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 La cause du désir (Rp pv à plusieurs)

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Mitsu
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Mitsu
Dim 04 Nov 2012, 02:02

Spoiler:

Un Aether n'éprouve pas le besoin de dormir, il peut même rester des millénaires sans fermer un seul instant les yeux, sans manger, sans boire. Tout ce qui est matériel n'est que secondaire et seule la magie compte, la magie et le lien entretenu avec les fidèles, ce lien si fort, si troublant. Pourtant, Mitsuko aimait pas dessus tout rêver, rêver à ce qu'elle avait perdu, à ce qu'elle avait gagné. Le monde du rêve était pour elle comme un refuge, un endroit où elle se plongeait pour essayer de le retrouver, lui, le roi de ce monde. Mais, à présent, nulle trace de lui ne subsistait dans son esprit, plus rien, le néant ayant envahi la place qu'il occupait jadis. Cela dit, la déesse voulait pour une inexplicable raison continuer de rêver, refusant de contrôler ces derniers, y cherchant la réponse à ses questions, s'y perdant comme n'importe quel mortel. Elle aimait ce qui y était créé, elle aimait perdre le contrôle. Mais cette nuit là, elle prendrait conscience d'un élément qu'elle aurait sans doute préféré ignorer, un élément se rapportant à un sentiment resté longtemps tabou : le désir.

Aussi, dans son rêve, elle marchait dans une ruelle obscure. Elle ne savait pas quelle était la raison de cette avancée mais elle devait trouver un endroit, un lieu dans lequel se ressourcer. Son instinct la guidait et il ne lui fallut que très peu de temps pour comprendre qu'elle représentait la race angélique, deux magnifiques ailes blanches ornant son dos. Et alors qu'elle s'était rendue compte de ce détail, un bond dans le temps du rêve se produisit, la jeune femme se retrouvant au beau milieu d'une forêt, forêt appartenant à une immense propriété. Le manoir qui se trouvait à quelques centaines de mètre de là n'était éclairé par aucune bougie, semblant abandonné depuis bien longtemps. Mais elle n'avait pas peur, elle savait que c'était dans ce dernier qu'elle devait entrer. Et quand la porte principale grinça sous la pression qu'exerçait l'ange sur celle-ci, une nuée de chauves-souris se dirigea droit sur elle, la forçant à se baisser alors qu'elle poussait un petit cri de surprise. Entrant dans la demeure, elle se retrouva face à une glace brisée où elle put enfin apercevoir sa silhouette en entier.

Vêtue entièrement de cuir, un bustier serrait sa taille, sa poitrine mise en valeur par la compression du vêtement. Ses jambes étaient presque entièrement dénudées, une jupe serrant ses cuisses, fendue sur le côté droit. Pourtant, malgré cette accoutrement qui n'était pas dans ses habitudes, elle n'était pas étonnée, bien au contraire. Tournant les talons comme si elle était possédée, elle monta doucement les escaliers bordés par des murs faits de toiles déchirées et elle entra dans une pièce. C'était ici qu'elle devait être, appelée par le regard perçant mais captivant de la femme qui se tenait dans le lit aux draps poussiéreux. Cette femme qu'elle désirait avant même de l'avoir rencontré. Qui était-elle au juste? Cela n'avait que peu d'importance tant les sentiments qu'elles éprouvaient pour elle étaient forts. Se dirigeant vers cette dernière, ensorcelée par les yeux de la vampire, par ses lèvres, par son cou, elle s'arrêta à quelques centimètres d'elle, lui chuchotant :

« Je suis venue pour me donner à toi... »

Doucement, elle se glissa à ses côtés, s'avançant doucement vers elle, elle posa ses lèvres sur sa bouche, le contact de celle-ci réveillant en elle des sensations qu'elle n'avait pas ressenti depuis très longtemps. Elle frissonna, enivrée par la buveuse de sang, par ce corps qu'elle avait envi de parcourir. Passant l'une de ses mains dans les cheveux de l'inconnue, l'autre frôlant son bras, ses lèvres entrouvertes descendirent jusqu'à son cou, cou sur lequel elle déposa de doux baisers avant de le mordre sans retenu, comme si une fougue mystérieuse s'était emparée d'elle. Elle n'était que la victime dans cette scène, prisonnière de la volonté de la vampire. Oui, c'était comme cela qu'elle voyait les choses : elle s'était faite hypnotisée et elle devrait en payer le prix. Pourtant, elle ne voulait pas s'enfuir, ressentant un étrange bien être, sa respiration étrangement saccadée, au contact de cette créature de la nuit. S'écartant de la femme presque à regret, Mitsuko déplaça les cheveux qui bloquaient l'accès à son cou, désireuse de connaître les sensations que procurait ce que l'on appelait le baiser du vampire, cette morsure après laquelle beaucoup d'individus perdaient la vie. La fièvre la gagnait au fur et à mesure que les secondes passaient et l'envie qui la tiraillait quant au fait que la jeune femme plante ses crocs en elle ne faisait qu'augmenter.

« Prends moi... »

Ses paroles étaient basses et si elles auraient pu être dictées dans une toute autre situation, l'ange parlait bien évidemment de son sang. Elle était certaine d'y ressentir du plaisir car cette femme l'attirait considérablement. Ce serait comme une union, semblable à l'acte charnel le plus divin, oui, elle en était persuadée...

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Mar 06 Nov 2012, 22:04

Après ce qu’on pourrait appeler un sommeil assez long, je n’avais pas tellement envie de dormir, pourtant attendant la nuit, je n’avais rien de mieux à faire, et je me trouvais donc un coin pour y passer la journée. Je fus réveillée par une sensation inexplicable, un manque, un manque de quelque chose que je n’arrivais pas à définir mais qui s’était incrusté en moi. J’ouvris les yeux pour constater que je n’étais plus dans les ruines, mais dans une chambre d’un manoir inconnu. Je ne me préoccupai pas un seul instant du décor, ce qui monopolisa mon attention fut cette femme d’une beauté qui ne pouvait me laisser indifférente. Un ange, pas au sens figuré, non, un vrai ange, avec de belles ailes blanches. Je n’étais pas une adoratrice de la pureté, loin de là, j’avais des vices et je les assumais plutôt bien, mais j’étais irrésistiblement attirée par elle. Je compris bien vite que durant mon emprisonnement, il n’y avait pas que le sang qui m’avait manqué. Elle s’approcha de moi, me murmura des paroles qui me firent frémir. Cela ne pouvait être réel, elle était comme un cadeau du ciel mais pourquoi une ange viendrait-elle me trouver pour me proposer de s’offrir à moi ? Et pourquoi le ciel voudrait-il me faire un tel cadeau ? Mais que ce soit un rêve ou bien la réalité, je comptais bien en profiter, oubliant tout le reste et toute prudence, je l’accueillis.

-Viens…

J’avais lâché cet unique mot dans un murmure, comme si parler trop fort aurait pu rompre l’enchantement de la situation. Elle vint déposer un baiser sur mes lèvres, tel un baiser de retrouvailles, timide et tendre, et je lui rendis avec la même tendresse. L’inconnue entreprit ensuite des choses un peu plus passionnées en venant mordre mon cou, ce qui ne manqua pas d’éveiller en moi mon autre désir, celui du sang, on aurait d’ailleurs dit que c’était le but de la manœuvre. Elle finit par s’éloigner de moi pour écarter ses cheveux et ainsi offrir sa gorge à ma vue, attisant un peu plus ma soif, puis, en deux mots, elle me libéra. Je n’avais été que spectatrice pour l’instant, et à présent, je pouvais agir librement, et ce qu’elle attendait de moi était tout ce dont j’avais envie également. L’instant était parfait, la rencontre de deux êtres qui voulaient exactement la même chose au même moment. L’harmonie. Mais je n’allais pas satisfaire son désir tout de suite, je n’étais pas comme ça, j’aimais faire durer l’attente pour renforcer le désir et par là même, le plaisir. Je me collai à elle, comme si j’allais planter mes crocs dans sa chair, mais, l’enlaçant, je la fis basculer de manière à me retrouver au-dessus d’elle. Lentement, je défis son bustier, dévoilant se poitrine que j’admirai alors du regard ce qui eut pour effet d’attiser encore un peu plus mon désir. Je plantai ensuite mon regard dans le sien tandis que de l’ongle de mon index je griffais sa peau entre ses deux seins afin d’y faire perler une goute du précieux nectar qui coulait dans ses veines. Toujours en regardant ma compagne de jeu dans les yeux, je déplaçai ma mon jusque sur sa cuisse dénudée et vint récupérer la goute de sang du bout de la langue, lentement, en partant de bien plus bas que nécessaire afin que ma langue parcoure le plus longtemps possible sa peau, d’ailleurs, je ne m’arrêtai pas là, je remontai bien plus haut que l’endroit où ma langue entra en contact avec le fameux liquide chaud afin de venir mordiller la lèvre inférieure de l’ange tout en étalant ce que je venais de cueillir entre ses seins du bout de ma langue sur sa délicieuse lippe.

-Tu ne croyais quand même pas que j’allais te morde aussi facilement…

Lui soufflais-je dans un murmure qui se voulait à la fois sensuel et taquin. Puis je descendis, relevai sa jupe par la même occasion. Une descente toute en douceur et agrémentée de caresses pour finalement approcher mes lèvres de la peau de sa cuisse, mon regard toujours rivé au sien, et planter mes crocs dans sa chair tendre. Mon venin faisant son office, je m’appliquai pour que la morsure soit la plus agréable possible, jouant de mes lèvres et de ma langue sur sa peau, pendant que l’extase devait parcourir son corps, une expérience inoubliable, un rêve…
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Mitsu
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Mitsu
Mar 06 Nov 2012, 23:52

Et alors que Mitsuko pensait être délivrée de ce désir qui la tiraillait, alors qu'elle pensait que la vampire allait planter ses crocs dans son cou, celle-ci préféra la faire languir, encore...et encore. La jeune femme sourit, sourire qui fut perturbé par un soupire de plaisir. La vampire, à présent sur elle, jouait avec l'ange comme si elle était sa proie, comme si elle lui appartenait et, elle aimait cela. Sentant son ongle s'enfoncer dans sa chair, elle ne put s'empêcher de gémir, fixant la créature de la nuit d'un regard de braise, sa respiration haletante de plus en plus, symbole du désir qui grimpait. Elle sentit la main d'Abélia sur sa cuisse, elle aurait voulu qu'elle remonte plus haut, mais elle ne pouvait en demander trop pour le moment. Les caresses dont la jeune femme la couvrait n'étaient pas des plus douces, mais lorsqu'elle vint lécher son entre sein, elle oublia tout, la langue de cette dernière la faisant frissonner comme jamais. Et lorsqu'elle vint déposer ses lèvres sur celle de l'ange, le goût du sang lui apparut comme familier, lui rappelant des souvenirs lointain. Mais tout était flou, tout était effacé par le plaisir qu'elle prenait. Les vampires jouaient toujours avec leurs proies, les rendant folles de désir, folles de plaisir...c'était si divin qu'elle n'aurait jamais voulu qu'il en soit autrement. Mitsuko vit avec délice la vampire descendre sur son corps, son désir augmentant. Il n'y avait aucun mot pour décrire ce qu'elle imaginait à cet instant, ce qu'elle souhaitait que cette femme fasse. Mais elle connaissait sa nature, et bien plus que le désir charnel, elle était certaine que la vampire voulait son sang. Et c'était normal, elle s'était donnée à elle, toute entière, lui permettant mille fantaisies sur son corps. Les crocs de la créature de la nuit se plantèrent dans sa cuisse, « Aah... ». La sensation était merveilleuse, elle n'avait qu'à fermer les yeux pour imaginer cette femme la caresser à tous les endroits rêveés et elle sentait son sang s'échapper de ses veines, le baiser du vampire rendant la sensation jouissive. C'était ainsi que des milliers d'individus perdaient la vie, dans l'extase la plus totale. Entrouvrant la bouche, Mitsuko pencha légèrement la tête en arrière, tremblante de plaisir.

Tout ceci aurait pu continuer, l'une des mains de la jeune femme glissant lentement dans la chevelure de la vampire comme pour lui montrer qu'elle aimait ce qu'elle lui faisait, mais le rêve cessa. Étrangement, Mitsuko reprit ses esprits un instant seulement, stoïque, comme si rien de tout ceci venait de se passer, comme si elle ne l'acceptait pas. Non, elle ne pouvait pas être l'auteur de pareil scène. Il faisait noir, la pluie tombait, frappant une surface en verre, peut-être. Elle ne savait pas où elle se trouvait, rien n'était sûr et plus rien ne le fut quelques temps après quand le bruit cessa, amenant la jeune femme dans une toute autre histoire...


Mitsuko ouvrit les yeux sur une toute autre scène. Là, allongée sur une épaisse couverture aussi douce que les ailes d'un ange, elle se trouvait au centre d'une caverne dans laquelle une lumière tamisée régnait, créée par des dizaines et dizaines de chandeliers. Il faisait chaud, non, pas trop chaud, juste ce qu'il fallait. Elle se sentait si bien, et lorsqu'elle contempla le plafond, elle s'aperçut qu'elle voyait son reflet. Pourtant, il n'y avait nulle glace, oui, il s'agissait de magie. Une robe rouge l'habillait, sa jambe gauche s'échappant du vêtement par la longue fente qui séparait le tissu en deux. Elle était belle, bien plus qu'elle ne l'avait jamais admis et, ici, c'était comme si il n'y avait plus aucun tabou, comme si tout paraissait évident. Le sort du plafond cessa, et elle se retrouva à contempler la roche de la caverne. Mitsuko se rappelait de ce qu'elle avait vécu...ou peut-être n'était ce que le fruit de ses fantasmes? Quoi qu'il en soit, ses souvenirs sans doute illusoires, eurent bientôt raison de son calme. Doucement, elle déplaça ses bras sur la couverture sans doute faite de fourrure créée par magie, frissonnant au contact de celle-ci. La jeune femme remonta l'une de ses mains vers son cou, se caressant doucement, se dirigeant vers ses cheveux, frôlant son oreille, une chair de poule commençant à se dessiner sur tout son corps. Puis, une fois que ses doigts eurent atteint sa tempe, elle les redescendit doucement vers ses lèvres entrouvertes, passant sur ses dernières avec plaisir. C'était comme une découverte, la découverte de son propre corps, une découverte qui l'excitait de plus en plus. Descendant de nouveau sa main dans son cou, son autre main vint caresser la jambe libérée de sa robe qu'elle replia vers elle, sa respiration se faisant de plus en plus profonde, son dos se courbant légèrement. Puis, avec la même sensualité, sa main vint sur sa poitrine, se dirigeant vers l'un de ses seins alors que l'autre remontait sur sa cuisse, toujours plus haut.

C'est à cet instant que la jeune femme entendit un léger bruit, sentit un déplacement. Ouvrant les yeux, elle vit qu'elle n'était pas seule, oui, un homme se tenait non loin d'elle. Elle lui sourit, comme pour l'encourager à venir, c'était lui son fantasme...
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Sam 10 Nov 2012, 13:47

Thème:

Les pas d’Asiphel l’avaient mené dans une grotte, une grotte qui lui semblait étrangement familière alors que pourtant, il savait qu’il ne la connaissait pas, il s’y sentait chez lui alors qu’il n’y était probablement jamais venu. Les chandelles renforçant cette idée, il se mit à l’explorer, découvrant peu à peu un chez lui qui n’était pas chez lui, un lieu merveilleux par lequel il était irrésistiblement attiré. Il avança jusqu’à apercevoir quelqu’un, en se rapprochant il découvrit qu’il s’agissait d’une femme, une femme qu’il trouva très belle, mais Asiphel n’était pas le genre d’être qui s’intéresse au plaisir de la chair et il s’en approcha uniquement pour savoir ce qu’elle faisait ici, comprendre où il était, qui elle était.

Cependant, à mesure qu’il s’approchait, la jeune femme, qui ne semblait pas l’avoir remarqué, se mit à toucher sa peau, se caressant avec volupté et se procurant un certain plaisir, audible de par ses gémissements. L’élémental ressentit alors quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti, un désir tel qu’il n’en avait jamais connu, un désir contre lequel il ne pouvait pas lutter, ne voulait pas lutter. Il s’approcha encore et la jeune femme finit par poser son regard sur lui, un regard où se lisait sans peine le désir, non pas un désir destiné à quelqu’un, mais un désir vague, destiné à qui voudrait bien combler le manque qu’il créait. Puis, elle lui sourit et le désir de son regard choisit finalement sa cible. C’était lui, comme s’il avait été attendu.

Alors le jeune élémental se laissa porter par ses sentiments, cherchant à remplir ce vide par sa présence et ses actions, pour la première fois de sa vie il toucha une femme à la manière d’un amant. Avant de s’avancer, ses flammes s’éparpillèrent alentours en un cercle de feu, puis alors qu’il s’approchait de cette femme qu’il désirait désormais plus que tout, ce feu s’étendit, encore et encore, et à mesure qu’il s’étendait, il se cristallisait en une multitude de rose au rouge incomparable. Ses lèvres finir par toucher celles de la jeune femme puis ses doigts la peau de son bras, et dans chaque geste, chaque frôlement, le feu était là, rugissant sous la peau de l’élémental et procurant une douce chaleur à la jeune femme, intensifiant le contact, rendant les caresses plus douce et plus profonde qu’aucune autre caresse. Alors qu’il s’allongeait sur sa soudaine partenaire, ses vêtements s’enflammèrent et disparurent en un instant tout comme la robe de cette femme incroyablement belle lorsqu’il la toucha. Toutes les chandelles brûlaient désormais plus fort que lorsqu’il était entré et projetaient des ombres sur les parois de la caverne, telle une projection de la passion qui animait les deux êtres qui se mêlaient l’un à l’autre. Les mains d’Asiphel parcouraient le corps de la jeune femme comme s’il s’était agit d’un joyau et pourtant ses baisers se faisaient de plus en plus passionnés. Puis vint le moment où les caresses devinrent elles aussi plus passionnées, où les mains s’égarèrent sur les parties les plus intimes du corps de cette femme qui avait su instillé le désir dans le cœur de l’élémental.

Alors que le jeune homme s’apprêtait à entrer en elle, afin de parfaire cette union, il s’arrêta, presque à regret, sans trop savoir pourquoi, il s’arrêta et dans un dernier baiser, une dernière caresse, se transforma entièrement en flammes et s’éparpilla tout autour de la jeune femme, retombant en poussière d’étoile…
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Mitsu
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Mitsu
Dim 02 Déc 2012, 19:34

La volupté s'emparait de Mitsuko, chacun de ses sens réagissant au contact de l'homme, sa vue émerveillée par les flammes, par les ombres. Tout semblait d'un romantisme sensuel, tout, le bruit des respirations, les roses, les caresses, le feu qui brûlait, le contact chaud de cet homme. Tantôt, elle le regardait, semblant ne vouloir que lui, oui, c'était lui. Tantôt, elle fermait les yeux, la bouche à demi ouverte, se laissant porter par le plaisir. La passion était au rendez vous, mais une passion lente, chaude, enivrante. Rien n'était brutal, leurs corps étaient parfaitement coordonnés et elle prenait une satisfaction immense à parcourir sa chair de ses doigts, l'effleurant encore et encore. Le rythme s'accélérait, la passion leur jouant son plus beau tour. Elle avait tellement envi de lui, envi qu'il lui donne bien plus qu'actuellement, c'était un véritable besoin, un désir presque inexplicable. Et lorsque leurs vêtements brulèrent, la jeune femme se mit à contempler la scène comme un empereur démoniaque ayant décidé de réduire en cendre sa cité. Les flammes étaient les actrices d'un spectacle tout bonnement magique et il ne fallait pas que ça s'arrête, il devait continuer. Mitsuko attendait d'être délivrée de ce désir, elle attendait que lui et elle ne forment plus qu'un, elle aurait donné beaucoup de choses pour ça mais, malheureusement, le rêve s'estompa, son amant se consumant pour ne retomber qu'en une pluie dorée.

Mitsuko se retrouva de nouveau seule, dans une pièce qu'elle avait déjà vu mais dont elle avait du mal à se rappeler où. La pluie battait sur les carreaux d'une vitre et elle sentait le contact d'un doux tissu sur sa peau. Où était-elle? Pire encore, elle n'arrivait pas à se détacher de ce rêve aux multiples facettes. Pourquoi? Elle détestait cette envie que la submergeait à chaque fois qu'elle replongeait dans une histoire charnelle. Pourtant, elle ne voulait pas arrêter de rêver car elle prenait conscience que ce songe avait une véritable signification. Oui, elle devait trouver de quoi il s'agissait, sa curiosité prenant le dessus sur tout le reste. Néanmoins, elle détestait le contact de ces individus qu'elle ne connaissait pas sur sa chair, elle détestait ce qu'elle ressentait, le plaisir, ce désir qui la rongeait. Et alors qu'elle s'interrogeait sur cette fameuse pièce, le décor changea de nouveau.



La jeune femme était par terre dans une pièce qui tanguait étrangement. Il ne lui fallut que très peu de temps pour comprendre qu'elle se trouvait sur un navire, si proche et pourtant si loin de l'océan qu'elle chérissait tant. Seule dans une cabine, elle était presque sèche et d'ici quelques minutes son corps retrouverait forme humaine. Mais ce n'était pas ce qui la préoccupait car une fois cela fait, elle serait totalement nue. Son peuple était réputé pour sa beauté et elle espérait qu'aucun homme ne la touche. Que faisait-elle là au juste? Qui de nos jours capturait les sirènes? Elle se rappelait juste avoir été en danger...peut-être que les individus présents sur le bateau l'avaient sauvé? Tant de questions et si peu de réponse. Le regard de Mitsuko se porta sur ses jambes, jambes qui venaient de remplacer la queue de poisson raciale. Alors, doucement, elle se leva, se mettant à faire le tour de la cabine, maintenant ses longs cheveux afin de cacher ses atouts féminins. Elle avait peur mais la curiosité guidait ses pas. L'ondine touchait les objets, les déplaçait, les admirait. Elle était seule et plus le temps passait, plus elle se sentait en sécurité, jusqu'à ce que quelqu'un entre dans la pièce. Sursautant, elle fit tomber la boule en verre qu'elle tenait dans la main, ses grands yeux fixant l'inconnue.

Elle était si belle. Doucement, elle s'avança vers elle, réellement lentement, ses cheveux encore humide tombant sur ses formes. Elle ne voulait pas lui parler, juste la découvrir, la toucher. Une fois près d'elle, elle l'effleura de ses doigts, prenant l'une des mains de la pirate avec douceur avant de la lui poser sur sein gauche. Elle semblait comme hypnotisée par elle, sans doute un comble pour une sirène aux charmes insolents. Ses yeux semblaient lui poser mille questions : qui était-elle? Qu'allait-elle faire d'elle? Ressentait-elle cette attirance elle-aussi? Avait-elle envi de poser ses lèvres sur les siennes? Avait-elle envi de parcourir son corps de ses mains? Avait-elle envi d'effleurer des endroits interdits? Néanmoins, Mitsuko n'attendit aucune réponse, avançant ses lèvres entrouvertes vers celle de cette jeune femme. Elle finit par la toucher, collant son corps contre le sien sans aucun ménagement.

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Dim 09 Déc 2012, 21:48

C'était mon navire, je n'en étais pas totalement convaincu, mais j'étais quasiment sure qu'il s'agissait de mon navire. Lorsque je levai les yeux vers le pavillon, il était trop haut, ainsi je ne pouvais le voir, je pouvais uniquement apercevoir qu'il était noir, mais finalement je n'avais plus envie de savoir où j'étais. Face à moi s'élevait une porte en bois. Elle était close alors que toutes les autres étaient battantes, mais je ne savais pas pourquoi à nouveau. C'était la partie du bateau qui semblait la plus neuve, le reste semblait un peu vétuste et hors d'usage. Toujours sans comprendre je m'approchai de la porte. Au diable la raison, j'avais envie de profiter de cet instant. Face à moi lorsque je déverrouillais cette porte, j'entendis le bruit du verre brisé. Je trouvai une jeune femme d'une rare beauté qui était nue dans ma cabine. J'avais tout pouvoir sur cette jeune femme et sans réfléchir, je comptais bien en profiter. Je m'approchai d'elle, puis je la sentis prendre ma main pour la poser sur sa poitrine. Je la poussai violemment sur le lit en restant totalement habillée puis l'attachai au lit, les bras levés et les jambes écartées, elle était entièrement à moi.

Je commençai par lui offrir la seule partie de mon corps qui était dénudée, mon visage et plus précisément mes lèvres. Nous nous embrassâmes fougueusement, c'était sensuel et nous aurions pu faire tomber n'importe quel homme. Puis mes doigts commencèrent à parcourir son corps en s'attardant sur ses deux collines qui se dressaient sous mes caresses. Je parcourrai leurs contours tendrement en gémissant pour titiller mon amante d'une nuit. Je la voyais dans ma tête comme mon esclave, d'ailleurs c'en était une. Je l'avais capturée après un abordage réussi par mes seuls talents, j'avais tué tout le monde sauf cette jeune fille qui était si belle. Je l'avais mise dans ma cabine, j'étais parti plus loin puis je l'avais oublié.

Maintenant mes doigts continuaient leur parcours. Ils ramenèrent les cheveux de ma captive en arrière pour libérer ses épaules et son cou qui furent recouverts de baisers. Mes mains caressèrent ensuite son ventre magnifique suivies de très près par mes lèvres puis je sentis son corps, elle sentait bon, elle sentait la mer.

Je la regardai pour la première fois dans les yeux. Je fis coulisser mes vêtements jusqu'à me retrouver nue sur elle. Je frottai tout mon corps contre le sien, sensuellement. Puis mes doigts allèrent chatouiller la Femme avec un grand F, ce qui faisait de nous, deux femmes. Je le sentais sous mes doigts, je le faisais rouler, mais au moment où je criai ma jouissance et où elle n'avait pas crié la sienne, je lui souris et disparus. C'était une bonne nuit.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Lun 17 Déc 2012, 03:15


Mitsuko se retrouva une fois de plus dans cette pièce, cette fameuse pièce qu'elle n'arrivait pas à reconnaître, une odeur de tabac flottant dans l'air, un parfum qui ne lui était pas inconnu se mélangeant à cette première senteur. Pourquoi son esprit n'arrivait-il pas à faire de liens? Et la pluie qui tombait toujours contre la fenêtre, le calme de la pièce, cette présence, tout la troublait . Elle ressentit un frisson, le frisson des dernières caresses de cette pirate qui lui revenaient en mémoire. Ca avait été si sensuel qu'elle préférait oublier le moindre détail, les mains de cette femme sur elle, ses propres mains parcourant son corps, leurs lèvres qui s'étaient effleurées. Elle ne pouvait plus supporter les images qui lui revenaient en tête comme de violents coups de marteau. Jamais elle n'avait fait de pareil rêve alors pourquoi? Oui, pourquoi maintenant?

Et comme si tout ceci ne suffisait pas, le décor changea de nouveau et elle fut plongée dans le noir absolu.

La jeune femme tâtonnait sur ce qui semblait être un parquet. Elle ne voyait rien mais en connaissait la cause : ses yeux bandés, ses mains liées entre elles par des chaînes. Elle était à quatre pattes, essayant de se déplacer dans un lieu dont l'odeur lui était familière : son propre manoir. Pourtant, le contexte était différent et elle ne cherchait pas à se délier de ses chaînes, non, elle cherchait à trouver d'où provenait le parfum étranger qui l'hypnotisait, ce parfum si enivrant qui réveillait ses plus bas instincts. Elle allait l'attraper, bientôt, oui, elle y était presque, sa proie. Elle ignorait qui il était mais l'effet qu'il lui faisait était électrisant, irrésistible, même à quelques mètres d'elle. Et, enfin, après quelques efforts, sa main effleura sa peau. Un homme. Elle ne le connaissait sans doute pas, ou alors, elle le redécouvrait. Mais peu importe, le bandeau qu'elle avait sur les yeux l'empêchait de voir quoi que ce soit et il rendait la chose encore plus excitante. Toucher un inconnu, ne pas savoir, juste apprécier sans penser aux conséquences d'un tel acte, sans penser au lendemain.

Sa main caressa la cuisse de l'homme alors qu'elle s'approchait de lui, remontant sur son torse avec une volupté certaine. Rien que le fait de le toucher éveillait en elle un désir encore plus profond, elle le voulait, et elle l'aurait. Effleurant sa peau avec ses ongles, elle sut que ses bras étaient enchainés au mur, elle sut qu'il était tout à elle et qu'elle pourrait faire de lui ce qu'elle voudrait. Se plaçant à califourchon sur le bassin de l'homme assit au sol, la nudité ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire, chaque contact, chaque frôlement, chaque geste devenait un véritable plaisir. L'air était chaud, elle avait chaud.

« Tu es à moi... »

Elle parcourait son corps de ses mains, frôlant chaque courbe, chaque rondeur, chaque muscle, jusqu'à ce qu'elle vienne caresser son cou, remontant le long de sa nuque pour lui saisir les cheveux. Son envie devenait des plus pressantes, cette envie de goûter ses lèvres, cette envie de parcourir son corps avec sa langue. Mais elle aimait l'atmosphère qui s'était instaurée, sensuelle, féline, humide. Alors, doucement, elle se pencha vers ses lèvres, les cueillant avec les siennes, les caressant avec sa langue avant de se reculer pour mieux profiter de son cou, son corps ondulant légèrement pour faire naître le désir chez le pauvre homme qui devait subir cet horrible châtiment. Elle mordilla doucement la peau fine de son cou, jouant avec lui, le tentant...mais il ne pouvait rien faire, il ne pouvait que subir, ressentir, il était son jouet. Puis, remontant ses mains pour les placer de chaque côté du visage de l'inconnu, elle l'embrassa cette fois avec une passion dévorante, se collant totalement à lui. Elle n'en pouvait plus, il fallait qu'il la libère du lourd fardeau de ce désir qui ne cessait d'augmenter, encore et encore. Et, au moment où elle s'y attendait le moins, une voix neutre résonna dans la pièce, une voix qu'elle connaissait trop bien : celle de son majordome.

« Madame? »

Finalement, il semblerait que ce rêve ne soit pas si parfait...et encore, elle n'avait rien vu, elle ne savait pas qui était l'objet de tant de passion, de tant de désir.
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Mer 19 Déc 2012, 22:04

Alec était de plutôt bonne humeur, et un brin curieux. Ne résistant pas à l’idée d’aller faire un tour à la porte des songes, il profita que Seijin soit endormi sur son lit pour s’allonger à côté de son chat et fermer doucement les yeux. Presque aussitôt, il se trouva transporté dans ce lieu si particulier où il pouvait espionner les rêves de chacun et jouer avec. En visitant quelques uns, il se contenta de rester spectateur des songes des autres et fut surpris par ce dont l’imagination était parfois capable, tantôt défiant les lois de la nature avec une aisance sans pareille, souvent rendant des situation incongrues aussi normales qu’elles étaient irréelles. Oui, il était plutôt satisfait de son excursion, mais il lui en fallait plus pour le combler, car il était avide de rêve, ce qui était de plus en plus fréquent hélas. S’entrechoquant avec une énième entité dans la porte, il se trouva projeté dans un rêve … Tout noir !

Appréciant rarement les surprises, il se demanda un instant où il était tombé car il n’y voyait vraiment rien, mais ses autres sens temporairement retrouvés ne le trompèrent pas. Tout d’abord, il était attaché, c’était certain ! Bon, en temps normal, il aurait commencé à se débattre, mais en humant l’air, il se sentit extrêmement détendu et plutôt bien en fait, ce qui était fort agréable. Se laissant tenter par l’inconnue, il frissonna un instant au contact du corps étranger mais commença à réellement apprécier, surtout quand les mains remontèrent en parcourant son corps. Bien sûr, il aurait aimé être en mesure de toucher l’autre, pouvoir le sentir encore plus près, mais l’expérience n’était pas déplaisante. Hésitant un instant, il se ravisa et se laissa faire, tandis que sa tension intérieure montait crescendo, et il n’avait pas eu tord.

Quand elle se plaça sur lui, une pulsion de plaisir le traversa intégralement, c’en était réellement troublant mais vraiment terrible ! Tentant de s’approcher un peu, il fut retenu par ses liens et du tendre son corps à l’extrême pour approcher de son désir, le souffle chaud, court avec une respiration qui s’accéléra en même temps qu’il la sentait contre lui, jusqu’à ce que sa fréquence cardiaque explose lorsque les lèvres du génie virent à le rencontre du visage inconnu. Les sens exacerbés par l’absence de sa vue, il ressentit tout encore plus fort et se laissa envoûter par ce baiser où il ne resta pas simple spectateur, car étant maintenant d’égal à égal avec sa partenaire, il enchaîna le baiser par un autre, laissant sa langue aller à la rencontre des lèvres étrangères, puis de sa bouche. Haletant, il eut un instant du mal à reprendre sa respiration, surtout quand elle se colla à lui et que leurs corps ne firent qu’un. L’embrassant de plus belle, son corps s’arqua sous la tension de son être et il souhaita que cet instant dure éternellement, mais son vœu ne fut pas exaucé, à son grand regret.

- Qu’est-ce que ?

D’une simple pensée, exprimant l’envie de savoir ce qu’il se passait, le bandeau se disloqua et la scène lui apparu devant ses yeux. Il avala difficilement sa salive qui était devenue aussi douce qu’un acide corrosif à souhait, et jetant un regard à l’homme qui venait de se pointer, il su immédiatement qu’il était … Dans la panade ! Mais ce qu’il avait oublié de regarder, c’était ce qu’il y avait tout simplement en face de lui et pour le coup, il ne fut pas déçu. La reconnaissant entre mille, il hurla à la mort comme si un cela avait été un zombie qui l’avait embrassé et tripoté de la sorte - enfin … sexy la zombie quand même - et pris d’une peur panique, un phénomène étrange s’empara de son corps, le faisant muter à une vitesse folle, en une créature qu’il détestait lui-même mais n’ayant pas de miroir à portée, il eu la chance de ne pas tomber dans les pommes, incapable de voir qu’il était devenu une saleté d’araignée ayant un bon mètre d’envergure pattes tendues. S’étant défait de ses liens en mutant, il piqua alors un sprint monumental jusqu’à la porte où il passa à côté du majordome en évitant un magistral coup de balai qui l’aurait sûrement écrasé sur place, puis il sauta dans le vide qu’il avait imaginé en dehors de cette salle de torture.

Quittant le rêve et la porte des songes dans la seconde suivante, il reprit conscience en sursaut et mit un temps à se reprendre, pinçant Seijin pour s’assurer qu’il était revenu à la réalité, et au coup de griffes qu’il reçu, il souffla un coup avant de se recoucher, mais sans réitérer l’expérience car là, il avait eu sa dose !
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Mitsu
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Mitsu
Dim 20 Jan 2013, 22:29

C'est lorsque Mitsuko entendit la voix de son majordome qu'elle réalisa que ce rêve était très loin d'être aussi plaisant que ses sens pouvaient bien lui signifier. Elle retrouva la vue en même temps qu'Alec, fixant l'homme avec une étrange expression. Non mais... elle allait le tuer, cela avait beau être un rêve, elle avait beau être pleine de désir, encore un peu essoufflée d'avoir bougé sur lui, elle allait le tuer. Tout simplement. Seulement, il semblait que le sentiment soit partagé, oui, l'horreur de la situation semblait être commune. Prendre son ADN pour faire des enfants, oui, d'accord, mais ne serait-ce que l'embrasser... jamais elle n'aurait pu faire ça. Dès qu'Alec disparut sous la forme d'une araignée, elle se retrouva de nouveau seule, dans cette pièce étrange. Mais, cette fois, elle était incapable de songer à savoir où est ce qu'elle était, elle était tellement troublée par ce qui venait de se passer. Était-ce un désir enfoui au plus profond d'elle? Désirait-elle cet homme sans vouloir se l'avouer? Elle se rappelait encore des sensations, celles qu'elle avait ressenti dans ses bras. Et puis, c'était elle qui était venu vers lui. Oh bien sûr elle avait les yeux bandés et il était enchaîné mais... à moins qu'il soit impuissant face à elle, condamné à faire ce qu'elle voudrait? Elle finit par sourire, marchant dans cette pièce en préférant largement l'idée qu'il lui soit soumis plutôt qu'elle puisse le désirer. La déesse n'arrivait toujours pas à savoir où est ce qu'elle était. Mais elle prit conscience que plus le temps passait, plus les éléments se regroupaient. Oui, petit à petit, elle voyait bien plus de choses, elle sentait les odeurs, les sensations. Bientôt, elle saurait, mais de qui devrait-elle encore rêver pour en arriver là? Et, à peine avait-elle penser cela que la scène se troubla de nouveau...

« Se perdre dans les bras du messie des ténèbres n'est que le plus merveilleux des pêchers. ».

Doucement, avec volupté, Mitsuko avançait afin de trouver la sortie des draps, ses lèvres embrassant la peau de la jeune femme qui était allongée là, sur le dos. Maîtresse de son plaisir depuis quelques minutes, entre ses cuisses, elle parcourait maintenant son ventre, léchant son nombril en riant. Sa peau était douce et elle aimait tellement son parfum qu'il l'enivrait. Remontant encore, doucement, elle finit par émerger de ce qui couvrait leurs corps si peu vêtus. Juste des sous-vêtements, de ceux à rendre n'importe quel homme dépendant à vie. Posant sa bouche entre les seins d'Aya, elle la fixa de ses yeux verts, malicieuse, attrapant avec ses dents le nœud de son soutien gorge. C'était amusant. « Je crois que beaucoup vendraient leur âme pour assister à pareil spectacle. N'est ce pas? ». Elle sourit, léchant la peau nue de la déchu, remontant dans son cou, y respirant doucement, chaudement alors que l'une de ses mains caressait à présent les cheveux blonds de la reine. Attrapant son lobe d'oreille, elle le titilla gentiment avant de se redresser pour de bon, laissant tomber ce drap inutile. Il semblait qu'il n'existait aucune pudeur entre elles, qu'elles se connaissaient depuis longtemps et que ce genre de petit jeu était quotidien.

La déesse se plaça aux côtés d'Aya, caressant son ventre avec sa main, l'admirant comme si elle était un trésor et, finalement, c'était ce qu'elle était. Une femme magnifique, sensuelle, voluptueuse, une femme qui aimait ça et qui ne le cachait pas. La déchue l'assumait et ça la rendait belle, bien plus attirante encore. Mitsuko attrapa le plateau qui constituerait leur petit déjeuner : des fruits et du chocolat. Un mélange qui les représentait parfaitement, une douceur fruité, exquise, tout comme la relation qu'elles entretenaient. Le plaçant entre elles deux, elle trempa une cerise dans le liquide tiède avant de la porter à ses lèvres, la faisant glisser dans sa bouche en venant la chercher avec sa langue. Arrachant la queue d'un geste sec elle la mangea avec délice, ne cachant pas son plaisir. Puis, elle récupéra délicatement le noyau avant de se pencher vers la déchue, goûtant ses lèvres, sa langue venant prendre en otage la sienne, lui faisant partager ce goût unique dans un gémissement coquin. Elle s'écarta, mordant sa lèvre inférieure tout en contemplant son amante. Elle était parfaite, il n'y avait pas plus belle femme sur cette terre, femme plus libérée, femme plus avide de ces petits plaisirs journaliers, des plaisirs simples, tout en féminité, tout en sensualité. La déesse sourit, portant cette fois son dévolu sur une fraise bien rouge, qu'elle trempa dans le chocolat avant de l'avancer délicatement vers la bouche de sa maîtresse. Allait-elle la lui laisser croquer ou lui retirerait-elle au dernier moment? Oh, elle aurait tout donné pour la voir mordre dans ce fruit, pour voir en elle s'éveiller un plaisir gustatif certain, alors, elle ne lui enlèverait pas, mais ses yeux étaient si joueurs qu'on ne pouvait en être sûr. La luxure et la gourmandise faisait toujours très bon ménage.

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Jeu 31 Jan 2013, 10:37

La nuit était agitée et depuis un petit moment la reine semblait gémir dans son sommeil. Surement l'un de ses nombreux fantasme qui prenait vie dans son inconscient, l'obligeant à se mouvoir avec délicatesse comme si des mains invisibles prenaient possession de ses reins. Alors que tout ce plaisir semblait enfouit dans les méandre de son âme endormit, une lumière soudain jaillit, blanche et pure, très paradoxale face à ce qui lui traversait l'esprit. Lorsque le drap blanc qui lui barrait la vue glissa vers le bas, elle put voir enfin l'endroit où elle était. Allongée dans des draps blancs et soyeux, son corps étendue ressentait la présence plaisante d'un invité. Lorsque le drap dévoila son visage semblant remonter à la surface, elle fut agréablement surprise de rencontrer deux magnifiques prunelles vertes, des yeux qu'elle connaissait déjà. Étrange car jamais auparavant elle n'avait rêvé d'un tel moment en sa compagnie et pourtant celui-ci était suffisamment plaisant pour lui donner envie de renouveler l'expérience. Posant une main sur la longue chevelure blonde de la jeune femme, elle souriait pleinement, épanouie et heureuse de rêver ainsi.

Se remontant lentement pour venir s'assoir à ses côtés, elle admirait à son tour son corps et les merveilles que la nature y avait dessiné. Elles étaient sans aucun doute les plus belles créatures de ce monde et ce tableau érotique avait de quoi faire dresser une armée de soldats. Tout à fait d'accords avec la petite remarque de Mitsuko, elle se contenta d'en rire avec complicité. Il y a des désirs que seul les rêves semblent pouvoir matérialiser et bien qu'elle ne l'ai jamais revue dans de pareilles conditions, elle se demandait soudain si la réalité serait aussi douce et sucrée. C'était bien meilleure que ceux qu'elles partageaient avec des hommes parfois, c'était un doux mélange de saveurs nouvelles, quelque chose de non seulement sensuel mais aussi des plus gourmand. La gourmandise d'ailleurs s'était jointe à leur désirs, matérialisée en un délicieux déjeuné de fruits et de chocolat fondant.

Aya resta un instant à contempler ses lèvres. Appréciant le mouvement sensuel de sa bouche qui se refermait avec passion sur le fruit défendu. Le mouvement de sa bouche, cette moue qu'elle empruntait en dégustant la cerise avec délice, tout ceci ne faisait que l'attirer un peu plus. Elle aurait tout donné pour partager avec elle ce plaisir, ce qu'elle fit assez vite pour oublier sa déception. Embrassant les lèvres de Mitsuko avec désir, elle partageait le gout sucré du fruit qui était resté sur ses lèvres et sa langue. Son tour était désormais venu de croquer ce fruit délicieux. Approchant la petite sucrerie de son visage, Aya hésita un instant, sentant dans le regard de la demoiselle qu'elle espérait s'amuser un peu avec elle. Après une seconde longue d'hésitation, elle s'approcha finalement pour mordre passionnément dans la fraise rougeoyante. Sur le coin de ses lèvre coulait lentement une goute de chocolat, d'un coup de langue sensuel elle ramassa le liquide sucré qui pensait lui échapper.

Saisissant à son tour une fraise juteuse, elle la trempa délicatement dans le chocolat coulant. L'approchant lentement des lévres de sa maitresse, elle la recula une première fois la laissant boudeuse de n'avoir pas put croquer le fruit. Riant de sa petite taquinerie, elle finit par lui offrir le plaisir de le croquer. Alors que ses douces lèvres se refermaient sur sa victime, une goute de chocolat retomba lentement entre sa poitrine. Un sourire malicieux au coin des lèvres, Aya s'approcha de ses seins à demi nus afin de récolter ce qui venait d'y être semé. Laissant sa langue caresser la peau douce de Mitsuko, elle lécha le liquide qui s'y était aventuré. Décorant avec délice ce fruit nouveau, elle caressa d'une main sa poitrine, laissant ses doigts glisser sur le fin tissus délicat qui les cachait encore. Alors que leur petit duo s'amusait à merveille, la porte de la chambre s'ouvrit soudain. Une voix qu'elle connaissait bien résonna, il s'agissait de son époux, l'appelant avec douceur comme pour l'attirer à lui. Relevant le regard vers Mitsuko, elle fit une moue boudeuse et se releva pour rejoindre la porte.


-"Il semblerait que le jeu soit terminé. Mais je comptes sur toi pour la revanche."

Puis elle partit sans attendre.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 10 Fév 2013, 11:12

La revanche viendrait. Du moins, cela ne faisait aucun doute à ce moment précis dans l'esprit de la déesse. C'était comme une évidence, quelque chose qui lui susurrait doucement que le corps d'Aya et le sien s'attiraient mutuellement et que cela ne cesserait jamais. Pauvre Koal. Enfin, le malheur des uns ne faisait-il pas le bonheur des autres? Et lorsqu'Aya avait passé sa langue entre ses seins, ce bonheur avait été à son comble, sa peau frissonnant au contact de ce qui était à la fois chaud, humide et doux. Elle aurait bien continuer mais, malheureusement, son mari l'enleva à elle et le rêve s'estompa petit à petit. Mitsuko se retrouva d'ailleurs de nouveau dans cette salle étrange, s'en voulant déjà de son comportement avant que le rêve ne se fissure de nouveau, l'entraînant dans ce qui semblait être un enfer imagé, des flammes poussant de partout. La chaleur y était à son comble et, curieusement, son corps n'était point soumis à l'excitation, aucun désir ne la hantant. Pourtant, elle entendit des cris, des cris qui ne laissaient nul doute sur l'activité en cause, des cris qui se rapprochaient fort des siens, bien qu'elle n'en ai franchement plus trop le souvenir.

Deux corps lui furent alors dévoilés, deux corps en pleine action. Edelwyn à quatre pattes, Jun derrière. Mitsuko recula d'un pas devant ce spectacle tout juste déplaisant. Pourquoi devait-elle voir ça alors que ça ne lui inspirait que du dégoût? Le bassin du sorcier heurtant avec violence celui de la vampire qui semblait tellement apprécier la chose. Détournant le regard, le couple apparut à l'endroit où elle posa les yeux. Et plus elle le fit, plus ils se multiplièrent, si bien qu'elle fut maintenant entourée du duo avec une impossibilité de regarder autre chose. Elle aurait pu fermer les yeux bien entendu, mais elle se doutait que cela ne marcherait nullement. Ils s'arrêtèrent, la regardant en la pointant du doigt, prononçant alors unanimement : « Tu as perdu ta sœur... ». Sa sœur? Elle comprit, ils parlaient de son âme-sœur. Mais elle ne comprenait pas, elle voulait juste sortir de cet enfer de nudité, cet enfer qui lui donnait envi de vomir, cet endroit où le foutre se mélangeait à l'odeur de transpiration et du feu qui semblait brûler tout ce qui se trouvait autour d'eux.

Sa prière fut exhaussée.

La déesse se retrouva de nouveau dans une pièce plongée dans le noir. La pluie s'abattait sur les carreaux d'une vitre proche d'elle. Elle était nue sous ce qui lui apparaissait comme un manteau et une odeur de fumée arrivait jusqu'à elle. Petit à petit, le décor s'éclaira et elle reconnut l'endroit : le bureau de Zéleph. Que faisait-elle ici? Et, surtout, pourquoi depuis le début de ce rêve étrange, arrivait-elle toujours à cet endroit précis comme si tout cela la ramenait à lui? Il semblait qu'elle était libre de ses mouvements mais elle sentait le désir qui était omniprésent en elle. Tournant la tête vers le bureau du roi, elle vit alors qu'il était ici. Pourtant, elle n'en sentit que son désir augmenter, encore et encore, comme hypnotisée par lui, par son corps. Elle l'imaginait moins vêtu, elle l'imaginait sur elle et elle en fut troublée. Elle était dans un rêve n'est ce pas? Il n'y avait pas d'incidence sur la réalité, pas de conséquence. Que faire? Essayer de se réveiller ou, au contraire, se laisser porter? Elle opta pour la seconde solution, une petite voix en elle refusant la première avec une force catégorique.

Elle s'approcha alors, se glissant entre l'homme et son bureau, faisant glisser le manteau qu'elle portait sur sa peau, celui que le réprouvé lui avait confié la dernière fois. Nue en dessous, elle se retrouva bien vite découverte, le tissu étalé à ses pieds. « Je suis venue te rendre ce qui t'appartient... ». Elle avait bien plus chaud que lorsqu'elle se trouvait dans cet espèce d'enfer de flammes, fixant Zéleph comme si elle souhaitait deviner ce qu'il pensait de son corps. Doucement, elle se hissa sur le bureau, plaçant ses pieds de chaque côté de l'assise du roi. C'était étrange parce qu'elle avait conscience de ce qu'il se passait, elle avait conscience de son désir mais jamais elle ne se serait comportée comme cela dans la réalité, jamais. Pourtant, elle finit par lui chuchoter : « J'ai envi de toi Zéleph... ». Ne le quittant pas des yeux, elle précisa : « J'ai envi que tu me prennes ici... sur ton bureau... ». Que disait-elle? C'était insensé et, pourtant, si réaliste de ses envies. Elle comprenait que toutes les personnes qui avaient composé le rêve n'étaient que sa recherche inconsciente de l'identité de celui qu'elle désirait réellement. Elle l'avait cherché, son subconscient avait cherché la vérité et lorsqu'elle avait compris que c'était lui, tout c'était éclairé, tout sauf ce désir qui brouillait ses sens. Cette envie était si intense qu'elle ne pourrait pas attendre longtemps. A fleur de peau, elle ne pouvait détacher son regard de lui, attendant qu'il se décide à agir.

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Dim 10 Fév 2013, 16:59

Fondant sur le corps de la déesse, Zéleph n’avait pas à réfléchir. Comment aurait-il pu avoir une seul pensé cohérente devant cette beauté, la chaleur brouillant son esprit, faisant de son corps un incendie qui ne pourrait voir venir sa fin que d’une seule façon. Alors, le réprouver posa ses mains sur ses hanches, ce glissant entre ses jambes, il la colla brusquement à lui dans un grognement bestial. La prendre, la faire sienne. Il n’avait plu que cette idée en tête. Une seule envie, un désir profond qui paraissait prêts à le dévoré. Quand bien même aurait-il eu envie de lutter contre le courant, cela lui aurait était impossible. La violence de ses désirs le lui interdisait, purement et simplement. Prendre possession du corps de Mitsuko, c’était un rêve, un fantasme, cela ne pouvait être autrement, et il ne se poser pas la question se contentant de plonger dans son cou, sa langue longent la courbe légère montant à sa mâchoire. Elle l’exciter d’une façon si indécente qu’il était déjà au bord de l’explosion. Elle n’avait pas à le lui répété, il était déjà à ses pieds. Avant même de commencer le combat, il avait succombé, volontairement. Ses mains la tenaient fermement contre lui, sa poitrine s’écrasant sur son torse. Cette sensation lui procuré un plaisir illimité, insoupçonné, qu’il n’aurait osé croire possible autrement. Zéleph lui dévorait le cou, l’épaule, sans retenue, il n’en avait que faire, assoiffer il avait besoin de s’abreuver par tous les moyen. Sauvage, brutal, puisant sans compter dans ce gouffre où il se laisser tomber avec dévotion. Sa bouche fini son long voyage pour venir cueillir la sienne, engouffrant sa langue entre leurs lèvres sans demander si cela était permit, à quoi bon ? Il ne fallait pas lui mettre cela sous le nez. Comme un délicieux gâteau, il ce jeté dessus et ne prenait pas la peine de ce souvenir comment l’on se tient à table. Mitsuko s’offrait à lui, il n’aller pas perdre son temps, cela lui laisserait trop d’opportunité pour ce volatilisé.

Leur lèvres fusionnant dans ce parfait ouragan de délice, leurs langue ce séduisant, caressantes, agressives, violente, il avait tellement envie d’elle qu’il ne put se tenir plus longtemps. Ses mains caressant ses hanches, longent ses courbes, pour aller ce perdre sur ses fesses, agrippant ses formes avec ce besoin nouveau de possession. Sa bouche, sa taille, ses fesses, tout son corps, il le voulait là maintenant. Brusquement, il dégagea tout ce qu’il y avait sur le bureau, la plaquant sans ménagements sur le bois dur. L’emprisonnant sous son imposante carrure, il détacha leurs lèvres, juste le temps de capter son regard vert, avec cette impression étrange qu’elle pouvait sonder son âme. Le réprouvé descendit sa tête sur sa poitrine. Pas question de se laisser prendre et de ne pas profiter. Ses lèvres effleurèrent sa peau jusqu’à son nombril. Il désiré tellement plus, toujours, et il était prêt à le prendre sans se poser de question, juste piller pour qu’il ne reste plus rien et qu’elle le supplie de recommencer. Là, la tête perdu entre ses jambes, il ne se rappeler pas avoir pris tant de plaisir à l’attention d’une femme. Ses mains parcourant son corps, accrochant à sa poitrine, à ses hanches, il était en adoration face à elle et quelque part il sentait qu’il perdait le contrôle. Quelque chose de différent était entrain de ce passé. La sentir contre lui, si moite, gémissante, languissant pour lui, c’était quelque chose de profondément troublant.

C’était trop, trop pour lui, il n’en pouvait plu. Il se torturé lui-même, faisant monter un désir si profond qu’il puiser sa force dans ses plus bas instinct. Tout cela n’était pas réel, c’était impossible, il savait qu’elle l’attirait d’une façon extrême, mais à ce point cela paraissait ne plus être qu’un rêve. Remontant, il fit glisser sa langue le long de ses formes, arrachant son sous vêtement, seul seuil les séparant, puis ses mains attrapant vivement ses hanche, il la prit sans plus attendre, mourant de frustration. Il étouffa son gémissement dans son cou, presque soulager, libéré d’enfin pouvoir ne faire qu’un avec elle. Ce moment de calme ne dura qu’à peine quelque seconde, car le feu reprit de plus belle. Ses hanches entament un mouvement de force entre ses reins. Ce perdant dans ses bras, comme il l’avait fait avec peu de femme. Forcer de s’accrocher à son bureau d’une main, pensant bien défaillir sous le plaisir, sous le besoin insatiable d’aller et venir au plus profond de son corps. « Mitsu… » Il finit son gémissement en lui mordant l’épaule. Il fallait qu’il la libéré, il fallait qu’ils atteignent ce point, c’était comme un devoir, l’impression que sinon il en deviendrait fou. Son corps s’enchainant au sien, leur hanches ce rencontrant avec force, sa bouche dévorant son cou, féroce. Ses cris, son parfum, son antre ce contractant autour de lui, ses jambes l’enfermant possessive, exigeante, et son corps ce cambrant sous son poids. Zéleph était sur le point d’atteindre le plaisir suprême, de lui faire plier sous le plaisir, les sauver de cette prison de velours.

Ce fut quand il se sentit sombrer dans l’orgasme, qu’il se sentit aspiré, puis ouvrit les yeux dans un profond grognement qu’il ne put étouffer. Essoufflé, il resta les yeux ouvert sur le plafond, ensuquer, troublé, transpirant, son cœur au bord de l’explosion. Un fantasme ? Un rêve érotique. Ce redressant pour soulever les draps et regarder sa main, il retomba lourdement en soupirant. Cela n’avait aucun sens, et pourtant fatiguer, il ferma à nouveau les yeux, le sourire au bord des lèvres. Cela ne rester qu’un fantasme, mais probablement le plus fort qu’il n’avait jamais eux. Était-ce par ce que c'était elle ? Non, il devait simplement être un peut en manque d'affection ces dernier temps... ou peut être qu'il en voulait d'elle. Zéleph ce rendormit, d'un sommeille profond, apaisant.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 10 Fév 2013, 18:13

Un cri retentit dans la chambre de Mitsuko, la jeune femme ouvrant les yeux dans le noir, la respiration haletante. Son visage reflétait son trouble grandissant. Elle était certaine que le personnel avait dû l'entendre. Se redressant, elle toucha sa peau, pleine de sueur. Elle avait tellement chaud qu'elle en suffoquait presque, plusieurs frissons la parcourant après coup. Le drap entre ses cuisses, elle comprit la teneur de la chose. Glissant sa main doucement entre ses jambes, elle la retira rapidement. Un rêve érotique? Elle avait fait un rêve érotique? Pourtant, tout paraissait tellement réel, surtout la dernière partie. Elle se mordit la lèvre, sa respiration ne souhaitant pas cesser son rythme effréné. Zéleph. Elle ferma un instant les yeux, les rouvrant aussitôt, assaillie d'images qu'elle préférait oublier. Néanmoins, même une fois ouverts, elle ne put faire autrement que de voir le corps de cet homme s'abattre sur elle avec ce désir brûlant dans les yeux. Elle ne faisait jamais ce genre de rêve en temps normal, non, jamais. Cela dit, elle sentait encore sa langue dans sa bouche, le frôlement de ses mains, sa bouche parcourant son corps... c'était insupportable parce que, même maintenant, elle en était toute retournée, excitée à cette idée. Oh ce n'était qu'un rêve, oui, quelque chose d'illusoire, mais c'était comme goûter au fruit défendu et aimer ça plus que tout. Se levant, elle préféra faire quelques pas plutôt que de rester dans son lit. Elle n'en revenait pas, son entre jambe si sensible à chaque pas qu'elle faisait. C'était comme si ce songe avait eu des répercussions sur la réalité. Appuyant son dos contre l'un des murs de sa chambre, elle avait l'impression de le sentir encore aller et venir en elle sans ménagement aucun. Le pire c'est que son cœur battait encore la chamade dans sa poitrine. Ce spectacle qu'elle avait rêvé était-il un rêve ou un cauchemar. Il ne faisait aucun doute que quand elle l'aurait devant elle, ce serait un véritable cauchemar. Elle allait le regarder d'une manière différente, regarder son corps, se rappeler de ce qu'il s'était passé. Frissonnant de nouveau, elle resta là quelque temps, celui nécessaire pour retrouver son calme. Sur son bureau, le lieu même était réellement érotique mais elle ne devait même plus y penser, elle devait oublier. Ça lui paraissait même insurmontable.

« Je vais me recoucher... ».

Elle commença à se diriger vers le lit avant de se stopper net dans sa démarche. Ce n'était peut-être pas une bonne idée. Et si elle retombait dans le même genre de rêve? Non, il ne valait mieux pas tenter le diable, cela n'avait rien de hasardeux, elle en prenait conscience. Elle le désirait vraiment, elle le voulait.

Finalement, elle décida d'aller prendre un bain afin de laver son corps des preuves de son rêve. Elle était pleine de désir, et ça l'insupportait d'une façon telle qu'elle ne tarda pas à plonger son visage dans l'eau, espérant que les images s'estomperaient, mais non. Au lieu de cela, elle prit conscience des personnes dont elle avait rêvé avant que celui qu'elle désirait vraiment ne prenne sa place à ses côtés. Cela n'avait aucun sens, c'était bien trop d'un coup pour elle qui ne concevait plus du tout la possibilité de faire de nouveau l'amour. Elle l'avait fait une fois, par désir mais aussi pour une raison précise et, à présent qu'elle n'allait pas mourir idiote de cet acte que tous vantaient comme extraordinaire, elle n'avait plus besoin de se livrer de nouveau à ce genre de bassesses. Elle soupira, son corps lui rappelant ô combien elle avait aimé ça. Remontant à la surface, elle décida purement et simplement de ne plus dormir jusqu'à ce que ces pensées obscènes quittent son esprit.

Fin

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La cause du désir (Rp pv à plusieurs)

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