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 Rien n’est plus éphémère qu’un flocon, en hivers. (Mitsuko)

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Sam 08 Déc 2012, 23:25

Un flocon de neige vin ce loger dans le cou du roi et fondit au contact de sa peau lui procurant, un étrange frisson. Il était là depuis quelques minutes déjà. Devant cette porte. Massive. Lourde. Il n’avait aucune envie d’y frapper. Il regretter d’être venu. Pourtant il avait fait tout le voyage jusqu’ici. Il avait traversé ce jardin, couvert de brume et pas franchement accueillant. Il avait fait tout cela avec une idée en tête, une graine qui avait pris racine dans son esprit, mais soudain devant ce bois tout avait l’air si réel qu’il ne savait plu si faire marche arrière n’était pas une si mauvaise idée finalement. Cela lui était parue si évidant sur le moment. L’envie était un sentiment si dur à combattre, alors il n’en avait pas pris la peine. C’était mieux ainsi, non ? Ne jamais penser, juste foncer. Bien sûr cela n’avait pas toujours réussit au réprouvé, mais il n’avait jamais eu peur de tomber. Peu importait le résultat, ne compté que l’acte en lui-même. Beaucoup de gens assimilerait cela a de la folie ou de la bêtise, pour Zéleph c’était une manière de vivre l’instant présent et de n’avoir aucune limite, aucun obstacles qui aurait pu freiner ses envies. Il pouvait tout faire, tout vivre, sans crainte, car la peur était le pire des maux. Ainsi il était là et cette porte le narguait. Y avait-il de l’angoisse dans son hésitation, ou n’était-ce simplement qu’une appréhension ? Il fallait avouer que la dernière fois où il avait vue Mitsuko il ne c’était pas montré très digne. Il aurait du même avoir honte, et pour le peu de chose dont il ce rappelait il était terriblement en colère contre lui-même et son penchant certain pour l’alcool. Puis il y avait également Edelwyn. Ses bien qu’intéressantes mais aussi dérangeante révélations. Enfin, il y avait eu ce rêve. Il sourit doucement ce trouvant terriblement idiot à rester devant cette porte sans bouger. La graine avait pris racine et il ne pouvait l’empêcher de vivre en lui, alors à quoi bon résisté maintenant ? Avant il ce serrait détester d’avoir pu, ne serait-ce qui pensait, mais il avait réalisé que voir la réalité en face et ne plus s’en cachait était bien plus libérateur que de ce créer un mur oppressent. Il n’avait qu’une seule envie, ce laissé tenter, alors pourquoi hésité au bord du délit ? Le crime était si tentent. Alors il y céda et trois coups plus tard à la porte celle-ci s’ouvrit, presque sans délai. Zéleph, un peu surprit, ce retrouva nez à nez avec Seth.
« Vous vous êtes enfin décidé, seigneur ? »
Si il l’avait vue pourquoi ne lui avait-il pas ouvert plus taux ? Non il avait surement préféré le laisser sous la neige, c’était tellement plus amusant. Le roi ne répondit pas, se contentant de lui présenter ce qu’il avait entre les mains. Cela n’avait que très peu d’importance, mais c’était un très bon alibi.
« J’ai ceux-ci pour votre maitresse. »
Le majordome posa les yeux sur le kimono, puis releva le regard vers le réprouvé. Aucun sentiment ne parut traverser son visage, peut-être n’en avait-il tout simplement pas ? Zéleph s’en fichait, il voulait voir une personne bien distincte et faire la discussion à ce chère Seth n’était pas dans ses plans. Le majordome lui prit le vêtement soigneusement plié comme Mitsuko l’avait laissait en réalité. Le réprouvé sentit bien la mauvaise blague venir. Si il était lui-même venu ce n’était pas dans le but de prendre l’air, mais bien de profiter de l’occasion pour voir sa déesse.
« Cela implique que j’aimerais entrer. »
Etait-ce de la réticence qu’il put lire dans le regard de l’homme devant lui ? Bien sûr il ne pouvait pas lui refuser et lui laissa la place pour entrer. Zéleph quitta le froid avec un petit air arrogant. Son regard ce laissa guidé dans la grande pièce. Cette bâtisse n’était pas toute neuve, à n’en pas douté. Seth ce mit à marcher, passant devant lui.
« Ma maitresse est dans son bain, je ne sais pas si elle voudra vous recevoir. »
Zéleph le suivit et ne put s’empêcher de penser qu’un bain n’était pas une contrainte. Pourtant il ce garda bien de le faire remarquer. Après tout il n’était pas homme à dire ce genre de chose. Ce qui se passait au Circus rester au Circus, pour peu que les gens soit conscients des conséquences. Le roi suivit l’homme dans les couloirs, sans un mot, puis arriver devant ce qui devait être surement la salle de bain de sa majesté la maitresse de maison, Seth le fit attendre. Bien sur Zéleph pouvait s’attendre à tous venant de la part de Mitsuko. Elle pouvait refuser de le voir tout comme l’invité dans son bain, quoi que vue ce qui était arrivé la derrière fois il se demander si c’était encore possible. Bien sûr si elle refuser cela ne l’empêcherait en rien de la voir, il n’était pas sur son terrain et alors ? Il avait décidé que le jeu en valait la chandelle et que le risque à encourir importait peut. Ce ne fut que lors ce qu’il vit Seth revenir et lui ouvrir la porte qu’il comprit qu’elle voulait le voir. Il s’avança alors, salua à peine le majordome et entra dans la salle d’eau s’attendant à y voir la propriétaire des lieux et cela dans n’importe quel apparat.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 09 Déc 2012, 01:12

« Madame, le roi des réprouvés demande à vous voir. Il se trouve devant la porte. Puis-je le faire entrer? »

La jeune femme qui se trouvait dans l'eau tourna la tête vers le majordome dont l'expression reflétait la réponse qu'il souhaitait qu'elle donne. A vrai dire, c'était sans doute la réponse la plus évidente, celle qui se trouvait sur le chemin de la raison. Ils ne s'étaient pas revus depuis quelques temps et beaucoup de choses s'étaient produites depuis : la mort de son fils aux yeux du monde, la venue d'Alicia dans sa demeure, le couronnement de Violette, ce rêve. Mitsuko ferma les yeux un instant, regardant les flocons de neige tomber par la grande bai vitrée qu'elle avait fait installé en même temps que ces bains. A vrai dire, c'était sa rencontre avec Zéleph au Circus qui avait inspiré les travaux dans sa demeure mais elle se garderait de le lui dire. Depuis, elle venait ici souvent car, si elle n'avait pas besoin de se laver, n'étant pas humaine, elle aimait laisser son corps ressentir la chaleur de l'eau brûlante, cette eau qui massait doucement sa peau. Et c'était bien parce qu'elle se refusait d'oublier son ancien statut de mortel qu'elle laissait de plus en plus ses émotions et ses sensations avoir raison d'elle. Mais elle avait fait un choix : soit être une déesse pure et dure, faite uniquement de magie et ayant sur le monde un regard extérieur, soit continuer d'essayer de vivre avec toutes les conséquences que cela impliquait, notamment le fait d'être sujette à certains désirs, à certaines passions.

« Bien, faites le entrer... »

« Êtes-vous certaine que sa présence est la bienvenue? »

Mitsuko ne dit rien, faisant juste un petit signe de la main au majordome afin qu'il attende un peu. Puis, sortant de l'eau doucement, elle se dirigea vers un fauteuil où était posée un vêtement. L'eau qui se trouvait sur sa peau disparut en un instant comme si elle ne pouvait tenir sur ce corps de magie. Et, doucement, sans se soucier de Seth qui, de toute manière, avait eu la décence de détourner le regard en homme respectueux qu'il était, elle enfila son habit. C'était une sorte de robe mais jamais elle n'aurait pu sortir avec tant le tissu était fin. Pourtant, on ne voyait aucune partie intime de son corps, des broderies représentant les cinq animaux légendaires cachant ses atouts avec la plus grande élégance. Le rouge et le doré se côtoyaient à la perfection. La jeune femme prit la pince qui se trouvait sur la table, attachant ses cheveux d'une manière rapide, quelques mèches retombant ici et là, puis, elle attrapa la ceinture de sa robe, la serrant autour de sa taille. Finalement, une fois mise en place, il n'y avait que les manches qui étaient amples, oui, très amples. Elle fit signe à Seth de faire entrer Zéleph, tournant le dos à la porte pour l'attendre. Ce fut uniquement lorsqu'elle sut qu'il était arrivé qu'elle se retourna, fixant son regard dans le sien, croisant les bras doucement sans se rapprocher de lui.

« Oui? »

Les souvenirs du rêve la troublaient, elle ne pouvait le nier mais peu importait, son esprit lui jouait simplement des tours et depuis qu'elle ne dormait plus, elle allait beaucoup mieux. Elle finit par reprendre la parole, détournant ses yeux du jeune homme pour admirer de nouveau la neige qui s'abattait sur le jardin. Elle semblait hésiter mais finit par avouer le fond de sa pensée :

« Je vous avais pourtant dit de ne pas chercher à me voir avant un moment plutôt long. Il est vrai que cela fait quelques temps que nous ne nous sommes pas vu mais pourquoi être venu jusqu'ici? Si c'est cela qui vous intéresse, votre Cerfeuil se porte à merveille, je le nourris, le loge, il se plait ici. Quant à votre manteau, à vrai dire, j'avais prévu de vous le faire porter...il est vrai qu'avec toute cette neige il pourrait vous être utile, bien que je suppose que vous n'en possédiez pas qu'un. Si c'est cela que vous souhaitez, je vais vous guider jusqu'à lui. »

C'était un peu comme la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, dans un univers glacé, comme leur relation à cette époque. Et aujourd'hui en était-il de même? Elle avait décidé de ne plus le tutoyer, gardant ses distances avec lui avec une peine qu'elle dissimulait aussi bien qu'elle le pouvait. Il y avait ce lien qui les unissait, et puis, peut-être autre chose mais cela devait rester qu'un rêve. Elle était raisonnable, et bien que le fait de le recevoir ne le fut pas, elle ne comptait pas lui montrer quoi que ce soit de ses pensées. Ramenant ses bras le long de son corps, elle finit par avancer vers lui, s'arrêtant un peu plus loin, à une distance convenable :

« Alors, que souhaitez vous? »

Il était vrai que ce qu'il s'était passé au mariage d'Aya était un peu spécial, surtout l'état dans lequel il se trouvait. D'ailleurs, elle se demandait s'il s'en souvenait. Mais peu importait.
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Dim 09 Déc 2012, 02:17

Zéleph trouver cette pièce bien luxueuse, mais étrangement agréable. Mitsuko avait l’air d’apprécier ce genre de passe-temps. L’homme qu’il était ne put s’empêcher de sourire, son regard se posant sur celle pour qui il avait fait tout ce chemin. Il la détester, et si avant il se cachait derrière de fausse raisons, bien que valable, aujourd’hui il connaissait les réelles raisons de cette colère. Elle était belle, a n’en pas douté, il ne l’avait jamais nié, mais la différence était qu’il en accepter l’idée. Cela rendait le regard qu’il posait sur elle bien diffèrent. Alors qu’elle parlait il ce tus. La décision avait était clarifier au moment où elle avait ouvert la bouche. Elle mettait un espace entre eux, une distance de sécurité. Zéleph aurait pu en rire. Edelwyn l’avait prévenu, mais le voir, l’analyser était bien meilleur que tout. En y repensant il sentit son cou le bruler légèrement. C’était plus psychologique qu’autre chose car la morsure avait cicatrisé, bien que la marque fût gravée dans sa chair. Mitsuko le vouvoyait, c’était amusant et légèrement vexant. Le roi feint de cacher une moue boudeuse. En réalité à ce moment c’était un enfant, un vrais grand enfant, mais comment ne pas l’être ? Elle lui parlait de choses qui l’intéressait peut, des choses pour les qu’elle il ne se serait jamais déplacer en personne, et il était persuadé qu’elle le savait. Il fallait être sot pour ne pas en rire. Elle s’approcha, et pourtant il y avait toujours cette ligne, cette limite qu’elle avait tracée pour la première fois. Sentait-elle que quelque chose avait changé ? Lui ? Elle ? Peut-être eux deux, ou peut-être pas. Quel était l’intérêt de le savoir de toute façon ? Lui il s’en fichait, ne compter que ce qu’il désiré.
« Alors, que souhaitez-vous? »
« Vous. »
Un murmure, une affirmation, une provocation. Pourtant ce simple mot n’était pas une parole en l’air. Son regard était planté dans le sien, plus sérieux que jamais. Mitsuko l’avait cherché, elle c’était amuser à le séduire et si elle avait réussi il voulait en avoir le cœur net et pour cela il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir. C’était vrais, il y a encore une semaine ou deux il aurait refusé toute pensées de ce genre, mais les gens changes et avec eux leurs sentiments, leurs désirs, leurs besoins. Zéleph supposait qu’elle ne s’attendait pas à cela, c’était peut-être mieux ainsi. Il avança vers elle, sans aucune crainte, l’entement, sûr de lui. Il était un prédateur, elle sa proie. Qu’elle le veuille ou non, il en avait décidé ainsi et peu importait ce qu’elle en pensait, une fois qu’un désir c’était immiscer en lui, il n’y avait aucune chance pour qu’il y renonce avant de l’avoir réalisé. « Si vous la surprenez, si vous lui rendez également la vie impossible alors il y aura deux solutions : soit elle surenchérira pour vous faire plier, soit elle vous fuira. » C’était le moment ou jamais de savoir si le vampire avait raison. Il n’était pas un homme charmant, pas un gentleman, ni éduquer, ni délicat, enfaite in était tout l’inverse alors il supposait qu’il pouvait arriver à la surprendre, par exemple en la traquant comme le loup le fait avec l’agneau. Lui qui lui avait montré son dégout, ses réticences, sa haine, il venait aujourd’hui devant elle lui avouer son désirs sans honte ni crainte. La vérité toute nue, sans apparat, ni artifice. Il n’avait cas être lui-même, d’une franchise sans faille. Si elle aimer jouer, manipuler, voiler la vérité ou l’édulcorait, s’arranger avec, lui détester se moquer de la réalité et il avait décidé qu’elle devait également si confronter. Zéleph fit un pas de plus en sa direction, réduisant considérablement l’écart qu’elle avait fixé, pourtant ils n’étaient pas encore trop près, il lui laisser encore un espace vital assez raisonnable.
« Tu ne m’échapperas plus… » Souffla-t-il.
Cela devait sonner comme une menace pour elle, mais pour lui c’était une simple réalité, c’était ce qui arriverait tôt ou tard, peu importe ce qu’elle en pensait. Zéleph n’était pas effrayer par la difficulté de sa quête, ni part la durée. Le trésor en valait le voyage. Mitsuko avait ses secrets, il en avait appris beaucoup sur elle en très peu de temps, mais la vérité c’était qu’il n’avait pas besoin de savoir pour la connaitre. L’histoire des gens importe peut, cela n’explique pas qui ils sont vraiment. Elle était une Déesse ou une Aether, peu importe ce que cela signifier car en vérité elle n’en rester pas moins une femme et c’était tout ce qui compter. Zéleph brisa le lien visuel qu’ils avaient, ce concentrant sur la salle d’eau, son regard se posa sur le bain remplit et fumant et il sourit.
« Vous-ai-je empêcher de vous laver ? »
Son ton avait radicalement changé, comme si il venait de passer à autre chose. Il s’approcha de l’eau il y plongea les doigts. Brulant. C’était amusant, on disait que l’eau chaude attisé le désir, car la chaleur de l’eau rappelait celle des corps, d’étendait les muscles et plonger dans un total bien être. Il se redressa et jeta un coup d’œil à l’extérieur. C’était amusant, le jardin était bien plus beau vue de là.
« Votre fils attend toujours l’argents que vous devez, et des excuses aussi, si vous en êtes capables. C’est amusant la façon dont il s’est affirmé. »
Elle voulait jouer ainsi, alors il rentré dans ses règles, jusqu’à ce qu’il décide de les changer, mais autant prendre le temps, y aller doucement. Brusquer les choses serait idiots, il valait mieux en profiter. Dos a elle il fixer le jardin. Il comprenait pourquoi elle avait voulu des enfants, seul dans une si grande demeures, peu importe combien d’employé elle avait, cela devait être morbide. Quoi que, vue d’où venait ses fils, il ne savait trop ce qui était le plus malheureux.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 09 Déc 2012, 03:12

Mitsuko frémit à la réplique du réprouvé. C'était sans doute la première fois qu'on lui répondait sans le moindre détour, si...brusquement. Oh bien sûr, elle était habituée à cacher ce qu'elle pensait, elle avait reçu une éducation digne de ce nom, mais n'importe qui se serait figé, aurait sans doute arrêté de respirer, le cœur battant la chamade. Mais elle ne voulait pas être ce genre de femmes qui se laissaient abuser par les hommes, les hommes qui ensuite puisaient de leur victoire la faiblesse de leurs conquêtes. Aussi, elle ne bougea pas, le regardant avancer en contemplant la distance qui se réduisait entre eux, le regard fixé sur lui mais pourtant totalement ailleurs. Néanmoins, elle ressentait Zéleph, elle avait nul besoin de le regarder. Il était sûr de lui, déterminé, en somme, ils avaient un problème. Elle analysait la situation, se demandant comment réagir, devait-elle l'ignorer, parler d'autre chose, plaisanter ou, au contraire, surenchérir d'une manière plus ou moins cassante, ou d'une manière plus ou moins séduisante? Telle était la question et se fut lorsqu'il lui souffla qu'elle ne lui échapperait plus que ses yeux le fixèrent réellement, se plissant légèrement comme si elle cherchait à faire la différence entre le vrai et le faux, à savoir ce qu'il voulait vraiment. Et s'il pensait ce qu'il disait, il était simplement fou. De glace, elle restait immobile, essayant de chercher la meilleure méthode pour se débarrasser de lui rapidement. Mais il se détourna, entamant une toute nouvelle conversation. Cet homme était impossible. Aussi, elle ne dit rien, ne répondit pas à ses questions, se rapprochement doucement de lui, vraiment doucement. Après un petit silence, elle lui dit :

« Hé bien, nous dirons que vous êtes venu pour l'argent, et pour avoir quelques nouvelles dans ce cas. »

Elle s'approcha un peu plus de lui, réduisant lentement la distance qui les séparait, un petit sourire étrange sur le visage, un brun malicieux, un sourire qui s'effaça légèrement quand elle parla de son fils.

« J'ai perdu un fils il y a quelques semaines, sans doute le plus studieux et obéissant de tous d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, si vous pensez un seul instant que je suis incapable de formuler des excuses à mes propres enfants, vous vous trompez...surtout Neros. Il doit sans doute être le seul à m'apprécier un tantinet. Et puis, je n'ai pas changé de point de vue, rien de tout ceci ne serait arrivé si vous aviez décidé d'accepter ma demande et de me confier cet animal. »

Arrivant à ses côtés, elle se colla à lui, contre son dos, ses bras passant de chaque côté du corps du roi pour enlacer sa taille, ses mains glissant jusqu'à son torse du même mouvement lent qu'elle empruntait depuis tout à l'heure. Elle ne dit rien un instant puis finit par ouvrir la bouche.

« Pourtant, vous me connaissez n'est ce pas? Vous savez pertinemment que je prend toujours ce que je désire. J'ai voulu ce cerfeuil et il m'appartient désormais. Il y a des tas de choses semblables, je vous assure, du moment que je souhaite ces choses... »

Plus elle parlait, plus sa voix ne devenait qu'un murmure. Bien sûr, cette mise en scène lui demandait un effort considérable puisque, collée ainsi à lui, elle sentait son parfum l'enivrer, sachant pertinemment qu'il pouvait à tout moment se retourner pour faire elle ne savait quoi. Elle était dans une position qui la mettait en danger mais, d'un côté, l'effet de surprise n'en serait que plus grand pour Zéleph. Retirant progressivement ses mains de lui, elle lui souffla :

« Néanmoins, ne vous faites aucune illusion, je ne vous veux pas, je ne ressens à votre égard que ce que le lien de divinité m'oblige à ressentir, et il en est de même pour vous. Si vous croyez un seul instant qu'il existe autre chose, alors je préfère être claire : vous vous trompez. Vous ne me voulez pas, pas plus que je ne vous veux. Et je m'excuse d'avance, une bonne dose d'eau froide aurait sans doute calmé vos ardeurs mais je n'ai que de l'eau chaude à disposition. »

Sans crier gare, Mitsuko poussa Zéleph dans l'eau du bain, s'écartant à temps pour éviter de tomber avec lui. S'il pensait un seul instant qu'elle pourrait succomber à ses charmes, il se trompait, jamais elle ne répondrait à ses attentes, quelles soient véridiques ou totalement fausses. D'ailleurs, elle préférait qu'elles soient fausses et qu'il parte afin que la situation se résolve d'elle-même. La jeune femme s'approcha de la table basse où elle prit un éventail, commençant à l'agiter devant elle comme si de rien n'était. Pourtant, ce contact avait ranimé de nouveau les souvenirs de ce rêve aux multiples facettes, oui, ce rêve qui avait été un réel panel de situations érotiques avec des individus qu'elle ne connaissait pas ou peu. Et, tout cela pour la faire glisser doucement vers lui, vers ses bras. Elle se souvenait de cette sensation d'abandon qu'elle avait ressenti dans ses songes, une volonté de se donner à lui, une envie irrésistible. Cette envie, elle l'éradiquerait, qu'il le veuille ou non.
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Dim 09 Déc 2012, 12:26

Zéleph sortit la tête de l’eau avant de secouer la tête, s’ébrouant. Il resta quelque seconde à fixer Mitsuko sans vraiment réaliser, puis le fou rire vin le gagner. Non il ne c’était absolument pas attendu à cela, mais c’était délicieux de constater qu’elle était devenu si impulsive, si surprenante, peut-être l’avait-elle toujours était. Cela ne l’aurait pas réellement étonné, elle passait son temps à se cacher, a tout calculer, pourtant l’improvisation avait du bon. Le réprouvé souffla en se redressant. Si Mitsuko avait cherché à le mettre en colère ‘était raté et peine perdu. Au contraire il venait de rire comme il en avait peu l’habitude. L’eau était divine, la chaleur relaxante, mais ses vêtements tremper lui coller littéralement a la peau. Alors il prit simplement l’initiative de retiré son kimono. Quand il y avait un problème il fallait le supprimer, c’était aussi simple que cela et c’est ainsi que petit à petit il se retrouva en sous-vêtements dans le bain. Elle avait parlait de douche froide, mais même glacer l’eau n’aurait pas eu un autre effet sur lui. Retournement de situation, ou simple envie d’agacer la Déesse. Il s’allongea, puis laissa sa tête tomber en arrière, ferment les yeux. Il ne lui manquer plu qu’un cigare et un verre de vin et il aurait était au paradis, mais il fallait avouer qu’il avait bien mieux à porter de main. Ce redressant il fixa à nouveau Mitsuko.
« Êtes-vous seulement capable d’aimer ? »
Il aurait dû lui dire qu’il était désolé pour son fils, qu’il se fichait du cerfeuil ou encore de ses excuses. Cela était une question totalement hors sujet, encore une fois. Ce n’était pas à propos de lui, c’était le genre de question qu’il c’était toujours poser à son sujet. Elle avait des fils. eElle c’était fabriquer des fils. Il ne savait pas combien exactement, mais il savait qu’il y en avait beaucoup. Il avait vue Neros, la façon dont il la regarder. Ce garçon aimer cette femme, et pourtant il ne savait rien. Lui non plus d’ailleurs et cela ne l’intéresser pas. Edelwyn lui en avait bien assez dit. Zéleph ne la juger pas, bien que c’était difficile de ne pas le faire. Il se demander juste si derrières tout cela ne se cachait pas un peu de sentiments. Lui avait aimé sa mère, comme il n’avait jamais aimé personne, et elle rester à ce jour la personne la plus importante de sa vie. Si Mitsuko avait réellement aimé ses enfants elle leur aurait dit la vérité car qu’est-ce qui était pire ? Croire que l’on vous a abandonné ? Que vos parents son mort ? Ou connaitre sa mère quitte à ne pas savoir pour son père ? Le roi ce redressa et sortit du bain.
« Non, bien sûr que non. »
Elle en était incapable à ses yeux. Aimer un enfant, aimer une personne. Elle avait peur. Comme lui, mais pour des raisons qu’il trouvait mauvaise elle chercher malgré tout à avoir un attachement. C’était malsain. Trop rationnel, trop calculé. Il n’y avait pas de place pour les sentiments lors ce qu’on passait son temps à les fuir. Zéleph s’approcha d’elle ne craignait pas les répercussions de ses actes ou de ses mots, il supposer cas courir après l’impossible on finissait toujours par en payer le prix.
« Vous reculez, Madame. Vous avez peur. Pas de moi. De vous. »
Il frissonna, passant du chaud au froid, la peau humide, il ne pouvait s’en empêcher. C’était bien cela le problème chez elle, c’était qu’elle s’empêcher de tout et même des choses les plus naturel qui soit. La peur de mourir en donnant la vie, c’était rationnel. Peur d’être faible, il le comprenait. Seulement elle était immortelle à présent et certaine liaison ne demander aucuns attachements. De quoi avait-elle peur avec un homme tel que lui ? Elle avait le dessus sur lui, il détester cela et ne pouvait l’admettre, mais c’était un fait contre lequel il ne pouvait rien. Zéleph avait arrêté de ce battre, c’était bien pour cette raison qu’il était là, devant elle. L’espace entre eux ce réduisit considérablement au moment où il franchit la limite qu’elle lui avait fixé en début de partie. Semblable à un jeu d’échec il avancer ses pions, seulement lui contrairement à elle, avait refusé tout filet de secours. Preuve de ce qu’il voulait vraiment et qu’il ne s’amuser pas du tout, car si il tomber elle l’écraserait et ça il en était hors de question.
« Tant de temps passer à me séduire, à me rendre fou. Nous sommes bien diffèrent et pourtant si semblable. Si je vous connais, vous me connaissez également et lors ce que je jure quelque chose, rien ne peut m’empêcher de le faire. »
Bien sûr il ne la forcerait a rien, si elle ne s’approcher pas alors il en ferait de même. On avait beau dire il n’était pas si vil que cela. Il avait un profond respect pour les femmes, qu’il les emplois à donner leurs corps n’y changer rien, au contraire il les invités à le faire de manière protéger et raisonnable, c’était tout de même mieux que de les laisser à leurs sort. Là n’était pas la question. Il aurait était de toute façon de plus grande victoire pour lui, que de la voir s’adoucir a ses faiblesses. Ce n’était pas aujourd’hui que son souhait ce réaliserait, ni demain, mais peu importe le temps pour y arrivé, il y avait certaine chose pour les quel il était d’une grande patience. Il lui prit son éventail avec un demi-sourire. Elle ne pourrait pas feindre la vérité bien longtemps, il faudrait qu’elle l’affronte tôt ou tard.
« Peu importe ce qui nous lies. Je suis homme à savoir lors ce que je désir une femme, et ce que je ressens a votre égard n’a rien d’artifices. Il y a des choses qui ne trompe pas, et si vous n’êtes pas prête à vous l’avouer alors je vous laisse le temps, mais sachez que quoi qu’il se passe cela arrivera par ce réalisé. Alors à quoi bon perdre notre temps à en parler ? »
La vraie faiblesse était celle des faux semblants. Si c’était vraiment cela qui l’arrêter alors elle se rendait encore plus misérable qu’elle ne l’était déjà. La déesse aurait pu le conquérir, planter ses ongles dans sa chair, laisser sa marque et lui ce battre pour le dominer. Aux lieux de cela elle restait dans la position de la proie et lui des chasseurs. Manque d’expérience ou réel angoisse ? Il ne savait plu comment voir les choses, mais il y avait une certitude. Il se montré étonnamment sûr de lui, ses paroles si clair et rechercher. Mitsuko avait toujours besoin de contrôler les règles, et il s’y plier étonnamment bien aujourd’hui. Là était la réelle force. Avoir peur, craindre et se jeter malgré tout dans la gueule du loup. Certain appeler cela de la folie, lui pensait que c’était la réelle liberté. L’une de ses mains se leva jusqu’au visage de la déesse, et il y glissa deux doigts sous son menton. Il était si près qu’en ce penchant il aurait très bien pu l’embrasser. Pourtant si son regard passa sur les lèvres de la belle qu’il dévorait du regard il ce força à fixer ses yeux.
« Vous aviez raison, je suis jaloux et terriblement têtus. »
Il se recula avant qu’elle n’ait le temps de le repousser où bien de s’amuser à lui faire il ne savait trop quoi. Ce passant une main dans ses cheveux encore mouiller, il finit par se tourner à nouveau vers elle et ce fut avec le plu grand naturelle qu’il continua.
« C’est pourquoi je ne vous quitterez plu tant que vous n’aurez pas avouer la vérité. »
A lui ou à elle peut importait au fond, la victoire serrait là de toute façon.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 09 Déc 2012, 16:01

Mitsuko fixait Zéleph d'une étrange manière. En réalité, c'était comme si la raison rencontrait la folie, la folie avait beau vouloir entacher la raison, cela semblait être peine perdue, de même que lorsque la raison voulait raisonner la folie. Elle ferma les yeux un instant, sentant bien qu'au bout d'un moment, il se produirait quelque chose, une réaction, une explosion. Le roi et elle ne pouvaient se comprendre, ou si mal, et ce que lui déclarait haut et fort, elle le taisait. La jeune femme avait toujours aimé joué, du moment qu'elle savait que rien ne pouvait l'atteindre, ou qu'elle pouvait y survivre, y résister. Mais, à présent, qu'en était-il? Elle ne le lâcha pas des yeux, faisant tout son possible pour rester stoïque, insensible à ses paroles, insensible à son corps à moitié nu, insensible à ses gestes. Et lorsqu'il finit sa dernière phrase, la jeune femme murmura simplement :

« Seth... »

Le majordome entra dans la pièce, scrutant Zéleph avec un air hautain, attendant les instructions de sa maîtresse. Il n'y avait pas à dire, le fait que sa dame ait totalement oublié Naram n'était pas bénéfique et l'ombre hésitait depuis quelques temps à recontacter le génie, à le supplier de venir au manoir pour « faire connaissance » avec Mitsuko. Après tout, au moins, il était certain de ne jamais voir le génie se pavaner à moitié nu devant une femme de son rang. Mais il semblait que la réputation du roi des réprouvés le précède, malheureusement. Enfin, avec les fils de sa maîtresse, Seth avait l'habitude, mais il était au moins sûr qu'aucun d'eux n’essaieraient de toucher leur mère.

« Fais préparer une chambre pour le seigneur des deux rives car, si ce qu'il dit est vrai, il risque de rester un petit moment ici. Et puis, en vu de la tempête de neige qui s'annonce, il ne pourra sans doute pas rentrer chez lui avant demain, même s'il abandonne ses illusions. Oh et fais donner l'ordre d'allumer un feu aussi, c'est toujours plus agréable... »

« Bien. Des vêtements pour sa majesté également? »

« Oui. Il a malencontreusement glissé dans l'eau et ce serait de bon accueil de lui fournir quelques habits, ainsi qu'une serviette. » Mitsuko avait étrangement souri lorsqu'elle avait prononcé le « malencontreusement glissé ». Quoi qu'il en soit, elle attendit que Seth sorte de la pièce pour se tourner vers Zéleph, lui indiquant d'un petit coup d'oeil la vitre. Dehors, la neige semblait tomber de plus en plus vite, brouillant totalement la vue du jardin.

« Vous serez mon prisonnier pendant quelques longues heures, et je vous assure qu'à l'issue de celles-ci, vos folles envies disparaîtront. »

Elle fit une courte pause, attendant que Seth revienne avec serviettes et vêtements secs pour continuer. Les habits en question étaient simple, un pantalon noir et une chemise blanche et elle pensait ne pas se tromper en disant qu'ils appartenaient à Jun. Une fois la porte définitivement refermée, elle continua.

« Allons, je suis certaine que vous avez rêvé de bien des femmes sans que vos rêves ne deviennent réalité, ce ne sera pas différent de ces fois. Avec le temps, le désir se fane et, entre nous, je préfère rester un fantasme. »

Elle avait dit cela d'un ton léger, ne le regardant pas le moins du monde, les yeux fixés sur la neige comme si elle songeait. Était-elle capable d'aimer? Le mieux était de nier, c'était ce qu'elle avait toujours fait.

« Vous avez raison, je suis incapable d'aimer, et je ne m'en cache pas. Je n'agis que par raison et comprenez que répondre à vos attentes n'est pas raisonnable, je n'y gagnerai rien de surcroît. Je pourrai vous faire plaisir mais une fois ce plaisir obtenu, je pense que j'y perdrai. Je n'ai pas peur, je n'en vois juste pas l'utilité. Je ne suis pas une femme aimant les plaisirs de la chair et je ne souhaite pas me perdre dans les bras d'un homme, quel qu'il soit. Et comme vous me l'avez si gentiment dit lors du mariage de la reine déchue, il y a dans ce monde des femmes bien mieux que moi, alors je vous en prie, transférez votre désir sur l'une d'elle si celui existe réellement. »

Se rapprochant de lui, elle attrapa son poignet, remontant sur sa main doucement pour attraper l'éventail qu'il lui avait volé. Si ses mots étaient froids et cassants, son corps lui traitait celui de Zéleph avec la plus grande délicatesse, un brun de sensualité naissant de chacun de ses gestes. En réalité, elle se sentait grisée par son contact et si elle tenait l'objet qu'il lui avait pris, elle ne cherchait pas à le récupérer, celui-ci les liant momentanément. Mitsuko finit par poser les yeux sur le roi, levant la tête pour le regarder dans les yeux après un léger passage sur son torse qui fit revenir un instant les souvenirs du rêve qu'elle avait fait. Ce maudit rêve.

« Vous savez, la jalousie est le pire sentiment qui puisse exister pour un homme. C'est flatteur, mais terriblement inutile. Quand au fait que vous soyez têtu, vous n'êtes malheureusement pas le seul dans cette pièce à l'être. » Elle chuchota : « Et je vous montrerai à quel point je suis bien plus têtue que vous mon cher... ».

Elle aurait pu lui dire à quel point il l'attirait à cet instant, elle aurait pu l'embrasser avec une passion dévorante, mais cela se serait produit uniquement si elle avait été une femme normalement constituée. Elle détestait ressentir le désir, elle détestait son parfum, elle détestait son corps. Et, si cela avait été marrant de le séduire, c'était justement avant qu'il ne clame haut et fort qu'il la voulait. Néanmoins, elle trouva une parade plutôt intéressante, oh oui, très intéressante, notamment du fait de son impossibilité. Plaçant son autre main sur l'une des hanches de Zéleph, essayant d'oublier à quel point il était attirant, elle finit par lui dire :

« Mais je suis joueuse et curieuse avant tout. De ce fait, je vous propose un marché : arrêtez de boire et je reconsidérerai votre proposition. Ainsi, je verrai quel désir est le plus fort. »

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, la jeune femme laissant un petit temps de compréhension au roi avant de le lâcher totalement, lui tournant le dos, le bas de sa robe glissant doucement au sol alors qu'elle se dirigeait vers les vêtements et la serviette. Les prenant, elle se tourna, les présentant au réprouvé :

« Maintenant, habillez vous avant que l'un de mes fils entre et se fasse de fausses idées sur vous et moi. »
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Dim 09 Déc 2012, 17:18

Mitsuko prenait soin de lui, il trouva cela mignon. Peu importe ce qu’elle affirmait, il avait était prévenu et rien ne pourrait refroidir sa brulante passion. Elle ne savait plus où elle en était, une fois elle l’approcher, le toucher, l’autre elle reculer, forger un mur entre eux. Ces changements brutaux de réactions l’amuser beaucoup, plus encore que la situation qui sans qu’elle ne le veuille serrait toujours à son avantage, car lui avait quelque chose qu’elle refuser de connaitre : la liberté. Libre de penser et de faire ce qu’il voulait peu importe le prix a payé, il ne perdait pas son temps à réfléchir. Pas comme elle.
« Maintenant, habillez vous avant que l'un de mes fils entre et se fasse de fausses idées sur vous et moi. »
« Par ce que cela vous dérange à présent ? »
Zéleph lui sourit, fière de sa petite blague. Ce n’était que pur vérité. Elle c’était amuser tant de fois à le rabaisser devant ses employé, à leur faire croire qu’il y avait quoi que ce soit de plus qu’une relation purement « amical » entre eux. Seulement, apparemment, lui contrairement à elle savait quand il n’était plu nécessaires de ce battre. Il n’était nullement toucher par le regard des autres, c’était peut-être d’avoir si longtemps était rejeter qui l’avait immunisé contre cela. Alors elle, ou bien tous les habitants de cette maison pouvaient croire ce que bon leurs semblait, il n’en serait jamais victime. Il s’approcha malgré tout d’elle, peut-être trop en réalité, pour simplement prendre les vêtements qu’elle tenait.
« Mais puis-ce que tel est le souhait de ma Déesse. »
Lui prenant les vêtements des mains, il aurait dû ce reculer, s’éloigner, mais au contraire. Sans attendre, ni prévenir il la plaqua contre un mur. Les mains agrippent sa taille, il trouver le vêtement qu’elle portait sincèrement aguichant. A croire qu’elle le faisait exprès, elle le narguer tout en repoussant ses avances ne faisant qu’attiser un peu plus ses envies. Lui comme un animal ne pouvait résister aux pouvoirs de ses bas instincts. Il se pencha, faignant a peine de vouloir l’embrasser, pour venir humer son parfum. Elle pouvait lui dire ce qu’elle voulait, mais peu importe la réalité d’un fantasme, il n’y avait rien de mieux que de le réaliser. Il avait rêvé d’elle, il s’en souvenait parfaitement et de puis son esprit en était perpétuellement troubler. Zéleph faisait un effort sur humain pour ne pas faire l’irréparable, pour ne pas se laisser envahir par ses faiblesses. Ses mains s’échappèrent de sa fine taille ce posant raisonnablement sur le mur. Il grogna dans cet effort. De plus il savait pertinemment que si elle voulait le repousser, lui faire mal, lui faire payer, elle en avait tous les pouvoirs et même le droit.
« Je m’y soumettrai. »
Le réprouvé ce retira, non sans peine, mais il fit en sorte de ne point le montré. Ce détournant d’elle il enfila le pantalon, puis la chemise. Il détester ce genre de vêtement, on y était à l’étroit, mais en attendant que son kimono sèche, il n’avait pas d’autre choix. Bien sûr il aurait très bien pu rester nu, mais elle lui aurait fait payer. Il chercha à boutonner ce bout de tissu ingrat et soupira espéré. Une vraie perte de temps pour lui. Si bien qu’il finit par abandonner.
« De toute façon personne n’a besoin de savoir que je suis là, cela nuirait à votre réputation et à la mienne également. »
Il se tourna à nouveau vers elle. Tant de temps à lui faire croire qu’elle savait autant de chose que lui sur les plaisirs de la chairs, alors qu’en réalité elle avait une plus grande vertu que lui, bien que cette exploit soit des plus simple. Elle lui avait menti et il savait pourquoi, seulement il ne savait pas comment le prendre. Pourquoi cachait-elle ceux-ci ? Tout était si contradictoire et compliquer avec elle, toutes les femmes l’étaient, c’était certain, mais elle plus que les autres. Trop intelligente pour son propre bien. Le roi retroussa les manches de sa chemise.
« Savez-vous qu’il existe différentes ivresses ? Il y a celles qui sont douce, qui vous grise et puis il y a celle qui vous dévore, brulante, elle vous consume. »
Il leva à nouveau les yeux sur elle et planta son regard dans le sien. Le reflet de désir qui si présentait était à peine voiler. Le roi était déterminer, et elle ne pourrait rien y faire.
« J’aurais choisi l’alcool pour n’importe quel autre femme, mais je suis prêt à souffrir pour vous. »
Ce n’était pas sage de sa part de l’affirmer ainsi haut et fort, sur tout que son penchant pour l’alcool était une vrais maladie et il ne savait véritablement pas si il pourrait y renoncer assez longtemps. Zéleph ce savait faible face à l’alcool, mais il ne réalisé pas son réel problème, il pensait juste qu’il aimer cela comme on aime manger ou danser. C’était un vice comme un autre, tout comme fumer. De plus il ne pensait pas que Mitsuko tiendrait assez longtemps pour que cela lui manque réellement.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 09 Déc 2012, 18:40

Un petit brin d'agacement passa sur les traits de Mitsuko avant qu'un sourire ne se dessine sur ses lèvres. Elle n'allait pas lui dire ce qu'elle pensait, cela semblait si logique. Aurait-il aimé, lui, s'apercevoir que sa mère avait des mœurs légères? Bien entendu, elle ne connaissait pas cette femme, elle ne l'avait vu qu'à travers ses souvenirs à lui mais, même si ses fils n'étaient pas réellement les siens et étaient âgés, elle ne souhaitait pas que ce soit la vision qu'ils aient d'elle. Ils pouvaient la détester s'ils le souhaitaient, la trouver froide, sèche, non aimante, peu lui importait, mais jamais elle ne voulait qu'ils pensent qu'elle était facile. Que le monde pense qu'ils étaient ensembles, que le monde pense qu'il était son amant, à vrai dire, elle s'en fichait pas mal, du moment que les rumeurs infondées n'arrivaient guère aux oreilles de ses fils. Et même si un jour il se passait quelque chose...non, cette possibilité n'était pas à envisager.

Du moins, c'est ce qu'elle pensa juste avant de sentir une nouvelle fois son corps ne plus lui appartenir. Inspirant sous l'effet de la surprise, elle se figea, fixant Zéleph en frissonnant, relâchant doucement sa respiration. Elle ne pouvait nier l'effet que ça lui faisait, cet imprévu, le fait qu'il casse les convenances. Oh c'était habituel chez cet homme mais il était bien le seul à oser s'en prendre ainsi à elle. Jun également, mais elle devinait toujours ce qu'il allait faire avant qu'il ne le fasse, elle le connaissait trop pour qu'il puisse encore la surprendre. La jeune femme était bien trop habituée au respect, elle était bien trop habituée à contrôler. C'était si désagréable qu'il se conduise ainsi, et pourtant si nouveau. Elle avait l'impression de perdre pieds et, pourtant, elle ne pouvait nier d'aimer ça. Elle aurait pu se rendre impalpable, perdre sa forme humaine, se soustraire à lui de différentes manières, mais elle ne bougea pas, attendant ce qu'il allait faire, l'observant, luttant. Oui, c'était insupportable et elle devait retourner la situation...mais comment? Il s'écarta, s'habillant. Elle rit, visiblement amusé par la guerre des boutons, le regardant, l'écoutant promettre un combat sans merci contre ce à quoi il était dépendant. Il était bien fou de penser pouvoir se passer de l'alcool. La nuit était tombée, une nuit noire de laquelle se dégageait le bruit de la neige tombant encore et encore, une vraie tempête.

Mitsuko s'approcha de Zéleph, les yeux fixés sur sa chemise. Doucement, elle prit le tissu entre ses mains, boutonnant les boutons du vêtement. Elle préférait le voir habillé convenablement, c'était moins tentant, bien que ses tatouages correspondent parfaitement aux motifs brodés sur sa propre robe. « J'aime vos tatouages vous savez. Ensembles ils représentent un tout, l'équilibre sans doute. Mais, vous, vous ne l'êtes pas, vous êtes fou, passionné, et cela vous perdra, quoi que vous en disiez. Vous pensez réellement pouvoir lutter contre un besoin si essentiel pour vous? Ne croyez vous pas que si je vous ai proposé ce marché, c'est que je sais très bien que jamais vous n'y arriverez? ». Elle finit par sourire, amusée avant de lui dire : « Ah parce que vous avez encore une réputation? C'est étrange parce que j'aurai juré le contraire. » Elle rit, prenant la main du roi pour l'entraîner dans le manoir, prenant garde qu'ils ne soient vus de personne. C'était amusant de se faufiler en silence dans sa propre demeure. Elle finit par ouvrir la porte du petit salon, une salle dans laquelle brûlait un feu de cheminé, feu qui était d'ailleurs la seule source de lumière. En temps normal, la salle de torture était accessible mais puisque les braises se consumaient juste devant son entrée, c'était impossible. Elle sourit à l'idée de faire un peu peur au roi mais elle l'abandonna, lui faisant signe de s'asseoir dans le canapé, s'installant à ses côtés, les jambes repliées de façon à ce qu'elle puisse se tourner vers lui. Cette position faisait qu'ils étaient proches et l'ambiance qui régnait, une ambiance de semi obscurité sur laquelle jouait le reflet des flammes, oui, cette ambiance n'avait rien de froide, bien au contraire. Mitsuko chuchota comme si le secret de leur présence ici devait le demeurer.

« Votre chambre se trouve juste à côté donc lorsque vous vous sentirez fatigué, vous pourrez vous y rendre. Je ne dors plus depuis que mon esprit a songé à quelque chose en particulier, et je n'en ressens pas le besoin, alors n'hésitez pas à prendre congé... »

Passant sa main dans ses cheveux, elle attira Zéleph à elle doucement afin que leurs bouches se retrouvent presque collées. Elle lui sourit, tournant la situation à son avantage, ses yeux le fixant avec une intensité qu'elle ne s'était jamais permise de montrer avec lui, une intensité presque hypnotique.

« Vous êtes imprudent de m'avoir avoué pareil désir, maintenant je vais être tentée d'en profiter pour obtenir ce que je souhaite en le retournant contre vous. Toute ma vie durant, et surtout lorsque j'étais sorcière puis vampire, je n'ai eu de cesse de charmer les hommes pour avancer, pour les éliminer ou pour des raisons bien précises. Me désirer fut une grande erreur pour eux car, en plus de ne pas voir leurs prières exhaussées, ils se sont perdus presque tout seuls. »

Descendant doucement sur sa nuque, elle continua de susurrer :

« Certes, vous êtes sans doute plus séduisant que ces derniers, et votre beauté n'est plus à prouver, mais croyez vous vraiment faire le poids contre moi? Combien d'hommes ont essayé avant vous sans jamais y parvenir? Combien d'hommes ont cru un jour que j'étais charmée par eux sans que jamais ce ne fut le cas? Alors, réfléchissez, est ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle? »

Se détournant de lui, son regard fixa le feu et elle finit par dire à haute voix :

« Si vous voulez manger, n'hésitez pas à le demander à Seth. »

Un petit sourire trônait sur ses lèvres, le feu se reflétant dans ses yeux, éclairant son visage qui dessinait un calme absolue, une certaine satisfaction, un apaisement.
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Dim 09 Déc 2012, 20:03

Beaucoup disait que la force des femmes était de faire croire aux hommes que c’était eux qui avaient le pouvoir, alors qu’en réalité il en était tout autre. Zéleph ne penser pas que ce soit faux, mais que l’inverse était également vrais. Si il y avait un moyen pour que Mitsuko ce laisse séduire c’était bien de ce soumettre. Ce soumettre totalement, entièrement ? Non, il n’en était pas question, car au fond il savait qu’elle n’aurait jamais aucune contrôle sur lui, il le savait et elle aussi. Il se laisser guider, toucher, frissonnant sous son regard, vibrant sous son parfum, mais jamais il ne ce détourné de son chemin. Le roi des réprouvé était un guerrier, il n’avait pas l’esprit, mais il avait la force et par fois celle-ci était bien plus utile que ce qu’on voulait bien admettre. Bien sûr il était un homme comme les autres, faible être mortel, et lors ce qu’elle s’approcher un peu trop près il sentait le feu en lui grandir. Si elle le poussait trop il deviendrait incontrôlable. La preuve que Mitsuko était vulnérable à son charme était là, devant ses yeux. Après l’avoir presque menacé, elle s’agripper a lui, recommencer à ce pendre à son cou, pour planter un couteau plein de poison dans son corps gorgent de désir. Il se fichait des autres, il n’était pas eux. Bien sûr il était semblable à tous les hommes, mais il était aussi unique, et c’était ce qu’il faisait de lui ce qu’il était qui la séduirait. S’en était presque comique, dérisoire. Ils venaient de deux monde différents, tellement diffèrent qu’autre fois il avait à peine pensé l’approcher, aujourd’hui il n’avait qu’une seule envie. Il voulait la toucher jusqu’à s’en bruler, s’en usé la peau. « Est ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle? » Si elle savait combien de temps il avait était hanté par cette question. Il l’avait tourné et retourné, il était entré dans une colère noire, il aurait bien pu tout détruire autour de lui quand il eut enfin réalisé que ne faire que nier la vérité ne ferait que le rendre fou. Un jour à ce frustré comme elle s’amuser à le faire, elle finirait comme lui, au bord du gouffre seul et faible. Peu importe la puissance qui couler dans ses veines, peu importe la dureté de sa peau, la force de ses bras ou l’acier de ses armes. Au bout du compte il ressembler à un misérable sans but. Il avait fui la peur toute sa vie, avait traqué la puissance brute, mais si c’était pour ne pas profiter de la vie cela n’avait aucun intérêt. Elle ce venté d’être resté inaccessible, il ne disait pas que la solution qu’il avait trouvé à courir après toute les femmes qu’il croisait soit la meilleurs solution non plu, mais apparemment si l’un et l’autre ne donnait d’autre résulta que la solitude, alors le fait réel était de succombé a une vrais passion. La passion, qui, bien qu’éphémère, ferait oublier pour quelques heures la douleur du néant.

Mitsuko lui offrit de manger, et il sourit, restant dans le silence. Il la fixa simplement. Le reflet des flemmes sur son visage la rendait étrangement humaine. Il la détester, profondément et simplement par ce qu’elle était belle. Un être au visage d’ange, mais aux yeux de démon. La lumière que donner le feu à ses yeux donner à la pensé du réprouvé une dimension de surprenante réalité. Il se souvenait de leur première rencontre. Il avait bien crue à ce moment qu’elle en était un. Un instant elle l’avait était à ses yeux, quelque secondes à peine avant de devenir celle qu’elle était vraiment et de ne plus jamais changer dans son esprit. Une chose avait changé pourtant. Comme la sensation qu’ils étaient semblables, qu’il y avait une raison valable pour qu’elle soit ainsi, qu’elle se cache sans répit et qu’elle use tant d’énergie à cela. Un fin gaspillage à son gout, mais la peur qu’elle ressentait la rendait humaine. C’était peut-être quand il l’avait réalisé qu’il c’était mis à la laisser le piéger, à jouer avec elle. Le roi pouvait-il être sensible à cette femme ? Non, c’était impossible, car même si il lui était possible de la comprendre, elle rester pour lui cruel, un cœur gelé battait en elle. Zéleph avait forgé une opinion clair et précis sur sa personne et cela quand il n’était encore qu’un vagabond, que son rang ou que leurs relation est changer ne pourrait jamais influencer cela. Comment faire confiance a une femme qui n’est pas capable de vous regarder dans les yeux et de vous avouer la vérité lors ce que vous la lui demander ? Si il y avait eu un spectateur extérieur il était certain qu’on aurait dit de lui qu’il était amoureux de cette femme, tant il la dévoré des yeux. Seulement le désir était bien différent de ce genre de sentiments, il le savait, il l’avait appris à ses dépens.
« Qu’est-ce qui t'as rendu ainsi ? »
La question n’était pas un piège ou encore un jeu, non, il était sincèrement troubler par sa façon d’être. Tout être vivant avait besoin des autres, même lui qui avait fui si longtemps n’avait pu survivre si on ne c’était pas accrocher a lui. La peur d’avoir un enfant n’était pas suffisant à son gout. La peur d’être faible, un futile argument et il le pensé en connaissance de cause. Il ne douté pas qu’elle avait dû mettre bien des hommes à ses pieds. Pourtant c’était comme si cela n’avait jamais eu aucune importance. Des pions dans un jeu de Dames. Zéleph en avait oublié le vouvoiement et l’espace qu’elle avait installé entre eux. Il parlait de vivant à vivant, d’homme a femme, d’humain à humain surement. C’était si calme ici. Cette pièce, le feu, la tranquillité de l’hiver arrêter le temps. Le réprouvé laissa son bras sur le dossier du canapé ce lever légèrement, glissent sa main sur la joue de la Déesse, cherchant à captiver son regard. Sa peau était douce, du satin, électrisant.
« J’ai des vices. L’alcool, le tabac, les femmes … » Il esquissa un sourire. « Ce sont les seul soins que j’ai trouvé pour soulager mes souffrances. Futiles, cela ne fait qu’endormir la douleur pour la rendre plus violente encore au réveille. »
Montré ses faiblesse était une preuve de force. Il avait pris du temps à le comprendre, c’était en réalité la quête de toute une vie, mais admettre la vérité était la source de la vrais puissance. Ce rapprochant d’elle, il se pencha sur son visage. Un instant il arrêta de respiré. Il détester ce parfum, il ne pouvait pas y résister, si enivrant, il le prenait au fond des tripes et le rendait ivre. Elle n’avait pas idée du pouvoir qu’elle avait sur lui, et pour être honnête lui-même ne le savait pas non plus. Le réprouvé aurait très bien pu céder et l’embrasser alors que leurs lèvres ce frôler, mais il se faisait violence pour reculer.
« Mais il y a de la lumière même dans l’ombre, et parfois ce que l’on croyait être le plus sombre cache la vrais lumière. »
Zéleph posa son front contre le sien et fini par rouvrir les yeux. Etait-ce un aveu ? Surement. Il était dans un gouffre noire et sans fond, pourtant, et même si cela lui couter de l’admettre, il y avait en elle le pouvoir de l’aidée. Seulement si elle ne le comprenait pas, si elle restait aveugle, alors elle serrait perdu elle aussi.
« Ne vous protégez pas Madame. Des autres, de vous, de moi. Si vous vous laissiez aller, vous seriez libérer. »
Elle était immortelle, de quoi donc pouvait-elle avoir peur au fond ? Elle pouvait toucher le plaisir, s’épanouir sans contrainte, ni limite. Le réprouvé déposa un léger baiser sur la joue de Mitsuko, là où il avait posé sa main.
« Passez une bonne nuit, ma chère. »
Il lui sourit, puis se leva. Ce n’était peut-être pas le jour, mais il attendrait, il s’en fichait, elle finirait par comprendre. Il prit la direction de ce qu’il pensait être sa chambre, seulement il ne se rappelait pas ce que lui avait dit Mitsuko. Avouons que le roi des réprouvés n’était pas aussi souverain de l’orientation et l’attention donner a cent pour cent aux femmes. Les deux ensemble donner un résulta déplorable. Cela était dommage, ça sortie était tellement belle, n’est-ce pas ?
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Mitsu
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Mitsu
Lun 10 Déc 2012, 01:47

Spoiler:

La question de Zéleph interloqua Mitsuko qui se demanda tout de suite à quoi il jouait au juste. La désirer était une chose, essayer de comprendre sa façon d'être, une autre. C'était comme s'il venait de glacer la morsure du feu, créant une étrange sensation en elle qui n'avait sans doute rien à voir avec la colère, non c'était quelque chose d'autre. Elle avait l'impression qu'il cherchait ce qu'il ne trouverait jamais car personne n'y avait mis les pieds, non, jamais personne n'avait entrevu son humanité, du moins, pas qu'elle se souvienne. Enfin, cette humanité était bien loin à ce moment précis mais la déesse souhaitait arriver rapidement aux sommets de son état divin pour pouvoir justement avoir le choix de redevenir une simple humaine, une humaine qui saignerait, qui vieillirait. Pourtant, elle n'y était pas encore, non, et elle jouissait de son statut malgré sa faible puissance actuelle.

Lorsque le roi toucha sa joue, elle tourna son regard si intense vers lui, le dévisageant avec un calme olympien. L'ambiance de la pièce l'apaisait et peut-être aurait-elle pu s'endormir ici, avec lui. Il essayait de comprendre, lui avouait ses faiblesses, celles qu'elle connaissait déjà et son contact se faisait plus doux. Elle aurait été sotte, elle aurait pu facilement croire qu'il l'aimait plus que de raison, mais ce n'était pas le cas. Pourtant, entre désir et amour, parfois il n'y avait qu'un pas et même si le pas ne risquait point d'être franchi, jamais elle ne le permettrait quoi qu'il puisse advenir dans le futur. Le laissant parler, elle s'imprégna de sa voix, fermant à son tour les yeux, laissant le réprouvé poser son front sur le sien. Elle voulait l'aider, et si ce soir il y semblait enclin, qu'en serait-il du lendemain? Après tout, une fois le jour levé, les confidences faites au coin du feu peuvent paraître bien lointaines. Elle ne lui répondit pas, le regardant se lever vers la porte qui menait dans le couloir. Restant là, la sensation de sa peau encore sur son front, elle attendit un instant, se demandant si elle devait aller le chercher ou non.

Pendant que Mitsuko regardait de nouveau le feu, Seth, lui, ne manqua pas d'intercepter l'évadé, apparaissant dans le couloir telle une ombre, ce qui, semblait tout à fait logique vu sa race. Il fixa Zéleph avant de lui dire :

« Cherchez vous quelque chose monsieur? La sortie se trouve de ce côté. »

Ces mots étaient respectueux mais la façon qu'il avait de les articuler montrait bien qu'il souhaitait que le seigneur des deux rives quitte les lieux, et ce, malgré la tempête. Seulement, la porte s'ouvrit et Mitsuko apparut à son tour, regardant son majordome avant de lui demander : « Seth, veux-tu bien dérouler le tapis en fourrure sur le sol s'il te plait. Je vais dormir aux côtés de Zéleph ce soir, nous avons une affaire de justice à organiser... ». Pourtant le ton de sa voix était légèrement sensuel, montrant que, visiblement, ils allaient tout faire sauf parler de justice ou discuter de quoi que ce soit d'autre. Le majordome entra alors dans la pièce et la jeune femme chuchota à l'intention de son fidèle. « Ne vous inquiétez pas. Je crois qu'il me cache quelque chose depuis quelques temps et je vais juste vous utiliser à des fins stratégiques... ». Attendant le bon moment, la jeune femme se mit sur la pointe des pieds, se rapprochant du roi comme si elle voulait l'embrasser, arrêtant son visage à seulement quelques centimètres du sien et se retirant vivement lorsque Seth réapparut. Puis, souriant au réprouvé d'une manière entendue, elle lui prit la main, l'entrainant dans la pièce qu'elle referma sans aucun commentaire envers son majordome.

La pièce était toujours identique, sauf qu'au milieu de celle-ci trônait un épais tapis de fourrure crème qui semblait être bien plus confortable qu'un lit. Mitsuko fit face au roi avant de préciser : « Bien entendu, il a été fait par magie, je ne tuerai jamais un animal pour une telle raison... ». Elle sourit. C'était amusant car, en une soirée, leurs lèvres s'étaient frôlées tellement de fois qu'elle n'osait les compter. Elle lui devait néanmoins une petite explication concernant le geste qu'elle avait eu plus tôt. « Ecoutez, j'ai l'intime conviction que Seth connait le souvenir qu'il me manque. Oh oui, j'ai oublié de vous en parler mais j'ai fait un pacte avec un aether bien plus puissant que moi, William, l'un des esprits du temple, un pacte dans lequel je mettais en jeu l'un de mes souvenirs contre une information. Et je pense que Seth sait...mais il ne souhaite pas me renseigner. Alors j'essaye de le faire réagir afin que ce souvenir manquant me soit dévoilé. Mais ça ne sert à rien d'en parler, venez près de moi... ».

En réalité, si Mitsuko semblait avoir oublié ce qu'il avait dit précédemment, il n'en était rien. Se déchaussant, elle marcha sur la fourrure si douce que constituait l'énorme tapis, ses pieds s'enfonçant dans ce dernier. Elle se retourna vers Zéleph, sa silhouette se dessinant devant le brasier de la cheminée. Doucement, elle ôta la pince qui maintenait sa chevelure attachée, cette dernière tombant en cascade sur son dos alors qu'elle lui faisait signe de venir, s'allongeant sur le sol devenu moelleux et terriblement confortable. Se tournant sur le côté pour contempler le feu, elle finit par lui dire :

« Je t'aiderai si je le peux et je te promet que je resterai toujours à tes côtés tant que tu auras besoin de ma présence. »

Elle le tutoyait de nouveau, mais c'était uniquement sur l'instant. Parler à son fidèle comme sa déesse était différent que parler à cet homme en tant que femme. Passant doucement sa main dans la fourrure, elle ferma les yeux, se laissant envahir par la sensation d'une si douce caresse. Puis, elle le regarda un instant avant de lui murmurer :

« Venez dormir près de moi. Je ne dirai pas que je veillerai sur vous, mais je vous assure que je n'essaierai pas de vous déshabiller pendant votre sommeil. »

Elle sourit, son regard se portant de nouveau vers le feu qui semblait brûler sans jamais s'essouffler...oui, cela le différenciait de la passion.
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Lun 10 Déc 2012, 02:49

Mystères. Tout était ainsi avec Mitsuko. Bonne ou mauvaise chose cela importait peu de le savoir car au fond le destin en décidé toujours autrement. Le destin, ou bien la jeune femme. Ce revirement de situation était tout de même surprenant. Voilà qu’il devenait l’objet de ses actions, et qu’elle l’invité à coucher avec lui. Si elle ne montré pas ses failles, ou qu’elle ne répondait pas à ses assauts, toute cette situation prouver que ses mots n’avaient pas était vains. Le réprouvé ce demanda pourtant ce qu’elle avait bien pu manigancer pour avoir à donner en otage un souvenir. Il aurait dû arrêter de se poser ce genre de question de puis qu’il savait qu’elle avait joué avec les lois de la vie maternel, pourtant il était humains d’avoir sa curiosité piqué a vif. De toute façon il ce plia à ce qu’elle désirait, simplement pour ce moqueur de Seth qui ne l’aimer apparemment pas, et il ne voyait sincèrement pas pourquoi. Puis, montré sa bonne volonté pour une fois, ne ferait que la mettre de son coté, après tout cela avait l’air de marcher. Un doux tapis, devant une cheminer, garnie de la créature qu’il désiré ardemment. La situation avait effectivement bien changé.
« Je t'aiderai si je le peux et je te promet que je resterai toujours à tes côtés tant que tu auras besoin de ma présence. »
« Serrait-ce une menace ? » sourit-il.
Il s’en amuser, comment faire autrement ? L’idée de l’avoir à ses côtés trop longtemps avait toujours était une vision de torture, on ne pouvait pas le dire autrement, alors c’était le moment de faire de l’humour et de s’en amuser. Le problème était qu’il n’y avait aucun moyen pour l’aidée. Quoi qu’il ait toujours fait, l’ombre le rattrapait et le tirait vers le bas. Qu’il est une déesse a ses cotés ou non n’y changerait rien, mais il aimer penser qu’il y avait de l’espoir en chacun et que, comme il le lui avait dit, il pourrait peut être trouvé à nouveau la lumière, aussi faible soit la lueur.
« Venez dormir près de moi. Je ne dirai pas que je veillerai sur vous, mais je vous assure que je n'essaierai pas de vous déshabiller pendant votre sommeil. »
Zéleph réprima un petit rire. Il ne craignait pas ce qu’elle était capable de faire, mais l’inverse aurait dû être un peu plus vrais. Elle voulait donc ce coucher avec lui, mais refuser toujours de dormir. Il fallait avoir rêvé de chose affreuse pour refuser de se plonger dans le rêves et de s’évadé enfin.
« Je vous épargnerez cette tentation. »
Oui car il le fit lui-même. Dormir vêtu, de plus dans ce genre d’habit ? Impossible pour lui. Ce fut une fois la chemise, au moins, tomber qu’il s’approcha enfin et qu’il s’allongea près d’elle. C’était étonnamment vrai, cette couche était extrêmement confortable. A ce moment sa pensé ne put résister à s’évader vers l’envie d’un verre de vin ou bien de champagne. Quelque chose de doux qui ce serait accordé a la perfection a l’ambiance de la pièce. Le réprouvé ferma les yeux un instant et il s’efforça à oublier cette image. L’odeur du bois dans la cheminer le captiva alors, le mélange brute avec le délicat parfum de sa voisine le fit rouvrir les yeux sur sa charmante compagnie. Pour oublier une ivresse il fallait en trouver une autre.
« Je suis très possessif. Il ce pourrait que je vous attrape dans mon sommeil, et que je ne vous lâche plu. »
C’était une sorte de mise en garde. Après tout, après l’avoir rejeter, repousser, menacer, elle était là près de lui, allonger sur sa couche. Tentait-elle de le narguer, ou jouait-elle avec le feu pensant qu’au fond il n’oserait jamais aller plus loin que ce qu’il n’avait jamais fait. Le roi tourné vers elle, appuyer sur l’un de ses bras, attira brusquement son corps contre le sien. La serrant contre lui, il baissa son regard sur le sien.
« Un peu comme ceux-ci. »
Le sourire charmeur, un brin arrogant, trop sûr de lui peut être. En réalité il avait un mal fou à ce contrôlé. Il avait pourtant une grande expérience, cela n’avait rien d’arguments pour ce venter, mais il était capable de ce contrôler, de ce calmer et même de repousser les avances de beaucoup de femme. Seulement, elle l’avait rendu fou. Son corps était devenu aussi incontrôlable que celui d’un adolescent. Heureusement il savait sauver les apparences, c’était au moins cela. Pourtant, il succomber à toutes ses envies.
« Et je pourrais… faire ça. »
Sans prévenir sa bouche captura la sienne, prenant en otage ses lèvres qu’il voulait depuis trop longtemps déjà. Il aurait pu la dévoré, comme le loup affamé qu’il était, mais au contraire cela se sentait qu’il refreiner sa violence. Pourquoi de toute façon aller trop vite, il pouvait la gouter, là maintenant, tant qu’elle lui en donnait encore le droit. Zéleph ce délecté de sa douceur. Ses lèvres étaient un fantasmes à elles toutes seules, et il voulait ce les approprier. Devenir à la fois le criminel et la victime de son agression. Seulement très vite cela ne lui suffit plu. Il profita peut être de la surprise, pour faufiler sa langue à travers les lèvres de Mitsuko. Il chercha la sienne, entre douceur et brutalité. Il faisait de gros efforts, prenait sur lui Pourtant il ne pus empêcher le plaisir de le dévoré et la passion, le submerger. Il la guida dans un baiser langoureux, aussi dévorant que le feu qu’il avait en lui. Zéleph joué avec sa langue, sensuel, érotique. Cette petite chose qu’il titiller sans relâche. Il aurait pu continuer à sen bruler les lèvres, mais il dut à bout de souffle quitter son fantasme. C’est peut-être à ce moment qu’il se rendit compte. Il l’avait bloqué sous lui, ce collant parfaitement à elle. Le roi aurait peut-être du ce venté de l’avoir eu ainsi, d’avoir quelque part gagné une bataille, mais au contraire, il subsistait un trouble. C’était comme si il revivait une scène. Il devait pourtant ce reprendre, Mitsuko allait surement lui faire payer, et pourtant.
« Le jeu en vaut la chandelle. » soufflât-il.
Elle lui avait posé la question juste avant, voilà la preuve de ce qu’il avancer. Si il c’était écouter il ce serait de nouveau jeter sur elle, et peut être que cette fois il ne se serait jamais arrêter, mais c’était trop tôt. Il avait besoin que ce soit elle qui le face, qui avance vers lui et pas l’inverse. Ainsi, l'acte serrait légitime.
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Mitsu
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Mitsu
Lun 10 Déc 2012, 16:23

Mitsuko sourit. Décidément, cet homme pouvait passer du coq à l'âne sans le moindre état d'âme. En réalité, si elle avait décidé de rester à ses côtés, c'était avant tout pour ce qu'il avait dit plus tôt, mais il semblait que les mauvaises habitudes ne pouvaient faire autrement que de réapparaître. Elle se souvenait pourtant de toutes les fois où Zéleph avait semblé se livrer à elle, lui parler vraiment et non se comporter comme il semblait être dans l'esprit de chaque individu. Ces moments étaient sans doute les plus précieux pour elle car, après tout, chaque personne portait un masque en société et, ce qui l'intéressait était justement de voir ce qui se cachait sous ce masque. Oh bien sûr, elle n'avait nullement envi d'ôter le sien et c'était justement pourquoi la chose était si délicate. Et en parlant d'ôter, elle fixa le roi enlever sa chemise sans rien dire. Elle aurait dû se douter qu'il ne pourrait pas dormir habillé, elle détestait cela elle aussi. Seulement, la jeune femme n'avait pas l'intention de dormir, et encore moins de se retrouver nue devant lui, même si, par le passé, cela ne l'aurait pas le moins du monde dérangé. Un corps restait un corps après tout, non? Mais, à présent, tout était différent et puisque sa robe constituait son seul vêtement et qu'elle était confortable, elle la garderait.

Les yeux de la déesse se posèrent sur le torse de Zéleph. Elle avait déjà eu l'occasion de le contempler mais depuis quelques temps, elle semblait le redécouvrir, admirant ses tatouages sans la moindre gène. Bien entendu, elle préférait se raccrocher au côté artistique, essayant d'oublier le reste. Étrangement, la seule pensée qui lui vint à l'esprit était que cet homme n'avait pas connu son ancêtre. C'était une idée qui pouvait sembler étrange mais dans sa vie, chaque homme qui gravitait autour d'elle avait connu le plaisir de la chair avec la reine du mal...Seth, Vlad, Jun et...qui d'autre? Troublée, elle décida de cesser tout simplement de penser, écoutant les paroles du réprouvé sans réellement les comprendre, jusqu'à ce qu'il l'attire à lui Elle en eu le souffle coupé de nouveau, trouvant de plus en plus sa brutalité délicieuse. C'était étrange sans doute qu'une femme comme elle puisse apprécier la force brute mais de la force pouvait naître la surprise et les deux associées constituaient une arme redoutable contre elle qui avait l'habitude de contrôler le monde qui l'entourait. Elle assumait de s'être mise seule dans cette situation, plongeant son regard dans celui du roi, un regard qui semblait lui ordonner de s'arrêter là. Mais il n'en fit rien, au contraire, et lorsque Mitsuko sentit ses lèvres contre les siennes, elle chercha un moyen de le stopper, n'importe quoi, ses sourcils froncés, ses mains parcourant le tapis à la recherche d'un objet qui lui permettrait de l'assommer tout simplement, son esprit confus comme s'il devait traiter d'un paradoxe. Et, au fur et à mesure, elle ne put s'empêcher d'apprécier, son corps se détendant, sa langue se donnant totalement à lui alors que ses yeux se fermaient pour qu'elle puisse ressentir ce moment exquis avec plus de force encore. Elle le désirait, elle le voulait mais cette simple idée ne pouvait devenir réalité, jamais.

Quand il se stoppa, il n'était pas le seul à être à bout de souffle. Elle le fixait, la bouche encore entre-ouverte, la respiration haletante. Elle lui répondit : « Ah oui? Vraiment? » avant de rejoindre de nouveau ses lèvres, le heurtant avec une passion dévorante, usant de sa force pour se retrouver sur lui, une main de chaque côté de son visage. Elle se perdait, elle le savait et elle devait impérativement arrêter avant de ne plus pouvoir reculer. C'était sans doute déjà trop tard pour sauver les apparences mais elle était trop têtue pour lui donner raison et faire ce qu'il souhaitait. Elle quitta ses lèvres avec toute la difficulté du monde, se redressant sur lui, l'admirant un instant avant que ses mains ne le caressent doucement, faisant le tour de chacun de ses tatouages du bout des doigts.

« Vous savez, il se trouve que j'en possède un également, quelque part... »

Souriant à Zéleph comme si elle l'invitait à découvrir où exactement, elle rajouta : « Seulement, je ne vous laisserai pas le voir... ». Et puisqu'elle n'avait plus de pouvoirs, elle décida de faire appel à un autre art, l'un de ceux qu'elle avait appris il y avait des siècles lorsqu'elle n'était encore qu'une sorcière : l'acuponcture. Bien entendu, elle n'avait pas d'aiguilles mais une bonne utilisation de ses doigts donnerait le même effet. Alors, rapidement, l'une de ses mains remonta vers le haut du torse du jeune homme avant de le descendre, ses doigts appuyant sur des points stratégiques au passage. Quand elle eut finis, elle se pencha vers ses lèvres, l'embrassant de nouveau avant de lui chuchoter à l'oreille : « La paralysie ne durera que quelques minutes mais une fois que vous pourrez bouger, je serai déjà en train de dormir parce que, voyez vous, la situation prend actuellement les traits du rêve que je fuis depuis de nombreuses nuits. Et quand la réalité et les rêves deviennent identiques, je préfère de loin le rêve... ».

La jeune femme glissa doucement du corps du jeune homme pour s'allonger de nouveau à ses côtés, lui tournant le dos cette fois. Un petit sourire vint effleurer ses lèvres alors que l'une de ses mains remontait vers celles-ci, les caressant un instant. Elle avait été faible ce soir et elle ressentait encore les effets de cette faiblesse, son corps réclamant celui de Zéleph avec toute son ardeur. Mais elle devait résister jusqu'à ce que ce désir disparaisse dans l'esprit du réprouvé. Elle ferma les yeux, obligeant son esprit à pénétrer dans le monde du rêve.
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Lun 10 Déc 2012, 18:17

A quoi jouait-elle ? Si elle avait pu lui expliquer le roi aurait était ravis de comprendre ce qui se passait car à ce moment il se sentait plonger dans un trou noir qui n’avait aucune sortie, même pas une autre galaxie. Il ne pouvait plu bouger, ça il l’avait bien comprit. Relâché la garde et l’agneau vous mord. Il aurait dû s’en douté quand elle c’était mise à l’embrasser. Mitsuko avait toujours une longueur d’avance, toutes les personnes qui lui avait parlait d’elles l’avait prévenus, elle-même le lui avait soufflé, mais à croire que certaines informations ne veulent jamais rentrer. C’était malgré tout amusant. Zéleph la détester pour cela. Elle le tromper toujours, le manipuler et il était en colère, pourtant un sourire était dessiner sur son visage. Par ce qu’au fond c’était ce qu’il aimer chez elle. Il n’était jamais déçu. Seulement elle avait fait une grosse erreur. Elle aurait pu l’ignoré, le repousser, il ce serrait accrocher mais peut être simplement pour l’ennuyait. A présent la guerre était déclaré et chacune de ses bataille serrait vouer a la victoire. Mitsuko venait de déclaré le feu, un incendie dont elle n’avait pas idée.
« Je te déteste. »
Il n’arrivait même pas à tendre ses muscles, c’était très désagréable comme position. Comme si son corps était endormit mais son esprit totalement éveiller. Lui qui avait trouvé son petit jeu très érotique, ce rappellerait à l’avenir que les ongles de Madame était une arme redoutable. Il fallait d’ailleurs avouer que c’était injuste, elle n’était pas obliger de lui faire subir ça, il aurait encore préféré ce faire giflé ou tout simplement repousser, mais ça elle le savait bien et c’était bien pour cela que sa petite manigance devait beaucoup l’amuser. Cette situation était insupportable et il était hors de question qu’il reste comme ça plus longtemps. Fermant les yeux il chercha à retrouver le contrôle de ses membres et très vite il sentait l’engourdissement disparaitre. Le réprouvé ce redressa une fois totalement libéré de cette malédiction. Ce massant la nuque il soupira avant de poser son regard sur la charmante créature qui l’accompagnait. La question persisté : à quoi jouait-elle ? Mitsuko n’était faite que de contradiction. Elle ne voulait pas de lui, mais elle se laisser embrasser. Elle ne voulait pas qu’il la touche, mais elle dormait à ses coté. Elle ne le désirait pas, mais elle l’emprisonner sous elle. Avait-elle avoué rêver de lui ? Alors comme cela c’était lui le cauchemar qu’elle cherché à fuir. A présent elle préférait sa compagnie, mais dans ses songes. Elle aller finir par le rendre jaloux de lui-même. Il retint un ricanement. Passait-elle toujours son temps à fuir ? Le regard fixer sur le visage de porcelaine de la poupée blonde, Zéleph ce refusa de la laisser lui échapper. Le brun ce laissa tomber à coter d’elle et se pencha sur son visage. Oui, elle dormait à présent. Appuyé, la tête au creux de la main il ce perdit dans ses pensées avant de soupiré. Il aller devoir rester ici un sacré bout de temps. Qu’est-ce qui lui avait pris de dire ça ? La regardant encore il dégagea, doucement, son visage de mèches rebelle. A la voir ainsi on lui aurait bien donnait le bon Dieu sans confession, pure et innocente. Il n’en était rien, il l’avait déjà vue à l’œuvre. Ce fier à sa beauté était surement la pire erreur qu’il n’ait jamais faite. Le roi se pencha sur son oreille.
« Coure aussi vite que tu peux, je te rattraperais toujours. »
Qu’elle se cache dans ses songes, peu lui importait car quand elle ouvrirait les yeux, il serait là. Coller à elle. Son bras, puissant, l’enfermant contre lui. Pourquoi tant de hargne à refuser ? Gaspiller tant d’énergie si inutilement alors qu’elle pouvait au contraire s’en servir pour quelque chose de terriblement bon. Zéleph ferma les yeux, la tête posait sur son bras, serrant contre lui un corps d’apparence si fragile, mais d’apparence seulement, il le savait bien. Beaucoup de femme étaient passé dans ses bras, c’était d’ailleurs peu glorieux. Il avait eu une longue période de sa vie à la sexualité totalement débridé, mais jamais il n’avait tant voulu l’une de ces créatures. En réalité si il était venu, c’était également dans l’espoir d’en finir avec cette fixation. Une fois que ce serrait fini il pourrait partir et reprendre sa vie là où il l’avait laissé, il était persuadé que c’était la solution, seulement ce n’était pas aussi simple, mais cela il ne pouvait pas le comprendre. Ca allé bien au-delà de sa capacité à penser. Le roi des réprouvés s’endormit doucement, bercer par ce parfum qui l’enivrait un peu plus à chaque seconde et la respiration calme de son otage. Oui, il détester cette femme, mais qu’est-ce qu’il aurait pu aimait …
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Mitsu
Lun 10 Déc 2012, 19:36

L'esprit de Mitsuko luttait pour ne pas s'éveiller. Elle était bercée par le crépitement du feu qui brûlait toujours, par l'agréable chaleur qu'elle ressentait près d'elle, par la douceur du tapis. Elle souhaitait se rendormir, ne pas ouvrir les yeux, pas tout de suite. Son rêve avait été si merveilleux qu'elle voulait se replonger dans ce dernier, même si elle n'avait strictement aucune idée de son contenu. La jeune femme frissonna, entre rêve et réalité, bougeant légèrement son corps avec volupté. Elle entendit chuchoter un peu plus loin, juste après un petit grincement de porte : « Oh mais...c'est... » « Venez, vous nettoierez la pièce un peu plus tard, notre maîtresse est occupée. ». Seth avait sans doute surgi de nulle part pour empêcher l'une des servantes du manoir de commettre l'irréparable. Après tout, si le majordome n'avait pas fermé l'oeil de la nuit à cause du comportement étrange de la dame des lieux et s'il souhaitait voir déguerpir le roi en vitesse, il ferait toujours tout pour préserver les secrets de Mitsuko et pour la préserver elle également. Doucement, la porte se referma et la déesse replongea quelques longues minutes dans le monde du rêve, un petit sourire sur le visage. Son corps bougeait de temps en temps, se blottissant contre la source du bien être qu'elle ressentait, et les songes la quittèrent de plus en plus. Lentement, elle vint poser sa main sur ce qui la maintenait en place, caressant le bras de Zéleph sans se rendre compte que c'était lui. D'ailleurs, dormir lui avait fait oublier momentanément sa présence. Ce ne fut que lorsqu'elle se remémora des paroles de la femme qui était entrée qu'elle comprit.

Ouvrant les yeux, elle sentit la respiration chaude du roi contre sa nuque, s'apercevant par la même occasion que son propre bras avait recouvert celui du jeune homme comme si elle désirait qu'il reste à ses côtés, l'empêchant ainsi de partir. C'était ridicule mais elle ne pouvait le nier, son corps était éprit du corps de celui qu'elle cherchait à fuir. Se retournant lentement pour lui faire face, elle le regarda dormir un instant, il semblait bien moins dangereux pour elle comme ça. Approchant doucement son visage du sien, elle s'arrêta à quelques millimètres de ses lèvres, s'écartant de nouveau. Elle était folle, voilà tout, il l'avait contaminé. Elle sourit devant cet homme qui ne semblait plus si sûr de lui, ni même arrogant ou charmeur. Il était juste beau et dormait si profondément qu'elle se demandait quand est ce qu'il se réveillerait.

« Tu vois, maintenant je peux courir et je doute que dans ton état actuel tu puisses me rattraper... »

Mais la question était plutôt de savoir si elle voulait ou non qu'il la rattrape. Elle finit par reposer sa tête contre la fourrure, admirant son torse, ses tatouages. Il ne devait pas la rattraper, pourtant c'était si tentant de le laisser faire, peut-être devrait-elle feindre l'ignorance, le laisser se débattre avec ses propres démons et se donner à lui quand elle aurait décidé qu'il aurait assez souffert? Non...elle ne devait pas envisager cela, jamais. Pourtant...

« Tu es incorrigible. En plus, si je te laisse faire, tu trouveras bien vite un autre objet de convoitise. Je ne t'aiderai pas en faisant en sorte que tu obtiennes toutes les femmes que tu désires... »

Elle chuchotait, de manière si basse que même s'il était réveillé, il n'aurait sans doute pu entendre que quelques bribes de mots. Approchant sans bruit sa main de lui, elle lui caressa doucement la joue. C'était amusant car, même si elle dormait hier soir, ce qu'il avait dit restait ancré en elle, sans qu'elle ait le moyen de savoir si il l'avait vraiment dit ou si tout ceci s'était produit en rêve. Elle ne devait plus rester si proche de lui, son parfum l'envoutait trop. Alors, doucement, elle souleva le bras qui la maintenait contre lui, le reposant avec délicatresse sur le tapis, retrouvant sa liberté. Lentement et sans bruit, elle se leva, tirant l'un des rideaux de la pièce pour admirer le calme du jardin, le jardin couvert de neige qui scintillait sous les rayons du soleil. Elle ouvrit la fenêtre, faisant entrer l'air froid dans la pièce puis, disparut avant de réapparaître dehors, ses pieds nus enfoncés dans le sol blanc. Se baissant, elle ramassa un peu de neige qu'elle roula en boule dans ses mains, se dirigeant vers la fenêtre avec un regard malicieux. Avec un peu de technique...

« Tu vas payer... »

Lançant la boule dans la pièce, elle rata sa cible mais, loin de se décourager, prépara une nouvelle boule qu'elle envoya cette fois en plein dans la nuque de Zéleph. Riant, elle se baissa de façon à ce qu'il ne puisse la voir, restant près de la fenêtre, le visage levé vers l'ouverture, attendant qu'il s'y montre. Elle reforma une autre boule dans ses mains...de près, elle pourrait plus facilement l'avoir, et elle était prête à se geler pour ça. Et même si, finalement, elle n'était pas obligée d'endurer le froid, elle préférait le ressentir.
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Lun 10 Déc 2012, 20:31

Zéleph protesta dans sons sommeille. Quelque chose lui avait était enlever et il n’aimait pas cela, pourtant il ne s’éveilla pas pour autant. Il était bien trop bien dans les bras de Morphée, surement la seule femme à l’aimer. Il se retourna en grognant quelque chose d’incompréhensible, une vague de froid venant faire frissonner son corps. Il serrait rester à tout jamais plonger dans le sommeille si il avait pu. C’était si doux. Rien ne pouvait le toucher là, rien à part le monde extérieur. Lors ce qu’il reçut la neige dans le cou, le choc fut immédiat. Le roi ouvrit brusquement les yeux en ce redressant dans un juron. Le réveille fut si brutal qu’il en avait le tournis. Ce frottant la nuque il regarda sa main mouiller et frissonna à nouveau.
« Bordel. » Grogna-t-il.
Car oui, il était grognon. Pour sa défense il n’était pas d’origine quelqu’un du matin, mais vue le réveille en douceur qu’il avait eu, cela ne faisait qu’aggraver sa pathologie. Ce levant il regarda autour de lui. Sa première penser fut qu’il devait arrêter la Vodka, c’était un alcool qui lui faisait de drôle d’effet, puis il réalisa qu’il n’avait pas du tout la gueule de bois et qu’il n’halluciner pas. Il n’était pas chez lui. Non, il était chez Mitsuko. Tout ce remit en place très vite dans le cerveau du réprouvé. Le courant d’air froid avait également une source, tout comme la boule de neige. Il vit dehors sa propriétaire et il sourit.
« Gamine. »
Il s’approcha de la fenêtre, mais il était hors de question qu’il sorte. Il était pied nue, a moitié nue et c’était l’hiver dehors. Bien qu’il est une exemplaire défense immunitaire il n’était pas comme elle, il pouvait tomber malade, enfin il supposer qu’elle ne pouvait pas, en réalité il n’en savait rien.
« Ça t’amuse, hein ? »
Zéleph fronça les sourcils. Est-ce qu’il l’a voyait frissonnait ? Etait-ce un leurre, ou avait-elle vraiment froid ? Pas question qu’il s‘approche pour le vérifier. Il se souvenait très bien s’en être mordu les doigts hier soir alors si elle avait froid elle n’avait cas revenir à lui. Le réprouvé sourit alors. Vengeance, vengeance.
« Bon je suppose que tu as plein de chosez à faire, alors je vais profiter de ton hospitalité et te laisser à ton jardinage. »
Il ferma la fenêtre, le sourire taquin. Lui faisant un signe de l’autre côté de la vitre il sortit de la pièce et bien sûr pour faire son bonheur il tomba nez à nez avec Seth. Vue le regard que lui lancer le majordome, il n’était toujours pas heureux de le voir. Peut importer il n’était pas là pour plaire à toute la famille, ne lui importait que la maitresse de maison.
« Vous n’auriez pas quelque chose à … » Zéleph ce ravisa soudain. « … manger. Oui, quelque chose à manger. »
Il avait était à deux doigts de demander à boire, par habitude, par besoin, pourtant il n’oublier pas le marché et il espéré fortement qu’elle tiendrait sa promesse, du moins, si il y arriver… Seulement, maintenant l’idée était là. Chaque matin il se levait avec un double whisky sans glaçon et une bonne cigarette, un petit déjeuné de vrai roi. Là il aller avoir quoi ? Même pas de cigarettes, elles avaient coulé avec son kimono hier soir dans le bain de Mitsuko. Elle était diabolique, elle avait neutralisé les deux choses qu’il préférait au monde et qu’elle détester le plus, du moins pour le tabac il le savait, pour l’alcool rien n’était moins sûr.
« Je vous apporte ça, Monsieur. »
Etait-ce une façon de le consigner dans sa chambre ? Par ce que le regard de Seth avait comme une annonce de menace. Zéleph s’en fichait, si il voulait visiter les lieux il le ferait, ou était-ce peut être son accoutrement qui gêner cette homme ? Petite nature.
« Ah et, si il était possible de me rendre mes affaires aussi, j’en serais ravis. »
Seth acquiesça avant de le quitter. Pour le coup il se retrouva seul dans le couloir et il ne savait toujours pas où était sa chambre depuis hier. Peut-être aurait était-il plus judicieux de demander son chemin à l’ombre, mais il en était hors de question, et puis quoi encore ? Il avait sa fierté, il préférait faire tout le tour du manoir plutôt que de ce rabaissait a cela.
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Rien n’est plus éphémère qu’un flocon, en hivers. (Mitsuko)

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