-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 [-18] ◊ La graine du Mal... ◊ [PV: Samael]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Oct 2014, 14:52

Alors que je marchais en sautillant, à la manière d’une enfant, je prêtais un peu plus attention aux hurlements de joie et de douleur que j’entendais, dans mon dos. Apparemment, Killian et ses hommes avaient du être rattrapés. Dommage, il m’avais semblé être quelqu’un d’intéressant ! Mais je sentis aussi que les tensions étaient grandes… Les habitants de Sceptelinôst devaient probablement avoir décidé de se venger de ceux qui avaient mit leur ville à feu et à sang, maintenant que leurs pouvoirs et leur espoir leur était revenu. Et je remerciais alors silencieusement le pendentif de Neriel de me fournir la meilleure protection que je pouvais espérer afin de m’extraire calmement de ce piège. Qui donc soupçonnerait une enfant d’avoir décimé tout un convoi de marchands ? Personne… Je paraissais innocente et fragile, avec mes fins membres et mes cheveux roux. Seul mon regard pouvait éventuellement me trahir, mais peu nombreux étaient les hommes capables de déceler une étincelle d’intelligence et l’âge d’un être humanoïde dans ces prunelles… Je regrettais toutefois d’avoir du abandonner mon arme sur place… Je l’aimais bien, cette pelle ! Et au final, son maniement ne m’avait pas semblé si difficile que cela… Peut-être devrais songer tout de même à m’armer incessamment sous peu, moi qui comptait parcourir désormais le monde en solitaire…

C’est alors qu’une bande de gamins de la cité vinrent à ma rencontre. Ils étaient au nombre de trois, deux garçons aux cheveux bruns et une jeune fille aux boucles châtains. Ils arboraient tous des mines réjouies qui me donnaient la nausée. Tant de bonheur en était écœurant, et j’osais espérer qu’ils ne comptaient pas sur moi pour me joindre à eux… Peine perdue. « - Et ! Mais on ne te connaît pas toi ! T’es qui ? » C’était un garçon aux yeux couleur ocre qui m’avait adressé la parole, me pointant d’une petite épée en bois… Ridicule. Mais je devais pourtant feinter d’être une enfant, et il me fallait agir en conséquence… Ce n’était tout de même pas des mioches qui allaient me barrer la route. « - Je suis Lucie ! Et je cherche ma maman ! On était venue se cacher ici quand les grands méchants messieurs avec un sourire bizarre étaient partout… » Dieu que me comporter comme une gamine m’était pénible ! Même à cet âge là, j’avais le souvenir que je parlais déjà comme un adulte. C’était probablement une question d’éducation, et à la vue des chandails qui les habillaient, ceux-là ne devaient pas en être pourvus. Ils m’entouraient désormais, m’empêchant de bouger. Je me retenais de changer l’expression de mon visage en une grimace de désaccord, afin de ne pas éveiller leurs soupçons par un visage trop… mature… Et une colère montait en moi. Je désirais partir, et ceux-là ne me le permettaient pas… « - T’es pas d’ici ! Et je ne t’ai pas vu avec les gens pas de chez nous. » Bouclette avait mit le doigt sur quelque chose auquel je n’avais pas pensé… Et cela en était d’autant plus désagréable que leurs visages étaient désormais clairement suspicieux… « - J’ai vu une enfant avec les méchants qui ont fait des dégâts ici. C’est peut-être toi ! » Cette fois, c’en était trop. Ils étaient apparemment décidés à me chercher des ennuis, et je ne pouvais permettre de me laisser bêtement prendre et blessé par eux.

Tant pis, un peu de violence de plus ou de moins ne me fera pas de mal… J’optais alors pour un large sourire que je voulais être mauvais, mon regard se durcissant et le ton de ma voix devenant semblable à un murmure de vent de tempête… « - Et si c’était moi… » Alors, sans leur donner le temps de réagir, je sautais au coup de la fillette, la seule que je pouvais maîtriser avec mon corps actuelle, et me plaçait dans son dos, serrant mes mains autour de son cou. Elle se débattit, tentant de me faire lâcher prise, mais je me mis à serrer si fort qu’elle finit par ne plus bouger, consciente qu’elle risquais d’y laisser la vie. « - Si l’un d’entre vous ose bouger, je la tue. » Les deux autres enfants, terrorisés, me fixaient la bouche grande ouverte, ne sachant que dire… Du dénouement de la situation dépendait entièrement leur réaction… Et pour le moment, je ne disais mot, immobile, écoutant geindre la gamine que j’avais en otage… Pourquoi tout devait toujours être si compliqué !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 29 Oct 2014, 23:01

Quel dommage de ne pas avoir pu rester un peu plus longtemps. Mais tous les bonnes choses ont une fin et puis cela devenait compliquer avec tous ses troupes qui venait et la récupération de la magie. J’avais été touché par la magie moi aussi, mais malgré cette perte évidente et importante, je ne m’inquiétais pas trop car, ma force elle était toujours présente et sans me vanter j’étais plutôt fort. Toujours était-il que je quittais les lieux et les affrontements tout en suivant une personne qui ne semblait pas encore se douté de ma présence à quelques pas derrière elle.

Je ne la suivais pas tellement pour une raisons particulière ; j’en avais surtout envie. Peut-être que j’étais curieux suite à ses propos sur le convoi marchant après tout, pourquoi avait-elle vraiment envie de s’y attaquer... C’était assez curieux, mais bien secondaire dans le fond. Enfin bref, je la suivais discrètement jusqu'à ce qu’elle rencontre des jeunes enfants. Ceux-ci lui barraient la route et moi je me cachais toujours pour observer la situation. J’entendais plus ou moins ce que ses gosses disaient et donc je comprenais que ceux-ci  ne semblait pas voir laisser partir la demoiselle. Pire, ceux-ci semblait la soupçonner d’être du assassinat... A juste titre d’ailleurs. C’était que ses morveux était plutôt rusé...


La réaction de celle que je poursuivais ne se faisait pas attendre elle prenait la petite fille en otage empêchant les deux jeunes garçons de faire quoi que ce soit. Je souriais alors que je m’approchais dos aux deux jeunes qui semblait incapable de faire quoi que ce soit. Une fois arrivé à leur niveau, je posais ma main sur leur tête. Elle était encore si petite que je pouvais facilement faire le tour de celle-ci. Toujours était-il que je finissais par dire :

Mes pauvres jeunes gens, quand une personne est prise en otage, le mieux est de sacrifier l’otage car de toute façon, celui-ci va mourir.

Je serrais alors bien fort leur tête presque comme pour les écrases avant de les soulever de plusieurs centimètres et d’ajouter :

Mais maintenant il est trop tard, la moindre hésitation entraîne automatiques la mort de l’otage... Mais aussi la vôtre, n’est pas ?

Je regardais des deux jeunes filles et en particulier la preneuse d’otage, je faisais alors glisses les deux garçons que je tenais des mains pour les bloquer tous les deux avec un seul bras, je sortais alors mon chaîne pour la lancer vers la demoiselle. Ma chaîne était fournie avec une petite lame si elle voulait tuer cette petite fille, elle pouvait le faire avec ça... Vu qu’elle n’avait pointé aucune autre arme, je présumais qu’elle n’était pas armée et donc elle aurait plus facile avec la lame de ma chaîne...

Vous savez tuez une personne c’est facile, surtout quand votre vie est en jeu ou que vous voulez vous venger ou même quand vous avez peur. Mais la situation actuelle, elle n’avait aucune raison apparente pour la tuer. Une fois mon arrivée, le scénario était totalement diffèrent. La menace de ses enfants était pratiquement nulle. Donc si elle voulait tuer ses enfants, c’était qu’elle aimait tuer et non qu’elle ne faisait pour une raisons. En gros, je m’amusais à vérifier si elle avait le mal en elle. Je ne savais pas si je pouvais la torture physiquement, mais je pouvais toujours trouver un moyen de m’amuser avec elle... Apres tout, il y a plus d’une façon d’utilise les gens.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 29 Nov 2014, 16:59

Il me semblait avoir la situation bien en main… Je tenais la gamine dans mes mains, et même si elle se débattait, j’arrivais à resserrer ma prise à chacune de ses tentatives de fuite. J’avais l’impression que la tension devenait palpable, tant tout reposait sur la réaction des deux garçons face à moi. Je voulais m’échapper, mais pour autant, serais-je réellement capable de leur faire du mal si le besoin s’en faisait ressentir ? Ils étaient agaçant et me mettaient des bâtons dans les jambes, mais pour autant, ce n’était que d’innocents enfants, qui avaient connus eux aussi l’horreur de ces derniers mois. La gamine tenta de me mordre le bras, mais je la réprimandais en lui donnant un petit coup de poing dans les côtes, ce qui la fit cesser de bouger. Je lui sifflais alors entre les dents de se tenir tranquille… tout en continuant à douter de ce que je serais capable de faire si par malheur elle décidait de me résister.

C’est alors qu’un inconnu, qui ne me l’était pas tant que cela, approcha dans le dos des deux jeunes, et posa ses mains sur leurs petits crane. Je le reconnue comme faisant partir de notre groupe de mise à sac de la ville… J’avais donc affaire à un être potentiellement dangereux… qui était capable du pire… Instinctivement, je me mis dans une position défensive, resserrant ma prise sur la blondinette… Que pouvait-il bien nous vouloir ? Et alors que je saisis ces propos, une vague de peur monta en moi… Si il allait leur faire du mal, je pouvais bien être la prochaine cible… Mais c’est en le voyant soulever sans difficulté les corps chétifs des deux garçons que je saisis toute l’ampleur du merdier dans lequel je me trouvais à présent… Il était puissant. Bien plus puissant que moi… Mais je n’avais certainement pas survécu à cet enfer pour mourir ici et à cet instant. « Tant que le preneur d’otage ne meurt pas… »

Observant un instant la lame qu’il m’avait lancé au bout de sa chaine, et qui était tombée au sol, je pris le temps de réfléchir, instaurant un silence mortel parmi nous… Si je tuais la gamine, je pouvais peut-être en profiter pour m’assurer ses faveurs, puisqu’il semblait intéressé par ce que j’allais décider… Mais en même temps, ce n’était qu’une malheureuse innocente qui s’était malencontreusement mise sur ma route. Et ça mort ne m’apporterait en soit rien de bien bénéfique, puisque je n’avais pas de réel désir de vengeance envers elle… Et puis… d’un autre côté… Donner la mort était une expérience intéressante… Et ma curiosité me poussait à vouloir découvrir de quelle façon ma conscience réagirait.

Je me saisis alors de la lame, et l’amenait sous sa gorge, l’appuyant doucement le long de sa carotide… « Et qu’en dit l’otage ? » Je ne savais pas à quoi cela me servait de lui demander son avis, et n’avait agis que par… instinct. Mais je voulais pour une étrange raison entendre sa voix. « Je veux pas mourir ! » Elle l’avait dit en sanglotant, et je sentis son petit corps trembler contre le mien… Normalement, j’aurais du être touchée par son état, sentir en moi le besoin de la rassurer ! Mais non. Une vague de plaisir que Milady aurait jugé de malsain s’empara de moi. Un rictus s’étira sur mon visage, et je ne parvenais à comprendre ce que je ressentais… mais c’était très agréable… Et alors, dans seul geste rapide, j’enfonçais la lame dans le creux de son cou, déclenchant de grandes gerbes de sang, qui me recouvraient le visage et les mains… et je ris… comme jamais je ne m’étais entendue rire avant, ne comprenant absolument pas ce qui m’arrivait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 04 Déc 2014, 22:55

Comment tout cela allait se tourner. C’était un peu la question que je pouvais me poser. Ses enfants n’avaient aucune chance face à moi. Je les tenais fermement et ce n’était pas un ou deux tentatives de coup de pied bien placé qui allait me faire lâcher. J’étais un expert du SM, ce genre de coup était un amusement pour moi. De toute façon pour l’heure actuel ce n’était pas les petits garçons que je venais qui m’intéressait, mais bien la jeune demoiselle et celle qu’elle tenait arme sous la gorge. Je l’avais en quelques sortes mise au défi de le faire. De toute façon, si elle ne le faisait pas je l’aurais fait moi-même. Je voulais voir jusqu’où elle pouvait aller dans l’horreur. Car oui, pour beaucoup de gens tuer un enfant était horrible. Mais je ne trouvais pas cela plus dur que de tuer un homme... C’était même plus facile. Mais étrangement certaine tueur, semblait avoir du mal à faire ce genre de chose quand il s’agissait d’un enfant...

Je ne lui répondais rien quand elle me demandait pour son sort. L’acte qui était donc proposer allait me permettre de voir jusqu’où cette jeune femme était capable d’aller. Si elle était capable de tuer des enfants, elle était capable du meilleur comme du pire... Ce qui la rendait à mon sens intéressant. Et je n’étais pas déçu, c’était un coup net et rapide en pleine dans la gorge. La lame enfoncé, le sang coulait à flot et la jeune fille perdait la vie en l’espace de quelques instants. Mais elle n’allait pas être seule. Les deux jeune gens que j’avais en otage tentait de se débattre en voyant leur amie périrai. Mais mon emprise sur eux était trop forte surtout que ce n’était encore que des enfants. Je plaçais alors rapidement mes bras autour de leur cou histoire de les avoir juste au niveau de ma tête et de le dire pratiquement à voix basse :


Ne vous inquiétez pas... Vous allez bientôt la rejoindre. Cela prendra seulement un peu plus de temps.

En effet, si j’utilisais tout ma force j’aurais peut-être même réussis à les tues en une secondes. Mais je préférais faire durer le plaisir. Je serais donc mon étreinte au point de les empêcher de respirer correctement. Avec un peu d’effort, ils devaient encore y arriver, mais pas assez pour pouvoir survivre très longtemps... Surtout qu’au lieu de réfléchir pour trouver un moyen de s’en sortir, les deux jeunes garçons de débattait n’importe comment. Précipitant la fin de leur vie. Au bout de quelques minutes ceux-ci perdait connaissance. Je gardais mes bras autour d’eux quelques secondes avant de les relâcher. Ils tombèrent comme deux vieux sacs. Je sortais alors une cigarette de ma poche que j’allumais avec une allumette avant de dire :

Si tu veux les tuer aussi, ne te gêne pas. Je te conseil cela dis de tranche et non planter... Tu auras une couler bien meilleur et plus abondante et non une gicler... Sans compte que plus la plaie et large plus elle est difficile à soigner...

J’aurais pu les tuer, pendant un moment j’en avais envie. Mais ce n’était pas mon jeu préfère, je préférais la torture longue. Mais cela faisais un moment que les petits enfants m’ennuyaient dans ce genre de jeu... Et puis surtout, j’avais trouvé quelques choses de plus intéressants. Cette jeune demoiselle semblait encore jeune... Mais elle semblait avoir pris plaisir à tuer cette fillette. Ce qui voulait dire que je pouvais facilement la pervertir. Peut-être même l’utiliser à bon escient quand je tenterais de prendre le pouvoir en enfer.

Toujours était-il qu’une fois ses enfants finis, je tendais ma main pour récupère mon arme. Ce n’était qu’un emprunt, il était hors de question que je lui laisse mes jouets... Même si j’avais une épée dans mon dos qui  était un peu plus efficace pour trancher des vies. Enfin bref, je finissais la cigarette avant de lui demander :

Alors, cela fait quoi de prendre une vie... Une vie innocente ?

Innocente... J’avais bien envie de rire alors que j’utilisais se mot, mais c’était une petite fille innocente pour beaucoup de monde. Alors j’utilisais se terme vu que c’était celui que tout le monde utiliserait. En tout cas, j’étais curieux de savoir ce qu’elle allait me dire. Même si je me doutais déjà de la réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 18 Déc 2014, 16:05

Un monstre.. J'étais devenue un monstre assoiffé de sang et de vengeance, qui prenait plaisir à torturer physiquement et mentalement ses victimes, qui n'avait aucun sens moral, qui était dénué de tout bon sentiment. J'avais tué une enfant. Une innocente petite fillette. J'étais un monstre... un monstre.... « Un monstre... » Ces mots étaient sortis d'entre mes lèvres comme une douloureuse vérité murmurée... Et pourtant... Non. Je n'étais ni un monstre, ni un démon. Car je ressentais tout de même de la culpabilité de part mon acte. Je ressentais de la peine pour cette gamine dont le corps gisait et se vidait lentement à mes pieds. J'étais donc toujours humaine. En quelque sorte.

Je poussais alors un profond soupire, jetant de temps à autres des regards inquisiteurs à l'homme qui m'avait poussé à passer à l'acte. C'est alors que le démon acheva à son tour les deux gamins qu'il tenait en son pouvoir. A main nu. Comme si il venait d'accomplir un fait aussi simple que d'abattre un animal pour s'en nourrir. Je l'observais, silencieuse, me demandant si je ne serais pas sa prochaine victime. Il avait sortit un étrange objet qui me semblait être une forme plus fine de la pipe que fumait mon mari. Étrange... Mais je repartais aussi tôt dans mes pensées, je devais comprendre. Si je n'étais pas un monstre et que ce que je venais de faire me faisait comme un pincement au cœur, alors qu'est-ce qu'il venait de se produire en moi ? Comment avais-je pu aussi facilement enfoncer cette lame dans son cou ? Et pourquoi avais-je ressentis sur l'instant une telle... joie ? Étais-ce seulement de la joie ? Je devais m'en assurer...

Mais alors que je m’apprêtais à lui poser quelques question, ce dernier me sortis de mon sujet initial pour me prodiguer un conseil... des plus sanglant. Quel était son but ? Pourquoi tuait-il aussi facilement des innocents ? Je le fixais droit dans les yeux quelques secondes avant de détourner le regard, surprise. Un conseil, quel que soit sa nature, était toujours une aide pour laquelle il nous fallait remercier le donneur. Je m'exécutais alors machinalement, toujours influencée par mon éducation bourgeoise. « Je vous remercie cette information, bien que je ne puisse dire si elle me sera un jour utile. » Et j'espérais qu'il ne comptait pas me revoir égorger qui que ce soit dans les prochaines minutes ! J'avais l'impression que mon âme allait se briser en d'infime petits morceaux si je lui infligeais à nouveau une expérience aussi déstabilisante et... mauvaise aux yeux de la majeure partie des habitants de ce monde.

Il me posa ensuite la question. Les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, je devais paraitre ainsi bien idiote. Mais son interrogation me laissais perplexe, puisque je ne parvenais moi-même pas encore à définir ce que je ressentais ni pourquoi. J'optais donc pour la carte de la franchise. En matière de meurtre, ce dernier semblait être bien plus au courant que moi. Peut-être pourrait-il m'aider à faire la lumière sur tout cela... Bien que je continuais à me méfier de ce démon capable de me tuer d'une seule poigne de main. Il me fallait comprendre, il me fallait des réponses, et peut importe les risques que j'encourais, je les aurais. « De la joie. J'ai ressentis de la joie à la tuer, sur l'instant. Mais je culpabilise. Elle n'avait rien fait à mes yeux qui ne mérite sa mort, si ce n'est qu'elle s'est malencontreusement mise en travers de mon chemin. Je ne comprends que mal ce qui m'arrive, c'est la première fois que je tue de sang froid une innocente... Ce qui ne me semble pas être ton cas. Et toi ? Ça t'as fait quoi ? » Passer du tutoiement lorsque c'était la Melody d'aujourd'hui qui s'exprimait me procurait une étrange sensation, mais c'était la meilleure manière que j'avais trouvé pour véritablement séparer mes réaction du à mon éducation et les miennes. J'attendais, bras croisés, qu'il daigne me répondre... sans remarquer les quelques villageois souls qui se rapprochaient dangereusement de notre position...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 25 Déc 2014, 19:40

Je n’avais pas de pitié, ce n’était pourtant pas à mon sens ce qui me désignait comme monstre. Beaucoup de gens pouvaient sembler cruel et sans pitié et pourtant luter pour ce qui semblait une cause juste. Mais pour moi il n’y avait pas de cause mal ou juste à proprement parler. En tout cas, ce qui me définissait comme un monstre était surement le fait que je provoquais la peur et le dégout à tous les êtres qui s’approchait de moi. Mais aussi et surtout, que je prenais un grand plaisir à faire souffrir, à torturer les gens de toute les manières possible au point de pervertir leur corps et leur âme. C’était surtout en cela que je pouvais être qualifié de monstre. Ce n’était pas à cause de l’acte ou même du résultat, mais bien à cause de l’intention.

Enfin bref, je m’amusais à la voir se prendre pour un monstre, je savais qu’on ne devait pas juger aux apparences, j’en étais un exemple vu que j’avais plus de 150 ans et je semblais toujours en avoir une trentaine. Mais cette fille était encore à mon sens une gamine. Croire qu’était un monstre juste pour le meurtre d’une petite gamine sans la moindre importance. Toujours était-il qu’une fois les enfants hors d’état de nuire, je lui offrais un petit conseil amical. Un conseil sur la meilleure façon selon moi de tuer. Planter avait aussi ses avantages, on pouvait mieux atteindre les organes, mai pour avoir un peu plus de gore, trancher était bien mieux que planter... Elle me remerciait alors, mais elle ne semblait pas convaincu de l’utilité de mon conseil, je souriais avant de dire :


Crois-moi, il te sera plus utile que tu ne le crois.

Ses paroles qu’elle m’avait dit avant, me permettait de savoir à quel point elle culpabilisait au fond d’avoir tué cette gamine, mais malgré tout, je lui posais la question qui était de savoir ce qu’elle ressentait. Comme je l’avais un peu pressentit une joie c’était faite lors de l’acte, mais le report avait suivi peu de temps après. Mais je savais quoi faire pour retourner la situation. Parler de gens innocent était à mon sens un terme faux. Pour moi on naissait tous coupables à la naissance... Certains comme moi l’étaient peut-être plus que d’autre... Ou tout du moins mieux préparer.  Je tirais alors quelques bouffé de la cigarette pendant qu’elle parlait avant de dire :

con*erie !

Je prenais une petite pause pour qu’elle comprenne mon désaccord sur ses dernières paroles avant d’ajouter :

Le contexte même d’innocente tout comme celui de juste ou non ne veux tout simplement rien dire. Il n’est qu’une interprétation aveugle que certaine personne donne pour justifier un acte naturel.  Ce n’est qu’une façade un mensonge qu’on se donne.

Je m’avançais vers elle, je n’avais pas peur du danger qu’elle pouvait représenter, je me sentais de toute façon plus fort qu’elle. Une fois à un pas d’elle je crachais ma fumée vers son visage et je poursuivais en disant :

Le premier sentiment que tu as ressentis est ta vraie nature, la nature de tout être vivant. Je ne connais pas un être qui ne prend pas plaisir à tuer ou à faire souffrir autrui. Même les animaux son comme ça. Si tu es prête à renoncer à tes idées stupides et mal conçus, je peux te montrer quelqu’un chose qui s’approche de l’extase.

Je voulais clairement la corrompre la transformer en monstre... En vrai monstre, un être comme moi, qui se délectait de la souffrance des autres Evidemment, si elle refusait ou apparaissait comme une gêne voir une menace, je n’aurais aucune pitié face à elle, je la tuerais sans hésitation... Mais sans doute après avoir passé quelques heures à lui montrer ma façon de penser bien entendu.


Hrp:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 31 Déc 2014, 16:13

Son point de vue était… ma foi, bien singulier. Cet homme que je venais de rencontrer mais avec qui j'avais déjà partagé la mort me semblait avoir une personnalité et des valeurs bien complexes et différentes de celle des gens que j'avais pour habitude de côtoyer et ceux que j'avais rencontré. Hormis le clan de Vampire dans lequel j'avais déjà séjourné, et qui m'avait convaincue d'accepter leur façon de tuer et de se nourrir comme vitale, je n'avais jamais connue d'humain qui ne ressentais aucune culpabilité à tuer et qui considérais l'innocence comme quelque chose d'aussi… faux. Pour tous, moi y compris, un enfant est par définition ce qu'il peut y avoir de plus… innocent et pure parmi les différentes âmes humaines. Pas pour lui, et sa façon de penser m'intriguait autant qu'elle commençait à me passionner. Je voulais réellement comprendre par quels chemins de réflexion ce démon en était-il arrivé à cette conclusion, qui veut que l'innocence n'existe tout simplement pas.

Quand à son affirmation sur ma véritable nature, je me permettais d'omettre des doutes. En effet, j'estimais pour le moment n'être encore qu'en phase de reconstruction. Oui, je m'étais libérée de mon passé, de mon éducation, mais pas totalement. Il me restait encore des traces, des vestiges de ce passé que je voulais annihiler. Mon corps et mon esprit pouvaient en attester. Mais mes doutes m'ouvraient aussi une autre voie, celle de la découverte. Le démon me proposait de me faire découvrir sa vision du monde… et cela me tentait terriblement. Même si je n'adhérais pas à ses idées, cela me sera de toutes les façon constructif et donc utile. Et qu'avais-je à perdre, puisque ma vie m'avait déjà été prise ?

« C'est tentant. Fait moi découvrir ton monde et ta façon de penser. Je veux comprendre, à la fois ce que je suis réellement et pourquoi j'ai ressentie autant de plaisir en donnant la mort. Tu m'intrigue et attise ma curiosité, et même si je rejette ma famille, je dois avouer qu'il y a quelque chose en nous que je ne peux nier. La force de notre curiosité. Apprends moi, montre moi. Je suis prête à tout pour acquérir le Savoir. »

Je le fixais droit dans les yeux, sans ciller, sans détourner mes prunelles vertes des siennes, et ce afin de lui prouver ma détermination. Bien entendue qu'il était beaucoup plus puissant et fort que moi, bien entendue qu'il pourrait tout aussi bien tenter de me détruire sur le champ et disparaître de ma vie, mais pour autant, je n'avais pas peur. La curiosité des Eternam est plus forte que tout, plus forte que l'instinct primaire et la raison. Elle m'a déjà conduite sur bien d'étranges et redoutables chemins, et de tout ce que ma famille m'a légué, c'est probablement cela que je n'abandonnerais jamais. J'attendais patiemment, que mon sort soit lié ou non au siens, mais ne pu m'empêcher de regarder l'espace de quelques secondes par dessus son épaule.

« Je crois bien que nous allons à nouveau avoir de la compagnie. Et ces hommes là titubent beaucoup trop à mon goût. A tous les coups, ils sont souls… Et vu ce qu'ils ont fait au déchu, j'imagine qu'ils ne viennent pas vers nous pour nous compter fleurette. »

Je me doutais bien que de l'animation était à prévoir, et je me sentais relativement prête, comme invincible avec ce démon à mes côtés. C'était une très étrange sensation, moi qui avait pourtant pour habitude de repousser toute forme d'aide, toute forme de personne possédant des attraits masculins. Mais pas lui. Ce démon me fascinait bien plus que toutes les personnes que j'avais rencontrées… Non, plus que lui, c'était le "mal" en lui qui m'attirait, irrémédiablement, et je n'avais nullement l'intention de luter. Pas tant que je n'aurais pas tout découvert de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 06 Jan 2015, 21:40

Pour moi tué était aussi naturel que de respirer. Mais ce n’était pas ça qui me permettait de dire que j’étais un monstre. Ce qui me permettait de le savoir c’était mon sadisme. Faire souffrir les gens pendant des heures et de toutes les façons possibles et imaginables. A chaque fois essayer de trouver une nouvelle façon de faire souffrir ma proie. Tel un chat qui joue avec la vie d’une souris. C’était monstrueux, cruel pour beaucoup de gens et j’aimais ça. J’avais même appris à aime les regards de dégoût que m’envoyais les gens. Les insultes sur ma monstruosité était pour moi une douce poésie que je prenais plaisir à écouter alors que j’éventrais mes proies.

Mais aujourd’hui j’étais surtout là pour montrer que mon comportement était tout ce qu’il y avait de plus naturel. Cette jeune demoiselle venait de tuer une petite fille alors que je tuais ses pauvres garçons qui accompagnaient la petite fille. Je voulais faire comprendre à cette demoiselle que le mot bien ou mal n’était au final que des mots. Comme un roi qui fait la guerre, le bien n’était au finale qu’une question de point de vue. On pouvait trouver un milliers de bonne raison pour tuer. Pour ses croyances, par faim, par devoir, pour protéger autrui ou sa propre vie,... Mais la meilleur raison restait pour soi-même. Si on ne voulait pas tuer, on pourrait devenir végétarien, bouffer des plantes vertes et se laisser crever en cas d’attaque. Mais il n’en n’était rien. Ou tuait à tour de bras pour mille et une raison, mais la seule restait qu’on le faisait parce qu’on en avait envie. Voilà ce qu’elle devait comprendre avant tout.

Moi je l’avais très vite compris, mais surtout j’en prenais un immense plaisir que je ne cachais pas. En tout cas, j’avais apparemment attisé la curiosité de la jeune demoiselle. J’avais déjà une petite idée de ce que j’allais faire pour la faire rentrer dans mon cercle de monstres sadiques. Pour beaucoup de jeune, le commencement venait par la haine, la colère... Qui était justement mon pécher... Bien étrangement je n’étais pas spécialement colérique... Juste hyper violent. Enfin bref, je n’avais pas eu le temps de me pencher un peu plus sur le cas de la leçon qu’une petite troupe d’hommes plus saouls les uns que les autres arrivaient sans doute pour chercher quelques ennuis. Je souriais car, dans le fond, ils venaient à point nommé. Je préférais femmes encore vierge pour les ravager de toutes parts, mais pour une petite leçon, ses pauvres diables allaient largement faire l’affaire... Si ce n’était pas mieux pour elle.


Parfait, je crois qu’on va pouvoir s’amuser et te faire comprendre ou je veux en venir... Mais si tu veux m’aider... Je veux bien te laisser ma lame quelques instants.

Sans attendre une seconde, je m’entaillais la main avec mon sabre pour l’imprégné de sang et je partais à la rencontre de ses hommes. Bourrés comme ils étaient, le combat n’allait pas être très difficile. Mais le plus dure allait être d’en garde un en vie et en bon état si possible. Heureusement, que mon sang était un poison qui paralysait les membres. Je visais des endroits non mortels pour faire une simple entaille sur le corps de ses hommes et les paralysés le temps que je fasse mon choix. Je prenais l’homme qui avait l’air le moins amoché avant de tuer tous les autres sans la moindre hésitation. Je me tournais vers la jeune demoiselle pour dire :

Si on trouvait un endroit plus tranquille... Histoire de ne pas être déranger constamment !?

Plus un ordre qu’une demande, je prenais le pas pour trouver le plus vite possible une planque loin des regards. La torture peu populaire ne demandait pas seulement du talent et de l’imagination, il fallait un lieu tranquille ou on ne risquait pas d’être déranger à tout bout de champs. Une petite maison abandonné et à l’écart faisais parfaitement l’affaire. Une table pour poser notre proie et quelques chaines pour le maintenir en place était un bon point de départ avant de commencer le spectacle... Mais vu que l’homme risquait de dormir encore un petit moment. Une petite conversation semblait de bon ton.

Bon en attendant que notre ami se réveille, première leçon.

Sans crier gare, je le offrais une gifle digne de figurer dans les annales. Le but n’était pas de l’assommer ou même de lui déboiter la mâchoire, mais de lui faire comprendre quelques choses qui me semblaient important.

En dehors de la douleur tu ressens quoi ?

Nul doute qu’elle allait me dire de la colère ou de la haine, mais ce n’était pas les seules réponses valides, il y en avait une autre et donc même si je lui laissais le temps de répondre, la suite de ce que j’allais dire était déjà toutes traces.

Moi j’appelle ça être en vie. Tout comme quand tu as tué cette fillette, tu as eu une poussée d’adrénaline qui est comme un coup de boost. Cela déclenche alors diffèrent sentiment, mais surtout le plaisir. Qu’importe si c’est toi qui prend ou qui donne les coups. Tu ressens se sentiments et quand tu tues un être, c’est au finale comme si tu prenais sa vie... Dans un sens, la mort, c’est la vie. Et bordel que c’est bon.

Je me penchais ensuite vers elle et je tendais ma joue pour ensuite ajouter :

Tu vas voir, maintenant frappe moi. Aussi fort que tu peux quitter à se faire mal.

Je ne connaissais pas sa force, mais j’avais le pressentiment que j’étais nettement plus puissant qu’elle. Sans doute qu’elle pouvait me frapper pendant des heures que ce serait son bras qui aurait mal et non moi. En tout cas, j’étais prêt à lui dire de recommencer si je plaisir lui venais... Histoire qu’elle se lâche, se libère.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 24 Jan 2015, 19:52

Le voir évoluer, tuer sans le moindre remord, évoluer tel un prédateur puissant, sûre de lui et de ses gestes, semant la mort avec une implacable et redoutable efficacité, était pour moi comme une sorte de spectacle morbide et enchanteur… Il se dégageait de lui quelque chose de… beau, même si ce n'était pas le terme exact que je recherchais quelque chose d'artistique dans sa manière de vivre tel un instrument de la mort. J'avais vu bien des hommes et des femmes ôter la vie à d'autre personnes, mais la plupart du temps, ce n'était que dans le but de se défendre, ou bien cela était-il fait de manière brutale, sans aucune harmonie, avec sauvagerie et bestialité. Ici, la mort gagnait avec ce démon ses titres de noblesse, et j'étais tout simplement fasciné. Mais il m'avait prêté l'une de ses armes, et il aurait été impolis de ma part et peut-être même dangereux pour moi de ne pas m'en servir. D'autant plus que je voulais vérifier l'une de mes hypothèses… Ces souls pouvaient bien mourir, ils étaient des hommes, et j'exécrais ces êtres et particulièrement tout ce qui se trouvait entre leurs jambes.

Je m'approchais alors de l'un d'entre eux, au sol, rampant face contre terre comme la vermine qu'il était et gémissant de terreur. Ils n'avaient pas bien saisies à qui ils s'en prenaient, et c'était bien fait pour eux, même si cette simple idée ne me ressemblait pas. Je décochais alors à ma proie un coup de pied bien placé, lui arrachant un cris de douleur qui le fit se retourner, ses mains se plaquant contre son membre que j'avais probablement cassé –ces choses là étaient fragiles, je l'avais appris de la bouche de mon cher défunt mari–. Je le regardais, un large sourire se dessinant sur mon visage. Il était de ceux que je haïssais, de ceux que je prenais plaisir à éliminer… Alors je lui jetais un autre coup de pied à la mâchoire, avant de me décider de le torturer un peu avant de tester la technique du démon. L'instant était à mon sens approprié… J'ouvris alors d'un coup de couteau net ce qui lui servait de pagne…

« Toute petite et insignifiante… Tu n'en auras plus besoin là où tu vas ! »

Et d'un seul geste, un peu brouillon toutefois, je tranchais cette chose que certains hommes ne devraient tout simplement pas avoir. Son cri ressemblait à celui d'une bête agonisante, et il m'était insupportable ! Alors, à nouveau, je jouais de l'arme blanche du démon et, selon ses conseils, lui tranchais cette fois-ci la gorge. Le résultat était effectivement impressionnant, et je me retrouvais, dégoûtée, recouverte de sang. Ce n'était pas le liquide rouge qui me dégoûtait, en soit, mais bien le fait de me retrouver sale. Je détestais cela, moi qui passais ma vie sur les routes et pour qui prendre un bain prenait une toute autre perspective. Mon œuvre achevée, je me relevais et d'un simple hochement de tête, suivit mon mentor. De toutes les façons, ses paroles n'étaient pas vraiment des questions et je ne me sentais pas le droit de refuser son offre.

Une fois que nous étions tous trois installés dans cette minuscule cabane, ma première véritable leçon de "mal" allait véritablement pouvoir commencer. Je ne savais pas à quoi réellement m'attendre, mais mes yeux pétillaient de curiosité et d'impatience. Le seul petit hic était que je ne me sentais toujours pas à mon aise dans les endroits confinés, qui me rappelaient un peu trop à mon goût mon ancienne chambre ainsi que la cellule dans laquelle j'avais passé ma nuit avant mon exécution. Mais soit, j'avais tué et allais probablement torturer dans les règles de l'art… je pouvais bien faire abstraction de ma claustrophobie minime. Et je reçus la gifle du démon avec une grande surprise. Beaucoup d'émotions parfois même contradictoires s'éveillèrent en moi, mais je me devais de répondre à sa question. La leçon n'allait pas être sans souffrance, et ce n'était pas si étonnant à bien y penser et au vue de la race de mon professeur…

« A vrais dire… je ressens surtout une profonde envie. De vengeance. C'est ce qui m'a toujours animé depuis ma… transformation. Et bien souvent, mes colères sont de courtes durées ou bien sourdes. Bizarrement, je ne ressens pas de peur… ce qui devrait être pourtant plutôt logique dans cette situation… Sache aussi qu'aucune douleur ne serait être assez forte que celle que je ressens en permanence… »

Ne plus avoir sa tête et en ressentir le manque profond, ainsi que la même douleur que lorsqu'on me décapita… sauf que dans une mise à mort, la souffrance est immense mais ne dure qu'une seule seconde… Alors qu'ici, c'était comme si mon corps avait enregistré cette ignoble sensation et était incapable de s'en défaire… Oui, même si on me transperçait le corps de part en part, je ne souffrirais jamais autant que lorsque je me concentrais sur ma tête. Il enchaîna alors, en me parlant du fait d'être en vie, ce qui signifiait malheureusement beaucoup pour moi qui était morte… et malgré tout pleinement parmi les vivants.

Voyant sa demande, je ne me fis pas prier deux fois. Mais je n'étais pas du genre à frapper de mes poings… mais de mon corps… J'étais bien trop chétive pour le blesser si je ne faisais que lui abattre mes petites mains sur sa joue et au pire, je me ferais beaucoup plus mal qu'à lui. Alors, je me penchais tout en le regardant dans les yeux et récupérais les serres d'une oiseau mort au sol, qui remplacèrent grâce à mon étrange pouvoir mes mains… Arme parfaite. Alors, me relevant aussi rapidement que possible, je lui griffais toute la partie gauche du visage, sautant sur lui pour mieux l'atteindre. Assouvir une vengeance m'avait toujours fait le plus grand bien, et je devais avouer que si ce démon continuait à me proposer de le faire, la leçon allait m'être beaucoup plus plaisante que je ne l'aurais imaginé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 27 Jan 2015, 22:03

Quelques proies moyennement intéressant pour moi, mais qui semblait au contraire intéresser ma chère comparse. Je pouvais d’ailleurs remarquer qu’elle n’aimait pas vraiment les attributs masculins pour leur faire subir de tels sévices... Oh le coup de pied bien placé, mais faisais bien rire intérieurement. Un grande classique dans la douleur des hommes. Un point faible que seule et eunuque ne pouvait plus connaitre... Mais enlever ma virilité n’était pas vraiment dans mon intérêt. J’aimais bien souffrir et croyez-moi je m’étais déjà faite quelques petites choses assez douloureuse à mon entre-jambes... Mais quand je la voyais l’émasculer... Je ne pouvais m’empêcher de faire une petite grimace suivit d’un petit bruit qui faisais que je comprenais la douleur de cet homme... Je le plaignais presque, il venait de perdre tout ce qui faisait de lui un homme... Mais dans le fond, tant que ce n’était pas mes affaires qu’on retirait, je m’en fichais pas mal.

Ce que je remarquais c’était le plaisir que semblait prendre cette demoiselle à faire souffrir cet homme. Aucun être sain d’esprit, ne ferait de chose pareille s’il n’y avait pas ce que les autres appellent le mal. Toujours était-il qu’avec les cadavres et les cris qui c’était fait entendre, il était mieux qu’on se trouve un endroit à l’abri des regards indiscrètes... Sinon la leçon ne pourrait jamais commencer. Une petite cabane un peu délabré allait faire un endroit idéal pour notre leçon qui commençait assez rapidement par belle gifle dans la figure de ma chère élève. Ensuite j’écoutais sa réaction à ce coup surprise qu’elle vienne de recevoir.

Mon objectif sur cette simple droite était accompli. La douleur réveillait toujours un sentiment de colère ou de vengeance. Même moi qui étais Masochiste, je voulais toujours rendre l’appareil à celui qui me donnait un coup. Ce qu’elle semblait faire avec plaisir mais elle semblait vouloir y ajouter un petite accessoire des griffes ou plutôt des serres aux mains pour m’attaquer. Soit, elle pouvait utiliser les accessoire qu’elle voulait, cela me faisait rire et je la laissais faire, je la laissais se défouler... elle me blessait, du sang coulait de mon visage, mais je ne faisais que rire avant de lui dire :


Alors, c’est bon !? Tu peux continuer si tu as envie.

C’était pour moi aussi plaisir d’avoir mal, le masochiste était un jeu particulier, mais que je savais apprécier à sa juste valeur... Mais peu de temps plus tard, notre proie semblait se réveiller, doucement, il se mettait à gigoter et à comprendre ce qui se passait. Il nous regardait et rapidement en venait aux insultes. Apres un petit rictus, je lui donnais un bon coup de poing dans les dents pour lui en faire avaler quelques-uns... Je le regardais et d’un ton très neutre, je lui disais :

Attend ton tour deux minutes, on s’occupe de toi tout de suite.

Je prenais ensuite mes mains de Melody pour éviter qu’elle continue de me frapper. Mon corps était pour ainsi dire coller au sienne et je restais silencieux pendant quelques secondes avant de dire :

Maintenant que notre ami est réveillé je vais t’apprendre à le faire souffrir... Je présume que cela ne devrait pas être plus dur de le griffer que moi, je me trompe ?

Tirant légèrement mon élève, je me dirigeais vers cet homme et faisais en sorte qu’elle m’accompagne. Grace à ma force, j’arrachais les vêtements de cet homme pour le mettre totalement à nu. On avait le droit à un gros morceau de viande, peut-être un peu périmé, mais on ne pouvait pas toujours avoir une viande de qualité. Enfin bref, avant de lui faire quoi que ce soit, je plaçais ma bouche à quelques centimètres de l’œil de la demoiselle pour lui dire :

Dis-moi si je me trompe, mais tu as quelques choses contre les mâles, non ?

Petite question de curiosité, j’avais vu sa réaction, je n’avais pas besoin d’être un génie pour comprendre que les hommes ce n’était pas ce qu’elle préférait. C’était son droit après tout... Et puis ce n’était pas cela qui m’inquiétait vraiment. Je sortais alors d’une petite besace ma trousse à outil pour tendre une pince à Melody avant de lui dire :

J’aimerais que tu lui arrache quelques ongles... Amusons-nous avec notre ami... Apres tout, il mérite aussi bien que nous de souffrir tu ne crois pas ?

Mérite est-il de souffrir ? Si j’en jugeais par la haine qu’elle pouvait éprouvé pour les hommes, je ne doutais pas qu’elle approuverait mon point de vue et si elle approuvait, je ne doutais pas qu’elle arrache ses ongles avec un certaine plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 02 Mar 2015, 13:59

Il riait, le fou, aux coups toujours plus nombreux que je lui portais. L'avantage à être morte était que je ne ressentais pas la fatigue… et que je pouvais donc m'acharner sur son visage aussi longtemps que je le désirais, jusqu'à ce que l'ennuie finisse par remplacer le plaisir de la vengeance. Du sang coulait le long de sa joue, en de fins filets rouges sombres, luisant à la lumière… et je ne pu m'empêcher de trouver ça beau… Mais je me ressaisis vite, poussée par les encouragements qu'il me lançait. Et par pure esprit de contradiction, je me stoppais aussi net, alors qu'il saisissait mes mains, me relevant tout aussi rapidement que je m'étais arrêtée, tout en époussetant ma robe tâchée de sang. Mes serres d'oiseau disparurent dans la foulée, me redonnant à la place mes main aux petits ongles courts, crasseux et fragiles… Depuis combien de temps n'avais-je pas prit soin de mon corps ? Je chassais bien vite cette pensée totalement absurde et inutile, pour me concentrer de nouveau sur ma leçon. Après tout, notre « invité » s'était enfin réveillé, et les festivités allaient pouvoir commencer… Je m'en réjouissais d'avance !

Mais je ne pu m'empêcher de grimacer lorsqu'il mit notre… dîner à nu. La vision d'un corps masculin, et tout particulièrement de ces parties intimes, m'était toujours aussi repoussante… et je du me faire violence pour ne pas détourner le regarde de ce morceau de chaire humaine que nous nous apprêtions à mutiler. D'ailleurs, son horloge de vie ne comptait déjà plus beaucoup d'heures… Je ne reculais pas non plus lorsque le démon s'approcha de moi et me souffla dans l’œil, à une distance de moi bien trop courte à mon goût. Et… il avait parfaitement vu juste quand à mon androphobie… je ne pouvais pas le lui cacher sous peine de paraître pour une faible ou une idiote, et puis de toute manière, ce n'était pas quelque chose qui me paraissait honteux. Et comme pour illustrer mon propos, je remontais vivement le genoux entre ces jambes, afin qu'il daigne bien s'écarter un peu plus de moi, tout en lui répondant d'une voix cinglante et grondante. J'avais peut-être instinctivement peur de lui, mais ma haine des hommes restait tout de même bien plus forte...

« Tu as vraiment besoin de me poser la question pour t'en assurer ? Et crois moi… je ne vais pas avoir de mal à vider ce porc de tous ces organes à la main si tu me le demande...»

Je lui arrachais ensuite vivement sa pince des mains sans un mot de plus et me dirigeais vers le futur cadavre. Curieusement, à chaque fois que l'un de nous se rapprochait de lui, la grande aiguille accélérait bien plus… A croire que même le temps nous savait être des menaces pour sa vie. Mais une fois devant lui, je regrettais amèrement d'avoir fanfaronné un peu plus tôt. Dire haut et fort que l'on était prêt à faire souffrir quelqu'un était bien plus facile que de passer à l'acte… Je le regardais, immobilisé, tentant de se débattre, son regard terrorisé et horrifié. Probablement était-il en train de prier un quelconque Aether… ou de se dire qu'il préférerait nettement que l'un de nous l'achève sur le champ plutôt que de devoir subir les fantasmes d'un démon… Étais-je capable de devenir son bourreau ? A le regarder, si je n'en étais pas certaine, lui semblait m'en croire parfaitement capable… Et comme le disait si bien ma sœur, si tu ne crois pas en toi-même, les autres seront là pour croire en toi. Puis de toute les façons, je ne pouvais pas me faire d'avis sans avoir essayé. Alors, toujours en silence, je m'approchais de la table d'opération, tout en évitant bien de regarder entre ces jambes, afin de me faciliter la tâche. Ensuite, alors qu'il commençait à se débattre avec la force de deux panthères à plaque, je lui attrapais fermement la main, et la plaquait contre notre table de fortune. Le pince posé sur lui, j'attrapais l'un de ces ongles… et commençait à tirer… tirer… encore plus fort… Et il hurlait si fort de douleur ! Ces cris me firent l'effet d'une décharge électrique. Je voulais encore les entendre. Alors j'arrêtais mon geste quelques instants… pour le reprendre ensuite avec une nouvelle hargne. Et l'ongle finit par sauter, dans un dernier cris d'agonie, mêlé de sanglots et de gémissements étouffés.

« Hum… J'espère qu'il ne va pas s'évanouir… Son chant est si jolie et si doux à mes oreilles… »

J'avais prononcé ces paroles mécaniquement, sans véritablement m'en rendre compte, et je reprenais à nouveau mon petit jeu, apprenant à varier ma force, ma vitesse, la durée du supplice allié à celui de pauses… C'était… fascinant… Plusieurs fois, je sentis ses cris faiblir et du le frapper vivement au visage pour éviter qu'il ne plonge dans un profond sommeil protecteur. Que c'était pénible de devoir s'arrêter ainsi dans son élan ! Mais bon, je devais faire avec ce que j'avais sous la main… Et déjà, je ne me reconnaissais plus, prenais véritablement mon pied, à expérimenter les effets de la douleur sur le corps humain. Et une fois que mon œuvre fut achevée et que chacun de ces doigts baignaient dans le sang, je m'éloignais de ma toile et tendis mon instrument de torture à mon maître, non sans un petit air de satisfaction sur le visage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 03 Mar 2015, 20:21

Je n’étais surement par un être qu’on pourrait qualifié de normal. La douleur me donnait un plaisir presque indescriptible. Mais je n’avais pas besoin d’être le tortionnaire pour prendre du plaisir… Ni d’assister au spectacle… Mais souffrir moi-même physiquement pouvait parfois me procurer autant de plaisir que de donner. Je n’étais pas qu’on sadique, mais aussi un maso et voilà pourquoi je m’amusais beaucoup à recevoir les coups de griffe de la jeune demoiselle qui semblait d’ailleurs prendre un certain plaisir à me frapper… je saignais c’était indéniable et même si c’était loin d’être mortel, cela allait prendre un peu de temps avant de guérir. Peut-être même que j’aurais quelques cicatrices… Mais ce n’était pas grave… Il était maintenant temps de s’occuper de notre ami.

Je l’avais donc mit à nu, pour ensuite invité ma nouvelle élève à s’amusé avec notre proie… Je lui avais par ailleurs aussi posé une question sur le dégout qu’elle semblait avoir pour les hommes. La réponse était précédé d’un petit coup de genoux bien placé qui par reflexe, me faisais légèrement reculer… Comme tout homme, ce n’était pas parce que j’étais masochiste que je ne tenais pas un peu à mes bijoux. Ils m'étaient très utiles pour humilier mes victimes hommes et évidemment surtout femme que de temps en temps je mettais enceinte… Car, c’était pour une femme l’humiliation suprême… Violer et en plus elle engendrait un monstre… Quand je pensais à toutes ses femmes que j’avais humilié de cette manière… Rien que la pensé pouvait me mettre en garde à vous.

Toujours était-il que je ne prenais pas mal sa petite attaque, bien au contraire, elle avait du caractère et c’était une bonne chose. Si elle n’avait pas un peu de poigne je n’aurais pas été certaine qu’elle arrive à torturer cet homme… Mais vu qu’elle semblait haïr le sexe masculin. Massacrer ce type n’allait pas être trop compliqué. Pourtant, j’avais cru pendant un bref second voir de l’hésitation dans son regard… Mais cela ne durait qu’un instant. Car, elle finissait par commencer le travail que je lui avais demandé… Arracher les ongles était douloureux, mais dans toutes mes séances, c’était sans doute la moins pénible à supporter. On souffre quelques instants et on est gêner un peu le temps que cela repousse… Mais dans le fond, ce n’est pas beaucoup plus pénible que de se couper en se rasant… La différence ici était surtout sur le fait que l’homme savait ce qu’il allait subir et pour qu’il en souffre encore plus il fallait qu’il puisse voir. J’aidais donc un peu en tenant la tête de l’homme pour que celui-ci puisse admiré Melody lui arracher chaque ongle de la main.

Toujours était-il que j’étais assez fière de mon élève, elle prenait du plaisir et variait les méthodes. Nul doute qu’avec un peu de pratique elle deviendrait une bonne tortionnaire… Une fois l’œuvre fini, Melody me rendait ma pince pendant que notre homme lui était à deux doigt de perdre connaissance alors que le jeu ne faisais que commencer… J’avais d’autres idées pour lui et surtout pour Melody… J’allais en quelques sortes lui apprendre toute ma science… Mais avant un peu de conversation entre nous deux… Cela allait permettre à notre homme de récupère un peu avant le deuxième round.


Bien, ce n’était pas trop mal pour une amatrice… Mais je crois que ce qui sautait aux yeux était le plaisir que tu as ressentis… dis-moi si je me trompe, mais tu as ressentis quelques choses comme un picotement au cerveau, une sensation agréable qui donnait simplement envie d’en avoir plus !?

Il était important de savoir ce qu’elle avait ressenti, si elle me disait qu’elle avait détesté, j’aurais été un peu choqué car, ses paroles et son regard disait tout le contraire… Ensuite après avoir écouté sa réponse, je voulais en savoir un peu plus sur cette haine envers les hommes… Si je pouvais jouer sur un truc pour amplifier le « mal » qui était en elle, je devais jouer sur cette haine qu’elle avait pour les hommes.

Avant de poursuivre, j’aimerais savoir une chose ou deux… L’homme te dégoute, mais pourquoi ? A cause de ce qu’on a entre les jambes ? Te serait-il arrivé quelques choses à cause de cela ?

Ce qui m’avait mis à la puce à l’oreille ? C’était le dégout qu’elle semblait avoir pas seulement pour l’homme mais pour ses attributs… Je supposais donc qu’elle avait subi quelques sévices contre sa volonté dans le passé. Je pouvais évidemment me tromper… Mais cela me semblait le plus logique... Ecoutant sa réponse, je prenais un petit bout de bois à peine plus gros qu’une écharde et travaillant avec je créais comme des petites dents pour passer ensuite de petit truc assez insignifiant à Melody. Je me dirigeais ensuite vers les mains de notre proie pour crée de la glace autour de ses mains et de ses bras avant de dire à mon élève :

A ton avis, c’est quoi le pire supplice que peut subir un homme… Mourir ou souffrir toute sa vie ?

La question était simple, mais en fonction de sa réponse, je lui dirais ce qu’elle devrait faire de petit bout de bois qu’elle avait en main… Peut-être avait-elle déjà une idée… En tout cas, qu’importe sa réponse, la suite du jeu allait être de retirer la glace que j’avais créé sur les mains et les avant-bras de notre victime… L’effet qui allait se produire était assez simple… Comme quand on met sa langue sur un truc glacé… Celle-ci à cause du froid peut finir par coller… Evidemment on ne laisse jamais longtemps une langue sur un truc glacer… Mais si on laissait cela quelques instants de plus et sur de la peau… Que croyez-vous qu’il risquerait de se passé ? La peau va s’arracher tout simplement et croyez-moi, cela fait mal… Vraiment mal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 31 Mar 2015, 16:58

Et je perdais le sens des réalités, alors qu'un désir puissant me tenaillait cet estomac qui n'avait rien eu besoin d'avaler depuis des dizaines de lunes. Ce qu'il signifiait ? Le désir, tout simplement. L'envie profonde et dévorante d'entendre à nouveau les cris d'agonie, les supplications gémissantes, de notre invité de marque. Je voulais lui faire mal, encore, voir son sang couleur rubis se répandre sur le sol, arracher ses globes oculaires et les suspendre sur un clou rouillé enfoncé dans le mur de bois de notre cabane. Et je voulais lui tailler ses attributs au couteau, les sculpter à même la chaire pour tenter d'en faire quelque chose de plus présentable, si tant est que cela soit possible. Je voulais qu'il souffre sur chaque infime parcelle de son corps, à en devenir fou, à m'en rendre folle de plaisir, mais pas à en mourir… Oh non, pas maintenant. Je prenais goût au sadisme, c'était une évidence, et je ne comptais certainement pas m'arrêter dans mon apprentissage en si bon chemin… J'avais toujours eu un faible pour les démons et si je n'avais pas tant tenue à ma liberté d'action, je me serrais probablement beaucoup plu à en devenir un… Quoi qu'il en soit, je venais de recevoir un compliment que je ne pouvais pas ignorer. Mon égos semblait s'éveiller tout autant que ce plaisir que je ressentais à me savoir toute puissante face à notre mannequin de test encore vivant.

« Merci bien ! Il faut dire que je me suis appliquée. Et effectivement, le plaisir est venue, mais pas tant part ce que j'étais en train de lui faire que par l'effet que produisait en moi ses cris de douleur. Rien que de les entendre, cela me donnait pleins d'autres idées pour l'empêcher de se taire ! C'est fascinant ! »

J'avais hâte de passer à la suite, de découvrir quels autres types de torture le démon allait m'apprendre… Quels instruments utiliser, où, comment, pourquoi, la résistance d'un corps, comment l'empêcher de mourir, de perdre connaissance, comme le faire crier encore plus… Je voulais tout savoir, tout apprendre, et j'étais prête à faire un pacte avec Samael si il me le demandait ! Toute ma peur de lui s'était envolée, mon instinct semblait totalement concentré sur mes désirs sauvages et brutaux… Je nageais en pleine extase ! Mais mon maître vint à me poser une question… qui me dérangeait… et je le lui fis savoir de part l'expression que prenait mon visage, renfrogné. Toutefois, je ne pouvais pas ne pas lui répondre. Il avait compris que quelque chose existait entre les hommes et moi, et je me voyais mal lui refuser une explication.

« T'es-tu déjà senti être une proie ? Une marchandise ? Un bout de viande dont peut disposer n'importe qui ? Moi oui, et par l'homme à qui mes parents m'ont mariés. C'était un riche bourgeois, qui trouva amusant de me prostituer à ses collaborateurs, tout comme il décida de s'enrichir grâce à mes organes. Et avant que tu ne me le demandes, je l'ai tué. Je les ai d'ailleurs tous tué. Par le poison. Et c'est également la raison pour laquelle je suis aujourd'hui une Dullahan, une femme sans tête. »

Et pour illustrer mon propos, je désactivais momentanément le pouvoir du pendentif de Neriel, afin de revêtir ma véritable apparence… Ce corps, identique à ma sœur, sans tête et à la place de laquelle s'échappait une sorte de fumée noire, compacte et dense, qui ondulait alors qu'aucun vent ne l'agitait. Mais me montrer sous cette forme avait quelque chose de douloureux pour moi, tant cela me rappelais de mauvais souvenirs, si bien que je repris rapidement ma chevelure de feu que j'affectionnais tout particulièrement. Si il désirait me poser plus de question, j'étais prête à lui répondre sans le moindre souci. Après tout, nous avions le temps, le cadran qui m'indiquait le temps qu'il lui restait à vivre était encore bien rempli. Et il reprit son exposé, gelant les mains et les avants-bras de notre victime, dont de l'écume sortait du coins de sa bouche. Répugnant… et il ne savait pas encore ce qui l'attendait ! Tout comme moi, d'ailleurs…

« Et bien, je te répondrais sans hésiter que c'est souffrir indéfiniment, toute sa vie, bien que je connaisse une souffrance bien pire que celle là. »

Et je me mordis la lèvre en pensant aux questions qu'il pourrait éventuellement me poser sur ma dernière question… J'avais juré, prêté serments à ma sœur Ombre pour ne pas révéler son secret, et je savais que ce que j'encourais à le révéler était encore pire que ma situation actuelle, de femme sans tête condamnée à souffrir tant que je ne l'aurais pas retrouvé… Angoissée, je tâchais de ne pas montrer ce que je ressentais… Et priait je ne sais quel Aether du Secret pour que je n'ai pas besoin de révéler celui-là.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 02 Avr 2015, 14:40

Je ne me considérais pas comme un homme exceptionnellement intelligent, ni comme un visionnaire. Mais bien personne honnête et franche sur la nature des gens. Dire qu’on était bon ou mauvais n’était qu’une imbécilité. On était tous capable de faire une chose parce qu’on en avait envie. La seule différence était que moi je ne le cachais pas et cette jeune demoiselle commençait à le comprendre aussi, j’en étais sûr. Elle commençait à se rendre compte que faire souffrir une personne était aussi facile que de respirer. Ce qui en faisait une élève de choix pour la suite des évènements. J’écoutais alors sa réponse qui était des plus plaisantes. Elle n’aimait pas seulement faire souffrir, mais c’était le cri de sa victime qui lui procurait se plaisir. Tout comme moi les cris de mes victimes étaient bien souvent la petite étincelle qui me la mettait au garde à vous…

C’est normal, comme un grand artiste quand il dévoile son œuvre. Ce qu’il apprécie le plus c’est les applaudissements des gens…

Pouvais-je comparés un artiste comme un peindre à nos jeux de sadique ? Non seulement je le pouvais, mais je considérais les deux choses comme identique. Torturer une personne et la faire crier était tout un art, il ne suffisait pas d’être simplement sadique ou bien gore. Il fallait y mettre de la passion dans ses actes et c’était ce que faisais le mieux et ce que cette jeune demoiselle semblait aimer faire. Toujours était-il que voulais en apprendre plus sur celle… Ou plutôt, sur le dégout qu’elle semblait éprouvé envers le genre masculin. Alors que je préparais mon écharde à dent, je l’écoutais avec attention et même si son histoire à mon sens n’avait pas grand-chose d’extrêmement original… Une femme utilisé comme prostitués j’en avais connu des dizaines si pas des centaines durant ma vie humaine… Ce qui était limite plus intéressant c’était ses origines une Dullahan, une race qui m’était pour ainsi dire totalement inconnu… Elle avait donc été décapitée… Voilà qui était amusant…

Elle me montrait même son véritable corps. Celle d’une jeune femme sans tête… Alors avant de reprendre notre petit jeu avec notre pauvre homme je posais ma main sur son épaule, alors qu’elle avait déjà repris son apparence plus… C’était presque comme une marque de compassion, mais c’était en réalité plutôt une marque de fierté. Car, je savais à quel point elle pouvait être sournoise et déterminer. C’était donc une recrue de choix. Je me penchais ensuite plus sur le cas, de notre ami qui avait maintenant les bras recouvert de glace avant de poser une autre question à Melody… sa réponse le convenait parfaitement et je lui tendais alors ma petite écharde pour ensuite lui dire :

Bien, je suis évidemment curieux de savoir ce qui à ton avis il y a de pire que de souffrir indéfiniment, mais en attendant… Met lui cette écharde dans son engin…

Je parlais évidemment de son sexe, mais je pense que mon élève l’avait bien compris, sans doute qu’elle savait que le mettre allait être douloureux, mais elle ne se doutait à quel point cet homme allait souffrir. Je décidais donc d’ajouté quelques explication à cette torture pour qu’elle sache exactement ce qui allait se passé :

L’utilité de ce sévices dépendra te ton envie de laisser vivre notre ami ou non… Car, il est vrai qu’une écharde ça fait mal, mais ce n’est pas monstrueux. Mais si j’ai fait des petites dents c’est parce que celle-ci vont se plante dans sa chaire de manière à ne plus pouvoir sortir sans qu’il s’émascule. Il ne pourra plus pisser sans souffrir le martyre et je ne te parle même pas des autres envies…

Je m’avançais ensuite vers elle pour me mettre derrière elle. Je la dirigeais vers la glace que j’avais créé et qui se retrouvait dans les mains de notre proie, j’étais pour ainsi dire collé à elle alors que je posais ses main sur la glace et que je disais :

Maintenant que la glace à bien accrocher la peau, il faut la retirer… En retirant la glace de la peau, celle-ci va de décoller pour laisser sa chaire totalement vulnérable… Tu y vas quand tu veux.

Je retirais mes mains que j’avais placé sur sienne pour lui indiquer où elle devait prendre et arracher pour les placers au niveau de ses hanches… Si sont dégout pour l’homme était évidemment… Celui-ci semblait moins prononcer vis-à-vis de ma personne… En tout cas, depuis quelques minutes et même si je n’imaginais pas aller très loin dans les jeux malsains… Je me demandais ou j’allais pouvoir aller avait qu’elle me repousse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 14 Avr 2015, 11:36

Et comme il me le disait si bien, évidemment, il était curieux d’en savoir plus sur ce que je venais de lui révéler. Après tout, c’était naturel que de chercher à approfondir ses connaissances dans un domaine qui nous est cher. Tout comme j’avais cherché à en apprendre plus sur les poisons, il était normal que le démon cherche à ce que je lui révèle ce qu’il y a de pire que de souffrir jusqu’à la fin de ses jours. Mais comment lui parler de ce qui caractérise les Ombres sans pour autant parler plus en détail de cette race qui fait office de légende dans la plupart des esprits ? “Soit sage, sinon la Grande Faucheuse viendra te chercher !” Combien de fois avais-je entendue notre nourrice me mettre en garde, quand elle sentais que j’avais soif d’escapades nocturnes… Savait-elle seulement la vérité ? Que ma propre sœur en est une ? Même aujourd’hui, je ne penses pas.

Quoi qu’il en soit, ma leçon allait enfin reprendre, même si ce que m’ordonnait mon maître ne m’enchantait guère. Pourquoi lui faire cela ? Je ne connaissais rien à ces immondes attributs masculins, hormis le fait que si l’on tape dedans ou qu’on les coupes, l’homme souffre le martyre. Mais une si petite écharde ? Quel effet cela pouvait bien-t-il faire ? J’étais perplexe, mais je devais partir du principe qu’étant lui-même un homme, et particulièrement masochiste et inventif, qui plus est, il devait avoir testé sur son propre corps plusieurs techniques… et donc savoir parfaitement ce qu’il faisait. Ainsi, je m’exécutais, sans pour autant chercher à masquer mon dégoût profond qui était proche de la nausée. Fort heureusement, il y a bien longtemps que je suis parvenue à contrôler ma peur et mes instincts quand cela s’avérait nécessaire… Dans le cas contraire, lui enfoncer ce truc dans son urètre aurait été tout simplement impossible pour moi. Notre prisonnier m’avait regardé m'approcher comme si j’étais devenue folle… ou qu’il allait bientôt lui-même céder à la folie. Il avait peur, même les yeux fermés, j’aurais pu le sentir… Et il se débattait comme si sa vie en dépendait. Tous les hommes étaient-ils donc autant attachés à leur engin ? C’était pathétique. Et il hurla lorsque je lui mis d’un coup franc mon instrument de torture en lui, les yeux exorbités. Très intéressant…

« Je vois bien que cela fait mal mais… pourquoi me demander une telle chose ? C’est une technique pour le garder plus longtemps éveillé ? »

Bien entendue, je soupçonnais Samuel de m’avoir demandé de lui effectuer cette torture uniquement dans le but de tester ma volonté et mon degré d’horreur envers les hommes… Mais je me gardais bien de lui faire part de mes suppositions. Il devait rester dans sa position de maître et moi d’élève, c’était là la base de toute bonne leçon. Mais peut importait sa réponse, au final, car il venait de me donner ma prochaine épreuve. Lui retirer la glace de ces bras… et la peau avec. Oh ça oui, je pouvais aisément imaginer à quel point cela devait faire mal, moi qui vivait constamment avec la douleur que j’avais ressentis lors de ma décapitation. Et j’étais tellement absorbée par ce que j’étais en train de faire que je ne réagis même pas lorsque le démon posa ses mains sur les miennes. En temps normal, une gifle serait partit toute seule, ou à la rigueur, au moins un frisson de dégoût, mais ici… rien. Je baissais petit à petit et de plus en plus ma garde, chose qui n’était jamais bon en présence d’un être de l’Enfer…

« Et bien, cher monsieur, je crois qu’il est temps de briser la glace entre nous ! J’espère que je ne vais pas trop vite en besognes pour vous… Il serait si dommage que la Mort vous accueil dans ses bras avant la fin de notre entretient !»

Je souris. D’un air sauvage, sadique, mauvais, presque carnassier. J’avais faim de ses cris. Alors, approchant mon visage déformé par la folie du siens, j’arrachais d’un coup sec un premier morceau de glace, lui arrachant un hurlement - et sa peau - de douleur des plus jouissif. Enfin, en un seul essais ? Pas tout à fait. Je remarquais avec dépit que je n’avais réussis qu’à légèrement soulever le morceau que je tenais. Ma force me faisait apparemment défaut… Mais tant pis pour lui ! J’allais devoir m’y reprendre à plusieurs fois ! Pour mon meilleur et pour son pire ! Et je continuais mon œuvre d’art, décidant de commencer à arracher tous les endroits en même temps, ses cri d’agonie se faisant toujours plus forts, me rendant un peu plus folle à chaque instant. C’était magique. Le sadisme était une forme de magie à lui tout seul, j’en étais certaine ! Et bientôt, mes rires se mêlèrent à ses pleurs et ses supplications, alors que plusieurs morceaux de glace venaient se briser au sol, relâchant un lambeau de sa chaire. Et lorsque j’eus enfin finit, il me semblait soudain beaucoup plus beau ! Mais aussi beaucoup moins conscient…

« Roh… Quel rabat-joie ! Il s’est évanouie ! Dis-moi, maître, comment faire pour l’empêcher de tomber dans les pommes ou encore le réveiller ? Ce n’est pas drôle de torturer quelqu’un qui n’est même pas conscient pour crier ! »

Et je lui offris la mine d’un enfant boudeur qui aurait cassé son jouet alors que l’on venait à peine de le lui donner. La nuit venait à peine de tomber, et j’espérais qu’elle soit encore longue ! Et pleine d’enseignements...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[-18] ◊ La graine du Mal... ◊ [PV: Samael]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» ◊ Lieu main/juin - Redécouvrir une Cité oubliée : Pabamiel ◊
» ◊ En famille, on n'est jamais seul à posséder son univers ◊ [ Solo - Libre ]
» ◊ La forme la plus extrême de possession reste la destruction ◊ [ Solo - Libre ]
» ◊ Lieu novembre/décembre - La disparition des animaux ailés ◊
» ◊ Lieu janvier/février - Les Histoires de la Forêt et d'Orihime ◊
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Antre des damnés :: Sceptelinôst-