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 S'effacer du décor

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Mer 30 Oct 2013, 02:08

Je volais dans le ciel, mais ma conscience était ailleurs. Mon corps n'était que la victime de l'air en ce moment. Il me portait comme s'il savait où je devais me rendre. Mon esprit n'est que partiellement présent. J'étais ailleurs. Je voulais être ailleurs à vrai dire. Je voulais être avec Khan et Xiérel. Je me disais quand ce moment même, ils ne devaient pas bien s'entendre. J'ai laissé sous entendre les émotions de Xiérel à Khan avec mes dernières paroles, mais je devais lui adresser quelques mots avant mon départ.

Même si j'étais redevenue libre comme l'air en amour, je n'était toujours pas libre de moi-même. Je ne suis qu'une prison pour mon esprit qui ne désire que de vivre et de s'amuser. Je suis prise en ce moment à devenir qu'un âme errante sur se monde. Je suis celle qui cherche le moyen de redevenir elle-même. Ce que je vivais en ce moment, je ne connaissais personne d'autre qui l'avait vécu. Les autres élémentals avaient de la chance. Il avait été créé par une source de magie passive. Pour ma part, j'avais été conçu par un être qui avait qu'un but dans la vie: détruire pour le plaisir.

*-Tu peux le dire poupée, je parle dans le vrai sens du terme si tu en doutais! Dis, c'était du joli tes adieux. J'en ai presque versé une larme... Une larme de rire bien sûr. Tu es plus que ridicule à la fin. Partez, partez, oubliez-moi, blablabla. Que de stupidité... On se croirait dans une livre à l'eau de rose... Tu sais que la vie n'est pas un livre d'Amour. La vie est beaucoup plus dur et terrible que tu peux l'imaginer. Je n'ai peut-être pas autant d'expérience dans la vie de tous les jours que toi, mais j'ai bien l'impression que je vois la vie beaucoup plus clairement que toi. Apprends donc à descendre de ton nuage. Pour cela, j'ai une solution toute simple, laisse toi emporter par les bras de l'air. Je ne te ferai rien de mal et je vais te libérer de mon poids. Tu sais que tu pourrais être libre comme jamais tu l'as été. Tu vas voir c'est agréable...*

*- Taie-toi! La ferme! Tu es plus qu'une tête de mule à la fin. Je t'ai dis que jamais je ne céderais. Je serais toujours dans tes jambes pour t'empêcher d'avancer...*

*-Tu sais que je n'ai pas de jambes...Hahahahahahaha!*

Elle m'agaçait plus qu'on pourrait l'imaginer. Par contre, si j'ai l'air en forme dans ma tête, je ne l'était pas niveau physique. Mon corps me faisait souffrir avec toutes mes plaies ouvertes à nouveau ainsi que l'épuisement magique. Je fermai tranquillement les yeux. Je savais que l'air en moi n'allait pas être capable de prendre possession de mon corps. Je suis trop épuisé pour qu'il puisse prendre correctement possession. Alors, toujours en volant dans le ciel, je perdis connaissance. Mon corps qui était toujours en molécule se forma petit à petit. Par contre, je ne tombai pas radicalement. L'air autour de moi avait confiance en moi et il savait ce que je vivais en ce moment. Alors, il me laissa tranquillement descendre au sol. Je ressemblais à une plume qui tombe sur le sol.

Je fus déposai au abord de la rivière éternelle. Une de mes mains était dans l'eau fraîche. Je me réveillai tranquillement suite à cette douce sensation sur ma peau. même si j'avais pris conscience, je n'était toujours pas assez forte pour me déplacer. Je sortis ma main de l'eau et regardai autour de moi. On dirait bien que l'air de la nature a réussi à m'écouter malgré ma détresse. J'étais rendu juste à côté de mon village natal. La seule place où je pouvais rester sans me faire retrouver. J'étais enfin une place sûre à mon avis. Je fis un petit sourire avant de m'accoter la tête à nouveau sur le sol un peu boueux et de m'endormir. J'étais si fatiguée que je ne réalisai pas à quel point j'avais dormi. Je me réveillai le lendemain matin à l'aurore du jour. J'ouvris mes yeux avec difficulté. Une autre journée qui commence... Je me levai difficilement puisque mon corps était tout endolori et particulièrement ma joue. Khan n'avait pas été de main morte... Je la frottai un bref moment. Je me regardai dans l'eau de la rivière. Je pouvais voir mon reflet dans l'eau. Ma joue était devenue un peu plus bleu et ma robe était devenue partiellement rouge. On dirait bien que mes couleurs n'allait pas ensemble... Je me retournai pour avancer au travers des quelques arbres qui cachait mon village.

Je regardai l'endroit qui n'avait qu'à peine changer en un an. Je m'approchai tranquillement des pierres tombal dont des noms étaient gravé plutôt grossièrement... Quel horreur j'avais fait... Il y avait 50 pierres tombal fait en bois et en forme de croix qui étaient sur un terrain vague où le décor avait encore des pierres des maisons incrusté dans le sol ou bien des cheminés qui tenaient sur pas grand chose. J'avais pas réussis à finir correctement mon travail, mais l'essentielle était là. On pouvait voir 5 ranger en largeur de 10 pierres. Sous chacune des pierres, il y avait le corps de l'habitant en question... J'ai vraiment fait un boulot monstre pendant cette période de ma vie. J'ai creusé 50 trous pour pouvoir déposer le corps ou, ce qui restait pour certain, dans chacun des trous et ensuite les enterrer. Je devais être entouré d'âme en peine en ce moment qui désiraient sûrement ma mort. J'étais bien contente de ne pas avoir la capacité de voir les esprits... Je crois que je m'aurais suicidé avant. Avoir 50 âmes à mes trousses pour le restant de mon existence, serait pire que de vivre en enfer à mon avis. Je regardai partiellement chacune des tombes en pensant à chacun d'entre eux.

Je terminai mon parcours face aux trois pierres tombales qui me tenaient le plus à coeur, celui de ma mère, mon père et de mon ancien âme soeur qui était non loin d'une vieille demeure tout pourri. Je tombai à genou devant eux. Je dois dire qu'ils me manquaient. J'aimerais tellement leur parler une dernière fois, mais c'est trop tard. Je sentis une larme couler le bord de ma joue. Cette larme ne fut pas seule puisque d'autres l'accompagnèrent. Je me suis mise à pleurer et je laissai tomber par en avant pour finir mes deux coude dans le sol devenu verdure. Je déposai mon visage dans mes mains. Pleurer me faisait tellement du bien. Moi qui n'avait jamais réellement pleurer leur mort. Je m'avais jamais permis de pleurer puisque j'étais la source de leur mort. Aujourd'hui, je me libérais d'un fardeau immense.

*- Tu n'as pas fini avec ton baratin à la fin... Ils sont morts, point final. Ce n'est pas comme si tu pouvais les faire revenir...*

Elle peut pas me laisser tranquille en ce moment... Malgré qu'elle n'avait pas tout à fait tord... Ils étaient partis et le passé est le passé... J'essuyai mes larmes avec mes mon gant droit. Je me relevai.

- J'espère qu'un jour, vous pourrez me pardonner...

Je me dirigeai tranquillement vers la maison qui tenait à peine debout. J'ouvris l'établissement et elle était pire que dans mes rêves. Il y avait une table une chaise un matelas en paille et des bouquins qui ne semblaient plus être en état d'être lu. Je me dirigeai, comme un corps sans âme, vers le matelas de paille pour tomber face première dessus. Je n'étais toujours pas remis de la veille. Puis, je me retournai pour regarder le plafond qui était troué. Je m'avais dis que je viendrais réparer le toit lorsque mon âme serait guéri... On dirait que je ne l'étais pas ce jour là pour ne pas l'avoir fait. Je déposai mon bras gauche sur mes yeux et ma main droite sur mon vendre. Si, au moins, je pouvais me rappeler de ce jour là...

*- Moi je peux... J'ai toujours pu, mais je ne l'ai jamais fait. Je ne voyais pas l'utilité. Tu étais beaucoup trop faible... Maintenant que tu es la représentante de l'air, je crois que tu dois savoir la vérité pour voir à quel point tu es un monstre...*

Puis, des images se mirent à défiler dans mon esprit. Je me dirigeais vers la demeure de mon meilleur ami. Je le vis sortir. J'étais tellement heureuse. Je me dirigeais avec un grand sourire en marchant rapidement. Je sautai même dans ses bras. Il me déposai un baiser sur la joue et me souhaitait un bon anniversaire. J'étais si heureuse à ce moment là. Je le remerciai avant de me décoller de lui et de lui prendre ses mains dans les miennes. Je le connaissais. Il n'aurait jamais oser me le demander. Il était trop gêné. Je pris mon courage à deux mains et commençai mon discours que je m'avais répété des milliers de fois dans ma tête et dans ma chambre face à un miroir.

- Nathan, tu sais que c'est mon anniversaire aujourd'hui. Par contre, j'ai décidé de te faire un cadeau à la place. Je sais que ce n'est pas conventionnelle de donné des cadeaux à sa propre fête, mais ce cadeau m'est autant cher. Nathan, on se connait depuis tellement longtemps maintenant. Nous avons grandis ensemble et tu as toujours été là pour m'aider. Je suis loin d'être une fille extraordinaire et plutôt peu jolie depuis l'accident à mes douze ans. Par contre, je veux être celle qui te fera voir les étoiles en plein jour. Celle qui te créa tes rêves pour que tu ailles une vie hors de l'ordinaire... Nathan, est-ce que tu voudrais...

Puis, je sentis quelque chose se produire en moi. Non, c'est pas vrai. Ça s'est produit vraiment à ce moment là... Je lâchai les mains à Nathan avec un petit sourire malaisé. Je ne comprenais pas ce qui se passait à ce moment là. Je sentis quelque chose qui bougeait en moi. J'essayais de comprendre, mais on dirait que c'était hors de mon contrôle. Je me rappelle désormais de son regard épeuré en me voyant me tortiller au plein coeur du village. Puis,  je me suis mise à crier et une tornade se créa rapidement. Nathan n'avait pas eu le temps de partir bien loin avant d'être pris dans la tornade en premier. Plus le temps passait, plus la tornade s'amplifiait. le village commençait à partir en ruine. Les gens du village entrèrent un à un dans la tornade. Je pouvais entendre leur cri de souffrance dans ma tête. Je voulais que tout arrête autant dans le passé que maintenant mais, par respect à mes anciens amis, je continuai à me remémorer pour eux. Je les voyais mourir un à un. Certain corps se déchiraient par la pression de la tornade. D'autres se faisaient heurté mortellement par les débris de tout genre autant que de la brique ou bien, un arbre. Il y avait aussi des personnes qui mourraient étouffé par le manque d'oxygène. Bref, c'était un vrai carnage. Pourtant, je ne pouvais arrêter de faire tournoyer ma tornade qui détruisait de plus en plus... Sans que je m'en compte, je reçu une boule de magie blanche qui me permit de terminer le carnage que je faisais. Il s'agissait du vieux magicien qui avait été atteint par un arbre à cause de la tornade. Il était le seule vivant encore après que je me réveillai. Le souvenir s'arrêta là...

*- Tu vois comme tu n'es qu'une sanguinaire*

*- Ce n'est pas moi qui à fait ça... C'est toi! Tu as toujours été là pour me pourrir la vie!*

*- C'est vilain de mettre le blâme sur les autres...*

Je me levai. Non en pleure, mais en colère. Je ne pouvais pas me tuer, mais je pouvais raccourcir ma vie par contre... J'étais immortel à cause d'un objet. Plus précisément, d'un miroir. J'avais juste à le casser pour ne plus l'être. Je sortis du bâtiment en ruine et me dirigeai vers la croix de Nathan. Je creusai dans la terre à main nue.

*- Qu'est-ce que tu fous? Tu ne vas tout de même pas...*

*- Tu me mets au défi?*

J'étais plus que déterminé. Je trouvai sous la terre une boîte assez grosse. Je la sortis de là pour l'ouvrir direct au niveau du sol. Il y avait un miroir qui ne reflétait rien d'autre que mon visage le jour où je l'ai regarder. J'étais belle et souriante, tout le contraire dans ce moment. Je le ramassai et me levai rapidement. Je rentrai dans la maison en claquant la porte. J'avais l'intension de le détruire contre la table. Je levai la main et j'allais le heurter à ce dernier quand j'ai eu une image de Xiérel... Mon geste fut arrêter à quelques centimètres de la table. Qu'est-ce qu'il allait penser de moi après ça? Déjà qu'il savait que j'avais essayé de me tuer. Si j'avais raccourci ma vie en plus, qu'est-ce qu'il allait imaginé... Je laissa le miroir sur la table. Comme si cela était important le jugement des autres et surtout dans les circonstance actuelle. Je ne comptais plus le revoir lui et Khan. Par contre, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas ne pas penser à lui. Oui, lui que mon coeur a décidé. Celui que j'aime plus que tout... Je dois dire que je dois m'excuser à Khan, car celui que j'aimais vraiment était Xiérel... Chaque fois que je pensais à quelqu'un, c'était lui que je voyais. Mon ange démoniaque était si triste quand je suis parti plus tôt... Je ne pouvais pas partir... Pas maintenant, je veux le connaître. Je dois le connaître, mais pour cela, je devais me faire discrète. Je ne peux aimer quelqu'un directement, alors je l'apprécierai de loin. C'est pour cela que je décide que maintenant, j'allais me prendre en main. Je vais faire en sorte d'être son ombre. Je veux le voir s'épanouir et le voir aimer une femme qui pourra le rendre heureux. Par contre, je ne peux pas le faire en étant aussi visible magiquement. La tâche sera pas facile, mais je compte y arrivé. Si ce n'est pas pour moi, ça sera pour lui que je vivrai. Je déposai ma main sur mon visage qui était incrusté dans le miroir. J'allais par la suite m'étendre sur mon lit. J'allais commencer à travailler plus tard. Pour le moment, j'ai besoin d'un peu de repos. Je fermai les yeux avec un silence totale dans mon esprit. On dirait que j'ai réussi à lui faire faire une crise cardiaque. Si cela était le cas, ce serait tellement plus agréable... Bref, reposons-nous, car la nuit sera courte.

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Jeu 31 Oct 2013, 21:32

Je me réveillai et le soir s'approchait. J'étais en forme malgré que je sentais un certain tiraillement. Si l'air ne me parlait pas, elle me faisait sentir toujours sentir sa présence. J'avais l'impression qu'une tornade était toujours sur le bord d'éclaté. Je devais trouver un moyen de penser à autre chose qu'à celui que j'aime. Je me levai et vit mon miroir qui était sur la table. Je ne pouvais pas le laisser là. Je risquais d'un jour l'accrocher et le casser en mille morceaux. Je le ramassai pour le remettre dans sa boite et l'enterrer à nouveau.

*- On dirait que tu as pris une sage décision... Toute façon, je savais que tu n'y serais pas arrivé...*

Je ne voulais même pas y répondre. Je me levai et commençai à penser de qu'est-ce que je pouvais bien faire en ce moment. Je décidai de me pratiquer à l'art du combat au corps à corps. Je me disais bien bonne pour me battre à distance, mais très mauvaise de proche. Je me cherchai une victime parmi le décor. Il y avait un arbre qui semblait être mort de l'intérieur. il n'y avait plus de feuilles sur ses branches. Il devait être mort suite à ma tornade. Bref, il allait être parfait pour me changer les idées. Je fis un premier coup de point qui était très douloureux. J'aurais sûrement besoin de quelqu'un pour m'entraîner et je ressentis à nouveau une pointe d'air me faire une douleur vive. Je crois que ce ne sera pas du jour au lendemain que je pourrai oublier celui que mon coeur aime. À chaque fois que je faisais allusion à lui, l'air se rebellait rapidement. Il n'attend vraiment que je faiblisse pour reprendre mon corps... Je ne devais pas. Je secouai la tête pour finalement m'attaquer à nouveau à l'arbre. La douleur était vive, mais je considérais que celle-ci était presque plus agréable que ce que l'air me faisait subir. Alors, je donnai cinq coups de poing avant d'arrêter. Mes gants savait déchirer sous les coups et je pouvais voir du sang sortait de petit égratignures causer par l'écorce. Je décidai de retirer mes gants puisque cela ne me protégeait pas plus et les brisaient simplement davantage. Je continuai de m'attaquer en me remémorant pourquoi je suis atterris ici... Je suis arrivé ici à cause que j'ai osé sauver un enfant que j'ai simplement tuer 6 ans plus tard... Je suis ici car l'air ne veut pas me laisser vivre. Il ne veut pas que je sois comme les autres fille de se monde. Il veut que je soit l'exception à la règle, mais moi ce que je veux c'est Xiérel... À ce moment précis, mon poing passa au travers de l'arbre. Je le retirai et vit que mes mains étaient devenu ensanglanté comme ma robe présentement. Je restai là, à les regarder. Je me disais que mon cœur devait être dans le même état. Je me retournai pour m'asseoir à terre et regarder mon chef-d'œuvre. Le restant de mon village faisait vraiment pitié. J'allais devoir m'occuper de cela un de ses jours... À vrai dire, je ne sais même pas quand je vais repartir d'ici. La dernière fois, j'avais pris 5 ans pour partir. Est-ce que je vais prendre autant de temps? Heureusement pour moi, je ne vieillirai pas d'un poil, alors je pourrai toujours essayer de reprendre ma vie à zéro... Par ailleurs, un autre point qui a envisager s'est que Xiérel va sûrement se trouver une femme digne de confiance et ayant moins de problème que moi. Cette idée me fit légèrement sourire, pour finalement laisser couler une nouvelle larme sur ma joue. Quelle vie de misère je dois vivre pour exister à la fin... Je sentis une douleur forte à la poitrine à nouveau. Bon sens, elle ne veut pas me laisser un peu en paix...

*- Comme je te l'ai dit et re-dit... NON! C'est pas compliquer à la fin! Laisse moi ton corps!!*

La douleur s'amplifia. Je devais trouver un moyen d'éviter un autre drame. J'eu une idée qui allait sûrement marcher. Je me levai du mieux que j'ai pu pour commencer à courir vers la rivière et sauter dedans. L'eau froide semblait un peu atténuer la souffrance que je vivais en ce moment et l'air qui essayait de se manifester. Je croyais bien que j'avais perdu la bataille, mais l'air se calma peu de temps après. L'eau semble avoir fait un traitement choc. Moi qui avait fermé les yeux avant de sauter à l'eau, je les ouvris pour regarder le ciel tout en restant dans l'eau. Il était magnifique le ciel... Les étoiles qui brillaient de mille feu... Est-ce qu'il pouvait voir ces étoiles dans le ciel tout comme moi? Est-ce qu'il les regardait lui aussi en ce moment? Je l'ignore et je ne le saurai jamais je crois bien. Je ne relevai pour sortir de l'eau quand j'entendis un cri. Cela me disait rien de bon. Je sortis rapidement de la rivière pour me rendre où provenait le cri. J'allais assez approximativement jusqu'à quand j'entendis un autre cri mais moins fort. Je me rendis à une femme qui était en train d'agoniser. Ses jambes étaient couvert de morsures de loup. Je regardai autour de nous et il y en avait trois. Je pus facilement les repérer avec ma vision nocturne. Alors, quand ils s'approchaient, je les fis projeter chacun après un arbre. Ils ont simplement fuit. Mes attaques étaient juste pour éviter qu'il m'attaque et l'attaque à nouveau... Je regardai la dame qui semblait être mal au point.

- Je vais essayer de vous aider madame, tenez bon...

- Il est... trop...

Puis, un long soupire se fit entendre. Son âme venait de quitter son corps... J'étais intervenu pour rien. Je ne savais tellement pas quoi faire. Est-ce que je devais l'enterrer ou la laisser ici pour que les animaux se nourrisse à leur tour... Je décidai de la transporter avec moi avec une bulle d'air sous elle. Je n'étais pas assez fort ni dans les conditions pour l'amener dans mes bras. Je l'apportai jusqu'à ma demeure. Je devais vite l'enterrer avant que les animaux la mangent et qu'ils aillent gagner leur but...

Je retournai dans ma maison et pris une poutre briser que j'avais jadis utiliser comme pelle. Je Commençai à creuser un trou après l'une des rangers. Pendant que je m'acharnais sur la terre, je pensais. Je me questionnais sur qui elle était, si elle avait une famille ou des amis... Je me disais que c'était triste mourir loin de ceux qu'on aime et surtout dans les circonstances qu'elle est décédé. Quand le trou fut assez grand et profond, j'étais rendu couverts de bout. Définitivement, cette robe n'est pas fait pour être belle. Je sortis du trou pour soulever le corps de la défunte. Soudainement, un petit livre sortit de sa poche. Je le ramassai et redéposai le corps à terre. J'étais très intrigué. Je commençai à lire le petit livre en question. C'était un carnet de bord. Elle était une vagabonde. Elle allait de village en village faire des petits boulots pour subvenir. Elle se nommait Constance et n'avait plus de famille selon ce qu'elle avait écrit.

Puis, j'eu une idée. Je ne savais pas si c'étais la meilleure, mais j'allais pouvoir prendre avantage de la situation. Je savais que j'allais profaner un corps, mais j'en avais besoin. Alors, je déshabillai la dame en question. J'avais besoin de prendre son linge et aussi de voir son anatomie. Oui, j'allais devenir elle. Si je ne pouvais vivre la vie de Lysis, j'allais vivre la vie de Constance. Elle n'avait aucune histoire donc je pouvais facilement me mettre dans sa peau. Par ailleurs, en lisant son livret, je peux deviner un peu ce qu'elle aimait et quel tempérament elle avait aussi! Je déposai le corps nue sous terre avant de l'enterrer. Je déposai simplement ma «pelle» à sa tête. Je comptais lui faire une croix, mais pas là. J'avais besoin d'apprendre plus sur elle et me pratiquer à prendre son apparence. Je me rendis à l'intérieur de la vieille demeure, ouvrit la lampe a l'huile que j'allumai avec un bout de bois que je frottai vigoureusement contre un morceau de brique qui servait à ça dans la maison. Je passai la nuit à lire chacun des mots qu'elle avait écrit d'une main adroite. Elle écrivait mieux que moi pour sûr.

Quand je pus me rappeler de presque tout, je devais passer à la phase deux. Je regardai par la fenêtre pour apercevoir que le jour se levait. Au moins, j'avais bien dormis la veille. Je retirai tous mes vêtements pour le placer dans une petite boite et le mettre sous le lit pour éviter qu'il soit tremper. Je me concentrai en m'imaginant le corps de la femme sur toutes ses facettes. Puis, mon corps se transforma grâce à mes tattoos et je devins une tout autre femme. J'avais désormais de long cheveux bouclé d'un brun foncé avec des yeux d'un bleu qui me rappelait mes anciens yeux. J'étais un peu plus grande et j'étais aussi plus en chair. J'avais une belle poitrine abondante. Je ne m'étais qu'améliorer au final. Je souris en regardant mon corps. Je m'habillai avec la robe noir de la dame de la forêt. Il y avait un grand collet avec un peu de poil de bête. On dirait bien qu'elle vivait un peu dans le luxe celle-là. Bref, je sortis pour me rendre à la rivière. J'étais pareil comme la défunte. Je fis un grand sourire. Une nouvelle vie commençait et je devais la vivre à fond. Par contre, je devais cacher ma magie. Elle était humaine après tout. Je retournai dans la maison pour me coucher sur le lit. Je devais me concentrer. Je devais apprendre à canaliser ma magie. J'allais prendre le temps qu'il fallait. En effet, j'avais pris une semaine, dont je prenait un heure par jour pour manger un peu de fraise et boire de l'eau. Je ne faisais que me concentrer sur ma magie. Je devais la faire disparaître complètement. Quand j'eu vraiment l'impression d'avoir réussi, j'étais enfin prête. Je pouvais aller dans la civilisation sans personne sache qui je suis. À vrai dire, je dois faire quelques commissions, alors c'est le bon moment pour y aller. Je pris la bourse de la dame et déposai quelques pièces à l'intérieur. J'allais sortir un peu de mon village aujourd'hui.

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Ven 01 Nov 2013, 02:14

Je me rendis à pied au village voisin. Il faisait bon de voir du monde comme nos anciens camarades de rue. Je ne m'avais jamais sentis aussi humaine depuis fort longtemps. Le monde me saluait et semblait même heureux de me voir. Le camouflage de la magie semble bien fonctionné. Je me suis rendu jusqu'à la petite boulangerie du village. Il s'agissait d'un vieille homme qui était en train de pétrir de la pâte. Il y avait beaucoup de types de pain qui semblaient tous aussi bon les un des autres. Par contre, il manquait mon pain préféré. Celui que ma mère achetait quand j'étais petite. L'homme vint à ma rencontre pendant que je regardais les pains dans le présentoir.

- Constance! Cela faisait longtemps que vous n'étiez pas venu ici. Je pensais que vous étiez morte ma foi!

S'il savait la vérité, il serait plutôt surpris. Je fis un grand sourire.

- J'ai eu beaucoup à fait au loin de votre village. Mille excuse! J'espère que vous vous êtes pas trop ennuyé de moi.

Je passai un doigt sous sa gorge pour le charmer. Selon les écrits de la dame dans son livret, elle avait tendance à demander des faveurs en charmant les gens qu'elle croisait. L'homme devint rouge rapidement. Il ne semblait plus trop quoi dire.

- Je trouve ça bien dommage qu'il vous manque un pain dans votre étalage... Vous savez le pain à la Levin.

Il fit le saut. On dirait que je lui avait dit quelque chose qu'il avait osé garder secret pendant des années. Il se gratta le derrière de la tête.

- Ma p'tite dame, je n'ai pas fait ce pain depuis plus de cinq ans. Il me semble que je ne vous ai pas connu avant cette période de temps...

Je venais peut-être de faire une gaffe. Je devais vite me reprendre. Je ricanai en m'approchant de lui avec un grand sourire.

- Je sais bien, mais j'aimerais bien que vous m'en fassiez un pour moi. Si cela ne vous dérange pas...

J'avais murmurer les derniers mots dans le creux de son oreilles. L'homme semblait bien apprécier ma voix sensuel. Je vis son poil se redresser sur sa peau.

- Bien, bien... Je vais en fait un juste pour vous, mais il va falloir revenir un peu plus tard. Je dois le faire.

Je remerciai l'homme avant de sortir. J'allais profiter du dehors. Malgré que je me sentais plus accepter en tant qu'humaine, l'air ne cessait pas de me rabaisser. Elle veut que mon estime tombe au plus bas pour prendre contrôle sur moi, mais cela n'arrivera pas. Puis, je vis une petite boutique qui vendait des article de bureau. Je décidai de m'approchai et de rentrer même. Il y avait des plumes et des parchemins de tout genre. Je dois dire que je n'étais pas une grande écrivaine, mais je crois que j'aimerais bien écrire un peu se soir. Je parlai au petit vendeur et je lui demandai une bonne plume, de l'encre et du papier parchemin. J'achetai le plus que je pouvais en parchemin. Je dois dire que j'étais plutôt inspiré. Je donnai presque toutes mes économies à l'homme en question. Il m'en restait pas beaucoup mais j'espérais que le boulanger serait gentil avec moi. Je déposai mes achats dans le sac de voyage de constance qui avait quelques provisions encore potable dedans. Je me rendis ensuite ;a nouveau chez le boulanger qui venait de sortir le pain du four.

- Voilà ma petite dame, sa va faire deux grosse pièce de cuivres!

Il m'en restais juste une au final. Alors, je jouai le tout pour le tout, avec un coup de cheveux, je dégageai une phéromone pour attiser son attirance envers moi. Il semblait être pris dans mon piège, car il m'offrit le pain en gage de ma beauté. Je le remerciai avant de partir de chez le boulanger. Je fis un cours arrêt pour acheter du fils et une aiguille chez la couturière du village. J'offris le reste de mes économies. La soirée allait être bien remplis. Je me rendis à pied jusqu'à mon ancien village.

À mon arrivée, je vis deux de mes amis. Il s'agissait de Phoebus et Callipso. Callipso me reconnaissait pas et commença à me grogner après. Il sentait plus la magie de sa maitresse et ne voyait plus le même visage. Et pourtant, il sentait toujours le lien qui les reliait ensemble. Je ricanai en le voyant réagir de la sorte. Je repris la forme de la vraie Lysis.

- C'est moi Callipso! J'ai décidai que j'allais changer d'apparence. Si Lysis ne peut plus vivre sans le monde normal, j'allais devenir quelqu'un d'autre.

Je ricanai et passa tout prêt de lui pour lui caresser le nez. Par contre, il semblait ne pas apprécier, il recula son museau. Il semblait pas trop apprécier ce que j'étais devenu. Il avait le regard bas. Il savait qu'il ne pouvait rien faire, mais il n'y pouvait en rien. Il savait que sa maîtresse souffrait autant par l'air qui la rongeait à petit feu et de la perte de l'Amour. Je m'approchai de lui pour lui faire un câlin. Phoebus monta sur mon épaule.

- Ne vous inquiétez pas pour moi! Je ne compte plus disparaître du jour au lendemain. Vous êtes ma seule famille, alors restons-unis jusqu'à la fin!

Phoebus chantonna et Callipso fit un petit rugissement de joie. Je rentrai dans la demeure avec mes compagnons. Nous allons manger du pain à soir avec du fromage. Je crois bien que c'était mon plat préféré. Phoebus et Callipso en petit format étions sur la table et nous mangions comme si c'était jours de fête. Cependant, je n'avais juste que l'air et non la chanson. Mon coeur était ailleurs. Il cherchait ma source de joie qui devait se trouver bien loin de moi en ce moment. Après le repas, mes compagnons allèrent se coucher dans le lit de paille. Quand à moi, allumez de la lampe à l'huile. Je commençai à écrire d'une main gauche quelques mots sur un bout de parchemin. Je voulais dire à Xiérel que je m'excusais de mon départ ainsi qu'à Khan et qu'il devait pas s'inquiété. Je commençai par Xiérel, mais après avoir écrit mes excuse, j'étais incapable de l'envoyer. Je décidai de le plier et de le mettre dans ma boîte à linge. Pour ce qui est de Khan, j'écrirai demain. Je devais me reposer maintenant.

Chaque jour passait et se ressemblait. Je passais parfois une journée complète à la recherche de gibier pour pouvoir en manger pendant un temps. D'autre fois, j'allais dans des villages différents pour acheter ce qui me manquait comme du sel pour maintenir la viande plus longtemps potable. Je pouvais passer des jours à simplement marcher ou bien, à me pratiquer au corps à corps contre l'arbre pourris. Je l'avais du linge et les réparais. Pendant un an jour pour jour, je faisais une vie de simple paysanne. Je dois dire que l'air s'est calmé de plus en plus avec le temps qui passait. Cependant, je ne pouvais cesser de penser à Xiérel. À tous les soirs, de tous les jours, j'écrivais un message à son intention. Parfois, je parlais de ma journée, d'autre fois je parler de la beauté du ciel. Je lui écrivait que je m'ennuyais de lui et que je regrettais d'être aussi loin de son coeur. Par contre, tous ses messages, je ne pouvais les envoyer. Je ne me sentais pas capable. Par ailleurs, je voulais qu'il m'oublie. Alors, la boîte que je gardais pour mettre une de mes deux robes étaient devenue une boîte à lettre. La boîte était presque saturé. Je dois dire quand regardant tous mes messages, j'ai l'impression que je ne pourrai jamais faire une croix sur lui. J'allais devoir le revoir juste pour être sûr qu'il a refait sa vie.

Le jour de mes un an de mon départ, je me réveillai avec une drôle de sensation. Je sentais une énergie qui s'approchait. Ce mélange de blanc et de noir. Un réprouvé? Il a fait comment pour me retrouver. Est-ce qu'il m'avait poursuivi depuis tout ce temps ou est-ce qu'il a été informer de mon lieu d'échappatoire. Je dois dire que je n'avais pas beaucoup de temps. Je camouflai mon énergie le plus rapidement possible. J'enfilai la robe à Constance et ramassai ma robe mauve qui était sur la chaise non lui de moi. Je ramassai que l'essentiel. Alors, j'oubliai les lettres à son intention en voulant me précipiter. Il restait à l'intérieur une plume, de l'encre, un peu de nourriture de la veille et la fameuse boîte sous le lit. Quant à moi, je fis signe à Callipso et à Phoebus de me suivre rapidement. Nous sortîmes et heureusement pour moi, il était encore assez loin pour ne pas me voir. Alors, je partis en direction inverse de lui. Je n'avais pas encore la capacité de le voir et surtout pas ici. Pas là où tout à commencer. Je m'enfonçai dans la forêt tout en changeant d'apparence pour être celle de Constance et je trouvai un petit chemin où plusieurs passants passaient avec leur chariot. Heureusement pour moi, il y avait quelqu'un qui passait à ce moment précis. Je fis un petit signe de la main. Phoebus vint sur mon épaule, mais Callipso restai caché. Il ne voulait pas que je me fasse prendre. Il allait nous suivre de loin. Le chariot ralentit pour s'arrêter.

- Excusez-moi, est-ce que vous seriez gentil de m'apporter à la prochaine ville ou village sur notre passage. Je me suis perdue dans la forêt.

- Bien sûr, mademoiselle. Il y a des rumeurs qui disent qu'il y a un monstre qui rôde dans le coin avec une drôle de dame. Bref, montez, ça va me faire plaisir de vous mettre en lieu sûr...

Je fis un sourire et montai dans le chariot en question. Je me suis questionnai pendant un moment. Est-ce que le monstre serait Callipso? Il est possible puisque parfois il devait chasser pour nous nourrir et la drôle de dame devait être moi alors. Bref, je devais partir d'ici à nouveau. Je ne sais pas où j'allais aller dans un avenir non lointain. Si Xiérel a trouvé ma cachette, il risque de vouloir y rester pendant un temps, sûrement le temps que j'y retourne. Désolé mon amour, mais je ne suis pas encore prête à te reparler en vrai...

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