Toutes ces fameuses ou plutôt horribles plantes avaient disparu. Eliminé, broyer, détruire, brûler, découper. N’importe quel thème pourrait convenir à nos moyens de destruction. Le plus important était d’avoir réussi à se débarrasser de ses plantes pour de bon.
La magie d’Anwen, qui était vraiment très impressionnante, n’avait pas fait un seul dégât sur le reste du jardin. Le jardinier était ravi ! Avant qu’Anwen ne parte, elle me confia le temps qu’elle avait mis pour maitriser cette magie et vouloir changer de race pour devenir une Rehla elle aussi
-Tu sais, dans chaque race et dans chaque monde, il y a des problèmes et des conflits mais aussi des puissances et des atouts. Le monde est bourré de défaut et crois-moi, connaitre le passé de chacun d’un regard n’est pas toujours très pratique. Savoir à quoi pense les gens de nous ou d’eux même n’est pas toujours une chance, mais comprendre la mélodie des étoiles, c’est diffèrent… c’est magique. Tu as un pouvoir magnifique et puissant, avec ta force tu pourrais changer le monde.
Je m’imaginais Anwen avec les mêmes pouvoirs que moi. Ça pourrait lui convenir car elle maitrise avec classe son propre type de magie. Peut-être qu’elle aussi aurait l’idée de vouloir changer le monde, faire en sorte que tout le monde s’entende avec tout le monde. Comme j’aimerais que ma race ne reste pas tapit dans l’ombre, qu’elle communique avec les autres et devienne une race connu. Je ne dis pas que ça ne me dérange pas de faire partis des êtres les plus mystérieux mais cela m’embête un peu.
Anwen se leva et nous fit ses aux revoir. Elle partait, direction la sortie du jardin. Je lui lançais une petite phrase, convaincu de la revoir un jour
-A très vite Anwen ! Et encore merci !
-Au revoir !
Esteban agitait les bras en signe de salutation. Je fis un petit geste de la main à mon tour. Quel dommage de se quitter maintenant mais nous nous reverrons, j’en suis sûr.
Nous partîmes à notre tour dans la direction opposé, observant ce jardin de nouveau reposant et si calme, sans ces affreux végétaux. J’aimais cet endroit…