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 A soldier's life - Ežechyel

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Ezechyel
~ Ygdraë ~ Niveau IV ~

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◈ Parchemins usagés : 838
◈ YinYanisé(e) le : 27/08/2014
◈ Âme(s) Soeur(s) : Mircella Rumblee
◈ Activité : Stratège
Ezechyel
Sam 30 Aoû 2014, 22:47


I want to start by letting you know this, because of you my life has a purpose. You helped be who i am today. I see myself in every word you say. Sometimes it feels like nobody gets me.

CHAPITRE  I – FAMILY

Sïs’asliar. Un nom, une vie, un destin: La guerre. Deux mots  liés l’un à l’autre pour l’éternité, dès la naissance de cette famille, il y a plusieurs millénaires déjà.

À l’époque, c’était une lignée de puissants guerriers, réputés de par leur nom et leurs talents au cœur des bataillons elfiques. D’ailleurs, leurs exploits n’attendirent pas longtemps avant d’être soufflés aux oreilles des elfes de cristal et même de l’elfe éternel en personne. Un avantage qui, au fil des guerres qu’ils livrèrent, leur permirent de gravir rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. Cette famille vécue aux crochets de la guerre durant de longs siècles, offrant leurs services, matériels et humains, aux troupes lorsque des conflits armés éclataient. Elle était fière de ses prouesses guerrières et stratégiques, qui les conduire à rejeter tout ce qui avait attrait aux échecs. Seules les victoires et leurs guerriers comptaient à leurs yeux.

Que l’enfant soit une fille ou un garçon, la progéniture de cette noble famille était forcée de suivre la voie de leurs parents, sans avoir le choix de décider de leur destin. Ils s’entraînaient jour et nuit, aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix, pour conserver, voire embellir, le brillant éclat de leur famille. Il fallait toujours être meilleur que la génération précédente et pour se faire, ils devaient améliorer leurs techniques de combat, endurcir leur corps, leur esprit, en prévision d’un quelconque conflit. Tout ce qu’ils gardaient en mémoire, c’était de surpasser ceux qui leur avaient offert la vie.

Les attentes familiales étaient très hautes et souvent difficiles à atteindre. Il n’y avait pas de place pour les paresseux et leurs faibles ambitions. Les efforts devaient être donnés à cent pour cent pour pouvoir se montrer digne d’appartenir à cette famille. De plus, selon certaines histoires du passé, aucun de ces enfants n’a échoué les tests que leur faisait passer leurs maîtres, car leurs talents étaient largement supérieurs à chaque nouvelle génération. Légende ou vérité? C’est impossible à savoir puisque cette grande famille s’est aujourd’hui éteinte, leurs mythes et leurs histoires enterrées avec elle sous la terre.

Par le passé, je fus membre de cette lignée. J’ai vécu parmi eux et j’ai assisté, de mes yeux, à sa déchéance. Lors d’une guerre. Ironique, mais vrai. La famille Sïs’asliar, dévouée depuis sa création à vivre dans ces conflits militaires, a fini ses jours en combattant pour notre peuple. Une fin qui n’a aucunement besoin de larmes, si vous voulez mon avis, car elle est morte pour ce qu’elle a toujours voulu défendre: sa patrie. Néanmoins, c’est une histoire tragique, qui ne me poussera tout de même pas à faire renaître ma lignée de ses cendres, car trop de sang a été versé par sa faute. Je songe donc à laisser cette famille être la légende qu’elle a désirée devenir en s’éteignant, et c’est l’histoire de cette légende que je tiens à vous conter.  

❝…❞


C’était lors de cette ère, souillée par la violence et sang, connue aujourd’hui comme étant l’ère de la scission de la couronne. Une époque que je préfèrerais oublier de ma mémoire, mais qui fait partie de ma vie, comme une marque impossible à effacer de mes souvenirs. Le roi démon, nommé Ludwig, avait commencé ses actes de barbaries à l’encontre des humains, en les poursuivant, les traquant et les chassant pour leur faire vivre un cauchemar dont ils se rappelleront longtemps. Ces êtres dépourvus de magies ont subis d’atroces sorts, seuls et condamnés à ne compter que sur eux même, sans le soutien des autres races, car celles-ci craignaient la puissance démoniaque de ce roi sadique et cruel. Ces Terres ont été souillées par le sang de trop d’innocents et toute cette tension, cette peur… se termina par une guerre sanguinaire qui marqua tous les êtres vivants de ce temps. Les elfes n’y firent pas exception, se préparant à entrer en guerre contre les alfars; elfes noirs pouvant être considérés comme les ennemis naturels de notre patrie.

Ces affrontements ont été violents et les pertes furent si nombreuses que le rétablissement se fit après de longues années de souffrance. Mais qui parle de guerre, en rapport avec les elfes, parlait évidemment de notre famille, qui ne manqua pas de se faire convoquer sur le champ de bataille en premier. L’ennui, c’est que lors de ces sombres années, notre famille comptait son taux le plus faible de membres: trois versus les dizaines, les vingtaines, qu’elle avait connu durant les siècles précédents. Des malheurs comme des malchances s’étaient abattus au sein de notre lignée: morts au combat, fausse couche, faible taux de natalité en raison de cette vie de militaire, etc. et c’est ainsi que les Sïs’asliar finirent par devenir ce qu’ils étaient. Il y avait mes deux parents et moi, les seuls représentants des Sïs’asliar encore en vie – et connus – de tous; une minorité fracassante face aux autres familles de guerriers elfiques.

Malgré cela, nous avions conservé notre importance et notre influence, mais la présence d’un unique héritier dans la lignée avait posé de sérieux problèmes à mes parents, qui plaçaient beaucoup d’espoir en ce jeune homme que j’étais. Ils attendaient de moi des techniques encore jamais vues et un talent plus prodigieux que le leur, et c’est ce que je leur offris à la fin. J’étais fort, il n’y avait rien à redire sur ce point, mais il y existait un différend qui pesait sur nos trois consciences. Nos points de vue respectifs. Car, même si j’étais destiné à devenir un grand combattant, je détestais me battre. La violence, le sang et les armes. Oui, vraiment, je détestais tout ça.

À chaque fois que je voyais ou songeais à l’une de ses choses, une grimace de dégoût s’affichait sur mon visage et ce même dégoût de la guerre fut source de nombreuses disputes entre moi et mes parents, qui finirent, cependant, par ignorer toutes mes allusions de la paix et de la non-violence. Peut-être croyaient-ils que le temps se chargerait de me faire oublier, mais le temps passait et je n’oubliais toujours pas mon aversion envers ce monstre que nous appelons la guerre. Cela dit, il eut quand même un changement en moi. Au lieu d’essayer de raisonner l’esprit farouche de mes parents – car je compris qu’il n’y avait rien à faire de ce côté-là – je pris la décision de garder le silence. De conserver toutes mes émotions, mes réflexions, au fond de moi et de poursuivre mes entraînements sans me plaindre. Cette action eu l’effet de rassurer mes parents, qui crurent que j’avais laissé tomber mes idéaux, qu’ils jugeaient futiles pour un monde aussi cruel que le nôtre.

Depuis ma naissance je devais suivre ce destin. J’avais su que parler de mes sentiments ne feraient que détériorer encore plus rapidement ma relation avec mes parents, ce qui ne devait pas se produire, car je les aimais du plus profond de mon cœur et quelque part, je voulais qu’ils soient fiers de moi également. Seulement, je n’étais pas d’accord avec leurs idées. Être l’enfant unique des Sïs’asliar demandait beaucoup d’effort, de persévérance et de sacrifice, et je ne voulais pas décevoir les objectifs que mes ancêtres avaient imposés à leurs descendants. Seulement, me battre, c’était horrible à mon avis. Je préférais guérir plutôt que blesser. Sauver des vies à l’inverse de leur enlever, mais qui ne choisit pas son destin à de la difficulté à se sortir de ce cercle vicieux, qui ne prendra fin qu’avec la chute de la lignée. Ou l’arrêt complet des guerres, ce qui avait encore moins de chance d’arriver. Mais il fallait une fin à quelque chose. Soit l’une ou l’autre.

Le jour de la première bataille arrivait à grands pas. Depuis des jours – non, des semaines – que je m’entraînais physiquement et mentalement pour survivre dans ce monde de violence et de sang. J’avais tenté d’exprimer, une fois de plus, mes pensées à ma mère, celle qui était la plus compréhensible des deux dans le couple, mais ce fut un nouvel échec. J’étais déjà pris dans les fils de la guerre; impossible de m’en sortir. Mon cœur se serrait à chaque seconde passé, car elle me rapprochait du jour où j’allais participer à ma première bataille. Mes bras en avaient tremblés, ma tête en fut toute chamboulé et cette nervosité fini par perturbé mon entraînement à l’usure. Mes mains avait été moites et tenir une épée n’avait jamais été aussi dur dans mon cas. Il ne restait qu’une seule journée, une seule avant de m’embarquer dans ce combat. Je n’avais que la soirée devant moi pour surmonter cette peur qui parcourait mon être. Une seule soirée, mais qui, hélas, ne fut pas suffisante.
Je n’étais pas prêt. Je n’avais pas eu le temps de l’être. Car j’avais compris, à notre arrivée sur le terrain, que je n’avais jamais été prêt pour la guerre.
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Ezechyel
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Ezechyel
Dim 28 Sep 2014, 21:09


Can anybody hear me? Or am I talking to myself? My mind is running empty, in the search for someone else who doesn't look right through me. It's all just static in my head. Can anybody tell me why I'm lonely like a satellite?

CHAPITRE  II – OTHER WORLD

Ce premier jour au cœur des conflits fut celui qui s’imposa le plus dans ma mémoire. Une unique journée, pourtant si dure à encaisser. Un jour horrible, dont les démons de mon esprit s’éveillent en même temps que la Lune se lève. Tous ces mauvais souvenirs, ces cauchemars, et ces crises… Leur source remonte à cette histoire.

Les fantômes de cette guerre m’ont hanté et me hantent toujours, sans vouloir quitter mon âme. J’ai passé des nuits et des jours entiers à redouter la seconde où mes paupières se refermeront pour m’attirer dans les ténèbres. Sans possibilité de m’en échapper.

Le sang, la violence, les morts par milliers… Toutes ces choses, je les ai vues en rêve; un rêve illustrant une réalité, une peur à l’état brute qui n’avait de cesse de me paralyser, malgré le lever du Soleil déjà avancé. Ainsi est la véritable réalité d’une guerre. Elle nous oppresse et nous confine, que l’on soit tout près ou à des lieux au loin. La guerre finit toujours par nous rattraper. Et cette peur qu’elle nous amène, elle est omniprésente autour d’elle. Je la retrouvais partout à cette époque. Elle était là, guettant les faiblesses de mon âme, pour m’assaillir et me faire vivre des horreurs. Encore et encore et encore. L’angoisse m’a fait perdre tout contrôle. Au fil du temps, elle m’a changé en monstre, en être obnubilé par le sang et la destruction. Ce n’est pas pour rien que j’ai vécu en ermite pendant tant d’années, reculé de toute civilisation. J’avais peur du mal que je pouvais engendrer.

Tout ce que je désire, c’est me protéger et veiller à la sécurité de mon entourage. Je ne veux pas qu’ils vivent les mêmes atrocités que j’ai subies. Ils ont une vie, un avenir qui n’attend qu’à être écrit. Et pour tout cela, il faut que je m’éloigne. Plus mes distances avec eux sont grandes, mieux sera leur futur. Je ne leur offre aucune aide et en retour, je n’attends rien de leur part. Peut-être trouverez-vous mes actions brutales, mon esprit insensible, mais aucun d’entre eux ne veut connaître Mon démon. Moins j’ai d’influence dans leur vie, meilleur tout le monde se portera. Parce que personne n’a envie de connaître Mon démon. Celui qui est né de la guerre et qui se repait de ma peur constante. Il a grandi grâce à mes angoisses et mes doutes perpétuels et maintenant, Il vit en moi comme un second être. Nous partageons le même corps, la même âme. Il est moi et je suis lui, indissociables comme corps et esprit.

C’est pour cette raison que je me maintiens éloigné des gens. Ainsi, Il prend rarement le dessus sur ma volonté. Loin des gens, loin des hurlements de potentielles victimes, Il ne voit aucun intérêt à se manifester, et quand bien même Il trouverait une ouverture pour déchainer sa colère, Il ne peut répandre le mal autour de lui comme bon Il lui semble. Je suis là pour le repousser et le freiner dans sa course. J’y mettrais toute ma force et ma volonté pour l’arrêter. C’est ce que j’ai appris en m’isolant, c’est ce que j’ai appris à développer.
Et c’est aussi pourquoi je suis parti des miens…

❝…❞


C’était en après-midi, lorsque le soleil illumine pour la dernière fois les cieux de son rayonnement. Ma famille, qui avait été convoquée, a été amenée dans une tente en compagnie des stratèges. Nous avions dû, avec les autres elfes, établir les meilleurs emplacements de surprise contre l’ennemi. Nous étions sept: quatre haut gradés sans compter mon père, ma mère et moi-même, penchés sur une carte approximative des lieux. Ça a été la première tâche qui nous a été confié à notre arrivée au campement. La stratégie. Ça n’a jamais été une de mes compétences d’excellence, pour ne pas dire que c’était le domaine où j’étais le moins doué. Lorsque nous parlions de guerre, j’avais toujours eu plus de facilité à maitriser les armes que de mettre en avant mes idées. Depuis ma tendre enfance, on m’avait éduqué comme un soldat, pour agir et réagir comme tel, pour obéir aux ordres donnés par mes supérieurs, mais jamais, jamais on ne m’avait appris à diriger et de toute façon, cela ne me représentait pas tellement. Pourtant, autant que je n’aimais pas la mise en place de stratégies, autant je pouvais détester les armes. Devoir agiter ces objets dans tous les sens pour enlever une vie? Sérieusement? C’était répugnant. Mais à quoi bon l’exprimer, étant donné que personne ne m’écoutera…

À l’époque, je ne savais même pas pourquoi j’assistais à la réunion exactement. Je n’avais pas ma place ici. Je ne leur avais apporté aucune aide, à part opiner du bonnet quand je voyais que tout le monde approuvait l’idée –idée qui, dans la majorité des cas, ne faisait même pas le voyage entre leur bouche et mes oreilles. Mon ventre était assailli de douleurs et je n’étais pas au mieux de ma forme. Tout ça, sans même que les affrontements soient commencés… Même moi, à certaines occasions, je me demandais si j’avais le droit de porter le grade de soldat… Enfin, j’avais discuté de ma douleur avec ma mère, croyant stupidement qu’elle allait me comprendre, sauf qu’à l’inverse de mes attentes, elle m’avait certifié que ça passerait. Pour elle, tout était lié au stress. Cependant, dans mon cas, j’avais su que le stress n’était le seul fautif de mon angoisse. Il y avait aussi ma répulsion vis-à-vis de la violence. Je n’étais pas prêt pour ça. Je ne voulais pas aller sur le champ de bataille. Je ne voulais pas enlever la vie à quelqu’un. Je ne voulais pas voir le sang être déversé. Mais ça, mes parents s’en étaient complètement fichus ou bien alors, ne l’avaient-ils jamais remarqué?...

Après tout, ils posaient mille et une attentes sur mes épaules. Mes caprices ne leur avaient apporté que des maux de tête, et ne pouvaient que leur en causer, en effet. Depuis ma naissance que tout avait été décidé pour moi. « … alors que pensez-vous de là? » « Non, trop risqué. Ici serait plus idéal, pas vrai Ežechyel? » J’avais sursauté à la mention de mon nom. Les regards s’étaient tous rivés vers moi et ils attendaient patiemment une réponse de ma part. Je croisais le regard des individus tenus tout autour de la table, essayant de déchiffrer leur facial pour connaître leur opinion, pour savoir si je n’allais pas faire une mauvaise analyse. Respirant profondément, je lâchais finalement: « Je… je pense que la dernière proposition est la bonne. » Ma mère avait affiché un sourire victorieux, heureuse de savoir que quelqu’un pensait comme elle. La décision fut prise par la majorité. « Alors nous sommes prêts à combattre. »

À la sortie de la tente, je me souviens que mon père m’avait retenu par le bras. De toute la réunion, il n’avait pas prononcé une parole, du moins, je n’en avais aucun souvenir à ce moment. « C’était comment Ežechyel? Je sais que ce n’était pas évident pour toi de suivre, mais sache que moi aussi, je ne suis pas très doué pour les stratégies. Heureusement, nous allons embarquer dans ma spécialité. J’espère que tu sauras mettre en pratique tout ce que tu as appris jusqu’à présent.» Il m’avait souri, fier et serein, comme toujours, avant de me tendre une épée. Mais ce fut avec un sourire forcé, jaune et faux, que j’avais accepté le cadeau qu’il m’offrait. « Elle est à toi maintenant. Tâche d’être digne de cette épée. » Et il s’en alla, après un dernier regard qu’il me lança, chargé d’une émotion et d’un espoir qui me firent mal au cœur, ignorant sans doute tout le déshonneur qui allait s’abattre sur celui à qui il venait de léguer sa précieuse épée. Et de surcroit, sur la noble lame d’argent.

Lors du premier affrontement, mon rôle était d’organiser et de diriger une équipe de renfort qui, si la situation tournerait au vinaigre, serait rapide à intervenir et efficace à réagir, une fois après avoir mis les pieds sur le champ de bataille. J’avais espéré qu’aucune difficulté ne se poserait sur le chemin des lignes de front, mais les guerres ne sont jamais aussi faciles. Seuls les utopistes peuvent songer à pareille ineptie. L’attaque de surprise qu’avait orchestrée la troupe de stratèges n’eut pas totalement l’effet désiré. Même si nous avions réussi à surprendre les alfars, leur armée s’était vite remise de l’offensive. Dans cette unique attaque, le nombre de morts avait frisé la centaine de soldats.

Les guerriers, que les dirigeants avaient envoyés, étaient en infériorité numérique et notre groupe ne tarda pas à être demandé sur le champ de bataille. En en vitesse.

Une fois arrivé sur les lieux, le carnage avait déjà commencé. Les elfes perdaient du terrain sous les assauts répétitifs de leurs ennemis. Aussitôt, tous mes soldats attendirent mes ordres, sans bouger. Mais moi, je n’étais plus capable de faire quoi que ce soit. À la vue de ce qui s’était présenté sous mes yeux, je m’étais paralysé de la tête aux pieds.

Rouge. Ça été le premier mot qui m’était venu à l’esprit quand j’avais aperçu toutes ces horreurs. Le champ de bataille était imbibé de rouge, de sang. L’herbe, qui était verte et colorée d’habitude, avait été métamorphosée en une espèce de rivière qui emportait cadavres et armes dans son sillage. La terre était recouverte de corps, de tête sans ce dernier quelques fois, de bras perdus ou de jambes tordues. Des membres entiers traînaient partout. Ma douleur au ventre s’était intensifiée. Ma respiration s’était accélérée et un haut-le-cœur avait failli me faire vomir. En remarquant dans quel état je me trouvais, mon second prit aussitôt la relève et se mit à blatérer les ordres à grande vitesse. Mes soldats l’écoutaient attentivement, sans broncher, droits comme des i, alors que moi, perdu dans leur ombre, je tremblais comme une feuille.

C’était atroce. Il y avait trop de sang, trop de morts, trop d’horreurs. Plus que je ne pouvais le supporter.
J’avais mis les pieds sur le champ de bataille environ une minute et déjà, l’envie de fuir ces terres ravagées chatouillait la plante de mes pieds.
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Mar 18 Nov 2014, 02:03

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Mar 18 Nov 2014, 02:05

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Mar 18 Nov 2014, 02:10


A warning to the people, the good and the evil, this is war. To the soldier, the civilian, the martyr, the victim, this is war.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT I

« As-tu conscience que ce choix aura une incidence sur les événements futurs? Ton futur? As-tu assez de courage pour surmonter tes peurs et tes cauchemars pour ainsi te libéré du joug de chaînes qui te retiennent depuis si longtemps, dans cette terreur constante de la violence et la guerre? Es-tu réellement prêt à survivre à ça, à ce bain de sang inévitable? » J’apprécie qu’Atles veuille bien m’encourager à mener à bien ce que le Destin nous imposait, mais par malheur, pour moi et mon esprit fragile par ses incidents qui remontent à plusieurs années de cela, ne m’apporte aucune aide précieuse pour retenir ces incessibles frissons et tremblements qui parcourt l’ensemble de mon corps, alors que je revêtis cette large et solide armure. Mes yeux sont inondé par mes larmes intarissables, que j’essaie de masquer à la jument, qui à l’évidence, ne se laissait pas embobiner par cette scène pitoyable de l’ancien guerrier Elfe, dont ses traumatismes de ses batailles passées s’imposaient à lui, alors qu’il est présentement entrain de reprendre ses fonctions parmi les bataillons Elfiques. Du revers de ma main, j’essuie les traces de ma terreur, dos à Atles qui m’observe avec une intensité qui m’est impossible de supporter. J’aurais espéré qu’elle n’ait jamais à me voir dans un état si lamentable, mais par cause d’entêtement et de plaintes, la voilà désormais sur la voie des champs de batailles, commencés depuis un certain temps au lointain de la place. Après m’être assuré qu’aucune goutte d’eau perle encore sur le coin de mes paupières, je fais face à ma compagne et tente de lui prouver ma capacité à surmonter l’enchaînement des événements en adoptant du mieux possible de communiquer mes pensées avec courage et aucune craintes décelables par l’animal roux.

« Je te l’ai déjà dit : je suis prêt à le faire. Je suis prêt à reprendre de nouveau les armes. Je… je ne tremblerai pas à la vue des ennemis. Je… je… je ne vais pas hésiter à leur enlever… » C’est trop, beaucoup trop. Je suis dans l’incapacité d’achever ma phrase. Je ne suis pas encore prêt à enlever des vies, à verser le sang, que ce soit des gens sans aucun scrupule qui eux, n’hésiteront jamais à planter leur lame dans mon cœur, sans subir des blessures psychologiques qui se graveront éternellement dans mon âme, qui eut tant de peine et de misère à se remettre de la précédente guerre des Elfes, qui nous avait opposé aux Alfars. Cette bataille datait depuis un temps suffisant pour que plusieurs est oublié, mais dans mon cas, l’oubli était malheureusement impossible. J’avais fait un si grand nombre de ravage et brisé le cœur d’alliés et d’amis, que rien ne pourra me convaincre de laisser ceci de côté. En quelques mots, j’ai brisé en mille morceaux ma comédie de dur à cuire pour recommencer à pleurer. Je me sentais si faible, comme un incapable qui ne peut assumer son rôle comme il se doit. « Tu vois? Je te l’avais dit : Mentalement, tu n’es pas prêt. Je ne veux pas que cette guerre soit celle qui te tuera. Je veux te voir vivre, compris? Pour ça, tu dois refouler tes sentiments et être prêt à tuer ses gens. N’oublie pas qu’eux, n’hésiteront pas à te faire du mal. »

Je me sens faible d’un coup. Mes jambes ne sont plus aptes à supporter le poids de mon corps. Serait-ce à cause de cette armure que je me sens si lourd? Ma tête vient s’écraser sur le cou d’Atles et pour éviter une chute, j’enroule mes bras autour de ce seul soutien avec une respiration haletante et de la sueur qui me coule sur le front. Je ne sais pas ce qui m’a pris de remettre les pieds ici, alors que je connaissais les conséquences si jamais je venais à fouler le sol d’Earudien. Nous sommes en plein cœur d’une guerre. L’ensemble de ces Terres sont sous le joug d’une immense crise sans précédente et la méfiance des races envers les autres s’est soldé par un unique résultat : la guerre. Nous l’avons tous senti cogner à nos portes, à l’image même d’un mauvais présage et sur une impulsion de protéger les miens, je suis retourné à Earudien pour contribuer à apporter une aide qui leur était sans doute possible précieuse. Mon objectif, après avoir assisté à une guerre passée, il y a plusieurs années, voire décennies, est de faire vivre une nouvelle génération et la cacher du regard de prédateur de la guerre et de la violence, en leur apportant une certaine aide, mais à cause de dirigeants aux pulsions meurtrière, j’avais été obligé d'apporter des modifications à mon rêve.  

MOTS:
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Ezechyel
Mar 18 Nov 2014, 02:13


It's the moment of truth, and the moment to lie. The moment to live and the moment to die.
The moment to fight, the moment to fight. To fight, to fight, to fight!

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT I

À présent, je tiens à protéger ces jeunes Elfes, pour qu’ils puissent de nouveau ouvrir leurs yeux à la lumière de la paix. Présentement, collé sur le large cou à Atles, je regrettais un peu de m’être fait cette promesse. Je ne crois plus être capable d’en supporter davantage et ce, sans même avoir posé la plante des pieds sur le sol en face de nos adversaires. Ainsi accroché sur son cou, la jument doit sans l’ombre d’un ennui sentir les tremblements qui ont de nouveau pris possession de mon être. Je déteste me sentir si faible, si incapable d’assumer les responsabilités d’un but qui, à mes yeux, est si noble pour une personne telle que moi. Ma force résidait en majeure partie dans la puissance de mes muscles, mais au niveau psychologique, rien de sert de se créer des illusions : J’étais un impuissant. J’aurais aimé être à l’image de l’Elfe de Cristal, notre dirigeant fier, mais je reste tout de même réaliste. Il me manque plusieurs années d’expérience pour atteindre un jour ce niveau d’excellence. Je laisse un long soupir quitter ma bouche et mon cœur cesse soudainement de battre à vitesse folle, pour peu à peu reprendre son rythme ordinaire. Il n’a pas à dire que la présence de ce destrier à mes côtés réconforte mon esprit fragilisé par la connaissance des risques et périls qui me guettent sur le terrain. J’aurais pu conserver cette position des heures durant, car il est si agréable de se sentir en sécurité avant l’heure du cauchemar, mais le devoir est le devoir.

Un Elfe s’engage dans le bâtiment où nous sommes et attire mon attention en toussotant avec une certaine force. Je suis contraint de dénouer mes bras enlacés autour de ce cheval des bois. « Il est bientôt l’heure, les ennemis ne tarderont pas. Une représentante de la famille Rubis tient à faire part d’informations capitales. » Quand le devoir nous appelle, nous ne pouvons refuser de le faire. Je soupire à nouveau et affirme à cet Elfe en armure que j’arrive dans quelques minutes. Il hoche de la tête et part vers le rassemblement d’hommes qui patiente à l’extérieur. J’active la télépathie animale : « Promets-moi que tu ne feras rien de stupide pendant mon absence. Je refuse qu’il t’arrive quoique ce soit. Je te jure de revenir en vie. » « Ne t’inquiète pas pour moi, garde ta prudence et tes pensées pour le combat. Peu importe ce qui arrive, je survivrai. » Je souris. Atles a toujours posséder cet entêtement et cet optimisme qui réchauffe mon cœur à chaque parole prononcée. J’admire ce courage qui la pousse à me dire qu’elle s’en sortira vivante, mais je ne peux empêcher ce doute de pondre dans ma tête.

Je sors de ce bâtiment et dans l’immédiat, la lumière d’un soleil éclatant m’aveugle. Je suis contraint de plisser les yeux pour mieux y voir et m’avance à grands pas vers les troupes, ma main tremblante posée sur le pommeau de mon épée. Un signe évident de ma nervosité. Je prends place là où je peux en trouver et comprend que cette femme, la représentante de la famille Rubis, a déjà entamer son discours. Heureusement, je n’ai pas manqué une trop grande partie de ses mots. Pour résumer, parmi nos troupes ennemis, se cachent un grand nombre de Vampires, de Démons, de Réprouvés, d’Élémentals, de Déchus et d’Alfar, – ceci sans compter leur monture – et tique particulièrement à la mention de ces « Elfes noirs ». Ça remonte à assez longtemps, le conflit entre nos deux peuples, mais reste que mes mauvais souvenirs ne se gênent guère à reprendre du service et me hanter de nouveau. Je tiens à paraître fort, mais il m’est difficile de le faire alors que je suis paralysé d’effroi. Il ne reste que peu de temps, très peu avant que ses hordes de créatures ne foncent vers nous en compagnie de leur effroyables montures. Ça me fait cet effet de déjà vu, à la différence près qu’aujourd’hui, je n’ai aucune troupe à diriger et aucuns parents pour me mettre une pression énorme qui m’a si stressé avant le début des hostilités passées. Il ne reste que cette perspective de devoir combattre ne m’enchante guère, pas plus que je crains la seconde où je serais forcé de faire ce choix : sacrifier une vie pour sauver la mienne ou sacrifier ma vie pour le plaisir de l'adversaire?

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Ven 21 Nov 2014, 01:44


To the right, to the left. We will fight to the death! To the edge of the earth, it's a brave new world, from the last to the first.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT I

Si un jour, la prospère cite des Elfes étaient reconnus pour abriter merveilles et paysages de rêves, désormais rien ne peut artistiquement appuyer sur ces faits, car maintenant, il ne reste que plusieurs bâtiment au dernier souffle de leur existence et des terres ravagées, dont la seule vision me désole avec un serrement douloureux du cœur. Car s’il y a bien une chose, un simple détail qui m’a été omis de mentionner avant cela, c’est qu’Earudien, ma ville natale, celle qui a toujours su bercer mes rêves malgré les minces occasions où j’ai seulement pu y jeter un coup d’œil discret, n’en est pas à sa première offensive depuis l’arrivée précipitée des autres races, notamment les Vampires et les Alfars pour ne citer que eux, sur notre terre. Bien avant cela, il eut des Sorciers, qui ravagèrent cette cité jusqu’à l’obtention des résultats présents ainsi qu’une offensive toute en puissance d’étranges créatures, que la plupart nomment « Ridere » même si je n’ai jamais eu une chance de les voir dans les parages. D’après les histoires des soldats encore en vie, qui ont été ici depuis le commencement, décrivent dans des termes horrifiques la puissance destructrice de ces montres qui ne semblent avoir aucune faiblesse dans leur défense inégalée dans le monde. Ils ont affirmés par la suite que la baisse constante de la magie ne leur a porté guère d’aide et que maintenant, les chances de sauver ce qui reste d’Earudien leur paraît assez mince.

Toutes ses informations, je les ais obtenus en les écoutant d’une oreille discrète, alors que je patientais à ma position, en attente d’ordre lancé par notre supérieur, le corps frissonnant d’avance sur la suite des événements. Quoi qu’il en soit, j’ai préféré ne rien dire sur les pensées qui me traverse la tête, mais selon moi, les seules créatures capables de résister ainsi à la violence de la magie résident uniquement en la personne des Dieux et puis, la perte soudaine de magie ne m’effraye pas plus que cela : je n’ai jamais été un grand dépendant de ces dons magiques, malgré leurs quelque utilités lorsque je tente de soigner les blessures. Mis à part les conflits destructeurs, le reste n’indiffère et les Rideres ne sont qu’une source de questionnement. Je ne peux pas mettre une idée préconçue sur eux tant et aussi longtemps que je ne m’aurais pas retrouvé face à eux.  Je secoue la tête. Il n’est plus l’heure de ces questions et de ses réponses insatisfaisantes. Je dois calmer ce corps qui tremble de peur. Je dois refouler tous les sentiments que je peux et accomplir mon devoir comme il se doit. Si par le passé, j’ai fui mes responsabilités, j’espère qu’aujourd’hui, le courage me prêterait main forte et m’aide à avancer. Je dois le faire pour ces jeunes Elfes et leur permettre de gagner assez de temps pour leur offrir cette occasion d’or de fuir vers la forêt. En ayant une certaine chance, peut-être arriverons-nous à sauver Earudien et éviter, à l’instar des siècles passés, qu’elle ne se détruise à nouveau.

Au-dessus de ma tête, une ombre plane. Surpris de la soudaine disparition des rayons du soleil sur ma tête, je lève les yeux pour y apercevoir une créature aux ailes d’aigle passer dans le ciel clair. Ne sachant que faire, je reste sur place sans faire le moindre geste et soudainement, le temps est ralenti. Je me souviens que l’ombre faisait des cercles dans les airs, pour mieux préparer son atterrissage sur le sol et je me rappelle de cette voix féminine, qui criait pour nous avertir de l’arrivée de Chimères vers notre position et là, mon esprit reprend conscience de son environnement et de son entourage et agit en quatrième vitesse. Avec des mouvements mécaniques, mais qui demeurent confiants, je ramasse une flèche dans le carquois offert spécialement pour l’occasion et l’encoche sur mon arc. Je tends la corde blanche, vise vers les cieux et lâche le fil. La flèche fonce à vive allure vers la Chimère et traverse son aile. La créature pousse un cri effroyable et essaie avec une énergie qui démonte sans tort son désespoir de stabiliser son vol pour compenser le handicap que lui cause son aile blessée. Sa cadence en est largement réduite, mais je poursuis quand même mon action. Il est désormais plus question de laisser cette bête filer entre mes doigts. Je le fais, pour Earudien!

Je prends une deuxième flèche, vise à l’aide de mon arc et tire sur son aile intacte. Mon tir est moins précis que le premier, mais il reste que j’obtiens le résultat désiré : la Chimère est forcée de se poser sur le sol avant que cela lui soit impossible et qu’elle vienne s’écraser sur le sol et causer sa mort. Elle descend les derniers mètres qui lui restent à parcourir avant qu’elle ne pose ses pattes de chèvres sur le sol et à vive allure, tente d’intercepter sa trajectoire pour lui laisser le moins de temps possible pour se remettre de ses blessures. Aux alentours de moi, les guerriers Elfes et les membres des autres races venues nous prêter main forte se livre déjà aux assauts répétés des Alfars et de leurs éléphants ébène ainsi que les Vampires et leurs serpents couleur neige. Ceci, c’est sans inclure les offensives aériennes des Chimères qui les bombardent de leur magie Élémentaires.  Lance-flammes, éclairs et jets d’eau se superposent dans un mélange de bruits épouvantables et de destruction, mais moi, je n’en ai que pour la cible que je me suis fixé.

Je me sens étrange, car j’ai l’impression de ne pas être celui qui contrôle mes gestes. Mon esprit est encore conscient, mais mon corps n’agit qu’à sa guise, sans que j’aie réellement accepté ce qu’il fait. Est-ce un des effets de l’adrénaline qui sont responsable de ses sensations? Je préfère éviter de répondre à cette question, car une petite voix me dit que je n’aimerais sans doute pas savoir ce qui en découle.

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Ven 21 Nov 2014, 02:09


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LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT I

Je rattrape l’animal de fantaisie dans une clairière plutôt calme, à l’inverse de celle que j’aie quitté, qu’il en est presque reposant d’être ici. Devant mes yeux, je vois cette Chimère se débattre à l’aide de rayons glacés, pour éloigner deux gens, une Ange et une Magicienne je pense, lorsqu’un Vampire vient me bloquer la route alors que je tentais de rejoindre les deux femmes. Je le fixe dans ses yeux rougeâtres et ce que je vois n’est qu’un appétit féroce. Je dégaine mon épée, prêt à me défendre, car je doute qu’il accepte bien gentiment de partir sans qu’une goutte de sang soit versée. Il charge le premier. Je pare sa lance et je manque de lâcher mon arme, surpris par la force qu’il possède. Je recule pour échapper à la longue portée de son arme de distance. Ce Vampire attaque de nouveau, pour éviter que je puisse souffler et pour la seconde fois, parvins à esquiver. Ça allume une étincelle dans mon esprit. Le Vampire a une force surhumaine, mais il reste généralement lent à enchaîner ses coups. Ce constat, je dois le prendre comme un avantage à retourner contre lui, mais en ne sachant pas comment procéder, il profita de ma baisse de concentration pour agiter sa lance vers la droite. Je n’ai pas le temps d’éviter le coup, alors j’improvise : je bondis vers l’arrière, mais cela n’empêche pas la lame de la lance à venir entailler profondément ma jambe, qui ne peut soutenir mon poids et s’écroule en entraînant avec elle le reste de mon corps. La douleur est intense et elle m’arrache une grimace qui illustre toute la souffrance ressentie. Il est clair que, à l’inverse du passé, mes talents de guerriers se sont amoindris, après avoir passés tant d’année à ne rien faire, mis à part vagabonder dans les bois. Voilà que j’en subis les conséquences.

À l’aide de mes deux mains, je presse la blessure pour contenir le sang qui coule à flots et je lève les yeux vers le Vampire, qui approche à petits pas en s’humectant les lèvres avec sa langue. Il se délecte d’avance de son prochain repas si bien gagné. Pourtant, il n’a jamais été question lui enlever la vie, mais je sens la mort arrivée. Au loin, j’entends des cris de terreur sonnés et une voix hurler l’arrivée d’un Dragon de Guerre. Un bruit épouvantable suivit à cette déclaration. Un des seuls bâtiments encore debout vient de s’écrouler. Peu à peu, la ville d’Earudien se perdait sous les attaques de nos ennemis. Si c’est à cela que ressemble mes derniers instants, c’est assez pitoyable. Alors qu’il s’arrête à quelques centimètres de mon visage, ses crocs toutes dehors, ses yeux s’exorbitent soudain et son corps tombe lourdement. J’entends l’écœurant son d’une lame que l’on retire d’un corps et une seconde plus tard, et je vois le visage de mes sauveurs. Ce sont elles : l’Ange et la Magicienne, qui combattaient la Chimère. Leurs vêtements sont en lambeaux et couverts de sang, mais cela n’empêche pas l’être ailé de s’agenouiller devant moi et utiliser ses dons de guérisons sur ma jambe. Sa magie tarde à réagir, mais elle finit tout de même par arrivée. Je chuchote un merci. « Ce n’est rien en comparaison aux autres blessures que j’ai pu soigner. Êtes-vous en mesure de vous lever? »

C’est avec une grimace de douleur que je parvins à me remettre sur mes deux jambes. Au tour de la Magicienne de s’exprimer. « Si vous êtes en état de marcher, je vous conseille de quitter la Cité avec le plus grand nombres de survivants que vous pouvez trouver. » Elle part à grande enjambées et son amie suit le mouvement. Avant qu’elle ne disparaisse de ma vision, ma main s’agrippe d’elle-même à son bras. Elle s’arrête, surprise par cette intervention et se retourne. « Qu’y a-t-il? » Je marmonne une réponse, tout juste conscient de mon geste. « Ri… rien. C’est… c’est juste que… » Je ne complète pas ma phrase, mais je suis déjà lancé, alors je termine. « Je ne comprends juste pas : Pourquoi une Ange va-t-elle sur le champ de bataille? N’êtes-vous pas ceux qui propagent la paix et qui déteste les conflits et les guerres? Pourquoi participez-vous à ça? Comment faites-vous pour ne pas craquer? » Je lui lâche le bras et c’est là que ses yeux pénètrent dans les miens. « C’est juste. Nous, les Anges, sommes une race pacifique qui détestons la guerre, mais sachez que j’ai vécu assez longtemps sur les Terres pour comprendre un concept important : Si tu veux changer la face du monde, il faut que vous soyez prêt à combattre pour. Vous ne pouvez réaliser quelque chose en croisant simplement les bras. Il faut savoir brandir une arme, même si vous haïssez cela. Les gestes ont plus de valeurs que les simples mots. Tâchez de bien vous en souvenir. » Combattre… pour une juste cause?

Ce jour-là, j’ai vu Earudien, la Cité des Elfes, s’écrouler sous les assauts des ennemis. Nous avons perdus la bataille. Avec les rares survivants que j’ai pu trouver ici et là, nous sommes partis vers la forêt aux Milles Clochettes, pour s’y refugier, abandonnant derrière nous la ville en feu et en sang. C’est, le cœur serré, que je jette un dernier regard à cette ville et jure par les Dieux que dorénavant, je me battrais. Peu importe mon dégoût ou mes sentiments, je vais tout mettre en œuvre pour sauver les vies des habitants de ces Terres, peu importe le prix à payer. Même le plus cher.


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Ezechyel
Ven 21 Nov 2014, 22:57


On pins and needles we are waiting for the fall. We count the days scratching lines on the wall. Wait in the wings at someone’s beck and call.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT II

C’est l’horreur, c’est la folie. Plus rien n’est stable dans l’esprit sonné des hommes, qui n’ont obtenus qu’en réponse à leurs interrogations, un voile de mystère encore plus grand qu’au commencement de cette apocalypse qui ravage chaque recoin des Terres, chaque parcelle des Éléments qui compose notre monde. Qui est le responsable? Nous avons conclus, suite à ses guerres incessantes et ses conflits imprégner de sang, que personne a été le déclencheur de la destruction. Ces batailles, ces pertes de vies : rien de tout ça aura servi à avancer la résolution du problème. Désormais, il n’est guère l’heure aux disputes interraciales, mais à l’entre-aide, peu importe qui tu es et quelles sont les pensées qui animent ton cœur et ton esprit. Une aide reste une aide et la présence de chacun est requise à plusieurs lieux et villes importantes pour lutter à l’invasion de ces monstres titanesques que rien ne semble arrêter. Pourtant, leurs présences ici n’est pas le seul ennui qui nous attend. La perte de magie. Car oui, si au début des problèmes, il eut une soudaine perte magique, cela n’a pas empêché la magie de baisser encore, jusqu’à atteindre un niveau si bas et lamentable que je peux uniquement utiliser la moitié de la puissance réelle de mes pouvoirs.

Je serre mon poing, la mâchoire contractée et les yeux plissés pour me protéger des rafales de sable qui virevolte dans mes yeux. Quand est-ce que ces horreurs se termineront? Elles ont causé un assez grand nombre de ravage ainsi, alors pourquoi est-ce que ça continue? Nous n’avons pas assez payé le prix fort jusque-là? Nous avons besoin de subir plus de désespoir que ce que nous ressentons actuellement? Était-ce une punition du Destin qui s’abattait sur nous? Chaque question que je me pose ne mène à rien. Ce ne sont pas mes mots et mes pensées qui vont être déterminant dans la conclusion rapide de cet événement d’envergure destructrice. Il faut que j’agisse si je veux espérer que tout prenne fin le plus rapidement possible. Sinon, que fais-je ici, à m’avancer vers Utopia, cette belle et glorieuse Cité, qui désormais, tombe inévitablement en ruine? Si je suis venu ici en premier temps, c’est pour prêter main forte à la population des Humains à survivre à ces assauts monstrueux. J’enjambe une large pierre et saute par-dessus une seconde. Selon les cartes que j’ai vues avant de partir, le palais n’est plus très loin. J’accélère le rythme de ma marche, malgré la chaleur qui règne ici, l’effondrement de la barrière magique qui climatise les lieux ayant presque disparue, quand j’entends une voix. « Hé, attends! S’il te plaît, laisse-moi le temps de te rejoindre au moins. » Je m’arrête et observe l’avancée lente et pénible de Lûth, dont le teint foncé est désormais rouge pivoine. Elle me rattrape, le souffle court, et lève les yeux. Je soupire. J’ai oublié, pendant l’espace de plusieurs minutes, que la Nelphennéen m’accompagnait.

Après la chute d’Earudien et notre fuite vers la forêt avoisinante, l’hybride eut vite vent des problèmes de la Cité et n’a pas hésité à faire le chemin entre la montagne et la forêt aux Milles Clochette pour s’assurer en personne que j’allais bien. Elle n’a pas été spécialement ravie quand je lui ai appris que j’étais allé sur le front pour défendre ma Cité, mais elle s’est tout de même jetée dans mes bras en sachant que je revenais en un seul morceau. Sa présence avait, bien entendu, déranger Atles, qui a décidé de rester dans la forêt, dont l’action a été appuyée lorsque j’ai émis mon idée d’aller aider un autre peuple, notamment celui des Humains. Lûth a insisté pour m’accompagner et j’ai été obligé de céder à sa demande. Nous avons quitté les bois et entreprit un long voyage pour atteindre Utopia. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés ici, à marcher parmi les ruines de la ville, à la recherche du palais.

Lûth pose sa main sur mon épaule. « Désolé, je n’ai pas pensé à tes capacités lorsque j’ai commencé à accélérer. Je vais essayer de faire attention. » Mes mots d’excuses sonnent étrangement faux dans mon esprit et je pense que c’est le cas pour ma compagne de route aussi, qui baisse la tête vers le sol, comme si elle a honte. « Je sais que je ne fais que te ralentir, alors que tu tiens à y aller le plus rapidement possible. Ce n’est pas grave, j’endurerais. » Elle redresse sa position et part devant, la démarche assurée, alors que d’ici, je peux entendre clairement ses nombreux halètements, signe de sa grande fatigue. Je n’ai pas voulu la vexer en disant cela, mais au fond, il avait du vrai dans ses paroles. Je la suivis, jusqu’à atteindre l’entrée du Palais, avant de foncer tête première dans le dos à Lûth. « D’accord, nous avons un problème : Comment sommes-nous supposés entrés? » Je jette un coup d’œil et affirme qu’elle a raison : les portes principales sont défoncées ou bouchées par des gros rochers. Il va falloir trouver une autre méthode pour pénétrer dans le palais.

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Dim 23 Nov 2014, 18:03


No longer recognize the place that I call home, no longer recognize this face as my own. Somewhere, this fate, I lost control.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT II

Nous commençons activement nos recherches au travers des roches et les autres obstacles, en quête d’une entrée qui puisse nous mener directement à l’intérieur de la grande demeure royale. Nous ne négligeons rien : chaque parcelle de rocher, chaque fissure est examiné par notre œil aguerri et notre toucher, qui nous guide vers les nombreuses craques, dont la majeure d’entre elle sont trop petites pour laisser un homme, de n’importe quelle taille confondue, passer entre. Il n’y a rien à redire sur les événements : l’attaque de leurs ennemis à saccager toute la ville, y compris ce palais, sans presque rien laisser derrière eux, en condamnent les entrées et sorties de la place. Cependant, je ne me suis pas encore résout à abandonner. Pas maintenant, en particulier si l’on considère les efforts que j’ai déployé pour parvenir jusqu’ici, en bravant le sable et le vent infiltrés dans mes yeux et la chaleur suffocante dû à l’absence de la barrière magique, qui régularise le climat d’Utopia. C’est le front en sueur et l’énergie physique au plus bas que je dois me résoudre à prendre une légère pause, avant de reprendre le travail ardu sous la lumière de la lune. Je n’ai pas à me plaindre de la chaleur : il faut simplement lancer un coup d’œil vers Lûth pour comprendre qu’elle est en moins bon état que moi. J’ignore qu’est-ce qui la convainc de poursuivre à rechercher cette entrée, mais j’admire la ténacité de son esprit à contrôler sa souffrance. Je pars de mon côté et recommence mes recherches, en glissant ma main sur plusieurs roches et en essayant de passer au travers de fissure. Soudainement, j’entends les exclamations de joies de la Nelphennéen. « J’ai trouvé Ežechyel. Viens vite. »

Je cours la rejoindre et dirige mes yeux vers la zone où son doigt est pointée. C’est un trou situé en dessous d’une fenêtre brisé. Il est assez large pour laisser passer un homme. « Bien joué. » Le corps de Lûth tangue dangereusement vers le bas. Je la rattrape pour éviter qu’elle tombe à même le sol. Elle est épuisée, vidée. « Évite de trop utiliser ta magie. N’oublie pas qu’elle ne fait que s’affaiblir de jour en jour. » Elle hoche la tête, avant d’être la première à entrer dans le palais via le trou. Je la suis en laissant une certaine distance entre nous. À peine à l’intérieur de l’endroit que j’entends les cris et les hurlements de pauvres citoyens, accompagner des plaintes du palais, qui est aux limites de l’effondrement. J’aperçois au loin une troupe de citoyens et le Roi en personne pénétrés dans un tunnel, qui tombe à leur suite. Malgré toute l’agitation, ce n’est pas vraiment la fuite de ces gens qui capte la majeure partie de mon attention, mais le monstre des Glaces,  qui sème la destruction sur son passage. Un groupe de gens tente de s’opposer à lui, mais la créature géante préfère défouler sa fureur sur les murs que sur les guerriers. Parmi les opposants du monstre, il y a un homme qui crie des instructions lorsque finalement, la bête lui accorde un peu soit tant de son attention. Le combattant parvient à dégager la sortie et le groupe resté sur place s’enfuit. Troublé par l’ampleur des événements, moi et Lûth décidons de suivre le rythme.

C’est une anarchie complète et l’Humain qui guide notre groupe essaie différentes sorties, sans en trouver une seule, car toutes se sont effondrées, ce qui les rende impossible à ouvrir. Lûth, qui m’a devancé pour rejoindre les civils, essaie de réconforter un petit garçon qui ne cesse de pleurer en lui caressant le haut de la tête et en lui chuchotant des mots apaisants. Notre dirigeant improvisé nous somme d’aller jusqu’aux cuisines en attrapant au vol une jeune gamine et ordonne que l’on ferme la porte avec des meubles. Il observe la pièce et pointe de son doigt un escalier, qui est étrangement en bon état, en nous expliquant les détails de son plan. Il monte l’escalier en premier, à sa suite des civils apeurés, et je ferme la marche. La pièce où nous pénétrons est fraîche, un contraste évident avec la chaleur de dehors. Elle est plongée dans la pénombre, mais ça ne nous empêche guère de voir devant nous. Le sol est très instable et manque de tomber à chaque instant. Le dirigeant ordonne que les enfants ne bougent plus et nous met en garde contre les risques de chutes. Cependant, le fait que les autres citoyens soient trop terrorisé les empêchent de bouger, ce qui facilite légèrement soit peu le travail de cet Humain, qui s’active à essayer de perforer le plafond.

Je m’avance à pas feutrés vers lui, manque de tomber dans un trou qui s’est soudain créer sous mes pieds. Je reprends mon équilibre, me concentre sur le vent environnant et use de mon contrôle sur cet Élément pour faciliter le travail au jeune homme. Ma magie étant faible au premier niveau, la perte magique ne m’aide pas à canaliser la puissance que je désire, mais je parvins à créer une toute petite fissure. Cependant, en dessous de la pièce, une femme eut la brillance d’esprit de créer un immense sapin, qui brisa le plancher et le plafond, pour atteindre la chambre royale.  

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Jeu 27 Nov 2014, 02:58


We backed down, we took no for answers far too long, we felt those walls close around. I don’t want to be here anymore, I don’t want to be here anymore.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT II

Si l’anarchie, ainsi que la peur avaient été les engrenages qui avaient poussés ces individus à fuir la place, récemment transformé en Enfer apocalyptique, désormais, l’espoir avait germé de ces cœurs brimés par un désespoir grandissant, lorsqu’une sortie s’était ouverte à eux. La créatrice de cet arbre mérite le respect de tous suite à son entreprise pour nous aider à quitter les lieux. Maintenant, nous pouvons fuir, caressé cette nouvelle sensation exceptionnelle nommée affectueusement « liberté » par les hommes et gardé cette lumière de nous voir vivre ne serait-ce qu’une minute supplémentaire. Je ne suis pas aussi naïf que cela. Même si nous parvenions à nous échapper, qui sait ce qui nous attendrait à l’extérieur de ce palais? Cette demeure ne tiendra pas encore longtemps. À chaque pas que nous faisions, le plancher tremblait dans un son peu rassurant ou pire encore, une dalle se détachait de son socle. Quitter de là, même pour se rendre à l’étage supérieur, n’assurait pas encore notre fuite définitive vers la vraie liberté et un semblant de paix, qui ne durerait que pour un laps de quelques secondes.

Notre meneur s’active en premier. Il ramasse dans ses bras un jeune enfant et l’aide à gravir le sapin en le poussant vers le haut. Certains des hommes forts du groupe imitent ses nobles gestes et prête main-forte au plus démunis face à ces problèmes, mettant en jeu leur propre vie pour sauver celle des faibles. J’admire le courage et la bonté de cœur de ces gens. C’est une représentation merveilleuse de l’entraide en ces temps de catastrophe : aucunes discriminations, aucunes disputes inutiles. Ce qui compte désormais, c’est la survie. J’accompagne le mouvement, avec une légère pincée au cœur en sachant que tout cela n’est que temporaire. Quand tout cela se terminera, cette complicité disparaîtra et ça, c’est ce qui me frustre le plus. Je rejoins Lûth, ma chère camarade et ensemble, nous attrapons des enfants ou des personnes d’âge avancées pour les aider à rejoindre leurs compères déjà installé à l’étage supérieur. Nous rencontrons aussi une multitude de blessés, que la seule vision de ces maux gorge mon cœur d’une profonde tristesse. J’aurai aimé les soigner, leurs être utiles, mais en raison de la baisse magique importance, je n’en ai plus la force suffisante et ce, c’est sans inclure l’antimagie de ces Humains, qui nuisent à une guérison correcte et efficace. De plus, le manque d’élément de la Nature en ces lieux ne facilite pas le contrôle du Yi, énergie maîtresse de chaque être vivant. Je serais dans cette obligation de puiser dans ma propre énergie pour utiliser Earudien, mais je ne peux pas me le permettre. Pas maintenant, alors que certains réclament ma force pour leur permettre d’escalader le conifère.

Lûth et moi croisons le chemin d’un couple, composé de deux personnes en âge assez avancée. L’évacuation va d’un bon train et de ce fait, il n’y reste que très peu de gens ici. Je place une épaule rassurante sur la femme et l’invite à me suivre vers le sapin. Je les guide vers le végétal, tout en prenant en considération la faiblesse du sol et lorsque nous arrivons devant lui, je leur pose une seule question. « Pensez-vous être capable de monter par vos propres moyens? » Je doute de la réponse qu’ils vont me donner, mais nous ne savons jamais : les apparences ont toujours la fâcheuse habitude d’être trompeuses. Même si la question a été adressée à la femme, c’est l’homme qui répond pour eux deux. « Je crois pouvoir le faire seul. Je suis peut-être vieux, mais j’ai encore de la force dans mes bras. Cependant, je ne pense pas que ce soit le cas pour elle. » J’hoche de la tête et me dirige derrière la vieille. Je place mes mains sur ses hanches et d’un coup, je la hisse vers le tronc. Ses bras s’accrochent faiblement sur les branches et c’est avec une grande difficulté qu’elle parvient à se hisser à l’étage. Le vieil homme me remercie pour l’aide que j’aie apporté à sa douce moitié et s’engage à son tour. Je laisse Lûth passer devant et quand je la vois en haut, je suis ses pas. Je fais partie des derniers à monter ici et l’une de ses personnes qui manqua de tomber avec le plancher lorsque le sapin s’écrasa sur le sol.

À ce moment précis, une seule pensée anime mon esprit. Courir. Je m’élance à toute vitesse sur la trace du groupe et quand je remarque que Lûth traîne en arrière, je lui serre le bras et l’entraîne avec moi dans ma course folle. Aux alentours de moi, j’entends des gens crier et le bruit sourd de leurs pas sur le plancher alors qu’ils tentent tous de fuir à cette mort. J’ignore où nous nous dirigeons, mais à l’heure actuelle, je m’en fiche complètement. Tout ce qui importe, c’est de courir pour sauver la vie de mon amie, et de la mienne par le fait même. Le visage de Lûth est de plus en plus rouge et malgré que ce soit moi qui la fais courir, son rythme ralenti, ce qui m’oblige à le faire aussi. « S’il te plaît, cours moins vite. » Cependant, la chute du sol, elle, ne ralentit pas sa course. « Nous sommes presque arrivé, mais si c’est ainsi… » J’agis par instinct plus que par une réelle réflexion. Je prends Lûth dans mes bras et continue de courir en accélérant la cadence.

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Ezechyel
Jeu 27 Nov 2014, 03:01


I know there’s nothing left worth staying for your paradise is something I’ve endured. See, I don’t think I can fight this anymore, fight this anymore. I’m listening with one foot out the door and something has to die to be reborn.

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT II

Nous débarquons dans ce qui ressemble à une chambre et qui me semble assez tranquille, si nous n’incluons pas les secousses du palais sur le bord de l’effondrement. Devant mes yeux, je remarque la présence du roi Humain et d’un autre homme aux cheveux blancs, qui regardent les civils descendre par le balcon, aidé par des draps solidement attachés les uns aux autres. « Euh… tu peux me lâcher maintenant. » La voix de Lûth me donne un sursaut. J’ai complètement oublié que je la tiens toujours dans mes bras. Le visage rougit par la gêne, je la dépose sur le plancher et lui murmure des excuses, alors que la jeune femme détourne le visage, lui aussi rouge de gêne. « Tu n’as pas à t’excuser. Merci pour ce que tu as fait. » Nous laissons les civils atteindre le bas de l’édifice presque en morceaux en premier et par la suite, nous suivons le mouvement des fuyards.

Je laisse la Nelphennéen passer en premier,  car sa vie a plus d’intérêt à être sauvé que la mienne et par la suite, quand elle atteint une certaine distance, je la rejoins à mon tour en me laissant glisser avec une grande douceur sur les draps attachés en une longue corde de sauvetage. L’unique détail qui me frappe lorsque je suis à l’extérieur des murs du palais est la terrible chaleur qui y règne. Malgré l’heure tardive, l’air est si étouffant que mon front ne tarde pas à suer et que mes mains deviennent peu à peu moites et peu incline à bien s’agripper sur les couvertures blanches. Alors, il est donc possible d’imaginer à quel point j’ai été soulagé lorsque mes pieds ont finalement touché le sol. Si je serais resté une seconde de plus perché dans le vide avec les mains humides, j’aurais fracassé le sol. Je marche rapidement vers Lûth, qui m’attends debout, les bras croisés malgré la horde de civil qui courent vers la rue d’en face et alors que nous nous mettons à courir nous aussi, j’entends le son épouvantable d’un bâtiment qui s’effondre. Je pivote ma tête vers l’arrière et je vois le roi et trois autres hommes courir dans notre direction, les restes du balcon éparpillé sur le sol. Un frisson parcourt l’ensemble de mon corps et je continue à suivre le mouvement.

Serrés les uns contre les autres, les civils tremblent de frayeur et de désespoir. Cette fois en sécurité en dehors du palais, je me risque à utiliser le Yi qui me parcourt pour guérir les blessures des gens qui en ont vraiment besoin. Je me sens faiblir à chaque seconde, mais je poursuis mon action. Si je n’ai pas les moyens de les guérir à cause de leur antimagie, je peux au moins leur procurer un bien être qui ne peut être refusé. Dans mon dos, j’entends la voix du guerrier hurlé de joie, car même si leur palais vient de tomber, les Rideres sont morts avec lui. Les plus braves accompagnent ses cris et les plus fatigués se contentent que d’un faible sourire.

Cependant, la joie du moment ne dure pas bien longtemps. Au cœur de la nuit, nous entendons leur cri. Ils hurlent et hurlent, et la montagne de débris se met à bouger et y laisse passer leurs infâmes bras en dehors du tas de pierre qu’est le palais. Je me redresse d’un coup, les yeux écarquillé par ma surprise grandissante. « C’est… c’est impossible. Il n’y a rien qui puisse venir à bout de ces monstres? » Le roi donne son ordre dans la seconde qui suit. Il invite la population à se barrer d’ici en vitesse. Nous nous mettons tous à courir. Mon cerveau est en pleine effervescence, animé par une grande frustration. Ces bêtes ont détruit Earudien et maintenant qu’ils ont détruit le palais d’Utopia, j’apprends que cet effondrement ne les a pas achevés? Je serre les poings. Ces monstres tuent, ravages villes et villages, semant une terreur sans précédent dans le cœur des habitants. Si cela n’a pu les tuer, qu’est-ce qui peut le faire? A-t-il seulement un moyen de repousser leur invasion? Étions-nous condamnés à mourir sous la main de bêtes pareilles? Je refuse d’y croire. Je refuse de croire que notre destin est scellé et que rien ne peut y changer. Il doit y avoir un moyen. Il doit y en avoir un pour que nous puissions enfin arrêter de fuir et de les combattre, face à face et de mettre un terme à leur destruction massive.

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Lun 01 Déc 2014, 00:36


I open my eyes. I try to see but I'm blinded by the white light. I can't remember how, I can't remember why. I'm lying here tonight

LE RETOUR DE SYMPAM – EVENT III

« Comment ai-je pu croire que ce chaos cesserait avec temps? Que notre lutte face aux Rideres aura réellement servi à aider le peuple qui se meurt dans un désespoir grandissant? Je suis si naïf. » Ma tête s’enfonce dans le creux de mes bras, croisés sur cette table de bois, pour être certain que nul ne voie ce manque d’optimisme pour notre avenir au sein même de mes yeux, de mon visage, mais ces paroles me trahissent à elles seules. Qui est assez stupide pour ne pas y décelé cet immense désespoir qui assiège mon cœur et mon esprit fatigué par ces luttes aux travers de ces Terres? J’aimerais tellement que tout cesse, que tout s’arrête et que je puisse reposer mon corps, mais il n’est pas dans ma nature de me créer ces scénarios improbables. Rien ne va et la situation, que j’aurais cru qu’elle ne pouvait être pire, à mon départ de la Cité Humaine, Utopia, nous a chacun pris de cours. Trois phénomènes se sont ajouté à l’anarchie, à commencer par ce nombres incroyables de morts qui sont revenus à la vie et qui sont source de la surpopulation qui règne dans les villes de chaque Continent. Suite à ceci vient en deuxième lieu l’extinction totale de la magie, mais ce problème, je peux le gérer avec une plus grande facilité que le premier. Ensuite, l’apparition massive de bêtes des Glaces. Elles sont si nombreuses à semer une destruction sans pareille dans l’ensemble des Terres et n’arrangent guère les ennuis qui oppressent les habitants des grandes villes, qui ont peine à se nourrir aux vues de la soudaine venue de ces morts, qui réclament d’assouvir leurs cinq besoins fondamentaux. Il y en a assez pour plonger un homme dans un désespoir plus que certain.

Cependant, les membres de mon groupe ne partagent pas encore le même avis que le mien. Réunis dans un bateau qui vogue sur les mers en direction du Continent Mystérieux, nous sommes une dizaine à être présents pour rejoindre celui qui nous a été demandé d’aller rejoindre : un Elfe du nom de Caleth, un ancien membre de la famille Émeraude qui a rendu l’âme, mais qui l’a reprise dans un corps matériel. Malgré tout, il est sage de préciser que seuls les Elfes ont été les destinateurs de ce message, même si la plupart de ceux présents ici ignorent en quoi il consiste réellement, mais chacun ont jugés plus juste de former des groupes. Je ne suis pas une exception. À ma droite, il y a Lûth, qui a refusé de me laisser partir sans elle, Ateva, la jeune Ange rencontré à Earudien et qui, à ma courte venue à la Forêt des Milles Clochettes a accepté de venir me prêter main-forte avec sa meilleure amie Magicienne, Scarlett et deux frères et sœurs Elfes nommés respectueusement Aran et Anna, sauvés par celles-ci. Ensuite, les quatre autres s’appellent Célezia, Fuin, Gwaed et et Dòl, mais je ne suis pas en mesure de poser un nom sur l’un de ces visages.

« Ce n’est guère de ta faute. Tu ne peux pas te blâmer sur un problème dont tu n’es pas l’auteur. » La Nelphenéen pose une main apaisante sur mon épaule, mais je ne peux ne pas me sentir coupable, même si je sais pertinemment que je ne suis pas fautif de la succession de ces malheurs. Je garde la tête enfoncé dans mes bras, incapable de la regarder en face. Je l’entends qui soupire, mais elle ne dégage guère sa main de mon corps. « Elle a raison. Essaie d’être optimiste et ne garde pas ce que tu ressens sur tes seules épaules. Peu importe tes efforts, elles ne sont pas assez robuste pour tout soutenir. » Je reconnais la voix froide de la Magicienne et avoue mentalement qu’elle a entièrement raison. Elles ont toutes raisons. « Tu te souviens de ce que Ateva t’a dit lorsque nous étions à Earudien? Pour accomplir ce que tu veux qui s’accomplisse, tu dois combattre. Les échecs font toujours partis de ces combats, que tu le veuilles ou non. Que ce soit les Rideres, les esprits revenus d’Outre-monde ou cette lune noire, ne baisse jamais les bras. » Scarlett me surprend lorsqu’elle prononce ces mots. Cette jeune fille, qui aborde une expression si froide et peu incline à la communication sait choisir ces mots pour les assembler en phrase assez persuasives et véridiques. Je sens soudainement le navire ralentir sa vitesse sur les vagues océaniques. J’entends les bruits de pas des Elfes et des autres membres raciaux monter à l’étage rejoindre le pont principal. « Lève-toi. Nous y sommes bientôt arrivés. » Lûth me tire vers elle et je sais. Je n’ai pas le choix, je dois lever la tête. Je m’assure que mon désespoir n’est plus maître de mon expression faciale, lève la tête et suis les pas de la jeune Nelphennéen.

Le bateau accoste sur les rives de ce Contient. Je marche rejoindre le groupe, qui m’attend déjà sur les rives des lieux et dès que ma présence est confirmé parmi eux, nous engageons la marche vers cet attroupement serré autour d’une unique personne, derrière, un immense trou qui semble n’avoir aucune fin. Alors que nous nous avançons, Lûth atteint ma hauteur, et elle m’encourage à croire à cet avenir où tout finira par se rétablir. Je décide ainsi de m’accrocher à ses mots comme un enfant qui s’accroche aux jupons de sa mère.


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