire de communiquer.

Nan mais... haha! nan mais sérieux! Tu t'es entendu! Hahaha!! Tu fais pitié quoi! Tu tiens à peine sur tes jambes, complètement terrorisé et tu viens me parler comme ça? HAHA!! Mec! J'vais t'expliquer un truc simple. - Se racle la gorge pour reprendre son air sérieux. Les yeux toujours posé sur l'autre pédale. Avançant doucement. - Ecoute moi bien. Je suis peut-être plus bas qu'eux mais c'est pour une bonne raison. Pour battre un monstre il faut parfois en devenir un. Et même si ce mec avait déjà capitulé, il se serait relevé pour venir me faire un coup en traître. Ces yeux étaient remplis de peur. Et dans ces moments la, ce genre de personne peu faire n'importe quoi. Et surtout des choses stupide. Et puis, je l'ai envoyé au purgatoire. Son destin est entre les mains de dieu.

J'étais en face de lui. Les yeux dans les yeux. Un grand sourire hautain me transcenda le visage. Et je lui colla une claque avec le dos de la main droite sur sa joue gauche. Le tout d'un air sérieux.

Tu n'es pas une personne que je dois tuer. Mais ne joue pas à ça avec moi. J'ai un large doute que tu puisse présumer quoi que se soit vis à vis de moi. Par contre, si tu te dresse face à moi. Je te tue. Tu es sois mon allié, sois mon ennemi. Mais sache que dans les deux cas, il est largement possible que je redevienne un monstre uniquement pour en tuer un autre. C'est la dur loi de ma vie. Même si je n'aime pas, je m'y fait.

Durant le discourt, je le regardais du coin de l'oeil. Et de loin, on pouvait entendre la gamine crier à Friedrick "Mais tue le! Bat toi!" Mon regard se posa alors sur elle. Elle avait l'air bien enthousiaste. Quelque chose clochait. Alors que ce mec, à peine plus jeune ou plus vieux que moi pissait limite dans son froque face à moi. Elle, elle réussis à garder un calme des plus flippant face à moi. Mais je suppose que si jamais ce stupide mec me voit être agressif envers elle, il tentera de me faire la peau. Alors autant tester les limites de la gamine. Je repris doucement mon calme. Mais mon attitude ne changea pas pour autant. Je décida simplement de voir ce qu'il en était. Alors j'alla récupérer doucement mon épée pour la dresser contre le dernier homme de bout. Pauvre Fried. Mais il a de la chance car mes coups se voulait mou et très loin d'être précis. Je feintais tout simplement la fatigue. Et mon jeu d'acteur embarquait même le public qui commençait à encourager le trouillard. Puis, je laissais clairement passer ses attaques. Je ne sais pas si il allait voir où est-ce que je voulais en venir. Alors pour éviter de mourir comme ça, je me contentais juste de bloquer les attaques mortelles. Mais la foule en avait pour son argent qui pariait comme si nous étions des chevaux de courses. Enfin bref. Au bout d'un moment, je finis par tomber de fatigue. Enfin, c'est ce que je voulu faire croire. Car en fait, tout cela n'était que du cinéma. Afin de pouvoir observer la suite des événements et aussi reprendre un peu mon souffle. Mais juste pour faire chier l'autre trou du cul, je vais probablement attendre de le sauver au dernier moment si besoin est.

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Dim 04 Oct 2015, 05:47

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« The world doesn’t have place for weak »

Il… Il riait. Il se tordait de rire pour tout dire. Mes bras cessèrent de trembler; mon regard, de fusiller; ma bouche, de parler. Je dévisageais l’homme ensanglanté face à moi d’un air éberlué, complètement abasourdi par sa réaction. Je ne saisissais pas ce qu’il trouvait de si drôle dans la situation. Il riait comme une hyène, se moquant ouvertement de ce que je venais de dire avec le plus grand sérieux du monde. Pourquoi? Pourquoi réagir de cette manière? Je ne me serais pas surpris s’il m’avait envoyé un coup de poing pour que je me la ferme; j’aurais même trouvé ça normal s’il m’aurait sauté dessus comme il l’avait fait avec le pauvre Fast. Mais non. Rien de tout ça. Tout c’à quoi j’avais le droit, c’était son doigt pointé dans ma direction, alors que ses rires se faisaient de plus en plus incontrôlables tellement il se marrait. Vraiment, quelque chose m’avait échappé, mais je n’étais pas en mesure de savoir quoi exactement.

Après une bonne rasade d’éclats de rire et de torsions du ventre, il finit par se calmer et à s’approcher de moi. Je portais toujours ce masque de surprise sur mon visage, incapable de saisir encore ce qui venait de se passer précisément. Un moment de folie? Une bulle qui aurait passé dans son cerveau? Ou alors – et peut-être pire encore – m’aurait-il vraiment trouvé si drôle que ça? J’étais troublé. Et tout ce que je demandais, c’était comprendre. Je le laissais s’approcher d’un son pas de fauve, sans pour autant baisser mon arme, en garde. Je savais ce qu’il était et il n’était pas question que je finisse comme Fast. Sinon, qui protégerait la petite fille derrière moi? Ce fou furieux ne ferait qu’une bouche de son corps tout fragile!

Je l’écoutais parler, alors que ses pas réduisaient de plus en plus la distance qui nous séparait. Plus il s’avançait, plus je me sentais écrasé par sa bestialité, sentant sur mes jambes la chair-de-poule me prendre brusquement. Mais je tins bon. Je tins mon arme de toutes mes forces, sans le quitter du regard. « Au Purgatoire! La bonne blague! Ne fait pas comme si tu avais agis pour lui! » Face à face, il ne se préoccupa même plus de mon arme, continuant de s’approcher pour se positionner à un mètre à peine de moi. Il était suffisamment proche pour que son bras se tende dans ma direction et que sa main vienne me donner une gifle. Je reçu le coup sans broncher, me retournant doucement vers sa face de psychopathe. Et il recommença son discours, sans se départir de son sourire suffisant qu’il se fût collé au visage. Je le regardais, incrédule. Même s’il n’aimait pas ça, il s’y faisait? Je plissais des yeux en le dévisageant. « C’est quoi cette histoire? »

« Tu sais que tu n’es pas obligé d’être toujours comme…

- Mais tue-le! Bats-toi! »

Quoi? Je me retournais vivement en direction de la fillette, qui agitait les bras avec ferveur. Elle me criait de me battre, de lui faire la peau, et mes mains, fermement serrées sur le manche de mon sabre, commençaient à devenir moites. Je ne saisissais pas l’ampleur du jeu dans lequel on venait de m’embarquer, mais au moment où je me tournais vers le masqué, je l’aperçus brandir sa lourde épée et m’intimider de sa lame affutée. Aussitôt, mon instinct me guida dans la danse qui suivit cette bataille frénétique – enfin, pour ce que j’en ressentais, moi. Si au début, le jeune garçon au masque menait la danse, je finis rapidement – peut-être un peu trop? – par prendre le dessus sur lui. La foule était au summum de son excitation, pariant déjà sur le vainqueur potentiel: qui des deux escrimeurs allaient rester debout? Que fera le vainqueur de la petite fleur qui restait en retrait du combat? Tous ces cris, ces acclamations auraient dû me griser, mais je restais de marbre, concentré du mieux que je le pouvais sur mon combat. Mais le visage ensanglanté de mon adversaire me perturbait; son sourire hautain et supérieur me frustrait; ses coups m’exaspéraient. Je l’avais bien vu se battre. Je l’avais vu se battre comme un lion dans la savane, un tigre dans la jungle, un ours dans ses bois. Mais là… Mais là… Il y avait quelque chose de différent. Une abstinence? De la fatigue? Il y avait bien quelque chose qui n’allait pas, mais je ne savais pas quoi.

Après plusieurs parades, d’offensives et tout autant de défensives, le Faucheur Écarlate tomba brutalement au sol, dans une explosion de sable et de poussières. Son épée toujours en main, expirant et soufflant comme un buffle épuisé, il me regardait de ses deux yeux pourpres, intensément, comme s’il analysait, essayait de prévoir ce que je préparais. Je déglutis, m’approchant doucement avant de tendre mon épée dans sa direction, vers son torse; vers son cœur.

« Nous avons toujours le choix dans la vie. Tu n’es pas obligé d’être un monstre même si les autres le sont… »

J’avais l’impression que mes paroles pourraient lui sembler bien naïves depuis, mais je poursuivais, baissant mon arme petit à petit. C’était évident que je ne voulais pas le tuer. Oui, il me dégoutait. Oui, il avait tué un homme qui avait demandé grâce des dizaines de fois. Mais je ne voulais pas le tuer.

« Pourquoi? »

Je voulais bien le savoir.

« Pourquoi tu t’es retenu? », chuchotais-je, les dents serrés, de manière à ce que ce ne soit que lui qui puisse m’entendre.

Étais-je si faible que ça? Étais-je si faible au point que même cet individu ne veuille perdre son temps à planter son épée dans mon corps? Si j’étais vexé? Peut-être… Mais il y avait autre chose que je voulais connaître.

Seulement, je n’eus pas le temps d’articuler ma question qu’un rire sinistre retentit dans l’arène toute entière. Si au début, je crus que c’était encore lui, je finis rapidement par me rendre compte que ce n’était pas le cas.

« Aaaah! Finalement, ce n’était pas une mauvaise idée de vous mettre dans ma poche tous les deux. Vous êtes de bons petits garçons!

- Toi? »

Je pivotais rapidement sur moi-même pour faire face à la gamine. Mais je n’eus le temps que d’entrapercevoir son sourire cynique, à quelques centimètres à peine de mon visage, avant de me faire repousser brutalement sur le côté. Je me redressais en grimaçant. La petite fille était juste au-dessus moi, comme si elle s’était soudainement téléportée, et son regard, terrible et froid, me dévisageait comme si je n’étais qu’un clochard sur sa route.

« Pfff! Ta gentillesse et ta faiblesse sont vraiment chiantes. Enfin, l’important, c’est que tu as affaiblie l’autre brute là-bas. Il peut à peine se relever, le pauvre… Bien, je vais donc commencer par toi… Et je m’occuperais du saligaud ensuite: il verra alors qu’est-ce qu’un vrai monstre dans toute sa puissance! »

Elle éclata de rire, un rire si puissant et effrayant que j’en perdis toutes mes couleurs.


1 172 mots

❧ Ne t'en fais pas, comme tu peux le voir, c'est un peu la folie pour moi aussi xD
Envoie-moi un MP s’il y a quoi que ce soit avec ma réponse ^^



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Miles Köerta
Mer 27 Jan 2016, 21:41

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« The world don’t have place for weak »

La gamine sourit avant de rentrer ses dents dans la peau de mon cou. Je poussais un cri déchirant, en écho à la vive douleur que je sentais se répandre dans l’ensemble de mon corps. Je sentis alors ses dents s’enfoncer encore plus profondément dans ma chair, jusqu’à vouloir l’arracher de mes os. Immédiatement, je la repoussais d’un coup de poing et la petite fille recula de quelques pas, un sourire ensanglanté sur le coin des lèvres. Doucement, elle se mit à lécher le bout de ses doigts, comme si de rien n’était. Je plaçais une main sur ma blessure, reculant de manière à entretenir le plus de distance possible avec cette créature horrible. Qu’est-ce qu’elle était au juste? Une Vampire? Une sorte de Démon sorti tout droit des prisons de l’Enfer? Je déglutis, mais cette simple action me coupa le souffle, accentuant encore plus la morsure que je sentais dans mon cou. Oh bordel…

« Tu as peur… La viande est encore meilleure lorsque la bête a peur… »

Tsk! Elle me prenait pour son petit-déjeuner maintenant? La gamine se rapprochait rapidement. Mon sabre à la main, mon autre main plaquée contre mon cou pour cesser tout déversement, livré à la gueule béante et hérissée de la petite fille, je n’en menais pas large dans cette confrontation. En comparaison, la gamine était parfaitement en forme, atteinte d’aucune blessure physique qui pourrait la trahir. Et tout ça, c’est parce que ce mec et moi, nous l’avons protégé des autres adversaires… Je n’arrivais pas à le croire. Nous nous étions fait avoir en beauté.

« Par les Aetheri!! Renversement de la situation, à ce qu’on dirait! Entendis-je alors au loin, en hauteur, la voix du commentateur se répercutant aux quatre coins de l’arène. Qu’avons-nous là maintenant?! Cette petite rose aurait donc des épines?! Et plutôt aiguisées en plus de cela! Acclamez notre combattante de l’ombre, la tendre et démoniaque Isoldia! »

Isoldia… J’écarquillais les yeux tandis que le sourire de la folle, lui, s’agrandissait sur son visage.
C’était elle

Titania m’avait pourtant averti, que cette Démone adorait revêtir des apparences innocentes et fragiles, en parfait contraste à sa véritable nature. Qu’est-ce qui m’avait pris, bon sang! M’aurait-elle ensorcelé? Aurais-je, moi-même, été trop aveugle, trop absorbé par les combats, peu prudent? Fried, par tous les Dieux, où avais-tu la tête durant tout ce temps?! Maintenant, Isoldia jouait le grand jeu. Elle allait clairement me tuer, c’était sûr! Pourtant, je ne baissais pas mon arme. Mais les tremblements de mon corps me trahissaient, à ma grande frustration. D’ailleurs, elle ne se priva pas de s’en moquer, son rire glacial se fracassant avec horreur dans mes tympans.

« Qui crois-tu berner avec ces grands airs, mon mignon? »

Certainement pas elle, mais je préférais m’abstenir de répondre.

Loin de l’image fragile de la petite fille de tout à l’heure, son regard avait perdu de sa douceur et de sa vulnérabilité, des éclats meurtriers et sauvages les remplaçant pour rendre son expression encore plus mauvaise et dangereuse. Au même rythme que ses pas, je me reculais contre le sable de l’arène, cherchant un moyen de me sortir de ce pétrin. Mais la seule aide sur laquelle je pouvais compter était celle de cet étrange et meurtrier Faucheur Rouge. Écrasé au sol, je ne saurais dire s’il restait ainsi parce qu’il avait vraiment été vaincu ou bien par simple plaisir du danger. Frustré, sentant mes os claquer entre eux, mes dents grincer violemment, je serrais le poing avant de poser mon regard sur la gamine maléfique. En croisant mon regard, elle se remit à rire, léchant avec avidité le coin de ses lèvres.

« Oh? On deviant sérieux, mon mignon? Du moins, essait-on? »

Ça lui plaisait, hein, de me voir aussi confit. Mais moi, ça m’enrageait d’avoir été ainsi piégé.

« Cessons de jouer maintenant. »

J’esquissais un sourire, qui se voulait arrogant, mais je finis par grimacer sous l’assaut de la douleur.

« C’est exactement ce que j’allais te proposer. »

Dans un bond, passant ma deuxième main sur le manche de mon épée, je me propulsais vers la Démone, qui, à l’aide de son doigt, arrêta aussitôt la trajectoire de mon arme. J’ouvris de grands yeux, incrédules, tandis que la créature démoniaque souriait, psychopathe.

« De telles techniques n’ont aucun effet sur moi. »

D’un mouvement du poignet, elle attrapa la lame de mon sabre pour me jeter dans les airs. Emporté dans le mouvement, j’eus l’intelligence d’esprit de lâcher mon arme, mais cela ne m’empêcha pas de valser à un mètre du sol, m’échouant contre le sable dans un bruit sourd et violent. Isoldia se retourna vers moi, fit tournoyer mon arme dans sa main pour empoigner le manche.

« De belle fabrication: légère et acérée, comme je les aime. »


804 mots



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