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 Si les elfes y étaient, ils nous mangeraient.. [PV Danaël & Ežechyel]

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Sam 25 Oct 2014, 11:27

Cela faisait déjà plusieurs jours que l'elfe tournait en rond dans sa chaumière au fond des bois. Elle faisait les cent pas, s'arrêtait, réfléchissait, désespérait puis reprenait sa longue danse sans aucune motivation. Son cœur ne parvenait pas à se calmer et Julia fixait sa maîtresse s'agiter dans tous les sens. Elle n'éprouvait même plus l'envie de rire d'elle, ses moqueries s'étaient transformées en une inquiétude certaine. Qu'est-ce qui pouvait bien perturber à ce point la jeune fille à part Kohei et Lokys ?

Sa relation avec eux était bien sûr chaotique mais il lui semblait que ces derniers temps tout allait bien, alors pourquoi ? Les lettres reçues par l'elfe n'intéressaient plus la petite fille depuis un moment mais peut-être qu'elle trouverait la réponse à ses questions dans leur contenu. Elle contourna alors sa compagne et s'installa au bureau pour les lire. Il n'y avait rien de si spécial à part que.. oh.

La morte-vivante se tourna vers Mircella, un sourire naissant sur son visage cadavérique. « Alors comme ça il y a de nouveaux elfes qui se baladent dans le coin ? ». Gloups. Ce fut le bruit que lâcha la jeune elfe, alors qu'elle s'arrêta net sur le tapis. Elle était tellement préoccupée par ce qu'elle considérait être un problème qu'elle n'avait même pas remarqué la gamine en train de fouiner dans ses écrits.

Les jambes de la jeune femme manquèrent de la lâcher tandis que la panique prenait d’assaut tout son faible corps. L'ange avait relevé les yeux mais n'avait pas décroché un seul mot. Elle se fichait bien des nouveaux voisins qu'ils auraient à supporter, seul l'état de la jeune fille l'intéressait.

La Dullahan balança ses longs cheveux blancs dans le vent et s'approcha progressivement de l'elfe, lui prenant la main pour qu'elle se calme. « Ce n'est rien de grave. ». Elle se mit à jouer avec les fins doigts de sa compagne, caressant l'endroit ou passait le sang pour sentir son rythme cardiaque s’accélérer. « Et puis il serait temps que tu passes outre ce traumatisme. Il faut les voir, il faut faire connaissance avec eux. Ils ne vont pas te manger tu sais, je n'ai jamais entendu parler d'elfes mangeurs d'autres elfes. ».

Mircella prit une grande respiration. La gamine avait beau jouer avec ses nerfs, elle avait raison. Elle ne pouvait pas rester indéfiniment dans la peur qu'on lui en veuille de ne pas avoir réussi à protéger Earudien. Elle prit la poignée de la porte de son armoire et enfila une longue robe blanche digne de grandes cérémonies mais aussi des jours ou elle désirait ne rien faire à part se sentir à l'aise et traîner dans la forêt. Sans doute se disait-elle que si elle devait les croiser elle les croiserait, mais elle n'allait sûrement pas les aborder d'elle-même. C'était sans compte la présence des deux petites filles qui ne se priveraient pas d'une telle occasion pour rigoler un bon coup.

L'elfe fit alors quelques pas dehors, pieds nus. Elle s'éloigna volontairement de sa propre clairière pour aller s'installer dans un coin, assise contre un arbre avec un bouquin dans les mains. Elle passait ses journées parfois à lire, ça n'avait rien d'étonnant. Mais que les gamines l'accompagnent, cela témoignait déjà que quelque chose d'important allait se passer aujourd'hui. De temps à autre la morte-vivante l'interrompait dans sa lecture pour lâcher un « Oh, il y a du monde qui vient par ici ! » afin de faire paniquer sa maîtresse. Cette dernière lâchait son livre dans la précipitation à chaque fois avant de le récupérer en grondant la petite fille.

Mais une fois, une seule, Julia ne mentit pas. La petite ange se releva et se dirigea vers la personne qui arrivait devant eux, un sourire chaleureux sur le visage. Mircella quant à elle ne releva même pas les yeux de son livre, pensant sans doute qu'il s'agissait d'une mauvaise blague à répétition. Et quand elle entendit les pas se rapprocher doucement d'elle, elle se releva brutalement, épousseta sa longue robe blanche, replaça une mèche de ses longs cheveux blonds derrière son oreille fuselée distinctive des elfes et tenta de paraître détendue, lâchant un spontané « Bonjour ! ». Comme si ça ne se voyait pas qu'elle était prête à faire un arrêt cardiaque..
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Sam 25 Oct 2014, 12:45

Cela faisait à peine quelques jours qu'il était parti, et il se perdait déjà dans cette immense forêt parcouru d'arbres identiques, de fleurs identiques, de buissons identiques, d'herbes identiques, et de feuilles mortes identiques ! Il aurait cru se croire dans une totale illusion. Mais "Il" ? Qui est ce "Il" ? Ce "Il"est tout simplement l'hybride Danaël. Qui a vécu plus de 200 dans cette forêt, et qui ne la connaît toujours pas. Désespérant. Essuyant la sueur qui perlait sur son front, car marcher, sans rien sur le dos, c'est bien, mais avec ses armes et son sac rempli de provisions, c'est plutôt encombrant et lourd surtout. Et il n'était pas réputé pour avoir une grande force... Il n'était pas réputé du tout, d'ailleurs, ni sa famille. Personne n'est venu le voir depuis la mort de ses parents. Plutôt de son père, qui était humain. Il avait cru qu'une personne de sa famille serait venu voir son fils pour lui annoncer ses condoléances. Mais non. Personne. A croire que seul sa famille connaissait son existence.
Il enleva Anaklusmos, son épée, ainsi que le bouclier de son père, lui appartenant maintenant. Il était habillé en vêtement de voyage: haut blanc à manche longues parcouru de signes sur les bords de celui-ci qu'il avait emprunté à son oncle; pantalon kaki et bottes grisées. Un tissu rouge avec les écussons de son bouclier prenait toute sa taille, serré par une lanière de cuir, et une cape sombre était attaché au niveau de ses épaules, longue jusqu'à ses pieds. Ses habituels gants rouges qu'il ne quittait jamais étaient à ses mains.
Après avoir enlevé tout ce qui était matériel, il s'étira de fond en comble, et regarda autour de lui. Non, mais vraiment tout se ressemblait, il n'allait jamais pouvoir quitter cette forêt. Cela le désespérait. Il soupira et s'assied lourdement sur la terre meuble, à coté de son équipement. Il ne pouvait pas faire appel au Yi pour continuer à marcher, autant se reposer un peu. Ses yeux se baladèrent dans le ciel masqué par les branches d'arbres hautes, très haute au dessus de sa tête. Il n'avait jamais pu voir vraiment la nuit et les étoiles dans le ciel, comme contait son père quand il était enfant. Il n'avait jamais pu retrouver la clairière que lui avait montré son grand-père...
Ses yeux commençaient à se fermer, doucement, tout doucement. La fatigue l'emportait sur lui.

Lorsqu'il se réveilla, une faim atroce lui nouait l'estomac. Il se jeta sur son sac et l'ouvrit rapidement pour pouvoir calmer cette affreuse crampe. Il se leva ensuite et regarda le ciel caché par les feuilles. Il avait donc dormi seulement 5 minutes ? Ou... UNE JOURNÉE ENTIÈRE ? On pouvait vraiment appeler ça de la fatigue...
Il récupéra tout son équipement de voyage et se remit en route pour sortir de cet énorme labyrinthe. Il marcha une heure. Ou deux, il ne savait pas trop. Mais il avait enfin trouvé quelque chose qui ne ressemblait pas à l'environnement qui l'entourait. Des traces de pas sur la terre meuble. Il allait enfin pouvoir demander son chemin à une personne habitant ces bois. Tout content de cette trouvaille, il suivit les traces de pas en sautillant. Mais il arrêta au bout de quelques sauts, son matériel lui faisait mal lorsqu'il retombait sur ses épaules.
Les pas s'arrêtèrent devant un arbre, où trois personnes étaient installés là, aussi bizarres soit-elles. Elles étaient toute les trois féminines et, à part sa famille, Danaël n'avait jamais rencontré quelqu'un de l'extérieur. Il hésita donc à approcher, et il voulait plutôt rebrousser chemin. Il allait approuver cette idée, lorsqu'une voix l'en dissuada complètement: « Oh, il y a du monde qui vient par ici ! » . Et voilà, maintenant, il était obligé d'y aller.
Une petite fille aux cheveux bizarroïde, il n'avait jamais vu des cheveux rouges, possédant une couronne sur la tête apparu devant lui. Il ne savait pas quoi faire face au sourire qu'elle lui envoyait. Peut-être devait-il faire la même chose ? Il lui rendit donc son sourire, mais il savait très bien que celui-ci avait plutôt l'air d'une grimace. Il s'approcha un peu plus des deux autres personnes. L'une était concentrée sur sa lecture, l'autre était près de la première. Et elle était vraiment effrayante, l'autre. Ses cheveux blancs masquait ses yeux mais son sourire lui faisait froid dans le dos, à notre hybride. Pendant qu'il continuait de regarder la fille aux cheveux blanc d'un air bizarre, la lectrice s'était relevé brusquement, ce qui valu un sursaut à Danaël et un réflexe spontané, celui de tirer son épée de son fourreau. La garde de son épée était bleue et dorée, et des signes elfiques parcourait la lame, qui se mit à briller d'un éclat dorée faible, mais visible, pendant qu'il la tournoyait devant lui.
Anaklusmos:

- KESKISPASS ?

Il fit des ronds autour de lui, afin de vérifier tout danger, au moment où il s'arrêta devant celle qui lisait tranquillement son livre. Il la regardait de ses yeux noisettes et ronds. Il avait l'air d'un idiot comme ça. Il baissa les yeux légèrement, puis il rangea la lame dans son fourreau. Il se sentait honteux.

- Veuillez bien m'excuser de ce comportement.

Il releva ensuite la tête vers elle, en souriant. Cette fois-ci, le sourire vint naturellement, et il n'eut pas besoin de se forcer. De ses yeux noisettes, il regarda attentivement la personne. Aucun doute, c'était une Elfe: elle avait les oreilles pointues et elle se baladait pieds nus dans la forêt. Une personne censée ne ferai pas ça, de peur des nombreux insectes habitant le sol. Je lui posais donc la question.

- Vous n'avez pas peur que les insectes vous mordent les pieds ? Tout compte fait, ne répondez pas à cette question en fait...

C'est vrai, sa question était tel un incultivé de la forêt. L'education qu'il a reçu vient de s'en prendre un coup.

- Je m'appelle Danaël Théra, et - pourquoi votre amie aux cheveux blancs rigole ? - je me suis perdu dans cette forêt... Pourriez-vous me guider à travers ce labyrinthe ?

Il espère avoir fait bonne impression, et que cette Elfe lui donnera une réponse positive.
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Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

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Ezechyel
Sam 25 Oct 2014, 18:37

    J’attendais qu’elle vienne jusqu’à moi, assis sur une branche installée dans les hauteurs d’un arbre. Mon coude appuyé sur ma cuisse et ma main droite soutenant ma tête, penchée légèrement sur le côté, je fixais la forêt, sans réellement lui porté un intérêt. Je regardais les bois, simplement parce que je n’avais rien d’autre à faire, à part attendre qu’Atles revienne de ses courses forestières habituelles du matin. Normalement, la grande jument aurait dû être arrivée, et ce depuis une dizaine de minutes, mais je craignais qu’elle ne retarde son arrivée à cause des différents qui nous avaient séparés lors de notre passage rapide dans le Désert. L’animal n’avait pas apprécié que je me porte volontaire pour accompagner ces Humains un instant seulement et que j’ai même été jusqu’à rechercher leurs enfants pour eux. Elle n’avait pas très apprécié cette initiative, car je ne lui en avais pas parlé avant de prendre cette décision. Pourtant, je m’étais mis à répliquer, appuyant mes paroles sur le fait qu’au départ, c’était elle qui avait voulue s’embarquer dans le désert, par peur du froid qu’elle aurait ressenti en passant par les montagnes, route que nous prenions à l’habitude pour se rendre sur les Terres d’Émeraudes.

    Désormais, je m’en voulais terriblement. C’était la première dispute que nous avions eu, et Atles rencontrait encore de la difficulté à l’accepter. Je lui avais présenté de minces excuses, que je crois qu’elle n’avait pas encore approuvé, malgré toute la sincérité de mes paroles. Elle ne me parlait presque plus, se refermant sur elle-même et ignorant tous les appels que je lui avais fait parvenir par le biais de notre télépathie qui nous liaient tous les deux. Ça me brisait le cœur, que la jument soit aussi têtue, mais je n’avais plus envie de l’attendre perché sur cette branche plus longtemps. Je lui laissai deux minutes : si durant ce laps de temps, elle n’était pas revenue de sa course matinale, je partirais. Si jamais elle voudrait me retrouver, qu’elle me communique dans mes pensées. Je garderais l’esprit ouvert juste pour elle. Pour me défaire un minimum de l’ennui, je commençais à jouer avec le bout de mon arc, dont les flèches encore manquantes attendaient d’être fabriqués par nul autre que moi, avant de m’en lasser et de le raccrocher sur la lanière en cuir, qui le soutenait dans mon dos lors de mes voyages à travers les Terres.

    Je descendis avec une grande dextérité de l’arbre, et sauta sur le sol couvert de feuilles quand j’atteignis une hauteur acceptable. Les deux minutes venaient de s’écouler, il était l’heure pour moi de partir d’ici. Je marchai jusqu’à pénétrer dans la forêt, quand le son de sabots qui frappent le sol attirèrent mon attention sur la droite. C’était bien elle : Atles revenait enfin de sa course. Sa crinière blanche fouettant le vent à son passage, elle freina brusquement son sprint, en manquant de peu de me frapper à son passage. Essoufflée, la jument baissa les yeux pour qu’ils soient à la même hauteur que moi et je n’y vis que désapprobation dans ce regard océan. « Comment peux-tu oser partir sans m’attendre? Tu crois que je t’en veux encore? » Elle ne cachait pas sa colère et d’un seul coup, je me sentis idiot. J’haussai les épaules, et fixai le sol, honteux. « Mais… ce n’est pas le cas? » Atles hennit, cette fois avec plus de douceur. Elle posa son large museau sur ma tête. « Bien sûr que non, stupide Elfe. »

    J’aimais moyennement qu’elle me surnomme ainsi, mais j’étais soulagé qu’elle ait laissé les événements du Désert derrière elle. « Merci, mais je te promets que je t’amènerai encore une fois sur les Terres d’Émeraudes. Tu pourras y courir comme bon te semble. Je sais que tu adores cet endroit. » Atles approuva par un hennissement de joie. Je souris, heureux qu’elle le soit aussi, et continua à marcher, en m’enfonçant encore plus dans les bois. Nous continuons notre marche, vers la route que je croyais qui nous guiderait jusqu’à Earudien, la cité des Elfes, mais après une quarantaine de minutes à vagabonder dans la Forêt aux Milles Clochettes, Atles commençait à s’impatienter. « Est-ce que tu sais où tu vas? Tu es sûr que nous ne sommes pas perdus? » « Je sais où je vais Atles. Patiente un peu. » Je disais cela, mais en vrai, je n’en étais pas si sûr. Même si j’étais un Elfe âgé de plus d’un siècle, je n’avais pas eu l’occasion d’aller à notre cité a de nombreuses reprises. Sans compter aujourd’hui, au cours de la vie que j’avais passé, je devais y être allé… deux fois? Et ses deux fois ressemblaient beaucoup plus à un passage de vitesse qu’à une réelle visite.

    Je poursuivis mon chemin en tête de marche, hésitant que très rarement à emprunter un passage pour paraître confiant aux yeux de la jument et je finis par atteindre une zone où des voix attisèrent ma curiosité. Elles étaient toutes proches et de ma position, je pouvais même voir trois silhouettes… non, quatre, réunis autour d’un même arbre. Contrairement à mes attentes, Atles n’émit aucunes objections à ce que je m’approche et j’y trouvais le groupe le plus étrange qu’il m’a été possible de voir. Une elfe, en n’en juger rien que par ses oreilles pointues, accompagnée par une jeune fille aux cheveux rouges souriant et qu’une demoiselle dont la large tignasse blanche cachait la totalité de ses yeux ainsi qu’un seul garçon, lui aussi aux oreilles pointues, dont l’épée était dégainé, pour une raison mystérieuse.

    Je n’entendais pas ce qui se disait entre eux, mais croyant faussement être tombé au milieu d’une dispute, je quittai ma cachette entre les feuillages d’un buisson. « Est-ce que tout va bien ici? » Ce n’était pas de mes affaires, si dispute il y avait lieu, mais je détestais assez la violence pour me sentir obligé d’intervenir si jamais ça tournait au vinaigre. Cependant, quand j’aperçus l’Elfe garçon ranger son arme, le rouge me monta aux joues, car ma théorie s’était révélée fausse. Horriblement gêné par la situation, je me mis à balbutié des excuses. « Dé… désolé… J’ai cru à tort que vous vous disputiez alors… j’ai cru bon d’intervenir. Désolé. » Mes yeux se baissèrent vers le sol, très embarrassé.

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Sam 25 Oct 2014, 20:30

Héliana ne savait pas trop comment réagir à ce sourire. Elle ne connaissait pas ce jeune homme mais il avait eu la politesse de lui rendre, et très peu le faisaient. Elle le guida alors jusqu'à ses deux compagnes, et quand il sortit son arme elle s'écarta d'un coup, tandis que la Dullahan se mettait à rire. « Eh mon cochon, vas pas t'exciter comme ça pour rien, la donzelle elle ne va rien te faire ! ». Puis elle reçut une bonne tape sur la tête qui la fit instantanément taire. L'elfe ne supportait pas qu'on se moque des autres. D'elle passait encore, mais tout le monde aurait pris peur à sa place.

Mircella n'avait pas trop réagi au fait que le jeune homme eut sorti son arme, elle le comprenait et n'avait visiblement rien à en redire. Elle le gratifia alors d'un chaleureux sourire, avant de remarquer, en se penchant légèrement de côté, ses oreilles pointues cachées sous ses cheveux. Son cœur se mit à palpiter, à cogner contre les parois de sa poitrine comme si il voulait en sortir. Elle joignit alors ses mains et tenta de paraître détendue.

« Navrée de vous avoir effrayé, j'aurais du me lever plus doucement. Ne vous en faites pas pour votre réaction, elle est pleinement justifiée. » Et elle s'excusait, alors qu'elle était au bord de la crise de panique. La Dullahan souleva à peine la mèche lui cachant les cheveux pour observer leur interlocuteur et elle comprit. « Oh. C'est un de ces fameux elfes, je vois mieux pourquoi t'es sur le point d'exploser ma grande. ». Un sourire malsain reprit place sur son visage, tandis que l'ange l'emmenait un peu plus loin. Elle gâchait l'ambiance. La jeune femme prit une grande respiration et laissa tomber ses bras le long de son corps, se triturant doucement les doigts pour se calmer.

Elle tendit alors sa main tremblante vers le premier elfe qu'elle venait de rencontrer depuis déjà un bon bout de temps. « Je m'appelle Mircella. La petite aux cheveux blancs s'appelle Julia et l'ange Héliana. Elles sont un peu étranges toutes les deux mais j'espère que vous n'en tiendrez pas trop compte. Elles ont bon fond ». Au moins une des deux, pour sur. La Dullahan revint alors avec eux. « Je n'aime pas qu'on me présente sans que j'ai mon mot à dire. ». Elle plongea son regard dans celui de l'autre elfe, avant de tourner les talons. « Mais j'suppose que ça vaut pas la peine d'insister. ». Une vraie capricieuse celle-là.

L'elfe poussa un grand soupir. « Ne faites pas attention. Elle rigole un peu de tout et n'importe quoi, surtout du malheur des gens en fait. ». Elle baissa doucement sa main. « Elle s'amuse sans doute du fait que je sois mal à l'aise et vous aussi, ça n'a rien de bien méchant.. » Comparé à ce qu'elle fait d'habitude. Mais ça, elle le tairait. Puis elle écarquilla les yeux. Il était.. perdu ? Dans un tel endroit ? Son cœur se calma doucement. « Je connais cette forêt comme ma poche, vu que j'y habite. Je peux vous guider, mais cela dépend de la direction que vous voulez prendre, car vous ne m'avez pas l'air très décidé. ». Elle lâcha alors un petit rire, et alors qu'elle commençait juste à se détendre, quelqu'un d'autre fit son apparition.

Mircella manqua de tomber à la renverse et son premier réflexe fut d'aller s'abriter derrière Danaël. Elle leva alors les yeux par dessus son épaule pour regarder et.. un autre elfe. Les jambes de la jeune fille se mirent à trembler et bientôt elle fut obligée de s'accrocher doucement aux habits du jeune homme pour ne pas tomber. La rouquine se rapprocha alors du lieu de rencontre. « Tout va bien ne vous en faites pas. Vous ne nous embêtez en aucun cas. ».

Puis ce fut au tour de la morte-vivante. « Tu nous enquiquines à parler en faisant des rimes tu l'sais ça ? Tout le monde s'en fiche, ça ne sert qu'à te rendre plus intéressante mais surtout plus difficile à comprendre. ». Et elle reporta son attention sur le nouvel arrivant. « Encore un elfe. » Puis sur sa maîtresse. « Mais vous allez lui faire avoir un arrêt cardiaque ! » Et cette fois, elle parut vraiment inquiète.

La jeune elfe serrait les épaules de l'elfe qui venait de se présenter à elle comme sa vie en dépendait, puis quand elle se rendit compte de ce qu'elle faisait, elle s'écarta brutalement. « Dé..désolée... ». Et tandis qu'elle reculait, elle heurta la petite fille aux cheveux blancs qui souriait une nouvelle fois. « Lui en voulez pas trop, ça fait longtemps qu'elle a pas croisé d'autres elfes et vous lui faites un peu peur. » Elle se reprit quelques secondes après, en riant. « C'est pas vot' physique qui lui fait peur, non, j'suis même sûre que vous êtes son style. » Elle lança un regard significatif à celui qui venait d'arriver et qui avait un drôle air de ressemblance avec Kohei. « Essayez juste de pas trop la brusquer. ».

Mircella se laissa doucement glisser sur le sol, tremblante. Elle tentait manifestement de se calmer et elle ne devait pas avoir l'air bête comme ça. L'ange s'approcha alors d'elle et commença à déverser une aura de sérénité autour de son être pour l'aider dans sa démarche. Il n'y avait plus qu'à prier pour que ça fonctionne..
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Dim 26 Oct 2014, 21:22

Elle ne l'avait pas grondé sur la manière brutale dont il avait sorti son épée. Non, elle n'a presque rien fait: seul un sourire se dessinait sur son visage, un sourire bienveillant. Mais la phrase de la fille aux cheveux pâlots lui donna un coup sur sa dignité. C'est vrai, attaquer une fille sans défense... Qui ferait-ça ? Personne. Sauf les Alfars. Depuis l'attaque des elfes noirs sur sa famille, il ne les aimait pas trop...
Puis l'elfe se pencha de côté, pour regarder sa joue. "Pourquoi regarder ma joue ?" s'est dit le jeune homme. Surtout qu'à la seconde d'après, elle revint droite, un air mélangeant surprise et anxiété. Curieux, l'hybride passa sa main sur sa joue. Mais il n'y avait rien. Son regard inquiet fixa la jeune elfe qui souriait d'un air faux.

Elle prononça quelques excuses, pour le fait de s'être levé brusquement, et elle lui fit comprendre que ses excuses sont acceptés, mais que ce n'était pas la peine de les faire. "Ah bon", pensa l'hybride. "Moi qui croyait bien faire...". « Oh. C'est un de ces fameux elfes, je vois mieux pourquoi t'es sur le point d'exploser ma grande. ». Cette voix appartenait à la fille bizarroïde qui s'était moquée de lui. Maintenant, il comprenait pourquoi elle s'était penchée. Elle n'avait pas regardé sa joue, mais elle avait observé ses oreilles, cachés derrière ses cheveux. Mais cette fois-ci, son regard inquiet se transforma non pas en regard curieux, car il ne connaissait toujours pas la raison pour laquelle elle était anxieuse, mais plutôt en un regard suspect. Elles étaient toutes les trois, ici, contre cet arbre, à lire et attendre. Mais attendre quoi ? Et elles avaient laissés leur traces de pas bien en évidence, pour qu'il les remarque, peut-être ? Au final, si c'était eux, qui chassait les hybrides ? Mais la chef incontesté semblaient être l'Elfe, et la fille bizarroïde a appelé Danaël "fameux elfes". Donc elles n'étaient pas au courant. Ce qui lui valu de pousser un soupir de soulagement.

Il a remarqué que les deux filles avaient disparues après être sorti de ses pensées. Il ne restait donc que lui et l'Elfe. Parfait, les deux autres, ou plutôt la fille bizarroïde, ne les embêterons plus. L'Elfe tendit la main vers lui, une main parfaitement tremblante. Avait-elle peur de l'hybride ? Ou des Elfes ? Une Elfe ayant peur des Elfes... N'importe quoi ! Il devrait plutôt penser à répondre à cette salutation.
Que faire ? Souvent, il avait vu son père serrer la main à son grand-père, le matin, pour se saluer. Mais c'était une fille en face de lui. Alors que faire ? Il se souvint que son père embrassait la main de sa mère lorsque celle-ci la tendait. Il devrait faire de même. Après qu'elle ait fait ses présentations, il s'agenouilla devant elle, et prit sa main, sur laquelle il déposa un baiser sur son dos. Puis, après l'avoir salué, il se remit sur ses pieds. Aucune rougeur et de trace de timidité n'était présent sur son visage. Évidemment, il croyait bien faire !

- Enchanté, Dame Mircella. Je m'appelle Danaël Théra. Et je ne doute pas vos paroles sur vos amis.

Après ses mots, la fille bizarroïde, du nom de Julia, revint avec eux. Elle désapprouva Mircella sur sa présentation, en plongeant son regard dans celui de Danaël. Il ne savait même pas sil elle était en colère ou non, mais son regard... Il lui donnait des sueurs froides. Puis elle retourna sur ses talons, comme ci rien ne s'était passé.
L'Elfe excusa le comportement de son amie, expliquant aussi pourquoi elle faisait ça. Elle avait le don du regard celle-là ! Elle savait parfaitement que le jeune homme était gêné. Après, pour Mircella, elle devait bien la connaître... Elle baissa doucement sa main, ce que Danaël ne remarqua même pas.
Il lui demanda son chemin dans la forêt, en espérant qu'elle lui répondrait, lorsque son regard passa d'anxieux à étonnamment surpris, comme si un Elfe qui se perd dans cette forêt est très très rare.
Elle répondit comme il l'avait souhaité, mais quelque chose d'inattendu arriva.

Un buisson près des deux Elfes se manifestait et une personne s'avança de l'ombre où elle les observait, assis sur le dos d'un cheval. L'hybride se tourna vivement dans la direction de l'apparition, sans pour autant dégainer ses armes. En effet, la façon calme dont cette personne est arrivé sur la scène n'inquiéta pas le jeune homme. Par contre, ce fut l'effet inverse qui se produisit pour Mircella, qui se réfugia derrière lui, s'accrochant à ses habits. Il n'avait même pas remarqué car l'arrivée d'un nouvel Elfe lui envoyait de l'adrénaline dans tout le corps. Oui, car la personne étant sur le cheval était un Elfe, masculin cette fois-ci. Ce qui rassura un peu l'hybride.

Celui-ci, les joues rouges, s'excusa auprès des quatre personnes déjà présentes. La fille aux cheveux rouges, Héliana, rassura la personne tout en rime. C'était assez joli en fait. Mais Julia fit la trouble-fête et s'énerva sur la façon dont l'ange s'exprimait. Danaël, l'air rêveur, regardait l'ange avec un sourire sur ses lèvres. Puis le cri d'exclamation de la fille bizarroïde le ramena à la réalité. "Crise cardiaque ?" pensa le jeune homme. Puis il remarqua que quelqu'un serrait ses épaules. Vachement fort. Il tourna la tête et Mircella recula en se cognant contre la fille bizarroïde, avant de glisser sur l'herbe fraiche, toute tremblante. L'age s'approcha d'elle, et il ne sait pas trop ce qu'elle faisait, mais c'était bizarre aussi.

Enfin, en bref, sa première rencontre avec des gens de son espèce l'avait rendu complètement abasourdi. Il se retourna vers le nouvel arrivant et il arriva juste à balbutier quelques mots, pour lui.

- Je... Vous... Bonjour. Heu...

Tout compte fait, il préféra se retourner lentement vers les deux autres (l'ange et l'elfe) au lieu de passer pour un vrai fou. Il fit quelques pas vers l'elfe encore au sol, et s'accroupit devant elle. Son expression était toujours aussi choqué, mais il réussi à lui demander:

- Est-ce que tout va bien ? Vous... Avez peur de nous ?
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Ezechyel
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Ezechyel
Mar 28 Oct 2014, 00:35

    Mon arrivée sur les lieux de cette rencontre fit réagir au quart de tour l’Elfe féminin. Sa réaction fut totalement inattendue et eut pour but de me surprendre. La jeune fille alla se cacher dans le dos de l’autre Elfe, ses mains s’accrochant à ses vêtements, comme un soutien important pour éviter la crise de cœur. D’ici, je pouvais même voir ses jambes tremblées sous les effets de ses vives émotions, ce qui augmenta de deux ma surprise de départ. Pour une raison qui m’échappait totalement, j’avais l’impression qu’elle avait peur de moi, mais pourtant, je ne me rappelais pas d’avoir commis un acte qui puisse être source de peur à ses yeux. C’était de plus en plus étrange, mais je fus rassuré d’entendre la petite rouquine me dire que tout allait bien, que je n’embêtais nullement la réunion de ces trois personnes.

    Je lui souris, par respect, avant que la jeune femme aux longs cheveux blancs ne prenne la relève. Elle reprocha entre autres à sa camarade rousse que parler en rimant, ça ne menait à rien, simplement une incompréhension encore plus grande de ceux qui l’écoutait. Je n’étais pas vraiment d’accord avec elle, car la poésie était un art magnifique, mais je préférai ne pas répliquer. Je commençais assez bien à me faire une idée du genre de personne qu’elle était. Son attention revint vers moi, et elle lâcha un : « encore un Elfe », avant de revenir vers son amie, qui tremblait encore derrière le garçon. Elle s’inquiétait assez de l’état de sa compagne et celle-ci, prise par une soudaine illumination, s’écarta si vite de l’Elfe qu’elle percuta de plein fouet son amie à la tignasse blanche.

    Celle-ci nous expliqua d’ailleurs que la fille blonde, n’étant pas habituée à voir venir autant de ses semblables, avait pris un peu peur. Selon moi, sa réaction allait plus loin que de la simple terreur, mais la jeune fille continua son discours en riant, ajoutant que la faute ne revenait pas à notre physique, car il était bien de son style, en me lançant un regard qui sous-entendait pas mal de chose. Le rouge me monta de nouveau aux joues et je détournai le regard. « Désolé… » J’ignorais pourquoi je m’excusai à l’Elfe, mais sur le coup, j’ai cru que c’était la seule chose à faire. Les paroles de son amie aux cheveux blancs m’avaient assez secoué, même si je ne savais pas de quoi elle pouvait bien parler en disant cela. Elle termina d’ailleurs en nous demandant d’essayer de ne pas la brusquer. Je n’y comptais pas, surtout quand je la vis tomber vers le sol, le corps parcouru de tremblements. Sa camarade rousse s’approcha d’elle et débuta un sort sur son amie blonde, dont j’ignorais l’utilité.

    Ne sachant pas trop comment réagir à la situation, je restai planté sur place, immobile. Je n’avais pas eu la chance de rencontrer bon nombre de mes semblables, mais plus le temps passait en leur compagnie, plus l’ambiance me rendait mal à l’aise. L’Elfe garçon se tourna dans ma direction, en marmonnant quelques mots. Je fus juste capable de distinguer le « bonjour », avant qu’il ne porte son attention vers l’Elfe qui était couchée sur le sol. Je m’avançai à petits pas, en faisant attention à rester à la même hauteur que le jeune homme. Il lui demanda si tout allait bien, rajoutant au passage si elle avait peur de nous. L’idée me semblait assez farfelue dans ma tête, car il s’agissait bien de ceci : Un Elfe qui avait peur de d’autres Elfes? Ça n’avait pas vraiment de sens à mes yeux. « Je te signale que pendant un bout, tu les évitais toi aussi. » Je sursautai, ne m’attendant pas à ce qu’Atles me communique par le biais de nos pensées, mais en y réfléchissant, la jument avait totalement raison.

    Je souris à l’Elfe blonde, pour essayer de la détendre un peu, histoire qu’elle ait un peu plus confiance en nous, et lui tendit une main amicale, que j’espérais vraiment qu’elle prenne. « Je m’appelle Ežechyel, et vous? » Je voulais l’aider à surmonter sa petite crise, alors le meilleur moyen que j’avais trouvé était de me présenter à elle. Ainsi, je croyais qu’elle allait se montrer moins craintive. Je décidai même de l’encourager. « Vous n’avez rien à craindre de nous : nous n’allons pas vous mangez. »
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Sam 01 Nov 2014, 13:51

Le cœur de l'elfe loupait plusieurs battements tandis qu'elle regardait les deux elfes en face d'elle. Elle mourrait de peur, et les larmes ne tardèrent pas à monter à ses yeux. Ils lui en voulaient. Ils lui en voulaient. Ils savaient tout, elle ne pouvait plus fuir ses responsabilités. Elle voulait s'en aller en courant mais ses jambes refusaient de la porter à nouveau, la force lui manquait cruellement. Ses doigts tremblaient, incapables de saisir une arme ou quoi que ce soit dans son sac et c'est à peine si ses bras réussissaient à tenir le choc afin qu'elle ne tombe pas complètement sur le sol. Mais pour autant, elle ne parvenait pas à détacher son regard des deux elfes qui paraissaient si gentils à son égard et qui s'inquiétaient pour elle. L'un d'entre eux lui tendit la main, et la jeune fille se figea complètement sur place. Si elle prenait cette main, cela voudrait-il dire qu'elle parviendrait à passer outre ses peurs ? Outre la crainte qu'on lui en veuille à jamais ? Cela voudrait-il dire que le cauchemar se terminerait, qu'elle ne passerait plus des nuits entières à repenser aux destructions d'Earudien ? Que le feu ne la gênerait plus, qu'elle ne se sentirait plus terriblement faible face à tous ces événements, face à son propre passé ? Elle approcha sa main tremblante de celle de l'elfe blond et avala sa salive, avant de la prendre. Il pouvait alors sentir tous les tremblements de la jeune fille, toute cette peur, toute cette angoisse qui prenait possession de tout son corps. Et si cette scène aurait pu être un magnifique tableau, il fallut que Julia vienne y mettre son grain de sel.

« Eh ben ça alors ! Si j'imaginais un jour qu'elle pourrait toucher un autre elfe ou même rester à moins de dix mètres ! ». La main de Mircella se resserra un peu sur celle de l'elfe, tandis qu'elle baissait les yeux, un peu honteuse. La rouquine poussa un soupir et lentement, prit la main de Danaël pour la mettre dans l'autre de sa maîtresse. L'elfe eut presque un mouvement de recul mais elle ne pouvait pas le faire : la morte-vivante se tenait bien fermement derrière elle et l'empêchait de s'enfuir. « Tu dois faire face maintenant. Ils ne t'en veulent pas manifestement. ». La crise de panique commençait à la gagner à nouveau mais ses mains, au lieu de lâcher brutalement celles des deux elfes, se resserraient lentement sur leur prise. « Ils doivent te prendre pour une tarée ma pauvre. ». Un rictus malsain naquit sur le visage de la Dullahan qui croisa les bras. « Elle ne va pas vous l'expliquer, alors je pense que je vais devoir le faire. ». A ces mots, les larmes se mirent à couler sur le visage de la jeune femme. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas qu'ils sachent, ou tout du moins qu'ils se rendent compte du monstre qu'elle pensait être. Elle ne les avait pas protégé, elle n'avait pas su le faire. Deux fois d'affilée elle s'était retrouvée être parfaitement inutile aux yeux du monde et surtout de son peuple. Des morts, du feu, des morts, du feu. Des cris, du sang, des cris, du sang.. Et il n'en fallut pas plus pour que Mircella tombe dans les pommes. « Oh, la vilaine solution de facilité ! Désolée les gars. ». Elle s'assit alors à leur niveau, se retirant du dos de sa compagne et pendant qu'elle dormait, elle estima qu'il fallait leur dire. Qu'il n'y aurait pas d'autres moments propices aux déclarations. L'ange lui fit alors un signe de la tête tandis qu'elle ramenait le corps endormi de l'elfe vers l'arbre contre lequel elle s'était précédemment adossée.

La morte-vivante ramena ses cheveux en avant et prit une petite inspiration. « Vous n'êtes pas sans savoir qu'Earudien a été détruit plusieurs fois. ». Elle sourit alors. « Je ne sais pas si vous y êtes déjà allés, si vous y viviez, mais honnêtement ce n'est pas là le problème et je m'en fiche un peu. ». La morte-vivante fit craquer ses doigts, sans doute par ennui. « La p'tite n'a pas pu sauver les autres deux fois d'affilée. A la première guerre, elle était trop jeune et si je ne l'avais pas retenue de foncer dans le tas elle ne se trouverait pas sous vos yeux maintenant. ». Elle montra Mircella de la tête. « Elle a peur que tous les elfes lui en veuillent de ne pas avoir réussi à protéger la cité. Appelez-ça de la paranoïa si vous voulez, appelez-ça comme vous voulez. ». Son regard s'assombrit et elle parut tout à coup un peu plus délirante. « Mais si vous êtes là pour lui remettre dans la tête qu'elle n'a servi à rien, je vous conseille de déguerpir vite fait. ». La rouquine alla donner une tape dans la tête de Julia. « Ne leur fais pas peur. Ils ont l'air d'avoir bon cœur. ».

Julia éclata de rire. « Je plaisantais ! Non, sans rire, soyez sympa avec elle. Vous êtes les premiers elfes qu'elle rencontre depuis cet accident, et elle a un peu de mal. On va vous laisser avec elle. Un dragon ne va pas tarder à arriver, flippez pas trop, c'est le sien. C'est juste une mesure de sécurité. ». En voyant l'air ahuri des deux protagonistes elle rit à nouveau. « Pas une mesure de sécurité contre vous, mais ou cas ou un bandit ou je ne sais quoi viendrait gâcher la fête. » Elle se redressa alors et après avoir sifflé pour appeler Drogon, les deux petites filles s'en allèrent. Mircella ne tarda pas à se réveiller et inutile de vous dire qu'en voyant qu'elle se retrouvait seule, la panique revint bien vite..
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Sam 24 Jan 2015, 18:57

Le troisième elfe étant arrivé en dernier proposa sa main à la jeune femme devant eux. Celle-ci avait les yeux qui brillaient. Danaël remarqua immédiatement que la raison est qu'elle accumulait des larmes aux niveau de ses yeux, qui n'allaient pas tarder à tomber au sol. Son regard passait de l'un à l'autre, rempli de peur. Pourquoi ce sentiment envers deux personnes qui ne souhaitaient que l'aider. Le jeune garçon trouvait cela bizarre. Non sans avoir une expression neutre, sa main droite se dirigea dans ses cheveux, lançant un regard plissé d'incompréhension envers la jeune femme, tandis que celle-ci prenait la main offerte par le dernier arrivant.
Les premières personnes étrangères à sa famille qu'il croise, et voilà que ce qu'il croyait de ce monde s'écroulait sous ses yeux. Il ne savait pas qu'il avait une allure imposante, mais après cette scène, il remit en cause cette question.
L'une des amies de la jeune elfe, Julia, fit son intervention avec une remarque cinglante sur son amie. Avec ses propos, Danaël en compris un peu plus sur la situation actuelle: ainsi donc Mircella évitait ses semblables. Mais la raison pour laquelle elle avait cette réaction restait un mystère. Pourquoi avait-elle les larmes aux yeux ? C'est ce que Danaël s'empressa de dire.
Mais l'ange fut plus rapide que lui.
Il ouvrit la bouche, comme pour parler, mais la fillette récupéra l'une de ses mains, pour la déposer dans la deuxième main de la jeune femme. Celle-ci essaya de s'esquiver, mais étant bloqué par Julia, elle ne pouvait que rester debout. Des larmes revinrent au bord de ses yeux, mais au lieu de lâcher la main des deux Elfes, elle les serra un peu plus. Le jeune homme referma sa bouche, regardant attentivement la jeune femme. Les rougeurs de ses joues indiquait bien qu'il était gêné par cette situation, mais son regard ne trahissait en rien sa gêne. Il voulait savoir ce qu'il se passait, et sa détermination était sans faille en ce moment-même.
De toute façon, si elle ne l'expliquait pas, la fillette aux cheveux neige allait tout dévoiler.

Ces mots eurent le réflexe de faire couler la source de larmes chaudes des yeux de Mircella. Ca prouvait une fois de plus qu'elle ne voulait pas que Danaël et le jeune Elfe sachent ce secret. Mais Julia n'était pas de cet avis.
Et là, elle tombe dans les vapes. Heureusement que son amie se trouvait derrière, pour l'arrêter dans sa chute sur l'herbe. Elle la déposa au sol, et leur raconta l'histoire que Danaël voulait savoir depuis le début.
Au début curieux et intéressé, cela fut bien vite remplacé par de la colère et de la tristesse. Ainsi donc, elle se sentait coupable pour n'avoir pas pu protéger sa cité... Lui n'avait même pas pu protéger toute sa famille, il comprenait donc bien ce qu'elle ressentait. Il resta silencieux tandis que la jeune fille appelait un dragon, avant de re...

-UN QUOI !?

Un dragon !? Danaël avait entendu plusieurs contes et fables sur cet animal fantastique, mais n'avait jamais eu la chance d'en voir. De un, parce qu'ils sont difficiles à trouver et de deux, parce qu'il sont dangereux. Mais si c'était un ami de Mircella, il n'avait donc rien à craindre. Enfin, c'est ce qu'il pensait.
Tandis qu'elle se réveillait, il observait à travers les branches au dessus de lui pour avoir l'honneur de voir l'arrivée du dragon. Mais la voix de la jeune femme l'empêcha de regarder un peu plus les feuilles qui se secouaient dans le vent. Il rabaissa son regard vers elle, en haussant légèrement les sourcils.

-Ton amie nous a tout raconté. Et je suis d'accord avec elle: tu es en tord si tu crois que nous te détestons pour n'avoir pas pu protéger Earudien. Je n'ai même pas pu protéger toute ma famille, pour ma part...

Il n'ajouta pas d'autres mots, le chagrin ayant emporté sa voix.
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Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

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◈ YinYanisé(e) le : 27/08/2014
◈ Âme(s) Soeur(s) : Mircella Rumblee
◈ Activité : Stratège
Ezechyel
Sam 07 Fév 2015, 18:19

    J’étais… malaisé. Je fixais le visage de la jeune femme, mon regard incapable de se détacher des larmes qui pointaient aux bords de ses yeux. De quoi pouvait-elle avoir si peur? Je ne lui voulais aucun mal. J’étais ici, en face d’elle, la main tendue dans un geste que je souhaitais amical, mais la terreur que j’observais dans les profondeurs de ses iris était à l’origine de ma gêne, comme si je n’étais plus sûr que mon action fut la meilleure décision que j’avais pu prendre – pour la situation présente du moins. J’avais de la difficulté à la regarder dans les yeux. Je n’étais pas capable de la mettre en confiance pour la rassurer, mais je tenais beaucoup à entendre son histoire, là où sa peur envers nous, deux membre de sa race qui plus est, avait commencé à germer dans son esprit. Je ne voulais pas la forcer, loin était mon idée de me montrer brusque et peu courtois, mais j’ignorais si la jeune femme serait assez courageuse pour passer outre ses peurs et nous conter la tragédie qui fut source de sa terreur. Parfois, parler résous nos problème de la manière la plus simple qui soit, mais si Mircella se sentait plus à l’aise en gardant tous ses secrets tapis et enfermer avec elle, c’était son choix et je ne le contesterais pas, malgré la petite quantité de curiosité que je sentais monter en moi. Si au moins elle acceptait de prendre ma main… je supposais que cela lui ferait sans doute prendre conscience que nous n’étions pas venus jusqu’ici dans l’unique but de la faire souffrir.

    Puis, avec une main aussi tremblante qu’une feuille, la jeune femme finit par accepter ma poignée de main. Je pouvais désormais sentir les frissons qui parcouraient son corps, l’angoisse qui tenaillait ses membres, mais j’étais fier de tout le courage qu’elle avait pu assembler pour parvenir à faire un geste qui, corrigez-moi s je me trompe, devait représenter beaucoup pour elle. Un magnifique tableau, qui eut rapidement droit à sa touche de piment par le commentaire de Julia, que je compris partiellement. Que voulait-elle dire par « toucher un autre Elfe? » Mircella en était un elle-même, mais la réaction de la femme blonde ne tarda pas à venir. Sa main se serra avec plus de force dans la mienne, tandis qu’elle baissait les yeux au sol. Alors que la fillette aux cheveux roux amenait le jeune garçon à nos côtés, je prenais peu à peu conscience du mystère qui entourait Mircella : Une Elfe qui craignait d’autres elfes. Qu’avait-il bien pu se produire au cours de sa vie pour qu’elle en vienne à ce stade? Ma réflexion fut brutalement coupé par le geste de recul de la blonde, causé pas la main du second Elfe qui s’était posé dans la sienne. Cependant, sa tentative de fuite désespérée fut interrompue par la présence de Julia dans son dos. L’emprise de Mircella se fit plus forte, beaucoup plus forte, et ses larmes ne tardèrent pas à revenir à la charge, créant ainsi une ambiance gênante entre nous trois, qui fut de nouveau brisé par la fille aux cheveux blancs, qui se portait volontaire pour nous raconter l’histoire de son amie, qui réagit en laissant tomber ses larmes, une preuve de plus qui nous indiquait qu’elle refusait que nous en sachions plus.

    Mais Julia ne partageait pas son avis et cela se termina par l’évanouissement de la concernée dans les bras de son amie. Celle-ci commença alors à nous expliquer les faits et au fil de ces paroles, je notai des éléments similaires entre l’histoire de Mircella et la mienne, qui firent remonter des souvenirs dans ma mémoire, souvenirs que j’avais tenté d’oublier sans grand succès. J’avais vécu des… choses… qui étaient loin d’être facile à rayer de ma tête et dans un certain sens, je pouvais comprendre pourquoi Mircella se sentait aussi coupable. Mais elle n’avait pas besoin de croire que son peuple la haïssait à cause de cela. Elle n’avait rien à se reprocher : si Earudien avait été détruite à maintes reprises, c’était avant tous en raison des malheureuses circonstances. Moi aussi, j’aurais pu me reprocher beaucoup de chose lié à la Cité : j’avais fui mes responsabilités lorsque la ville avait eu besoin de mon aide et je m’étais caché comme un lâche pendant plusieurs décennies, sans jamais entretenir le moindre contact avec le monde extérieur, pour me faire oublier, pour effacer le nom de ma famille qui existait désormais que dans le passé. Plongé dans mes mémoires, je ne réagis pas lorsque la petite fille rousse décida d’appeler un dragon, avant de partir avec Julia. Mes yeux restèrent posés sur le sol, jusqu’à ce que j’entende Mircella remuer. Elle se réveillait enfin. Je levai les yeux vers elle, notant au passage le brusque changement de force du vent – sans doute orchestré par l’arrivée du dragon. Cependant, je me préoccupais trop de l’état de Mircella pour songer, ne serait-ce qu’une seconde, à cette créature fantastique.

    Le jeune garçon fut le premier à parler à la jeune Elfe dès qu’elle eut ouvert les yeux. Il lui dit entre autre qu’elle n’avait pas à se sentir coupable, que les destructions d’Earudien n’étaient guère de sa faute et que lui-même avait été incapable de protéger sa famille. Il ne fut cependant pas capable de continuer, sa tristesse étant trop forte pour qu’il puisse en dire plus. Chacun d’entre nous avait dû vivre quelque chose de traumatisant, que ce soit lié à la Cité ou non, et comme un long silence planait entre nous trois, je crus bon de leur raconter ce qui m’était arrivé aussi – j’étais le seul qui n’avait pas encore dit un mot sur son histoire, même si dans le cas de Mircella, c’était Julia qui l’avait fait à sa place. « Il y a longtemps, j’ai fui mes responsabilités familiales alors que la situation exigeait que je sois présent. J’ai aussi fui Earudien car je ne supportais pas la guerre qui s’y déroulait. En conséquence, mes parents sont morts et la Cité a été détruite. Vous devez vous imaginez à quel point je me sentais coupable.» Je m’interrompis. Je préférais ne pas m’aventurer trop loin dans les détails. Ça me faisait déjà assez mal en parler… « Voyez-vous, vous n’avez aucune raison d’avoir peur de nous. Nous n’allons pas vous jugez, nous n’allons pas vous rejeter à cause de malheurs incident qui sont survenus et qui ne sont en aucun cas dû par votre faute. » Je m’arrêtai là, ne sachant pas de quelle manière je pouvais continuer. Je n’avais jamais été doué avec les paroles, encore moins pour rassurer les autres, mais j’espérais qu’elle avait compris où je voulais en venir. Je l’espérais sincèrement.

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Sam 07 Fév 2015, 18:37

Le dragon arriva bien vite sur les lieux, détendant ses ailes nerveusement une fois posées sur le sol terreux de l’endroit où ils se trouvaient. Il s’agissait d’une magnifique bête légendaire à la couleur verte s’accordant parfaitement avec la forêt, pouvant presque s’y fondre. Il mesurait une dizaine de mètres et zieutait les inconnus sans trop s’en préoccuper. Un animal n’est pas toujours super intelligent, n’est-ce pas ? Le fait est qu’il avait repéré sa maîtresse depuis longtemps et que son instinct de protection ferait le reste s’il lui arrivait quelque chose. Il se contenta de s’éloigner quelque peu pour les laisser tranquille, montant en quelque sorte une garde qui n’avait pas lieu d’être. Les ordres de la petite Dullahan s’avéraient toujours être un peu bordéliques, comme son attitude. Elle avait livré sa maîtresse à ces deux jeunes hommes sans aucune crainte, alors que son esprit tordu avait du déjà imaginer beaucoup de choses rien qu’à les voir. Elle était incompréhensible, peut-être était-ce justement ça qui faisait tout son charme.

La blonde des bois se réveillait doucement, non sans peine. On aurait cru qu’elle faisait un cauchemar, mais quand ses deux beaux iris émeraude furent enfin de nouveau visibles, elle ne put pas réagir. Se redressant très lentement et s’appuyant sur le sol pour se stabiliser, elle but les paroles de ses deux congénères qui se tenaient en face d’elle. Le choc l’avait rendue quelque peu amorphe, suffisamment pour qu’elle n’ait pas la force de s’enfuir en courant ou de s’évanouir encore une fois. Elle les écoutait sans trop comprendre, essayant d’assembler et de remettre les mots les uns après les autres dans son esprit, et quand elle y parvint, son cœur fut secoué de toutes parts. Ils ne lui en voulaient pas. A bien y réfléchir, ils ne pouvaient pas en vouloir à quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas. Mais Mircella était si tétanisée que sa bouche refusait de s’ouvrir pour leur répondre. Elle écarquillait les yeux mais ne tremblait plus. Son corps s’était calmé aux annonces des deux jeunes elfes, mais pas son cœur, qui battait à tout rompre, jusqu’à essayer de briser sa cage thoracique.

Elle avala sa salive, tentant une énième fois de leur répondre. Sa main alla chercher un bout de la manche d’Ezechyel, elle ferma un instant les yeux, prit une grande inspiration et se calma lentement. Doucement mais sûrement, comme on dit. « Je.. je suis désolée. ». Elle releva les yeux vers ses semblables, un peu intimidée et honteuse. Elle n’était pas désolée de leur avoir fait peur, en quelque sorte. Elle était navrée de se comporter comme s’ils allaient la tuer. Elle s’inclina devant eux, encore assise. « Je suis vraiment terriblement navrée d’avoir réagi ainsi. ». Leurs parents, leurs familles… Devait-elle s’estimer heureuse de n’avoir perdu aucun de ses proches dans ces batailles sanglantes ? Elle croisa leurs regards attristés et son cœur en prit un coup. Qui était-elle pour leur remémorer de si terribles souvenirs, de si affreux moments ? Elle n’était personne. Elle souffla encore un bon coup, pour faire redescendre la tension. « J’ai encore énormément de mal à m’y faire. Vous êtes les premiers elfes que je rencontre, et je n’ai pas encore réussi à retourner à Earudien depuis que la catastrophe est arrivée. ». Elle semblait terrorisée, mais à la fois déterminée à se débarrasser de ce traumatisme qui la hantait depuis déjà bien trop longtemps.

Puis elle leva les yeux et aperçut Drogon qui se tenait là. Penchant sa tête sur le côté en signe d’interrogation, elle l’appela. « Drogon ? On peut savoir ce que tu fais là ? ». Le dragon ne se retourna pas, sans doute ne l’avait-il pas entendu. Son regard chercha alors sa petite Dullahan sans parvenir à la trouver, et son cœur s’emballa à nouveau. « Je.. euh… ». Elle ne parvenait de nouveau plus à parler. « Vous… vous… enfin… ». Ce n’était pourtant pas si dur de poser une question aussi banale que ça ! « Est-ce que vous savez ou elle est partie ? ». Voilà, c’était fait. Ce n’était pas la mer à boire, tout du moins ça ne l’aurait pas été pour quelqu’un d’autre que la jeune elfe. Elle tritura ses doigts nerveusement, cherchant la petite fille du regard. Elle ne devait pas avoir l’air stupide, de dépendre de la présence d’une gamine et de ne pas parvenir à se sociabiliser avec des êtres aussi proches d’elle. Elle se concentra ensuite sur le sol et en fit sortir quelques fleurs, sans doute pour cacher son ennui. Tandis que sa magie opérait, elle se mit à parler toute seule. « Je suis réellement désolée pour vos deux familles. La mienne est encore en vie, car nous ne vivions pas dans la cité elle-même mais bien plus loin. Si j’avais fait de mon mieux, j’aurais peut-être pu vous empêcher de les perdre. Je suis terriblement navrée. ». Elle recommençait. Elle recommençait à s’en vouloir. Et cela n’allait pas s’arrêter en si bonne route.
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Si les elfes y étaient, ils nous mangeraient.. [PV Danaël & Ežechyel]

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