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 [EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence

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Mitsu
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Mitsu
Sam 02 Aoû 2014, 13:42


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 758477PNJEventLac

La vie. Peut-être avait-elle prié pour retrouver ce fragment d'existence qui l'avait jadis habité. Mitsuko n'avait pas eu une vie facile, choisissant de se ranger du côté du bien malgré les tendances de sa lignée entière. La magicienne avait vu le mal ronger sa fille, l'avait regardé partir sans un mot. La magicienne avait perdu son époux, élevé au rang d'Æther avant de disparaître dans les limbes. Et puis, elle avait péri, simplement, et ce, malgré la puissance qui était sienne, malgré l'éternité qu'elle avait acquis. Le monde était ainsi fait. Depuis, elle hantait les Terres du Yin et du Yang, observant les faits et gestes de sa fille qu'elle aimait malgré la tristesse qui s'emparait d'elle en comprenant ce qu'elle était devenue : une femme froide, sans cœur. Pourtant, elle n'était qu'un esprit, ne pouvant saisir toutes les subtilités qui se trouvaient dans celui des êtres vivants. Parfois, sa fille lui paraissait espiègle, douée d'un talent pour les farces de bon ou mauvais goût. Parfois, elle la voyait rire. Pleurer, sans doute jamais, mais rire... Cependant, était-ce un vrai rire ou uniquement celui qu'elle s'imposait en contrôlant ses émotions ? Mitsuko avait été ravie d'apprendre la naissance d'Erza, moins lorsque sa fille avait fait une fausse couche. Mais, à présent, elle savait qu'elle était de nouveau enceinte, elle l'avait su juste avant de revenir à la vie, d'acquérir la matérialité. Pourtant, là où sa fille ne faisait qu'observer Erza, elle avait envie de lui parler, de la soutenir, de prendre soin d'elle. Elle s'était jurée que si un jour un miracle se produisait, alors elle serait aux côtés de sa petite fille, ainsi qu'aux côtés de sa fille pour la soutenir dans sa grossesse. Et, comme si ses vœux les plus chères avaient été exhaussés, elle était revenue, apparaissant devant le temple des Esprits, entrant dans le monde d'Ætheri qui ne pouvaient plus guère en sortir. « Y a-t-il quelqu'un ? ». La magie du lieu semblait avoir diminué et se fut l'esprit de la nature qui lui apparut, la dévisageant un instant avant de la reconnaître. Cette femme avait gravi les échelons de la voie de la tortue par le passé. « Bonjour Mitsuko. Le hasard a dû conduire tes pas jusqu'ici mais sache que ce n'est guère le moment de recouvrer tes privilèges au sein de notre temple. Le monde se meurt. ». « Je le sais. A vrai dire, je suis entrée ici pour savoir quelle serait ma mission. ». L'esprit la fixa sans mot dire avant de reprendre, semblant avoir bien des difficultés à réfléchir et à relier les éléments entre eux. « Tu étais magicienne de ton vivant, tu dois de nouveau l'être, possédant la magie bleue. Les Ridere sont de plus en plus nombreux sur les Terres du Yin et du Yang, détruisant tout ce qu'ils trouvent. Cependant, quelques lieux semblent exempts de toutes attaques. J'ai su pourquoi jadis, mais, à présent, mon esprit se trouble. Des Hommes vont réunir le cristal maître mais si d'autres ne préservent pas la population, alors ramener le Créateur n'aura aucun impact véritable. Peut-être recréera-t-il des Hommes, mais jamais ceux qui foulent aujourd'hui nos terres. Le monde sera différent et les Ætheri disparaîtront tous. ». Méli sourit, inquiète. « S'il te plaît, rencontre les individus capables d'accomplir une exode vers le lac de la transparence. Sauve une partie de l'Humanité avant que les Ridere ne tuent vivants et anciens esprits. ». Mitsuko se doutait que si elle était revenue d'entre les morts, alors ses semblables également. « Le monde est dangereux, ne l'oublie pas. La nourriture va bientôt manquer, les individus s'extermineront entre eux pour pouvoir survivre. Plus rien n'est sûr. La puissance des Ridere pourrait très bien détruire l'Humanité mais la folie des Hommes pourrait être amenée à les aider dans leur tâche. ».

C'est sur les paroles de Méli que Mitsuko regagna, en bateau, le continent naturel. La mission était simple : réunir tous les individus qu'elle trouverait sur son chemin. La Déesse du temple des Esprits avait promis de lui amener, d'une manière ou d'une autre, six individus qui l'aideraient considérablement dans sa tâche, qu'ils aient déjà réuni des êtres ou non. Ils devraient faire le trajet ensembles, coordonner les individus qui les suivraient. Seulement, la réponse qu'elle ignorait était celle de savoir si les magiciens les accepteraient tous. Le Lac de la Transparence n'était pas terre infinie. La jeune femme se demandait également pourquoi les Dieux ne souhaitaient pas abriter leurs fidèles ? La réponse était simple, mais échapperait à tous Mortels. Car si les Ætheri venaient à disparaître, alors leurs mondes s'éteindraient, emportant avec eux les réfugiés.

Sur les rives de la Rivière Éternité, la magicienne marchait doucement. Avalon avait été détruite mais il devait bien rester des groupes d'individus à réunir. La nouvelle de l'exode devrait arriver à toutes les oreilles et alors qu'elle se demandait comment faire, elle perçut une femme, tenant dans ses bras un enfant qu'elle s'apprêtait à mettre dans un panier. « Ô toi mon enfant, je t'offre une chance de survie. Puissent les dieux te sauvegarder... ». Les Dieux ne pouvaient rien pour cet enfant, ni pour cette mère inconsciente. Mitsuko ne bougea cependant pas. Elle devrait attendre le bon moment.

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COUCOU ! <3:
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Mar 05 Aoû 2014, 17:39

Des larmes roulaient sur les joues boueuses d'Erza, la jeune femme ne pouvant plus se sortir cet endroit qui serait sans doute le dernier qu'elle verrait de son existence. Couchée, deux lances la clouaient au sol, ayant percé son corps à des endroits stratégiques. Elle savait qu'elle ne pouvait briser ces dernières : les ôter serait du suicide. La Réprouvée avala sa salive difficilement, reposant sa tête sur le sol. Rien ne servait de lutter. Pourtant, elle trouvait cela injuste, tellement stupide. Comme quoi, la force ne faisait pas tout. Elle l'avait compris à Stenfek en voyant Alicia. Stenfek. Sa main se fraya un chemin jusqu'à l'une de ses poches. Elle sortit le mot que lui avait envoyé Lucain peu de temps avant. Elle avait dû faire un effort considérable pour pouvoir déchiffrer les mots. Mais, finalement, son enfance avait resurgi, les leçons que lui donnait sa mère, la forme de chaque lettre. Peut-être était-ce parce qu'elle l'aimait qu'elle avait réussi à se remémorer des choses qu'elle aurait préféré fuir à jamais ? C'était idiot au fond. Elle savait ce que disaient ces quelques lignes, mais elle avait besoin de les revoir pour oublier la douleur. Elle ne sentait même plus l'un de ses bras, elle ne sentait que le goût du sang qui avait envahi sa bouche. Elle aurait tant souhaité le voir une dernière fois, lui dire qu'elle aurait tellement voulu être sa femme, que dans d'autres circonstances, ils auraient pu. Qu'ils auraient pu rester ensembles, vivre ensembles, peut-être faire des enfants. Elle n'en voulait pas spécialement avant ce jour mais... à cet instant elle aurait tout voulu à ses côtés. Il trouverait sans doute quelqu'un d'autre, de mieux. Les femmes semblaient toutes tomber sous son charme de sale ange violeur de chèvre. Ses traits s'étirèrent en un sourire douloureux.

L'Æther de la mort venait de se placer entre l'Æther de la justice et la porte de son propre temple. « Tu es totalement folle ! Tu n'as pas à intervenir ! Tu sais très bien que dehors tu ne seras plus qu'une Mortelle et tu n'auras pas le pouvoir de la sauver ! Pire ! Tu n'en as pas le droit ! ». Mitsuko ne bougeait plus, tenue par les mains du futur de Jun. Son regard brillait étrangement, ses yeux se détournant de lui pour venir se nicher sur n'importe quel autre endroit. Elle ne pouvait pas laisser sa fille périr, pas comme ça. Ce n'était pas son destin. Mais elle savait qu'il avait raison. Elle ne pouvait rien faire. Elle qui avait pensé rester à l'extérieur de son temple afin d'aider, voilà qu'elle s'y était elle-même enfermée et, ce, pour pouvoir épier ses enfants. Elle passa l'une de ses mains sur son ventre. Elle ne pouvait pas sacrifier son fils pour sauver sa fille. Elle ne pouvait pas se rendre à l'extérieur de son temple. Elle ne pouvait pas demander au Dieu de la Mort de l'épargner. Elle le détestait, cet homme qui semblait bien plus puissant qu'elle. Pourtant, Jun ne deviendrait Æther que d'ici quelques temps. Pourquoi avait-il évolué plus rapidement qu'elle ? Elle ne saurait le dire, elle ne saurait le comprendre, mais il était là, l'empêchant de partir. Il finit par l'attirer à lui. « Que tu le veuilles ou non, nous sommes tous les deux bloqués ici en attendant que le courage des Mortels le ramène. ». Il s'interrompit, sentant quelque chose, voyant quelque chose. Un hologramme, celui d'un homme qu'il connaissait que trop bien. Il fut le seul à l'entendre.

« Aether, je suis pour vous inatteignable
Mais, malgré tout, je ne suis point en votre défaveur
Ainsi, afin de me montrer agréable,
Sachez que le « hasard » sauvera la vie de ma sœur. »


Le Bélua qui suivait Erza depuis un certain temps s'approcha du corps qui ne vivrait bientôt plus. Ce chat avait été nommé Roupoupou par un groupe de femmes de Megido, également par la réprouvée qui gisait là. Seulement, il avait un prénom et, surtout, un nom, le même que le sien. Incrustée dans le front du chat, se trouvait une pierre bleue, de la même couleur que ce ciel d'apocalypse. Aussi, son corps muta pour devenir celui d'un homme qui s'accroupit à ses côtés. Il allait la soigner.

L'Æther de la mort sourit, passant doucement ses mains dans les cheveux de Mitsuko pour écarter son visage de lui. Il s'approcha de ses lèvres, glissant les siennes à quelques millimètres d'elles pour se frayer un chemin jusqu'à l'oreille de la déesse. « Ne t'en fais plus. ». Puis, il marqua une pause, avant de lui souffler. « L'Æther de la vie... c'est toi. ».

Erza reprit conscience allongée par terre, à côté de la rivière éternité, un gros matou en train de dormir sur son ventre. Se redressant, le chat se cassa la figure sur ses jambes dans un miaulement mécontent. Le regard de la jeune femme se porta sur... « Roupoupou ? ». Encore lui. Décidément, il était bien collant celui-là ! La réprouvée serra les dents, s'apercevant qu'elle avait mal au ventre, soulevant son haut pour y trouver des marques étranges, fruits de la magie et d'une ancienne blessure. Regardant aux alentours, elle y vit une femme, semblant attendre quelque chose, une femme qui ressemblait étrangement à... sa mère ?

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Spoiler:
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Mer 06 Aoû 2014, 02:01

Il ne m'a pas repéré.
Décidément, je ne suis pas très doué pour comprendre que je suis pisté. A moins que je ne sois devenu trop agile pour être perceptible...
Ses pas sont méthodiques, j'ai pas mal appris de ce bon vieux rehla. Mais je n'apprécie pas sa manière négligente d'oublier certains principes du survivalisme. On ne peut pas se permettre d'être aussi bruyant par les temps qui courent. Je ne veux plus me faire repérer par un écorché comme la nuit où j'ai quitté la montagne.

Cela fait maintenant cinq jours que je me piste moi-même, que je m'auto-examine, que je me rend compte dans quel état de folie je suis. J'ai quitté le mont Edelweiss il y a de cela à peu près une semaine après avoir déposé Zorah sur la stèle. Après Suris. Je ne sais plus trop combien de temps en fait.
Ma vie a pris une autre tournure. Depuis Avalon, je crois bien, quand j'ai appris que ma famille existait peut-être encore... Et à partir de là, tout est parti en vrille. La bataille à Utopia, cette drôle d'ambiance dans l'air, les villes qui brûlent, les écorchés...
Et cela fait maintenant cinq jours que je me suis moi-même croisé. Je le vois, lui qui est moi comme deux gouttes d'eau. Même gueule, même tatouage sur le front, même silence, même sac, même manière de se gratter la tête. Il n'y a rien qui le trahit, il est moi. Ou je suis lui. Et il me projette cette image que je n'arrive pas à maîtriser, ce réflexe, ce défaut, ce geste que je n'aurai jamais pu deviner...
Hashi le voit lui aussi. Je ne sais pas si un autre Hashi est là aussi. Mais ça ne m'étonnerait guère.
Il y a une seule différence entre lui et moi. Il n'a pas l'envie d'interagir. Il ne fait pas de feu, il ne chasse pas, il ne lit pas, il faut juste des pauses et parfois il dort. Ses pas laissent des traces, l'herbe se plie à son passage et les fougères sonnent à sa caresse. Il grimpe parfois aux arbres pour observer l'horizon. Il ne fume pas, il n'ouvre pas son sac, il ne se sert jamais de la lance ni du couteau. Il n'intéresse pas les autres êtres vivants. Il ne se défend par car il ne semble pas avoir le moindre ressenti de peur. Alors que je suis mort de trouille de m'apercevoir.
Je me demande à quoi il peut bien penser.

Il fait jour et je le suis à la trace, pesant chacun de mes pas dans la grande balance de la discrétion. Ce qui est pénible quand on prend le temps de faire les gestes les choses, c'est que l'on peut se percevoir. Et je perçois qu'il faut absolument que je prenne un foutu bain. Ces quelques jours, pour ne pas le perdre de vue, j'ai du chasser à la va-vite, Hashi faisant souvent les tâches à ma place pour que je ne le perde pas de vue. Je n'en peux plus de manger du mulot et des grappes de fruits. Mon sang froid commence à bouillir tellement la faim me grimpe à la gorge et que je retiens les grognements de mon estomac.
Mais je sens que l'on touche au but. il se dirige vers le lac de la transparence et je pourrai mieux l'intercepter à ce moment.
Nous quittons le bosquet.
De là où l'on débouche, il est possible de voir la rivière Eternité au loin, à quelques bonnes minutes de marche.
Il est à une trentaine de mètre de Hashi et moi et je sens le vent me caresser la figure, traverser les trous de mes vêtements salis par la terre et la chlorophylle, faire voler la paille sur ma tête. Il me revigore et ponctue cette détermination. Je veux savoir, j'ai besoin de savoir pour quoi je te vois...
Je ne vois que lui.
J'avance doucement.
La rivière se rapproche.
Je ne le quitte pas des yeux.
Il s'arrête. Zut.
Je continue d'avancer un peu et m'arrête.
Il se tourne vers moi et me sourit. J'ai comme un mouvement de recul, apeuré par le fait qu'il n'ait peut-être plus mon visage.
"Te voilà arrivé..."
J'écarquille de grands yeux. J'hallucine totalement. Et je suis plus sobre qu'un ange. Sa voix est douce et grave. Rassurante. Plus que la voix que je m'inflige intérieurement.
"Tu dois choisir si tu veux agir."
Il sourit avec ses yeux. Je soupire intérieurement. A quoi ça sert de me donner le don de parole si c'est pour me faire dire des répliques de gâteau de fortune ?
"Tu le verras bientôt, ne t'en fais pas."
Je suis silence.
"Maintenant, fais ce que tu as à faire."
Je cligne les yeux. Il n'y a plus personne et j'ai comme un vertige quand je comprend que mon seul point de repère vient de disparaitre.

Il me faut quelques secondes de réaction avant de voir cette femme pousser un panier qui flotte en prenant l'eau sur la rivière. Je me rapproche pour voir et comprend qu'elle tente de se débarrasser de ce gamin en l'offrant aux hasard du point d'eau. Je n'aperçois pas les autres femmes.
Je pose mon sac par terre et me mets à courir comme un dératé, arrachant ça et là des morceaux de terre avec les coups puissants de mes pas sur le sol. Ma course est freinée par mon entrée dans le lac mais je me reprend dans un superbe crawl que je ne pensais pas si bien maîtriser. Chaque geste me procure un bien intense, me délassant les muscles. L'eau à peine tiède me vivifie la peau, me détache de cette saleté qui me rouillait depuis la rencontre avec le dragon.
J'arrive à niveau du panier, le soulève tant bien que mal pour que l'eau s'y vide et regagne lentement le rivage, prenant soin de garder le môme et son vaisseau hors de la flotte.
Je retrouve la terre ferme, haletant sous l'effort, sentant la transpiration gagner ma peau. Je pose le panier, enlève mon haut pour ne pas attraper froid trop vite et regarde si le petit va bien. Ca semble être le cas.

Je me tourne et avance avec le panier vers la mère qui semble totalement hébétée face à mon geste, presque indignée.
Je pose le panier et lui signe d'un regard sévère: Mais qu'est-ce qui vous prend ? Vous voulez vraiment vous en débarrasser ?!
Une colère puissante me traverse le cerveau, je ne sais pas si, en plus du fait qu'elle ne me comprendra pas, je serai capable de l'écouter me répondre.

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Jeu 07 Aoû 2014, 22:22


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 612238tumblrmvh6ru9AQh1smtq7lo1500
Pour sauver les gens.
« Un rêve pas complément compris.»

Non, non et non... J’en ai marre de suivre des rêves étranges qui nous font voyager je ne sais où et puis je ne comprends pas pourquoi tu parts comme ça !? Et je te le dis même si cette fois ses moi qui ait fait un de ses rêves machin choses... En plus celui-là il ne voulait rien dire. Il montrait juste le lac transparent et des gens heureux.

C’est un peu comme moi, même si cela peut sembler flou si cela peut nous aider tu dois le faire et je t’accompagnerais... En plus à l’heure actuelle et même si ma magie est encore très faible, je suis le seul à pouvoir utiliser de la magie.

Voilà comment Maya c’était retrouver au lac transparent. Un rêve  un peu étrange du lac, une langue un peu trop pendu et la voilà face à nouveau avec Milo à la poursuite d’une chose dont elle ignorait elle-même la raison. Mais moi, Yukina je n’avais pas voulu les accompagnés cette fois parce que j’avais décidé de venir en aide à Evelyn qui voulait sauver et soigner les blesses des guerres... Même si je ne m’y connaissais pas beaucoup. Mais revenons à Maya et Milo. Un peu rageuse de devoir suivre un rêve... Car, elle avait un peu de mal à suivre ce genre de chose. Elle se disait qu’au moins elle ne resterait pas à rien faire, si ce n’était attendre que la tempête se passe.  Mais bon, ils ne partaient pas à la recherche du cristal maitre car, tout cela semblait trop dangereuse pour eux... Mais dans le fond, il se rendait dans une aventure bien plus mystérieuse.

Il fallait faire d’ailleurs preuve de prudence, le monde était en plein chaos et Ridères étaient aujourd’hui partout et le temps semblait étrangement crier l’avènement de l’apocalypse. Mais heureusement pour les deux compagnons, Milo connaissait assez bien la région vu qu’il y avait vécu une bonne partie de sa vie il savait où et comment passer sans trop risquer les dangers... Par ailleurs, sur le chemin, il n’était pas rare de trouver des gens en détresse ou blesser. Maya beaucoup plus pragmatique se disait qu’il valait mieux avancer plus vite ils arrivaient au lac, plus vite ils auraient pu faire ce pourquoi il était ici... Qu’importe ce que c’était. Mais Milo ne pouvait pas laisser tous ses gens dans la détresse la plus total. Il voulait les aider et décidait de les aider à les amener au Lac transparent car, il savait qu’il serait plus en sécurité là que perdu un peu au milieu de nulle part... Cela même si Maya était en désaccord avec lui bien entendu.

Toujours était-il que les voilà en petit comité aux portes du lac. Maya était en tête de peloton et Milo au milieu pour surveiller que tout le monde suivait... Mais malgré le bon cœur de Milo, celui-ci était plutôt inquiète. Apres tout, comment allait réagir les gens quand il verra qui amenait du monde ici... Certes ce n’était pas un endroit interdit... Mais durant le chemin il se posait certaine question. Si la surpopulation était déjà présente dans tous les terres du Yin et du Yang... Que se passerait-il, s’il amenait tout pleine de gens à un même point. La réponse était simple. Comme un bateau surchargé, celui-ci finira toujours par coulé...

Enfin bref, quand Maya et Milo ainsi que la petite troupe qui les accompagnais arrivèrent au lac, ceux-ci était témoin d’un spectacle assez intéressant étrange pour eux... Une femme qui venait apparemment de mettre son enfant à l’eau après l’avoir mis dans un panier. S’en suivait ensuite un jeune homme plonger pour repêcher le petit bébé dans son couffin avant de retourner vers sa mère torse nue et apparemment pas très heureux comportement de cette dernière. Choses que même Maya comprenait... Apres tout, si c’était pour bénir l’enfant il y avait sans nul doute une méthode moins dangereuse. Il ne lui fallait donc pas longtemps pour comprendre les intentions la femme envers son enfant.


Maya s’avançais du jeune homme et quand elle passait à côté de lui c’était avec un petit sourire moqueur qu’elle disait :

Très bon toutou.

Oui elle se moquait un peu de lui verbalement aussi. Car, sa nage n’était pas aussi ridicule qu’elle le laissait croire, mais la réaction était digne d’un chien qui courait pour récupère son os... Plus tard, Milo rejoignais Maya pour discuter avec elle :

Dis, je pensais à un truc... Et si on était là pour protéger ses gens !? Je m’expliquer. Cet endroit est l’un des rares à avoir était très peu, voir même  pas atteint. Peut-être que ton rêve voulait dire qu’on devait protéger les gens qui viendrait ici ou quelques choses du genre.

Sans vraiment être sûr, Milo avait n'était pas loin. Pourtant, il n’avait eu qu’une parcelle des informations des rêves qu’avait eus Maya


813 Mots

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Ven 08 Aoû 2014, 16:09

Bryan ne comprenait pas trop ce qu'il faisait là, il n'était pas du genre à croire aux prémonitions, aux prophéties et encore moins à toutes ces sornettes de rêves, pourtant, après avoir quitté Utopia, quelque chose l'avait poussé à revenir sur ses pas, au lac de la transparence. C'était quelque chose qu'il n'aurait su expliquer, une conviction très profonde qu'il ne pouvait ignorer. Il avait donc harnaché son cheval et avait galopé à bride abattu en terre des magiciens. Les terres qu'ils traversaient étaient désolés, à l'image de l'ancienne et fastueuse ville d'Utopia. Plus rien n'allait. Vivre 300 ans pour assister à ça, à la fin de l'humanité ? C'était vraiment le début de la fin ? Les Dieux les avaient-ils réellement abandonné à leur sort, tous autant qu'ils étaient.
Les Rideres ne cessaient de proliférer, et il avait perdu ses facultés particulières. Il n'était plus qu'un homme ordinaire, et à vrai dire, il n'aimait pas ça.

Pourtant, il était toujours là, malgré ce paysage apocalyptique et ces temps où l'avenir de l'humanité semblait être des plus compromis. Lui mais pas seulement. Tant qu'il y aurait des survivants tout n'était pas perdu. La terre des magiciens étaient probablement l'un des rares lieux où ils seraient en sécurité. Il se souvenait de cette bataille qui avait eut lieu au lac de transparence et à laquelle il avait participé. Peut-être y retrouverait-il Nylmord. Il espérait qu'il se portait bien.

Son périple dura plusieurs jours, lorsqu'enfin il traversa le territoire des magiciens. Il leva un camp mais ce soir-là Bryan qui, d'ordinaire dormait d'un sommeil léger en cette période plus que troublé c'était s'endormit comme une masse. Etait-ce parce qu'il se sentait un peu plus en sécurité ? Probablement sinon quoi d'autre ? Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, il lui sembla avoir rêvé mais il lui était absolument impossible de s'en rappelait la teneur. Dès qu'il essayait de s'en rappeler son esprit se brouillait. Il n'avait qu'une seule certitude continuer sa route et ne surtout pas bifurquer comme il en avait eut l'intention la veille avant de s'endormir. Il caressa son cheval, lui murmura quelque mot, partagea sa pomme avec lui, puis remis sa selle et reparti en direction du lac le plus rapidement possible.

L'immensité bleu du lac se dévoila très rapidement à son regard, les lieux étaient désert, constata-t-il en parcourant l'immensité du paysage de son regard. Son cheval avança tranquillement vers les eaux lorsqu'il réalisa que finalement non, les lieux n'étaient peut-etre pas si désert. Une femme, se trouvait là, aux abords du lac avec un panier qu'elle mettait dans l'eau. Un homme courait vers eux et plongea récupérer le panier. Bryan les observa en fronçant les sourcils, tout en faisant avancer sa monture dans leur direction. Une femme aux cheveux flamboyant était là aussi. Il la reconnaissait, elle aussi était à Utopia, il se souvenait d'elle et de l'étrange lézard qu'elle avait invoqué. Que fichait-elle ici ? Mais il se désintéressa très vite d'elle pour s’intéresser à l'altercation qu'il y avait entre le jeune homme et la femme. Descendant de sa monture, Bryan baissa son regard sur le panier, il réalisa qu'un nourrisson s'y trouvait, battant gaiement des pieds et des bras. Il jeta un regard à la fois remplit d'incompréhension et de colère sur cette femme. Elle avait voulu noyer son enfant ?!! Et elle reprochait à cet homme d'être intervenu ?! Elle pensait sincèrement que les Dieux allait le sauvegarder ? Alors qu'elle s'apprêtait à gifler le sauveur de son enfant, Bryan l'en empêcha en emprisonnant son poignet dans sa main.

- Les Dieux ont bien autre chose à foutre que de sauver votre enfant. S'ils existent vraiment ils ont un autre combat à mener

- Vous ne pouvez pas comprendre

- Ah non, ça c'est sur ! Répondit Bryan en la relâchant pour se pencher vers le panier et prendre l'enfant dans ces bras. Vous alliez le tuer ! S'indigna-t-il. Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ?!! Les temps sont difficiles s'est vrai mais vous ne devez pas perdre espoir ! Vous ne devez pas vous en remettre à des Dieux mais à vous seule si vous voulez survivre. Cet enfant a besoin de vous, il a besoin de sa mère. Il a besoin d'être protégé pas d'être abandonné !

Bryan observait cette femme, pas question qu'elle noie cet enfant en leur présence, ou qu'elle l'abandonne à son triste sort, ils ne la laisseraient pas faire. Il ne lui remettrait cet enfant qu'une fois qu'il serait assuré qu'elle ne lui ferait aucun mal. Bon sang, les gens étaient-ils donc tous aussi désespéré que ça ? Il n'y avait donc plus le moindre espoir pour eux ? Qu'allait-il advenir de l'humanité ?
Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour voir apparaître Nylmord, cet homme saurait surement quoi faire.

804 mots
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Ven 08 Aoû 2014, 22:34

Bloquant le coup ayant eu pour but de lui fracasser le cran, Xiérel repoussait la lame avant de passer la garde de son adversaire. Le réprouve faisait glisser sa lame le long du ventre du bandit et lui enfoncer son épaule dans le sternum pour le faire chuter et le laisser se recroquevillé sur le sol en tentant de tenir ses boyau à l'intérieur de son corps. Le regarde du réprouve se posait sur les deux autre bandits. Il reculait de quelque pas et d'un signe de la tête il leur indiqué leur camarade au sol. Se remettant lentement de leur surprise, ayant compris le message, ils avançaient vers leur compair au sol et le traîné en dehors de la vue du réprouve libérant ainsi le petit chemin forestier ou il c'était placé pour une embuscade et pensait pouvoir dépouiller des proies facile.

Une fois les bandit hors de vue, Xiérel soupirait. Bon sang le monde était a feu et a sang, les foret si paisible d'habitude était devenu de véritable guêpier avec tout ses déserteur et les bandits. Comme quoi même lors de la fin du monde des gens arrivait encore a y faire du profit au lieu d'aider les autre. Le bon point c'est que malgré ses gens certain se serrait les coudes et c'était bien sur seulement en temps de guerre ou de grande catastrophe que les gens réagissait bien .... Quel humanité sérieux ...

Alors qu'il nettoyait sa lame avec un chiffon et la rangeait en s'assurant qu'il n'y aurait pas d'autre menace autour de lui quand une vois le surprenait derrière lui. D'un bond il se retournait dégainant l'une de ses lames faisant face a son adversaire. Comment il avait fait pour passer aussi inaperçu et c'être autant approcher ....même les animaux ne l'avais pas remarqué la preuve était que les oiseau proche de l'arbre ou il se tenait continuer a chanter. Qui était cette homme?

"Toujours a te battre même quand tout s'oppose a toi et que l'ange et le démon son muet."

Une lueur de surprise passait dans le regarde du réprouve. Comment savait il cela. D'un regarde avait il pu deviner qu'il était réprouve et sa façon d'être ? Le fait que la magie avait quitter se monde ou du moins en grande partie n'avais pas trop déranger Xiérel lui qui considérait sa magie plus comme un bonus ...même S'il devait l'avoué que la perte des ses ailes l'avait déranger. Les voyages étaient plus long mais sinon son quotidien n'avais pas trop changer. Bref passons. Alors que Xiérel aurait voulu avoir quelque réponse l'homme en question le devancé.

"Gamin si tu veux des réponses il te faudra aller à la rivière Eternité."

Gamin ? Gamin ... Attendez se gars venait de l'appeler gamin lui qui avait trente pige ..... Sérieux le monde tournait plus rond et alors qu'il comptait réplique, encore une fois l'inconnu le devancé en lui indiquant le silence en disparaissant dans les ombres sans avoir déranger la nature qui ne c'était même pas aperçu de sa présence. Bizarrement le réprouve savait que s'il chercher des empreinte il ne trouverait rien. Après un long soupire et c'être remit de sa surprise il se retournait en rangeant son épée. Le lac de la transparence ..... Pourquoi pas après tout il n'avais rien a faire depuis qu'il était revenu sur le continent de la naturelle. C'était sur cela que Xiérel avait prit la route tranquillement vers la rivière en question.
*****

Enfin ses événement la était arrivé il y a environs trois semaines. Après c'être trompé de chemin deux a quatre fois et avoir demander son chemin a de rare fermier qui ne voulait pas quitter leur hameau il avait finalement pu atterrir près de la rivière Eternité. Il c'était même arrêter sur les hauteur pour l'admiré de loin. Malgré le bordel dans le monde certain chose ne changer pas comme les montages Edelweis qui malgré les guerre et les catastrophes étaient toujours la droit et fier et cette rivière était exactement la même chose. Malgré les sécheresses et le manque de magie elle était la ....finalement Qu'était l'humanité face à la nature le hic c'est que les Rideres menaçaient cette nature aussi et ça c'était gros . Preuve qu'ils devait avoir une sacrée puissance

Après quelque minute il continuait sa marche jusqu'a la rivière . Tout semblait paisible pourtant au loin il avait vue un groupe de personne se diriger eux aussi vers la rivière ...Xiérel espérait de tout coeur que la réponse a la question de qui était l'inconnu n'avait rien avoir avec se groupe ...il avait mais alors pas du tout envie de se joindre a tout un groupe de civil mais bon peut être qu'ils cherchaient juste un refuge .

Il arrivait devant la rivière juste au moment ou une femme sembler vouloir donner un chance a son enfant en le mettant dans la rivière. Pourtant Xiérel n'avais rien besoin de faire qu'un homme se jetait à l'eau pour récupéré l'enfant et que le groupe de personne qu'il avait vue au loin venait de rejoindre la rivière aussi. Alors qu'un homme semblait sermonner la mère de l'enfant Xiérel s'approchait gardant le silence et tendait sa cape a l'homme qui c'était jeter a l'eau. S'il rester trempé comme ça il risquait d'attrapé une pneumonie alors autant qu'il se sèche. Malgré tout son regarde en profitait pour examiné chaque personne se trouvant ici pour finir par se poser sur la femme a l'écart qui les observant depuis le début.

910 mots

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Sam 09 Aoû 2014, 17:14

Le Maître avait récupéré sa muse, et plus rien d'autre ne comptait à présent à ses yeux. Il avait aidé les réprouvés car il avait une dette envers eux, mais certainement pas par bonté de cœur. Après tout la race à laquelle il appartenait désormais considérais cette dernière comme une erreur à anéantir. Mais lui se fichait bien de ce que les siens pouvaient penser. Seul son honneur, l'art et Phsysalia comptait. Il était étrange de voir comme un homme de sa condition avait pu autant s'éprendre de la pureté et de la beauté d'un enfant né... Il avait désiré la posséder, d'un désir ardent qui n'avait fait que brûler un peu plus intensément son âme d'alfar devenu démon. Et depuis sa naissance, la jeune fille était sienne, à jamais. Tout ce qui lui importait à présent était de la conduire en un lieu sûre et de défendre quiconque espérait s'en prendre à eux. Même si sa puissance n'était plus, il savait encore de battre...

Mais par ces temps plus sombres que l'Enfer, les volontés de chacun semblaient bien dérisoire face à celle du chaos et des Rideres qui détruisaient le monde. "- On rentre bientôt à la maison ?" L'innocence de l'Orine était risible... Elle pour qui le monde n'était que douceur et gentillesse, elle pour qui les mots douleurs et mal n'étaient que des chimères, la voilà plongée en pleine guerre pour la survie de l'humanité. Jamais cette douce enfant n'aurait du se retrouver ici, mais par chance, son intelligence était telle qu'il lui était impossible de comprendre ce qui se passait tout autour d'elle. "- Nous partons à l'aube." Il ne lui servait à rien de s'entendre plus en paroles qui ne feraient que provoquer une panique dans l'esprit faible de sa muse, il se devait de préserver celle qu'elle était, sa petite blonde stupide au corps idyllique...

Installés sur un lit de fortune, il la tenait au creux de ses bras, elle qui se sentais si bien à présent, en sécurité, ne se souciant de rien. Phsysalia s'endormit ainsi paisiblement, tout comme son propriétaire, qui reçus pourtant une visite pour le moins inhabituelle... "-Bonsoir. J'ai une nouvelle mission pour vous et votre Orine." - "- Ne la mêlez pas à tout cela. De quoi s'agit-il cette fois-ci ?" - "- Il vous faut rejoindre la Rivière d'Eternité et y retrouver Mitsuko, une puissante magicienne." - "- Et pourquoi ferais-je une chose pareille ?" - "- Je vous savais difficile à convaincre... Le monde peut être sauvé, mais cela serait inutile si il n'y avait plus d'humains pour le peupler de ses merveilles... Ne trouvez-vous pas ?" - "- Je vois... Dans ce cas, j'irais." Le Démon était loin d'être comme tous les autres de sa race et comprenait parfaitement que si la vie humaine disparaissait totalement de ce monde, cela signifiait que ce dernier cesserait d'exister... Alors il prit sa décision, répondant à l'appel de la déesse, bien que le fait de devoir y emmener Phsysalia ne l'enchantait pas... Mais après tout, si il était question de préserver les races, n'allaient-ils pas se rendre dans un lieu où les Rideres ne pourront se rendre ? Oui, assurément.

Le lendemain, ils partirent de bonne heure, empruntant un cheval qui broutais paisiblement à l'écart de la ville, malgré les cadavres qui gisaient  aux alentours. Plus rien n'avait de sens. La vie, la mort... Ces deux notions semblaient bien fragiles, dans un équilibre instable, prêt à passer à l'état d'inexistant. Mais le Maître n'en avait que faire de tout cela. Il avait toujours été un simple instrument, se fichant éperdument des codes et des lois des uns et des autres. Lui s'était toujours contenté d'exister et d'œuvrer à préserver cette existence... Jusqu'à cette femme, à qui Phsysalia ressemblait tant. On dit souvent qu'une femme peut vous changer un homme, et c'est ce qui lui était arrivé malgré lui...

Mais pour le moment, il chevauchait à vive allure, sa petite protégée qui s'amusait beaucoup entre les bras. Plus vite il serait arrive et plus vite elle serait sauf, surtout que la magicienne devait encore avoir ses pouvoirs... Il ne leur fallut que peu de temps pour parvenir aux berges d'une rivière. La magicienne était la... Il jeta un rapide coup d'œil au ciel et aux environs avant de mettre pieds à terre. "- Ça sent l'orage..." - "- J'aime pas ça moi l'orage !" Phsysalia le serra fort contre elle mais l'homme ne réagit pas, se contentant d'avancer vers la puissante inconnue. Puis d'une voix forte et mechanique, il s'adressa directement à elle. "- Je me tiens à votre service, madame." Puis il attendit, toujours avec l'Orine dans ses bras, la suite des opérations.

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Mer 13 Aoû 2014, 15:23

[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 758477PNJEventLac

Mitsuko regardait cette mère prête à sacrifier son enfant à la Rivière Éternité. La Magicienne jugeait qu'il n'était pas à elle de la sauver, ni elle ni son enfant. Qu'importe les croyances, elle se devait de les respecter. Les Chamans avaient bien des rituels qui défiaient les valeurs morales de certains peuples, pourtant, le respect, c'était aussi de les accepter. Pas de les pratiquer, non, mais de comprendre, simplement, que des êtres puissent avoir d'autres manières de penser. Bien sûr, son enfant risquait de mourir noyé, mais qui pouvait prédire l'avenir ? Pas elle, surtout durant ces temps de chaos. Cette femme espérait, elle pensait qu'en abandonnant son bébé aux eaux de la rivière, il aura une seconde chance, quelque part, quelque soit sa race, quelque soit son histoire. C'était beau, en réalité. Elle aussi avait vu partir son enfant, vers des paysages sombres, aussi sombre que son cœur l'était à cette époque. Elle savait que ce n'était pas facile, mais elle l'avait fait, parce qu'elle savait que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Sa vision était subjective, certes, peut-être qu'une autre personne aurait crié au scandale en l'observant, mais cette vision particulière qu'avaient toutes les mères aimantes envers leurs enfants lui permettait de comprendre. Pour cette femme, abandonner son bébé, le léguer à la rivière, était la dernière solution, la meilleure pour son avenir. « Hum. ». La Magicienne regarda un homme arriver afin de rattraper le panier, suivi d'autres individus dont un qui sembla presque traiter la malheureuse d'irresponsable. Elle sourit, calmement. Les us et les coutumes, le bien et le mal, toutes ces notions floues faisaient qu'elle n'avait aucun droit de les juger. Eux aussi avaient fait ce qu'ils pensaient être bien. Un bien relatif. Chacun agissait selon ses idéaux. Néanmoins, lorsque les yeux de la jeune femme vêtue de blanc se posèrent sur une silhouette au sol, venant de se redresser d'un sommeil semblant profond et qu'elle n'avait pas aperçu auparavant, l'étonnement fut de mise. L'une de ses fines mains blanches vint se poser sur sa bouche en signe de surprise. Erza. C'était comme si un rêve venait de naître dans le cauchemar. Seulement, Mitsuko savait que ce n'était ni le moment ni l'endroit pour lui révéler qui elle était : sa grand-mère. Alors, un petit sourire naquit sur ses lèvres, sourire qui s'effaça lorsqu'une explosion retentit au loin, juste après la déclaration de coopération d'un homme accompagné d'une femme semblant frêle et, de ce fait, non faite pour ce qu'ils s'apprêtaient à réaliser. Mais beaucoup seraient dans son cas, beaucoup devraient se battre pour leur propre survie.

La Magicienne décida alors de prendre la parole, afin de donner des directives claires et nettes. Ce qu'elle avait décidé de faire était dangereux car ils n'auraient pas réellement droit à l'erreur. Marcher jusqu'au Lac de le Transparence serait trop long. La magie n'existait plus, du moins, plus assez, ils devaient de ce fait faire avec les moyens du bord. « Le temps presse. Je me nomme Mitsuko Ilithya Taiji, Magicienne de mon essence et si je suis ici aujourd'hui, c'est pour répondre aux volontés d'un Æther du Temple des Esprits. ». Elle se doutait que certains ne croyaient pas aux Divins, mais les Esprits du Temple étaient connus de beaucoup d'individus, pour leur accessibilité notamment, et leur puissance était telle que douter de leur statut de Dieu revenait à être fou à lier. « Sur ce continent se trouve le Lac de la Transparence, une terre que les Ridere semblent ne point vouloir détruire. C'est là bas que nous nous rendrons. Mais pas seuls. Nous devons réunir le maximum d'individus afin de faire une exode vers ces terres sauves. Les Magiciens accueillent quiconque est prêt à se soumettre aux règles établies, à savoir une ration quotidienne minime afin de garantir la survie de tous et une participation active aux plantations et aux récoltes. ». Mitsuko se doutait que les terres magiciennes devaient être bondées mais si tous y mettaient du leur, alors tout se passerait bien. Elle savait également que tous les réfractaires seraient jetés dehors sans un remord. On ne crachait pas sur une main tendue impunément. « J'ai eu l'idée de nous rendre au lac par la voie de la rivière. Mais nous devons nous munir de navires pour ce faire. Je comptais en trouver en Avalon mais vu l'état de la ville, nous aurons de la chance si deux ou trois ont été épargnés. Aussi, plus que des bateaux, nous devons convaincre les individus de se rallier à l'exode. Certains seront récalcitrants, ne souhaitant pas quitter leur habitation. Mais c'est une obligation, quelque chose de vitale. Néanmoins, ne forcez personne plus que nécessaire, cela ne sert à rien de tenir parole à un sourd alors que d'autres oreilles attentives pourraient être sauvés par vos mots. Faites vite, trouvez des navires, des marins, des gens et rejoignez-moi ici dès que cela sera fait. ». Elle avait quelque chose à faire de son côté.

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Mer 13 Aoû 2014, 18:28

La femme me parle mais je ne cherche plus à comprendre. On ne peut pas communiquer ensemble. Je lui dis que je n'arrive pas à concevoir ce geste. Que son action m'est si étrangère. Je ne peux pas laisser passer ça. Elle me dit sans doute que j'ai tort, qu'elle sait ce qu'elle fait, que le destin est tracé. Elle va pour me gifler mais quelqu'un s'interpose pour la bloquer. Je n'ai pas le temps de voir ça. Il prend ma défense et j'essaye de maîtriser ma colère. Je le remercierai plus tard.
Une femme passe et se moque de moi. Je lui réponds avec le geste le plus connu de la langue des signes. Un bon gros doigt des familles. Ma colère veut que je l'insulte de tout les noms et avec cette rage que j'essaye d'étouffer du mieux que je peux, son geste me fait le vouloir aussi. Qu'est-ce qui peut bien passer dans la tête des gens pour se permettre ce genre de commentaires.

Un autre homme arrive, avec de beaux cheveux blancs. Il me donne une cape pour me sécher avec. Un autre type sympa, ça me fait plaisir.
Je me sèche, ébouriffant mes cheveux en pétard. C'est à ce moment que je ressens le contrecoup de l'effort, comme une perte soudaine de motivation et d'énergie. La nage à cette allure m'a exténué.
Je finis et redonne la cape à l'homme, le remerciant d'un geste de la main, le visage dévoilant mon expression gêné quant à la restitution de son tissu trempé.
Je sursaute quand une des femmes que je n'ai pas calculé jusqu'alors prend la parole pour se présenter en tant que magicienne. Un sentiment de redondance m'attrape. Encore une mission donnée par quelqu'un croisé par une illusion. Aetheri, esprits du temple, Suris, Sympan, j'ai encore beaucoup de mal à faire le lien entre tout ça. Qui est quoi, pourquoi, je suis juste conscient de ce merveilleux bazar que sont ces terres, pas de ceux qui en profitent.
Elle veut qu'on aille chercher des bateaux et sauver des gens en allant à Avalon. Le temps presse. Mon corps refuse mais ma volonté accepte la mission.

Je jette un regard à notre assemblé. Je n'ai pas fait attention au départ de la femme qui a jeté son enfant à l'eau. L'enfant n'est plus là non plus.
Je soupire. De toute façon, que pouvons nous faire face à cela ? Son enfant sera d'une manière ou d'une autre sacrifié pour offrir aux dieux. Je ne comprend pas. Je ne sais pas si c'est parce que je ne le veux pas ou peux pas. Pauvre gosse.
Comprenant qu'il n'y a pas de temps à perdre, je lance la marche, acceptant toute personne qui voudra m'accompagner.

La route est rude pour Avalon. J'entends mon corps geindre sous la fatigue accumulée et malgré les pauses fréquentes pour s'étirer, s'hydrater et récupérer, il ne cesse de se plaindre. Et je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me met mal à l'aise.
C'est ruisselant de sueur que j'arrive à la ville démolie. Je m'arrête un instant pour reprendre mon souffle. Je sursaute quand j'entends un hurlement puissant derrière moi. Ce cri déchirant...
Je me retourne et vois un de ces écorchés, le visage mutilé, ses yeux plantés au plus profond de mon âme. Il fait résonner en moi cette corde sensible qui me tétanise de peur.
Hashi me mord pour que je me reprenne. Il va me tuer si je reste planté là.
Je prend mes jambes à mon coup et entre dans Avalon.
Les rues sont désertées et le chaos de la guerre est toujours présent. La lourdeur de l'ambiance est palpable, la cité n'a plus rien de ce que je lui connaissais. Enfin si, encore cette architecture bizarre qu'ils ont décidé d'adopter pour je ne sais quelle raison. Sinon que des façades brisées, des murs plus gris que d'antan. Et j'entends le hurlement de la bête toujours aussi proche.
L'atmosphère se fait plus froide et humide, un voile épais tapisse l'horizon, une tempête se prépare.
Mes muscles trouvent une nouvelle vigueur à courir comme un dératé. Je n'ai pas hâte d'être demain pour subir le contrecoup.
J'arrive sur une place où les gens ont l'air assez paniqué. Je ne trouve le moyen de m'arrêter qu'en me viandant lamentablement sur le sol, m'éraflant les coudes.
Les personnes se tournent vers moi et ne trouvent pas l'envie de rire, ce qui me convient parfaitement. Je me redresse vite fait, la tête un peu sonnée. Je sors mon ardoise et ma craie, tape dessus pour avoir leur attention.
J'écris: Il faut évacuer au plus vite Avalon et trouver un bateau !
L'une des personnes, une dame plutôt âgée, me demande pour quelle raison.
J'écris: Une catastrophe est proche, les dieux du temple l'ont annoncé.
Je ne sais foutrement pas de quoi je parle mais mon air paniqué et ruiné semble jouer en ma faveur car ils discutent entre eux pour savoir si je suis un dingue ou non.
J'efface et j'écris: Il y a encore des écorchés en ville. Quand je leur montre l'ardoise, le gémissement de la bête retentit à nouveau.
Leurs visages changent de couleur, un sentiment de peur s'empare d'eux.
J'efface et j'écris: Il nous faut un bateau pour se réfugier chez les magos. Le port ?
Un des plus jeunes m'indique la direction et somme à ses ainés de se bouger le train, ce que j'approuve d'un hochement de tête.
Je vois la silhouette du Ridere au loin. Un deuxième le suit.
Ils ont l'air prêts, le jeune prend la tête du groupe. Nous sommes à peu près huit. Ils hurlent dans la rue de fuir la ville en vitesse.

Nous arrivons dans une des grandes allées du port. Il ne reste que des bateaux que je serai incapable de manœuvrer. Nous sommes plus qu'au début, il y a bien vingt personnes qui se sont greffés à notre groupe depuis que nous fuyons. Au quai, il n'y a qu'un immense bateau qui peut nous sauver tous.
Le plus jeune de tout à l'heure me le pointe en me disant qu'il faut absolument faire rentrer tout le monde maintenant si on veut avoir un espoir de survie.
Il hurle aux gens de se bouger le train. Je l'observe de plus près. Il est jeune, pas encore trop marqué par les expériences nocturnes. Ses cheveux bruns sont coupés courts, son regard plein de verve et sa voix porte loin et fort. Je l'envie tellement, lui et sa voix. Tout le monde s'exécute, son charisme m'éblouit au point que je finis par m'oublier, le regardant sans pouvoir faire quelque chose.
Le cri du Ridere tout proche me réveille.
Le gosse m'hurle de me bouger le train à moi aussi. J'esquisse un sourire et m'exécute. Toute la maîtrise de la situation lui appartient, je ne fais que suivre.
Il prend la barre et ordonne à des gens de faire tels et tels actions. Il a l'air de s'y connaître en bateau, ce qui est plutôt rassurant. Le vaisseau sur lequel on vient d'embarquer est un gros navire de pêche. Le gosse me dit qu'ils utilisent ce genre de bateaux avec son père pour fournir les marchés. Je ne comprend rien à son charabia, trop préoccupé à observer les Ridere arriver. Le bateau commence à prendre le vent et à se déplacer. Les remous du bateau me surprennent et me font perdre l'équilibre. Je m'assoies et m'adosse contre un mur, la fatigue et la panique me font me sentir mal. Des suées me prennent et mon teint blanchi. Tout semble si agité...

Les gens paniqués observent les créatures et se soupirent des mots victorieux. Nous avons semé les écorchés de peu et nous partons d'Avalon.
Il me faut quelques minutes et un peu d'eau pour me remettre de mes émotions.
J'observe le panorama. Le temps est houleux, la nuit est tombée et nous avançons à tâtons, le groupe que je n'ai pas vu grossir essaye de se calmer dans le silence pour camoufler le traumatisme encore récent de leur expérience.
Nous arrivons au petit jour au point de rendez-vous.

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Ven 15 Aoû 2014, 23:10


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 612238tumblrmvh6ru9AQh1smtq7lo1500
Pour sauver les gens.

« Il faut jeter les voiles.»

Apparemment, la petite moquerie de Maya bien qu’assez amical dans un sens, ne semblait pas vraiment du gout du moquer. Qui lui offrait des gestes un peu vulgaires. Evidemment, Maya ne pouvait que répondrait pas des gestes tout aussi gracieux que ceux du jeune homme. Heureusement que Milo était là car, cela aurait très bien plus en venir aux mains quand on connaissait un peu le caractère de la jeune humaine. Mais Milo tentait de calmer un peu Maya et faisais des signes d’excuse et de ne pas trop s’énerver pour le comportement de son amie. Finalement les deux compères avait droit une conversation ensemble pendant qu’il remarquait qu’une femme était présente au milieu de la foule qui c’était amassé et cela sans pour autant avoir remarqué sa présence avant.

Maya qui avait une bonne vue, était assez surprise de ne pas avoir remarqué la présence de cette personne. Curieux aussi bien l’une que l’autre. Ils se dirigeaient vers la femme qui se mettait à parler. Cela embêtait d’ailleurs un peu Maya car, elle semblait aussi comme un peu trop de gens ses temps si, faire des monologue... A croire que parler pendant des heures était à la mode ses jours-ci... Toujours était-il que même si le nom ne lui était pas particulièrement familier, le sujet sur le temps des esprits lui, lui était beaucoup plus. Vu que je m’y étais dirigé, il y a quelques temps déjà. Enfin bref, la discussion venait à nous parler du lac transparent qui se trouvait un peu plus loin de l’en suivant la rivière de l’éternité...

Maya était à la fin amusé des remarques de cette Mitsuko vu qu’elle disait qu’il fallait obliger les gens et en même temps leur laissé le choix... Un peu paradoxal que c’était... Mais Milo comprenait un peu les remarques de cette femme. On n’avait pas le temps de faire dans la demi-mesure... Mais évidemment, on n’allait pas les menaces pour nous suivre... Toujours était-il que la jeune femme ne semblait pas vraiment vouloir faire ce qu’elle nous demandait de faire... En tout cas, c’était l’impression de Maya...

Enfin, malgré quelques moments un peu difficiles pour convaincre la demoiselle, celle-ci accompagnait Milo qui lui était plutôt motivé à faire cette petite quête... Mais pour cela il fallait se rendre à Avalon et si le lieu était comme on leur avait décrit, il fallait être des plus prudents... Alors pour commencer, c’était avec la plus grande discrétion que Milo et Maya essayaient de trouver un maximum de monde pour prendre ce bateau... En espérant, comme elle le disait qu’il y en aurait assez en bon état pour pouvoir prendre l’eau...

Maya voulait une fois que le monde soit trouvé qu’on fonce rapidement pour prendre le bateau. Mais Milo avait comme un pressentiment, il disait qu’il valait mieux être patient et donc finalement, ils attendirent toute la nuit pour partie en première en tant qu’éclaireur. On avait ramené au moins vingt personnes, il aurait été problématique si tout se monde se trouvait attaquer par des Rideres ou même des bandits. Certes maintenant tout le monde était des humains ou presque. Car, tous ou presque avait perdu leur pouvoir... Milo et les siens faisait partie des rares exceptions...

Enfin bref, Maya était la première à s’avancer et était suivit de Milo. Maya prenait régulièrement de la hauteur pour pouvoir voir les ennemis éventuels de loin. Si une personne était trop louche ou menaçante, elle pouvait à ce moment-là dire aux autres de changer de chemin ou de l’abattre si c’était possible. Il ne fallait pas oublié que malgré son caractère un peu enfantin, elle était aussi et surtout une guerrière au même titre que moi-même.

Finalement après une assez longue marche... Longue dans le temps et non dans la distance, Maya, Milo et tous les gens qu’ils avaient réussi à faire venir avec eux arriver à bon port... ils pouvaient voir certaine personne déjà présente et aussi qu’il y avait encore un ou deux bateau plus ou moins en état de tenir les flots... Maya choisissait alors le navire le moins amoché de toute et après une vérification... Histoire de ne pas couler en pleine navigation... Il n’y avait aucune fuite apparente, mais un problème venait s’imposer ensuite un problème que Maya et Milo avait oublié de pensé... Une personne qui sache comment piloter le bateau...

Au bout d’une bonne heure de recherche, Maya avait réussi à trouver un homme qui se trouvait être marin et au bout d’une dizaine de minute de discussion, elle avait réussi à le convaincre apparemment un peu à contre cœur de jeter les voiles... Maintenant que tout était prêt, il ne restait plus qu’à retrouver cette Mitsuko... Même si Maya n’avait pas l’intention non plus d’attendre des heures.



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Sam 16 Aoû 2014, 10:58

Le mystérieux démon et sa petite protégée à l’intelligence si développée écouta attentivement les dires de Mitsuko. Ce n’était pas la première fois qu’il croisait u membre de cette illustre famille et cela l’étonnait grandement que cette dernière souhaita venir en aide à l’humanité. Ce n’était pourtant pas dans les habitudes de ces femmes célèbres dont le talent pour la cruauté n’était plus à prouver. Mais soit, il avait été envoyé ici par un dieu et même si cela ne lui apportait à priori rien de répondre à son appel, il avait donné sa parole d’honneur qu’il ferait de son mieux pour rendre service à cette Taiji. Et puis il gardait tout de même à l’esprit qu’emmener Phsysalia dans un endroit où les rideres ne semblaient pas vouloir se rendre était un bon moyen de garder sa muse en vie et en un seul morceau. Toutefois, il continuait à penser qu’il aurait mieux valut qu’il la reconduise à sa demeure, qu’il savait bien trop reculée de la civilisation pour attirer l’attention de qui que ce soit. Et puis… la marchandise de son commerce devait rester également éloignée des yeux de tous… Il eut à ce moment une petite pensée pour sa fée particulièrement douée pour s’occuper de ses plantes aux vertus psychotropes. « Phsysalia ? Sais-tu où est passé ton ami ailé ? » Il savait que d’ordinaire, ces deux là ne se séparaient que rarement et cela l’avait étonné de retrouvé l’orine sans son petit ange gardien. « Non ! Il s’est endormi et… je ne me souviens plus ! » Evidemment, il aurait été trop beau que cette dernière puisse le renseigner d’une quelconque façon, mais parfois il lui arrivait d’avoir un éclair de… d’intelligence basique. L’ancien alfar s’inquiétait un peu pour lui mais il savait également pertinemment qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider. Alors soit, il se concentrerait sur sa mission  actuelle et s’occuperait de l’avenir de son jardin et de sa fortune plus tard.

Et sa mission, puisqu’il l’avait accepté, consistait à dénicher de quoi voguer le long de la Rivière d’Eternité ainsi qu’à rassembler vivres et personnes à embarquer pour cet exode. Cela aurait été relativement aisé pour lui avant sa mort, mais aujourd’hui, alors que ces grandes ailes devenues inutiles avaient poussés dans son dos, la tâche s’avérait beaucoup plus complexe. Comment des humains pourraient-ils  lui faire confiance et le suivre alors qu’il appartenait désormais à la race la plus maléfique que cet univers porte ? Il fronça les sourcils car la seule solution qui lui apparaissait ne lui plaisait guère… Il lui faudra s’en remettre à sa petite blondinette et cet air innocent qui émanait d’elle. Il tenta alors de lui faire comprendre ce qu’elle devra accomplir, alors qu’ils étaient remontés à cheval et avaient pris la route en direction d’Avalon. « Phsysalia ? Écoute-moi bien s’il te plait, et tu auras une récompense. » Il savait que l’idée de recevoir quelque chose en échange de son attention l’avait toujours motivée. Une fois encore, ce fut le cas. « Oui ! J’écoute ! Mais c’est quoi ma surprise ? » Il soupira et réfléchit en vitesse à ce qu’il pourra bien lui donner… Quelque chose de simple suffira mais encore fallait-il qu’elle comprenne son cadeau. « Tu gagneras un tour en bateau ! » Il la sentis le serrer contre son petit torse pas si plat qu’il en avait l’air, signe qu’elle avait compris. « Oui ! On va aller sur l’eau ! » Son attention gagné, il ne lui restait plus qu’à calmer ses ardeurs et lui exposer son plan le plus simplement possible. « Oui, mais seulement si tu m’aide ! Alors c’est simple… Je vais te montrer des gens et tu vas devoir leur parler et leur demander de nous donner leurs bateaux, pour qu’on puisse aller sur l’eau. Tu comprends ? » Un long silence s’en suivit, qui ne fut pas pour le rassurer. Mais il avait oublié qu’il fallait beaucoup de temps à l’orine pour analyser tous les mots qu’elle entendait, et finalement, la réponse vint. « Oui ! Je vais voir les messieurs et je leur demande le bateau. » Ravit de sa réponse, il ne put s’empêcher de soupirer de soulagement.  « Voilà ! C’est parfait ! Et demande leur aussi s’ils veulent bien venir avec nous. » Il la sentit simplement hocher la tête et se félicita intérieurement de sa réussite. Il n’avait ni question stupide à répondre, ni incompréhension de la part de sa petite blonde préférée.

Peu de temps après, ils arrivèrent enfin au port d’Avalon. La ville n’avait pas été épargnée par les Rideres et notre démon se maudit de devoir exposer sa fragile fleure  à de telles visions. Mais il n’avait pas le choix. Une fois pieds à terre, il prit Phsysalia par la main et l’amena le plus prêt possible d’un groupe d’homme affairé à sauver ce qui le pouvait encore. « Tu vois ces hommes ? Vas y, et ne leur dit pas que je suis là. » L’orine le prit dans ses bras pour une raison obscure puis partit en sautillant. Elle fut tout de suite interpellé par ces pêcheurs qui devaient probablement s’étonner de voir une enfant venir ainsi à eux. Mais sans même se présenter, comme un parfait robot qui aurait répété par cœur ce qu’il devra dire, Phsysalia parla. « Bonjour ! Vous pouvez me donner vos bateaux et venir avec moi pour aller sur l’eau ? » Les hommes la regardèrent avec de grands yeux écarquillés et ne comprenaient apparemment pas comment une telle enfant pouvait bien avoir eut l’idée de leur demander cela. Au loin, son maître regardait la scène et posa ses mains sur son front, inquiet. La mission allait être bien plus compliquée que ce qu’il avait prévu…

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Mar 19 Aoû 2014, 12:10

[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 758477PNJEventLac

Si Mitsuko était restée au bord de la Rivière Eternité, ce n’était certainement pas par gaieté de cœur. Elle avait des choses à faire ici, sur ce lieu qui restait dangereux pour quiconque y mettait les pieds. Néanmoins, il n’était pas une exception car toutes les Terres du Yin et du Yang étaient devenues le berceau de nombreuses morts. Si Méli lui avait demandé de conduire l’exode, elle n’était certainement pas prête à la tenter en vain. Peut-être était-elle la seule Taiji bénéfique de sa lignée, mais elle partageait le même goût des choses bien faites que les membres de sa famille. Aussi, lorsqu’elle entreprenait, elle comptait sur une réussite totale et parfaite. C’est pourquoi elle devait se montrer à la hauteur de la folie que lui avait dicté son intelligence. Sur les navires, ils iraient plus vite, certes, mais ils ne seraient pas à l’abri des attaques des Ridere ou d’individus pensant qu’ils auraient des vivres. Bien sûr qu’ils en auraient, c’était une obligation s’ils voulaient survivre, mais certainement pas en quantité suffisante pour en distribuer. C’était aussi cela la loi du plus fort. La magicienne n’était pas naïve au point de penser que tout le monde s’en tirerait. Non. Il y aurait de nombreuses pertes et si le chaos finissait un jour, les retombées en seraient dramatiques. Des familles seraient disloquées, éparpillées, annihilées, des enfants se retrouveraient orphelins, des Grands de ce monde auraient tout perdu. Il était bien plus difficile de reconstruire après l’horreur que de vivre cette dernière, car c’était à ce moment précis, quand tout finissait enfin, que l’on prenait réellement conscience de ce qui avait formé le passé, un passé qui ne reviendrait jamais plus. Et elle ? Que deviendrait-elle ? La jeune femme sourit. Peu importe, elle avait vécu son temps, elle ne demandait rien, bien qu’elle aurait aimé apprendre à connaître sa petite fille.

La jeune femme donna deux ou trois consignes aux personnes étant restés sur place, afin que ces dernières aillent trouver des vivres. Là encore, ce ne serait pas une mince affaire mais ils se devaient de réussir. Pendant ce temps, Mitsuko se concentra, un tunnel de magie bleue se créant petit à petit, protégeant la Rivière Eternité en se prolongeant sur cette dernière. Ils pourraient voyager quelques heures sans encombre mais elle n’avait pas assez de magie pour finir le chemin protecteur et n’en aurait plus avant un certain temps. Elle espérait que les Ridere ne les attendraient pas à la sortie du tunnel, sachant que plus rien ne les protégerait alors.

Le temps passa et celui de l’embarcation arriva. La jeune femme désigna son œuvre, magie bleue translucide à travers laquelle l’on pouvait observer le ciel de plus en plus inquiétant. « Ceci est une protection qui nous permettra d’avoir la paix quelques temps si j’en crois mes informations. Seulement, je n’ai pas pu la créer pour le trajet dans son ensemble et, de toute façon, nous devrons sauter des navires pour arriver au Lac de la Transparence, la rivière se resserrant drastiquement avant l’étendue d’eau. Si jamais vous voyez un Ridere à la sortie du tunnel, je pense que le mieux est de ne pas vous poser de question, de sauter dans l’eau et de nager en priant pour atteindre les terres du Lac qui sont protégées. Personne ne sait si les Ridere attaquent les individus se trouvant dans l’eau, peut-être aurons-nous plus de chances ainsi. Toujours plus qu’en restant sur nos bateaux. ». Elle fit une pause, scrutant les individus. « Si vous avez peur, ne vous en cachez pas, car la peur révèle les instincts de survie, des instincts qui vous aideront. Soyez forts, continuez à vous battre jusqu’aux bouts ! ». Puis, elle monta sur l’un des navires, celui-ci quittant les rives de la Rivière Eternité pour se diriger, à une vitesse qui s’éleva rapidement vers le Lac de la Transparence. Mitsuko se positionna à l’avant, fixant l’horizon. Pour le moment, tout était calme, elle pourrait se reposer quelques heures en étant certaine de ne pas être dérangée par des ennemis que les Dieux eux-mêmes semblaient incapables de vaincre. Que leur réservait le futur ? Le retour de Sympan… Serait-il bénéfique aux terres du Yin et du Yang. La jeune femme se questionnait car, après tout, le Dieu Créateur avait été annoncé comme la seule solution possible mais n’était-ce pas un traquenard ? N’avait-il pas tout prévu à l’avance ? Personne ne pouvait savoir ce qu’il se passait dans la tête des Divins.

Les heures passèrent, s’écoulèrent, les Terres du Lac de la Transparence apparaissant à l’horizon. Puis, des explosions se firent entendre non loin. Des Ridere. Mitsuko lança de vive voix : « Sautez ! », un mot unique qui se répercuta sur tous les navires.

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Explications <3:
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Mer 20 Aoû 2014, 19:46

Le bateau accoste pour quelques temps, les survivants et moi-même nous attelons pour récupérer de quoi se sustenter durant le trajet jusqu'au lac. Les mines ne sont pas réjouis, les habitants d'Avalon que j'ai pu embarquer avec moi n'expriment leurs émotions qu'à travers un masque fragile. Il n'y a rien de véritablement vrai dans leur joie. Il n'y a que feinte et tristesse.
Même le climat se mêle à l'histoire. Le ciel est d'une couleur terriblement sombre et rien ne peut transpercer la noirceur qui s'y est imprégné. Il en est presque difficile de situer l'emplacement du soleil.
Je fume ma pipe en attendant le signal. J'observe notre navire. Il n'est pas très grand mais impose quand même son effet. Il est couleur bois, avec quelques fenêtres pour les habitations et les cales servant à entreposer le poisson et le matériel de pèche. Il est plutôt en bon état, ce qui me rassure pas mal.
Je me suis remis de mes émotions de tout à l'heure mais je sens que le trajet à venir ne va pas être simple à gérer. J'ai peur des écorchés mais surtout des personnes sur le bateau. La situation est tendue et les voyages peuvent attiser rapidement les conflits stupides.
La femme qui nous a ordonné de rassembler les gens commencent à pratiquer une magie étrange. Elle forme un tunnel au dessus de l'eau. Voilà ce qui assoie la légitimité de sa demande. J'ai accepté de faire ce qu'elle a demandé parce que je suis serviable mais j'avais tout de même un doute quant à pourquoi elle.
Mon inconscient me dit de me marquer cette leçon au fond de mon crâne: Ne pas accepter n'importe quoi de n'importe qui. Plus facile à dire qu'à faire quand on a toujours été habitué à faire de la cause d'autrui sa propre cause.

Je suis admiratif de son travail, en plus de nous protéger, sa magie est plutôt belle. Utile, agréable, tout ce qu'il faut. J'aimerai pouvoir faire du rien le plus grand des projets comme eux peuvent le faire. Je suis obligé de passer par la case "existence" pour pouvoir obtenir ce que je veux. Un pincement de jalousie s'immisce dans mon humeur.
Elle continue avec un ultime discours nous indiquant ce qu'il faut faire en cas d'attaque de Ridere. Ca ne me plait pas vraiment comme solution mais je suppose que l'on a pas vraiment le choix. Et que le seul réflexe sera de partir dans la flotte.
Nous embarquons ensuite et le jeune garçon pilote nous dit de nous bouger le train puis se met à faire naviguer le bateau, prenant la tête du peloton.

Les heures passent et les conversation s'amenuisent sur le navire. Au début, les sujets étaient variées, beaucoup étaient autour de la ville d'Avalon et du sanctuaire des magiciens, s'ils y étaient déjà allés, si ils aimaient les magiciens- en général, tout le monde répondait oui- et ce qu'ils feront quand les conflits seront terminés. Cela se concluait souvent sur un maire espoir de survie face à tout ça. Je les comprends, je n'ai pas d'espoir quant au déroulé de la situation. Tout ceci finira mal. Et le silence est aussi lourd que le ciel qui semble s'écraser sur les terres.
Malgré la douce houle, l'atmosphère est particulièrement pesante et je commence à me sentir nostalgique de la brise fraiche. Rien qu'une douce caresse du vent me procurerait le plus grand des plaisirs. Mais il va falloir que j'en profite plus tard.

L'attente interminable est ponctuée par le gamin au gouvernail qui nous hurle que les terres sont en vues et que nous allons enfin nous sortir de tout ça. Et on voit le bout du tunnel.
C'est lorsque que notre navire en tête du peloton pointe le nez hors du tunnel que l'on entend une explosion retentir. La voix de la femme sonne dans mes oreilles- ce qui me fait sursauter- et nous ordonne de nous foutre à l'eau.
Le gamin pilote hurle de nous bouger le train. Pile au même moment, l'avant de notre bateau explose dans une boule d'une couleur que je n'avais encore jamais vu, emportant une dizaine de personne dans le souffle.
Le sol se débine sous nos pieds et le bateau s'incline terriblement.
Dans ma perte d'équilibre, je m'accroche à un cordage in extremis, la paume de ma main brulant sous l'effet de la friction, et tente d'attraper la main du pilote tombant à la renverse.
Sa main glisse de la mienne et je vois son corps glisser, perdre pied et tomber, finissant sa course contre une poutre brisée. Son ventre en paie les frais, la pointe du bois le déchirant en deux.
J'écarquille de grands yeux, un son rauque sort brusquement de ma gorge, me démarrant une inflammation douloureuse aux cordes vocales.
Je ne veux pas, non. Le gamin avait tout pour lui. Et le voilà prêt physiquement à rejoindre le fond de la rivière.
A peine ai-je le temps de reprendre mes esprits qu'une autre boule jaillit et finit par détruire le mât sur lequel le cordage me soutient. Le souffle me propulse en avant, me lançant dans les airs à une vitesse faramineuse. Je vois sous moi se dérouler des mètres d'eau dans lesquels je finis par tomber. Je sens en moi se briser quelques chose quand mon corps immerge.
Je reste là, sous l'eau, pendant quelques instants. Je ne sais plus où je suis. Et Hashi n'est plus là.

Je suis au bord de l'asphyxie quand je pousse mes muscles dans mes derniers retranchements pour sortir de l'eau. L'adrénaline me tient éveillé mais j'interprète ça comme la force désespoir. Je n'ai plus le choix. J'émerge et aperçois le ciel aussi désastreux que ce qui se passe sur terre. La carcasse de notre navire sombre dans l'oubli, quelques flammes d'une couleur que je ne connais pas parsème le bois encore non immergé.
Après être pris par la panique de la survie, je finis par me tourner vers le large et avance tant bien que mal vers le rivage. Je vois des gens qui y sont déjà, se serrant fort les uns contre les autres, effrayés par le spectacle qui se déroule sous leurs yeux.
J'arrive sous la coupole de magie bleue. A ce moment, ma nage se fait plus lente et une sensation rassurante me parcourt. Cependant, je sens de plus en plus une de mes côtes se plaindre de sa fêlure.
Je rejoins le rivage et en sors avec beaucoup de difficulté à respirer. Des personnes de mon embarquement accourent vers moi et m'observent. Je gémis de petits cris et leur indique le lieu où je me sens mal. Un magicien vient me voir et plaque ses mains sur mon corps, faisant naître là une boule de magie qui me calme la douleur. Il ne peut rien faire de plus dans la situation mais cela me rassure.
Je me tourne vers la rivière, les bateaux arrivent et j'espère que notre situation ne s'est pas appliquée aux autres.

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Jeu 21 Aoû 2014, 00:25

Alors que notre petite Orine continuait à fixer les marins avec de grands yeux emplit d’espoir, son Maitre qui était resté à l’écart désespérait de voir sa mission se clore par une réussite. Il se demandait alors comment l’idée d’envoyer sa petite protégée pour une si importante tâche lui était venue, alors qu’il se trouvait pleinement conscient des limites qu’imposait le degré d’intelligence de Phsysalia. Mais soit, il avait préféré se tenir caché afin de ne pas effrayer les pêcheurs de son apparence démoniaque… et il s’en mordait littéralement les doigts. De leur côté, les possesseurs des bateaux se regardèrent tour à tour en se demandant ce qu’ils étaient supposés répondre à cette étrange et inconnue jeune demoiselle. L’un d’entre eux se pencha alors vers la blondinette et se décida à tenter le moyen de communication le plus rapide. « Dis moi petite, pourquoi tu nous demande ça ? » La concernée sembla réfléchir intensément et son démon gardien se mit à prier tous les Aetheri de lui donner une idée… Pas une idée de génie, ce serait trop demandé… Juste une simple idée qui leur permettrait d’obtenir les précieux vaisseaux. Un oiseau traversa le ciel, laissant derrière lui de petits nuages circulaires… et la fillette fut frappée par une révélation divine ! « Pour protégé les gens chez les magiciens. » L’ancien alfar en eut la mâchoire qui se décrocha du reste de son visage et regarda sa muse comme si celle-ci venait de créer une nouvelle forme de magie. Si il avait pu, il l’aurait immédiatement serré dans ses bras ! Pour la toute première fois depuis qu’il l’avait enlevée et qu’il l’observait grandir, son Orine venait de démontrer qu’elle était capable d’intégrer des informations et de les retranscrire, ou plus simplement, de réfléchir. Les trois pêcheurs s’échangèrent des regards interloqués mais furent touché par l’innocence et la pureté de cette enfant maladroite.

« D’accord, on vas venir sur l’eau avec toi. Tu nous dis où ? » Phsy’ sauta littéralement de joie et bondit tout autour du groupe en criant de petits « youpi » de sa voix fluette. Elle partit ensuite en trottinant jusqu’à l’endroit où se trouvait Mitsuko, suivit par l’un des marins. Ce dernier vit toutes les personnes déjà rassemblés et repartit de plus belle amener sa maigre flotte. « Je reviens vite princesse. » Pendant ce temps, le démon avait suivit de loin sa protégée et revint au camp auprès d’elle. Lorsqu’elle le vit, la blonde accourut dans ses bras et ce dernier l’accueillit volontiers. Qui aurait pu s’imaginer en les regardant qu’il s’agissait du ravisseur et de sa kidnappée ? Personne… Son maître avait toujours pris grand soin de son plus précieux trésor. Oh, il en avait amassé bien d’autres durant sa vie, toujours poussé par ses désirs de possession, mais Phsysalia restait sa plus belle conquête et sa fierté. Lui, le démon anciennement alfar, possédait une orine, la plus belle créature de toute la création… Peut importe que celle-ci ne soit pas des plus fines, cela l’empêchait de se poser des questions quand à son existence même… Et c’était bien comme cela.

Peu de temps après, les navires arrivèrent ainsi que d’autres groupes de personnes venue de toute part et autant de vivres que les cales pourraient en transporter. Il était temps d’embarquer tout ce monde et de prendre le large, d’autant plus que le ciel s’assombrissait de minutes en minutes, annonçant un violent orage… Mitsuko désigna ensuite un tunnel de lumière bleu, qui était censé les protéger des potentiels attaques, et fit un petit discours d’encouragement. Le démon ne put s’empêcher de pousser un petit rire moqueur face à ces paroles qu’il avait toujours jugé futiles. Pour lui, de toute manière, ne pas suivre son instinct relevait de la folie et ceux qui s’en empêchait ne méritaient pas de continuer à vivre. C’était peut être une pensée un peu radicale, mais elle était sienne. Tout ce beau monde embarqua alors et notre petite orine continua à pousser ses cris de joie. « Phsysalia, calme toi. Tu vois, tu as ta récompense. » Elle se tut immédiatement, habituée à lui obéir. Les premières heures à voguer sur la Rivière d’Éternité se déroulèrent sans encombre et les esprits semblèrent se détendre quelque peu malgré le chaos environnant. Mais ce repos fut de courte durée… Des explosions retentirent depuis les berges et l’ordre de sauter à l’eau fut donné. Des Ridere… Notre démon attrapa par le bras sa protégée et la serra contre lui. La pauvre petite avait eut peur et tremblait de tout son corps en sanglotant. Ensuite, de toute ses forces, il se jeta à l’eau et l’entraina à sa suite. Même si ses capacités étaient diminuées, il finit par réussir à se porter jusqu’à la rive. Malheureusement, pas le temps de se reposer, le danger était à porté. Ils se remirent debout à peine sortit des eaux. « Là bas ! La coupole ! » Le tunnel les avaient protégés… celui-ci devrait en faire autant ! Ils se mirent alors en route, en courant aussi vite que les frêles petites jambes de Phsysalia le lui permettait. Son maître n’avait qu’une idée en tête, la protéger. Et il était bien capable de tout pour cela.

Récapitulatif:
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Ven 22 Aoû 2014, 22:13


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence 612238tumblrmvh6ru9AQh1smtq7lo1500
Pour sauver les gens.
« Il faut se jeter à l'eau.»

Une fois que tout était prêt tout le monde montait dans l’embarcation... Le temps semblait vraiment annoncer la fin du monde, mais mettre ses gens à l’abri au lac était une chose qui semblait nécessaire aux yeux de Milo. Maya elle aurait préfère avoir un peu plus d’action, mais la situation ne le lui permettait pas. D’ailleurs, je lui avais déjà dit que si elle croisait des Ridere, elle devait fuir et non les affronter. Si je n’étais pas capable de leur faire la moindre égratignure, elle allait avoir du mal à les blesser ou même les repousser... Toujours était-il qu’elle suivait la troupe à contre cœur.

Milo lui était limite heureux. Ce n’était pas un homme fait pour la guerre. Aider les gens lui convenait beaucoup plus. De toute façon, même si c’était un magicien et qu’il n’était pas trop toucher par le mal qui rongeait toutes les autres races, il n’était guère très puissant pour le moment. Ce qui n’ajoutait que des raisons pour de ne pas se battre.

Lors du discours de Mitsuko, Maya écoutait d’une oreille un peu distraite, Milo lui était très attentif à ce qu’elle disait. En tout cas, les deux avaient compris que la femme avait créé une sorte de tunnel pour nous protéger au mieux des attaques éventuelles ennemies. Mais aussi qu’il faudrait qu’on saute du navire d’une façon ou d’une autre quand on arriverait au à bord du lac transparent. Ce qui était compréhensible vu que allait en amonts, à contre-courant si vous préfères. Lorsque le bateau se mettait à prendre le chemin pour  la rivière de l’éternité. Milo se plaçais à la proue  du navire. Il aimait bien être devant pour sentir le vent marin lui balayer le visage. Cela avait un côté vivifiant qui lui permettait de se sentir bien. Maya elle préférait monter tout en haut du mat pour voir le plus loin possible. Elle avait une bonne vue et voulait être la première à voir les terres... Sans doute pour être la première à pouvoir y arriver... Elle était moquer du pauvre Kumiko, mais en réalité, même si elle savait nager, elle n’était pas plus douée que lui.

Finalement le temps passait et tout cela semblait bien calme. Milo était accoudé aux bords de la proue et Maya assis en hauteur presque endormie... Tout était tellement calme qu’on avait du mal à croire que quelques choses allait se passé. Et pourtant, du bruit qui était suivit d’un cri réveillait nos deux compère de leur rêverie... A peine avait-il le temps de se réveiller que les explosions touchaient le navire sur lequel ils se trouvaient tous les deux. Le mat vu toucher par la première attaque... Maya qui était au-dessus, tombait. Mais par chance, celui-ci tombait dans l’eau et elle aussi... Milo, fut souffler par une explosion qui tombait non loin de lui et perdis connaissance quelques secondes avant de voir que pratiquement tout le monde avait déjà sauté. Il ne réfléchissait pas très longtemps pour sauter à son tour.

Mais une fois dans l’eau, il se demandait ou se trouvait Maya. L’une comme l’autre avait pour but de rester ensemble, il essayait de voir si elle faisait partir des gens qui nageait vars le rivage... Mais il ne la voyait pas. Il se demandait si elle n’était pas encore sur le navire, mais il se rappelait alors que celle-ci était sur le mat qui était tombé. C’était à ce moment-là qu’il eut un énorme frisson avant de crier :

Venez m’aidez je vous en prie.

Allez savoir si c’était de l’instinct ou de l’observation, mais il était persuadé que Maya était coincé dans l’eau sous le mat... Et en effet, il avait raison... La pauvre était tombé dans l’eau sous le mat, mais aussi c’était emmêler mes pieds sur un des cordes, ce qui faisait qu’elle était en train de se noyer. Par chance, Milo était un bon nageur Mais allait-il pouvoir la sortir de là tout seule !? Non, heureusement qu’une personne arrivait pour l’aider.

Une fois libérer du cordage. Milo réussi avec l’aide de cette personne à amener Maya sur terre, mais celle-ci ne respirait plus. Elle avait sans nul doute but la tasse et vu le temps où elle était restée sous l’eau, sa vie ne tenait sans doute plus qu’à un fil. Milo ne réfléchissait pas un instant et commençait à lui faire de la respiration artificielle. Mais au bout d’un moment cela ne marchait pas... On ne pouvait alors pas le voir, mais Milo pleurait et frappait de toutes ses forces au niveau du plexus de Maya. C’était à ce moment-là qu’elle se réveillait et crachait de l’eau pendant une bonne minute. Une fois qu’elle avait enfin récupéré son souffle elle regardait Milo et dit :

Dis... J’ai rêvé ou tu m’as embrassé ?

Milo s’en fichait de ce qu’elle venait de dire, il était trop heureux de savoir qu’elle était en vie qu’il se mettait à la serre forte dans ses bras... Maya le laissait vers quelques secondes... Apres tout, il lui avait sauvé la vie. Mais elle le reposait gentiment avant de dire :

C’est bon, ce n’est pas la peine d’en faire autant... Et puis je préférais que ce soit un beau garçon qui me fasse se genre de câlin.


881 mots

Résumé:
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