Lucain fixait Hayina, la respiration encore irrégulière. Son pouls battait encore dans ses tempes à un rythme effréné et commençait à peine à se calmer. Mais ce qui le préoccupait surtout, c’était l’état d’esprit de la jeune femme. Il craignait de l’avoir traumatisée avec ses cabrioles aériennes. Lui-même s’était infligé une belle peur. Ce n’était pas tous les jours qu’il jouait les albatros.
Enfin, dès qu’elle eut retrouvé ses esprits, Hayina exprima surtout de l’enthousiasme ! Visiblement, cette expérience lui avait bien plut. Elle s’empressa de remercier Lucain pour tout ce qu’ils venaient de vivre et voir. De son côté, le jeune homme était assez surprit… agréablement.
« Haha, non… Ce n’est vraiment pas la peine de me remercier. Fit il, les yeux mis clos en forme de demi lune. En vérité, je m’attendais surtout à une flopée d’insulte, une gifle ou quelque chose dans ce goût la. Alors, c’est moi qui vous remercie !
Il eut un rire clair, tandis qu’il se redressait de toute sa hauteur.
« Mes amis m’ont toujours dit, « surtout, pas d’acrobaties aérienne au premier rendez vous ». Il étira ses ailes, pour éviter des courbatures ultérieures. Enfin, ils ne fréquentaient sûrement pas d’orisha, je pense… Vous êtes courageuse. Et d’ailleurs, je ne suis pas d’accord avec vous : je suis sur que vous aussi, vous volerez avec aisance un jour. Avec un peu de pratique…
Lucain ne tarissait pas d’éloge à son égard. Il fallait dire qu’elle lui plaisait de plus en plus, cette orisha. C’était bien la première fois qu’il rencontrait une jeune femme comme elle, à la fois audacieuse et fragile… Le genre à garder la tête haute, mais qui n’a pas forcément peur de sa propre sensibilité. Oui, le cœur de l’ange s’attendrissait à son contact. Enfin, ce n’était pas pour cette raison qu’il lui faisait des compliments. Il le pensait sincèrement et objectivement. Pour s’être lui-même longuement entraîné, il connaissait très bien le sentiment de peur du vide, du vent et même le doute dans ses propres capacités. Tout ceci était bien naturel. Et de la même manière, la jeune femme finirait par prendre ses marques dans l’élément capricieux qu’est l’air. Lucain avait bon espoir en tout cas.
Hayina s’approcha alors du garde fou et se pencha au dessus du vide. Sans un mot, le jeune homme l’imita et observa lui aussi le paysage. Magnifique, c’était le mot. Les distances étaient étirées très loin à l’horion. Il n’y avait plus que terre, mer et ciel autour d’eux, avec parfois la lumière du phare, jaillissant dans leurs dos. Pour des êtres comme eux, un tel panorama était rare. Seuls les personnes dotées de vol, ou assez pugnaces pour escalader les montagnes, pouvaient se vanter d’avoir un jour admiré de tels tableaux.
L’ange, toujours appuyé sur la balustrade, jeta un coup d’œil discret à Hayina. Des paysages, il en avait admiré pas mal et curieusement, c’était surtout elle qu’il avait envie de regarder en cet instant précis. La joie qui semblait être la sienne lui réchauffait le cœur. Il ne regrettait pas cette curieuse aventure. Alors, sans vraiment réfléchir, il approcha la main de son visage et replaça une mèche de sa chevelure derrière son oreille, après s’être tourné vers elle.    
« Je ne sais pas si il y a effectivement un trésor ici, mais en tout cas j’en garderais un très joli souvenir.

Spoiler:

L’ange étira ses ailes une énième fois, tandis qu’Hayina s’éloignait de la balustrade. Il quitta des yeux le vide, faisant volte face, de manière à la suivre du regard. Les mains posées sur le rebord, contre lequel il était toujours adossé, le jeune homme s’amusa des mots de l’orisha. Les objets de valeur, c’était bien le but initial de leur périple. A vrai dire, il se moquait bien d’en trouver. Ce qui l’amusait était surtout de chercher, même si les probabilités de succès lui semblaient minces. Et comme il avait eu pas mal de sensations fortes jusqu’ici, son envie de persévérer n’en était que plus intense.
De son côté, Hayina tâcha d’ouvrir la porte du phare. Celle-ci était verrouillée et il n’y avait manifestement aucune trace de la clef à la ronde. De quoi compliquer les affaires... Embarrassée, elle demanda alors son avis à l’ange. Celui-ci parut réfléchir un moment.
« C’est étrange…
Dit il en tentant de capter son regard volatile. L’ange trouvait curieux qu’un tel édifice soit complètement clôt. Encore, il concevait bien qu’on verrouille la porte du bas, dans la mesure où n’importe qui pourrait y pénétrer, mais celle du haut… Cela signifiait probablement qu’il n’y avait personne à l’intérieur, tout simplement. Le dernier gardien avait dû tout verrouiller au moment de partir. Mais une fois encore, une telle conclusion lui posa de nouvelles questions : qui s’occupait du phare ? Ce genre de bâtiment n’était pas censé être sans cesse entretenu ? La lumière ne tournait pas d’elle-même, comme par magie… Quoique, tout était possible sur ces terres. Au final, Lucain n’en savait rien.
Il quitta alors la balustrade et approcha à son tour de la porte. Machinalement, il tenta de l’ouvrir à son tour : sans succès évidemment. Il approcha alors des fenêtres et y jeta un œil, s’aidant de sa main pour faire de l’ombre autour de ses yeux.
« On dirait bien qu’il n’y a personne… C’est noir et couvert de poussière…
Le jeune homme à la chevelure blonde considéra alors la dernière phrase d’Hayina, à propos d’essayer d’ouvrir la porte de force. Il eut un petit rire.
« Tu as des compétences en crochetage de serrure ? Moi, je t’avoue que c’est pas vraiment dans mon cursus…
Non, là dessus, Lucain ne pouvait pas se vanter de maîtriser la technique. Quittant la fenêtre, il retourna aux côtés de la jeune femme. Ses yeux scrutaient l’obstacle, cherchant une solution. Au bout d’une minute, il finit par ajouter :
« Bon, j’espère que ça ne va pas ruiner un mythe, mais… à moins de me ruiner l’épaule, j’arriverais pas non plus à l’enfoncer.
Sur ce point, on le pardonnait aisément, car il ne s’agissait pas d’une porte petit calibre, le genre en bois flotté trouée par les vers. Non, c’était plutôt le modèle coffre fort, en fonte, bien solide. A la limite, il aurait eut plus de chance à essayer de faire un trou directement dans le mur. Il ne restait donc aux aventuriers qu’une seule solution : la fenêtre. Lucain y retourna et, avant de s’exécuter, adressa un regard pieux au ciel.
« Aether de la vertu, si tu pouvais fermer les yeux une seconde…
A ces mots, il donna un coup de coude sec dans le carreau, qui vola en éclat.
« Merci seigneur.
Conclu t’il en passant le bras à l’intérieur, cherchant à attraper la poignée de la fenêtre. Celle-ci céda l’instant suivant, dans un bruit de rouille. La voie était ouverte. L’ange esquissa un sourire et fit un clin d’œil à la jeune femme, comme il s’engageait à l’intérieur. Une fois assuré qu’il n’y avait personne, il tendit la main à Hayina, au cas où elle aurait besoin d’aide pour entrer. Cette façon qu’elle avait d’esquiver son regard depuis un moment l’intriguait un peu… et le déstabilisait. Il n’était pas certain de comprendre ce que cela voulait dire.

Aussi curieux qu’elle du mystère que présentait la porte verrouillée, Lucain essaya à son tour de l’ouvrir, mais évidemment, il n’y réussit pas. Alors, il décida d’observer l’intérieur du phare : selon lui, c’était abandonné. Hayina était plutôt d'accord. Ensuite, il écouta son conseil et lui révéla que le crochetage n’était pas sa tasse de thé. Ni l’enfonçage de porte, d’ailleurs. Dommage, lui qui n’avait pas perdu de bon point depuis leur rencontre… ! M’enfin, il ne fallait pas s’attendre à un prince sorti du jardin des Aethers non plus…

D’ailleurs, en parlant d’Aether, Lucain mentionna celui de la vertu, sans aucune raison apparente. Que signifiait cela, encore ? Alors que Hayina allait faire une remarque, l’ange prit son élan et alla… fracasser le carreau, qui tomba en mille morceaux sous la frappe de Lucain. L’orisha était bouche bée. Sans rien faire, elle le regarda. En fait, si, elle était peut-être tombée sur un Aether. Un Aether qui faisait semblant d’être au-dessous de sa race, juste pour rire, qui s'amuserait à borner les bas-gens… cette dernière sourit à cette idée folle et tenta de reprendre ses esprits. Elle alla suivre Lucain à l’intérieur du phare, saisissant la main de l’ange au passage. Une fois à l’intérieur du phare, elle détailla la pièce du regard.

Il s'agissait d'une simple passerelle, où trônait au centre un mécanisme qui devait, certainement, servir à allumer les lumières du phare. D'ailleurs, elle était de plus en plus faible ; le feu qui trônait au centre du mécanisme était à moitié consumé. Cela alerta Hayina : ce phare n'était définitivement pas abandonné. Mais qui pouvait l'entretenir ? Ces rumeurs de fantômes auraient-elles pu être fondées ? Oubliant la gêne qui s'était installée en l'orisha à cause de l'ange, Hayina lui demanda, l'esprit en ébullition :

« Tu as vu ?! Quelqu'un vit ici, c'est évident ! Le feu doit être entretenu jour et nuit ! » s'exclama l'orisha.

Sa curiosité éveillée, l'orisha alla se précipiter vers le fond de la pièce, où trônait un vieil escalier en colimaçon. Les rampes étaient rouillées et la pierre effritée, mais il semblait plutôt solide. S'appuyant sur le mur de pierres, Hayina se pencha pour regarder le centre de l'escalier. Et, alors que sa tête dépassait, elle aperçut un mouvement tout en bas de l'escalier, extrêmement loin : elle voyait l'écho d'une lumière qui montait vers eux.

« C'est quoi, ça ? »

C'était tellement loin d'elle qu'elle ne sut pas tout de suite si elle avait rêvé ou non; mais au bout d'un moment, il n'y eût plus de doute. S'agissait-il de cette fameuse personne, habitante du phare ? Ou bien d'une force magique ? Ce qui était sûr, c'était que Hayina avait deux moyens de le savoir : en attendant que la lumière vienne à elle, ou en allant jusqu'à elle. Sans réfléchir, Hayina se mit à descendre les marches, le plus silencieusement possible, en se collant aux murs. Rapidement, elle se rendit compte que la vieillesse de l'escalier se faisait sentir, quelques marches semblant se fatiguer sous son poids; mais l'orisha ne pensait pas aux risques qu'elle encourait. Encore grisée par son vol jusqu'en haut du phare, elle était certaine que la gravité ne pouvait plus rien contre elle.[/i]

Spoiler:

L’ange se mit à inspecter les lieux du regard, imitant sa compagne d’aventure. Il en vint rapidement à la même constatation qu’elle. L’état des lieux indiquait clairement la présence de quelqu’un, du moins récemment. Hayina ne tarda pas à partager ses conclusions à Lucain, qui acquiesça aussitôt.
« En effet… Mais alors qui ? Ça…
Lui, n’avait pas vraiment d’idée sur la question. Les histoires de fantôme et autres légendes avaient échappés à ses oreilles. Tout juste parvenait il à imaginer quelque ermite grognon pas sorti de sa tour depuis deux décennies. Il faut dire que l’endroit n’avait rien d’accueillant. Eux même avaient eu les plus grandes peines du monde à entrer… sans compter qu’il n’y avait rien au dehors. Alors l’ange imaginait fort bien qu’on puisse se faire ravitailler par bateau, mais pour le reste, mieux valait avoir une vie intérieure riche. Et même si l’endroit semblait effectivement vivant, d’une certaine manière, restait une bonne couche de poussière partout autour. En bref, tout ceci laissa le jeune homme dans un certain état de perplexité.

Mais son attention fut bientôt redirigée vers Hayina qui, excitée par la découverte, continuait son exploration. L’homme aperçut à son tour l’escalier qui menait vers les étages inférieurs. Il n’y prêta pas vraiment d’intérêt sur le moment, continuant simplement à regarder autour de lui. Ce n’est que lorsque l’orisha l’interpella qu’il approcha à son tour et vit la lueur.
« Attends, fit l’ange en la voyant s’engager dans l’escalier en ruine, je vais passer devant.
Pas question ici de lui griller la politesse, mais il valait mieux rester prudent. Hayina ne pesait pas bien lourd, donc si les marches supportaient le poids de l’ange, elles supporteraient le sien. Il n’avait pas envie de la voir passer au travers. Bref, le jeune homme prit les devants et entreprit de descendre doucement, réduisant ainsi l’écart qui les séparaient de la lumière : idée un peu douteuse de base, mais bon… Lucain n’allait pas la laisser prendre des risques toute seule.

C'est alors qu'apparut à leurs yeux la silhouette incertaine d'un homme à la longue chevelure noire. Il portait une lanterne et était vêtu d'une cape qui frôlait tout juste le sol. En le voyant l'ange eut un bref sursaut : son visage était pâle comme la mort. Tout l'escalier se mit à grincer de manière inquiétante et la rampe vibra.
« Qui êtes vous ? Que venez vous faire ici ?
Lança l'apparition d'une profonde voix caverneuse. Le blond demeura immobile pendant quelques secondes, le temps que la structure cesse de bouger. Ne sachant trop que dire, il commença simplement par répondre aux questions du maître des lieux, après s'être préalablement raclé la gorge d'hésitation.
« Lucain, Hayina... Nous... sommes de simples voyageurs. Nous avons entendus parler de votre phare et donc... nous avons voulu le voir de plus près.
L'ange trouvait sa propre réponse idiote, mais l'improvisation ne donne pas toujours de bons fruits. Quoiqu'il en soit, cela sembla suffire à l'autre, qui ne répondit rien, se contentant de poursuivre son ascension. Il leur passa d'ailleurs à travers, ce qui ne plut pas du tout à l'ange. Ainsi donc, il s'agissait bien d'un fantôme. Ahuri, l'homme adressa alors un regard interrogateur à Hayina. Peut être avait elle une idée en tête ?

L'ange et l'orisha échangèrent un regard ahuri. Ni l'un ni l'autre ne s'attendait à ce qui venait de se produire. Outre la surprise de découvrir un spectre au lieu de tout habitant, la réaction de celui ci avait de quoi surprendre. L'ange ne s'y connaissait pas vraiment en la matière, il était bien incapable de dire si tout ceci était normal ou non. Un fantôme demeurant seul au sein d'un phare isolé du monde : un tableau digne d'un roman. Mais peut être que les esprits raisonnent à leur façon. Une logique différente de celle des vivants et qui impliquerait de ne pas s'offusquer de la présence de ceux ci. Peut être restait il ici pour une raison bien particulière. Quelque chose qui se serait produit de son vivant, affectant son âme si profondément qu'il n'aurait pu trouver le repos à sa mort. Et depuis, son âme irait ça et là, rongée par les souvenirs et prit par eux avec une intensité telle que le présent n'aurait plus la moindre valeur. Une existence fondue dans le passé, éternellement ancrée dans ce qui aurait eu lieu autrefois. Lucain afficha une moue perplexe. Cette idée lui semblait totalement absurde.
Écoutant la première proposition d'Hayina, l'ange resta silencieux. Continuer l'exploration du phare sans se soucier de ce spectre? Pourquoi pas, au final ça ne changeait rien. La jeune femme l'avait bien dit elle même : il semblait ne pas se soucier le moins du monde de leur présence. L'idée de récupérer un trésor quelconque était toutefois exclue. Encore qu'il était difficile de présager des réactions de l'apparition. Casser un carreau ne l'avait manifestement pas perturbé plus que ça, de là à tolérer qu'on fouille dans ses affaires... Difficile d'estimer dans quelle mesure il ignorait les intrus.
L'orisha poursuivit un instant plus tard. La réaction du fantôme l'avait touchée assez profondément pour qu'elle se soucie de lui. Lucain haussa un sourcil, reconnaissant sans mal l'étrangeté de tant d'indifférence. Il était vrai que cette allure malheureuse avait quelque chose de déroutant. Curieux ou empathique, l'homme n'avait rien contre l'idée d'en apprendre un peu plus sur le spectre. S'il y avait malédiction la dessous, ils pourraient toujours essayer de se rendre utile.
"Mmh... Je ne suis pas contre l'idée, mais je ne vois pas très bien ce qu'on pourrait faire. Dit il après un court moment de réflexion. En bas, ce doit être la pièce à vivre. S'il y a quelque chose à découvrir, ça ne pourra être que la.
Option qui conciliait tout au final, puisqu'ils pourraient continuer d'explorer l'endroit tout en cherchant à en apprendre plus sur l'occupant des lieux et l'aider si cela était possible. Le blond poursuivit donc la descente des escaliers avec prudence. Comme il l'avait supposé, le colimaçon terminait effectivement dans une pièce aménagée en lieu de vie. Un espace plus poussiéreux encore que le sommet. L'homme alla à tâtons jusqu'à la fenêtre la plus proche et l'ouvrit, la crasse, obscurcissant jusqu'au verre des carreaux, baignait la pièce dans la pénombre.
Une fois que la lumière inonda de nouveau l'espace, les deux aventuriers purent découvrir l'agencement des meubles et autres bibelots, en place depuis des siècles. Mobilier sommaire, témoin d'une vie passée. En outre, la décoration rappelait une époque passée que l'expérience d'Hayina en la matière parviendrait peut être à dater. Une table centrale, une bibliothèques, plusieurs placards de rangement, un bureau et ainsi de suite. L'ange se hasarda à parcourir la bibliothèque du regard, avant d'essuyer délicatement la tranche des livres dont la poussière couvrait jusqu'aux écritures.
Des ouvrages sur la mer, des romans... La vie ne devait pas être amusante tous les jours au phare. Vivre au milieu de nulle part, sans autre compagnie que celle des oiseaux de mer. Lucain peinait à concevoir une telle existence, mais allez expliquer à un ange les bienfaits que la solitude procure à certains. Les êtres célestes comme lui ne sont que pour les autres et ne peuvent envisager de demeurer ainsi isolés du monde. Mais cet homme avait il jamais été seul? Prit dans une foule de spéculations romanesques, l'ange tira de l'étagère du meuble un mince cadre de bois, rangé entre deux livres.
"Hayina, regarde ça.
Fit il en tournant la tête vers la jeune femme. Il tourna alors l'objet en direction de sa compagne d'aventure. Le cadre contenait une gravure : un portrait de femme. Il sourit : l'histoire s’étoffait. Restait à voir ce qu'ils pourraient trouver d'autre. Le bureau, peut être, dévoilerait quelques secrets supplémentaires.