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 Tuer le désir [pv. Mitsuko]

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Lun 10 Déc 2012, 23:13

« Le syndrome survient six à douze heures après la dernière prise » « Troubles visuels, auditifs et sensitifs » « Idées délirantes et hallucinatoires. » « Spontanément, la personne n'ira que très tardivement vers une structure de soins. » « Sous la contrainte » « Sevrage brutale non prévu. » « Déni de sa dépendance. » « Folie » « Douleurs » « Inconscience »
Tout cela expliqué beaucoup de chose. Zéleph était déterminé à obtenir ce qu’il désirait le plus, mais le prix a payé était bien plus lourd qu’il ne l’avait imaginé. Il c’était lui-même enfermer dans le manoir Taiji, mais a tourné comme un lion en cage, loin de sa drogue, il commencé à ressentir un profond manque. Passant de la colère à la paranoïa, il avait besoin de boire, peu importe quoi. Ce torturant l’esprit pour ne pas réaliser son vœu. L’alcool ou la femme, le dilemme était insupportable. Est-ce qu’elle en valait vraiment la peine ? Maintenant il en douté profondément. Il avait si soif, sa gorge était sèche comme si il n’avait pas bue, même la moindre goutte d’eau depuis des jours, errant dans le désert comme une âme en peine. Malade. Cela le rendait profondément malade. Il ne manger plu, sa peau avait blanchie, son corps était sale et il refuser de manger. Il n’avait pas faim, il ne voulait rien, rien d’autre que du vin. Mais non ! Il ne pouvait pas, c’était impossible, il devait résister. Après tout ce n’était que de l’alcool, ce n’était rien, une fois cela passer il en aurait autant de litres qu’il le voudrait. Pourtant si elle ne tenait pas sa promesse, si elle se jouait de lui encore ?! Depuis combien de temps était-il là ? Un mois ? Deux ? Non à peine une semaine, mais il n’avait plu la notion du temps. Il n’avait pas vue Mitsuko depuis la dernière fois. En réalité si il avait commencé par ce pavané dans le manoir, le visitant en vrais touriste, il avait fini par s’enfermer là. Le manque était de plus en plus fort. Il était totalement dépendant de l’éthanol. Il commencé à voir des choses, des idées, des souvenirs qui l’empêcher à nouveau de dormir. Depuis combien de temps n’avait-il pas fermé l’œil ? Les images de sa mère, d’Aaron, Irvin, Erza, et tant d’autre, morts par sa faute. Pendu, égorgé … Comment arriver à dormir ? Comment ne plus y penser sans son anesthésique ? Tant de gens qu’il avait aimait, bruler, consumer dans l’oubli par ce qu’il n’avait jamais était capable de quoi que ce soit. Un tueur, un assassin, il aurait pu les tuer lui-même que cela n’aurait rien changé.

Reclus comme un rat dans le coin de la chambre qui lui avait était confié, il avait tout saccagé. Les meubles, briser, le lit démonté, les murs arracher. Il aurait pu détruire la maison, mais il n’en était pas encore à ce point. Du moins jusque-là. Croupie dans le noir, ses vêtements en lambeau, il ne voulait plu voir la lumière. Elle lui bruler les yeux, lui faisait bien trop mal. Ni raser, ni laver, cerner, pâle comme un mort, légèrement amaigris, il était malade et cela crevé les yeux. Il n’avait pu affronter son reflet dans la salle de bain, brisant le miroir qui l’avait fait rentrer dans une rage folle et avait bien mérité son tragique destin. Seth avait cherché a rentré, une ou deux fois pour lui voir ce qu’il faisait, mais Zéleph l’avait envoyé balader si loin qu’il n’était jamais revenu, pensant peut être que le laisser mourir n’aurait pas était plus mal. Plonger dans sa psychose, les vieux démons du roi venaient le hanté. La haine, le dégout qui l’avait rendu si brutal. La peur, l’accusation des morts qu’il avait aimés, leurs regards sur lui, jugement qui lui tordait les boyaux. Soudain il sentit comme un liquide poisseux sur ses mains, une odeur cuivré. Il vit le sang couvrir peut a peut ses mains. Hallucination, cauchemars. C’était le rappel de ses crimes. Il était coupable d’être née, son père le lui avait dit. Si il n’était jamais venu au monde jamais tous ces gens ne serait mort pour lui, à cause de lui.
« non … Non …NON ! »
Zéleph se leva précipitamment. Il sortit de la chambre, défoncent la porte, ne prenant pas la peine de l’ouvrir. Le lumière supprima le sang sur sa peau, mais lui brula les rétines. Il se cacha les yeux, ne supportant pas cette agression. Il devait boire, peu importe ce que cela lui couterait, il devait stopper ce cauchemar, il avait soif, tellement soif. Il se mit alors en quête de boisson. N’ayant aucun sens de l’orientation il chercha la cuisine sans jamais la trouver et prit de paranoïa il était persuadé que c’était Mitsuko qui avait manigancé tout cela, qu’elle le torturé pour son bon plaisir. Chamboulant tous les meubles, les portes qu’il croiser, il était dans un état de transe, rien ne pouvait l’arrêter. Il chercher des bouteilles par tout, même là où il était inconcevable de trouver de l’alcool, mais il s’en fichait. La rationalité avait quitté son esprit depuis bien longtemps. Elle les avait cachés ici, il le savait, c’était quelque part pour le tuer ! Zéleph croisa une jeune fille du manoir, mais n’ayant même plu la notion des choses il s’attaqua elle, voulant lui faire cracher où Mitsuko avait caché l’alcool, l’élixir de sa délivrance. Malheureusement pour lui la demoiselle était bien plus rapide que lui, ce qui était normal vue son état actuel.
« C’est ça fui ! Je te tuerais … je vous tuerais tous ! »
Une chaise en vola à travers la pièce et revis toute ses plus belles années de services défiler devant ses pieds avant de ca briser contre un mur.
« Je vous abattrais comme des chiens. C’est tout ce que vous êtes ! Brave toutous … »
Aboyant comme un animal il finit par trébucher, s’étouffant. Ce tenant le ventre. Il finit par glisser contre le mur, ses jambes ne le tenant plu. Tremblant, il transpirait, avais surement la fièvre. Le roi des réprouvés avaient perdu l’esprit. Chercher à tuer une fille, non, c’était certain, il n’était plu lui-même.
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Mitsu
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Mitsu
Mar 11 Déc 2012, 01:23

Cela faisait bien quelques jours que Mitsuko n'avait pas remis les pieds chez elle, pensant que Zéleph se serait lassé et serait parti. Pourtant, une fois qu'elle apparut dans le hall, elle tomba sur Seth qui la fixa d'un air qu'elle lui connaissait que trop bien. Le roi devait encore être dans le manoir et, en plus de cela, la cohabitation ne semblait pas se dérouler favorablement. Elle lui fit signe de parler, s'attendant à tout sauf ce qu'il allait lui avouer :

« Madame, il faut que le seigneur des deux rives rentre chez lui. Il essaye de lutter contre un mal qui le ronge de plus en plus et je crains fort qu'une partie du mobilier des pièces qu'il a visité ne soit actuellement en lambeau, et je ne parle point de sa chambre. Il ne contrôle plus sa force et semble hanté par des démons qu'il ne maîtrise pas plus, par des hallucinations. Il n'a pas sa place ici, il a même essayé d'agresser une employée pas plus tard qu'il y a quelques minutes. J'ai essayé de l'aider, sans succès, il a refusé ma présence à ses côtés. De plus, il semble que l'hygiène ne soit pas sa priorité, il empeste même le couloir. Il terrorise les individus habitant ici et cacher sa présence plus longtemps à vos enfants est impossible, s'ils ne sont pas déjà au courant. »

Mitsuko fixa le majordome, elle savait qu'il n'appréciait pas la présence du roi, mais il n'inventerait jamais une histoire pareille, non, jamais il ne lui mentirait. Certes, elle savait parfaitement qu'il lui cachait des choses mais elle ne pouvait lui en vouloir car chaque individu avait ses secrets et, il devait être comme tout le monde, avoir fait une ou deux promesses qu'il se tenait à respecter. Fermant les yeux un instant, elle finit par lui dire :

« Très bien, prépare les bains, je vais m'y rendre avec lui une fois que je l'aurai trouvé. Nous allons tout d'abord réglé son problème d'hygiène et ensuite nous verrons. Simplement, fais en sorte que personne ne croise notre route et, surtout, enlève toute trace d'alcool du manoir si ce n'est pas déjà fait. Aussi, il faudra tout mettre en place pour qu'il ne sorte pas d'ici. Enfin, je souhaite que tous les domestiques, toi y compris, et tous mes fils, quittiez le manoir. Présentez vous au château Malkavian, Clauswitz vous recevra. Prétexte une sortie culturelle... »

« Mais madame... »

« Je ne souhaite pas que le roi des réprouvés soit vu dans l'état dans lequel il se trouve puisqu'il semble si grave. Qu'il passe pour un coureur de jupon ou un alcoolique m'est égal, mais je n'ai pas envi que son honneur et sa réputation soient ternis à jamais à cause de son obstination. »

Sans dire un mot de plus, la jeune femme quitta Seth, se dirigeant dans le manoir. Elle ressentait la présence de Zéleph et ne mit pas longtemps à le trouver, stoppant sa marche sous le coup de la surprise. Non, il ne fallait que personne le voit dans cet état. Le fixant, la jeune femme prit conscience qu'elle n'arriverait jamais à le trainer dans la salle de bain, mais est ce qu'elle arriverait à l'amener où elle souhaitait par magie? Elle verrait bien...au pire une partie du corps du roi resterait là et le problème serait résolu définitivement. Cette pensée la dérangea légèrement et elle s'accroupit face à lui, prenant ses mains dans les siennes. Celles-ci étaient brûlantes, tout comme le reste de son corps, elle n'en doutait pas. Se reculant, elle retira l'imposante robe qui l'habillait pour garder uniquement une sous robe des plus courtes. Mais, dans l'eau, elle n'aurait besoin que de ça. « Ne bougez pas...nous allons chercher de quoi boire maintenant... ». Elle était sûre que ça le tiendrait en place, enfin, elle espérait car s'il bougeait trop, elle n'y arriverait pas. Fermant les yeux, elle se colla à lui, faisant abstraction de l'odeur épouvantable qu'il dégageait. Ils disparurent, réapparaissant dans l'un des bains, le moins profonds. Seth leva la tête, fixant le roi d'un air qui montrait qu'il n'était pas si étonné que ça de son état. Mais la voix sèche de Mitsuko retentit : « Va chercher de quoi boire et manger, mais avant, apporte moi le nécessaire de rasage, une serviette, du savon... ». Il ne fallut que quelques secondes au majordome pour rejoindre Mitsuko avec ce qu'elle demandait, puis, il quitta la pièce. La jeune femme passa l'une de ses mains dans les cheveux de Zéleph, il faisait peur à voir.

« Allons, dans votre état, même si vous réussissez à vaincre votre addiction, je doute d'être apte à faire quoi que ce soit avec vous... mais nous allons arranger ça... »

En réalité, elle ne savait absolument pas comment s'y prendre. Jamais de sa vie elle n'avait pris soin de quelqu'un et si elle supposait qu'il fallait se montrer sûre de soi, elle ne l'était absolument pas pour le coup. Comment pouvait-elle faire si jamais il se rebellait sans le blesser? Il était si blanc, là, adossé contre la paroi du bain, elle à moitié à califourchon sur lui pour le maintenir en place. La chaleur du bain supprimerait sans doute la fièvre, mais le reste? Elle ne savait pas comment il allait prendre le fait qu'elle s'occupe de lui et lorsqu'elle prit la mousse et le rasoir dans ses mains, elle lui sourit, essayant de ne pas l'inquiéter. Si Seth disait vrai et qu'il avait des hallucinations, il pouvait entrer dans un délire paranoïaque dans lequel elle essaierait de le tuer.

Le majordome entra de nouveau dans la pièce avec la nourriture et l'eau. Bon, d'abord l'hygiène, ensuite ils verraient. « Très bien, maintenant, fais sortir tout le monde et active l'inviolabilité du lieu pour que personne ne puisse entrer... ». En réalité, elle ne le disait pas pour pas l'affoler mais si personne ne pourrait entrer, personne ne pourrait sortir non plus. Attendant une nouvelle fois que Seth sorte, elle se tourna vers Zéleph : « Bon...je vais vous raser et si vous êtes sage, je répondrai à l'une de vos questions, n'importe laquelle du moment que ça ne porte pas sur ce que je ressens. ». Elle lui sourit, doutant du fait qu'il soit apte à jouer à son jeu. Elle espérait que, par le lien qui les unissait, sa présence lui soit réconfortante mais elle ne pouvait le savoir. Elle attendait une réaction de sa part, quelque chose qui lui donnerait des bases pour continuer. « Ca aurait tout de même été plus simple si vous aviez abandonné... »

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Mar 11 Déc 2012, 14:05

Un enfant, coincé entre honte et colère. Le roi des réprouvés n’était plus grand-chose à présent. Que douleurs et tristesse. Il fixait la femme qui cherchait à le sauver, ou à la lui faire croire. Il aurait dû se défendre, la repousser, s’enfuir, mais elle avait parlait de boire et cette instant il aurait vendu son âme à tous les diables pour avoir une goutte de n’importe quoi. Misérable homme qu’il était. Son esprit était souiller de penser difformes, noire, perturbantes. Il avait froid et tremblé, même l’eau chaude n’y faisait rien. Etait-ce physique ou psychologique ? Certainement un peu des deux. Le manque était physique, mais la folie, cette malédiction, bien ancrée dans son esprit.
« Bon...je vais vous raser et si vous êtes sage, je répondrai à l'une de vos questions, n'importe laquelle du moment que ça ne porte pas sur ce que je ressens. »
Elle tenait un rasoir et elle voulait qu’il reste bien tranquille pendant qu’elle l’égorgé comme un cochon ? Il désirait qu’elle arrête de rêver sa vie et qu’elle réalise ses rêves, mais ce genre-là, c’était hors de question. Oui il était persuadé qu’elle lui voulait du mal, c’était tout ce qu’elle avait toujours voulu. Lui faire mal, le rabaisser, s’en amuser. Elle avait gagné, il était malheureux, torturé par une douleur brulante. Il sentait dans son corps des pics d’acier remuer.
« Ca aurait tout de même été plus simple si vous aviez abandonné... »
Et ce rendre ? Jamais ! Non il n’était pas un lâche, jamais il n’avait reculé devant la peur, devant la mort. C’était peut-être une bêtise, mais c’était ce qu’il faisait de lui ce qu’il était réellement. Il attrapa brusquement la main de Mitsuko qui tenait la lame et il l’amena à son cou. Il sentait le froid du rasoir contre sa carotide. Elle n’avait cas appuyé pour le tuer en un cou. Les yeux de Zéleph refléter la réel folie, celle dont on ne peut ce résonner, celle qui vous prend tout le corps. Des yeux de fou, de démon.
« Vas, fait le ! Saigne-moi. A une époque tu aimer le sang, non ? FAIT-LE ! »
Il appuya plus fort. Sa peau se déchira sous la pression de la lame parfaitement aiguisée, mais il ne soufra pas Qu’est-ce qui pouvait bien l’atteindre ? Plu rien. Il préférait encore mourir que de perdre face à elle, que de lui donner raison. Soudain il se passa quelque chose de terrible. Terrible, pour lui. Le visage de Mitsuko n’était plu le sien, il était bien plus beau, plus doux. Un visage semblable à la douceur des pétales d’une rose. Le réprouvé relâcha sa prise sur la main de la femme. Il voyait un fantôme. Un sourire tendre. Des yeux d’or, ce regard de mère si cruel sur sa personne. Il n’était plu un homme, même plu un fils. Illusion d’horreur. Visage d’ange. Zéleph perdit pied. C’était pire que tout. Elle avait l’air si réel. Sa bienveillance était pire que toutes les accusations, tous les mots. La main du réprouvé ce posa sur ce visage de rêve. Il ne voyait plus, entendait à peine. Ne persister que la douleur de cette vision. Il ressentait une vague d’engourdissement, un certain bien-être, le gagner. Les tiraillements de son estomac s’étaient assoupis, les ardeurs de sa soif s’étaient calmées. Les yeux plongé dans ceux de sa mère, il la croyait si réel. C’était avec elle que tout avait commencé, la seule à l’aimer vraiment, a croire en lui. Il avait crue faire une croix sur son image, mais il ne pourrait jamais tourner le dos à son passer. Il n’était pas Zéleph, il n’avait jamais était cette homme. Sous son regard il n’était que ce petit garçon inconscient et naïf. Chérubin, perdu et seul. Non, il refuser son regard, son jugement silencieux.
« Laisse-moi ! »
Repoussant violemment la jeune femme il sortit du bain. Rampant pour fuir son image. Il atteignit le mur et si appuya pour chercher son souffle. Il suffoquer, fébrile. Pourquoi ne le laissait-elle pas vivre en paix ? Il savait qu’elle aurait était dégouter par le monstre qu’il était devenu, dégouter d’avoir tué ce qu’il avait était pour devenir un mirage, une image de ce que les autres ce faisait de lui. Pourtant son regard était toujours si doux, plein d’amour et de gentillesse. C’était la pire des tortures. Revoir ce qu’il avait perdu, encore et encore, comme un coup de hache sans cesse renouveler, en pleine poitrine. Zéleph se retourna à nouveau, mais Lucy avait disparu, ne restait que Mitsuko. Il réalisa alors qu’il avait était tromper par sa propre réalité. C’était terriblement troublant. Il ne savait ni ce qui se passait, ni ce qui lui arrivait. Il avait perdu la notion des choses, mais le pire était qu’il s’en rendait compte. Impuissant face à sa folie. Il détester cette sensation. Comme si il était en chute libre, sans ails, sans rien pour venir le sauver. Il pointa son doigt sur la déesse, glissant le long du mur vers la porte.
« Ne t’approcha pas, Mitsuko ! Je ne sais pas ce que tu m’as fait, mais je ne te laisserais pas continuer. »
Le dénie. Premier symptôme d’une maladie qui lui échapper. Il ouvrit la porte, gardant le poignet dans la main sans le faire exprès. Il se mit alors en marche, tanguant comme sur un bateau, trouvant que la maison bouger drôlement. Faible, sans énergie, il n’irait pas bien loin, mais sa force mental s’efforcer de le garder debout pour continuer sa quête : trouver quelque chose à boire, même une potion ou un sirop tant qu’il y avait de l’éthanol dedans.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 11 Déc 2012, 18:16


Mitsuko laissa le roi amené le rasoir vers son cou, ses yeux reflétant le propre malaise de son fidèle. Pourquoi se torturait-il ainsi? Le voir ainsi la faisait souffrir, peut-être un peu trop mais elle savait ce que supposait le lien qui les unissait. Et puis, elle n'avait pas l'habitude de se retrouver face à la faiblesse des êtres, du moins, une faiblesse qui la dépassait, une faiblesse qu'elle n'avait pas provoqué. Oh bien sûr, elle savait que c'était pour l'avoir qu'il s'était interdit l'alcool, que, quelque part, elle en était à l'origine mais tout ce qu'elle souhaitait c'était le soigner. Pourtant, elle doutait, peut-être devait-elle le faire boire pour qu'il reprenne le dessus, mais était-ce l'aider? S'il s'enivrait de l'alcool cela ne ferait que retarder le moment où il sombrerait définitivement. Mais sa souffrance était insupportable. Les yeux de la jeune femme fixait le sang qui coulait du cou de Zéleph, elle ne savait comment réagir. Avant elle aurait pu contrôler les émotions du roi, faire en sorte qu'il se sente bien, apaisé, mais tout était différent à présent, terriblement différent. Elle le contemplait, ne comprenant pas le changement brutal de comportement de ce dernier. Mitsuko se laissait faire, se laissant caresser la joue puis repousser, mais que pouvait-elle faire d'autre? Elle restait interdite, ignorant les accusations qu'il portait sur elle. Que faire?

En réalité, elle réfléchissait à une solution rationnelle, à quelque chose de logique, alors qu'elle savait très bien que plus rien ne l'était. Zéleph était hanté par ses démons, ses besoins créant des hallucinations, et elle n'avait strictement aucune idée du comportement à adopter. Toute sa vie elle avait œuvré pour que jamais elle ne se retrouve dans cette situation et à présent que celle-ci s'imposait à elle, elle se sentait tellement impuissante qu'elle sentait la colère monter en elle. Comment le soigner sans s'exposer elle? Seulement, c'était soit faire tout son possible pour l'aider, le guider, quitte à se montrer plus humaine qu'elle ne l'avait jamais été, soit le laisser à son sort, le laisser détruire tout ce qui se trouvait à sa portée, le laisser se détruire lui même.

Ce ne fut que lorsqu'elle le vit disparaître derrière la porte qu'elle comprit ce qui lui importait le plus. Attendant un instant, incapable de bouger, elle s'élança à sa suite, ayant une sorte de déclic. Il était lié à elle, elle devait prendre soin de lui, elle devait l'aider, sinon elle le regretterait, elle s'en voudrait. Maintenant, il n'était plus question de cacher ses faiblesses car d'ici quelques années, elle n'en aurait plus, peut-être. Non, elle devait le rattraper, le raisonner, lui parler. Et sa course s'arrêta une fois qu'elle fut collée contre lui, ses bras entourant le roi sans qu'aucune possibilité de fuite ne lui soit permise. Elle se battrait même avec lui s'il le fallait. Là, dans ses bras, étant la seule à le tenir, elle plongea son visage dans son torse, légèrement fébrile, mais, au moins, ils étaient deux.

« S'il te plait, laisse moi t'aider. Je ne te veux pas de mal, si j'avais voulu te tuer, je l'aurai fait il y a déjà longtemps. S'il te plait... »

Elle ne réfléchissait plus vraiment à ce qu'elle disait car plus elle réfléchissait moins elle ne trouvait quoi articuler, comme si ses paroles la perdraient et qu'il lui était interdit de prononcer quoi que ce soit. Alors elle fit abstraction de sa raison, abstraction de ce qu'il pouvait bien penser.

« S'il te plait, je ne peux pas supporter de te voir ainsi. Et si tu bois de nouveau, peut-être que tu te sentiras mieux sur l'instant mais, un jour, tu en mourras, et je ne le veux pas...alors si tu ne luttes pas pour toi, fais le pour moi... »

C'était sans doute stupide, il la détestait, il le répétait sans cesse et, malgré son désir pour elle, elle doutait qu'il soit prêt à encaisser tant de souffrance juste parce qu'elle ne voulait pas qu'il meurt. Oh la fierté de Zéleph lui avait fait promettre de ne plus faire couler le liquide de son addiction dans sa gorge, mais à présent, il cherchait à rompre sa promesse pour se soulager. Elle ressentait sa souffrance, elle la voyait sur les traits de son visage. Jamais elle n'aurait imaginé le voir dans un tel état, jamais, et pourtant...

« S'il te plait, je ne te veux pas de mal...crois moi. Je... je suis attachée à toi, je ne veux pas que tu disparaisses, je ne veux pas que tu te détruises... »

Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle avait passé là, de longs silences ponctuant chacune de ses phrases, chacun de ses mots. Elle se sentait mal, son impuissance l'ébranlant autant que l'état de Zéleph. Elle finit par lever les yeux vers lui, ses petites billes vertes qui brillaient de mille feux, les larmes ayant pris la place de la raison. Pourquoi? Était-ce parce qu'elle était sa déesse qu'elle souffrait comme ça? Était-ce la raison? Elle finit par lui murmurer une nouvelle fois : « S'il te plait... »
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Mar 11 Déc 2012, 20:11

C’était un cauchemar si réel. La douleur qu’il ressentait au fond de lui n’avait pas de sens. Il avait tellement souffert durant sa vie. C’était comme si cela n’aurait jamais aucune fin. Vivre dans le noir, c’était la seule issue. L’alcool avait était un si bon somnifère, il l’avait doucement plongé vers l’inconscience, avant de le noyer et de le tiré vers le fond. Oui, la meilleure des compagnes tenait dans un verre pour lui. Car c’était bien cela le vrais problème à ce jour. Il était seul, affreusement seul, et lors ce qu’il cherché à ne plus l’être il tomber encore. Il en était arrivé à un point où ce relevé n’avait plus aucun sens. Que celui de la folie. Le roi était perdu, entre deux monde, c’était ironique vue ce qu’il était. Un réprouvé, toujours un pied de l’autre côté. Ce qui était amusant c’est qu’il avait sombré sous la force des vagues, et que sa bouée prenait l’apparence d’une femme qu’il détester, ou qu’il s’efforcer de haïr. Elle le tenait. Il ne pouvait rien faire. Ne voulait rien faire. Mitsuko lui en demandait trop, oui beaucoup trop. Il n’était plus capable de se battre. Pourquoi l’aurait-il fait ? Quand il y pensait, c’était absurde de continuer, il finirait bien pas mourir un jour de toute façon, alors pourquoi ne pas le faire en faisant ce qu’il aimer le plus ? Abrégé sa souffrance en l’endormant peut a peut. Zéleph aurait dû la repousser, la quitter pour de bon, seulement quelque chose l’en empêcher. Une infime partie de son corps resté troubler par le comportement de la déesse. Elle avait l’air étrangement humaine à cet instant, comme si elle avait un cœur, comme si elle était soudainement capable de ressentir quelque chose.
« S'il te plait... »
Son regard était si expressif. Etait-ce possible ? Mitsuko, sensible au sort d’un pauvre mortel. Non, ce n’était pas elle. Elle aurait dû le jeter dehors, le faire souffrir, enfoncer ses ongles dans sa chair et lui arracher la peau, comme elle l’avait fait le premier jour. Pourtant Zéleph se laissa tenter par sa soudaine fragilité. C’était bien la première fois qu’il la voyait ainsi, si vulnérable, autant que lui. Elle se joue de toi. Elle ment. Ne l’écoute pas. Le réprouvé ferma les yeux, une main ce glissant sans ses cheveux, ce les arrachant presque. Savait-elle quel épreuve il traverser ? Elle voulait qu’il le fasse pour elle ? A quoi bon, elle finirait par tout lui enlever, elle faisait toujours cela.
« Tu veux que je vive… pour toi ? »
Son regard se rouvrit sur elle. Ses yeux c’étaient empreints d’une profonde tristesse. Oubliant la colère pour un instant. Etrangement le contacte de Mitsuko l’avait calmé. Elle l’avait probablement coupé dans son élan, car il aurait dû lui rire au nez. C’était si risible de la part de celle qui lui avait dit ne pas lui accordé la moindre importance.
« Tu connais la définition du mot « folie » ? »
Zéleph ce décida à poser ses mains sur les hanches de Mitsuko, faisant de son enlacement une réel étreinte, puis il se pencha et l’embrassa. C’était une situation récurrente ces dernier temps, mais là c’était bien différent. Tremper, tout d’eux, en plein couloir. C’était bien aussi irréaliste que toutes ses hallucinations. Zéleph sépara leur lèvre, plongent à nouveau son regard dans le sien.
« C’est refaire sans cesse la même connerie en espérant que ça se passe différemment. »
C’était exactement ce qu’il n’arrêter pas de faire avec elle. On appelait cela de la folie, lui il pensait que c’était de la persévérance, de l’ambition, mais il était fatiguer de gaspiller son énergie pour une femme qui le pousserait du haut de la falaise, tôt ou tard. C’était également ce qu’il n’avait pas arrêter de faire avec les gens qu’il avait aimé, et arriver à Aaron, il avait vraiment crue qu’il serait assez fort pour que cela soit différent, seulement il n’en était rien. Il avait tout perdu, comme toujours. Si il continuer il perdrait encore quelque chose, alors boire ou ne pas boire, il préférait encore le faire et mourir en paix.
« Je suis … fatigué. Je n’ai plus aucune envie de continuer. Je me suis battue contre mon destin toute ma vie, mais aujourd’hui je n’ai plus aucune raison de persisté. »
La dépression était un mal qui pouvait atteindre même les esprits les plus forts de ce monde, surtout quand cela était un symptôme prononcer de l’alcoolisme. C’était par la dépression qu’il avait commencé à boire, ce serrait peut être par elle qu’il finirait. Caressant la joue de la blonde avec une étrange tendresse dans le sourire, Zéleph se demander si il n’était pas temps de baisser le rideau.
« Tu es magnifique, parfaite, mais cela ne me sauvera pas. Si tu veux vraiment m’aidé, donne-moi quelque chose à boire et je te laisserais tranquille. Je ne t’approcherais plu jamais. C’est ça que tu veux n’est-ce pas ? Que je prenne mes distances. Tu es ma déesse, tu dois réparer les injustices et il est injuste qu’un homme meurt de soif.»
Tout s’expliquer. Zéleph était bien trop doux, bien trop mielleux dans son comportement et la raison en était très simple. Il cherché à la faire plier face à son caprice, elle était la seule à pouvoir lui donner ce qu’il voulait, perdre son temps à parcourir ces murs ne serait qu’une perte de temps de plus. Seth avaient supprimé l’alcool de toute façon, donc Mitsuko était son unique chance d’étancher son besoin. SI elle refuser alors il ne pourrait retenir sa rage et sa réaction serrait… explosive.
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Mitsu
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Mitsu
Mar 11 Déc 2012, 21:13

Une fine larme coula sur la joue de Mitsuko, elle ne semblai plus vraiment triste, non, ses yeux reflétaient bien pire, sans doute une sorte de rage, de la haine peut-être, une haine qui ne lui était sans doute pas destinée, une rage contre ce qui avait rendu le roi comme ça. L'alcool, voilà ce qui était la cause de son malêtre mais il y avait pas que cela. Elle se rendait compte à quel point il souffrait, l'alcool n'était qu'une échappatoire. Pourtant ce moyen d'oublier était en train de le dévorer, de creuser son âme, de la détruire, d'infecter son esprit. Elle ne pouvait pas l'entendre dire pareilles choses, que son regard soit doux ou non, que son sourire soit tendre ou non. Elle ne le supportait pas. Son corps réagit beaucoup plus vite que son esprit, sa main s'abattant durement sur la joue de Zéleph. C'était comme une sorte de soulagement, une punition pour lui d'articuler pareilles bêtises. Pourtant, quelques secondes après, elle regretta son geste. Elle devait cependant se montrer forte pour lui, oh oui, elle le devait.

« Alors je partagerai ta folie... »

La déesse plaça sa main derrière la tête de son fidèle, le forçant à se courber pour qu'il vienne de nouveau saisir ses lèvres. Seulement, elle l'embrassait avec un désespoir tel que le baiser en lui-même avait ce goût si particulier, le goût des causes que l'on savait perdue d'avance. Elle se dégagea de lui un court instant, lui chuchotant comme une confidence.

« Peut-être qu'à force de faire les mêmes conneries, les choses changeront...je le crois maintenant... »

Et elle l'embrassa de nouveau, mais c'était différent, totalement différent. Mitsuko y mettait tout l'espoir dont elle était capable, pensant qu'il arriverait à s'en sortir, que rien n'était perdu. Cette passion, celle qui naissait avec l'espoir de jours meilleurs, elle espérait qu'il la ressentirait. Ce n'était sans doute pas le baiser qui était important, c'était ce qu'il dégageait. Les larmes coulaient de nouveau sur les joues de la jeune femme alors qu'elle serrait ce roi si sot contre elle. Pourquoi s'occupait-elle de lui? Pourquoi ne le laissait-elle pas s'ouvrir les veines, mourir de faim dans un couloir ou autres? Elle l'avait toujours fait pour les autres. Oh elle se maudissait pour avoir un jour croisé sa route, elle le maudissait lui aussi. Elle n'aurait jamais dû faire de lui l'un de ses fidèles car rien de tout ceci ne serait arrivé. Mais, à présent qu'elle avait capturé ses lèvres, elle ne voulait plus le lâcher, oubliant son état, oubliant sa barbe de quelques jours, ses délires paranoïaques, son manque d'hygiène, son mauvais caractère. Elle ne lui laissait pas le choix, ses lèvres caressant les siennes comme pour lui dire que tout irait bien, qu'elle était là, que jamais elle ne le quitterait, qu'il ne pouvait rien lui arriver. Elle ne souhaitait pas ne jamais le revoir, elle souhaitait qu'il reste près d'elle et à ce moment précis, nul autre que lui n'existait, ils étaient seuls au monde, tous les deux, et ils affronteraient cette épreuve ensembles.

Séparant enfin ses lèvres de celle de Zéleph, elle le regarda dans les yeux. Le répit touchait à sa fin, à présent elle allait devoir lui annoncer la suite des évènements et elle s'attendait aux pires réactions de la part du jeune homme. Elle lui murmura d'une voix cependant ferme :

« Nous ne sommes plus que tous les deux ici, il n'y a de l'alcool nulle part et nulle issue n'est possible, tu ne peux aller nulle part, tu ne peux sortir du manoir. Tu peux détruire tout ce qu'il y a à l'intérieur si tu le souhaites, tu peux déchainer ta colère, ta peine, il n'y aura que moi pour en être le témoin. Je veux t'aider mais tu dois croire en moi, tu dois t'accrocher à l'espoir que ta vie vaut la peine d'être vécue. »

Elle ne le lâchait toujours pas, comme si elle voulait éviter qu'il se blesse lui même, prenant l'une de ses mains dans la sienne avant de l'amener à ses lèvres et d'y déposer un baiser.

« Et puis, je ne veux pas que tu partes, je veux que tu restes avec moi. S'il te plait, renonces à chercher de quoi t'enivrer et mange quelque chose. Si tu ne fais rien, ta mort sera considérée comme un suicide, tu deviendras une ombre et la souffrance que tu ressentiras alors sera plus forte qu'à présent. Je suis sûre que tu ne le veux pas...et ne comptes pas sur moi pour te tuer. Tu n'as plus qu'une possibilité : te ressaisir et vivre... je veux que tu restes avec moi, je veux t'entendre râler encore et encore, constater ô combien tu es mal élevé et m'en plaindre...s'il te plait, ne laisse pas un liquide commander ta vie. Tu es plus fort que ce besoin... »

Le corps de la jeune femme tremblait légèrement, là, debout, en plein milieu du couloir, trempée de la tête au pieds, essayant de faire ce qu'elle n'avait encore jamais fait dans son existence entière. Jamais elle ne lui aurait dit toutes ces choses si il avait été aussi robuste qu'avant qu'il ne fasse cette promesse. S'il se rétablissait, comment réagirait-il face à tout ça? Elle espérait qu'il se soignerait, qu'il soignerait son mal et qu'il la fuirait ensuite. Oh ce serait tellement plus simple...
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Mar 11 Déc 2012, 23:04

La joue brulante, les lèvres meurtries, le cœur troublé. Y avait-il vraiment des mots pour qualifier l’état de cet homme ? Mitsuko usé de sa force pour lui. Il en était choqué. Jamais il ne l’en aurait crue capable. Qu’était-il arrivé à la femme qu’il connaissait ? Elle pleurait. Pour lui, elle montré ses faiblesses et il en perdait ses moyens. Zéleph ne savait plu comment le prendre, quoi penser, ni quoi faire. Toutes les parcelles de son corps la voulait elle et rien qu’elle, mais son âme, elle, bruler pour ce noyer. En réalité il était sevré, car il ne fallait pratiquement qu’une semaine pour effacer toute trace d’alcool d’un corps. Il avait résisté jusqu’à la fin, mais c’était bien une fois la ligne d’arriver à quelque mètre que l’épreuve devenait insurmontable. Seulement, elle avait raison il ne pouvait pas se battre contre elle, c’était impossible. Il était forcé de rester là à souffrir. Zéleph ne voulait pas non plu ce suicidé, non, il voulait simplement laisser l’alcool l’emportait et ce qu’il demandé à sa Déesse c’était de ne pas le sauver, de le laisser s’échouer. Pourquoi avait-il tant d’importance à ses yeux à présent ? Il n’était qu’une misérable vermine, un criminel sans aucun autre talant que celui de détruire tout ce qu’il toucher. Baissant la tête il soupira.
« Mais si ça n’en valait pas la peine. »
Tasser sur lui-même il était loin de l’image de l’homme fière et robuste qu’il donner d’habitude. Peut-être était-ce par ce qu’il n’avait plu envie de mentir. Il c’était tant relever, blesser par son existence, aux portes de l’enfer il avait refusé de tomber à genoux devant la mort. Il c’était battu comme un guerrier, un lion, fier et libre. Rien n’as jamais pue le vaincre, il avait refusé de croire que c’était possible, mais en réalité il c’était cacher la vérité. Il était un imposteur. Mitsuko parlait d’une vie qui en valait la peine, mais il n’y avait plu rien qui le retenait dans ce monde alors à quoi bon ? Le bonheur ? Futiles souvenirs d’un passé bien trop douloureux. Zéleph avait passé son temps à fuir sa vie, et si la solution en était tout autre et qu’il devait l’affronter. Souffrir et mourir.
« Plu personne n’as besoin de moi. Je n’ai plus aucune raison de me relever cette fois. »
Il y avait ce cœur meurtri en lui, un cœur noir, vide. Il aurait pu être un tout autre homme. Quelqu’un de bon, de généreux, d’aimant. Seulement il y avait une étoile là-haut qui ne voulait pas qu’il soit heureux. Zéleph serra la main de sa déesse dans la sienne. Une douce pression, un abandon. De l’autre, il ce permit d’essuyé les larmes de la jeune femme. Mitsuko était si belle, même quand elle pleurait. Encore une bonne raison pour la détester, mais a cette instant il en était incapable.
« Même le plus doux de mes rêve ce ternis, par ma faute. Je t’en prie Mitsuko, frappe moi, mais ne me regarde pas ainsi. »
Cela faisait étrangement mal. Ce n’était pas un hasard si leurs chemins c’étaient encore croiser. Oui, Zéleph croyait au destin, à cette chose impalpable qui est écrit à l’avance et qui dicte vos actes, seulement il avait toujours refusé de ci plier. Aujourd’hui, pour la première fois il se disait qu’il était peut-être temps de l’accepter. Ce reculant il sentit sa poitrine bruler, comme si un feu c’était déclaré dans ses poumons. Il tomba, sa poitrine explosant de l’intérieur. A jouer avec le mal il avait fini par l’absorbé et maintenant qu’il n’était plu nourrit son corps se déchainer contre lui. Le manque était terrible. Son corps redevint incontrôlable. Esprit si étroit, si apte à se plier aux démons. Habitude d’un être, tirailler entre deux camps, que de se sentir possédait par la haine. La douleur avait un effet néfaste sur les esprits. Elle les plier à sa volonté, les forcent à chercher un moyen d’abréger leurs souffrances. Il aurait fait n’importe que toi pour ce libéré a cette instant. Il se serait même planter lui-même une dague en plein cœur. Zéleph s’assit, ce tenant le ventre. Une fine couche de sueur s’installa sur sa peau alors qu’il ce tordait sous le courroux du destin. C’était comme si on lui toucher les entrailles, le ventre ouvert, sans anesthésie. Son corps avait trop souffert par sa faute, à cause de l’alcool. Il c’était autodétruit, rongent son être à petit feu, mais cela n’avait rien de physique, non c’était son esprit qui matérialiser sa souffrance en son être. Il souffrait tellement de façon psychique, que son corps ce mettait à le lui faire payer. Les vagues de brulures étaient intense, on aurait bien pu lui verser de l’essence sur la tête et y mettre le feu que la douleur n’aurait pas était différente.
« Humf ! Mistu … Mitsuko ! Je t’en prie ! »
C’était tout à fait inconscient, il ne le contrôler pas, mais c’était une manipulation. Un mensonge qui le rendait fou de douleur, pour qu’elle lui donne à boire ou qu’elle le tue. Peu importait l’issus, son subconscient n’avaient plus que cette option pour abrégé ses souffrances : le faire tellement souffrir que si il ne buvait pas il en perdrait la raison. Les yeux humide, le visage ridé par la sensation de ses os ce brisant, il ne savait même plu ce qui ce passait, il perdait peut a peut conscience pour finir par tomber dans un demi coma. Aucun homme n’aurait pu résister à un tel sort. Le manque d’énergie, d’eau, n’aidé surement pas.
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Mitsu
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Sam 15 Déc 2012, 20:47

Elle se sentait tellement impuissante, oh mais oui, pourquoi ne le laissait-elle pas là, crever, tout simplement? Elle ferait comme avec les autres, elle l'effacerait de sa mémoire sans chercher plus loin, sans chercher à savoir ce qu'il se serait passé si elle avait essayé de le sauver. Seulement, les pouvoirs qu'elle possédait par le passé avaient disparu et nul être ne pouvait l'aider à présent. Peut-être que William pourrait effacer le roi de ses souvenirs mais à quel prix? Et le voulait-elle seulement? Non, pour rien au monde elle souhaitait l'annihiler pour toujours. Elle ressentait encore sa caresse sur sa joue et elle se jura que quand tout ceci serait fini, elle détruirait le lien de divinité qui les unissait, elle ferait en sorte qu'il le détruise. Fixant le corps inconscient de Zéleph, gisant sur le sol, elle resta ainsi quelques secondes avant de courir vers la cave du manoir. Il devait en rester, c'était une certitude. Mitsuko ne pensait même plus à utiliser le peu de magie qu'elle possédait, et puis, dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit. Fouillant dans un vieux meuble, elle jeta plusieurs bocaux au sol, cherchant celui qu'elle désirait. Elle n'expira qu'une fois qu'elle le tint entre ses mains, partant de nouveau vers l'endroit où elle avait laissé le seigneur. Elle devait se calmer, respirer profondément, reprendre le contrôle de la situation. Elle devait rester rationnelle, raisonnable, user de sa magie. Elle le regarda, un brin de tristesse passant dans son regard.

« Si seulement tu étais resté dans le bain... »

S'enroulant doucement autour du corps de Zéleph, ils réapparurent à la case départ, le jeune homme se retrouvant de nouveau dans l'eau chaude en sa compagnie. Finalement, elle ne devait plus ressembler à grand chose, les cheveux ébouriffés, la respiration haletante. Elle était une déesse mais elle n'avait jamais été aussi humaine de son existence. Arrachant les derniers lambeaux du haut du roi avec le rasoir, elle prit le bocal, l'ouvrant avant d'étaler un liquide visqueux, verdâtre et puant sur le torse de son fidèle. Devait-elle lui parler, lui expliquer ce qu'elle faisait? Oh elle l'avait lu dans un livre sur l'inconscience mais elle avait toujours trouvé ce principe stupide. Pourtant, sa voix résonna dans la pièce, douce, prévenante, aimante.

« Je sais que ce n'est pas le plus agréable produit au monde mais ça te soignera, soignera ta faim, soignera ta soif, soignera les blessures physiques que tu as pu te faire et, j'espère, les blessures psychiques. Enfin, cela te donnera l'impression de te soigner, mais au moins, tu auras la force de lutter, de manger et de boire. »

Ce baume avait en effet certaines vertus, notamment celle d'apaiser l'esprit, de lui faire oublier la douleur, la souffrance. Mitsuko savait que, généralement, il était utilisé par les personnes qui savaient qu'elles allaient mourir dans d'atroces souffrances, mais elle était certaine qu'un peu de repos à l'esprit de Zéleph lui ferait le plus grand bien. Il aurait l'impression d'aller mieux, il redeviendrait lui-même et elle pourrait l'aider.

« Tu vas y arriver. »

Le laissant un instant dans l'eau, elle alla chercher le plat et l'eau qu'avait apporté Seth, les posant près d'eux, s'emparant de la mousse et du rasoir de nouveau. Elle n'avait jamais fait ça, raser la barbe d'un homme, mais elle supposait que ça ne devait pas être bien compliqué. Elle ne pouvait pas rester ainsi, à le regarder, attendant qu'il se réveille, elle devait s'occuper. Respirant calmement, elle étala la mousse à raser avant de commencer doucement à ôter les poils qui avaient poussé. Ca devait lui donner un certain style en temps normal mais dans son état actuel, ça ne faisait qu'empirer son image. Elle le contemplait, concentrée sur ce qu'elle faisait, sursautant légèrement lorsqu'elle l'entailla en appuyant trop fort. Elle devait faire attention, elle devait s'appliquer.

« Ca va aller... »

Elle continua, finissant sa tâche sans que le rasoir ne coupe de nouveau l'homme qui semblait reprendre légèrement des couleurs, à moins qu'elle n'espère trop et que son imagination ne lui joue des tours? Rinçant son visage doucement, passant de l'eau sur son front par la même occasion pour essayer toute trace de transpiration, elle finit par sourire, avançant ses lèvres vers la coupure pour les poser sur celle-ci avant de se rendre compte de son geste totalement absurde. Que lui arrivait-il? C'était stupide mais elle ne pouvait lui faire le moindre mal, et pire que ça, elle lui voulait le plus grand bien. Le lien de divinité la changeait, elle le sentait, il la rendait vulnérable, il l'empêchait de se détacher de lui une bonne fois pour toute. Sortant de l'eau en sa compagnie par magie, elle le laissa étendu sur le sol, près de l'assiette et de l'eau. Elle devait se changer, elle devait arrêter de faire attention à lui, elle devait...le quitter, tout simplement. Mais au lieu de monter dans sa chambre, la jeune femme se dirigea vers le petit salon, s'asseyant sur le canapé qui avait survécu à la violence de l'homme, fixant le feu qui ne cessait de brûler depuis le début de l'hiver. Elle ramena ses jambes à elle en les entourant de ses bras, posant son menton sur l'un de ses genoux. Mitsuko ferma les yeux, elle devait arrêter de le voir, il devait quitter les lieux.


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Sam 15 Déc 2012, 22:39

Douce et profonde chaleur. Comme la caresse du velours, la légèreté de la soi, la tendresse d’un baiser. Zéleph se sentait bien. Etrangement bien. La sensation de flotter sur un nuage. Il n’y aurait pas eu plus doux repos que celui-ci. Ce fut d’ailleurs un déchirement lors ce que le réveil ce fit sentir. Le froid, les frissons, petit à petit il revint à la réalité. Il ouvrit les yeux, son corps sortant de son engourdissement. Meurtrie, il n’avait pas compris ce qui lui arriver et lors ce qu’il ce redressa il ne comprit pas plus. Zéleph remarquas sa nudité, son corps tremper, sa barbe raser. Que faisait-il allonger sur le sol à coter de la baignoire ? Son regard se posa sur le plateau à ses côtés. Il avait faim. Une faim maladive. Il attrapa une pomme et croqua dedans. Le gout lui revins, comme un vieux souvenir terne, il reprenait doucement des couleurs. Cela le fit sourire. Il n’aurait pas dû, au contraire, mais il fallait avouer que ce qu’il venait de traverser était un combat qu’il n’aurait jamais crue livré avec Mitsuko. La barbe, c’était elle, le picotement sur la joue aussi, cette sensation de bien-être, de soulagement, tout venait d’elle. Comme ça elle ne voulait pas le tuer, mais le sauver ? Elle avait pris soin de lui. Il lui était encore redevable et ce sentiment avait un gout amer pour le roi. Cela faisait la seconde fois qu’elle lui sauver la vie, c’était très réducteur pour lui. Assez vexant en réalité. Zéleph bu, puis se leva. La fatigue le gagna lentement, comme pour lui rappelait ce qu’il venait de traverser. La folie, l’angoisse, la peur, la douleur, que de vieux amis. Il devait dormir, oui, c’était le mieux. Il sortit alors de la salle d’eau, parcourant le couloir. En marchant il réalisa qu’il avait vraiment tout saccagé. Mitsuko lui ferait surement payer pour ça. Arriver devant la porte du petit salon il s’y stoppa. Il n’y avait plu de porte, c’était plus simple pour lui de reconnaitre le lieu. C’est là qu’il la vit. Elle était dos à lui, sur le seul rescapé de la tempête, le canapé.
« Tu aimes la nouvelle décoration ? »
Un brin d’humour ne pouvait pas leurs faires de mal. Il se décida à entrer dans la pièce pour la rejoindre. Le regard qu’il posa sur elle était emplit de quiétude. Grace à elle, il se sentait calme. Bien sûr il était toujours aux portes de l’envie, de l’agonie. Il ne lui suffisait que d’un pas hors du chemin, une seconde d’inattention et il pourrait retomber en enfer. Assit près d’elle il la fixa sans rien ajouter. C’était étrange, elle avait l’air différente, ou peut-être était-ce lui qui la voyait différemment ? Non, impossible, elle était toujours cette même femme, la seule chose qui avait changé c’était son comportement et c’était dés plu troublant.
« Tu as un cœur finalement. »
Zéleph sourit. Il était encore mouiller et à moitié nue, mais il s’en ficher. Assit dans toute sa nonchalance il détourna son regard pour le poser sur le feu. Elle ne l’avait pas fait pour lui, elle l’avait fait par ce qu’il était son fidèle, il le savait. Peu importe ce qui lui était dit au fond de lui, car son esprit ne pouvait se tromper. Il ne pourrait jamais croire que Mitsuko l’ai fait pour de bonne raisons, des raisons honnête et noble, tel que la compassions. Est-ce que cela aurait était si sur humain de croire qu’elle avait un bon fond ? Oui, pour lui ce serait surement plus dur de croire cela que de se battre contre ses démons. Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de ce souvenir de tout ce qui était arrivé. Elle avait était si bienveillante et étrangement tendre avec lui. Cela n’avait aucun sens et il le savait, mais parfois on ne pouvait reculer devant la réalité.
« Merci. »
Ce n’était qu’un souffle perdu au milieu du silence. Un souffle qui aurait pu paraitre insignifiant pour n’importe qui d’autre, mais pour lui c’était énorme. Bien plus que tout ce qu’elle pouvait imaginer. Cela faisait des années qu’on ne c’était pas occuper de lui, des années qu’on ne lui avait pas prouver quelque chose d’aussi fort que de mettre de coter ses amertumes pour simplement penser à vivre. Zéleph leva la tête vers elle et sans y faire attention il lui attrapa la main et la serra légèrement dans la sienne, simplement pour qu’elle le regarde. Mitsuko avait une âme, plus qu’un cœur, mais c’était déjà une bonne chose non ? Il ne regretter pas ce qu’il était en train de faire, par ce que c’était ce qu’il lui devait, un minimum pour les souffrances qu’elle avait abrégé.
« J’aurais pensé que tu aurais voulu que je disparaisse, puise que tu préfères rêver de moi que de m’avoir à tes coter. Cela aurait était une bonne solution non ? »
Il ricana ce moquant à nouveau d’elle, par ce qu’au fond c’était une bonne façon de retrouver le gout de la vie que de se faire de petits plaisir.
« Ne dit pas que tu n’y a pas songé. »
Il tira légèrement sur le bras de la déesse, ce rapprochant d‘elle par la même occasion. Elle était presque contre lui ainsi, leur intimité total, ou du moins s’en rapprochant. Son sourire devin beaucoup plus doux, avec un soupçon de charme. Chasser le naturel et il revient au galop.
« Maintenant tu sais ce qui vas arriver. J’ai dit que je ne te lâcherais plu, et je crois que tu à aggraver ton cas. »
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Mitsu
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Dim 16 Déc 2012, 00:30

Misuko regardait le feu, ses yeux reflétant les flammes ainsi que l'idée que n'importe quel individu se faisait de la réflexion. Si elle mettait Zéleph dehors sans plus de cérémonie, elle savait que son comportement paraîtrait étrange aux yeux du roi. Il n'était pas si sot que ça, il comprendrait vite qu'elle faisait ça pour se protéger, oh oui, il comprendrait. Et la solution n'était point celle là car, une fois sur pieds, elle ne doutait pas que tout redeviendrait comme avant, il était résistant et, elle, l'était beaucoup moins que par le passé. Le feu semblait lui souffler la solution, dansant dans la cheminée comme un allié inattendu. Elle devait lui permettre de rester ici, ne point céder à son caprice et voyager autant que possible afin d'éviter d'être en sa compagnie trop souvent. Et puis, tout rentrerait dans l'ordre, il se lasserait de son absence, serait appelé par son peuple, serait appelé par son organisation, serait appelé par un tout autre désir. Et s'il ne souhaitait pas se conformer à ce qu'elle avait prévu, elle lui avouerait pour ses fils, pour Neros, il la détesterait encore plus et il finirait par l'annihiler de son existence. Point.

Sa réflexion fut perturbée par le roi qui entra dans la pièce pour venir se placer à côté d'elle après lui avoir posé une question. La décoration? Hum, oui, le manoir ressemblait à présent à un véritable champ de bataille et il faudrait sans doute une bonne semaine pour tout remettre en ordre. Cet homme était une véritable force de la nature et le seul qu'elle avait connu dans le même genre était Dante, le précédent roi des déchus ayant détruit l'un des murs de chez lui pour l'attraper elle. Et ce qui était amusant, c'est que les deux avaient un fâcheux penchant pour l'alcool. Perdue dans ses pensées, elle écoutait Zéleph d'une oreille distraite, les yeux fixés sur le feu. Néanmoins, lorsqu'elle entendit le merci à peine soufflé, elle redressa légèrement la tête avant de préférer l'ignorer. Que pouvait-elle lui dire, de rien? Il n'y a pas de quoi? Non. Lorsqu'il prit sa main, elle tourna son regard vers lui, clignant lentement des yeux pour les rouvrir sur les siens. Elle avait eu raison, maintenant sur pieds, il ne la lâcherait plus. Mitsuko eut juste le temps de poser l'une de ses mains sur son torse quant il l'attira à lui pour éviter qu'ils ne soient trop proches, le fixant avec ce même regard étrange. Elle finit par sourire.

« C'est vrai, j'ai pensé à te laisser mourir, l'occasion était belle en plus... » elle se rapprocha légèrement de lui, soutenant son regard, un petit sourire naissant sur ses lèvres pour mourir dans ses paroles : « Seulement, je ne sais pas, je n'ai pas pu m'y résoudre. Tu es...hum...le seul apte à réparer le chaos que tu as infligé à ma demeure. Et je compte bien sur le fait que tu ne quittes pas les lieux avant d'avoir tout remis en état. Enfin une occasion pour toi d'utiliser tes muscles... »

Un petit sourire satisfait apparut sur son visage. Pourtant, elle était heureuse de le voir sur pieds même si la guerre semblait de nouveau être déclarée. Remontant doucement sa main sur son torse pour la placer à l'endroit où se trouvait le cœur de Zéleph, elle finit par lui chuchoter :

« Je serai toi, je n'affirmerai pas que j'ai un cœur, car je pourrai être tentée de voler le tien pour te prouver que non... »

Doucement, elle planta ses ongles dans la peau du jeune homme. Cela n'allait pas lui faire bien mal mais c'était un moyen comme un autre de l'avertir qu'elle n'hésiterait pas à le tuer si cela était nécessaire. Pourquoi se comportait-elle ainsi? Elle n'en avait aucune idée mais elle préférait le morde avant que le contraire ne se produise. Elle se leva, récupérant son bras de l'emprise du roi, le fixant avant de déclarer : « Bien, à présent je vais me changer. Essaye de trouver de quoi t'habiller aussi car si tu restes ici quelques temps, je ne voudrai pas que tu montres le mauvais exemple à certains de mes fils. Il n'y a plus d'employés dans la maison, nous sommes seuls, mais je suppose que tu as faim ou que tu as besoin de boire de l'eau. Une fois que tu seras prêt, rejoins moi dans la cuisine, elle se trouve à côté de la salle de bal. Essaye de ne pas te perdre... »

Elle avait pris garde à ne pas employer le terme « soif » afin d'éviter qu'il ne pense à l'alcool mais ce qu'elle voulait éviter surtout c'est qu'il la voit dans cette tenue plus longtemps. Une sous robe ne résistait pas à l'eau, la transparence s'incrustait et s'il ne l'avait pas remarqué parce qu'elle était assise, elle ne le pensait pas assez naïf pour ne pas s'en rendre compte au bout d'un moment. Elle l'avait presque forcé à la regarder dans les yeux jusque là et elle s'empressa de lui tourner le dos avant de disparaître. Une fois dans sa chambre, elle ôta le tissu mouillé pour se retrouver nue devant sa glace, celle derrière laquelle dormait le corps de son ancêtre, prisonnier du givre. Elle soupira, ouvrant son armoire pour en sortir une robe dorée qu'elle enfila après s'être séchée convenablement. Coiffant ses cheveux, elle les attacha en une tresse sur le côté avant de disparaître, réapparaissant dans la cuisine. Il était clair que d'ici à ce que Zéleph trouve son chemin, elle aurait largement le temps de lui faire un repas digne de ce nom...à l'exception près qu'elle ne savait pas cuisiner. Bon hé bien, ce serait une salade de fruits pour monsieur, pas de quoi en faire un drame. Prenant un couteau, elle amena sur l'un des nombreux plans de travail toute une série de fruits qu'elle commença à découper, dos à la porte. S'il venait rapidement, il pourrait l'aider...quoi qu'elle doutait de ses talents en cuisine. Oui, s'il avait les mêmes talents pour la cuisine que pour la danse, ils devraient prier le personnel de vite revenir...

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Dim 16 Déc 2012, 01:51

Zéleph toucha sa poitrine, puis regarda sa main. Vampire ou non elle aimer toujours autant le voir saigner. Il sourit. C’était une vraie sorcière dans le sens figuré du terme bien sûr, quoi qu’on ne fût jamais sûr de rien. C’était cela qu’il aimer, être sur le fil, au-dessus du vide. Il comprenait pourquoi il apprécier sa compagnie pour finir, c’était par ce que grâce a elle il ressentait, colère, plaisir, agacement, il ne savait jamais ce qui aller arriver. L’adrénaline, l’incertitude. Cela était loin de déranger le roi qu’elle plante ses ongles dans sa chair, au contraire pour lui c’était le signe d’un désir inavoué. Il n’était bien sûr pas tout à fait libéré de ses chaines et ne le serait surement jamais, mais il valait mieux ne plus y penser et ce concentré sur autre chose. Malheureusement pour elle, elle était la seule choses qu’il avait sous la main. Mitsuko se leva puis se mit à faire tout un discours sur ce qui semblait être une leçon de pudeur. Il la trouvait bien mal placer pour le réprimander sur nudité car en vue de la situation le mot « pudique » ne faisait pas bien partie de la discussion actuel. Ou lui devait-il ce vêtir car madame en était gêner ? Il sourit simplement, avant qu’elle ne disparaisse de sa vue. La déesse disparut le réprouvé ce détendit, prenant une profonde respiration en s’enfoncent dans les coussins du canapé. Prenant quelque seconde de répits, il laissa ses yeux ce fermé. Il aurait pu s’endormir sous les crépitements rassurant du feu, mais il jugea qu’il avait assez perdu de temps en s’étant évanoui. Le roi ce redressa, posant ses coudes sur ses genoux, son regard noire plonger dans les flammes face à lui. Il se perdit dans la danse que former leurs compagnies. Indomptable et si belles. Dangereuse et envoutante. Zéleph se trouva bien stupide à ce moment. Comme un enfant, il courait après un caprice en sachant pertinemment qu’il n’aurait jamais ce qu’il voudrait, mais plus c’était dur et plus il aimer ce battre. C’était l’histoire de sa vie après tout.

Pris d’une mystérieuse énergie il se leva et sortit du salon, pour gagner sa chambre, il avait fini par savoir où elle était, pas bien loin vue que c’était la pièce juste à coter. S’approchant de l’armoire où il était supposé puiser ses vêtements il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec son reflet. Il ne se reconnaissait jamais quand il se voyait, car cette image ce n’était pas lui. Un mensonge, un mirage, un substitut. Décidant de ne plus y penser il prit de nouveau vêtement et ferma la porte pour échapper à son fantôme. Un roi. On disait que c’était ce qu’il était. Un homme. Il n’en était plu sur d’en être un. Enfilant sa chemise, il était ironiquement vêtu de noire, en deuil de quelque chose que ce soit. Peut-être de lui-même. L’idée de boire lui traversa soudain l’esprit alors qu’il marcher. Il se stoppa en plein couloir, posant sa main sur le mur sentant l’envie le submerger. Ses yeux ce fermèrent, ses ongles raclèrent la tapisserie dans son râle de condamné. Zéleph fini par ce redressé, fière, il ne se vouterait plu jamais devant cet infâme liquide. Aussi délicieux qu’il soit, ce plaisir était devenu son poison le plu mortel.

Ne pas y penser, oublier, surmonter, voilà la solution, la seule issue. Bien sûr à présent ce serait le combat du reste de sa vie, mais il espérait que la soif, que la brulure dans sa gorge s’estomperait avec le temps et le laisserait vivre en paix sans être hanter par ce besoin, cette folie. Zéleph descendit, imaginant logiquement que la salle de bal et la cuisine devaient être au rez-de chausser. Hérat-il longtemps dans le manoir avant de trouver ? Il n’avait pas la notion du temps donc cela ne lui parut pas si long lors ce qu’il fut dans les cuisines. Tout avait l’air si grand ici, et c’était tellement vide, par sa faute à ce qu’il avait compris. Zéleph ce garda d’entré observant ce que Mitsuko pouvait bien faire. Elle avait un couteau entre les mains ce qui n’était pas une bonne chose a première vue, mais quand il comprit qu’elle couper des fruits il ce mordit la lèvre. C’était assez grossier la façon dont-elle si prenait. Il était clair qu’elle n’en avait pas l’habitude. Dans un sourire il entra et ce glissa derrière elle. Avant qu’elle ne le repousse il posa sa main sur celle qui tenait le couteau.
« Tu es une piètre cuisinière. » lui murmura-t-il à l’oreille.
Elle se battait avec ces pauvres fruits qui ne ce faisant même pas couper dignement pour leurs fin de vie, il valait mieux leurs venir en aide avant qu’elle ne décide de transformer sa salade en compote. Coller à elle, il lui attrapa l’autre main, et comme un parfait professeur il lui fit prendre une pomme, la placent sous la lame.
« Bien rouge et juteuse, tu n’as cas pensé que c’est mon cœur. »
Cela devrait l’aider à être plus minutieuse. Fuit du pécher, l’avait-il fait exprès ? Non, c’était simplement celui qu’il préféré. Il lui fit couper en cartier, puis retiré le tronc, la peau. Habilement, lentement. Il se voulait sûr de lui et pourtant il était en total position de faiblesse. Il y avait ce fichu parfum, cette essence de perfection qui l’enivré et faisait bruler un désir enfuit depuis bien longtemps en lui. Cela avait au moins la capacité de faire surgir un désir pour en endormir un autre, oubliant la liqueur pour son fruit. Une fois le premier cartier de pomme mit a nue il le prit entre ses doigts et l’amena aux portes des lèvres de la déesse.
« Je voudrais être sûr que tu ne cherches pas à m’empoisonner, mon cœur. »
Il le justifier comme une défense personnel, en profitant pour glisser une pique vengent ses griffures sur sa poitrine, mais la réalité était tout autre. L’érotisme de la situation le faisait vibré et il n’avait pas envie que cela s’arrête maintenant seulement il savait que tôt ou tard elle ce réveillerait et le lui ferait payer. Edelwyn avait raison, elle le fuyait comme la peste, mais ça n’en rendait le jeu que plus excitant en réalité, mais ça Mitsuko ne pourrait certainement jamais le comprendre.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 16 Déc 2012, 02:59

La tâche était bien rude, Mitsuko devait l'admettre. Pourtant, il fut un temps où la fabrication de potions n'avait aucun secret pour elle, mais, visiblement, le travail n'était pas tout à fait le même. Découper un ananas lui semblait aujourd'hui beaucoup moins aisé que de découper un corps et elle se demandait si elle oserait présenter sa salade de fruits au roi. Plongée dans ses pensées, elle ne put retenir un frisson lorsqu'il se glissa derrière elle, cherchant effectivement à se dégager par la suite et se retrouvant dans l'impossibilité de le faire. Elle sentait l'agacement pointé son nez en même temps qu'une toute autre sensation. Fixant le couteau, elle préféra se concentrer sur ce que Zéleph lui faisait faire, le laissant jouer avec ses mains comme bon lui semblait. En réalité, elle était étonnée de sa dextérité, pas que couper un fruit soit compliqué, enfin, pour une personne ordinaire, mais il savait parfaitement la guider, lentement, doucement. Elle ne disait rien, se concentrant sur la lame fine du couteau qui fendait la pomme de part et d'autre. Son cœur hein? Si ça avait été son cœur, elle l'aurait fait cuir depuis longtemps et puisqu'elle ne maîtrisait pas non plus les techniques de cuisson de ses cuisiniers, il aurait très certainement brûlé. Elle sourit, son sourire s'estompant lorsqu'elle sentit la respiration du jeune homme s'échouer sur sa nuque. Il le faisait exprès, elle le savait. Cet homme faisait tout pour la tenter et sa compagnie devenait insupportable. Elle ne pouvait pas trouver un prétexte pour se dérober, ils étaient seuls à présent et elle ne pouvait donc plus s'attendre à voir débarquer Seth et son air pincé.

Lorsqu'il lui proposa le morceau de pomme, elle finit par retrouver le sourire. Très bien, il voulait jouer, ils allaient jouer. Elle fuirait plus tard, maintenant, elle allait avancer, essayer de le feinter d'une manière ou d'une autre, décevoir ses espoirs. Doucement, elle vint cueillir le fruit, croquant dans ce dernier avec une volupté certaine avant de venir chercher la dernière bouchée, frôlant les doigts de Zéleph de ses lèvres humides. Elle ne disait rien mais un petit son de contentement sortit de ses lèvres, quelque chose de discret qui montrait ô combien ce fruit était bon, à moins que ce ne soient les doigts du roi? Ce serait à lui d'en décider. Avançant sa main vers un nouveau quartier de pomme, elle se retourna pour lui faire face, collant son corps au sien, essayant d'oublier la difficulté qui s'imposait à elle.

« Je ne savais pas que tu étais si doué de tes mains... ça ouvre soudain de plus grandes perspectives. Après tout, je pourrai t'engager comme cuisinier. »

Se vengeant légèrement de la boutade que lui avait si gentiment lancé le réprouvé un peu plus tôt, elle détourna son regard pour le poser sur le quartier de pomme dans lequel elle croqua de la manière la plus sensuelle qu'elle put, fixant de nouveau Zéleph comme si elle lui lançait un défi, une sorte de « prend moi si tu l'oses ». Bien sûr, elle ne se laisserait pas faire, mais l'objectif était de décevoir ses ardeurs encore et encore jusqu'à ce qu'il en ait marre de se faire prendre pour le dernier des imbéciles. Après tout, quoi qu'elle fasse, qu'elle avance ou recule, il semblait déterminer à obtenir ses faveurs et, puisqu'elle ne pouvait répondre à ses attentes, elle pouvait toujours essayer de les réduire à néant. Cependant, il s'accrochait trop, bien plus que quiconque avant lui et ça la mettait mal à l'aise, ça la rendait vulnérable, il l'attirait mais elle refusait de l'admettre. Croquant de nouveau dans le fruit, elle vint chercher doucement le jus qui était resté sur ses lèvres avec sa langue, ne quittant pas une seule seconde l'homme du regard.

« Pourquoi chercherai-je à t'empoisonner? Après tout, le venin de ma morsure coule déjà dans tes veines et c'est en me voulant que tu causeras ta perte. Mais n'est ce pas terriblement excitant? »

Finissant son morceau, elle en prit un autre avant de se tourner de nouveau vers le roi, l'attrapant par le col de sa chemise pour l'attirer à elle, légèrement courbée contre le plan de travail. Elle le fixait, les lèvres entre-ouvertes, ses yeux le dévorant comme si elle avait envi qu'il la plaque contre un mur, comme si elle s'apprêtait à lui confier ô combien elle le désirait. Bien entendu, ce n'était pas très difficile de se mettre dans cet état car la proximité de leurs corps, son parfum, la situation, tout était fait pour lui faire perdre la tête. Mais elle devait le faire reculer. Approchant ses lèvres des siennes, elle plaça au bon moment le morceau de pomme entre eux deux, lui murmurant alors :

« Vas y Zéleph, croque dans le fruit défendu... »

Il y avait de nombreuses légendes sur la pomme rouge et la tentation qui lui était associée. Mitsuko se demandait comment il allait réagir, l'observant avec attention. Elle avait rallumé le feu pour mieux l'éteindre, du moins, elle l'espérait ardemment.
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Dim 16 Déc 2012, 15:28

Aussi étrange que cela puisse paraitre Zéleph savait cuisiner. Quand on avait passé plus de la moitié de sa vie a errait sans but, seul et perdu, on développer toute sorte de savoir-faire, et puis en tant que manieur de sabres il valait mieux être habille de ses mains, sinon on perdait rapidement quelques doigts. Là n’était pas la question bien sûr. Non, et toute la concentration du réprouvé était vouée aux lèvres de la déesse. Voluptueuses, sensuel, elle aurait pu l’achevait à l’instant si seulement elle avait remarqué à quel point il était devenu fébrile. Mitsuko le fasciner. Il fut quelque secondes, perdu hors de la réalité, les yeux accroché à son nouveau fantasme : les lèvres de sa déesse. Serrant les dents, il laissa échapper un grognement, c’était là qu’il devait ce réveiller et ne pas la laisser le pousser dans ses pièges. Sorcière, elle ferait tout pour le rendre fou, mais ce qu’elle ne savait pas c’était qu’il avait eu un cours théorique avant de venir à l’assaut. Prévenue de ses vils agissement, mit en garde et pourtant pas préparé à vivre d’intense moment comme celui-ci. Mitsuko ce mit face à lui, et le regard du roi retrouva sans attendre son amour du moment, poser sur cette bouche délicieusement rose.
« Je ne savais pas que tu étais si doué de tes mains... ça ouvre soudain de plus grandes perspectives. Après tout, je pourrai t'engager comme cuisinier. »
Il ne l’écouter pas, il en était incapable, bien trop absorber par ce qu’il désirait le plus. Mitsuko recommença alors et il ce tendit. Non, il n’aimait pas l’ascendant qu’elle prenait sur lui, il se mettait trop en danger. Jamais il n’aurait crue qu’elle oserait jouer ainsi de ses charmes après lui avoir fait croire qu’elle ne rentrerait jamais dans son jeu. Douce torture qu’elle lui faisait vivre. Elle n’imaginait pas qu’elle épreuve cela était de retenir la bête en lui qui n’avait qu’un seul instant, la prendre là tout de suite. Seulement il n’était pas assez idiot pour ce jeté sur une proie aussi farouche, sachant pertinemment qu’elle était plus rapide que lui. Que pouvait-il faire ? Témoin d’un spectacle les plus sensuels auquel il est assisté. Zéleph avait chaud, terriblement chaud ainsi coller à elle et il bruler plus encore de ne pouvoir faire plus. C’était insupportable d’être si près d’elle et à la fois si loin.
« Pourquoi chercherai-je à t'empoisonner? Après tout, le venin de ma morsure coule déjà dans tes veines et c'est en me voulant que tu causeras ta perte. Mais n'est ce pas terriblement excitant? »
Sorcière. Il ne put s‘empêcher de lui sourire, léger, comme l’aveu de sa perte. Si il devait mourir ainsi alors il le ferait, après tout il l’avait prévenu : il n’avait plus rien à quoi se raccrocher. Âme désespéré cherche cause désespéré et c’était elle. En le sauvant de la noyade elle n’avait fait que l’attiré un peu plus à elle. Mitsuko l’attrapa, le collant, cette fois, totalement à elle et dans cette petite chute il posa ses mains sur le plan de travail. Leurs bouches s’approchèrent et c’était tout ce qu’il désirait, cueillir cette fleur pour lui faire ravaler ses épines, seulement Mitsuko avait tout planifié. Comment ne être surprit au bout du compte ?
« Vas y Zéleph, croque dans le fruit défendu... »
Ce mordant la lèvre il la fixa, le regard empreint de cette marque profonde de désir, ces braises sur les quel elle n’arrêter pas de jeter de l’huile. Le regard d’un félin affamer, d’un homme dédiant chacun de ses souffles lourd aux plaisirs de dévoré l’autre.
« Alors nous sommes fous tous les deux. »
Et il emprisonna le bout de pomme entre ses dents, lui volant de ses délicats doigts. Ce souvenait-elle de la définition qu’il lui avait donné ? Refaire sans cesse la même chose dans l’espoir que la fin soit différente, si lui le faisait sans jamais s’arrêter, elle ne pouvait pas dire qu’elle ne jouer pas le même jeu dangereux. A le tenté qu’est-ce qu’elle espéré ? Etait-ce dans le but de lui planter un couteau dans le dos ? Peu importe, qu’il avance de deux pas en avant pour en reculer d’un, car même si il avancer lentement il voyait toujours son but ce rapprocher. Zéleph n’attendit pas plu longtemps pour gravir les quelques centimètres qui les séparait et il celât leur bouches l’une à l’autre. Cela faisait plusieurs fois à présent qu’il gouter au vrais fruit défendu, le seul, le sien, et pourtant il ne s’en lassait jamais et trouver un plaisir nouveau à chaque baiser voler. La pomme rajouter un parfum sucré, acide, qui le rendait plus avide encore et qui leur ressembler bien. Le roi ce délecter, son corps s’électrisant par ce contacte. Plus langoureux et tendre qu’il ne lui avait jamais offert, il ne désirait rien de plus au monde que profiter de cette douce gourmandise comme elle le méritait. Son corps tout entier ce consumé par ce simple contacte, ses lèvres flirtant sans cesse avec les siennes. Tout aller si vite, il en perdait le contrôle. Loin d’être habitué à tant d’intensité dans un simple baiser donner, il n’était plus que désire pour elle. Une main ce glissant sur ses reins, un peut possessif peut être, l’autre agrippent le tissu de sa robe et le remontant le long de sa cuisse. Il la voulait à lui, mais il se voulait également à elle. Pauvre mortel qu’il était, il lui fallut respirer et c’est à bout de souffle qu’il libéra sa bouche. Le souffle court et lourd, il se sentait troubler. Mitsuko lui faisait perdre ses moyens. Zéleph se sentait à la fois si puissant et vulnérable que cela n’avait plu aucun sens. Elle avait raison, il était en train de sombré, mais c’était si bon, comment renoncer ? Devant échapper à son regard, il plongea dans son cou. Il ferma les yeux. Ce parfum allait le tuer.
« Tu te souviens. C’est pour toi que je lutte à présent. »
Il fallait qu’il sorte de là, qu’il se sauve avant de totalement perdre pied et de ne pouvoir ce rattraper. Elle était pire que l’alcool, elle était pire que son poison, bien plus addictive et quel soit le mal qu’elle lui ferait il avait trouvé son nouveau vice. Zéleph effleura sa peau de ses lèvres, mais dans un effort sur humain il feinta de la lui embrasser retirant es mains de son corps. Il attrapa le plat qu’elle avait commencé à remplir de fruit et s’éloigna d’elle s’imposant à lui-même cette fois une distance de sécurité. Il n’avait pas était préparé à ça, a ce faire prendre à son propre jeu. Trop sûr de lui, ou pas assez, elle avait un effet sur son corps qui lui faisait peur. Cherchant malgré tout à cacher cette aveu il lui sourit tendrement. Le jeu, toujours le jeu pour ne pas se confronter à la vérité.
« Tu me la demander si gentiment, je ne peux pas dire non. »
Il croqua dans un bout d’ananas, le jus coulant ses doigts. C’était vrai, elle l’avait presque supplié de rester pour elle. Il avait beau avoir était torturé par son esprit à ce moment-là, il n’était pas près d’oublier ça, mais il ne se servait pas de cela pour se moquer d’elle, non car ça aurait était trop facile. De sa sincérité la plus profonde il lui jurait qu’il ne renoncerait jamais, après tout il lui fallait quelque chose pour oublier son mal et quoi d’autre de mieux qu’un autre ? Zéleph suça l’un de ses doigts avant de sourire. Celle qu’il détester le plus, celle qu’il pensait ne jamais aimer était celle qui l’aider le plus. C’était risible.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 16 Déc 2012, 17:48

Mitsuko fixait les doigts de Zéleph, ceux qui tenaient plus tôt le bout d'ananas qu'il avait croqué dans aucun ménagement. Même si elle ne l'avouerait jamais, elle avait du mal à se remettre de ce qui venait de se passer et elle sentait encore les mains du roi sur sa peau. Le pire dans cette histoire c'était, qu'auparavant, elle était hantée par un rêve, à présent, la réalité le rattrapait et c'était contre elle qu'elle devait lutter. Et au moment où elle avait senti les mains du réprouvé se placer sur son corps, l'une sur ses reins, l'autre sur sa cuisse, celle-là même froissant sa robe, elle s'était demandée si elle aurait la force de résister. Son corps entier vibrait sous les caresses de l'homme qui perdait peu à peu le contrôle, chacun des contacts qu'ils avaient étant électrisants et, le fait que leurs lèvres se frôlent, s'embrassent, s'éprouvent, était devenue une habitude si récurrente qu'elle se demandait comment elle pourrait faire en sorte que cela change. Elle savait pertinemment que le roi avait l'habitude de séduire, et il n'était pas le seul, mais ce qui les différenciait c'est qu'elle séduisait toujours avec la ferme intention de s'arrêter à un moment précis. Lui semblait n'avoir aucune limite, il jouissait des situations qu'il provoquait jusqu'au bout et il avait conquis tellement de femmes que, quelque part, cela revenait à nourrir encore plus le désir de refus de Mitsuko.

La déesse sentit la présence de Seth dans les lieux, il tombait à pic, il viendrait la sauver, encore une fois. Alors, elle s'avança vers le réprouvé, attrapant le saladier avant de le poser sur le plan de travail. Reposant les yeux sur Zéleph, elle s'avança de nouveau. Il lui semblait que leurs corps dansaient ensembles l'un des tangos auquel ils s'étaient livrés pendant le mariage, s'écartant, se rapprochant, se rencontrant avec fougue pour mieux se quitter. Pourtant, cette fois, elle n'avait pas l'intention de le laisser reculer. Il devait comprendre, il devait arrêter de jouer. « Et si je changeais d'avis? Et si je t'autorisai ce que je t'ai interdit il y a quelques temps? ». Ses mains vinrent se poser sur la chemise du roi, ses doigts faisant sauter l'un des boutons de cette dernière mine de rien, puis un autre, puis encore un autre, doucement, lentement. Elle fixait son torse qui se dévoilait peu à peu en même temps que les dessins qui le recouvraient, ces tatouages qui la fascinaient tant. Puis, dans un chuchotement elle lui dit tout en faisant glisser le tissu de sa propre robe, dévoilant ainsi l'une de ses épaules après s'être caressée la peau du bout des doigts : « Je t'assure que je suis le meilleur des fruits que tu n'as jamais goûté... ». Avec délicatesse, elle approcha ses lèvres de la peau du torse du roi, y déposant un baiser, puis un autre. Elle avait envi de lui, elle se perdait elle-même, elle se donnait, mais elle pouvait aisément se le permettre parce que sa bouée de sauvetage n'allait pas tarder à arriver. Et c'est d'ailleurs une voix froide qui s'éleva dans la cuisine :

« Madame? »

S'écartant de Zéleph avec un étrange sourire sur les lèvres, elle remonta le tissu de sa robe doucement, fixant son majordome avec un certain amusement. « Oh Seth, tu tombes divinement bien. Le seigneur des deux rives essayait justement de m'apprendre à couper des fruits mais je suppose que notre œuvre laisse quelque peu à désirer. ». Elle faisait d'une pierre deux coups, déjà en ce qui concernait sa volonté d'aveu du majordome quant à ses souvenirs oubliés et, également, dans sa guerre contre le roi. La tournure que prenaient les évènements l'avantageait et, quelque part, il avait à présent pleinement conscience des capacités de la personne contre laquelle il jouait. Elle fixa Zéleph un instant avant de déclarer :

« Zéleph restera ici afin d'assurer les réparations des dégâts qu'il a occasionné et autant qu'il lui plaira après ça. J'aimerai aussi que mes enfants soient mis au courant de la situation de manière officielle et, bien entendu, même si cela déplaira à certains, plus aucune goûte d'alcool ne devra se trouver dans le manoir à portée de main. Enfin, mon cher Seth, j'aimerai que tu apprennes à notre invité à se vêtir correctement car, comme tu peux aisément le constater, boutonner une chemise ne fait pas partie de ses compétences visiblement. »

Elle se moquait ouvertement de Zéleph puisque c'était elle qui avait déboutonné sa chemise. Mais peu importait la vérité, d'ailleurs, elle savait très bien que son majordome n'était pas dupe. Il était contre la présence du roi, et Mitsuko se doutait bien que c'était pour les mêmes raisons qu'elle. Sauf qu'il savait quelque chose qu'elle ignorait. Laissant le roi, elle s'approcha de l'ombre qui lui chuchota : « J'ai retrouvé Faust madame, il vous attend dans la salle de réception. Dante a disparu depuis des mois et il vivait seul dans l'ancien château de l'homme... ». Il s'agissait du premier enfant qu'elle avait créé et, bien sûr, lorsque Dante avait su avoir un fils, il avait requis de l'élever sans savoir que Mitsuko était sa mère et que l'enfant n'était pas biologique. Elle sourit, chuchotant au majordome : « Très bien. Et si tu pouvais dire à Zéleph que je ne souhaite pas figurer sur son tableau de chasse, cela me sortirait une épine du pied. ». Oh, Seth aurait tout fait pour sa dame, aussi, il attendit qu'elle soit sortie de la cuisine avant de fixer le réprouvé en murmurant :

« Madame ne souhaite pas figurer sur votre tableau de chasse, veuillez donc cesser de l'importuner plus que de raison. »
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Dim 16 Déc 2012, 19:14

Un soupire. Il fallait expirer. Respiré. Serrer les dents. Fermer les poings. Ce calmé. Grogner pour extérioriser. Zéleph sentait la colère affluer dans ses veines. Mitsuko avait réussi. Il était hors de lui. Cela cachait la vérité, soit, mais c’était mieux que rien. La frustration était un sentiment, une sensation extrêmement pesante. A cela rajouter le fait qu’il c’était fait duper. Bien sûr elle aurait était trop heureuse de le voir, de savoir qu’elle avait réussi son coup de maitre, touchant et coulant toute sa flotte en un coup de canon. Dommage pour elle il n’était pas capitaine à abandonner son navire et même si il dériver dangereusement vers les rochers. La vérité c’est qu’il était persuadé qu’il était à deux doigts de la faire plier. Le passage de ses lèvres brulantes sur sa peau avait laissé des traces au plus profond de sa chair. Quoi qu’il arrive il gagner du terrain. Bien sûr il trébucher souvent, mais est-ce que cela avait de l’importance au fond ? Tant pis si il finissait par tomber, car il l’emporterait avec lui dans sa chute. Fuit moi, je te suis. Il sourit, mais ce fut de courte duré.
« Madame ne souhaite pas figurer sur votre tableau de chasse, veuillez donc cesser de l'importuner plus que de raison. »
Brave bête. Seth lui faisait pitié. Vouer sa vie a une soumission certaine, dans quel but ? Mitsuko était entouré de chiens bêtement fidèle, prés à courber l’échine sans poser de questions. Le majordome était la définition parfaite de l’homme que Zéleph ne voulait pas être. Il fixa l’ombre et ricana. C’était donc cela toute ces messe-basses ? Il était déçu, il pensait que Mitsuko le croyait plus intelligent que cela.
« Alors c’est ainsi ? »
Zéleph ne parlait pas à Seth, enfaite il ne parlait à personne, laissant simplement sa penser lui échapper. C’était vrai qu’il devait ressembler à ce genre d’homme. Un chasseur, un prédateur incapable de ce contrôlé. Il retint un rire. Elle lui avait fait croire un jour qu’elle avait eu de nombreux amants, c’était à son tour de lui faire croire. Ce qui était certain c’était qu’il en avait eu plus qu’elle, mais ce n’était sincèrement pas dur. Le reste, il le garderait pour lui, car après tout il respecter bien trop les femmes qu’ils avaient aimé pour ce venter de quoi que ce soit. Passant à coter de Seth il posa une main sur son épaule.
« Répétez ses mensonges, c’est mentir aussi, mon ami. »
Il quitta la cuisine, ne prenant même pas le temps de ce rhabillé. Il s’en fichait pas mal. Elle voulait encore jouer avec lui, qu’elle ce l’avoue a elle-même ou non, lui ne se tromper jamais. Pas sur ce genre de chose. Il avait bien trop l’habitude de vivre dans ce monde-là. Zéleph pouvait lire le comportement corporel, c’était son gagne-pain, du moins l’occupation qu’il c’était donner pour ne pas s’ennuyait. Mitsuko aurait pu le fuir totalement, disparaitre comme elle savait si bien le faire, mais elle marcher devant lui, sachant surement pertinemment qu’il la suivait et la rattraper à grand pas. Sa main attrapa la sienne pour la tourner à lui, alors que l’autre se posa sur sa hanche. Poussant son corps contre le mur le plu proche il la bloqua avec fermeté. Cela n’était qu’un geste, et pourtant aucun mot n’aurait mieux traduit sa détermination. Elle pourrait lui crever les yeux et lui casser les deux jambes qu’il n’abandonnerait pas, bien au contraire. Elle ne comprenait pas que plus elle reculer et plus il avancerait. C’était bien pour cela que le jeu était amusant, car elle ne pouvait pas avancer, elle en était incapable et donc inévitablement, il ne pourrait reculer.
« Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « Tu ne m’échapperas plus » ? »
Zéleph s’approcha de ses lèvres, mais à peine les eut-il effleuré qu’il se retira, la libérant de son emprise. Qui pouvait-elle tromper au juste ? Sa robe était froissée, ses lèvres rougie par le plaisir. Il se mordit la sienne avant qu’un sourire ne les étires. Il la regarda de haut en bas avant de simplement déclarer.
« Non. Je crois que tu as très bien comprit. »
Zéleph se retourna sans rien ajouter, vainqueur, et repartit de là où il venait. Il avait une salade de fruit à finir et des meubles à réparer pour finir sa journée. Soulager d’un pois, il avait trouvé quelque chose de bien mieux pour oublier sa peine : rendre la vie de Mitsuko impossible, et c’était bien mieux que n’importe quoi d’autre. Non, elle pourrait lui dire tout ce qu’elle voudrait rien n’effacerait les pulsions aux quel elle cédait régulièrement en sa compagnie. Oui, Mitsuko avait réalisé qu’il ne lâcherait pas l’affaire peut importer le degré de folie que cela demander. Il le serait toujours assez pour elle.
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Tuer le désir [pv. Mitsuko]

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