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 La descendance de l'Ombre [PV Elisha]

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Dim 27 Juil 2014, 18:10

Depuis quelques temps, mes doutes s'étaient mués eu une étrange certitude effrayante. Je n'avais désormais plus rien de l'Ombre que j'étais devenue il y a des années de cela... Humaine. J'étais redevenue une simple humaine. Et cette transformation me bouleversait plus que je ne l'aurais imaginé. Alors que je m'étais retrouvée enfermée de longs moi en tant que fantôme dans l'ancienne demeure de mon mari, le désir de redevenir vivante n'avait cessé de me torturer. Mais maintenant que je m'étais habituée à cette nouvelle moi ainsi qu'au rôle que j'avais à tenir en tant qu’habitante du Royaume, ce changement était tout simplement renversant et indésirable. Ne plus pouvoir ne faire qu'un avec les ombres, ne plus pouvoir manipuler les rêves des humains... Être devenue totalement incapable de quoi que ce soit et entièrement vulnérable... C'était insupportable !

Je n'avais pas non plus de nouvelles de ma sœur et ne parvenais pas à me décider si cela était une bonne ou une mauvaise chose. Car dans l'état où je me trouvais, avec mon équilibre mental plus que précaire, je doutais fortement de parvenir à écouter toutes ses reproches constantes qu'elle avait tant l'habitude de m'accabler. Cela m'aurait probablement donner l'envie de me supprimer de nouveau, et la rumeur parmi les Ombres que le cycle de réincarnation des âmes avait été brisé n'en était plus tellement une. Disparaître totalement de la surface de ces terres ? Non, il me restait encore tant de faits à accomplir que je ne pouvais me laisser m'abandonner à cette douce suggestion de mon esprit. Il me fallait garder espoir que tout reviendra à un moment ou un autre à son état originel, que je redevienne une Ombre et puisse à nouveau évoluer dans mon milieu et créer d'autres Ombres de la plus belle manière qui soit... Mon lien avec les rêves avait totalement été brisé, y comprit celui avec la nourriture. Je ne ressentais plus que faiblement cette magie en moi, qui s'épuisait, et j'avais peur qu'elle ne disparaisse totalement. C'était tout ce qu'il me restait de cette moi que j'avais fini par accepter et... aimer.

J'errais au cœur de la rue commerçante, sans aucun autre but que de trouver une quelconque activité ou encore un quelconque signe d'espoir. Je n'étais pas la seule à être redevenue humaine, et la ville ressemblait à un cimetière où de nombreux hommes et femmes déambulaient, perdus et désespérés. Chacun avait réagit d'une façon différente à cette disparition de la magie. Certains s'en étaient pris immédiatement à d'autres races, les accusant de tous ces malheurs, d'autres avaient fuis le lieu en espérant que la situation soit différente ailleurs... mais beaucoup étaient restés, incapable de se décider sur quoi faire ou bien où aller. Nous étions pathétiques à trainer nos carcasses la mine basse et les traits du visage défaits. Nombreux étaient les alcooliques qui trainaient dans la rue et la taverne restait encore l'endroit le plus animé. Oui... boire... Je ne l'avais pourtant jamais fait, mais cela semblait soulager beaucoup de personnes, qui retrouvaient un semblant de sourire. Et puis l'ambiance y serait toujours plus agréable qu'ici. Tout ce que je voulais, c'était redevenir une Ombre... ou trouver quelque chose à faire... Tout sauf continuer à me mouvoir comme je le faisais actuellement.

Je me dirigeais donc vers la taverne, dont la porte était désormais constamment grande ouverte. Il y avait un monde fou dans ce taudis ! Et les gens riaient, se taquinaient, buvaient et fumaient tous ensembles. L'on disait que l'alcool avait le don de tout faire oublier. Alors peut être que moi aussi, j'oublierais toute cette galère le temps d'une nuit et que cela me permettrait de retrouver mes esprits ! M'avançant alors d'un pas lent vers le comptoir, je tirais un haut tabouret sur lequel je posais mon corps qui me semblait si lourd désormais. D'un signe de la main gauche et peu assuré, n'étant pas habituée à la chose, je fis appel au barman. << - Servez-moi ce que vous avez de plus fort... >>. Il me regarda d'une œil suspicieux quelques secondes puis ce décida enfin à m'apporter un verre dans lequel il versa une étrange mixture verdâtre... Le liquide ne m'inspirait pas confiance, mais après tout, l'homme était là pour nous faire consommer et non pas pour nous tuer. Ses affaires devaient être fleurissantes par ailleurs ! Je portais alors le récipient jusqu'à mes lèvres et en but une gorgée. C'était assez amers, mais sans être désagréable. Et les effets se firent sentir quelques minutes plus tard. Ma tête me tournais légèrement. Pas assez. J'en repris une autre gorgée, et j'étais bien partie pour continuer ainsi toute la nuit.
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Dim 22 Fév 2015, 13:42

'Rend-toi utile', lui avait dit Elisha, 'ou fous le camp'. Elle semblait légèrement à cran, ces derniers temps : la faute sans doute aux dizaines de blessés et d'âmes perdues qui affluaient chaque jour au Sanctuaire – à moins que sa grossesse non désirée ne fasse simplement travailler ses hormones un peu plus que de raison. Peu importait. Quels que soient les problèmes que rencontrait la magicienne, Ibtissem avait d'ores et déjà décidé qu'ils ne seraient pas les siens – il ne lui devait rien après tout, ou presque. Et il était définitivement hors de question qu'il perde son temps à jouer les garde-malades ou à changer des couches pour les beaux yeux d'une naine mal élevée. Le fait qu'elle parvienne à être encore plus désagréable que d'habitude avait beau être un exploit remarquable, il n'était pas question que ce soit lui qui en paie le prix...

Alors, puisque la première option ne lui convenait guère, il avait choisi la deuxième. Pour un être qui ne craignait ni le froid, ni la faim, ni la fatigue, vagabonder n'était pas un problème ; si jamais le sédentarisme lui manquait, il n'aurait qu'à attendre que les choses se calment un peu pour retourner au Sanctuaire – car les choses finiraient par se calmer, c'était pour lui une certitude. En plus de cinq cents ans d'existence, il avait vu passer quelques catastrophes, et entendu  bien des fois prédire la fin des terres du Yin et du Yang... Pourtant, le monde était toujours debout. Et cette fois encore, à n'en pas douter, il finirait par se relever et par panser ses blessures. De toute manière, quand bien même il se serait cette-fois ci réellement agit de la fin, cela lui éviterait au moins d'avoir à s'excuser auprès d'Elisha – un mal pour un bien, en somme.

Ibtissem ricana, avant de lever les yeux vers l'enseigne de la taverne où l'avaient conduit ses pas sans vraiment qu'il n'y songe. Puisqu'il y était, autant entrer ; dans la mesure où c'était certainement le seul endroit du continent où la tête des gens ne laissait pas présager un suicide collectif, il avait tout à y gagner. Ébouriffant d'une main sa tignasse rousse – cela lui conférerait sans nul doute un petit air sauvage que les femelles ne pourraient qu'apprécier – il prit quelques secondes pour vérifier dans la vitre de l'établissement qu'il n'avait pas un bout de salade coincé entre les dents avant d'étendre avec détermination son bras vers la porte pour l'ouvrir à la volée. Il avait déjà vu des hommes le faire, et cela lui avait toujours semblé plutôt impressionnant ; même la fois où le patron du bistrot s'était mis à hurler 'je vais t'apprendre à défoncer ma porte, fils de chienne en rut' avant d'extraire une à une toutes les molaires du plaisantin à coups de choppe de bière.

Ses désirs d'entrée fracassante s'effondrèrent cependant bien vite lorsque, d'un regard circonspect, il s'aperçut que la porte n'était en réalité pas fermée. Sans se démonter – il n'avait après tout jamais eu besoin de casser des carreaux pour faire sensation - il adopta une démarche assurée, et pénétra dans la taverne dans l'indifférence la plus totale. Évidemment, songea-t-il. L'endroit était bien trop bondé pour qu'un rouquin gringalet attire les regards au milieu de la foule. Lorsqu'il était encore puissant, que son aura rayonnait autour de lui et qu'aucune femme n'osait lui dire non de peur d'être transformée en babouche, ça ne se serait certainement pas passé comme ça ; mais les choses avaient changé, et il n'avait d'autres choix que s'habituer à être un anonyme noyé par la masse. Tant que ça ne l'empêchait pas de serrer de temps en temps, ça restait vivable, après tout.

Après un slalom quelque peu hasardeux entre les corps maladroits des ivrognes et les fessiers rebondis des serveuses, le génie atteint le comptoir. De là, il avait une bonne vue d'ensemble sur ses peut-être éventuelles futures conquêtes ; ne lui restait plus qu'à déterminer laquelle aurait l'honneur de subir sa parade nuptiale. Choisir sa proie était un exercice compliqué, surtout lorsque l'on manquait de sens pratique, mais il commençait malgré tout à maîtriser le sujet... Il eut tôt fait d'éliminer les demoiselles trop laides à son goût, ainsi que celles qui étaient déjà pendues au cou d'un autre – il ne tenait pas plus que ça à être agressé par un mari jaloux. Restait à écarter celles qui semblaient trop sûres d'elles – leur façon de le repousser avait tendance à être un peu trop humiliante – ainsi que celles qui étaient déjà assez ivres pour vomir sur ses chaussures, et son champ des possibles se trouvait drastiquement réduit... Caressant sa barbe inexistante, le rouquin examina tour à tour les quelques chanceuses restantes pour finalement jeter son dévolu sur celle qui se trouvait être la plus proche de lui. Une si jolie femme, seule, visiblement abattue et tout à fait disposée à noyer son chagrin dans l'alcool, à quelques mètres de lui à peine : à ce stade, il ne savait plus trop s'il s'agissait de simple chance ou bien d'un signe divin. Quoi qu'il en soit, ne pas tenter sa chance aurait été criminel. Son expression concentrée laissant place à une nonchalance factice, il franchit les quelques mètres qui le séparaient de la demoiselle avant de s'accouder au comptoir et de héler le serveur.

- La même chose, lança-t-il à l'intention de celui-ci, désignant la coupe qui se trouvait devant sa conquête potentielle.

Il se fichait bien de ce que pouvait contenir le verre qu'avait reçu la jeune femme : il ne sentirait de toute façon ni le goût du liquide, ni l'ivresse de l'alcool. Mais c'était, pour ainsi dire, le seul moyen subtil qu'il avait trouvé pour initier le rapprochement. Boire la même chose devait créer des liens, non ? La preuve, il était fréquent que les gros consommateurs de bière se retrouvent entre eux pour discuter combats de chiens et femmes nues – mais peut-être aussi qu'ils restaient en bande parce que personne d'autre ne voulaient d'eux comme amis.

Jetant un regard en coin à la fille, il finit par tremper ses lèvres dans le breuvage qu'on venait de lui apporter. Il n'aimait pas boire : l'absence totale de réaction de son organisme aux substances alcoolisées ne lui rappelait que trop le fardeau que lui imposait sa condition de génie. Quoi qu'il fasse, tout son corps, tout ses sens resteraient insensibles. Mais avaler un verre d'alcool fort sans sourciller ni devenir écarlate lui donnait l'air cool, alors bon. Passer à côté d'un pareil atout aurait été idiot – quand bien même sa cible ne semblait pas faire très attention à lui pour le moment. Tout en continuant de lui lancer des coups d’œil qui se voulaient furtifs, il chercha quelques instants un éventuel compliment à lui adresser ; puis, il se souvint de l'échec cuisant auquel il avait eu droit la dernière fois qu'il avait tenté une approche similaire. Les femmes tristes ne voulaient pas qu'on les complimente. Elles voulaient qu'on les rassure. Et, pour réconforter une femme, quoi de mieux que lui faire oublier les raisons de ses angoisses ?

- Et un deuxième verre pour la demoiselle.

Il n'était pas tout à fait sûr d'avoir de quoi payer, mais il aviserait le moment venu. Il était prêt à faire la plonge pour dédommager l'établissement, si cela lui permettait de mettre dans son lit une si ravissante créature... Cela dit, il n'avait pas de lit attitré où emmener la demoiselle lorsqu'elle serait trop ivre pour tenir debout – et il se doutait qu'Elisha ne serait pas vraiment chaude pour qu'il fornique dans le sien. Mais là n'était pas la question pour le moment ; quand bien même il avait tendance à aller un peu vite en besogne, mieux valait qu'il attende d'avoir au moins adressé la parole à la jeune femme avant de commencer à planifier leurs ébats. La découvrir, en apprendre plus sur elle, sur sa vie, ses passions, ses positions préférées... C'était important, tout de même, avant de faire la CHOSE. Ou en tout cas, ça semblait l'être du point de vue des femelles. Pour lui, ce n'était qu'une technique de drague comme une autre – peut-être même légèrement plus fourbe que les autres, puisqu'il ne dévoilait pas immédiatement ses intentions. Mais ça marchait vraisemblablement bien mieux que l'attaque frontale ; au diable l'honnêteté et la drague brutale, donc.

- Pardonnez mon indiscrétion, finit-il par murmurer, inclinant légèrement sa tête vers celle de la jeune femme. Mais... Est-ce que tout va bien ? On dirait que quelque chose vous turlupine - haha, j'ai dit pi... Hrrem. Non. Oubliez. Je disais, donc... Tout va bien ?

Il faudrait vraiment, un jour ou l'autre, qu'il se débarrasse de cette manie qu'il avait de placer des mots obscènes dans chacune de ses phrases. C'était certes très amusant, mais ça ne passait manifestement pas trop dans certains contextes. Il avait l'impression d'être plutôt bien parti, avec celle-là – dans le sens où il avait réussi à aligner plus de trois mots sans se prendre de gifle – mieux valait qu'il ne gâche pas ses chances. Du moins, pas avant de savoir si lesdites chances avaient ou non lieu d'être.
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Mar 14 Avr 2015, 18:29

Toujours dans cette taverne, toujours au milieu de ces rires, toujours assise au comptoir, toujours à boire mon verre de cette étrange liqueur verte. Mais ma tête ne me tournait toujours pas assez. Un autre avantage à être morte, c’était que le soucis d’argent ne se posait plus. Pas besoin de manger, ni de dormir, de se laver... même mes vêtements étaient maintenant entièrement faits d’ombre. Mais là, c’était différent. Je devais sans cesse me rappeler que je devais nourrir mon corps, me reposer, faire attention à ne pas me blesser… c’était effroyablement épuisant et agaçant à la fois. Et jamais je n’aurais imaginé autant désirer mourir à nouveau. A croire que même de nouveau capable de ressentir quelque chose, mon ancienne nature gardait le dessus et me rendait incapable d’apprécier ce que tous les vivants font en temps normal. Alors, je soupirais, plusieurs fois et longuement, posant mes deux coudes sur la table, oubliant parfois que mon corps pesait maintenant tout son poids, et qu’à trop me pencher en avant, je risquais de tomber.

Et tous ces gens qui s’esclaffaient autour de moi, qui s’échangeais des tapes amicales, chantaient ensembles, jouaient aux cartes et tentaient de s’accaparer les faveurs des filles, si ce n’était pas déjà fait… C’était… exaspérant… Comme si le sort du monde leur importait peu, comme si ne plus pouvoir utiliser la magie n’était pas un problème… J’aurais voulu les frapper, leur dire d’arrêter, d’ouvrir les yeux sur ce qui les entouraient, de les réveilles ! Mais à quoi bon… qui écouterait une fille complètement paumée qui ne sait même pas ce qu’elle veut et qui hésite encore à contacter sa sœur, probablement en danger de mort, juste par peur de se faire gronder… J’étais encore plus minable qu’eux… Alors je bus à nouveau une gorgée, puisse-t-elle me faire oublier. Et c’était peut-être ça, leur secret, à tous ces fous. Peut-être qu’ils avaient simplement oublié tout ce qu'il se passait autour d'eux ! Et alors, qu'est ce qui m'empêchait d'en faire de même ? Le Royaume n'avait pas besoin de moi, Melody ne voulait pas de moi, j'étais seule… et rien ne m'obligeait à faire quoi que ce soit pour tenter d'arranger la situation, après tout. Que tout le monde crève à nouveau et on deviendra tous des esprits. Le monde, de toutes les façons, ne pourra que s'en sentir mieux.

Et alors que je venais de vider mon premier verre, un deuxième apparut juste sous mon nez. Je relevais la tête, mes yeux cernés de noir par toutes ces nuits que j'avais oublié de faire, et il me regarda d'un air accusateur avant de me faire un signe du pouce vers mon voisin de droit… ou de gauche, je n'ai jamais su. Il avait les cheveux roux et… il ne m'avait pas l'air bien costaud. Très certainement pas le genre de personne qui vient trainer sa carcasse ici pour se souler. Et pourtant, il était là, et il venait de m'offrir une nouvelle boisson. Tant mieux, je n'avais de toutes les façons très certainement pas l'argent pour payer la première. Et je me rappelais alors que j'étais censé lui dire quelque chose en retour. L'étiquette voilait ça. Alors, j'articulais un vague "merci", qui sonna d'une façon étrange à mon oreille. Bien plus grave qu'à l'accou"… comment dit-on déjà ? Bah... "que d'habitude", ça suffira. Peut-être que lui aussi, c'était un paumé comme moi. Peut-être qu'il voudra me taper sur l'épaule, chanter avec moi et m'asseoir sur ces genoux… Je m'en fichais, de toutes les manières, j'étais marié. Et je passais à cet instant mon doigt à l'emplacement de mon alliance, qui avait apparemment décidée de ne pas être là. Bah, tant pis. Personne ne s'est jamais intéressé à moi.

Enfin, personne sauf aujourd'hui, vu que le poil de carotte a tourné la tête vers moi pour me parler. L'alcool m'avait fait un drôle d'effet, et ça a été très difficile pour moi de comprendre ce qu'il essayait de me dire, mais apparemment, il cherchait à savoir si j'allais bien. C'était… hilarant. Alors il fallait bien que je me mette à rire, de ma voix qui même dans cet état, restait jolie. « Si je vais bien ? Mais tu viens d'où, toi, pour ne pas savoir que la magie a presque disparue, ici ? Tu crois que je bois pourquoi ? Pour oublier ! Je ne suis plus morrr… magique ! C'est horrible ! T'y crois ça ? Sans magie, on redevient humain ! Huuumaiiiinnnn ! » Et ce fut la question de trop, celle qui me fit dépérir, m'effondrer en larmes sur le comptoir. C'était drôle, de pleurer à nouveau. Je sentais l'eau couler sur ma joue, qui me chatouillait. Il fallait que je pleure plus, pour encore ressentir ça. De la douleur, c'est ça. Alors j'attrapais un couteau qui trainait par là et me le plantais vivement dans la main. Bon, le bout était rond et ça me fit juste une marque rouge, mais j'avais eu mal, alors je pouvais pleurer encore plus, et me chatouiller encore plus. Si bien que maintenant, je riais et pleurais quasiment en même temps. Finalement, peut-être qu'il y avait de bons côtés à sentir à nouveau les choses !… Hum… Non, vraiment pas…

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