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 Timing serré - [pv Lúthien]

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Ven 10 Oct 2014, 00:16

    J’avais besoin de m’évader. Quitter la ville et y revenir quand mon humeur aura eu la force de remettre les pieds en ces lieux. Quand mon esprit sera définitivement adapté aux changements survenu en moi. Ma tête n’avait plus trace de clarté. Tout y était emmêler, rien n’était ordonné. Un fouillis immense qui me questionnait. Beaucoup. Sur ma vie, sur mes choix. Comme à chaque fois. Au cours des jours, n’ayant que le rejet et la haine dans mon entourage, mon but et la raison de ma présence sur ces Terres avait été ébranlé. Avait-on besoin de ma présence dans la vie de gens? Avais-je une importance dans leur cœur, dans leur esprit? Étais-je condamné à errer, seul, sans aucun pilier, sans aucune lumière pour me montrer la voie? Celle qui guiderait le reste de mon existence à trouver un sens à ce que je vivais présentement?

    Dans mes souvenirs, dans mes mémoires sur un passé si loin, intouchable, une personne avait compris que j’avais besoin, pour faire le premier pas vers une autre étape, de m’accepter tel que je suis. Être moi-même, que les avis d’autrui ne me blessent plus, qu’il ne m’atteigne plus. Que je sois fier lorsque la mention de mes semblables soient prononcés. Être loyal, offrir avec gratitude et respect mes services à mon souverain. Ça semblait si facile. Trop facile, pour le commun de la grande majorité des humains. Pas juste les humains; l’ensemble qui représentaient. Les hommes.

    Les hommes avaient acquis après tant de catastrophes et de guerres la faculté de tout oublier, reprendre sa vie comme elle l’était. Comme si aucunes tragédies n’avaient vu le jour depuis leur existence sur les Terres. Pour moi, c’était incompréhensible. Comment pouvait-on laisser de côté ce qui avait marqué notre vie, qui avait créé l’être que nous étions aujourd’hui? Après plus de trois ans que ma tragédie a eu lieu. Trois ans, qui pourtant, reste fraîche et nette dans ma mémoire, comme une marque impossible à retirer de mon esprit encore aujourd’hui perturbé par sa présence.

    Je n’oublierais jamais tout le mal que m’a causé ma famille au long de ces années. Je ne l’oublierais jamais qu’une large partie de mon enfance a été écrite dans la haine et le dégoût. Je m’en souviendrais toujours et peut-être, le doux parfum et les tendres paroles de la vengeance éveilleraient mes sens. Son odeur m’était déjà parvenue. Il ne restait plus que j’écoute avec attention les petites voix qui me chuchotaient de mettre fin à mes entraves et d’aller pour l’avant pour la première fois. Mener ma vie comme je l’entendais réellement. Et oublier, comme le font si bien les hommes. Comme si rien de tout ceci ne s’était passé.

    Mon cerveau, qui était plongé dans une ébullition de pensées, demandait une période de repos, au calme. Où l’environnement, même l’atmosphère me détendrait. J’avais vécu trop de chose pour que je ne puisse plus me permettre une période de repos. Je l’avais amplement mérité, selon mon avis personnel en tout cas, et je tenais à en profiter. M’amuser. Voilà un terme qui avait manqué à mes pensées. « Amuser ». C’était l’égal à une mélodie apaisante, la remonté de doux souvenir dans mon cœur. J’eus un grand mal à éviter de sourire, mais c’était déjà fait. J’avais souris. Pour de vrai.

    Un résultat direct provenant d’une de mes rencontres qui s’avéra être un merveilleux moment de bonheur. Pour lui et pour moi. Pas au sens que vous croyiez. Ce que nous avions vécus révélaient plus d’une profonde amitié, d’un lien créé par le biais de gens improbables qui nous avaient menés de la haine à la complicité. Une immonde odeur de soufre tira ma tête de ses rêveries et de ses souvenirs qui me donnait cette impression qu’ils s’étaient produits il y a des années, alors qu’ils ne s’étaient passés que quelques jours à peine. Était-ce que l’on ressentait en grandissant? Que tous nos souvenirs, si proches, nous semblait provenir d’un lointain passé?

    Un immense soupir traversa mes lèvres. M’approcher de l’âge adulte m’ennuyait énormément. Je n’avais pas envie de grandir. L’enfance et l’adolescence était ce qu’il y avait de mieux dans la vie. Le reste n’était qu’une perte de temps. Inintéressante. La forte senteur de fumée s’accentuait de pas en pas. Ma vision en face de moi s’embrumait de noire et de gris. Mes yeux piquaient; leur démangeaison commençait à m’insupporter gravement.

    Au fil de mes pas, de puissant bruits, semblables au tonnerre, à la déchirure du ciel lui-même, assourdis mes pauvres oreilles. C’était l’exacte représentation d’une explosion qui faisait bondir dans ma cage thoracique mon cœur, surpris par la soudaine augmentation des sons environnants. Je ne le remarquai que plus tard, mais il y avait une hausse de température dans le coin. Il faisait chaud. Très chaud. L’air était très sec; ma gorge fut à son tour prit par une démangeaison atroce. Je toussai à plusieurs reprises, effet causé par toute la fumée. J’étais rendu où? Je me forçai à lever les yeux, plissé pour réduire du possible le picotement de la fumée sur eux. J’y voyais assez mal, mais j’avais la certitude qu’une montagne se dressait sur mon chemin. Proche ou loin, je n’avais pas les moyens de le savoir.

    Une autre explosion, plus violente cette fois, failli me faire tomber à la renverse. La terre fut secouée et à un moment, je crus l’entendre se fissurer à un secteur. Que se passait-il donc ici? Question stupide, puisque j’avais déjà une réponse imprimée dans ma tête. Un volcan. J’étais à côté d’une montagne cracheuse de lave et de magma. Je ne fus pas assez fou pour rester dans les environs plus longtemps. Je fis demi-tour et couru vers une direction à tout hasard; tant qu’elle ne se dirigeait pas vers le tas de roche, ça m’importait peu.

    Le terrain montait, il me fut encore plus difficile de quitter la place rapidement, mais quand de l’air frais pénétra dans mes poumons et que la fumée ne m’obstruait plus la vue, mes désirs furent entièrement comblés. Je me couchai à même le sol, le dos appuyé contre un minuscule arbuste, le regard dirigé vers le volcan. Maintenant que je le voyais dans son ensemble, je pus me rendre compte de sa taille de titan et de la fureur de ses explosions volcaniques car une autre survenue. Le son était tout simplement énorme à mes tympans, qui étaient sur le point de briser en mille morceaux. À moitié sourd, les pas de la gamine ne me parurent pas tout de suite dans le cerveau, mais elle se tenait vraiment là, ces yeux mauves éplorés de demander une aide qui, à voir sa tête, était très urgente.


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Ven 10 Oct 2014, 10:01

La nuit avait été courte, mes cauchemars m'avaient une fois de plus rattrapé. Je m'étais relevée d'un bond haletante. Je passe une main sur mon visage pour tenter de les chasser avant de faire quelques pas. Kuro dort encore, je décide de ne pas le réveiller et je sors dehors. J'hume l'air longuement, on est plus très loin du volcan ardent. On a décidé d'éviter ce lieu, les volcans ne nous attirent pas pour le moment, peut-être une prochaine fois. Je m'assois sur un rocher et observe les environs en silence. Cela fait 13 ans que nous errons sur les différents territoires sans réel but. Enfin si un but existe celui de rester cacher des autres que ce soient ceux de ma race ou des autres races. Le froid commence à se faire sentir alors je ramène mes ailes devant moi pour me protéger.
Sans que je ne m'en rende compte le soleil commence à pointer le bout de son nez. Quand je le réalise, j'écarte mes ailes profitant de ses rayons et je m'étire longuement avant de frotter mes yeux. J'entends un bruissement derrière moi, Kuro vient de réveiller. Il s'étire lui aussi tout en secouant sa tête avant d'arriver près de moi.

« On y va ou on reste ici ? »

Je lui souris avant de me lever à mon tour. Je jette un dernier coup d'oeil sur ce lieu avant de commencer à avancer en baillant. Kuro trottine avant de partir en devant repérer les lieux en galopant, me laissant seule. J'ai l'habitude maintenant et je sais qu'il reviendra bientôt je ne suis donc pas effrayée par ce moment de solitude. J'en profite pour faire le point sur notre situation. Eviter les autres races commence à devenir difficile, nous sommes en permanence en cavale. Peut-être que nous devrions penser à s'installer quelque part ou rejoindre le territoire des réprouvés, je me mords l'ongle pensant à cette dernière idée. Malheureusement, on ne pourra pas continuer à éviter cette solution éternellement, mais cette idée m'effraie également je ne connais personne là-bas et ils pourraient me rejeter aussi, même si cette idée semble idiote.
Je me mets à me demander où peut se trouver ma mère en ce moment, sûrement à faire des choses de Démon. Je suis tiré de mes pensées par un bruit de galop. Je redresse ma tête reconnaissant le pas de Kuro.

« Cours, il y a des humains qui viennent par ici ! »

Je me fige avant de m'élancer, étrangement je choisis la direction du volcan ardent. Mes ailes sont vraiment une gêne dans ce genre de situation. Quelques mètres plus loin je m'arrête pour enfiler un pourpoint et je rabats sur ma tête une capuche cachant légèrement mes ailes et mes cornes avant de reprendre ma course tenant fermement les pans du vêtement pour bien me cacher. Je continue de courir sans faire attention à l'endroit où je vais quand une odeur de soufre picote mon nez, bizarrement cette odeur reste familière. Bientôt de la fumée emplit mes narines et je m'arrête haletante et Kuro fait de même. On observe les lieux en silence on est au volcan ardent.

« C’est notre meilleur chance, cachons nous par ici. »

J’acquiesce et on avance jusqu’à ce qu’une pierre glisse sous mon pied et je me retrouve les quatre fers en l’air. Je me relève difficilement avant de retirer la poussière de mes vêtements en silence.  On reprit notre course ensuite avant de commencer à monter en suivant le chantier. Je cours aussi vite que possible sans regarder où je vais.

« Attention ! »

Je n'ai pas le temps de réagir que je trébuche sur quelque chose et je m'étale sur le sol. Je me redresse lentement en me frottant l'arrière de la tête en silence au travers de la capuche. Je tourne ma tête de gauche à droite et je remarque un homme et une enfant à seulement quelques mètres de moi. Une folle envie de fuir commence à naître en moi, j'ai un mouvement de recul et je me rappelle que des humains ne sont peut-être pas loin non plus. Je me mords la lèvre en baissant ma tête en silence. Je sens le nez de Kuro dans mon dos qui me donne de petits coups d'encouragement. Ils ne sont que d'eux et il y a une enfant. Je ne cours peut-être aucun risque. Je me relève et je retire la poussière de mon vêtement. J'ignore ce que je dois dire, je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, ni m'aime de beaucoup parler. Je remarque alors que l'enfant semble inquiète voir même effrayer. Je tente d'oublier l'autre être et je regarde l'enfant en silence.

- Quelque chose ne va pas ?

Je suis surprise d'entendre ma voix, c'est tellement rare que je parle. Les yeux de la petite fille passent de l'humain, ou du moins ce qui me semble être un humain, à moi. L'enfant me semble tout de même étrange avec ses cheveux bleus et ses yeux mauves. J'ai eu l'occasion de voir des humains de loin et je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu de ce genre. Mais peut-être que c'est possible tout de même. Elle finit par expliquer la situation.

- Quentin est monté là-haut, mais il n’est pas revenu.

Monter là-haut, pourquoi un enfant serait monté là-haut, c’est idiot non. Je n’écoute pas le reste de ses explications et je commence à avancer sur le chemin suivit par Kuro. Si j’utilise mes ailes je peux monter rapidement en haut, mais j’ai encore du mal à bien voler. Une fois sortie du champ de vision des deux personnes je retire mon pourpoint pour faciliter mon déplacement. Je m’arrête quelques mètres plus loin, j’aurais peut-être dû attendre d’avoir plus d’information pour continuer à avancer et surtout pourquoi le gamin a décidé de monter sur les plateaux.

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Sam 11 Oct 2014, 00:46

    Son visage de profonde détresse. Sa peur qui noyait son cœur, presque palpable entre mes doigts. Une expression d’incompréhension plus que total, reflétant une innocence d’enfant. Mêlé à un désespoir à la cherche de sa lumière qui puisse repousser ses ténèbres, sans l’avoir encore trouvé. En me regardant, avec ses yeux réclamant, non suppliant de l’aide, elle croyait enfin avoir déterré ce à quoi elle courrait depuis une longue période. Un temps si long, trop long. Qui ne finissait jamais, selon le point de vue de la jeune personne que cette gamine était. Elle suppliait de l’aide, aussi minime que cela puisse être, elle était venue à moi pour que je vienne être son héros, le sauveur qu’elle attendait. Ses pensées étaient prévisibles, je pouvais sans ennui dire tout ce qui lui traversait la tête, l’esprit. Un sourire étira le coin de mes lèvres. Pas n’importe quel sourire, ce sourire. Une expression froide, sans une touche d’émotion. Non réel. Un sourire créer uniquement pour l’apparence, pour donner l’illusion que j’étais une personne ayant un peu de sympathie. Évidemment, ce n’était pas le cas. Personne ne voyait à travers ce jeu. Qui en disait long sur la vraie personne que j’étais.

    Cependant, l’affichage de cette tête-là n’avait pas de but précis. Je ne voulais ni la faire partir, ni partir moi-même. Je ne faisais que sourire, faussement, mais qui eut le pouvoir de détendre cette petite fille au souffle court. Elle avait couru. Elle avait couru jusqu’à moi pour que je puisse la soutenir. C’était touchant. Très touchant. La jeune fillette ne méritait quand même pas ce qui lui arrivait. Aucun être vivant ne méritait de souffrir, profondément. De se plonger dans la haine et la souffrance, perdue dans un Univers bien noir et, dans une grande majorité des cas, sans issues. Ce n’était pas inscrit dans ma personnalité de vouloir apporter mon aide à un inconnu. Encore moins les gens en général, mais ce coup-ci, je me suis senti atteint sur le plan personnel. L’enfant… je me voyais en elle. Je connaissais par cœur sa détresse, son inquiétude, son incompréhension. J’avais eu des problèmes, sans doute pas identiques aux siens, mais qui devait se ressembler à la base. J’avais envie de l’aider, de lui tendre ma main. Comme une façon assez bizarre de l’empêcher de vivre ce que moi j’avais vécu.

    Tout ça, sans avoir une idée claire de sa présence en ces lieux. Pourquoi se tenait-elle debout, devant mes yeux, avec son regard si triste? Que venait-elle faire ici, à proximité de la gigantesque montagne de feu? Je n’en savais rien, rien du tout. J’ignorais même si j’étais en mesure de lui apporter un quelconque soutien. Alors, pourquoi avais-je envie de l’écouter me raconter son histoire? Pourquoi? Je ne comprenais plus mes sentiments, je ne me comprenais plus moi-même. C’était hyper compliqué, un mélange complexe de plusieurs émotions s’emmêlant entre elle. Mon débat mental se termina à la seconde où les bruits de course claquèrent sur la roche qui faisait office de lithosphère. Nous n’étions plus seuls : une femme, ou peu importe qui c’était, venait de se joindre à notre duo. Son arrivée fut assez… remarquable. En somme, elle trébucha sur un obstacle, dû, à ce que je croyais, à sa course effréné.

    La nouvelle venue fut debout en moins d’une durée de souffle. Elle releva son corps enduit de poussière et de soufre et, en utilisant l’aide de ses mains, essuya les impuretés qui souillaient ses vêtements. Mes yeux la dévisageaient avec surprise, tiraillé entre le fou rire ou être désolé. Une simple maladresse, mais qui eut résultat de nous plonger dans un immense silence, constitué principalement de gêne. La gamine et moi la regardions, tandis qu’elle aussi nous regardait. Sans un mot. Avant que de simples paroles viennent briser la lourde ambiance qui régnait entre nous tous. L’unique adulte de notre groupe demanda avec une profonde gentillesse si tout allait bien. En regardant uniquement la gamine bien sûr, car c’était la seule qui avait les larmes aux yeux en ce moment précis. La petite fille, sans doute en confiance face à un adulte, parla à son tour. Ses explications se résumèrent à la disparition de son frère Quentin, porté disparu dans les environs du volcan.

    La femme étrange ne tarda pas : elle se mit immédiatement en chemin. Moi, je préférai rester ici, pour me renseigner un peu sur les évènements. J’attendis patiemment que la maladroite adulte fut hors de la portée de ma voix et mon attention se dirigea vers la fille aux longs cheveux bleus. « C’est assez dangereux se rapprocher de trop près du volcan. Pourquoi ton frère y est-il allé? » La gamine essuya ses yeux à l’aide de son bras, comme pour étouffer sa faiblesse pourtant si évidente. « C’est… c’est de la faute de cet homme. Vous voyez… moi et Quentin sommes à la recherche d’argent… Il… il nous a dit que si nous lui rapportions cinq fioles d’eau thermale, nous… nous gagnerons assez d’argent pour notre survie. Et… et Quentin est allé au volcan. Depuis… je… je ne l’ai… pas… revu… » Sa voix descendait, s’approchant presque du murmure. Je fus obligé de pencher la tête vers elle pour comprendre ce qu’elle me disait. « Ton frère Quentin… Il ressemble à quoi? Ça pourrait m’être utile pour mes recherches. »

    Elle leva ses yeux mauves implorant. « Bien… bien sûr. Comment ai-je pus oublier un détail si important? Cette femme est partie sans même savoir à quoi il ressemble… » Elle reprit son souffle. « Quentin a les cheveux bleus et les yeux verts. Pâle. Il est âgé de deux ans de plus que moi et il a un tatouage sur la nuque. Il représente le feu. » Je hochai la tête, ayant mémorisé la description sommaire de son frère. Je me remis debout. « D’accord, je vais essayer de le retrouver pour toi. Reste ici, je te rejoindrais quand je l’aurai retrouvé. » La gamine était soulagée. « Au fait, Quentin est une personne très méfiante, il ne fait pas confiance facilement aux gens. Dite que c’est Arian qui demande à le voir, ça devrait bien aller. » « Pas de problème. » Je quittai la petite parcelle de terre sur laquelle j’étais et retourna vers l’enfer de la fumée et des explosions, prêt à tout pour retrouver ce petit garçon.


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Sam 11 Oct 2014, 13:06

On commence à grimper le long du volcan suivant le chantier fait de pierre et de terre. Le terrain est vraiment escarpé et je tente de rester concentrer sur la piste pour ne pas tomber. La fumée et l'odeur du souffre devient de plus en plus fort au fur et à mesure qu'on avance. Kuro renâcle n'aimant pas cette odeur et l'idée qu'on escalade un volcan pour trouver un enfant qui s'est égaré dans ces lieux. J'aurais tous de même dû demander plus d'explication sur la situation et à quoi ressemblait l'enfant, mais l'idée de rester avec ces deux personnes me faisaient paniquer, si jamais je perdais le contrôle je pourrais les blesser sans le vouloir ou pire les tuer. En étant seule personne ne court le moindre risque, même si cette solitude est pesante elle reste la meilleure chose à faire. De toute façon qui voudrait s'approcher de moi ? Pas quelqu'un étant normalement constitué sur le plan psychologique. Plongée dans mes pensées et ne me concentrant plus sur le sentier je trébuche et tombe à genou sur le sol. Je me relève rapidement avant de reprendre le trajet. Je regarde le paysage qui nous entoure, par endroit il reste la trace de couler de lave ce qui me fait frissonner, il serait dangereux que le volcan se réveille alors qu'on se trouve dans les environs avec Kuro. Je prie intérieurement qu'il reste en état de sommeil pour encore un moment. Le sentier commence alors à rétrécir jusqu'à ce qu'on se retrouve au niveau d'une corniche. On s'arrête avec Kuro en observant la faible portion praticable. En se collant à la paroi le terrain devrait être praticable, mais Kuro ne pourra pas passer. On se regarde longuement lui et moi avant qu'il secoue la tête.

« C’est une mauvaise idée »

- Mais c’est le seul passage qu’il y a apparemment.

« Si tu tombes tu te brises le cou. D’ailleurs la probabilité que cela arrive est plutôt grande. »

- Mais non ça va aller il suffit que je me colle à la paroi et ça ira tout seul.

« Et tu as pensé au problème que peut représenter tes ailes dans cette situation ? »

Je me mords la lèvre devant sa remarque. Je dois avouer qu'il n'a pas tort avec une rafale de vent je vais perdre mon équilibre rapidement. Je soupire avant de m'asseoir en tailleur sur le sol réfléchissant aux solutions possibles dans ce genre de situation. Je pourrais tenter de voler jusqu'au plateau le plus proche, mais je ne sais pas si j'en suis capable. Je me relève et bas des ailes pour tenter de décoller. J'arrive à mi-chemin et des rafales de vent me font balloter de droite à gauche. Je redescends trouvant les conditions trop dangereuses. Mes pieds touchent le sol et je lève la tête en silence. Je suis vraiment dans une impasse maintenant. Je me demande quelle autre possibilité nous reste, mise à part l'escalade qui serait sûrement plus dangereuse que passer par la corniche. Je me gratte la tête tout en cherchant un autre plan, mais rien ne me vient, je ne suis vraiment pas douée pour ce genre de choses.

« C’est quand même étrange… »

Je penche ma tête sur le côté regardant avec attention Kuro. Je me demande de quoi il parle quand je vois qu’il est plongé dans ses pensées, il est vraiment plus doué que moi pour ce genre de choses. Mais je n’arrive pas à comprendre de quoi il peut bien parler tout de même.

« Comment un enfant a pu passer par ici. Je veux dire il y a des rafales de vent et un enfant n’est peut-être pas suffisamment fort pour passer par ici. Même l’escalade serait impossible au vue de la distance à parcourir. »

Je n'y connais pas grand-chose en enfant ni m'aime à leur capacité, qu'il soit humain ou de tout autre races. Je me demande si Kuro à raison, mais il semble ne pas être sûr que ce soit possible non plus. Lui aussi doit ne pas comprendre la situation dans laquelle on se trouve. Moi ce que je me demande c'est pourquoi la fille est restée en bas, elle aurait dû l'accompagner ou bien l'attendre autre part, mais pas ici. Elle n'a aucune provision de ce que j'ai pu voir et surtout aucune boisson, comment elle peut survivre comme ça. La situation me semble étrange tout d'un coup. Je regrette de ne pas avoir écouté ce qu'elle avait à dire. Mais Kuro à raison, la situation est plutôt étrange est-ce que cette gamine ne nous aurait pas menti. D'ailleurs est-elle vraiment humaine je me suis arrêtée sur son apparence, mais la réalité est peut-être tout autre.

« Peut-être que c’est un fantôme. »

Je me demande ce qu’aurait à gagner un fantôme à nous envoyer en haut de ce volcan. Je me demande s’il y a vraiment un enfant là-haut. Je me demande alors si je dois abandonner où s’il nous faut continuer. Je sais que c’est le genre de choses que pourrais aimer faire un démon. Je suis perdu dans mes pensées pendant un long moment avant de prendre ma décision.

- On redescend et on va voir ce que la fille a à nous dire. Il y a un problème dans ce qu’elle nous a raconté même si j’ignore de quoi il s’agit.

Je finis ma phrase quand je réalise que nous ne sommes pas seule, Kuro est aux aguets aussi à racler le sol. Nous étions tellement perdus dans notre rechercher que nous n'avons pas fait attention à l'homme qui était là. C'était celui qui était avec la fille quand je suis arrivée. Je réalise alors que je ne porte plus mon pourpoint et je recule terrorisé par sa présence. J'en oublie d'ailleurs le gouffre derrière moi pendant un instant quand je sens mon pied toucher le vide et je perds momentanément l'équilibre avant de me stabiliser à l'aide de mes ailes. Kuro se place instinctivement devant moi et je fixe l'inconnu longuement, me demandant ce qu'il va se passer. Est-il monté lui aussi pour trouver l'enfant ? Est-il que l'enfant à probablement mentit sur la situation et que ce Quentin n'existe probablement pas. Ou a-t-il tout simplement entendu mes soupçons sur la situation.
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Sam 11 Oct 2014, 18:01

    Ainsi, je sacrifiais mon corps et mon âme à la tache confié par la petite fille. En tout particulier mon corps, déchirer par les efforts physiques que je le forçai à faire, presque étant dans l’incapacité de gravir les obstacles qui se dressaient sur ma voie. Psychologiquement, à l’opposé extrême de ce que réclamait mes muscles, était décidé à mener à bien le service que je devais rendre à la gamine, tirailler entre la peur et l’inquiétude de la disparition de son frère aîné dans les environs dangereux d’une montagne instable, ayant constamment besoin de cracher lave et roche volcanique, accompagné le plus souvent par des tremblements de terre qui surprenait les plus aguerris.

    Car l’ascension de ce tas de pierre était loin de la facilité. Très loin même. Nombreux étaient les passages inaccessibles, où s’y risquer égalerait au suicide. Sinon, parmi ceux que j’ai pu trouver en explorant chaque mètre du volcan étaient uniquement taillé pour l’escalade, une des pires activités qui s’offraient à moi. Ma force physique étant faible de naissance, je n’aimais pas vraiment les sports qui demandaient un minimum de force à exploiter. Non, ce n’était pas du tout ce genre de chose dont la pratique m’était évidente. Mon corps avait été créé pour la course, la vitesse et l’agilité. Demandez-moi de soulever une grosse pierre et vous serez déçus, mais proposez-moi de courir et vous serez ravis.

    Je n’ai jamais cherché le temps de m’entraîner sur le plan musculaire de la force brute. À quoi bon rimerait cette perte, alors que ma vie de voleur et de pickpocket me demandait à courir et à être plus malin que les autres? Ensuite, après l’obtention d’une de mes prises, il fallait que je sois convainquant, que je pousse l’acheteur à bien me donner une certaine somme d’argent en échange de ce que je lui rapportais. La force physique dans tout ça? Elle n’avait même pas sa place dans l’Univers, du moins, dans mon Univers. J’évitais le plus possible d’avoir recours à la force, mais quand le besoin me le demandait, je me battais en comptant presque entièrement avec de la magie. Ce n’était pas forcément une bonne idée au niveau stratégique, mais je n’avais rien d’autre sur quoi compter. Mais maintenant que j’étais là, entrain d’escalader une corniche à pic, je regrettais de ne pas avoir pris le temps de muscler mon corps frêle et agile. J’en aurais bien eu besoin.

    Mauvaise chance pour moi, la grande majorité des chemins que j’empruntais étaient fait comme tel : escarpés, n’ayant pas le choix de l’escalader, car marcher dessus serait tout bonnement impossible. Ça mettait mon corps en dure épreuve, car jamais auparavant je n’avais eu à faire autant de monté qu’aujourd’hui. Mes bras et mes jambes étaient en feu. Mon visage était rouge sous les effets de mes efforts à me hisser sur un point supérieur. Prisonnier de ses conditions extrêmes, l’épaisse fumée et l’odeur écœurante du soufre ne m’aidait pas à progresser rapidement. Au contraire, cela me forçait à prendre régulièrement des pauses, le temps de tousser et de m’essuyer les yeux pour reprendre là où j’en étais.

    Je détestai ça, mais je le faisais pour une cause qui me semblait assez juste : aider un enfant qui en avait besoin. Malgré tous les défauts que l’on pouvait retrouver sur la montagne, j’étais assez heureux qu’il y règne une atmosphère calme et tranquille. Enfin, c’était comme ça pour deux raisons : un, personne n’était assez fou pour se risquer à s’approcher de là. Deux, le volcan était drôlement tranquille uniquement lorsqu’il ne se mettait pas à cracher de la lave et des roches volcaniques un peu partout. Ce qui était assez rare, mais sérieusement, je n’aillai pas me plaindre. Manquerait plus que le volcan entre en éruption pour que ma mission soit compromise. Il en allait de même pour ma vie aussi. Je poussai mes bras vers le bas et je parvins à me hisser une nouvelle fois sur un autre plateau. C’était assez. Je m’assis, le dos collé contre la paroi, le souffle court. Mon corps était tout endolori et je ne sentais presque plus mes bras. J’avais besoin de me reposer, juste quelques minutes.

    À l’aide du manche de mon chandail, je m’essuyai encore une fois mes yeux couverts de larmes dû à la fumée et après une dizaine de minute à rester immobile, je continuais ma route, malgré les plaintes répétitives de mon corps en ébullition. Je dû monter une nouvelle fois par-dessus un mur de roc et marcher sur un chemin montant avec du vide sur ses côtés pour finalement tomber sur une corniche plate, elle aussi entourée de vide qui menait à une chute mortelle. En fait, c’était le lieu idéal pour prendre une autre pose, juste le temps que je récupère cette fois-ci entièrement ma force. Je recommencerais mon ascension dans disons… Une heure? Deux peut-être?

    Non, pas deux. Le gamin qui avait monté le volcan ne pouvait pas attendre encore trop longtemps. J’avais promis à la petite fille que je le retrouverais en vie et je n’étais pas l’une de ces personnes qui se fichent de leur promesse. « On redescend et on va voir ce que la fille a à nous dire. Il y a un problème dans ce qu’elle nous a raconté, même si j’ignore de quoi il s’agit. » Cette voix… je la reconnaissais. C’était la femme de tout à l’heure, celle qui était partie avant moi. Que faisait-elle ici et qu’avait-il de si étrange dans les explications fournis par la gamine. Curieux de savoir ce qui se tramait dans son esprit, je m’avançai vers la direction de leur voix et je surpris la présence d’aile et de cornes sur la personne.

    Qui fut si terrifiée qu’elle faillit tomber si elle n’avait pas retrouvé son équilibre à l’aide de sa paire d’aile. Elle commença à me dévisager, intensément, tandis que la licorne noire qui l’accompagnait se positionna devant elle, dans un geste sans doute protecteur. J’avouais ne pas m’être attendu à voir ça mais ce n’était pas une de mes priorités du moment. Je voulais juste savoir ce qui n’allait pas, au sujet de la fille, au sujet de ses explications qui comportaient un problème. « Quel est le problème dans l’explication qu’Arian vous a donnez? Son frère est juste monté ici pour chercher de l’eau thermale pour un homme qui leur avait promis de l’argent… » Un détail me frappa de plein fouet dans ce que je venais de dire.

    Quentin était venu ici pour de l’eau thermale mais… les sources de cette eau ne pouvaient pas se trouver au sommet du volcan. C’était impossible. Tout ce qu’il y avait, c’était un cratère. D’après ce que je savais de ce lieu, l’eau thermale se situait plus loin, dans des villages situer environ vers les collines que nous avions quitté pour se mettre à la recherche de l’enfant. « Dé… désolé. Je vous ai fait peur, n’est-ce pas? Enfin, ce n’est pas grave. Je… je dois descendre pour vérifier un truc avec Arian. » Il y avait quelque chose dans cette histoire qui clochait, mais je n’arrivais pas encore à mettre le doigt dessus. Pour démystifier le mystère, la meilleure solution était de retourner la voir et lui demander encore plus de détail au sujet de la disparition de son frère.


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Sam 11 Oct 2014, 20:41

L’humain me dévisage également semblant surpris de ce qu’il voit. C’est dans ces moment-là que je souhaite pouvoir me transformer en souris et pouvoir partir me cacher dans un trou. On reste ainsi pendant un moment à se dévisager quand il me pose la question qui lui brûle les lèvres.

- Quel est le problème dans l’explication qu’Arian vous a donnez? Son frère est juste monté ici pour chercher de l’eau thermale pour un homme qui leur avait promis de l’argent…

Sans vraiment le vouloir je pousse un soupir et je constate alors qu’il réfléchit, il semble enfin comprendre le problème qui se pose dans notre situation. Même si je ne connais pas la typologie des lieux il y a des incohérences dans son explication. Dans un premier temps il me semble improbable qu’un enfant puisse monter si haut et ensuite en y réfléchissant bien plus on monte plus on se rapproche du sommet, l’eau thermale ne doit pas se trouver aussi haut. Prenant enfin conscience de la situation et du piège dans lequel on se dirigeait il décida de rebrousser chemin semblant perturbé par la situation.

- Dé… désolé. Je vous ai fait peur, n’est-ce pas? Enfin, ce n’est pas grave. Je… je dois descendre pour vérifier un truc avec Arian.

Je le regarde partir en silence avant de mordre mon ongle en silence. La meilleure chose à faire c’est de redescendre pour avoir des explications de la gamine. Étrangement un instinct de compétition nait en moi et j’ai envie d’arriver à la fillette avant lui. Je regarde Kuro longuement qui cherche également la solution à notre problème et les raisons qui ont pu pousser la fillette à nous entraîner dans un tel piège. Je m’approche du bord de la falaise et regarde la distance avec le sol en silence me demandant si je peux planer jusqu’au sol sans risque. Je sais que c’est risqué, j’ai vraiment du mal à voler, mais si je passe de plateau à plateau ? Ça devrais être possible non ?

« Il vaut mieux arriver avant pour que tu puisses obtenir les informations de la gamine et ça pourrait être horrible… »

Je sursaute en entendant la voix et je tourne ma tête de gauche à droite avant de poser mes mains sur ma tête et de me laisser tomber sur le sol. J’avoue que l’idée de mettre fait berner me met en colère et étrangement j’ai envie de la faire souffrir autant que j’ai souffert pour monter aussi haut. Je me mords la lèvre tentant de faire reculer cette envie.

« Pourquoi repousser cette idée et rejeter ce que tu es… Autant l’accepter et le faire…  Et le moyen d’aller plus vite c’est de sauter.»

La terre semble tanguer autour de moi  et je hais cette sensation. J’inspire et j’expire profondément tentant de reprendre le dessus. Kuro me met un petit coup de museau dans le dos pour m’aider. J’arrive à calmer mes pulsions démoniaques lentement et je tremble de partout. Je déteste ça, j’ai vraiment envie que cette situation arrête. Je me relève une fois la crise passée et je regarde la zone.

« Ça va ? »

J’hoche la tête tout en reprenant le contrôle de la situation. C’est dans ces instants que je me rends compte que je suis vraiment un danger pour tout le monde et surtout instable. Je me répugne moi-même par moment. Que ce soit ma moral qui peut passer du bien au mal, mon tempérament qui change rapidement, voir trop rapidement ou mon physique. Je me déteste entièrement. Par moment je souhaite que ma condition soit différente. Je décide de descendre à pied le volcan jugeant le saut beaucoup trop dangereux. Kuro me fait signe et je monte sur son dos avant qu’il ne s’élance. On redescend rapidement à notre point de départ. Le garçon est là, mais la fillette elle n’y est plus. Kuro s’arrête et je descends de son dos  cherchant la fillette du regard.

- Elle n’est plus là on dirait.

Je commence à chercher des indices sur l’endroit où elle a pu partir. Pour moi il reste probable qu’elle soit un démon qui a voulu piéger quelqu’un pour une obscure raison.  Je continue de chercher, mais je ne trouve rien, pas un indice. Je me gratte la tête en silence me demandant si l’humain à trouver une piste ou non. Peut-être qu’il serait temps de s’allier pour éclaircir l’histoire qui vient de se passer, mais sera-t-il d’accord pour faire une alliance avec moi. Sûrement pas je suis une aberration après tout. Je l’observe du coin de l’œil cherchant un moyen de lancer la conversation. Une idée me vint en tête.

- Je me demande ce qu’elle était… Vous n’avez pas une idée ?

Kuro nous observe en silence pendant notre recherche se demandant ce que je vais faire. À mes yeux la seule chose à faire serait de chercher ensemble une piste pour gagner du temps. Je regarde le sommet du volcan me demandant ce qu’il y avait au sommet. Est-ce que ce Quentin existe vraiment en plus ?

- On pourrait chercher ensemble une piste et tenter de lever le voile sur ce mystère… Enfin si vous voulez…

Je me demande quel sera sa décision face à la situation.
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Dim 12 Oct 2014, 17:13

    Gravir la montagne fut une épreuve difficile, qui me força à utiliser une volonté de fer que jusqu’à présent, ignorai qu’elle existait en moi. Ma force physique n’étant pas élevée, j’ai puisé tout ce que j’avais pour au final, me faire assaillir par le doute, sentiment qui ne faisait qu’accroître ma frustration d’avoir grimpé ce tas de roc pour rien. Rien du tout. À cause d’une petite fille qui, n’ayant pas été très claire dans ses explications, me demandait désormais de redescendre tout ce que j’avais monté pour lui extirper les informations manquantes.

    Je serai la mâchoire, un peu en colère contre Arian, qui n’avait pas eu le bon sens de dire tout ce qu’elle savait, mais je fis quand même le chemin inverse pour aller la rejoindre là où je l’avais laissé. Si la montée fut longue et dure, la descente en fut autant plus simple et moins forçant, mais toujours plus dangereuse. Les roches ayant une forme assez arrondis, mes prises étaient assez instables et je risquai à plusieurs reprises de tomber dans un précipice sans fond ou finir emballer sur des pierres très pointues, par manque évident d’équilibre.

    Ce n’était pas si surprenant que je manquais de tomber aussi régulièrement, car ma frustration m’avait rendu imprudent. J’avais voulu atteindre le bas le plus rapidement possible, pour régler les incohérences une bonne fois pour toute, mais j’avais commis l’erreur d’oublier dans quel coin des Terres je me trouvais présentement. Ceci n’étant pas un jeu, je dû apprendre à me maîtriser tout au long de la descente, pour éviter une mort certaine si jamais je laissais mes émotions prendre le dessus sur ma raison. Ces efforts n’auront servis à rien si je ne revenais pas vivant de cette expédition. Je pouvais déjà oublier de questionner Arian.

    Plusieurs dizaines de minutes s’écoulèrent avant que mes pieds ne touchent enfin la terre ferme, aux pieds du volcan. Je toussai à de nombreuses occasions, la fumée étant encore présente dans le vent et m’essuyai une dernière fois mes yeux qui pleuraient à cause du soufre et je me mis immédiatement en marche – d’abord tranquillement, pour finir par courir, pressé de mettre les points au clairs avec la gamine.

    Seulement, une fois arrivée sur place, elle avait disparu. Je regardai partout; à gauche, à droite. Rien, aucune trace qu’Arian est pu un jour exister. Sidéré, je marchai jusqu’au rocher où je m’étais couché avant de partir et commença à crier son nom. « Arian! Arian! » La petite fille devait bien se situer dans les environs non? Elle ne pouvait pas être partie, sans rien laissé derrière elle. Je recommençai à l’appeler, croyant qu’elle finirait bien par répondre, mais non. Je n’obtiens aucune réponse. Cela me suffit pour savoir qu’elle n’était bel et bien plus là. Où a-t-elle bien pu se cacher? À la minute où j’aillai débuter mes recherches, la femme et sa licorne arrivèrent comme par magie, à une bonne distance de ma position. L’être ailée descendit du dos de son compagnon. « Elle n’est plus là on dirait. »

    La femme se mit à faire le tour de la petite zone, pour s’assurer que la petite fille n’était pas cachée à quelque part, tandis que moi, j’observai ses allées et venues en silence, essayant de trouver une explication à cette histoire. Arian était-elle réelle? Je doutai cependant que son apparition fut une illusion alors… un démon qui s’était jouée de nous peut-être? Sans aucune preuve solide, je ne pouvais pas être sûr que ce soit le cas. Alors, où était Arian? C’était énervant de ne pas avoir la réponse. « Je me demande ce qu’elle était… Vous n’avez pas une idée? »

    Je sursautai, surpris que la femme s’adresse à moi. Je levai les yeux vers elle, ne sachant quoi lui répondre. Elle continua en me proposant de chercher ensemble une piste, pour connaître la vérité. Je réfléchis à sa proposition. Rechercher Arian seul risquait de prendre beaucoup trop de temps, alors être deux ne ferait qu’accéléré la cadence. Et ça, c’était sans compter la petite idée qui venait de me traverser l’esprit. « D’accord, j’accepte votre proposition. Recherchons Arian ensemble. » Je m’avançai vers elle et m’arrêta uniquement à environ un mètre de cette femme. « Je sais où nous pourrions commencer nos recherches. Arian m’avait parlé d’un homme qui leur avait promis une belle somme d’argent en échange de fiole remplis d’eau thermale. Si nous trouvons un village dans le coin, nous pourrions leur demander des informations à son sujet. »


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Lun 20 Oct 2014, 11:41

Il accepte ma proposition, je suis soulagée, cela aurait été plus difficile de régler ce problème toute seule. Il semble avoir une idée pour la suite des événements et j'ai hâte de savoir de quoi il retourne. Il s'arrête à quelques mètres de moi et je penche ma tête sur le côté attendant la suite patiemment.

- Je sais où nous pourrions commencer nos recherches. Arian m’avait parlé d’un homme qui leur avait promis une belle somme d’argent en échange de fiole remplis d’eau thermale. Si nous trouvons un village dans le coin, nous pourrions leur demander des informations à son sujet.

Je réfléchis à ses paroles en silence, un village dans le coin. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui penserai à s'installer dans un tel lieu, je pense même que ce serais l'inverse, mais en même temps les enfants ne seraient pas venus jusqu'ici. À moins qu'ils aient un lien ou que les enfants habitent non loin. Et si cette fille Ariane est un démon les chances qu'elle aime ce genre d'endroit serait encore plus probable. De plus j'imagine mal des enfants avoir fait un trajet jusqu'ici sans être accompagné. Devant les menaces qui entourent ces contrées c'est encore plus improbable.

- Je pense qu’il n’existe pas ce médecin, je veux dire, comment un parent censé laisserait ses enfants venir par ici ? Je pense plutôt qu’il faudrait accès notre recherche sur Quentin. Dans les mensonges il y a toujours une part de vérité non ? On peut toujours chercher un bâtiment où…

Je m’arrête dans ma phrase quelque chose à attirer mon attention. Une lumière m’éblouit, je me dirige vers cet endroit avant de me baisser pour récupérer l’objet. Je reviens vers l’humain et lui montre mon butin. Une fiole vide. Finalement, elle n’avait peut-être pas menti.

- On dirait qu’il y avait une part de vérité dans ses propos finalement.

Kuro racle le sol en secouant la tête. Il a trouvé des empreintes de pas. Je soupire, la tournure des événements commence à ne pas me plaire. Je me mords l'ongle de nouveau en réfléchissant à tout cela en silence.

- Kuro à trouver plusieurs empreintes de pas. Je pense qu’il faut les suivre on va forcément arriver à trouver quelque chose comme ça.

Kuro part dans la direction des traces en éclaireur. Je compte jusqu’à dix avant de suivre ses pas, cherchant d’autres indices éventuel. On marche en silence contournant le volcan part la droite. Je reste sur le qui-vive, nous ne sommes pas à l’abri d’un danger et notamment d’une embuscade. Je me demande si nous allions trouver quelque chose dans le coin, ce qui me semble quand même improbable. Qui serait assez fou pour habiter au pied du volcan. Alors que je commence à penser à cela des sortes de petites cabanes commencent à apparaître devant nous. Je pousse un soupir me demandant comment les gens peuvent aimer habiter dans de tels endroits, ça me parait tellement idiot. Mais peut-être que je ne dois pas juger leur façon de vivre non plus. On continue à avancer vers les bâtiments tandis que je continue de réfléchir à ce qui nous attend ensuite. Je m’arrête ne voulant pas entrer dans le village et Kuro fait de même.

- Je vous laisse mener l’enquête dans cet endroit, Kuro vous accompagne au cas où…

L'idée de croiser d'autre race me hérisse les poils. Je trouve un rocher et je décide de m'asseoir dessus en les attendant. Je ne leur laisse pas vraiment le choix. Mais si je les accompagne, personnes ne répondra à nos questions, qui parleraient à une réprouvé après tout. Je reste là attendant alors leur retour avec beaucoup de patience.
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Mar 21 Oct 2014, 00:46

    Cette femme ailée se plongea dans une profonde réflexion, après lui avoir fait part de l’histoire de cette petite fille. Gamine qui, après avoir disparue, n’avait laissé aucunes traces derrières son chemin. C’était une autre preuve qui commençait à me faire croire que cette Arian n’était qu’une démone ayant pris goût de jouer des mauvaises blagues à des voyageurs, en nous choisissant sur sa liste de victimes. Je ne pouvais être sûr de rien – je n’aimais pas vraiment tirer des conclusions hâtives -, tant que le mystère demeurait, mais je n’avais pas les moyens nécessaires pour dire avec certitude que son histoire était véridique. Entre Quentin, son jeune frère disparu lors d’une expédition folle sur le volcan et ce mystérieux homme, je ne savais plus quoi penser. Quelles pouvait être la vérité là-dedans? Mon cerveau n’avait jamais tourné aussi vite sans pouvoir trouver une réponse qui me plaisait.

    La réprouvé finit par me donner son opinion, en m’affirmant sans en être très sûre à cent pourcent, que cet homme qui leur avait demandé de lui amener ses fioles d’eau thermale n’existe réellement. Elle m’offrit plusieurs arguments qui avaient chacun une logique implacable, à commencer par l’image de parents qui laissent leurs enfants se promener bien tranquillement à côté d’une montagne de feu dont les éruptions volcaniques étaient aléatoires et dangereuses. Ensuite, elle ajouta que nous devrions concentrer notre énergie sur la recherche de Quentin, car dans les mensonges, il y a toujours une part de vérité. Elle me proposa plusieurs lieux où nous pourrions débuter notre enquête, avant de laisser en suspens sa phrase, les yeux rivés vers quelque chose que je ne voyais pas. Curieux du soudain arrêt de la femme, je suivis son regard vers le sol. Le reflet du soleil sur cet objet de verre me força à plisser les yeux pour distinguer qu’est-ce que c’était. La femme se baissa pour ramasser le truc et me montra ce qu’elle avait entre les mains.

    Surprise! C’était une petite fiole transparente, vide. Le contenant idéal pour y transporter une bonne quantité d’eau. Comme de l’eau thermale. Cette histoire commençait à se dévoiler, peu à peu. Je me demandais sérieusement comment j’avais pu passer à côté d’un indice aussi important. Désormais, j’avais la sensation d’avancer dans cette étrange affaire d’enfants. La réprouvé fit la remarque, changeant d’opinion en me disant que l’histoire d’Arian n’était pas qu’un tissu de mensonges. À notre gauche, la licorne noire qui l’accompagnait se mit à racler le sol, tout en secouant sa crinière, pour attirer notre attention sur ce qu’il venait de trouver. L’étrange femme s’en approcha et à la vue de ce que son compagnon venait de trouver, elle poussa un profond soupir. Elle m’expliqua ensuite que sa licorne venait de trouver plusieurs empruntes de pas, que nous pourrions suivre sans problème. Un petit sourire se dessina sur le bout de mes lèvres. Enfin. Nous commencions à y voir de plus en plus clair. Le truc qui était génial avec le deuxième indice, c’était que ça nous prouvait qu’Arian n’était pas seule quand nous étions partis. Il y avait quelqu’un d’autre avec elle, il restait juste à savoir qui.

    Le destrier à la corne marcha en tête, suivit d’un peu plus loin par son amie et de moi, qui les suivit sur le chemin rocailleux. Au début, je crus que ce passage ne nous mènerait nulle part, car il n’y avait même pas de traces d’un village, mais au bout de plusieurs minutes, je finis par apercevoir les toits de petites maisons taillées dans la roche. Ça me dépassait complètement. Comment des gens pouvaient-ils accepter de vivre aussi prêt de cette montagne qui crache du feu? Je frissonnai, les souvenirs désagréables de ma montée sur ce tas de pierre me revenant soudainement en mémoire. Nous continuâmes notre chemin jusqu’à atteindre l’entrée du village et ce fut à ce moment que la femme refusa d’aller plus loin, en me laissant seul avec Kuro, son animal. J’haussai les épaules, ne voulant pas connaître les raisons de son arrêt et pénétra dans le village en compagnie de la licorne.

    Le premier constat que je vis fut l’absence inquiétante d’êtres vivants. Le village était très petit, à peine plus de dix maisons. J’en fis le tour rapidement, essayant de voir des gens à qui parler, mais rien à faire : toutes les fenêtres étaient fermées à double tour. Je poussai un soupir, énervé, et décida de ne suivre que les traces de pas sur le sol. La tête baissée, je fonçai tête première dans le ventre rond d’un grand homme, qui manquait plusieurs cheveux sur la tête. Le visage à l’expression dure, ses bras étaient croisés sur son gros bedon et il m’avait l’air assez impatient. Ce ne fut donc pas très surprenant qu’il s’adressa si froidement à moi. « Que faites-vous ici étranger? Vous n’êtes pas autorisés à venir ici. » Eh bien, bonjour la sympathie! Il avait à peine placé cinq phrases que je le détestais déjà, mais je n’étais pas ici pour me disputer avec un gros tas. Je pris une grande respiration pour me calmer. Avec un peu de chance, il aurait… l’amabilité de me dire où se trouvait Arian. « Je suis à la recherche d’un petite fille : cheveux bleus et yeux mauves. L’auriez-vous vu par hasard? Il y a de grandes chances qu’elle soit accompagnée d’un homme. » L’habitant du village crispa la mâchoire et il détourna le regard. « Je n’ai rien à faire des enfants moi! Partez! » Voyons donc! Cet homme me croyait-il aussi stupide que ça? Je savais qu’il avait quelque chose à cacher. Il ne me restait plus qu’à lui faire sortir les vers du nez.


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Lun 03 Nov 2014, 13:19

J'attends assise sur ma pierre en silence les mains poser sur mon visage, mes coudes planté sur mes jambes. Je me demande combien de temps ils vont mettre avant de trouver des informations sur les enfants. Alors que j'attends patiemment j'entends des bruits de pas et je relève la tête. Deux hommes avancent en parlant et en riant plutôt fort. Je penche ma tête sur le côté tentant de suivre la conversation. Il parle d'enfant et d'un homme qui se fait passer pour quelque chose qui n'est pas. Je me demande de quoi ils parlent. Je les vois prendre la direction du petit village, ou du moins ce qui ressemble au village. Je suis partagée entre rejoindre l'humain et Kuro ou rester ici à attendre.

« On a trouvé quelqu'un qui sait peut-être quelque chose. »

Je sursaute en entendant la voix de Kuro. Ils vont peut-être avoir un début de piste. Je me lève décider à les rejoindre. Je passe sur ma tête mon pourpoint avant de suivre les deux hommes de loin en écoutant la discussion d'une oreille distraite. Mais il n'y a aucune information intéressante qui nous arrive. Je me demande ce qu'on va faire. Finalement, je pénètre dans le village baissant la tête pour ne pas être repérée. Je marche tranquillement jusqu'à arriver à l'homme et à Kuro. Je penche la tête étonnée par la situation. Je m'approche du trio en faisant en sorte qu'on ne remarque ma tête.

- Alors, on a des informations sur les enfants et le médecin qui n'est peut-être pas médecin ?

Kuro tourne sa tête vers moi et je comprends que j'ai peut-être dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Je me mords la lèvre quand l'homme avec son gros bedon semble se braquer. D'ailleurs il recule pour tenter de s'enfuir. Je me dirige vers lui et il recule, encore il ne m'a pas vraiment vue. Il tente de s'échapper quand je décide de retirer mon pourpoint et je m'envole pour atterrir devant lui. Je croise les bras sur ma poitrine et je vois sa mine horrifiée en voyant ce que je suis. Après tout je peux le comprendre, j'ai une apparence plutôt effrayante. Je penche ma tête en silence durcissant mon regard pour lui faire encore plus peur.

- Où sont les enfants ?

Il ne peut plus s'enfuir, mais il ne compte pas parler pour autant. Mais je semble l'effrayer, je me demande si je pourrais l'effrayer un peu ou non. Après tout ça pourrait être utile.

- Parle, ou je te réduirais en miette...

Il me regarde longuement pesant le pour et le contre de donner une réponse et savoir s'il y a vraiment un risque. Je ne compte pas bouger, Kuro me regarde et le regarde également. Je me demande comment je dois procéder maintenant. Je me demande s'il va nous donner le lieu où se trouvent les enfants.
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Ven 07 Nov 2014, 20:38

    Un duel s’engagea dès que cet homme refusa de me faire part de la vérité, celle qui voilait jusqu’à lors le mystère sur cette petite fille et son frère aîné disparu. Il savait où se trouvait les enfants. Il le savait, mais il n’était toujours pas prêt à me le dire. Qu’avait-il de si dangereux, au point où il préférait garder le silence plutôt que parler avec franchise? Cette affaire était de plus en plus inquiétante, de mon point de vue en tout cas, mais je ne pouvais pas encore progresser dans l’enquête si ce villageois bedonnant se refermait ainsi sur lui-même. Les lèvres serrées, le regard aussi dur et froid que la glace elle-même, il ne faisait que me toiser dans le cœur de mes yeux, dont la couleur, habituellement rouge terne, brillaient sous l’influence de ma colère. Je n’avais pas de temps à perdre avec un type comme lui. Je voulais juste retrouver deux enfants innocents, probablement victime d’un coup monté par un personnage louche, alors que je me trouvais présentement devant… le dirigeant du lieu, dont le sort de ses jeunes habitants importait peu.

    J’avais envie de hurler, de le secouer dans tous les sens, car mes pensées étaient révoltées par le scénario qu’elles se créaient, mais c’était impossible, surtout en raison de la faiblesse de mes muscles. Mais je pouvais me contenter de l’imaginer et ça, ça me procurait un grand bien. « Où sont les deux enfants? » On ne savait jamais, peut-être que le cœur de pierre de cette personne allait s’attendrir pour laisser filtrer une information, mais l’homme au gros ventre n’abandonnait pas sa façade indifférente. Il continuait à nier l’existence d’Arian et de Quentin, aussi farouchement qu’une personne n’étant pas prête à révéler son lourd secret. « Je te l’ai déjà dit : aucuns enfants correspondant à cette description vivent ici. Partez! » Ma patience avait atteint ses limites. Dans mon esprit, j’avais déjà songé à quinze morts différentes que j’aurais voulus lui réserver. La mâchoire contractée, j’étais sur le point de lui hurler tout ce que je pensais de sa personne, lorsque cette étrange femme décida d’arriver à ce moment précis.

    Elle apporta son attention sur moi ainsi que sa licorne noire et nous demanda si nous avions finis par avoir de nouvelles informations au sujet des enfants ainsi que du médecin qui n’en était peut-être pas un. À cette mention, le visage de l’homme qui se tenait en face de nous pâli dangereusement et il commença à crier à plein poumons : « Comment osez-vous parler de Caden avec un aussi grand manque de respect?! Cet homme n’est pas un simple médecin! C’est notre héros, notre sau… » Ses hurlements d’indignations attirèrent le regard de la jeune femme, qui se retourna dans sa direction. À la vision de son visage, l’homme prit soudainement peur et commença à reculer dans le but de s’enfuir. Elle le suivit, alors que lui, tentait de conserver le plus de distance entre elle et lui. Il venait de comprendre à quelle race elle appartenait et désormais, il avait une peur bleue de cette femme, qui pencha la tête vers lui en adoptant une expression dure et froide pour augmenter le sentiment de terreur qui l’habitait.

    Elle lui demanda où était les enfants. L’homme ne répondit pas. Il regardait tout autour de lui, à la recherche d’une échappatoire, mais il y en avait aucune. La femme lui bloquait le passage. En voyant que l’homme ne parlerait pas de sitôt, elle décida de prendre une méthode plus efficace pour le faire parler : elle reposa sa question, en y ajoutant une menace, qui eut un effet instantané sur le villageois. « Ils… ils sont avec Caden, notre héros. C’est tout ce que je sais. » S’il croyait que ça allait suffire, il se trompait. J’avais besoin d’en entendre plus. « Où peut-on le trouver? » L’homme ne répondit pas. Il se mordit la lèvre si fortement qu’elle se mit à saigner. Je retentai mon approche. « Dit-le, avant qu’elle ne te fasse quelque chose de… regrettable. » Je disais absolument n’importe quoi, car je n’avais pas la moindre idée des habiletés qu’elle possédait, mais ce fut amplement suffisant. « Il… il habite dans une grande maison au nord de ce village. Vous… vous ne pouvez pas la manquer. C’est à environ une demi-heure de marche d’ici. » Voilà! Quand il le voulait, il pouvait se montrer assez utile. Je lui envoyai un sourire narquois et prit la tête de notre marche, en faisant signe à cette femme de me suivre.


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Lun 17 Nov 2014, 18:55

Enfin l’humain avait décidé de parler. Les enfants étaient avec leur héros. Intéressant, mais bizarrement je ne le sens pas vraiment non plus. Le village est devenu calme, même trop calme je trouve. Je me demande ce qui nous attend. Je me mis à suivre le jeune humain quand il me fit signe d’avancer, Kuro m’emboita le pas. Je constate qu’il n’y a personne dans les rues actuellement, je me demande où ils peuvent-être. En effet quand nous sommes entrées dans la pièce il y avait du monde, mais maintenant il n’y a plus personne dans les rues. Je trouve ça vraiment étrange. On continue d’avancer tranquillement dans les allées quand j’entends un bruit étrange. Je penche ma tête sur le côté. JE m’arrête et j’écoute, mais rien, alors je reprends la marche en silence, puis d’un coup j’entends quelque chose siffler. Je tourne ma tête pour voir une flèche se ficher sur le mur.

- Je crois qu’on a des invités.

J’attrape mon fouet tout en continuant d’avancer. Après tout ce n’est qu’une flèche pour le moment. Je fais signe de reprendre la marche ce qu’on fait. Une fois qu’on arrive vers l’extérieur du village on remarque alors que beaucoup de villageois sont agglutiné là. Et bah, ça promet si on doit les combattre. Ou alors c’est contre moi. Je me demande ce qu’ils nous veulent en fait.

- Partez d’ici !

Ils semblent tous d’accord avec ça ce qui me pousse à me gratter le sourcil. Je soupire avant de décider de ne rien faire dans un premier temps, mais ce qui est sûre c’est qu’il nous bloque le chemin. Me battre contre eux ne me dérange pas vraiment, mais ça risque de ne pas être au goût de l’humain par contre. Alors je décide d’attendre sa réaction, voir ce qu’il veut faire. Je ne compte pas lui imposé mon choix. Après tout se battre contre ses semblables doit-être difficile dans un certain sens. Je tiens mon fouet prête à me battre s’il le faut, mais peut-être qu’il a une autre idée. Alors que je pense à ça une pierre atterri dans mon épaule, je ne dis rien et n’exprime aucune douleur. J’ai juste envie de lui renvoyer le caillou, un deuxième m’arrive dans le ventre et je ne bouge toujours pas. Je trouve plutôt horrible leur façon de faire. Je remarque que l’humain n’a rien reçu, bien sûre je suis une réprouvée moi. Encore heureux que je suis préparée à ce genre de situation.
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Sam 22 Nov 2014, 00:21

    Cette ville, ou village serait terme très approprié, avait l’une de ces ambiances calmes et silencieuses qui forçait mon instinct à avancer avec prudence, surtout en réfléchissant aux menaces proférées à cet homme, qui c’était enfui immédiatement après que nous lui en avions offert l’occasion de détaler à toutes jambes. Je pouvais comprendre que la place n’était certainement pas très riche d’agitation ou d’atmosphère urbaine, identique à une Cité comme Aeden, par exemple, une ville animée qui ne cessait, jour comme de nuit, d’être active. C’était, si je peux le dire de cette manière, normal que l’endroit soit si vide, mais quand même… Un village, peu importe à quoi pouvait ressembler leurs traditions et leurs cultures, avait un tant soit peu beaucoup plus d’activité. Que ce soit des enfants qui courent dans les rues en riant ou leurs parents qui les guettent d’un œil avisé, il aurait dû y avoir d’autres personnes, autres que le représentant qui, terrorisé par la vision d’une Réprouvée, c’est tiré à une vitesse que je ne soupçonnais pas qu’un homme de sa taille puisse avoir. Un autre fait qui démontre que les apparences ne sont jamais ce qu’elle ne semble être, la première pensée qui nous traverse l’esprit sur un individu que l’on aperçoit pouvant nous guider vers l’erreur sur sa véritable identité. Quoi qu’il en soit, nous marchions depuis plusieurs minutes, à errer dans les rues à la recherche de la sortie qui nous conduirait à la demeure de l’imposteur, traité en héros par ses villageois stupides, incapable de s’ouvrir les yeux sur la réalité et le bon sens, lorsqu’un son, aussi infime soit-il capte mon attention.

    Ce bruit ressemblait fortement au son d’un pas qui foule le sol, mais je n’ai pas eu l’occasion d’en être sûr à cent pour cent, car l’écho ne résonna pas bien longtemps dans le vent. À côté de moi, je vois cette femme penché sa tête, ce qui me permet d’être sûr de ne pas avoir rêvé le bruit. Comme elle a décidé d’arrêter sa marche pour mieux entendre, je décide de l’attendre un peu en retrait, avant qu’elle me rejoigne à grands pas. C’est alors qu’un sifflement aigu pénètre les tréfonds de mes tympans et que je vois une flèche couper l’air, pour venir se figer dans un mur en arrière de nous. Surpris, je jette un coup d’œil vers la provenance de cette attaque et j’y aperçois un homme, debout sur l’un des toits des habitations du coin. Assez grand et le corps svelte, je peux sans problème avoir ces yeux bleus perçants nous dévisager comme si nous étions des insectes, avant d’encocher une seconde flèche, prêt à tirer en cas de besoin. Je continue à l’observer, laissant une série d’une vingtaine de secondes passées, avant que l’avertissement de la jeune femme attire mon attention. Je baissai les yeux pour voir ce qui pouvait bien se dérouler en face de nous et je compris où elle voulait en venir quand elle a commencé à parler d’ « invités ». En effet, les fameux « invités » dont il était question, n’était rien d’autres qu’un agroupement de villageois armés de pierres, aux expressions passant de terreur, à mécontentement pour finir avec une haine pure et simple dans le regard de certains.

    Je regarde la femme agripper son fouet en poursuivant son avancée et me un signe pour que je la suive, sans me préoccuper de cette attaque qui en démontre loin sur les pensées qui traverse les esprits de tous ces gens. Nous sommes désormais à l’extérieur, où le nombre de villageois est le plus élevée et c’est là où je fais deux constats : Un, cette troupe nous bloque le chemin, celui qui est censé nous mener à la maison du kidnappeur et deux, qu’ils ne sont pas prêt à négocier de sitôt une condition pour que nous puissions traverser. Je m’arrête, la mâchoire serrée, tandis que la Réprouvée s’avance en les sommant de partir d’ici. À voir la tête de certains, ils semblent être en parfaits accords avec elle, mais ça ne les empêche pas de lui envoyer une valse de jet de cailloux, comme un avertissement à leurs capacités. Étrangement, elle ne réagit pas à cette agression et pour une raison assez évidente, ils ne prennent pas la peine de m’attaquer moi aussi. Entre s’occuper d’une Réprouvée, race rejetée par une grande majorité ou l’un de leurs « semblables », c’était clair qu’ils préféraient s’en prendre à celle qui avait une moins bonne réputation. Cependant, ces villageois faisaient erreur, dans le sens où je n’étais pas Humain, mais Élémental. Je savais que cette race nous appréciait pas, alors il valait mieux que je garde cet avantage. S’ils croyaient que j’étais un Humain, ainsi soit-il.

    « Dégagez le chemin. Nous avons besoin de passer, maintenant! » Je doutais bien qu’ils n’écouteront pas, mais bon, il fallait toujours essayer, juste pour voir. Je poussai un long soupir. Il est temps de passer au second plan. Une autre vague de pierre vint s’abattre sur nous et cette fois, préparé à ça, utilisa mon pouvoir de télékinésie pour stopper la venue de certaines d’entre elles. Étant donné que je ne pouvais pas tenir assez longtemps ses pierres dans les airs, je les repoussai là où elles étaient venues, sous les cris des plus faibles d’entre autre eux. Une autre flèche siffla dans les airs et cette fois, je fus moi la cible de l’archer. L’arme de projection ne réussit pas à m’atteindre, mais écorcha mon épaule, laissant derrière elle une traînée de sang. La tension devenait plus grande : certains villageois ramassaient des épées ou des fourches et je savais que l’archer n’hésiterait pas à tirer de nouveau. Ça devenait de plus en plus sérieux.

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Jeu 04 Déc 2014, 15:41

L'homme demande aux humains de bouger de leur chemin, mais il ne semble pas enclin à écouter. Alors que de nouvelles pierres nous arrivent dessus certaines se stop avant de retourner vers leur propriétaire. La scène est plutôt drôle du coup. L'homme fut blessé par la flèche et je profitais de cette diversion pour me diriger en direction de l'archer discrètement. J'ai tout de même demandé à Kuro de rester avec l'homme. Une fois derrière le bâtiment où il est caché je me concentre un long moment avant de battre des ailes pour me soulever. Je parviens à décoller lentement jusqu'à commencer à m'élever dans les airs. C'est vraiment difficile à réaliser comme manœuvre. Je parvins finalement en haut du bâtiment qui heureusement pour moi n'étais pas très haut et je me pose sur le toit en silence. L'humain ne m'a pas entendu, mais il semble me chercher et je penche la tête. Il arme son arc pour tirer de nouveau sur l'homme, je réagis rapidement utilisant mon fouet pour lui bloquer le poignet. I semble surpris et tourne sa tête dans ma direction.

- Lâche ton arc !

Il me fixe sans rien dire avant de tenter de tirer. Je tire d'un coup sec sur mon fouet et son bras suit le mouvement. Il se tourne dans ma direction et me regarde longuement avant de me viser. Bon d'accord je n'avais pas prévu ça. Il me tire dessus et je me baisse pour tenter d'éviter sa flèche qui se fiche derrière moi. Je ramène le fouet à moi continuant de le fixer en tournant. Je vois de la peur et de la haine dans ses yeux. Je sais que nous ne sommes pas vraiment apprécié dans ce monde, mais quand même. Je me mords la lèvre me demandant comment procéder quand une idée germe dans ma tête. Ses jambes semblent ne pas être protégées. Alors qu'il va m'attaquer je me baisse attrapant sa cheville avec le fouet et je tire dessus de toutes mes forces. L'homme se retrouve au sol et je suis déjà sur lui, lui assénant un coup de jouer dans le bras avec suffisamment de force pour lui faire lâcher son arme. Je le fixe longuement maintenant qu'il est sans défense sans son arme. Je le relève sans ménagement avant d'enroule le bout de mon fouet autour de ses poignets. Je le tire le forçant à me suivre jusqu'au lieu où se trouve tous les humains.

Une fois arrivée je tire d'un coup sec le faisant tombé devant eux en les regardants froidement. Leur regard passe de l'humain à nous et je passe une main dans mes cheveux bleus en silence, mes replaçant lentement.


- Est-ce que je devrais en faire un exemple ?

Tout en disant cela je fais apparaître dans ma main une sphère noire. Je dois dire que ça me coûte beaucoup à la généré, mais si je n'ai pas à recommencer aujourd'hui ça devrait aller je pense. Je dirige ma main dans sa direction prête à lui lancer dessus quand j'entends un cri et je m'arrête. Ma main reste en l'air tenant toujours dans ma main la sphère noire. Sans m'en rendre compte je passe ma langue sur mes lèvres savourant une petite victoire. Je n'aime pas trop agir comme cela, mais si on ne me laisse pas d'autre choix, je peux devenir cruel, sans aucun problème.

- Vous nous laissez-passer alors ?

Je reste alerte le maintenant toujours avant de poser un pied sur son torse. Je fixe la marée humaine en silence un sourire sur mes lèvres, ça m'amuse de les voir avoir peur d'un coup. Je décide d'attendre pour voir la suite des événements. Que vont décider les humains et que va décider l'homme qui m'accompagne ?
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Ven 05 Déc 2014, 01:39

    Alors voilà. Cette scène où j’avais prouvé à ses villageois qu’en dépit des apparences physiques, je n’étais pas un membre de leur communauté, ma couverture en tant que simple Humain était désormais brisée. J’avais révélé à cette troupe que je possédais des pouvoirs, que je savais manipuler la magie, alors qu’eux en étaient incapables. Encore là, ça ne posait pas de réels problèmes sur l’appartenance à la race Élémentale, mais le seul point néfaste de cette démonstration et de nos vaines tentatives de les convaincre de nous céder le passage était cette perte soudaine de la vraie puissance magique que je possédais. En d’autres termes, l’utilisation de ma télékinésie avait été plus faible que je l’avais prévu, dans le sens où je n’avais pas pris en considération la capacité si spéciale et crainte par certains, l’antimagie. Bon, si j’avais eu en face de moi un seul homme, rien n’aurait posé un véritable ennui, en excluant la sous-estimation de ses capacités bien entendus, de lui jeter sorts et enchantements en abondance pour qu’il puisse quitter mon chemin et nous puissions bouger. Sauf qu’ici, devant une foule entière d’Humains, la combinaison de leur antimagie révélait presque l’éteinte complète de la magie si j’osai m’approcher à une distance bien trop courte de ceux-ci. Je l’avais tout juste compris, après que cette flèche se soit figé dans le mur de bois et m’est à son passage éraflé la peau de mon épaule, qui commençait à saigner à mince flot. Je posai ma main droite sur la blessure fraîche et après m’être reculé de plusieurs pas, tentai de réfléchir à une stratégie qui puisse nous servir à chacun, avec le moins de cicatrices à la fin de ce conflit entre des gens écervelés, qui croyaient dur comme le fer à la véracité des propos du « médecin » et nous deux, un Élémental et une Réprouvée à la recherche d’un frère et de sa sœur aux prises de cet imposteur qui se prélassait sans doute dans sa belle demeure, riant à éclat de la naïveté des gens qui habitent ce village.

    Alors, je pouvais déjà soustraire de mes plans, toutes tentatives de discussion car il est clair que ces personnes n’ont que faire des excuses ou des menaces que je puisse leur balancer. Alors, qu’est-ce qui pouvaient les forcer ou les convaincre à nous laisser le passage? Je pouvais toujours me servir de la femme en appuyant la peur viscérale que ces hommes avaient à son égard, de par son statut de Réprouvé, mais face à cette meute d’Humain, je doutais sérieusement de l’efficacité de cette action, surtout si je considérai qu’elle était seule face à toute une foule, armés d’épées et de fourches, décidés en n’en finir avec nous. Je devais aussi inclure dans ma stratégie cet archer qui nous bombardait de ses flèches perchés sur le toit d’une habitation avoisinante. Il était plus redoutable que la majorité de ces gens réunis ici, de mon avis personnel, et s’en débarrasser alors qu’il était bien à l’abri dans la hauteur du bâtiment serait une tâche complexe, puisque je n’étais pas doter d’ailes pour l’atteindre. Ma mâchoire se crispa sous les effets d’une frustration grandissante de mon incapacité à trouver une idée potable pour nous sortir de ce merdier, mais c’est alors que la femme arriva au centre de la place, un homme prisonnier des lanières de son fouet, avant de le relâcher sans une once de douceur sur le sol. L’Humain tomba à genoux, le visage baissé. Ses cheveux cachaient ses yeux et de ce fait, personne ne savait quels étaient les sentiments qui le traversaient.

    La Reprouvé se positionna exprès pour que chacun des gens de cette foule puisse voir leur camarade et brisa le silence naissant. Elle demandait si elle devait faire de cet homme un exemple, en accentuant son chantage par la création d’une boule noire aux creux de ses mains, prête à être lancée sur la victime. C’était impressionnant, cette facilité à faire chanter ces Humains qui, d’un coup, ne me semblait plus aussi confiants. La femme s’arrangea pour faire tomber cet homme de sa position actuelle et posa son pied sur son torse, en demandant si nous pouvions passer. Certains villageois jetèrent des coups d’œil hésitants à leur voisin, mais aucun ne réagit à proprement parlé. Ils conservaient encore leur rang. J’étais conscient que, si la Réprouvé restait encore trop longtemps proche de cet Humain, sa création magique finirait bien par disparaître, alors je m’autorisai à venir m’approcher d’eux et poser la lame de mon couteau sur le coup du gars.

    « Vous êtes sourds? Laissez-nous passer si vous tenez à lui. » Mon épaule blessée avait cessé de saigner, mais je ressentais toujours l’engourdissement laissé par la flèche. J’appuyai avec une plus grande force le couteau sur le cou de l’homme, et une ligne rouge se dessina sur sa peau. Je voulais donner l’illusion que nous étions prêts à passer à l’acte. « Qu’attendez-vous? Bougez-vous de là! » Personne parmi eux ne voulaient que nous parvenions à ce médecin, mais lorsque la vie d’un des leurs était menacée, il n’y avait plus aucunes questions à se poser : Ils se tassèrent tous vers la droite, nous laissant tout le côté gauche pour passer. Je souris, satisfait. « Peux-tu le forcer à nous suivre, le temps que nous puissions sortir du village? », demandai-je à la femme. « Je veux être sûr qu’ils ne bougeront pas avant que nous soyons parvenu à la maison de cet imposteur. Ou du moins, pas avant que nous soyons sur le chemin, loin d’ici. »


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Timing serré - [pv Lúthien]

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