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 Un rassemblement d'urgence

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Lun 16 Juil 2012, 22:20



Cette contamination, elle faisait souffrir énormément de monde, tant physiquement que mentalement. Lorsque l'on devait se battre contre un frère ou un ami mourant transformé en zombie, ce n'était pas toujours facile. Les terres du yin et du yang étaient en grand danger, il s'agissait d'un moment de crise où chaque race devait s'entraider, plus question de différence ou de rivalité, il faut rester souder devant cette catastrophe. Bien entendu, certains ne pensaient pas comme moi, ils profitaient de cette crise pour accomplir les pires méfaits comme la vengeance. Je ne pouvais rester les mains croisées, nous étions en plein paradoxe, comment faire confiance à un allié qui pouvait devenir un ennemi n'importe quand.

Je devais faire quelque chose, mais il m'était impossible d'aider dans cette bataille, pour tuer ces morts-vivant, il fallait leurs couper la tête. C'était le seul moyen connu à ce jour, mais je ne pouvais hotter la vie de quelqu'un, même s'il n'était plus vraiment vivant. Tout ce que je pouvais faire était de venir en aide à des personnes, les secourir, rien de plus et je m'en voulais terriblement. J'étais longtemps perdu en moi-même, cherchant une solution, j'étais faible. J'avais trouvé dans mon grimoire un sort ancien, il ne pouvait pas résoudre mon problème, mais il pouvait aider tout le monde.

Durant plusieurs jours, je m'entraînais sans prendre de pause, il s'agissait d'une course contre la montre, le maîtriser était nécessaire. J'allais contribuer à cette guerre à ma façon. Une semaine, c'était le temps qu'il m'avait fallu pour contrôler cette technique, il ne me restait plus qu'à trouver un endroit. Une idée m'était venu, j'avais envoyé partout sur les terres un message, un regroupement dans les terres d'émeraude, je n'étais jamais allé dans cet endroit, mais j'avais lu bon nombre de compliment. J'espérais que tous les combattants m'auraient rejoint, une fois arrivé là-bas, j'étais émerveillé par la beauté de l'endroit, cette zone n'était pas encore contaminé, heureusement. Je m'étais installé au centre de la plaine avec une sorte de mini-stand, dans l'annonce, j'avais dit que chaque personne pouvait obtenir un nouveau pouvoir, mais il y avait deux conditions.

La première était de trouvé une personne qui avait le pouvoir convoité, car pour utiliser ma magie d'ensorcellement, il me fallait un échantillon magique. La deuxième condition, était d'emmener un objet, peu importe ce que c'était, car il me fallait quelque chose pour lier la technique demandée. En effet, mon pouvoir permettait de lier une magie à quelque chose, cette chose peut être utilisée par tous ainsi que le pouvoir contenu à l'intérieur. Malheureusement, je n'étais pas très puissant, et la puissance que je pouvais lier était limitée, toute les techniques qui permettent d'attaquer étaient interdite, ils allaient devoir faire preuve d'originalité dans leur choix.



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Mer 18 Juil 2012, 14:52

- Bon … J'pensais pas en arriver là mais … Si tu acceptes de m'accompagner, je t'offrirai … Un gâteau !
- *The cake is a lie*
- *La ferme Seijin ! En plus je tiens parole moi !*


Alec en était finalement arrivé là, entre deux massacres de zombies, à tenter de convaincre - ou persuader, pour le coup la différence était minime - une gamine qu'il avait rencontré peu de temps auparavant. La demoiselle, qu'il avait rencontré au manoir Taiji, avait offert à Mahad un collier lui donnant forme humaine, ce qui était déjà pas mal, mais comme Alec voulait le meilleur pour ses compagnons, il s'était aussi mis en tête de lui donner le don de parole, et quoi de mieux qu'une humaine proche des animaux pour cela ?

~¤~
C'est après une première excursion au manoir Taiji que le vampire avait eu l'idée de partir à la recherche de nouveaux artefacts, qui lui permettraient de communiquer au mieux avec ceux qu'ils considéraient comme proches. Bien sûr, Seijin avait déjà hérité du don d'humanité, ce qui lui avait permis grâce à un simple collier de prendre forme humaine et de parler, mais pour Mahad, c'était un peu différent. Le vampire n'avait malheureusement pas trouvé son bonheur et avait du y aller en deux étapes pour faciliter la vie de son compagnon ailé.

Ayant donc acquis une apparence humaine, la créature s'en était trouvée ravie, mais dire ce que l'on pensait par de simples "Pya", ce n'était pas le plus simple à comprendre ! Après avoir fait bon nombre de recherches, Alec s'était trouvé … Au fond du trou ! En effet, en plus de charges diplomatiques, des zombies et de Megido, il avait aussi passé un temps fou à explorer les bibliothèques où étaient stockées des bouquins traitant sur la magie, mais … Rien ! C'est en se rendant sur un mur plein d'annonces qu'il s'était alors arrêté sur un bout de papier, quelques mots écrits, qui furent comme un rai de lumière dans son esprit.

Bon d'accord, en réalité, contrer les zombies il le faisait déjà comme un grand, mais en sachant que la communication était un élément important pour une guerre, et qu'il devait pouvoir compter sur ses alliés, alors ce qu'il convoitait prenait tout son sens ! Une fois décidé à en découdre avec le mage qui proposait d'ensorceler ledit objet à apporter, Alec commença par chercher une source de pouvoir assez fiable. Bien que tous les êtres étaient dotés du don de parole, il était parfois bon de trouver la bonne personne, qui pour le coup était devenue la cible du vampire en moins de deux !

Alec s'était donc rendu, de nouveau, dans ce manoir infesté de zombies, qui avait certes été la demeure de Mitsuko, mais qui pour l'instant était un endroit peu recommandable et pour cause ! A peine arrivé, il avait du massacrer quelques unes de ces gentilles bébêtes pour avancer sans se faire continuellement courser par des mots assez baveux. Marchant un peu, avec Seijin et Mahad sous formes humaines, il n'avait pas mis longtemps à retrouver l'enfant, mais le plus difficile était à venir : convaincre la demoiselle de l'accompagner jusqu'aux terres d'émeraude !

Le manoir Taiji
Ami - Humaine
Un rassemblement d'urgence 35k72hc
- Non !
- Comment ça ? Tu veux pas sortir ?
- Non c'est pas ça, mais qu'ais-je à y gagner ?


~¤~
C'était triste de se dire ça, mais l'argument gâteau - ou pervers, parce qu'offrir un gâteau à une gamine presque inconnue, c'est louche ! - fut celui qui changea un peu son regard sur le vampire. Seulement, la petite morveuse était très dure de la feuille question exigences et dure en affaires, car les négociations durèrent un sacré bout de temps, ce qui ne manqua pas d'amuser le chat !

- Mais un gâteau, ça suffira pas ! Je suis en sécurité ici et je m'y sens bien, alors pourquoi je sortirais alors que je n'ai qu'à descendre aux cuisines pour avoir ?
- En sécurité, ici ? Heuuu … Bon, passons ! Tu ne vas pas me dire qu'il y a tous les gâteaux possibles et imaginables dans les cuisines ?
- Bah si !
- Éclair au chocolat ?
- Oui ! Y'a aussi au café, au caramel …
- Religieuse ?
- Pas de vraies bonnes sœurs, mais pareil que les éclairs !
- Une tarte au pommes ?
- A la poire, à la pêche, en clafoutis, tout !
- Donc en gros, j'ai aucune chance ?
- Bah non, faut croire !


C'est alors que la désillusion fit irruption sur le visage du vampire. Même s'il pouvait trouver une autre personne qui aurait le don de parole, il tenait à ce que ce soit cette enfant qui l'accompagne, mais il n'allait pas la forcer non plus, il n'était pas un monstre après tout.

- Bon ben c'est pas grave ! Merci quand même … Allez venez vous deux, on trouvera un autre moyen pour donner la parole à Mahad …
- Pya !


Alec sourit à la petite interjection lancée par l'être ailé sous forme humaine, il avait toujours les mots pour motiver, enfin façon de dire ! Soudain, l'état d'esprit changea du tout au tout chez la gamine, qui se trouva fort intéressée par ce que le vampire venait de dire. Elle le rattrapa rapidement et lui coupa le chemin, l'air un peu renfrogné, mais aussi toute intriguée :

- Attends voir ! Si tu fais ça c'est pour ton compagnon ?
- Évidemment ! Tu crois que je serais venue te voir sinon ?
- Han … Déçue je suis ! Enfin bon, ça change tout tu sais ! Si tu fais ça pour lui, alors y'aurait peut être moyen que je t'accompagne ?
- Vrai ?
- Oui, mais à ce moment là on doit faire un escale !
- Continue ?
- De temps en temps, papa m'emmenait à une petite confiserie dans la rue commerçante, quand il avait des sous et qu'il voulait me faire plaisir ! Il y a un bonbon que je n'ai pas mangé depuis un bout de temps et ça me manque un peu !
- Vendu ! Au fait, aurais-tu d'autres colliers, parce qu'apparemment, il faut avoir un objet pour lier la magie ?
- Heuuu non … Bah on pourra en acheter un là bas, y'a pleins de commerces après tout !


Alec esquissa un sourire, satisfait. L'enfant était beaucoup plus maligne que ce qu'il aurait pu se douter et il la trouvait assez amusante, enfin ça devait être réciproque, à moins que ce fut Seijin en train de faire des grimaces qui l'ai faite rire ! Ne tardant pas, Alec usa du pouvoir de la clé magique pour créer un portail vers une des échoppes de la rue commerçante. Cependant, une fois arrivé, il trouva ça calme, trop en fait car il n'y avait pas âme qui vive dehors ! Soudain, il comprit, encore ces maudits zombies ! Préférant éviter qu'il arrive quoi que ce soit à la demoiselle, il la hissa alors sur son dos et commença à communiquer par la pensée, pour éviter de faire trop de bruit.

- *Bon alors, c'est par où ton magasin de confiseries ?*
- *Heuuu … Par là !!!*


Pointant une petite échoppe du doigt, Alec activa son pouvoir de redirection, étrangement affaibli, peut être possédait-elle de l'anti-magie ? Enfin, cela ne l'empêchait pas de la protéger, quoi qu'il advienne ! Avançant à tâtons, ils ne croisèrent heureusement pas de zombies, qui devaient être un peu trop occupés à manger de la chair fraîche ailleurs, ce qui n'était pas pour déplaire au vampire ! Forcément, une fois arrivés, un nouvel obstacle se profila à l'horizon : la porte était verrouillée ! Comprenant bien que l'enfant devait être déçue, cela n'arrêta pas Alec qui se saisit alors de son passe qu'il utilisa pour forcer l'accès à la porte et entrer dans le petit magasin.

Une fois à l'intérieur, l'enfant s'échappa du dos du vampire et esquissa un petit sourire, tout timide, en plus d'un regard émerveillé sur le paquet de bonbons qu'il y avait ici. Après un petit clin d'œil d'Alec, elle se rua alors vers un gros sac et commença à faire ses petites courses, remplissant le conteneur à ras bord. Chapardant quelques confiseries en passant, elle remonta ensuite sur le dos d'Alec, toute contente de son méfait !

Ressortant, il referma soigneusement la porte. Il demanda alors son chemin à l'enfant qui lui indiqua un endroit où il pourrait trouver des colliers adaptés à un animal/humain. Ouvrant de nouveau la porte, ce fut au tour de Mahad de choisir son propre collier, après tout il le porterait constamment, qu'il soit sous forme animale ou humaine. Le garçon se décida assez rapidement pour un tour de cou en cuir, très sobre, ce qui ravit Alec ! Une fois toutes les courses finies, le vampire ne tarda pas car finalement, les zombies étaient apparus. Un nouveau coup de clé magique permit de les transporter dans un petit village, situé dans les terres d'émeraude.

C'est en demandant à quelques habitants qu'Alec fut guidé, jusqu'à une petite clairière. Il fut assez surpris de voir autant de monde, apparemment l'annonce n'avait laissé personne de marbre car beaucoup de gens étaient venus. S'avançant un peu craintif, le vampire se détendit d'un coup, en voyant qui était aux commandes de cet évènement :

- NAOKI ?!

Alec n'en croyait pas vraiment ses yeux, mais d'un côté il était rassuré que ce soit ce mage et pas un autre qui ait eu cette idée. Il s'avança alors, sans la moindre crainte, pour finalement présenter tout le petit monde !

- J'te présente Seijin, mon chat, enfin là il est sous forme humaine et il parle ! Y'a aussi Mahad, sous forme humaine mais lui en revanche ne sait pas parler … Enfin pas encore ! Et j'te présente Ami, une petite humaine sympa !
- Salut !
- Bonjour !
- Pya !
- Donc je voulais savoir, enfin si j'ai bien lu, s'il était possible de lier la capacité à parler que de la demoiselle possède à ce collier, pour que Mahad puisse parler à son tour ? Je sais que d'apparences ça n'a pas grand-chose à voir avec les zombies, mais personnellement, ça m'aiderait beaucoup !

~¤~
Une fois la demande satisfaite, Alec passa le collier au cou de Mahad, qui d'un coup se mit à déblatérer un nombre incalculable d'inepties à la seconde, ce qui fit beaucoup rire son maître. Puis, après avoir remercié et salué le mage, il ramena la demoiselle chez elle, avec son sac rempli de bonbons. Il la remercia encore une fois, avant de la laisser à ses confiseries, ce qui lui paraissait bien plus important qu'autre chose à dire vrai !

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Jeu 19 Juil 2012, 02:20

Ellana était encore une fois de plus dans un de ses foutus cauchemars. Cette fois-ci, ce cauchemars repassait en boucle l'explosion dans lequel était mort ses parents et ses deux meilleurs amis d'enfance, mais il ni avait pas que ça, car effectivement, juste après, elle se retrouvait entouré de personne qu'elle appréciait, comme Morvan, l'élémental d'eau, Neith, l'ombre et Bast, sa partenaire, et enfin, Zoro et Kenji, les deux humains qu'elle avait aidé dans la tour inconnue à sauver le père d'une petite fille, une mission qu'ils avaient réussi avec brio, même s'ils s'étaient pris plusieurs blessures, mais la Bélua en avait l'habitude, de se prendre des blessures, et puis elles avaient fini par guérir, et elles étaient désormais passé aux oubliettes, comme à peu près toutes les blessures qu'elle avait déjà reçu, sauf l'une d'entre elle qui lui faisait toujours pensé à ce qu'elle avait vécu lors de son test pour être considéré comme une Bélua par les membres de sa race, et de ne pas déshonorer sa famille, pour ne pas que cette dernière soit exclu du monde des Béluas, car la loi des Béluas étaient plutôt dur lorsque l'un de ses membres perdaient son test, mais elle avait réussi, même si elle avait désormais une cicatrice de griffes indélébile sur le bras. Enfin, dans son cauchemar, elle voyait toutes ces personnes mourir, soit mordu par des zombies, soit tué par d'autres personnes, mais au final, ils essayaient tous de la manger, et au final, elle mourrait mordu à son tour

Ellana se réveilla en sursaut, et regarda autour d'elle, un peu perdu, ne se rappelant pas sur le coup de l'endroit où elle se trouvait, puis elle se rappela qu'elle se trouvait sur la plage de sable fin, un endroit encore non infecté par l'épidémie de zombies. La Bélua avait réussi à dormir un moment ici, car elle n'arrêtais pas d'essayer de se cacher, d'user de stratagèmes plus pénible les uns que les autres, car elle utilisait la nature autour d'elle pour se camoufler, son odeur, tout comme son corps. Elle grimpait dans les arbres, se cachait sous l'eau. S'était énervant, surtout qu'elle était censé être un chasseur, et pas une proie comme en ce moment. S'était vraiment horrible pour elle et son Tigre, même si ce dernier comprenait qu'elle n'avait pas le choix, il n'aimait pas ça du tout, et il n'était pas tout seul.

A force de marcher, la Bélua finit par arriver dans un village plutôt joyeux, car tout le monde parlait tranquillement, riait, les enfants jouant dans les rues. Tout le monde était aussi joyeux les uns que les autres, aussi insouciant du monde extérieur, ne sachant apparemment rien de ce qui se passait, ou sinon les habitants faisaient exprès de l'ignorer, pour essayer de continuer à vivre leur petite vie tranquille sans gros problèmes comme ce dernier. Mais ils avaient été épargné par l'épidémie jusque là, mais pour combien de temps encore? Ellana avait bien l'impression que sa ne durerai pas aussi longtemps que eux l’espéraient, car, même cet endroit tranquille, allait surement bientôt être contaminé, même s'il y avait quelques zombies qui traînaient par si par là.

Les personnes la regardèrent, puis reprirent leur conversation qu'ils venaient d'arrêter. Apparemment, recevoir des étrangers ne les semblaient pas les gêner beaucoup, juste qu'ils lui lançaient désormais des regards, mais les habitants n'étaient pas vraiment méfiant envers elle, juste curieux de savoir ce qu'elle faisait ici, mais de toute façon, Ellana comptait juste louer une chambre dans un hôtel, et manger un repas fait par des vrais cuisiniers. Car, elle savait faire cuir sa viande ou autre, mais le problèmes, c'est qu'elle ne savait pas assaisonner, et d'autre chose comme ça. En gros, elle n'était pas du tout cuisinière. Bien sur, elle pouvait manger de la viande crue sans que ça la gêne lorsqu'elle était en Tigre, mais pour le moment, elle pensait à autre chose qu'à son régime alimentaire.

Ellana pénétra à l'intérieur d'un bâtiment, une pancarte indiquant que s'était un hôtel-restaurant. La Bélua commanda un repart et une chambre, puis elle s'assied sur une chaise, seule, attendant son repas. Elle avait failli demander à ce qu'on lui serve dans sa chambre pour être enfin seul, mais au final, elle était restée dans la salle du restaurant. La Bélua attendit encore quelques minutes, puis une jeune femme se dirigea vers elle, et posa le plateau sur la table, puis elle s'inclina légèrement, et repartit servir d'autre personne, sans plus se soucier de la jeune femme. Ellana commença à manger avec délice ce repas, et en donna à Haru.

Lorsqu'elle eu fini, Ellana se leva, et monta dans sa chambre. Une fois arrivé, elle ouvrit la porte, et la ferma à clef derrière elle. Ensuite, la Bélua se coucha sur le lit, et finit par s'endormir sans trop de mal. Surement quelques heures après s'être endormit, la Bélua entendit du bruit dans sa chambre, et elle ouvrit les yeux, sans bouger. Elle était pourtant sur d'avoir fermé la porte à clef. Elle se leva d'un bond, et sortit le Venimeux. Elle repéra l'intrus, et utilisa sa vitesse accrue pour le piégé. Elle le plaqua contre le mur et lui mit son poignard sur le gorge. Elle remarqua que s'était un simple enfant. Comment avait-il fait pour venir jusqu'ici? Ellana le relâcha, et recula, abaissant son poignard. Le garçon essaya de la frapper en l'insultant. Ellana lui attrapa les mains, l'éloigna d'elle, et il ne put plus rien faire. Haru alluma plusieurs lampes dans la chambre.

- Qu'est-ce que tu fais ici gamin? Et arrête d'essayer de me frapper, tu m'énerve là, et c'est pas une bonne idée de m'énervé.

- Lâche-moi sa**pe! Mais lâche-moi! Je voulais juste te prendre de l'argent, et des affaires!

Il dut remarquer qu'il avait fait une bêtise, car il arrêta soudainement de parler, et de donner des coups. Il écarquilla les yeux devant l'air de la Bélua. Il commença à ouvrit la bouche, puis la referma, honteux. Ellana le lâcha, et recula. Le gamin tortilla ses mains, honteux d'avoir dit ses intentions. Ellana soupira puis s'assied sur le lit. Elle regarda le gamin. Il avait les cheveux bleus, ainsi que les yeux bleus. Ses vêtements étaient déchirés, et il était maigre comme un clou, avec des cernes noires sous les yeux.
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Ellana toucha la chaîne qui pendait à son poignet. S'était une simple chaîne en argent, mais elle était particulière pour elle, car elle avait été offerte pas Glenwine, un jeune homme qui le lui avait donné avant de qu'elle ne le tue car, sinon il allait devenir un zombie. Le garçon remarqua son geste, et admira la chaîne, puis une lueur de colère s'alluma dans son regard, comme si'l lui reprochait d'être trop riche, et lui pas assez. Au final, tout le monde n'était pas si heureux de vivre dans ce village, de toute façon il y avait toujours des injustices, partout, même dans les recoins les plus tranquilles de l'univers.

- Ne me regarde pas avec cet air, ce n'est pas de ma faute si c'est un ami qui m'a donné ce bracelet, et qui te dis que je ne t'aurais pas donner de l'argent sans rien demander en retour? Mais peut-être es-tu trop fière pour me le demander.

- Je... Vous mentez! J'en suis sur! Personne ne m'aime ici! Personne ne veux de moi, et vous êtes comme tous les autres du village!

- Je ne te mens pas, et je n'ai pas pour habitude de rejeté les enfants dans le besoin, et ce n'est pas par charité que je fais ça. D'ailleurs, comment es-tu entré ici? Je ne t'avais pas entendu entrer.

- J'utilise le contrôle des ombres, mais je n'arrive pas à le contrôler... En attendant, pourquoi vous êtes si gentille avec moi? J'ai essayé de vous voler pourtant...

- Je ne peux pas laisser un enfant en détresse dans son coin. Et je voudrais bien t'aider, mais j'aimerai te demander quelque chose en retour, mais si tu ne veux pas, je te laisserai.

- Et qu'est-ce que c'est? Je voudrais bien le savoir moi... Vous allez me demander un truc pas possible je suis sur.

- Non, juste de m'accompagner jusqu'au terre d'émeraude, et de permettre à un magicien d’ensorceler un objet grâce à ton pouvoir, ainsi je pourrais utiliser ton pouvoir. Car j'avoue que ton contrôle des ombres m'intéresse beaucoup. En échange, je te donnerai ce que tu voudra, enfin quelque chose que je sois capable de réaliser.

- Je suis d'accord pour venir, mais à une condition, que vous me gardez avec vous, et que vous m'emmeniez avec vous dans vos voyages. Je ne suis pas très bavard, et je ne serais pas gênant, il faudra juste que j'apprenne à bien me servir de mon arme, ainsi que de mon pouvoir.

Ellana fut légèrement surprise d'entendre sa requête. S'était un très grand service tout de même, car elle était plutôt solitaire, même pour un service comme celui-ci, car accepter un enfant avec soit est une grande responsabilité, surtout que la vie de la Bélua n'était pas ce que l'on pouvait appelé calme. Ellana finit par se lever, et tandis la main au gamin.

- Marcher conclu, mais sache que ma vie est dangereuse, et j'ai un sale caractère. Je m'appelle Ellana Caldin, une Bélua Tigre de sang-pur. Et toi? Au moins que je sache qui j'accepte de protéger et d'aider.

- Je m'appelle Lucas Carter, et je suis un ondin, et j'ai douze ans, mais je ne contrôle que les ombres, rien de plus, mais je sais aussi me battre avec mon katana.

Ellana acquiesça, puis commanda de la nourriture, tandis que Lucas se cachait. La même jeune femme arriva pour prendre la commande. La Bélua demanda ce que le jeune garçon voulait, puis attendit quelques minutes, prit le plateau lorsque la jeune femme vint le lui donner, et le donna au jeune Lucas qui sortait de sa cachette. Il se mit à dévoré le repas, affamé , Ellana le regardant. Lorsqu'il eu fini, il s'endormit sur le lit, en position de chien de chasse, et Ellana dormit dans un fauteuil, mais elle ne s'endormit pas tout de suite, réfléchissant à ce qu'elle venait d'accepter. S'était une grosse responsabilité, et elle se demandait ce qu'il l'avait poussé à accepter. Peut-être que s'était ses deux yeux bleus qui l'avait fait craquer, elle n'en savait rien. Elle espérait seulement qu'elle n'avait pas fait une grosse bêtises en acceptant d'adopter Lucas, mais elle verrait plus tard ce que ses actes engendreraient. La Bélua finit pas s'endormir, et, le lendemain, la Bélua acheta des affaires à Lucas, puis tous deux se dirigèrent vers les terres d'émeraudes.

Le voyages leur prit trois jours, et, durant tout ce temps, Lucas lui parla de sa vie, parce que la Bélua le lui avait demandé, et désormais, elle connaissait beaucoup de sa vie, si ce n'était pas tout, et en échange, Ellana lui raconta quelques unes de ses aventures, plus ou moins heureuse, mais elle ne lui raconta pas toute sa vie, elle était plutôt discrète sur tout ce qui s'était passé dans son passé, et, même si Lucas insistait, elle resta vague et imprécise. Pas la peine qu'il connaisse son passé douloureux, même si lui aussi en avait eu un, car il avait vécu dans une famille pauvre toute sa vie, essayant de voler tout ce qu'il lui tombait sous la main, car pauvre signifiait ne pas avoir d'argent, et s'est bien pour ça qu'il avait essayé de voler Ellana. Elle le lui avait dit qu'elle était une fille de noble, et, même si au départ Lucas l'avait mal prit, il avait fini par reconnaître qu'elle n'était pas du tout comme ce qu'il pensait au départ, mais de toute façon, elle n'aimait pas elle aussi, les nobles qui se croyaient au-dessus de tout le monde, sans penser aux autre.

Après leur voyage de trois jours, à cheval, sinon ils auraient mi plus de temps, ils arrivèrent finalement sans aucune encombre aux terres d'émeraudes, le jeune garçon était émerveillé face à tant de beauté. Ellana aimait bien les terres d'émeraudes, car s'était un endroit plein de nature, même si les arbres manquaient un peu trop à son goût, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie, et puis elle avait de bons souvenirs ici. Ses souvenirs étant sa journée passé avec Morvan, car s'était bien ici qu'ils s'étaient rencontrés, et le jeune élémental avait réussi à ce que la Bélua lui fasse confiance rapidement, alors que ce n'était pas son genre, s'était comme avec Neith, elle lui avait fait confiance en à peine quelques jours, et en plus, elle lui avait même confier deux, trois choses sur son passé, chose qu'elle n'avait jamais dit à personne, même pas à Morvan, et pourtant... Mais il fallait penser que certaines personnes dégageaient plus de charisme que d'autre.

Luca set Ellana se dirigèrent alors vers le milieu de ces terres magnifiques, et y arrivèrent bientôt. Lorsqu'un stand apparut, ils se dirigèrent vers ce dernier. Il ni avait pas beaucoup de queue, et les deux nouveaux compagnons purent bientôt parler au jeune magicien. Ellana commença à parler au jeune homme magicien.

- Bonjours, je m'appelle Ellana, je suis ici pour l'annonce, comme tu devrais t'en douter. J'aimerai que tu lie le contrôle des ombres de ce jeune homme à ce bracelet? Si je dois donner une raison pour cela, s'est pour mieux protéger les personnes à qui je tiens, ainsi que d'essayer de sauver des gens.

Le jeune magicien lui sourit, et Ellana lui tendit sa chaîne qu'il attrapa. Puis Lucas s'approcha.

- Je me nomme Naoki Mahoutsukai. Mais je ne peux pas lier le contrôle des ombres, mais, je pourrais faire en sorte que cela fasse une épée d'ombre, j'espère que cela ne vous gêne pas?

Bon, Ellana aurait préféré contrôler les ombres entièrement, mais s'il pouvait au moins utiliser son pouvoir pour qu'elle puisse utiliser une épée d'ombre, alors cela l'aiderait bien.

- Ce n'est pas grave si tu ne peux pas lier le contrôle des ombres, mais cette épée d'ombre m'intéresserai bien.

Le jeune magicien utilisa alors son pouvoir, puis lorsqu'il eu fini, il redonna la chaîne à Ellana qui la prit et la passa à son poignet.

- Je te remercie pour ton aide.

Puis, Ellana lui fit un geste de la main, tout comme Lucas, et ils s'en allèrent tout deux. Ellana était sur que le jeune Naoki avait fait du bon boulot, car les magiciens étaient habitués à faire le bien. Sinon, pourquoi aurait-il ouvert cet endroit pour aider lie un pouvoir à un objet, et puis, elle ne connaissait pas plus gentil qu'un magicien, et elle le savait d'expérience, car l'une de ses amie d'enfance était une magicienne, et c'était bien la seule qui pouvait calmer l'impatience de Ikuto, son autre ami d'enfance, et elle même. Enfin, Ellana ne faisait souvent pas confiance aux gens, quel qu'ils soient, et c'est bien pour cela qu'après un kilomètre, elle s'arrêta avec Lucas, et déposa pieds à terre. Ellana retira le bracelet, et l'observa sous toutes les coutures, ayant soudain peur qu'il se soit fait abîmer par la soudaine charge magique dont il avait désormais. Mais heureusement, la chaîne n'avait strictement rien, et encore heureux, car elle y tenait. C'était bizarre, car elle avait bien aimé Glenwine, enfin là n'était pas la question, et elle repassa le bracelet à son poignet. Ellana se concentra, essayant de sentit le nouveau pouvoir, cette énergie qu'elle ne connaissait pas encore. Elle finit par la sentir, et essaya de l'utiliser.

Au départ, elle ni arriva pas, puis son ombre finit par se transformer en une épée et vint se mettre dans la main de la Bélua. Ellana put maintenir l'épée-ombre pendant encore quelques secondes, la regardant. Pour une raison inconnue, la Bélua savait que cette épée était tranchante, mais elle n'allait pas essayer sur elle ou Lucas. Mais elle n'arriva bientôt plus à maintenir l'épée en une masse solide, et elle relâcha la pression. Son ombre, qui était actuellement transformer en épée, redescendit vers ses pieds et reprit sa forme originel. Elle avait eu raison, Naoki le magicien, ne s'était pas fichu d'elle lorsqu'il avait, en quelque sorte, copier le pouvoir de Lucas pour le mettre dans son bracelet, et Ellana comptait utiliser cette nouvelle capacité comme il fallait, même si elle allait devoir apprendre à contrôler son pouvoir ainsi que l'épée, car, comme toute arme nouvellement acquise, ou comme tout pouvoir, il fallait apprendre à la contrôler ainsi qu'à la connaître, et Ellana allait devoir faire les deux en même temps.

- Eh bien, vous contrôlez plutôt rapidement tout de même, moi il m'a fallut plieurs jours pour faire ça.

- Je suis habituée à utiliser des pouvoirs, mais sache que tu peux me tutoyer, après tout, on va vivre ensemble maintenant.

- Oui, tu as raison! Mais je veux que tu me parle un peu de toi, parce que je t'ai dit presque toute ma vie, mais pas toi.

Ellana haussa les épaules, et fit un clin d'oeil à Lucas, avant de remonter sur le cheval, attendant qu'il le fasse aussi, puis il se mirent à galoper, les cheveux au vent, se sentant plus libre que jamais.


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Jeu 19 Juil 2012, 14:16

Cour ! Qu'est-ce que je te dis de courir ! Non mais je me parle à moi-même, c'est normal. C'est juste que je dois me bouger ! J'ai reçu une lettre il y a pas longtemps qui me disait, enfin j'ai pas envie d'expliquer. Donc maintenant je cour pour, non seulement fuir ces monstres bien que j'ai envie de les frapper, mais aussi pour aller voir ce monsieur. Enfin c'est un peu floue tous ça, mais ce que je sais c'est que je dois courir. Les terres d'émeraudes est un endroit magnifique, tous ces arbres qui illumine le paysage. Je n'ai jamais vu d'endroit aussi beau. Mais on oublie vite une chose dans ce genre d'endroit. Les bêtes qui y habitent. Et moi c'est ce que j'ai fais. Alors que l'atmosphère semble paisible, sur un petit chemin de fortune, de nul part je sors des buissons en me précipitant là où je peux courir. Vite vite vite ! Je dois pas traîner ! Y'a un fou dangereux à mes trousses ! Cet animal est complètement taré ! Je me fais poursuivre par un gros...Je ne sais pas quoi d'ailleurs on dirait un taureau. Tous ça parce que j'ai les cheveux rouges ! Aïe Aïe ! J'espère ne pas avoir fait tomber mon lézard sinon ça va mal aller ! Je n'ai pas envie de me battre alors je fais que m'enfuir, mais j'ai dû mal à le distancer celui-là ! Il est coriace ! C'est quand même un monde qu'au moment où je veux être tranquille il y a toujours quelque chose qui me tombe dessus ! Et je m'épuise vite donc il faut que je trouve un endroit où me poser, et vite ! Je sors d'une rangé d'arbre, mais même ça ne l'arrête pas et il cogne contre l'un de ceux-ci, le faisant s'écraser par terre. Oh la vache ! Il est balèze celui-là ! Je souris. Finalement c'est sympa de se faire un copain. Mes pensées ce font facilement transmettre sur mon visage et Hanabi n'a pas l'air d'apprécier que je pense ça.

Faut que je me dépêche sinon je vais me faire écraser ! Je tourne là où je peux, mais c'est assez difficile ! Il est rapide ce bougre ! Et si je fais apparaître du feu je vais causer un incendie de forêt ! Je dois éviter ça et bien sûr me faire écrabouiller par ce monstre ! Alors je cours je cours ! Mais je commence à ne plus pouvoir sprinter très vite. je m’essouffle et au final je m'arrête. J'en ai ma claque de courir ! Il peut pas aller chercher quelqu'un d'autre pour son jogging du matin ? Mon lézard me saute sur l'épaule, apeurée, cherchant sûrement à me faire bouger, à me prévenir, mais j'en ai marre. Et je le montre en me retournant. La bête arrive juste devant moi et je lève la main. Peace ! Je veux pas mourir et lui non plus alors pourquoi se battre. Mais je comprends vite que ça ne sert à rien, mes cheveux sont beaucoup trop grands et rouge pour le calmer Et au moment où il va me taper avec ses cornes, je trouve le moyen de rouler par terre pour l'esquiver. Mais je me rends compte d'un truc. Mes habits !! Ils sont tous sale maintenant ! Pas le temps de réfléchir à ça ! J'attrape une liane et je monte à un arbre. Une fois là-haut, je pousse un long soupire. Au moins, je suis...Hey ! Mais il est malade ce gars ! Il va même à frapper dans l'arbre pour essayer de le faire tomber. Je me penche vers le vide, regardant mon poursuivant frapper dans l'écorce de ma cachette pour essayer de me faire tomber. Mais c'est un peu débile puisque je n'ai pas choisis n'importe quel arbre. Non non ! Vu la taille de celui-là, demain je pourrais rester encore. Il va se fatiguer le gros. Bon, au moins je peux dormir tranquille !

Je regarde laquelle de ses branches est assez solide pour me soutenir et une fois que j'en ai trouvé une qui ne cassera pas la nuit, je m'affale dessus comme si c'était un fauteuil et je pousse un soupire de bien être. Wouah ! On est bien ici ! C'est trop la classe de dormir à la belle étoile ! En plus pas de loyer à payer, la nourriture je la trouve juste en bas, elle tape sur l'arbre. Même pas besoin de feu je le contrôle ! Je crois que j'ai trouvé l'endroit parfait. Je n'ai plus à fuir maintenant, enfin je crois. L'endroit n'est pas infecté et je suis beaucoup trop en sécurité pour me soucier d'autre chose que mon sommeil. Mais je voudrais bien m'endormir ! Mais comment voulez-vous que j'y arrive si toute les secondes le tronc tremble à cause des coups de cornes de cette fichu tête de mule ! Il peut pas me lâcher une bonne fois pour toute ? quand j'ai dis qu'il allait se fatiguer, je crois que je me suis trompé. Il veut vraiment m'écraser, et je commence à douter que c'est pour mes cheveux. Je les cache quand même sous mon bandana et je soupire, faisant dos à la bête. Il commence quand même à mes les briser. Je vais péter un câble et lui arracher les cornes si ça continue ! Bon, bonne nuit sale bête. Dis-je en fermant les yeux. Et forcement, je n'arrive pas à trouver le sommeil ! Non seulement parce que ce satané taureau frappe dans l'arbre, mais aussi parce que mes pensées me prenne toute mon attention.

Cette épidémie...Je ne pense pas que c'est utile de la combattre...J'ai entendu dire par des scientifiques que c'était comme toute les maladies, qu'il y avait un remède. Mais c'est pas ça le problème. Trouver l'antidote c'est bien beau, mais si personne ne peut le faire. Les zombies deviennent de plus en plus nombreux chaque jours. Bien, il y aura plus personne pour créer ce fameux antidote, et on se fera tous tuer les uns après les autres. Et personne n'a assez de crans pour se sacrifier. Faut dire, qui aurait l'idée de se faire transformer volontairement ? Personnellement, je suis mal placer pour critiquer je ne veux pas non plus. Je hausse les épaules. Mais bon, la vie nous dicte les choses et qu'on le veuille ou non, ces monstres vont faire partie de notre quotidien pendant pas mal de temps. Faut s'y faire j'ai envie de dire. Le problème c'est que s'il ne reste pas un seul endroit où on peut être en sécurité, j'aurais du mal à m'y faire justement. Cette pensée me fait rire. Je ne vais tous de même pas laisser ce taureau et ces pensées débiles me gâcher ce sommeil. Je m'étire, bâillant à gorge déployée. Allez, je dois dormir sinon je vais encore me réveiller trop tard et je me ferais écraser par ce malade qui tape encore contre l'arbre. Il est têtu, je descendrais pas ! Dans tes rêves mon petit ! Je viendrais pas me jeter devant tes cornes. Allez abrutis, je dors moi.

La nuit passe vite, et je dois dire que je me réveille du bon pied. C'était difficile de dormir avec cette vête qui frappait. Heureusement, elle s'est endormi elle aussi. Je pourrais peut-être en profité pour partir. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque j'ouvre les yeux je me retrouve suspendu à la branche. Mes jambes me soutiennent, mais ma tête est dans le vide. Et c'est cela qui me fait sursauter et manque de me faire tomber ! Je m'accroche hé ho ! Je me laisse pas tomber comme ça ! Lorsque je me relève, je remarque qu'un grand oiseau, au moins la moitié de ma taille me dévisage. Je cligne des yeux, restant immobile. Oh oh...Petit problème. Waza !!! Je saute de l'arbre, retombant dans un tas de feuille. Et je crois que mon cri des plus épiques en a réveillé plus d'un. Les oiseaux s'envolent, sauf celui qui a décidé de me poursuivre et le taureau se réveille. Oh non ! Pitié ! Je me met à courir à fond. Dès le matin c'est jamais très recommandé ! Mais si ça fait du bien à mon coeur je dis pas. Je suis non seulement obligé de faire de grands détours pour éviter de me faire écraser, mais faut que je reste dans les broussailles pour éviter de me faire piquer par l'oiseau. Je vous jure, la nature c'est pas fait pour moi ! Et ce n'est que le début de mes problèmes. Parce que j'ai beau essayer de fuir un oiseau en furie et un taureau fou, ça ne m'empêche pas de tomber sur un pauvre gamin. Sérieux ? Oh non pitié ! Et c'est même pas un gamin c’est une gamine. Elle est folle de rester ici ! Elle va se faire écraser ! Alors que je veux la prendre au passage, elle me donne une grosse baffe et je m'écrase dans les buissons.

Non mais oh ! Voilà que ça me rappelle quelqu'un ! Aussi violent et sans aucune raison ! Et elles sont toutes deux aussi énervante ! Bon, la différence c'est que la petite est blonde, mais ça m'énerve encore plus ! Je veux la prendre pour me barre d'ici, mais c'est trop tard. Je ferme les yeux. Ah je veux pas voir ça ! Et au lieu de me recevoir la petite fille heurtée par la troupe, j'entends un grand silence. J'ouvre un oeil et devinez ce que je vois ! La gamine a arrêté les deux bête avec les deux mains et les a transformé en...Humain. Avec les vêtements en plus ! Elle me souris.

Excusez moi, mais vous m'aurez pas laisser faire.
Oui, c'est sur. La classe ton pouvoir ! J'aimerais bien avoir le même !
Et bien...Il y a une personne qui...
Oui je sais j'ai lu la lettre !
Et bien...Je suis bénévole donc je pourrais...Peut-être vous prêter mon pouvoir !

Mes yeux deviennent deux grosses étoiles. Wouah ! Je lui sers la main en la remerciant, disant que ce serait génial ! Elle à l'air timide mais ce n'est pas grave. Comme un grand frère, je décide de la poser sur mes épaules. Bon, elle pousse un petit cri de surprise mais ce n'est pas un problème. Sifflotant, je laisse les deux animaux comprendre ce qui leur arrive alors que je continue de marcher. Heureusement pour moi, elle m'indique le chemin. Je déteste la forêt, toutes les bêtes qui s'y trouve et on sait jamais si elles veulent du bien on nous bouffer ! Moi j'aimerais bien rentrer chez moi, mais c'est peine perdu ! Bon, heureusement la petite est très bavarde et on a le temps de parler de la pluie et du beau temps. J'apprends beaucoup de chose sur elle et elle apprend beaucoup de chose sur moi. Je lui raconte ce que je sais de moi, pas grand chose mais c'est déjà bien. Je pense que même elle qui a huit ans connait mieux son passé que moi. C'est assez désespérant pour moi mais bon, je fais avec ! Je sais qu'elle adore le jaune et les animaux mignon, c'est sûrement pour ça qu'elle arrête pas de jouer avec Hanabi. Je soupire. Je connais tous d'elle, elle connait tous de moi. Même l'expérience que j'ai subis il y a pas longtemps. Mais même si parler c'est cool, on tombe rapidement sur quelques problèmes. Surtout le problème de où se cache ce satané magicien ! Va falloir que j'utilise je ne sais quel gadget pour le trouver ?

Je soupire. C'est n'importe quoi ! Je suis perdu alors que je croyais que la petite savait exactement où elle allait. Et comme explication elle me dit que la forêt est très dense et que c'est difficile de s'y retrouver. Mais quand même ! Il aurait pu nous dire où exactement le trouver ! Bon, je lui en veux pas. C'est la course aussi qui m'a épuisé ! J'en ai marre de courir. Je ris. Mouais, allez au boulot ! Je continue de marcher. C'est quand même étrange de tomber dans un endroit comme celui-là et décider de rassembler du monde. Et je pense que son idée est pas mal. Surtout que le pouvoir que j'ai est tout à fait génial ! Transformer les animaux en humains, géant ! Bon, la petite fille est sympa de me le prêter, elle est pas obligé. Mais si elle est volontaire c'est encore mieux. En voilà une qui sait faire preuve de responsabilité, à un si jeune âge ! Moi je me serais tiré vite fait ! En plus je suis au courant qu'elle connait l'existence des zombies. La pauvre, ses parents se sont fait mordre, dans le même quartier que moi en plus. Je l'ai vraiment échappé belle. Cette situation nous infecte tous. Il va falloir changer ça, et vite ! Pour le moment, trouvons cet homme et vite. J'ai pas intérêt à me faire avoir ce coup là ! Sinon je vous jure que je brûle tous ! Y'en a marre de se faire attaquer pour rien ! On peut pas tous vivre en harmonie et éviter de se foncer dessus ? Moi j'en ai ma claque de courir en plus, c'est chiant.

Mais alors qu'on marche tranquillement, on arrive devant une petite tente. Elle est faites de feuille d'arbre et plein d'autre chose. Soit c'était un rescapé plutôt bon en cabane, soit un elfe qui a décidé d'élire domicile ici. En tous cas, il y a personne dedans et comme la nuit tombe, je propose à la jeune fillette de dormir ici pour la nuit. Heureuse, elle s'installe rapidement, ce servant de ma lézard pour nounours. Je souris. C'est mignon n'empêche. Moi je ne vais pas me coucher tous de suite, je vais regarder la lune. Ce n'est peut-être pas la plus grande distraction au monde, mais je préfère me rappeler le peu de souvenir que j'ai. Je pourrais peut-être faire un feu, mais ça attirera les bêtes. Je reste un moment là, debout devant la lune, pensant à tous et n'importe quoi. Surtout à ce que je peux être. Ce qui surgit en moi lorsque je suis en colère. Alors je vais éviter de l'être, déjà que je suis plutôt cool. C'est vrai ! Un mec comme ça c'est sympa ! Je laisse la seule place de la tente à plus petite que moi, c'est génial alors ! Je n'ai pas à m'en faire. Je suis cool ! C'est vrai ! Je me rappelle les années où je ne m'arrêtais pas de dire que j'étais un beau gosse. Bon, maintenant je me suis calmer, n'empêche que c'est toujours vrai.

La nuit passa vite, aussi vite que la dernière et j'eu pour cette fois du mal à me réveiller. Faut dire que la dernière fois on m'y avait forcé hein. Maintenant, le temps de rassembler les affaires et tous et on est partis pour de nouvelles aventures ! Mais la journée n'est pas meilleure que la dernière. On arrive à midi, nos ventre gargouille et on trouve pas ce magicien. Il va falloir chasser, mais quoi ? Et puis la gamine ne veut pas, elle est végétarienne me dit-elle. Ra ! Normal qu'elle ait la peau sur les os ! Ne pas manger de viande ! N'importe quoi ! Regarde moi ça, fine comme un clou ! Faudra bien qu'elle en mange de la viande. C'est la première fois que j'entends quelque chose comme ça. Je crois que finalement je vais éviter de lui faire manger quoique ce soit puisque...Nous sommes arrivé ! Et ouais ! Trop la classe ! En effet il y a beaucoup de monde, et on va faire comme dans le marché. On va foncer dans le tas ! Et ouais je suis un fou ! Alors, bondissant, je bouscule tous le monde. Et je pense que je fais honte à la petite fille qui me suivait discrètement, mais on comprendra vite que mon intervention attire les attentions.

Bougez vous ! C'est urgent !
Voyons monsieur, vous bousculez tous le monde !
M'en fiche ! Je veux lier ce pouvoir trooooop classe !
C'est flatteur mais d'autre on besoin de ça eux aussi.

Alors que je soupire, m'apprêtant à rejoindre le bout de la file, ça me gonfle d'attendre. j'ai envie de pousser tous le monde et de me frayer un chemin. Je suis vraiment impatient d'avoir ce pouvoir. Et je dois remercier la jeune fille avant. Alors je fouille dans ma poche et je sors un peu d'argent, ce qu'il me reste et je lui donne. Je l'empêche de refuser et j'attends dans la file. J'attends encore et encore et quand mon tour arrive enfin, je saute de joie. Yi pi ! Enfin je vais pouvoir avoir ce pouvoir de fou ! La jeune fille s'empressa d'expliquer la situation, mais un autre problème survint encore. Je n'avais aucun objet à donner pour lier le sort. Alala ! Quelle pagaille ! Je ne veux pas qu'on touche à mon bandana jaune, il est trop important, mais je donne quoi moi en échange ? La fillette qui me suit me tirait la chemise, ce qui m'oblige à la regarde. Je reste surpris. Et c'est la qu'elle me tendit une noeud paillon noir.

Il appartenait à mon papa mais il ne sert plus.
J...
J'ai accepté votre argent alors acceptez ça.
Ok ok !

Et pouf ! Une poignée de minute plus tard, j'ai un jolie noeud ensorcelé ! La petite, une fois sortie de la foule, me demande ce que je veux faire avec ça. Je lui ébouriffe les cheveux et attache le morceau de tissu autour du cou d'Hanabi qui se débattit pas mal. Et là, ce fut la surprise, sauf pour moi. Ses pattes s'allongent, formant des bras et des jambes. Son visage devient plus humains et tada ! Voilà une Hanabi humaine ! Quand je vais montrer ça à mes amis ils vont être collé sur le carreaux. Même moi j'ai du mal à m'y faire. Bon, elle peut pas parler mais ce n'est pas grave.
Spoiler:

La fillette me sourie et me demande de me baisser, ce que je fais. Elle me fait un bisous sur la joue et part en courant.

A la revoillure !

Haha ! Ça me rappelle quelqu'un ! Bon, et bien je crois que je vais aussi partir. Je soupire. C'était quand même triste son histoire, perdre ses parents aussi jeunes...Quel monstre à pu faire ça ? Ces zombies, je les aurais tous !

Spoiler:
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Jeu 19 Juil 2012, 19:37

Le jeune élémental était parti sur les routes une fois de plus, cherchant de nouvelles réponses mais aussi de nouvelles questions. Sa soif de connaissance ne semblait plus avoir aucune limite. Il finit par tomber sur une annonce qui attira sa curiosité. Un homme se trouvant dans les terres d'émeraude proposait d'enchanter un objet avec le pouvoir de quelqu'un, il fallait donc lui apporter l'objet et une personne ayant le pouvoir souhaité. Le jeune homme trouvait cela intéressant, après tout, expérimenter un nouveau pouvoir pourrait être enrichissant. Le problème était qu'il ne possédait rien et avait encore moins une telle personne sous la main. Il reprit donc sa route, un peu déçu, mais finit par penser à autre chose. Asiphel continuait à marcher de ville en ville, il passait d'ailleurs dans une ruelle sombre lorsque soudain, un homme se planta devant lui, l'air mauvais. Les flammes du jeune élémental s'agitèrent en lui, signe avant coureur d'un danger, cependant, il ne s'agissait que d'un homme, pas de quoi avoir peur. Cependant l'homme s'approcha, l'air menaçant, on aurait un bandit, l'un de ces hommes que le crime et le vol font vivre, et il plongea son regard dans le sien.

-Tu vas me donner tout l'argent que tu possèdes.

Étrangement, sans vraiment comprendre pourquoi, l'élémental chercha partout dans ses vêtements le moindre signe d'argent. Bien entendu, il n'y avait rien. Cela lui rappela d'ailleurs qu'il n'avait absolument aucune idée de comment il allait s'y prendre pour manger.

-Désolé, je n'ai pas d'argent.

Puis se rendant compte que quelque chose clochait avec son attitude, il commença à se méfier. Pourquoi lui avait-il obéi? Pour quelles raisons absurdes lui aurait-il donné son argent s'il en avait? Tout ceci était anormal, il le sentait.

-Mais pourquoi je vous donnerais mon argent? Qu'est ce que vous m'avez fait? Répondez!

L'élémental s'énervait, il venait de se faire manipuler, il en était certain, et il ne supportait pas ça. Des flammes vinrent entourer le malfrat, dessinant un cercle de feu montant jusqu'à la poitrine de l'homme, lui coupant toute retraite.

-Rien, rien, rien! Je vous ai simplement hypnotisé. C'est comme ça que je travail, je force les gens à me remettre leur richesse grâce à l'hypnose! Pitié, ne me faites pas de mal!

L'homme était un couard. Asiphel avait envie qu'il brûle, mais lui même brûlait de savoir ce que l'homme pouvait faire d'autre, s'il pourrait lui être utile. Songeant à l'annonce qu'il avait vu plus tôt dans la journée, il pensait qu'il venait peut-être de trouver l'un des éléments dont il avait besoin.

-Que sais-tu faire d'autre? Peux-tu te protéger de l'hypnose?

Si l'homme le pouvait, alors le jeune élémental venait de gagner le gros lots. Pouvoir se protéger des attaques mentales avait fini par devenir une obsession à cause de la peur d'être manipuler d'une manière ou d'une autre par des personnes s'attaquant directement à son esprit.

-Oui, c'est l'une des premières choses que j'ai apprise, avant même l'hypnose, justement pour ne pas me faire avoir par celle-ci.

*Jackpot!*

L'élémental avait failli sauter de joie aux mots de l'imbécile.

-Très bien, alors tu vas me suivre bien gentiment jusqu'aux terres d'émeraude si tu tiens à la vie. Mais avant ça, tu va m'offrir un repas!

L'homme était terrorisé. Asiphel n'avait jamais réellement compris cette peur du feu, lui qui l'avait toujours considéré comme son ami le plus fidèle. Ce qu'il comprenait en revanche, c'était l'avantage que celui lui procurait. Le jeune homme mangea donc à sa faim ce soir là, puis ils partirent à l'aube en direction de ce fameux magicien qui proposait ses services. Avant de quitter la ville, Asiphel se rappela qu'il lui manquait encore l'objet qui servirait de réceptacle au pouvoir. Il parcourut donc la ville à la recherche de celui-ci, accompagné de son prisonnier. Il finit par trouver un objet qui lui conviendrait, un magnifique pendentif en forme de dragon et sculpté dans un rubis. Seulement un autre homme s'intéressait au bijou.

-Moi je le veux!

Dit l'élémental d'une fois forte, presque agressive. L'homme qui le voulait aussi rit, le prenant certainement pour un simple gamin capricieux. Cependant il ne rit pas très longtemps. Après avoir regardé Asiphel dans les yeux et y avoir vu une flamme ardente, prête à embraser qui se dresserait contre sa volonté, il marmonna qu'il laissait le pendentif et partit, soudainement très pressé. Le jeune élémental restait donc seul à vouloir acheter le bijou. N'ayant pas d'argent, Asiphel fit payer son agresseur de la nuit passée et qui était maintenant devenu une sorte d'esclave, même s'il ne comptait pas le garder. Une fois la pierre enchantée, il le libèrerait, il n'avait pas besoin d'un esclave, et encore moins si c'était un homme de cette espèce là. Une fois l'achat effectué, ils se mirent donc tout deux en route. Et c'est quelques jours plus tard, donc chaque soir était ponctué d'un soupé copieux, qu'ils arrivèrent dans les terres d'émeraudes. La recherche de l'homme ne fut pas difficile. L'annonce avait bien évidemment attiré du monde, et il suffisait d'écouter les conversations et de suivre les gens qui s'y dirigeaient. Le jeune élémental mit pourtant du temps avant de rejoindre le magicien. C'était la première fois qu'il venait en ce lieu et sa curiosité lui faisait perdre un temps fou, même si dire "perdre" n'est pas très juste, puisqu'au fond, il apprenait des choses, et si jamais il devait revenir en ces terres, il saurait à quoi s'attendre. Tout était vert, de l'herbe à perte de vue. Il était très étonné qu'un tel endroit existe. Puis il vit les premiers lacs, et s'en tint très loin. Il n'y avait rien à faire, il n'aimait pas l'eau, c'était viscéral. La nuit finit par tomber et il décida de se reposer un peu avant de reprendre la dernière partie du voyage le lendemain. La nuit se passa dans le plus grand calme, et il eut tout le loisir d'observer les astres. Que pouvaient-ils donc bien cacher? Quels secrets gardaient-ils jalousement? Il s'endormit avec ces pensée en tête.
Le lendemain, Asiphel se leva et libéra l'homme du cercle de flamme duquel il avait été prisonnier toute la nuit. Il ne semblait pas avoir très bien dormi d'ailleurs. Il avait certainement eu trop peur de trop bouger pendant son sommeil et de finir carbonisé. L'élémental se moqua de lui intérieurement mais ne fit aucun commentaire. Il ne fallut ensuite que deux petites heures pour atteindre l'endroit où se trouvait le mage. Mais il fallut encore une bonne heure avant que vienne son tour. Une heure pendant laquelle le jeune élémental tourna en rond, s'impatientant. La patience, ce n'était pas vraiment sa première qualité. Il finit même par jouer avec son jouet humain, après tout, un telle ordure, couard et sans scrupules méritait ce qui lui arrivait. Il s'en était pris à la mauvais personne, tant pis pour lui. Il créa des jets de flammes que l'homme s'empressait d'éviter, ce qui était stupide au fond, puisque son tortionnaire n'avait aucun intérêt à le tuer avant d'avoir ce qu'il était venu chercher.
Quand vint son tour, Asiphel s'approcha, l'homme légèrement derrière lui.

- Bonjour. J'ai lu votre annonce. Je suis venu chercher un pouvoir qui me permettra de me protéger des attaques mentales. Cet homme en est capable. Et j'aimerais que l'objet enchanté soit celui-ci.

Il lui tendit l'objet, et fit signe à l'homme de s'approcher. Il aurait très bien pu choisir l'hypnose, mais ce qu'il désirait, c'était de ne plus pouvoir se faire manipuler aussi simplement, d'ailleurs il aurait bien aimé ne plus pouvoir être manipulé du tout, mais que pouvait-on faire contre quelqu'un de simplement rusé sinon être rusé soit même, et ça, ce n'était certainement pas un pouvoir, mais simplement un apprentissage. Et puis, ayant horreur d'être manipulé, il ne se voyait pas vraiment infliger ça à quelqu'un d'autre surtout pas de cette manière. Parmi les formes de manipulations, pour lui, le contrôle de l'esprit semblait être la pire. On pouvait être obligé de faire quelque chose pour diverse raison, mais que quelqu'un nous force à faire quelque chose, nous force à penser que l'on doit la faire, c'était une idée insupportable pour le jeune élémental et son feu.

- C'est bien tout ce qu'il fallait? Vous pouvez le faire?

L'homme acquiesça, et se mit à l’œuvre sans un mot, emportant l'objet et l'homme avec lui. Il semblait épuisé. Rien d'étonnant avec le nombre de personne qui étaient présentes. Et il en arrivait encore et certaines devaient certainement être déjà reparties. L'élémental essaya de comprendre ce qui pouvait pousser un homme à faire don de ses talents sans rien demander en retour. Il avait du mal à comprendre la générosité pure, tout comme la méchanceté pure. Et cela n'était pas près de changer. Mais il n'allait pas s'en plaindre! C'était une occasion bien trop facile d'acquérir une nouvelle capacité, des plus utiles en plus, surtout pour lui qui ne supportait pas d'être manipulé. Le mage travailla longuement et le jeune homme patienta, pour le coup, il le fit sagement, sans s'énerver, il restait tout simplement là, un peu perdu dans ses pensées. Quand le magicien revint une fois son travail terminé, il lui tendit l'objet.

-Voilà, en revanche, je vous préviens, comme tous les pouvoirs, il vous faudra apprendre à le maitriser, je ne peux pas tout faire.

-Aucun problème, j'ai ce que je suis venu chercher. Pour le reste, j'en fais mon affaire. Merci bien monsieur le mage!

Asiphel se surprit à vouloir l'encourager, éprouvant une certaine compassion pour cet homme qui s'épuisait à la tâche, sans rien demander en retour. Et d'ailleurs, c'est ce qu'il fit.

-Bon courage pour la suite. Vous semblez épuisé, votre générosité vous perdra. Vous devriez prendre un peu de repos. Si vous vous tuez à la tâche, vous ne pourrez plus aider personne de toutes manières. Au revoir. Peut-être nos chemins se recroiseront-ils un jour.

Le magicien le remercia de sa considération puis l'élémental se remis en route, satisfait de son acquisition. Puis, une fois suffisamment éloigné du stand, il se tourna vers son prisonnier.

-Tu m'as été très utile, et je pense que tu as eu la punition que tu méritais. Tu peux partir à présent. Si jamais nos chemins se recroisent, j'espère pour toi que tu auras changé de travail...

Il libéra donc l'homme dont il s'était servi et qui semblait totalement terrorisé par le jeune homme. Il devait certainement espérer ne plus jamais le revoir. Puis Asiphel partit, sans vraiment choisir une direction, découvrir le monde impliquait parfois de tout simplement se perdre pour trouver ce qu'aucun n'avait trouvé avant... Armé de ce nouveau pouvoir, il tomberait moins souvent à la merci d'adversaires imprévus, ce qu'il ne manquerait pas de rencontrer dans les terres du Yin et du Yang, d'autant plus que sa soif de connaissance pouvait l'emmener dans des endroits en tout genre, y compris dangereux, mais la connaissance, c'était aussi le pouvoir et le pouvoir permettait de se défendre. C'était un cercle vicieux, ou vertueux selon le point de vue, qu'il n'était pas près de briser.


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Ven 20 Juil 2012, 03:01

Lysis venait de sortir de chez la mère-grand. Elle était d'une gentillesse incroyable. Elle n'avait jamais connu depuis la destruction de son village une personne aussi fine. Lysis était heureuse de l'avoir connu. Le soir avait pris place au jour. Elle regarda le ciel s'ennuagé. Le temps allait être plus maussade pour demain on dirait bien. Puis, une bourrasque de vent apparu de nulle part. Il y avait des multitudes de feuilles qui virevoltait dans le vent. Lysis était un peu dans la lune et ne remarqua pas qu'une feuille était à quelques centimètres de son visage. Soudainement, une feuille atterrit dans son doux visage. Lysis fut vraiment surprise. Elle se demandait réellement ce qui se passait. Phoebus vit la feuille atteindre le visage de sa maîtresse. Il vint à la rescousse de sa douce amie. Il prit son bec fin et ramassa la feuille. Il le donna ensuite à Lysis. Elle savait lire, mais elle était un peu usée. Elle lit tranquillement. Le message était assez simple, mais avec des informations qui troublaient un peu Lysis. Il y avait une invasion de zombies. Elle ne l'avait même pas remarqué. Lysis continua de lire quand Phoebus devint en mode panique. Lysis regarda son oiseau un peu insouciante de la situation qui se passait. Lysis était debout en train de lire quand 5 zombies étaient en train de l'entourer. Phoebus les voyaient eux. Il tira sur la feuille de papier. Lysis fit signe à Phoebus d'arrêter avec le revers de sa main. Elle trouvait tellement l'information intéressante qu'elle était complètement rentré à l'intérieur. Phoebus n'avait plus de choix. Il se devait la faire sortir de sa lecture. Il fonça dans la feuille. Celle-ci se déchira sous l'impact. Lysis était un peu troublée. Elle n'avait pas encore fini de le lire le message. Puis, l'élémental se rendit compte qu'elle était piégée. Il y avait des hommes, mais ils n'étaient pas normaux. Il pourrissait sur place. Il manquait des morceaux à leur anatomie. Lysis analysa rapidement la situation. Elle était seul dans le parc, car la nuit était redouté pour ces créature qui sortait de nulle part. Elle n'avait aucune porte de sortie. On aurait dit que les zombies lui avaient fait un piège. Est-ce qu'il avait une intelligence? Lysis ne savait rien. Elle savait juste que ceux devant elle n'était pas là pour son bien. Lysis sortit son arme. Il s'agissait d'un chakram. C'est un arme que peut de personne connait, mais il s'agissait de l'arme de son père qu'elle avait hérité après sa mort. Elle le projeta vers un zombie au niveau des jambes. Le zombies tomba à terre. Cependant, Il continua d'avancer. Lysis fut très surprise. Il ne saignait pas. Comment les tuer? Elle devait essayer de faire cela vite. Elle projetta à nouveau son arme, mais cette fois, elle prit son pouvoir de l'air. Elle le guida vers les membres des zombies. Ils perdirent tous leurs jambes, mais il continuait tous à avancer. Elle continua à faire virevolter son arme dans le vent. Puis, elle coupa la tête à l'un d'eux. Il arrêta son chemin. Elle venait de trouver le moyen de les tuer. Lysis reprit son arme et envoya son arme sur un zombie. L'impact fut suffisant pour lui arracher la tête. Elle fit similaire avec les autres. Ils étaient tous à terre et ne bougeait plus. Lysis était fière d'elle. Cependant, Phoebus ne l'était pas autant. Il vit une horde de zombies marcher vers eux. Lysis fut atterrée de voir autant de zombies. Elle n'avait plus le choix. Elle devait fuir pour sa vie. Elle n'allait surement pas voler vers les zombies. Ils venaient majoritairement de la zone la moins habité de la zone d'habitation. Il devait sûrement avoir un cimetière dans cette direction. Lysis commença à sauté tout en projetant de l'air sous ses pied. Cela donnait une certaine rapidité à ces gestes. Lysis Ventus avait enfin prit conscience de la situation. La zone était envahi par des morts vivants. Il y en avait beaucoup trop. À chaque ruelle qu'elle passait, elle voyait un zombie qui attendait avec impatience de la bonne chaire fraîche. Lysis ne trouvait aucun endroit sûr. Puis, elle eu une idée. Elle mit ces deux pieds sur le sol et se projetta à la vertical. Elle attérissa sur le toit d'un bâtiment. Le toit n'était pas très à pique. Il était parfait pour y dormir. Lysis avait réalisé qu'il n'avait pas une intelligence à faire rêvée. Par conséquent, aucun d'eux penserait à venir voir sur un toit si quelqu'un s'y retrouvait. Lysis était un peu essouflé d'avoir autant sauté. Niveau de sa magie, elle était encore en pleine forme. Depuis qu'elle avait accepté le démon en elle, Lysis était rendu beaucoup plus apte à utiliser sa magie sans avoir trop d'encombrement. Lysis s'étendit sur le toit du bâtiment. Elle avait une certaine déception. Elle aurait aimé savoir où trouver le jeune homme qui faisait ensorcelé les objets. Par contre, Lysis Ventus n'était pas fâché contre son ami l'oiseau. Il l'avait sauvé la vie. Lysis, tout en regardant le ciel, dit 'une voix bien simple:

- Merci Phoebus de m'avoir sauvé la vie! Sans toi, je serais devenu de la chair à monstre.

Lysis tourna son regard et chercha son oiseau. Phoebus n'était pas là? Où il est? Plus elle y pensait, plus elle se rappelait pas de l'avoir vu pendant qu'elle sautait. Quand Lysis alla se lever, Phoebus apparu de nulle part. Lysis reprit son souffle. Elle avait vraiment eu peur. ELle lui dit d'un ton fâché, mais pas trop:

- Ne me fait plus jamais ça Phoebus! Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi à mes côtés. Qu'est-ce que tu as dans la bouche, dit elle en prenant le papier qui se trouvait dans son bec. Tu as un autre message de ce jeune homme! Merci mon ami!, dit elle enjoué. Par contre, tu me le devais avec le foulard que je t'ai offert.

Lysis disait cela pour ricaner un peu. Elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait. Il méritait 14 foulards pour le nombre de fois qu'il lui avait sauvé la vie. Lysis s'étendit à nouveau sur le dos et regarda le message à noirceur. Elle avait de la misère à lire, mais elle lui le nécessaire. Elle plia le morceau de papier et le mit dans sa cape. Elle ouvra sa cape et fit signe à Phoebus de venir. Il était habitué de dormir dans la cape de Lysis. Il savait exactement où aller. Lysis l'installa comme il faut. Elle mit un bras derrière la tête et regarda une dernière fois les étoiles qu'elle pouvaient voir au travers des nuages. Elle dit à Phoebus en fermant les yeux:

- Demain, nous allons partir à l'aventure mon ami!

L'élémental de vent s'endormit très rapidement...

**************************************************************************

Le jour venu, le Soleil était à l'appelle. Tôt le matin, Phoebus se réveilla en premier. Il était tant de se lever. Il sortit de la cape et vit sa maîtresse dormir d'un poing fermé. Phoebus s'envola et chercha de l'eau. Il vit un petit trou d'eau et prit de l'eau dans son bec. Il revint avec le bec plein d'eau. Puis, il le projeta dans le visage de l'élémental. Lysis se réveilla en sursaut. L'eau était froide. Phoebus fit quelques pirouettes, car il trouvait cela très drôle. Lysis s'essuya le visage avec le revers de sa main et regarda son oiseau moqueur. Elle fit un sourire. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait réveiller de la sorte. Lysis se leva et s'étira. La journée allait être longue. Elle avait plein de choses à faire dont de créer un objet pour l'ensorcellé et trouver une personne avec un don particulier. Puis, elle devait se rendre à l'endroit en question, c'est-à-dire les terres d'émeraude. Lysis allait essayer quelques choses. Elle voulait voler, mais longtemps. Lysis se concentra et changea son corps. Il était devenu tranquillement comme l'air. Elle avait fusionné avec son élément. Désormais, elle était beaucoup plus légère. Lysis fit signe à Phoebus de faire les premiers pas. Il savait la route à prendre. Lysis s'éleva du sol. Elle était rendu plus libre que le vent puisqu'elle pouvait se guider. Lysis suivit Phoebus. Elle n'allait pas plus vite, ni plus lent que lui. Elle voulait pas le perdre.

Après un temps de vole, elle devait prendre une pause. Il était difficile de faire deux choses en même temps: voler et être en air. Lysis atterrisa dans un arbre. Elle était assise sur la plus grosse des branches. Elle avait faim et Phoebus aussi. Elle sortit la dernière chose qui était mangeable de son sac, c'est-à-dire une pomme. Elle croqua à l'intérieur et sortit le morceau qu'elle avait dans la bouche. Il s'agissait de la portion à Phoebus. Elle le mit en face de lui et il commença à manger. Lysis mangea tranquillement sa pomme quand elle entendit un son:

- Au voleur! Il m'a volé mes pierres! Au voleur!

Le son s'approchait d'elle. Lysis regarda en dessous d'elle et vit un homme avec le visage caché avec un sac dans la main. Lysis prit une dernière bouchée. Puis, quand il passa juste en dessous de Lysis. L'élémental fit une mur de protection devant lui. Il se heurta au mur qu'il venait de se créer. Il lâcha instannément son sac qu'il avait volé. Puis, Lysis se rendit invisible. Elle avait appris cela dans le passé. Elle descendit de l'arbre délicatement. Elle ouvrit le sac, mit la pomme à moitié mangé et prit les pierres à l'intérieur. Lysis retourna sur sa branche en volant grâce au vent. ELle revint visible quand elle était sur la branche. Puis, le voleur reprit conscience. Il n'avait rien compris de ce qu'il venait de passer, mais il tenait à garder son butin. Il continua sa course avec son sac contenant une bonne pomme. Lysis était triste d'avoir donner sa pomme ainsi, mais au moins elle avait sauvé le bien de quelqu'un. La personne arriva enfin à l'arbre. Il était essoufflé. Lysis sauta de l'arbre et atterrit derrière lui. Il s'agissait d'un elfe. Elle l'avait reocnnu avec ses grandes oreilles pointues et leur taille fine. Elle lui montra ses pierres et lui dit d'un ton normal:

- Voilà mon cher! Je suis désolé pour votre bourse, mais je ne voulais pas faire plus de trouble.

- Ma bourse ne valait rien!, dit-il d'une façon impulsive. Je vous remercie du fond du coeur. Je tiens à vous remercier. Voilà un rubis. Il a une grande valeur, mais je tenais à vous rendre quelque chose. Merci encore!

Aussitôt dit, aussitôt il était parti. Lysis n'avait même pas eu l'occasion de le remercier qu'il était rendu loin. Elle regarda la pierre et la trouvait très jolie. Par contre, cela allait lui permettre de mettre de faire un magnifique bijou qu'elle pourrait ensuite faire ensorceler. Lysis regarda Phoebus et vit qu'il avait fini. Ils devaient reprendre la route. Lysis fit signe à Phoebus et reprit la route en volant.

Phoebus et Lysis arrivèrent enfin à la destination. Elle voulait avant tout trouver quelqu'un qui pourrait lui rendre un certain service, c'est-à-dire lui donner l'opportunité de copier un pouvoir. Lysis ne savait pas où aller pour trouver quelqu'un avec un pouvoir... Tout d'abord qu'elle pouvoir aurait plait à Lysis? Elle ne connait pas grand chose sur les pouvoirs. Puis, un homme marcha à côté d'elle. Il était avec 3 filles plutôt sexy. Puis, il regarda Lysis du coin de l'oeil et dit d'une voix ensorcelante:

- Toi, jolie fille au cheveux bleu, vient avec moi!

Lysis ne comprenait plus rien. Son corps n'obéissait plus. Il alla se coller à l'homme qui avait tasser une fille d'elle. Lysis ne comprenait rien. Qu'est-ce qui lui arrivait? L'homme arrêta de marcher et regarda la grande cape de Lysis. Il trouvait ça bien dommage de voir un corps caché par un truc aussi laid. Il dit d'une façon autoritaire:

- Enlève ta cape!

Lysis obéissait. Il y avait une force qui la poussait à faire ce que l'homme voulait d'elle. Lysis ne voulait pas, mais elle se sentait obligé de le faire. L'homme contempla le corps gracieux de Lysis. Il s'approcha de sa bouche et dit:

- Embrasse...

Puis, un homme vieux et corpulant arriva et arrêta l'homme de parler:

- Toi, Don Juan, lâche ses jeunes femmes immédiatement.

Le jeune homme regarda le vieil homme et dit d'une voix ricaneuse:

- Fait la poule!

L'homme barbue s'approcha avec le poing fermé et dit d'une voix fâchée:

- Voilà ta poule!

L'homme mit un poing au visage du Don Juan. Les filles sont revenus avec leur conscience. Il s'enfuya de ce Don Juan. Lysis prit sa cape et alla derrière le vieux monsieur. Le Don Juan avait tout perdu ces moyens. Il regarda l'homme avec un air fâché. Le vieux monsieur toujorus avec le poing fermé:

- Tu es mieux de partir avant que je m'amuse à te faire un nouveau visage.

Le jeune homme s'enfuit avec le nez dans la main. Le vieux monsieur se retourna vers Lysis et fit un beau sourire. Elle ne savait tellement pu quoi faire. Lysis regarda le monsieur et dit d'une voix troublée:

- Merci Monsieur! Je ne sais pas trop quoi vous offrir en échange...

Puis, elle se rappela de sa pierre rouge qu'elle avait dans sa poche. Elle le sortit et lui donna. Lysis lui dit ensuite:

- Je vous donne ce rubis en échange de votre service, Monsieur.

- Appele moi Guillaume! Mademoiselle, je n'ai pas fait cela pour avoir quelque chose. Venez dans mon magasin. Je vais vous offrir quelque chose à boire.

Le magasin du monsieur Guillaume était juste en face de la scène d'action. Il était joaillier. Il ouvrit la grande porte de son bâtiment et Lysis le suiva. Elle ne pouvait pas partir comme ça. Le joaillier alla dans une salle derrière et apporta un grand verre d'eau avec un grand sourire que la barbe laissait entrevoir. Il ne s'installa pas à côté d'elle. À peine qu'il avait eu le temps de déposer le verre qui était rendu en arrière. Lysis était laisser seul à l'intérieur. Quand à Phoebus, il regarda sa maîtresse au travers d'une fenêtre. Puis, une grosse voix retentit dans le bâtiment. Il s'agissait de Guillaume:

- Ma chère jeune fille, l'homme qui vous a ensorcelé se nomme Juan. Il fait ça à tous les jeunes filles qu'il trouve à son goût. Il fait que du méfait. Je ne l'aime pas. Quand je le vois, il est mieux de déguerpir avant que je le vois... J'ai déjà eu une fille qui doit avoir votre âge présentement. Un jour, elle est partit avec ses amies de fille cueillir des fleur pour ma fête. Je ne pouvais pas dire non à une si belle intention. par contre, ce fut la pire journée de ma vie. Ses amies sont venu me voir en panique ce soir là. Quelqu'un avait kidnappé ma fille. Ma petite fille unique. J'ai beau le chercher sans arrêt, je ne l'ai jamais retrouvé. Chaque fin de semaine, je pars à sa recherche. Aujourd'hui, j'allais partir quand je vous ai vu. Je ne pouvais pas voir une autre fille se faire emporter à jamais. J'ai eu un privilège un jour. Un grand magicien m'a donner le pouvoir de protéger mon esprit de ces genre de malfrat. J'ai entendu dire qu'il y avait un jeune homme qui pouvait ensorceler des objets. Je voudrais que plus jamais il vous arrive une tel chose. J'aimerais que plus aucune fille ne soit à jamais atteint par ce genre de magie, mais je n'ai pas la capacité de tous les protéger. Si je peux au moins vous aider, je serai ravis...

Puis, l'homme revint avec quelque chose de délicat dans ses mains. Il s'agissait d'une boucle d'oreille. Lysis avait effectivement une boucle d'oreille. Il s'agissait d'une vieille tradition du village que d'avoir une oreille percée. L'homme l'avait remarqué. Il avait un oeil incroyable. Le bijou était fait d'or et une pierre rouge le ornait. Il s'agissait du rubis qu'elle lui avait donné auparavant. Guillaume lui donna la boucle d'oreille et mit sa large main derrière son dos:

- Venez demoiselle, il y a un jeune homme qui nous attend pas loin d'ici.

Lysis ne comprenait presque rien. Il venait de lui sauver la vie et en plus, il lui offre un bijou et son pouvoir. Il était devenu comme un vrai père protecteur. Il perdait beaucoup d'argent en donnant un tel bijou à Lysis. Elle ne voulait pas déplaire à l'homme en refusant, mais elle se sentait mal de la garder. Sa mère l'avait toujours dit de dire merci et de prendre quand on le lui donne. Lysis sortit de la place et l'homme ferma sa boutique à clé. Lysis dit d'une douce voix:

- Merci Monsieur! Sans vous, je ne sais pas où je serais présentement. En plus, vous m'offrez un bijou inestimable et compris votre don...

- Mademoiselle, dit-il en s'approchant d'elle. Je ne te connais pas et tu es une pure inconnue, mais j'ai le sentiment que tu réaliseras de grandes choses dans le futur. Il est mieux d'aider ceux qui vont nous protéger dans le futur que d'être égoïste.

L'homme guida Lysis qui était suivi de Phoebus. Il arriva devant un jeune homme au cheveux blond. Il avait l'air bien gentil. Il regarda les deux inconnus s'approcher de lui et fit un sourire. Guillaume prit la parole:

- Jeune homme, vous qui avez un coeur grand et pure, puisse aider cette demoiselle à faire des bonnes choses dans l'avenir. Je voudrais lui offrir cette boucle d'oreille avec mon pouvoir de protection des attaques mentaux. Est-ce que vous pouvez faire cela pour le bien de tous?

Le jeune homme accepta la demande. Il fit quelques gestes qui ensorcela l'objet en question. Il était désormais doté d'un pouvoir immense. Guillaume le reprit en le remercient. Il se retourna vers Lysis et dit d'une voix tendre:

- Puisses que tu fasses du bien, jeune fille. Si tu retrouve ma Lucie, dit lui de voir son vieux père. Il s'ennuie à mourir de sa chérie.

- Je vous promet Monsieur, dit-elle. Je ferai mon possible pour retrouver votre fille. D'ici là, je vous remercie de tous vos soins envers moi. Je ne vous oublierai jamais Monsieur Guillaume.

Le grand monsieur fit un sourire et dit d'une voix calme:

- Allez jeune fille, à l'aventure!

Lysis fit signe de la tête. Elle mit sa nouvelle boucle d'oreille à place de sa vieille et partie à courir vers l'extérieur de la ville. Lysis possédait maintenant une protection contre les attaques mentaux.

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Ven 20 Juil 2012, 15:45



Depuis que je parcourais mes prochaines terres, il m'était arrivé d'engager certaines batailles, plus ou moins facile à gagner. Même si j'allais devenir le futur roi, je n'étais pas invincible, loin de là, pour le moment je n'étais qu'une petite m*rde cherchant encore sa puissance, mais j'étais sur la bonne voie. Je voulais maîtriser tous les éléments, car je me disais qu'avoir un choix illimité sur quelle attaque lancé, était un avantage, et puis je me devais de me faire respecter pour tout le monde. En y repensant, je ne m'étais pas encore mis à fond dans mes recherches d'esclaves, il y avait bien deux ou trois prétendant mais rien de bien sérieux, il fallait que je gagne plus de puissance, toujours plus. Ce ne sera pas à moi de chercher, mais aux autres de venir s'agenouiller face à moi.

*Tu n'as pas l'impression de partir en trip là?*

La voix de Kaoru me fit sursauter, quelle peste d'utiliser son pouvoir de télépathie sur moi, je ne pouvais même plus penser à mon futur tranquillement, enfin bref je n'allais m'arrêter pour si peu. Il me fallait une équipe, du genre à louer allégeance durant toute une vie, je ne voulais pas être considérer comme un dieu, mais … Et pourquoi pas, après tout, j'en avais le talent, le charisme, et puis c'était ma destinée de ne pas être comme les autres, les gouverner par la peur. Je devais tout de même veiller à leurs santé, une troupe d'imbécile malade qui ne peuvent marcher ne me servirait à rien, peut-être joué les gentils dans un premier temps pour ensuite les berner.


*Concentre-toi, au lieu de penser à des débilités pareil*


Etait-ce la bonne méthode, comment le savoir, je devais essayer, j'allais être gentil avec les citoyens de bas niveau. Ne plus faire de mal, pas à la première rencontre du moins, je devais quand même faire une bonne impression, tromper tout le monde me plaisais particulièrement mais j'avais un doute sur ma faculté à y arriver. Il fallait m'entraîner, je ne pouvais réussir à changer du jour au lendemain, tout d'abord, finis la provocation… Non je ne pouvais pas faire ça, c'était comme ma signature, m'en séparer voulais dire renoncer à mon identité, oui j'exagérais mais c'était ma seule façon d'analyser les combattants sans être suspecté. Un vieux réflexe de mon ancienne vie aussi minable était-elle, bon ensuite, la patience … Je ne connaissais même pas ce mot, aucune raison d'en discuter. Qu'est-ce qu'il me restait à changer, à moi le mec parfait, je ne pouvais m'améliorer plus que ce que je ne l'étais, sans parler de ma puissance bien entendu.

*Monsieur zero défaut, tu veux que je te rappel ce que tu fais là!* Avait-elle crié dans mes pensées.

Cette fâcheuse habitude m'horripilait au plus haut point, je sentais la colère monter petit à petit en moi, à quoi était-elle due, à mon hirondelle? Possible, mais je ne pouvais me calmer, intentionnellement, j'avais tendu la main et par surprise j'avais attrapé la gorge d'un homme. J'avais oublié que j'étais en plein combat, il était vraiment pitoyable, et pour tout dire, je me fais faisais royalement chier. Sa seule attaque, était un coup d'épée tout droit sur mon cœur, impossible de ne pas l'éviter, j'étais rentré dans mon monde sans même me soucier de lui, et résultat il ne m'avait toujours pas touché. Comment ne pas s'énerver face à ce genre de personne, sans vraiment le contrôler je venais de relâcher mon pouvoir de la foudre. Sa gorge avait cramé, il commençait même à se former quelques trous, je le relâchais, son corps inerte retomba sur le sol, son sang n'avait pas eu le temps de couler, il s'était coaguler au niveau de sa plaie.

*Tu es mal parti pour ton nouveau toi… Être gentil? T'es sur?*

Me faire remballer par une vulgaire hirondelle, moi le grand et tout puissant Keito, mais que pouvais-je faire, il m'était impossible de lever la main sur elle, rien que d'y penser était inconcevable. Je lui avais promis de faire des efforts pour le prochain, on était dans le port, il n'y avait pas âme qui vive, mon défi allait être simple, mais j'avais parlé trop vite, une troupe de quatre personnes sortaient des ruelles sombres. Je respirais tranquillement, sans la moindre trace de colère, ils s'approchaient mais je les sentais bizarre, plus vraiment humains. En y regardant de plus près, il s'agissait de zombies, à ce moment précis, je faisais une mine déprimée, je n'allais jamais rencontrer un adversaire à ma taille, je commençais à perdre patience, pour changer. Les morts-vivants arrivaient en masse, je ne pouvais contenir ma colère, j'allais relâcher quelques éclairs quand un bruit attira mon attention. Une personne se battait, je devais la trouver, j'utilisais mon contrôle de l'air pour le repérer, il était tout proche. Je ne cherchais pas à les battre, je m'en foutais, ce qu'il me passait par la tête était de le retrouver, lui le mystérieux combattant.

J'étais arrivé vers lui, je m'installais sur un rebord de maison détruite pour l'observer, en aucun cas l'aider, les esclaves se débrouillaient seul. Il se battait bien, sa force était herculéenne, sa vitesse prodigieuse, il me plaisait, je voulais me battre contre lui, mais il ne semblait pas utiliser de magie. Je restais là, le combat durait encore, il ne laissait s'échapper aucune faiblesse, j'analysais encore et encore, mais rien ne ressortait, c'était trop facile pour lui. Pour faire passer le temps, je m'étais mis en position couché, les bras derrière la tête et ma jambe droite sur mon genou gauche. Ces créatures n'avait pas une once d'intelligence, ils étaient attirés par le bruit et l'énergie, je n'avais donc rien à craindre, mais il pouvait se dépêcher tout de même, son roi l'attendait de pied ferme.

*Je le sens mal, cassons-nous d'ici*

Kaoru était inquiète, j'avais ouvert les yeux, l'excitation était à son comble, mais le combattre maintenant n'était pas marrant, il avait utilisé beaucoup de force et … Une goutte de sang tomba sur mon bras, j'avais une coupure au niveau de la joue, elle venait de se faire. Mon regard ressemblait à celui d'un tueur, froid, était-ce une invitation? Voulait-il me dire qu'il était prêt à combattre… Je n'allais pas me faire prier, je m'approchais lentement, mes yeux ne pouvaient rien voir mais mon radar avait repéré le coup. Un petit couteau fonçait droit sur mon œil droit, un petit déplacement vers la gauche me fit éviter l'attaque sans soucis, mon adversaire avait l'air surpris, il est vrai que ses armes ne pouvaient être vu. Un assassin comme celui-ci, il m'en fallait un, je devais le tester, pas question que je ne l'abime avant de m'en être servi, je faisais apparaître une épée dans ma main droite grâce au vent.

Un vague souvenir me hantait, c'était sans doute la première fois que je me battais à l'épée de nouveau depuis mon changement. Il avait des gants en argent, c'était surement pour cette raison qu'il n'hésita pas à me foncer dessus, je pris les devants en lançant une première attaque de front qu'il para avec sa main. De très solide gants, avec sa jambe droite, il prit appuie pour se déplacer très rapidement dans la direction qu'il avait choisi, à droite, et finalement m'envoya le coup le plus rapide que j'avais pu voir. Je faisais des roulé-boulé avant de finir le dos contre le mur où je mettais reposé.


"Je pense que tu es encore endormi, alors va te coucher" Avait-il dit avec une pointe de sadisme.

Je rêvais, un vulgaire humain me faisait la morale, à moi, je me relevais, je n'allais plus être gentil. Plus besoin d'analyser, plus besoin de lui comme esclave, la tension montait, il m'avait énervé. Une feuille se colla sur mon visage sans prévenir, j'allais la détruire mais Kaoru voulait la lire, il se disait un rassemblement, je m'en foutais, obtenir un pouvoir faible, encore plus rien à foutre. Le papier avait fini carbonisé par l'électricité, je voulais en finir vite, ce morveux me casser les c***lle, comme pour répondre à mon appel il se lança sur moi, avec une vitesse extrême. Un coup de chance peut-être, son poing était à deux millimètres de ma tête, c'était l'occasion rêvé, je lui attrapais le bras. Ma magie de foudre se réunissait dans ma main droite, j'allais tout envoyer quand soudain, plus rien.

J'étais en panne de jus? Il m'était impossible d'utiliser un pouvoir, je n'étais plus en colère, je ne savais même pas ce que je ressentais à ce moment. Il afficha un sourire et quelques secondes après, son poing était entré en collision avec mon ventre, le choc fût si violent que je perdis connaissance.

*Lève-toi bon à rien!*

Un bon à rien? De qui parlait-elle? Ah oui, j'avais perdu un combat contre un simple humain ou peu importe sa race. En fermant les yeux, je revoyais son sourire narquois juste avant de m'asséner le coup de grâce, je m'étais énervé au quart de tour, la foudre jaillit de moi, comme je pouvais la contrôler elle allait dans tous les sens. Tiens, ma magie est revenue, quel était ce pouvoir bizarre, pourquoi je ne pouvais plus rien faire, et puis ce sentiment que j'avais ressenti, qu'est-ce que ça voulait dire. Il était capable d'annuler toute trace d'émotion, plus de colère, plus de foudre, plus de confiance, plus de vent, plus de pouvoir … plus de pouvoir.

*Je le veux… ce pouvoir…*


Mais qu'est-ce qu'elle racontait, comment pouvait-elle obtenir ce pouvoir, elle s'était surement cogné la tête, en guise de réponse elle me frappa avec son bec. Je me rappelais du papier, qu'est-ce que ça disait déjà… Un mec, un pouvoir, un objet … Oui, je devais le retrouver, j'allais le retrouver, pour ensuite le tuer. Une nouvelle fois j'ai dû subir la furieuse attaque de l'hirondelle, je pouvais lui accorder ça, elle le méritait. On était en route pour les terres d'émeraudes, il allait surement y aller, j'allais le retrouver là-bas, avec une petite surprise. J'avais une technique à essayer, je voulais voir ce que ça donnait, mais mon contrôle était limité, je devais l'essayer avant.

Sur la route, il y avait un arbre à cinquante mètre environ, je mettais ma main en avant ouverte, la foudre se rassemblait en un point, après avoir concentré assez de pouvoir, je l'éjectais vers ce que je visais. La distance était facilement parcouru en un temps très court, mais l'arbre était intact, par contre la maison à cent mètre de lui prenait feu, quelle plaie ce pouvoir. Je n'étais pas très fort pour viser, je préférais tout vider d'un coup sans aucun contrôle, mais je n'allais pas pouvoir devenir puissant en faisant de cette manière. Le reste du trajet, qui était très long, je m'entraînais, le soir je dormais et rebelote le jour d'après, jusqu'à ce que je puisse viser quelque chose, mais je ne pouvais l'utiliser qu'une seule fois, au fur et à mesure que je m'en servais, la précision diminuait.

On était enfin arrivé, il y avait un monde fou, beaucoup de personne forte qui ferait l'affaire en tant qu'esclave, mais je n'étais pas là pour ça. Je cherchais, quand je l'ai trouvé, il faisait la queue, à une bonne distance, je posais un genou au sol, et concentrais ma foudre dans ma main, une chance sur deux pour ne pas le tuer ce qui m'allais très bien. Au moment de relâcher le tout, la flèche prit un départ rapide, et alla se caser dans son mollet. Je le pris par les cheveux et le traina jusqu'à la personne responsable, un magicien, très faible, il ne valait même pas la peine que je pense à lui pour mes esclaves. Kaoru se ramena avec un ruban rouge dans son bec, on avait tout ce qu'il fallait, j'ordonnais au mage de faire vite, il me fallait son pouvoir qui annule les émotions.

J'attachais le ruban sur la patte droite de l'hirondelle, j'avais abandonné l'autre type sur le comptoir, il ne me servait plus à rien. En repensant à la tête de ce gentil magicien, j'avais envie de le réduire en charpie, je me retournais et utilisa la même technique que précédemment. Ma foudre se chargea puis au moment de tirer, plus rien, Kaoru avait déjà compris le fonctionnement, je la maudissais, mais elle semblait épuisée, vidée de ses forces. Je ne voyais toujours pas pourquoi elle voulait ce stupide pouvoir, à quoi pouvait-il lui servir… Nous repartions tranquillement vers un endroit inconnu, je n'avais toujours pas trouvé d'esclave, mais je cherchais toujours, il n'était pas très loin je le savais…

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Mer 25 Juil 2012, 13:10

La taverne était un lieu qui ne s’animait qu’à la nuit tombée. S’endormaient les honnêtes gens et les enfants, le crépuscule était l’heure des oiseaux de nuit et des loups.
De par la fenêtre, on apercevait une lueur dansante : c’était celle du feu qui crépitait dans l’âtre. Des odeurs de cuisine s’en échappait, mêlées au parfum du tabac et de l’alcool. Attiré, le voyageur qui y pénétrera se verra aussitôt frappé par l’abondance de peuple entassé entre les poutres de chêne. Musique d’une part, éclat de voix de l’autre, animé par le ballet incessant des serveuses entre les tables. Le bar s’étendait le long du mur du fond, massif, d’un bois ambré ciré jusqu’à ce que l’on y voie son reflet. Par-dessus les pintes et les gobelets, les bouteilles d’alcool de verre et les liqueurs, on distinguait le barman et les hauts tonneaux de bière. Leste et précis, il gérait son affaire d’une main de maître, dirigeant chacun à la manière d’un stratège. A la suite du bar, une marche conduisait au fond de la salle : un renfoncement qui permettait l’agencement de plusieurs tables. Malgré l’abondance de bougies et de torches, cet espace paraissait toujours plus sombre que la salle principale, sans doute était ce l’absence de cheminée qui renforçait cet effet. Curieusement, la population de cet espace s’en trouvait influencée. Point de travailleurs et d’honnêtes père de famille ne s’y réunissait, on y trouvait une abondance de vagabonds et autre personnes peu fréquentables.

Swan se trouvait à l’une de ces tables. Les coudes appuyés sur le vieux bois, rendu sombre par les alcools qui s’y étaient infiltrés, il regardait distraitement par la fenêtre. Au dehors, la nuit était claire : les reliefs ressortaient sous le clair de lune. Il bu une gorgée de la pinte qu’il avait commandé, avant de tirer une bouffée de sa longue pipe de bois. Le jeune homme attendait quelqu’un dont il savait qu’il serait en retard. Il exerçait donc sa patience en silence.
A vrai dire, Swan était préoccupé. L’invasion de mort vivant avait perturbé l’équilibre des terres du Yin et du Yang. Non pas que cela l’intéressa, mais ses affaires s’en étaient trouvées perturbées. Cependant, des initiatives intéressantes avaient vue le jour. En effet, Swan avait entendu parler de la rumeur selon laquelle un magicien offrait ses services, en enchantant les objets de tout ceux qui lui en ferait la demande. Il espérait ainsi contribuer à la lutte contre cette peste moderne. A vrai dire, les motivations de ce dernier, bien que louables, indifféraient le Bélua. Lui, y voyait un bénéfice personnel. La seule contrainte consistait à persuader un pair de l’accompagner et de céder un extrait son pouvoir au magicien. Celui-ci se chargerait ensuite de le permuter dans l’objet. La procédure semblait d’une simplicité enfantine, mais cela représentait tout de même un enjeu. Outre la difficulté de se trouver un allié, il fallait ensuite se rendre dans les terres d’émeraude. Un voyage long et dangereux. Swan n’avait pas besoin de ça, mais l’appât du gain était trop fort. Ses yeux quittèrent la fenêtre et il vida sa choppe.

Une silhouette se détacha de la masse de la foule, elle passa la marche et s’engagea dans le renfoncement de l’arrière salle. Il s’agissait d’une femme, une Orine. Elle portait une cape couleur de mer sur laquelle déferlait sa longue chevelure blanche aux reflets d’argent. Reflets identiques aux multiples bijoux dont elle s’était parée. Des objets de valeur, enchantés pour la plupart. L’ambiance de la taverne la mettait mal à l’aise, elle se hâta donc de prendre place en face de Swan. Sa présence ne la rassurait guère plus, bien qu’elle se sache en sécurité.
En la voyant, le jeune homme tira une autre bouffée de tabac et ancra son regard sur elle. Comme toutes les représentantes de son espèce, elle jouissait d’une grande beauté. Son regard, bien qu’affolé, traduisait un dévouement sans limite en la personne de son maître. Bien qu’il soit absent, ses pensées étaient certainement dirigées vers lui. La jeune femme échangea un bref regard avec le Bélua. Un long silence s’installa, pendant lequel elle se demanda s’il ne valait pas mieux qu’elle parte. L’allure de son interlocuteur ne lui inspirait nulle confiance, mais finalement, elle se décida à entamer la conversation.

-J’ai entendu dire que vous pouviez m’aider pour…
Elle marqua un temps d’arrêt pendant lequel son visage se contracta légèrement. Un problème de personne.

Swan ne bougeait pas. Son regard était immobile, ancré dans le sien. Seule la fumée de sa pipe marquait le mouvement. Vraisemblablement vexée par cette réaction, l’Orine se redressa et continua avec davantage de conviction.

-Mon maître est un riche marchand. Il fait beaucoup d’envieux. En fait, les gens qui aimeraient le voir plier son nombreux… Que ce soit les jaloux, ou la concurrence.
La jeune femme baissa le regard pendant une seconde. Elle se tordait les mains. Je sais qu’il préfère se débrouiller tout seul avec ses hommes de main, mais ces derniers temps je suis inquiète. Il parait angoissé, cela le rend inattentif. J’ai peur que sa négligence ne lui fasse baisser sa garde et… Enfin bref. L’Orine releva les yeux vers Swan. J’ai besoin de vous pour nous débarrasser de son rival. Je ferais ce qu’il faut pour protéger mon maître… Y comprit y mettre le prix.

Un mince sourire s’esquissa sur son visage d’ange, alors qu’elle sortait une bourse en cuir de son sac. Elle la posa sur la table, en évidence et regarda le Bélua avec satisfaction. Celui-ci la quitta des yeux pour la première fois et regarda le sac gonflé de pièces. Il laissa s’écouler quelques secondes, mordillant machinalement le bout de sa pipe et fini par prendre la parole à son tour.

-Alors c’est une affaire conclue.


Le visage de la jeune femme sembla s’éclairer. Elle sourit. Mais à l’instant où elle s’apprêtait à entrer dans les détails, le Bélua continua.

-Mais je veux plus.


Elle se figea dans son mouvement, sans comprendre. Les hypothèses se succédaient dans sa tête sur la nature de cette rémunération supplémentaire. Heureusement, Swan ménagea ses nerfs et en vint immédiatement au fait.

-Je veux que vous m’accompagniez dans les terres d’émeraude et que vous me cédiez un échantillon de votre pouvoir. Un magicien s’en servira pour enchanter un de mes objets.


-Mais c’est un long voyage ! Je ne peux pas m’absenter ainsi pendant aussi longtemps !
Répliqua t’elle, prise de panique. Mon maître n’est pas au courant de notre affaire, il ne serait certainement pas d’accord.

-Nous en avons pour trois jours. Trouvez un prétexte. Nous partirons après demain, le temps que je règle ma part du contrat.
Le Bélua saisit la bourse d’or en évidence sur la table et la rangea dans sa sacoche. Ceci comme premier acompte et notre petit périple comme second, une fois la mission terminée. Cela vous semble honnête ?

-Oui… C’est entendu. Après demain donc.


Achevant sa phrase, elle lui tendit une enveloppe contenant les détails de la mission, en particulier l’identité de la cible. Sans tarder, il la saisit et la plaça à la suite de la bourse.

-Rendez vous ici même, à l’aube.


Un léger rictus sembla se dessiner, l’espace d’un instant, sur son visage tacheté de noir. Il adressa un léger salut à la jeune femme, après s’être levé et disparu dans la foule en direction de la sortie. Bientôt, la jeune Orine l’imitera et ira retrouver son maître, un secret sur la conscience.

***

Le surlendemain vint et l’Orine se présenta au rendez vous, comme convenu. L’aube pointait à peine, les rues étaient désertes. Une moiteur dense imprégnait l’air, imposant sa fraîcheur et la rosée sur la verdure. La jeune femme paraissait inquiète, bien que sa posture traduise une certaine dignité. Elle ne voulait pas paraître faible quant arriverait l’homme qu’elle avait engagé. Ce dernier ne mit guère de temps à apparaître, au détour d’une ruelle adjacente. Il conservait la même allure que d’habitude : vêtu d’une longue cape de laine verte à large capuche. Un sac en bandoulière de cuir barrait sa poitrine couverte par un gilet épais. En sortaient les manches de sa chemise bleue, préservée aux avant bras par quelques protections. Ses mains étaient protégées par des mitaines renforcées par quelques bandes de tissus. Son allure traduisait des semaines d’errance, ses vêtements étaient pour la plupart râpés, parfois troués. Il avait tout du vagabond en marge de la société. Pourtant, ce n’étaient pas les sacs d’or qui lui faisaient défauts. Ses services étaient toujours grassement rémunérés. A vrai dire, nulle ne savait vraiment ce qu’il faisait de son or.
Lorsqu’il arriva en face de la jeune Orine, celle-ci marqua un léger mouvement de tête accompagné d’une grimace de dégoût. Elle demeurait une personne de qualité que l’on répugne aisément par un excès de négligence. Mais par respect pour cet homme envers qui elle avait une dette, elle se tue. Swan ne fit pas état de cette attitude, n’estimant pas la créature qu’il avait en face de lui. Il se contenta de se retourner et de l’inviter à prendre sa suite.

La majeure partie du voyage se déroula sans évènements notables. Le silence, entre ces deux êtres, diamétralement opposés, s’était installé comme une évidence. Swan, pour sa part, n’en attendait pas moins. Il ne cultivait nul désir de déblatérer avec cette jeune femme et n’avait en tête que sa récompense. L’Orine, en revanche, supportait mal ce silence. Elle le subissait tête baissée, cherchant par tous les moyens à le rompre. Mais dès qu’elle ouvrait la bouche, sa timidité la dissuadait de continuer.
Cependant, lorsque l’objectif fut à vue, à l’orée des terres d’émeraude, elle senti la fin de ce calvaire pointer et s’enhardie.

-Je…
Commença t’elle à petite voix. Je vous remercie de vous être occupé de cette affaire. Mon maître était dans tous ses états lorsqu’il a apprit la mort de son rival… Il était tellement heureux qu’il ne m’a posé aucune question sur ce voyage. A l’heure qu’il est, il doit certainement être occupé à racheter les parts de son concurrent. Il va enfin obtenir le monopole qu’il attendait depuis des années.

Swan ne répondit pas. A vrai dire, toute son attention était rivée sur la plaine et la foule amassée en son centre. Malgré cette attitude, l’Orine ne renonça pas.

-Vous… Je ne vous ais même pas demandé ce que vous comptiez faire. Je veux dire… Vous avez parlé d’utiliser mon pouvoir, mais sans préciser quoi que ce soit.


Le Bélua était prêt à prier son interlocutrice d’attendre le moment venu, mais une petite boule de lumière jaillie de son sac à cet instant. L’objet rappelait une luciole de part sa lueur verdâtre et sa façon d’onduler dans l’air. Elle s’en alla tournoyer autour de la jeune femme, dont le regard suivit immédiatement son parcours, fascinée. Swan sembla parcouru d’un frisson étrange. Il stoppa sa marche pour regarder la scène. Une seconde s’écoula, ponctué par le léger éclat de rire de l’Orine. Elle ouvrit ses mains, comme pour cueillir une colombe et laissa la boule de lumière s’installer en leur centre. Lorsque celle-ci s’immobilisa, on la vit grossir. La lumière sembla diminuer en intensité. Bientôt, on devina la forme d’un petit être ailé et féminin.

-C’est merveilleux, qu’est ce que c’est ?


Questionna l’Orine. Swan s’approcha et encercla la fée de ses doigts. Celle-ci s’en échappa et vint se poser sur son épaule. Il releva les yeux vers la jeune femme, puis se retourna et continua sa marche.

-C’est une fée. Elle s’appelle Bluemate. Elle m’accompagne.


Swan ne disait pas cela par plaisir, mais parce qu’il savait que si Bluemate agissait ainsi, c’est parce qu’elle voulait qu’on la présente. C’était aussi parce qu’elle souhaitait que son Bélua réponde aux interrogations de la jeune femme. Sans doute avait elle ressenti quelque empathie pour cette dernière. Swan continua donc en marchant.

-Les Orines possèdent le don d’invisibilité. Je veux donc en imprégner ma cape. Il va sans dire qu’un tel objet facilitera grandement mon travail.


L’Orine laissa échapper une petite intonation, en guise de réponse. Bien que milles questions se bousculaient encore dans sa tête, elle resta silencieuse jusqu’à la fin du périple.

***

Le duo arriva rapidement au stand du magicien. Une foule dense s’y bousculaient : des personnes d’une grande variété. Chacun s’affichait par paire. On obtenait les associations les plus étranges. C’était à se demander comment toutes ces espèces pouvaient rester ensemble sans que cela ne tourne mal. Mais l’attrait de la magie supplantait toutes les rivalités. A vrai dire, Swan se félicitait de son choix. Il s’attendait à ce qu’une foule de voleurs et autres brigands n’attendent en périphérie les chanceux et leurs nouveaux objets. Mais avec une cape d’invisibilité, le Bélua en serait préservé.
L’Orine et lui attendirent patiemment leur tour. Lorsque celui-ci vint, le jeune homme expliqua au magicien son projet et détacha sa cape. Conformément à sa promesse, la jeune femme céda un fragment de son pouvoir. Le reste de la manœuvre demeura au talent du maître de magie. Il créa bientôt l’objet tant convoité. Dès que Swan l’eu en main, son regard s’anima d’une satisfaction intense. Il replaça la cape sur ses épaules, l’attachant à l’encolure par une broche ouvragée. Il se tourna ensuite vers l’Orine.

-A présent, nous sommes quitte. Considérons que cette aventure n’a jamais eu lieue.


La jeune femme lui renvoya son regard empreint de mystère.

-Cela va sans dire. Au revoir Bélua.


Le duo se sépara en périphérie des terres d’émeraude. Swan disparu dans l’ombre de sa cape, invisible. L’objet, d’une puissance modérée, garantissait sa discrétion. Il était semblable au caméléon qui se fond dans la végétation. Auprès de lui, Bluemate dormait paisiblement. Tout deux repartaient à leur vie décousue, satisfait.
L’Orine, quant à elle, retrouva son maître. Heureuse que cette aventure se soit terminée sans accro. Elle continua de mener à bien son existence servile et, bien que ne cultivant nulle fierté de s’être associée à un assassin, elle demeurait heureuse d’avoir préservé la santé de son maître.

Dans les terres du Yin et du Yang, une page venait de se tourner.

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Mer 01 Aoû 2012, 03:01

Chaos, tout ce qu'il voyait n'était que chaos. Ont pouvaient voir des morts-vivants tout les coins, mais d’où venait-ils? Ou plutôt qui les avaient invoqués? Car un mort ne peut revenir à la vie sans aide extérieur. Et malheureusement, Maelith se trouvait sur les Terres d'émeraudes et en une semaine de marche, cette légion de damné ne tarderait par à mettre à sang le village et ça il en était hors de question. Sol aperçut plusieurs personnes qui luttait contre ce fléau, mais si il était venu ici, c'était pour un objet bien précis, alors zombie ou pas, ce n'était pas cela qui allait l'arrêter. Il dévala la pente ou il était perché et se remit en route en direction la zone habitée, quelques zombis surgirent alors de nul part, mais en vint. Sol érigea une barrière de
flamme qui calcina tous les zombis qui venaient à son encontre, tout en dévalant la pente montagneuses, il ne laissai que des cendres derrière lui.


Sol: "Ciel, si je ne débarrasse pas d'un maximum de ces choses, ça risque d'empirer, mais d'un autre coté, je n'ai pas le temps de ni la force nécessaire pour tous les tuer, ce qu'il me faut, c'est ici que je devrait le trouvé"

Arrivé enfin en bas, il continua son chemin vers la zone habitée, se demandant comment il allait trouvé son objet en question, c'est vrai, il n'avait aucune idée de la manière dont il allait se le procurer, d'ailleurs existait-il vraiment? D'un autre coté, si des êtres comme les elfes ou les Orines existait, alors pourquoi cet objet. Ce fut toujours en réfléchissant, qu'il arriva vers la ville, d'après ce qu'il remarqua, elle était beaucoup plus animé que ce qu'elle ne faisait paraitre, le commerce était principalement la première chose visible, la seconde, c'était la mixité que l'on retrouvait ici, tout les races se côtoyait et en paix, que demander mieux? Sol fit d'abord escale à une étable ou un vieux marchant proposait différents types de produits, des potions, des armes mais plus spécialement des artefacts magique et parmi tout ceux là, un seul retint son attention.
Sol: "Excusez-moi, quelle est cette pierre blanche avec des reflets rouges?"
Le Vieux Marchand:"Hum..hum..hum, je vois que vous avez l’œil, cette pierre est en fait un fragment du Feu Scéllé"
Sol:" Le Feu Scéllé? Comment ça?"
Le Vieux Marchand:" Selon la légende, un puissant maître élémental aurait un jour fabriqué cette pierre qui permettrait d'augmenter la puissance de ses pouvoirs lier au feu, mais ce n'est pas son seul pouvoir, on dit aussi que cette pierre à le pouvoir de conjurer la mort une seul et unique fois".
Sol:"Con...Conjurer la mort?! Qui l'eut crut, je ne pensais pas qu'une telle pierre existait, et elle est donc la seule à pouvoir m'aider".
Le Vieux Marchand:"Cette pierre est légendaire, trouvé des informations sur elle n’est pas chose aisé, j'ai passer des années, dus sais-je ma vie vie entière à la recherche de cette pierre, comme tu le vois mon petit, je me fais vieux, je n'ai plus la force de la trouvé mais qui sait..."
Sol: Est-ce que vous aurez réussi à...
Vieux Marchand: Déterminé sa position. Oui, après de longues années, je pense que j'ai réussi à trouver l'endroit ou elle réside. Je vois que toi aussi elle t’intéresse.
Sol: Après tout ce que vous m'avez dit à son propos, je me rend compte que j'ai besoin de cette pierre. Je vous propose un marché, si vous me dite ou elle se trouve, je porte de garant de votre sécurité lors de notre escale.
Vieux Marchand: Hummmm.... il est vrai que vu mon âge je n'y arriverai pas tout seul, j'accepte ton offre. Mais si jamais tu venais à posséder cette pierre, qu'en fera tu? Est-ce pour la puissance? Pour une avoir une seconde vie? J'aimerai connaitre ce qui te motive tant.


Sol se tut un moment, devait-il révélé à cet ses motivations? si il le faisait, le vieux accepterait-il de le conduire jusqu'à la pierre? C'était un risque à prendre mais vu sa position, il n'avait pas vraiment le choix.

Sol: Messieurs, je vous jure que dès que nous l'auront trouver, je vous jure de tout vous dire.

Le vieil homme le regarda d'un œil sévère, il ne pouvait pas l’en vouloir, cette pierre était très puissante et le fait quelle puisse tomber entre de mauvaise mains devait avoir provoqué cette méfiance. Il expira longuement puis reprit

Vieux Marchand:Très bien, j'accepte de te faire confiance, mais j'espère que je ne le regretterais pas. Allons-y, nous avons une longue route à faire
Sol: Et votre étable?
Vieux Marchand: Ne tant fais pas pour ça, allons-y.


Sol et le Vieux Marchand se mirent en route, ils se dirigèrent vers le sud-est, selon les informations du Marchand, l'objectif se trouvait au sud-est, dans un endroit oublié de l'histoire, l'homme en savait très peu sur l'endroit en question, de toute façon, suivre cet homme était pour l'instant la meilleur des choses à faire. La ville était désormais derrière eux, nos deux hommes poursuivaient alors leur chemin dans une clairière ou coulait une cascade, Le vieil homme indiqua qu'il faillais escalader la paroi rocheuse qui se trouvait à coté de la cascade, maintenant venait l'heure des difficultés, il n'y avait aucun sentier qui menait au sommet de la paroi, donc l'escalade s'imposa comme la seule et unique solution. Heureusement pour Sol, le marchand n'était pas bien grand, donc le porter ne représentait pas une grande difficulté, le vrai défi constituait à escaladé la paroi en même temps, tout en essayant de ne pas se faire happé par le vide. La paroi de 7 à 8m de haut qui faisait face était abrupte, y trouver des prises et des appuis n'allait pas être chose facile, mais ce n'était en aucun cas impossible, le marchand s'agrippa sur le dos de Sol et ce dernier commença la difficile escalade. Les 2 premiers mètre n'était qu'une mise en bouche, Sol trouva appui sur une petit creux dans la paroi sur sa gauche, ce qui lui permit de gagné quelque mètre, il joua de toute sa musculature lors de l'escalade, il rata une prise et glissa mais se rattrapa de justesse en utilisant l'élan de sa chute pour s'agripper à une mince anfractuosité, ce qui lui permit de gagné quelque bon mètre, le vieil homme quand à lui, se tenait fermement agrippé au dos de l'Orin. Cette escalade dura 1 heure. 1 heure de supplice que Sol ne regretta pas. Une fois au sommet de la paroi, Sol déposa le vieil homme et se s'allongea de tout son soûl après tout ces efforts.

Le Vieux Marchand: "Bien joué mon garçon, bien joué, je n'aurait pas cru que nous aurions été capable d'atteindre le sommet, ce n'est plus de mon âge, ce genre de chose".
Sol: "Parler pour vous, c'est moi qui ai tout fait"
Le Vieux Marchand: " Ne t'en fais pas, je t'en suis reconnaissant mon garçon, sans toi cela n'aurait pas été possible"
Sol: "Non, nous avons tous un rôle à jouer, de plus j'ai promis de veiller sur vous et je ne suis pas un Orin qui lance des promesses à tort et travers.".
Le Vieux Marchand: "Un Orin?! par ma barbe, je ne l'aurais jamais cru si tu me l'avait pas dis, c'est bien la première que je vois un homme Orin, est-ce que les Orines de ton village sont aussi belle qu'on le prétend?"

Sol:"Il vaut mieux que vous le voyez pour de vrai".


Sol se leva et regarda l'épaisse forêt sauvage qui leur faisait face. De la verdure à perte de vue, cela lui faisait penser à son village, les champs et le sentier nord avec le gros rocher, tant de bon souvenir.Pour traverser cette forêt, il allait devoir ce frayer un chemin, de plus les risques de se séparer dans ce genre d'endroit augmentait sensiblement, de plus, il allait devoir se dépêcher car le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Ils pénétrèrent alors dans cette luxuriante forêt, pas après pas, branchages après branchages, ils continuèrent de marcher, car nul ne savait ce que cette forêt pouvait réserver comme danger. Sol fut assez surpris d'entendre autant cris d'animaux, certains était plus aigu, d'autre plus grave, cela avait même fini par l'amusé. Le vieil homme quand à lui se contentait d'écouter, l'oreille attentive à tous les bruits que son audition pouvait capter, L'Orin regardait fréquemment derrière lui, afin de ne par perdre de vu celui dont il avait la garde. Le chemin paru long, tellement qu'il fini par se demander si il avait une fin, le dernier branchage qu'il écarta mit fin à son scepticisme. Une allée bordé de pierre de pierre runiques jalonnait l'allée qui s'étalait sur quelque mètre et qui débouchait droit vers l'entré d'une grotte. La grotte ou le Feu Scéllé reposait. Les deux hommes ne purent s'empêcher de s’émerveiller de la majesté du lieux, il continuèrent d'avancer tout en contemple les merveille qui s'offrait à eux, des grand trônait avec majesté, des fleurs d'une rare beauté fleurissaient au bord de l'allée. Et là, ils arrivèrent à l'entrée de la grotte, Sol y pénétra en premier et son compagnon lui emboita le pas. Le long couloir qu'ils traversait était bordé de rune rouge, elles rougeoyaient dans l'obscurité telles des flammes éternelles mais plus il continuait à s'aventurer dans les tréfonds de la grotte, plus les runes se faisait rare, jusqu'à arrivé dans l'obscurité la plus complète. Un obscurité qui n'avait pas lieu d'être pour Sol. Il virevolta élégamment sa main et une grande flamme naquit entre ses paumes, fournissant la lumière nécessaire pour continuer la recherche.

Sol: "Alors? Pas trop de frayeur?"
Le Vieux Marchand: "Non, non ne t'en fais pas. Cela fait bien longtemps que l'obscurité ne me fais plus peur, apprendre à maitriser ses peurs même lorsque l'on à un âge avancé est essentiel."
Sol: Je ne vous imaginais pas si sage.
Le vieux Marchand: "Et moi je ne m'attendais pas à ce que Orin puisse utilisé des pouvoirs d'élémental. D'ailleurs je sens que nous nous approchons du but,mon garçon, je le sens".
Sol: "Je vous envie votre optimisme. Mais cela fais pas mal de temps que nous marchons et nous n'avons toujours rien...."


Un bruit de mécanisme se fit entendre, sans le savoir le feu avait actionner un mécanisme et au fond du couloir, se dressait la fin de leur périple. Après ce cours moment de surprise, tout deux se dirigèrent vers la dernière salle, celle qui devait garder la pierre. Dès leur entré, une grande salle, entière recouverte de cristaux rougeoyant apparut et au centre de tout cela, un cristal blanc rouge, haut de plusieurs mètre se tenait au centre, tandis qu'un flamme brulait en son sein. Le vieillard en pleurs, avança l'air hébété vers le cristal géant le Feu Scéllé était en face de lui, après toute ces années.

Le Vieux Marchand: "Enfin, la quête de toute une vie enfin achevé, à porté de main".

Il tendit sa main en direction du cristal, mais pour Sol cela semblait trop facile, tendre la main pour obtenir une pierre pareille, non c'était trop facile. Il avait manqué quelque chose, mais quoi?

Sol: "NON, RECULER VITE!!!"

Trop tard. Un arc électrique le repoussa violemment, si vite que Sol le rattrapa in-extremis, manquant de peu de s'empaler sur un des cristaux.

Le Vieux Marchand:"Aaa..aah, je suppose que seul quelqu'un possédant le pouvoir d'un élémental peut prétendre posséder cette pierre, toi tu peut,vas-y prend là, je veux la voir, au moins avant que je ne rende l’âme, je veux voir la pierre à qui j'ai consacré tant d'années".

Sol: "Je vous montrerais cette pierre, promis. Reposer vous en avez assez pour aujourd'hui".

Il déposa le vieil homme contre une parois de la salle s'approcha à son tour du cristal, il tandis alors sa main puis des arcs électriques surgirent aussitôt mais la réaction était différente, Sol enfonça son bras jusqu'au cœur du cristal, la flamme. De l'énergie magique commençait à l'envahir, plus qu'il n'en n'avait jamais eut, puis une voix se mit à résonner dans sa tête. Elle lui parlait, la pierre lui parlait, Sol ne comprenait rien de ce qui se passait, alors il inspira et ferma ses yeux. Il ouvrit son esprit

Feu Scéllé: "Alors, c'est toi. Le mortel qui à l'a prétention de vouloir me maitriser?"
Sol: Maitrisé?
Feu Scéllé: "Oui. Si tu veux mon pouvoir, tu dois t'en montrer digne. La puissance n'est rien sans le cœur"
Sol: "JE DOIS TE MAITRISER!!!"
Feu Scéllé: "Pourquoi?"
Sol: "Si je veut la sauver, je dois te maitriser!"
Feu Scéllé:"Est-tu prêt à mourir pour la sauver?"
Sol: "Oui"
Feu Scéllé: "A enduré des souffrances que ton esprit n'ose même pas imaginer?"
Sol: "Oui"


Un cercle se créa autour de Sol, puis un torrent de flamme en jaillit. La douleur était insupportable, les flammes le brulait sans aucune pitié, le brulant de part en part, son mental était mis à rude épreuve. Il n'imaginait cela, ce n'est pas ce qu'il avait imaginer, au contraire, cela allait au-delà. La pierre mettait sa volonté à l'épreuve, un grand pouvoir se mérite et le Feu Scéllé ne déroge pas à la règle.

Feu Scéllé: "Tu l'aime donc autant?"
Sol: "Elle...elle est tout ce que j'ai, je ne permettrai... je ne permettrai pas qu'elle meure à cause de moi!!!!"
Feu Scéllé: "Ta volonté va de pair avec l'amour que tu lui porte. C'est admirable. Il est rare qu'un Orin éprouve autant de remord envers lesort de sa mère".


Le feu s'arrêta net, Sol tomba face contre terre. Bruler. Épuisé. En vie.

Feu Scéllé: "Tu à réussi le test, tu mérite mon pouvoir. Il est donc à toi et à jamais".

Lorsque Sol reprit connaissance, il était allongé à terre, au pied de la paroi qu'il avait du précédemment escaladé. Le vieil homme était assis à coté de lui fumant tranquillement sa pipe, il faisait jour de surcroit, la seul chose dont il se souvint, c'était que la pierre l'avait tester.

Le Vieux Marchand: "Impressionnant mon garçon, vraiment impressionnant".
Sol: "Ouaah... ma tête. Que c'est-il passé?"
Le Vieux Marchand: "La pierre t'a testé, il t'a jugé digne de son pouvoir et quand tu est enfin parvenu à l'extraire du cristal, il nous à téléporté ici".
Sol: "Alors vous l'avez vu"?
Le Vieux Marchand: "Oh que oui, c'est vraiment une très grande pierre, la voila. De plus j'avais emporté son fragment manquant. Maintenant elle est complète, la voilà".


La pierre faisait la taille de sa paume, on pouvait voir la flamme qui y brulait. Le blanc de la pierre étincelait avec les rayures rouges, une pierre de toute beauté.

Le Vieux Marchand: "Bien, c'est ici que nos chemins se séparent. J'ai réaliser mon rêve et c'est grâce à toi. Grâce à toi, je n'ai pas gâchée ma vie, je peut enfin vivre l’âme en paix. Je me nomme Mathieu Théosphratus

Sol: "Je me nomme Sol. Sol Bright et je suis honoré d'avoir pu vous être utile Mathieu"


Il firent un bout de chemin ensemble puis ils arrivèrent à un sentier qui montrait deux direction opposée, l'une vers la ville, l'autre vers un autre voyage.

Sol: "Retournez en ville diriger vous droit vers le nord, continuer toujours tout droit et avec une peu de chance vous arriverez à destination."
Mathieu Théosphratus: "Maelith?"
Sol: "Oui, et je vais tacher de répondre a votre question en ce qui concerne les Orines"


En un éclair, il prit son apparence féminine, Mathieu, ne su que dire ni que faire face à cette qu'il voyait, un large sourire éclaira alors son visage.

Sol: "Oui, nous sommes belles. dit-il avant de se retourner".

Sol reprit alors sa route vers d'autre horizon, Feu Scéllé à la main.

HRP
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Mer 01 Aoû 2012, 20:06

Thème du RP :

- "Un archer ? Vous plaisantez, il y en a plein le camp !"


Eta soupira à nouveau, avant d’expliquer qu’il ne recherchait pas n’importe quel archer, mais le meilleur du camp, ou du moins un possédant un pouvoir quelconque. En haussant des épaules, le forgeron se retourna, et se remit à sa tâche. L’Orisha patienta quelques secondes, puis, voyant que l’homme n’ajoutait rien, il poursuivit sa route à travers le rassemblement. De grandes tentes avaient été élevées pour recevoir les conseils de guerres et les divers blessés, tandis que la plus grande masse s’entrainait en vue des affrontements à venir. De tout cotés il croisait les regards parfois apeurés, parfois concentrés et presque tout le temps haineux de centaines de personnes prêtes au combat. De ce qu’il avait entendu, la plupart revenaient du front contre les morts-vivants, et ce n’était qu’une infime fraction de ceux qui s’y étaient rendus à la base. Lui-même se dirigeait vers Steinfek pour aller aider la cité des Réprouvés, et seule son agaçante témérité l’empêchait de ne pas s’asseoir et de se prendre la tête entre les mains en gémissant. Depuis qu’il était arrivé au camp, il avait vu, entendu, et ressenti des choses affreuses concernant les zombies. Chaque homme et femme qui s’était regroupé ici, dans les Terres d’Emeraude, avait vu, ou verrais surement les pires horreurs de sa vie.


Il glissa sa main dans sa poche arrière pour en ressortir le papier qui l'avait amené ici. Il avait trouvé l'annonce dans un des villages sur le chemin entre la cité d'Eadurien et Steinfek, et le ton charismatique et l'importance du message l’avaient décidé. Un mage du nom de Naoki Mahoutsukai avait organisé le rassemblement, et proposait à quiconque en avait le besoin de venir faire enchanter son équipement. C'était pour cette raison qu'il était ici, et pour cette raison qu'il arpentait le camp à la recherche d'un archer susceptible de lui donner des idées d'équipement. Jusqu'ici la tâche c'était révélée plus ardue que prévu, les seules choses intéressantes qu'il avait vu se résumant à une corde d'Arc incassable, et une flèche qui revenait toujours dans la main de son propriétaire, peu importe là où on l'envoyait. Le concept l'avais intéressé, son principal problème en combat était le nombre de flèches dont il disposait. Mais le temps que la flèche ne parte, puis qu'elle revienne dans sa main, c'était déjà largement suffisant pour se faire massacrer. Il essayait d'imaginer des scénarios divers et variés mettant un en pratique un tel objet magique, quand il arriva aux cibles d'entrainement. Il y en avait une dizaine d'alignées, et en face de neuf d'entre elles, se trouvait un archer. Il vit des hommes, des Elfes, des Réprouvés, toutes sortes de personnages plus unique l'un que l'autre. A droite, un magicien envoyait des flèches par la pensée sans utiliser d'arc, à gauche, c'était une grande femme légèrement vêtue, qui envoyait systématiquement deux flèches en même temps. Tous les styles étaient différents, avec plus ou moins de succès. Il observait les résultats d'un air dubitatif lorsqu'il se figea.


Un peu plus loin que les autres, un elfe se tenait debout, l'arc à la main, sans la moindre flèche aux alentours. Il n'avait ni carquois, ni réserve au sol, et lorsqu'il banda la corde de son arme, Koal pensait que les combats l'avait rendu trop fou pour se rendre compte de son erreur. Soudain, dans un petit brouillard bleuté, une flèche se matérialisa, encochée et prête à tuer. Elle partit droit, et s'enfonça profondément dans la cible, avant de disparaitre, au bout d'une minute ou deux. C'était ça. C'était ça qu'il lui fallait, l'Orisha en était sûr. Il contourna les archers, pour aller examiner la cible que l'elfe avait touchée. Les dégâts, contrairement à la flèche, était réels. Il se tourna pour aller voir l'archer prodige, quand il vit qu'il était en train de partir. Il jura, et courut après lui. Si il était possible d'apprendre ce que cet Elfe avait réalisé, alors ses capacités ne pourraient en être qu'améliorées. En quelques foulées, il le rattrapa, et l'interpella :


- "Hé, vous ! Attendez !"


L'autre se retourna en levant un sourcil, et s'arrêta. Eta repris son souffle, avant de continuer, avec enthousiasme :


- "Apprenez moi ce que vous venez de faire. Je pourrais vous..."


- "Non, je regrette."


La mine déconfite, les épaules de l'Orisha retombèrent, et il marqua une pause. Il avait été coupé dans son élan. Il voulait cette magie, pire, il lui fallait cette magie. Lentement, il se reprit, énonçant clairement et distinctement ses mots.


- "Mais pourquoi ? Vous ne pouvez l'apprendre à quelqu'un d'autre ?"


- "Là n'est pas le problème. Cette technique se transmet de générations en générations, aux meilleurs tireurs de mon village. Je suis désolé mais je refuse de l’apprendre à n’importe quel homme possédant un arc."


Il était sidéré. En l’espace de quelques secondes, un pur étranger l’avait rabaissé, humilié devant une vingtaine de personnes. Vexé, Koal se redressa, et son ton se fit plus dur.


- "Vous mettez en doute mes compétences ?"


- "Non seulement je le fais, mais je vous invite à ne plus m'adresser la parole."


Le temps qu'Eta digère l'affront, l'Elfe repartait.


- "Restez là ! Je vous mets au défi de me battre ! Maintenant, au stand de tir !"


Avec un air goguenard plaqué sur le visage, son futur adversaire pivota, et se dirigea vers les stands. Il ricana, et l'Orisha cru entendre une remarque déplaisante sur la faiblesse des races mortelles. Il avait confiance en ses capacités, mais savait qu'il risquait aussi son honneur. Ceux qui avaient assisté à l’altercation ne tardèrent pas à murmurer à qui voulait l’entendre qu’un défi se jouait aux cibles d'entrainement. Même en temps de guerre, étrangement, tout le monde raffolait de ce genre de combats sans effusion de sang, où quoi qu’il arrive, un des participants ressortirais vainqueur et respecté, et l’autre, hué et humilié. C’était une occasion de se sortir de la tête les massacres et les morts, pour ne voir que deux hommes mettre en jeu leur honneur. Les paris commençaient à se jouer, la grande majorité donnant gagnant l’Elfe, le reste n’ayant jamais admiré les prouesses de l’archer immortel. Sur le chemin des cibles, la pression qui commençait à étreindre se faisait plus grande, tandis que son adversaire sifflotait joyeusement, semblant absolument certain de sa victoire.


Une fois arrivé auprès des cibles, un cercle s’était formé autour d’eux, attendant de voir qui sortirait vainqueur, pour pouvoir empocher leurs gains. En un sens, Koal était fier d’avoir sortis tous ses hommes de leur torpeur et de leur peur. Octroyer à ces guerriers, aventuriers, chasseurs de primes et autres héros une minute pendant laquelle ils n’auraient pas à penser à leur éventuelle mort prochaine était un cadeau inestimable en ces temps troublés. Il n’y avait ni vent ni soleil rasant, c’était le moment parfait pour ce genre de duels. Ils se concertèrent rapidement à propos des termes du défi, et se mirent en position. Les critères de victoire étaient simples : Celui qui mettrait le plus grand nombre de flèches au centre aurait gagné. Ils allaient tirer à tour de rôle, et pour pouvoir compter les flèches gagnantes, l’Elfe prit un carquois de flèches à empennage rouge. Celles de Koal étaient noires, ainsi ils verraient rapidement qui seraient vainqueur. L’Elfe se tourna en ricanant vers lui.


- "Je t'en prie, commence !"


L’Orisha s’avança donc, et sortit sa première flèche. La cible n’était pas trop éloignée, et en temps normal, mettre au centre n’était pas vraiment compliqué. La difficulté résidait dans le fait que les flèches ne seraient pas retirées du centre avant la fin du duel, et donc que la place pour tirer se réduirait au fur et à mesure. Il encocha, banda, et tira. Le trait fila sans problème vers la cible, et se ficha au centre, dans le grand rond jaune qui y avait été peint. Il laissa sa place à l’Elfe, qui mit également au centre sans problème. Une fois le duel débuté, c’était à celui qui ferait la première erreur. Ils continuèrent ainsi pendant quelques tirs, sans échanger le moindre mot. Au fur et à mesure que le défi avançait, l’Elfe perdait de son sourire, pour laisser la place à un masque de détermination. Soudain, après la neuvième flèche de Koal, son adversaire tressaillit en tirant la sienne, et elle alla se figer dans la bordure de la cible. L’Orisha dut se faire violence pour ne pas crier de joie. Il avait enfin pris le coup d’avance dont il avait besoin ! Confiant, il s’avança de nouveau pour tirer sa dixième flèche. Au moment de lacher la corde, il vit l’Elfe à sa gauche bouger légèrement, et tandis que le trait était en l’air, une bourrasque l’envoya se perdre plus loin dans un arbre.


Il resta quelques secondes à déglutir. Il n’y avait pas de vent, il en était certain. Ce ne fut que lorsqu’il se tourna et découvrit la lueur amusée dans le regard de l’archer aux oreilles pointues qu’il comprit. Il avait utilisé un quelconque pouvoir pour le faire rater son tir ! D’une voix sourde, il demanda, à voix assez haute pour que tout le monde l’entende :


- "N'est-il pas interdit, dans un duel tel que celui-ci, d'utiliser la magie pour faire perdre son adversaire ?"


Le sourire ricaneur de l'Elfe s'élargit, et dans un éclat de rire, il répondit :


- "Allons bon ! Vous n'êtes pas assez doué pour prévoir un coup de vent, et vous me rejetez la faute dessus ? N'avez vous pas une once de fierté ? Vous êtes simplement incapable de me surpasser."


Son hypocrisie fut de trop pour Koal. La rage fit son chemin jusqu’à son esprit, et son œil bleu perdit de sa couleur, pour prendre la teinte de son jumeau. Dans un cri de rage, il se retourna vers la cible, et, à une vitesse inhumaine, tira chaque flèche qu’il lui restait dans la cible. Ses mains allaient plus vite que ses pensées, et il perdait le fil de ce qu’il faisait, conscient uniquement de la cible, de son arc, et de ses flèches. Elles partaient avec force, s’enfonçant violemment dans la paille peinte en jaune, sans jamais s’éloigner de plus d’un centimètre l’une de l’autre. Il tirait, encore et encore, et rapidement, son carquois fut vide. Toutes, sans exception, étaient parties au centre, brisant les hampes rouges, ne laissant plus à la place du rond jaune qu’un amas de plumes noires. Il se tourna à nouveau son adversaire, figé, et d’une voix forte et dure, déclara posément :


- "Je ne rate jamais ma cible. Entendez le bien, et reconnaissez votre défaite, ou cette fois ce ne sera pas une cible de paille que je viserais."


Les yeux de l'Elfe allaient de la cible à l'Orisha, et une goutte de sueur perla sur son front. Sa main trembla sur son arc, et dans un cri déchirant, il le jeta au sol.


- "Tu as gagné, Orisha."


Après un instant de flottement, la foule explosa dans un tonnerre d'applaudissement. Le bruit fit fuire un couple d'oiseaux, et le cercle se brisa pour aller serrer la main du vainqueur, et réconforter l'Elfe. Il n'y avait pas vraiment eu de perdant, et sans sa démonstration de vitesse et de précision, Koal savait que leur compétences se valaient à peu près. Puis le calme retomba et tout le monde retourna vaquer à ses occupations, laissant Eta et son adversaire sur le stand de tir. L'œil de l'Orisha retrouva sa teinte habituelle, et il s'approcha du vaincu.


- "Je n'approuve pas vos méthodes, et de mon point de vue, vous n'avez aucun honneur."


Il laissa la phrase en suspend quelques secondes, tandis que l'Elfe serrais les poings sans le regarder dans les yeux, puis ajouta :


- "Néanmoins je respecte votre expérience. Si nous avions poursuivi un défi loyal, je n'aurais pas juré du vainqueur. Il est temps à présent de respecter votre engagement."


Après quelques instants, les poings de l'immortel se relâchèrent, et il hocha la tête. Ils partirent cote à cote vers l'attroupement autour du magicien, Naoki. Au bout de quelques minutes d'attente, il furent enfin prêts du mage, qui semblait débordé par la quantité de travail. Koal lui expliqua rapidement ce qu'il comptait réaliser, et ils discutèrent avec l'Elfe des conditions de la fabrication. Au bout d'une dizaines de minutes, tout fut entendu, et Mahoutsukai prit la parole pour résumer :


- "Bien, alors le but est de concevoir un carquois qui serait à même de matérialiser des flèches, c'est celà ? Bien. Je vais donc prendre le carquois et une flèche de ta conception, Koal. Parfait."


L'Elfe lui expliqua l'enchantement nécéssaire, et ensemble, ils mirent leur mains au dessus du carquois, qui commença à briller d'une étrange lueur bleutée. Quelques secondes après seulement, Naoki le prit et lui tendis avec un sourire :


- "C'est bon. Je dois te prévenir : Ces flèches ne disparaitrons pas une fois tirées. Elles resterons là où elles se sont plantées. Une fois matérialisée, c'est une vraie flèche que tu auras dans ton carquois, comme si tu l'avais fabriqué toi-même. Les empennages seront les mêmes, et j'ai conservé le type de pointes que tu utilisait. Si tu veux les modifier un jour, il faudra voir avec moi-même, ou un enchanteur assez puissant."


L'Orisha le remercia chaudement, et s'éloigna, le mage étant déjà de nouveau aux prises avec un autre guerrier. Il enfila le carquois derrière son dos, se tourna vers l'Elfe, et d'une poigne forte, lui serra la main. Ils n'échangèrent pas un mot de plus, et partirent chacun de leur coté.


Gain :
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Dim 05 Aoû 2012, 18:32

~ La jeune fille filait comme le vent, ces cheveux ne devenant qu'un rideau noir vibrant à cause du vent. La jeune Ombre vit Kuro sur Windy, heureux comme jamais de revoler enfin. La dragonne aussi semblait contente de voler, libre comme le vent, sans frontières ou barrières pour la retenir. Tous étaient joyeux et de bonne humeur, profitant pleinement de pouvoir s'élever du sol et de n'être retenu par rien. La faucheuse tenait le cou de la dragonne pour bien suivre le mouvement, son pouvoir de lévitation faisant le reste. Elle baissa la tête et vit ce lieu d'un vert sublime et lumineux, comme une énorme émeraude. Elle sourit, montrant toutes ses dents. Puis, elle tourna sa tête vers son compagnon qui semblait parfaitement se débrouiller sur le dos de la jeune dragonne. Celle-ci avait vite grandi et pouvait maintenant porter le Démon sans problème. A a grande surprise de la jeune fille, il avait un sourire aux lèvres grand comme elle n'en n'avait jamais vu. Elle se déplaça avec attention le long du cou de Windy pour arriver prêt de son ami. Celui-ci l'accueillit avec joie devant lui. Shiro s'installa pour laisser Kuro mener la cadence. Elle lui demanda en même temps,

"Dit Kuro, tu sembles content ? Ça fait comment de revoler après des années sans ailes, sans pouvoir une seule fois décoller du sol ?"

Le Démon la regarda et lui sourit, relevant ensuite la tête pour se concentrer sur le vole. Il lui répondit en même temps,

"Eh bien je peux te dire que ça fait tout drôle, ça faisait longtemps que j'avais pas ressenti cette sensation d'être libre comme le vent ! J'adore voler, surtout à dos de dragon, c'est deux fois plus génial !"

Puis, une fois sa phrase finit, il fit dévier Windy qui suivit le mouvement. Elle s'inclina à droite, presque à la verticale et ensuite, faire une de ses pirouettes qui faisait rire Shiro tout en lui faisant un peu peur. Kuro lui, adorait ça, il retrouvait cette souplesse à manier le dragon et Windy paraissait y prendre plaisir. Une symbiose exceptionnelle et incroyable que l'Ombre adorait. Elle ne savait pas que Kuro savait conduire les dragons mais après tout, son ami lui réservait encore bien des surprise. Ils volèrent encore un petite moment avant de décider de se poser pour se reposer un peu. Le Démon fit la manœuvre et la dragonne céleste se posa en douceur, battant de ses grandes ailes rougeoyantes pour freiner l'arrivé. Une fois à terre, tous descendirent du dragon et Windy s'allongea.

Shiro qui débordait d’énergie, trop excitée par son aventure à dos de dragon, décida de visiter un peu l'endroit, Kuro restant avec Windy pour se reposer. Shiro les regarda, ils semblaient bien s'entendre tous les deux. Cette scène du dragon et de son maître lui arracha un sourire puis, elle fila entre les branches de la petite forêt où ils avaient atterri. Le lieu était verdoyant, sa lumière était filtrait par ce plafond anis et même le sol de la forêt était couvert d'herbes. L'Ombre se mit à sauter de grosses racines en grosses racines et chantonna une petite chanson joyeuse tout en continuant sa danse. Puis, dans ses tourbillons endiablés, elle cru apercevoir une affiche contre un arbre. Elle s'arrêta net en voyant cette image et resta un moment dans cette position. Avait-elle vraiment vu une affiche placardé contre un arbre dans un lieu pareil. La petite Ombre fit demi-tour sur elle même et vit qu'effectivement, il y avait une petite feuille accroché à un tronc. Elle se rapprocha et lu son contenu,


Bonjour à vous voyageurs,

Cette annonce est là pour vous dire que vous n'êtes pas loin des plaines, mais surtout, pour vous dire que vous n'êtes pas loin de mon stand se trouvant sur celles-ci. J'offre à tous ceux qui ont vu cette affiche le pouvoir de leur choix. Deux conditions seulement sont imposées, d'un, vous devrez trouver une personne possédant le pouvoir que vous désirez et de deux, il vous faut un objet qui servira de lien entre vous et le pouvoir, j'en aurait besoin pour enfermer le pouvoir dans celui-ci. Attention, je ne peux faire ça avec un pouvoir d'attaque ou de contrôle, donc il vous faudra un pouvoir de soin ou autre.

Cordialement, le magicien des plaines.

Shiro avait du mal à digérer ce qu'elle venait de lire, une personne offrait donc à qui bon voulait le pouvoir de son choix. Cependant, les contraites étaient assez difficile et comment trouver une personne dans un lieu pareil ? L'endroit était vaste et s'y retrouvait était déjà assez compliqué comment ça. Mais bon, l'offre en valait la peine et puis, si elle trouvait une personne possédant le pouvoir qui lui avait sauté aux yeux, se serait vraiment le pied. Elle se mit donc en tête de cherchait quelqu'un pouvant lui donner ce pouvoir, celui de lire dans les pensées. C'est vrai, Shiro avait toujours voulu savoir ce que les gens disaient d'elle ou pouvaient bien penser. L'Ombre retira l'affiche pour la montrer à Kuro et se mit donc en route pour retrouver ces deux amis. Ils dormaient tous deux et firent vite réveillés par la faucheuse qui fit beaucoup de bruit en arrivant,

"Aller ! Debout vous deux, pas de temps à perdre ! Kuro, une excursion palpitante nous attend sûrement, regardes, lis ça"

Elle lui donna l'affiche que le jeune homme prit, baillant légèrement. Windy se mit sur ses quatre pattes et s'étira de tout son long. Ils étaient donc repartit pour une nouvelle aventure à ce qui lisait. Le Démon se mit rapidement debout et s'approcha de Windy pour grimper sur son dos, prêt à s'envoler à nouveau. La dragonne aussi semblait prête à battre à nouveau des ailes et planer dans le ciel qui était son domaine. Shiro arriva peu de temps après, elle venait de regarder les alentours pour voir où ils pouvaient se rendre. Elle se posa ensuite devant Kuro qui lui demanda, Windy se relevant, parée à décoller,

"Alors, où va-t-on cheffe ? Windy et moi, on te suit"

Shiro pointa son doigt vers la droite qui menait vers une vallée. Le Démon et la dragonne regardèrent. Kuro fronça les sourcils, déterminé à s'y rendre au plus vite. Windy semblait être du même avis, car elle jeta un regard complice au jeune homme. Puis, elle s'approcha au bord de la falaise et Kuro dit, avant de s'élancer dans les airs,

"Eh bien, en avant alors !"

Windy se jeta dans le gouffre et se laissa tomber un instant avant de déployer ses grandes ailes et de remonter sans problème dans les airs. Elle se pencha vers la droite pour se diriger et se mit en route, battant de temps en temps des ailes pour ne pas perdre en vitesse. Finalement, se déplacer à dos de dragon allait bien plus vite que n'importe quel autre moyen de transport. Ils volèrent au-dessus de la grande vallée pentue où une rivière s'écoulait et où une forêt dominait le versant droit de la pente. Un paysage magnifique et presque irréel. Soudain, une ombre apparue au-dessus de leur tête. Kuro et Shiro eurent le même réflexe et montèrent leur tête vers le ciel pour voir ce qui leur faisait ombrage. Se fut un ventre vert écaillé qu'ils virent. La chose dériva sur leur côté gauche et ils reconnurent un dragon vert et beige avec sur son dos, une jeune femme blonde et souriante. Elle rigola avec force avant de déclarer aux deux voyageurs,

"Eh bien ! Je vous ai collé une peur bleu on dirait ! Allons, je ne voulais pas vous faire peur, c'est juste que c'est rare de voir des gens voler sur des dragons par-ici. Je venais vous saluer. Au fait, je me présente, Elterna, une Elfe, et voici mon fidèle compagnon Douglas, c'est un dragon de terre"

Le dragon robuste hurla avant que Elterna se mette elle aussi à rire. Cette jeune femme semblait bien heureuse de voler sur son compagnon. Puis, elle s'arrêta pour prendre un air plus sérieux et regarder les deux amis qui se remettaient de leur émotion. Shiro prit ensuite la parole et fit les présentation à son tour,

"Bonjour Elterna, je suis Shiro, une Ombre et voici Kuro, un ancien Démon on va dire. Notre compagne ailée s'appelle Windy et c'est une dragonne céleste"

La jeune dragonne poussa un petit cri, certainement en réponse à Douglas. Puis, les deux demoiselles se sourirent. L'Elfe blonde prit ensuite la parole, interrogeant la jeune Ombre sur leur présence dans les terres d'émeraude,

"Dit Shiro, tu cherches quelqu'un qui à le pouvoir de lire dans les pensées, c'est ça ?"

L'Ombre fut étonnée que l'Elfe l'ai deviné, vraiment très fort ! La jeune fille demanda à l'Elfe comment elle avait fait,

"Wouah ! Bravo, c'est ça, je chercher exactement une personne capable de m'enseigner ou du moins, de me donner son pouvoir... Mais dit moi, comment tu as fait pour le savoir ?"

Le demoiselle blonde rigola, elle semblait comme amuser de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Elle répondit à la faucheuse, expliquant tout,

"C'est simple, j'ai moi-même ce pouvoir. Je suis ici car j'ai lu une annonce comme quoi un magicien offrait à la personne qui le désirait, le pouvoir de son choix. En revanche, avec ces contraintes, c'étaient un peu dur de trouver cette personne. Mais, quand je t'ai vu lire l'annonce et partir en la prenant, je me suis dit que j'avais peut-être une chance de trouver enfin celle que je cherchait. Cela fait maintenant deux jours que je cherches sans trouver quelqu'un qui possède le pouvoir que je désir. Il s'agit de créer des boucliers, donc, je vous le demande, est-ce que l'un d'entre vous posséderez de ce pouvoir ? Si oui, c'est avec plaisir que je donnerais le mien, je vous le garantie !"

Le hasard paraissait avoir bien fait les choses, ce qui fit sourire la jeune Ombre. Elle regarda Kuro et lui demandant,

"Tu veux bien enseigner ton pouvoir à Elterna ? Comme ça, je pourrais aussi obtenir celui que je souhaite et ça, ça serait super cool !"

Le Démon acquiesça, cela ne le gênait pas du tout de donner son pouvoir à une personne qui plus est était un être bénéfique. Shiro reporta donc son attention vers l'Elfe qui attendait sagement. Les deux dragons semblaient maîtriser le vole, même si leurs maîtres étaient occupés. La faucheuse prit parole avec un sourire aux lèvres,

"Effectivement, Kuro possède se pouvoir et, en échange de m'offrir le tient, il veut bien te donner le sien, cela te va ?"

Un rayon éclairci le visage de la jeune femme qui hurla de joie et leva les bras au ciel. Elle avait l'air drôlement contente et continua,

"C'est vrai !? Mais c'est plus que génial, c'est méga trop bien ! C'est avec plaisir que je te donnerais mon pouvoir Shiro. Le pouvoir de Kuro m'aidera à défendre ma tribu dans laquelle je vis. Nous sommes nomade et souvent, nous nous faisant attaquer par diverse créatures, ça tombe vraiment bien, merci le hasard !"

Tous heureux d'avoir trouvé un arrangement, ils se mirent en route pour les plaines. Cela fit plaisir à Windy de voler en compagnie de Douglas qui semblait un peu agile qu'elle mais qui prenait le même plaisir que sa compagne à voler. Elterna conduisait parfaitement bien son dragon, tout comme Kuro, ce qui rendit le trajet encore plus amusant. Cela faisait oublier quelques instants, le mal étrange et puissant qui envahissait les terres du Yin et du Yang. Ce moment de paix et de bonne humeur ne dura que quelques minutes, mais cela permis de penser à autre chose. Enfin, la plaine apparut au loin et l'Elfe chercha un endroit pour se poser. Elle trouva une place dégagé, juste de la terre. Les deux dragons firent les mêmes gestes avant de freiner grâce à leurs ailes et de se poser en douceur. Leurs cavaliers descendirent pour se mettre les uns à côté des autres et se mettre en route pour le stand qui se voyait de loin. Pendant ce temps, Shiro sortit l'affiche et relu le contenu. Elle demanda ensuite à la jeune femme blonde,

"Oh, dit Elterna, tu as pensé à l'objet que tu vas prendre pour enfermer le pouvoir que tu veux ? Moi, je vais prendre mon crucifix, comme il est toujours autour de mon cou, et toi ?"

L'Elfe lui sourit avant de sortir une épée fine et élancée d'un fourreau joliment décoré et de dire,

"Oui, je vais prendre ma rapière, car elle ne quitte jamais ma ceinture et je m'en sers toujours pour me battre, c'est le bon objet je pense"

Puis, une fois mis d'accord sur ce point, les trois voyageurs arrivèrent à destination, juste au seuil de stand. Des gens semblaient être passé, car l'homme qui était dans le stand avait l'air occupé. Heureusement, personne n'était là et ils pouvaient tranquillement aller lui demander des informations à propos de l'annonce. Shiro s'approcha avec ces deux amis et interpella le jeune homme,

"Bonjour monsieur, je m'appelle Shiro et voici Kuro et Elterna. Nos sommes ici pour l'annonce concernant la donation de pouvoir..."

Le jeune home se retourna et vit l'Ombre lui tendre le papier qu'il lu. Une fois la lecture finit, il sourit est déclara,

"Bien le bonjour à vous trois, je me nomme Naoki Mahoutsukai et c'est bien moi qui m'occupe des opérations. Avez-vous trouvé les solutions à mes deux contraintes ?"

Il parlait d'une voix douce et calme. L'Elfe prit la parle et lui expliqua,

"Effectivement, nous avons trouvé les solutions avec un arrangement. Nous sommes toutes les deux là pour obtenir un pouvoir. Moi, je cherche à acquérir le pouvoir des boucliers que Kuro possède et Shiro aimerait détenir le pouvoir de lire dans les pensées que je possède. J'ai choisi ma rapière et Shiro son collier, cela va-t-il ?"

Le magicien regarda la petite troupe et les objets décrit. Il sourit en répondant,

"Aucun souci, les pouvoirs vont bien et les objets aussi. Je vous propose de commencer maintenant avec le pouvoir de votre choix, peut m'importe"

Shiro dit à Elterna de passer en premier. Nao s'occupa de lier le pouvoir de Kuro à l'épée de l'Elfe et une fois cela fait, il fit la même chose avec le crucifix et le pouvoir d'Elterna. Quand tout fut terminé, Shiro remercia le jeune mage,

"Merci beaucoup Naoki, j'espère que d'autre personne viendront répondre à ton annonce. Nous allons partir maintenant, encore merci et bonne journée"

L'Elfe fit de même et Kuro salua la jeune homme avant de quitter avec les deux filles le stand. Le tout avait du prendre même pas un quatre d'heure, le magicien avait fait vite et les pouvoirs marchaient bien. Shiro se demandait comment il avait fait, mais elle ne chercha pas plus loin, elle en conclut que c'était un magicien et elle qu'une Ombre. Puis, les voyageurs remontèrent sur leurs dragons qui s'étaient assoupi et s'envolèrent à nouveau dans les cieux. Les trois compagnons décidèrent de raccompagner l'Elfe chez elle, leur permettant ainsi de profiter à nouveau de la sensation de vole et de liberté que leur procuré leurs animaux ailés...
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Mer 08 Aoû 2012, 03:32

J'ai rien à faire... Je n'ai trouvé encore personne digne de ce nom pour me suivre dans ma quête de détruire ce monde... Il faudrait que je me fasse remarquer plus que ça, mais en même temps, je suis trop faible. Il me faut m'entraîner encore et encore. J'ai trouvé l'aréna, mais le jour, c'est un lieu risqué. Il y a de nombreuses activités qui se produit depuis quelque temps. Par ailleurs, il serait dangereux de retourner dans ce lieu suite à la découverte du corps inanimé de l'homme. Les gardes surveillent plus les lieux et les zombies sont maintenant accaparent. Je ne les déteste pas vu qu'il sont source du mal, mais il me dérange. Ils pourraient disparaître et cela pourrait plus me convenir... Je ne dois pas penser de la sorte vu que c'est l'œuvre de deux êtres fabuleux... Je serais prête à tout pour être sous leur ordre pour le moment... Par contre, je désire être plus que ça. Je désire être la gouvernante du mal! Je dois ainsi détrôner les plus grands de ce monde. Il ne faut pas précipiter les choses. Pour le moment, je dois me renforcir... En plus, mon masque est déchiré... Mon visage est à la vue de tous. Je déteste la sensation d'être dévisagé. Depuis que j'ai connu le sens de la souffrance et du malheur, mon regard est devenu plus glacial que jamais. Je ne dégage que la souffrance et la peur à ceux qui les regarde. Est-ce mauvais? Non, c'est sûr que non, mais je préfère les faire peur autrement. Par ailleurs, l'effet de surprise est beaucoup plus agréable à mon avis.

Je marche à l'extérieur de la ville. Je ne veux pas me faire voir par les autorités. Les drows n'ont pas une très bonne réputation dans ce monde. Cela est compréhensible, car regardez-moi. Je dois trouver un moyen de réparer mon masque. Un simple tissu n'est pas assez résistant. Il me faut qu'il soit solide comme la pierre... La pierre! Il faut que je vois un joaillier. Il pourrait me confectionner un masque plus résistant que lui que j'ai entre les mains. Par contre, où trouver un joaillier qui serait digne de me faire mon masque? Je dois rentrer dans la ville. Il y a des lieux qui offre des informations importantes sur certains lieux. Par contre, je dois faire en sorte qu'on ne me voit le moins possible. Je commence ma marche. Je trouve les coins les plus sombres. Les ruelles sont parfaites pour se cacher et rencontre du monde malsain. Je n'ai pas peur d'eux. Qu'est-ce qu'ils peuvent réellement me faire? Ils pourraient me violer? Je l'ai déjà été, donc j'ai pu de dignité à ce niveau. Ils pourraient me tuer? Oui, mais moi aussi je pourrais le tuer. Je viens de rentrer dans la ville avec une ruelle mince. Parfait, il n'y a personne pour le moment. Il me donne accès à une autre ruelle par une petite bretelle. Tout ça est bien beau, mais l'information ne se trouvera pas dans l'ombre. Il va être à la vue du monde pour qu'on puisse le voir. Bon, je tourne vers la droite et voilà, un garde. Bon, un de moins qui va me déranger. Je dégaine mon épée droite et fonce dessus lui. Qu'est-ce qui me passe? Je ne peux plus bouger? Il a seulement lever la main pourtant.


- Au nom de la loi, je vous arrête pour avoir tenter d'attaquer un garde sans motif!

- Quoi? Il n'a pas le droit de m'attraper aussi facilement. Attends que je trouve le moyen de me délier de cette magie de malheur pour que je t'achève!


Tiens, il s'est mis à rire. Aye! Il me tord les bras dans le dos. Je suis si faible que ça? Je n'ai aucun moyen de me défendre contre ça? Il me contrôle par mon esprit! J'ai déjà lu cela dans un livre. Je n'ai pas de faculté contre cela. Zut! Soudainement, je me sens libre... Qu'est-ce qui ce passe? Je me retourne et vois que le garde à reçu un coup de poignard dans la gorge. Un drow était à côté de lui. Il était bien charmant à vrai dire.


Drow:

- Tu es vraiment faible, petite drow! Tu ne devrais pas traîner dans ces lieux si dangereux pour nous si tu n'es pas plus forte...

Petite drow? Il se prend pour qui lui... Bon, il semble plus vieux que moi et bon, il m'a sauvé la vie. Je devrais le remercier pour ça. Remercier quelqu'un? Jamais de ma vie! Je vais juste le respecter, c'est déjà bon.

- J'ai été dans une mauvaise situation depuis mon abandon de mes parents. Je suis faible pour le moment, mais je ne resterai pas longtemps à ce niveau. Je suis déterminé à mettre ce monde en feu!

Le drow fit un sourire en coin. Je sens que son sourire est malsain, mais j'adore cela. Il regarda le corps mort du garde et le botta. On pouvait voir son visage qui était la preuve la plus clair de la douceur de la mort. Le drow se pencha au dessus du garde. Il semblait d'être un homme noble. Son armure était d'une brillance éclatante. Il devait avoir un certain grade. Par contre, il s'est fait avoir dans son dos. Le drow le ramassa et l'amena au loin. En passant à côté de moi, il m'a dit et je cite:


- Suis moi et tu auras une surprise...

Des surprises? Je déteste les surprises, j'aime en faire, mais pas en avoir. Par contre, il semblait beaucoup plus coriace que moi. Je devais donc l'obéir... Bref, il faut laisser tomber la dignité parfois pour atteindre nos buts. Je le suivi dans un lieu abandonné Il semble être un refuge pour les sans-abris; un endroit parfait pour laisser un corps mort! Il le déposa au sol et commença à enlever son armure. Il fouilla sur le corps et découvrit de l'or dans une bourse. Il le prit et le mit dans sa bourse. Il était en train de le vider devant moi. Il devrait être généreux, non? Non, c'est vrai, il m'a assez donné... De toute façon, je ferais comme lui.

- Petite drow, je ne connais pas ton nom et je ne veux pas le savoir. Par contre, j'ai un sentiment que je t'ai déjà vu. J'ai aussi l'impression que tu vas réalisé de la tyrannie dans ce monde faible. J'aime cette idée! Je suis prêt à tout pour voir le mal se propager et pour cela, je vais t'aider à l'atteindre. J'ai entendu dire qu'il y avait un magicien, ayant un cœur large comme l'univers, qui ensorcelait des objets de valeurs pour combattre les zombies qui envahis se monde. Il est réellement naïf! On pourra facilement l'avoir à son insu. Par contre, il faut te fabriquer un objet.

Puis, il arracha les pierres rouges qui était sur l'épée de l'homme et sur l'armure. Il y en avait quand même assez pour réaliser un masque complet fait de ce produit. Le drow les a mit dans sa poche et dit d'une voix rude:

- Je connais un joaillier qui est prêt à tout pour la fin du monde et quelques pièces d'or. Je vais t'offrir ce présent. Par contre, tu vas devoir faire quelque chose ensuite...

Faire quelque chose? Il veut que je tiens une promesse? Pitoyable! Je ne tiens jamais mes promesses. Par contre, je voudrais bien avoir ses pierres en ma possession. Je devrais faire semblant de lui faire confiance si je veux avoir ces objets.

- Qu'est-ce que je pourrais faire pour un drow aussi imposant que vous m'offre un tel présent? Cela ne doit pas être rien!

Le drow me regarda avec un regard froid. Il était presque plus froid que le mien. Je n'ai pas peur de lui, mais ma peau s'hérisse à sa vision. Je suis presque mouillée à la sensation que cela me fait. Je l'aimerais bien au lit, tien. Il s'approcha de la seule fenêtre du lieu et continua de parler... Il parle toujours lui ou quoi?


- Il y a un groupe qui se créer. Un groupe pour le mal et le chaos. Il se recherche des combattants comme toi. Par ailleurs, il y a un poste au gradé de libre. Celui de la reine de coeur. Tu pourrais gouverné un groupe de combattants à faire que le mal et la souffrance. Je voudrais que tu te présentes... Le groupe se nomme Ragnarok.

Oui, c'est ça! Comme si cela existait pour de vrai. Bon, bref, je vais faire semblant que cela m'intéresse pour que j'aille les pierres tant convoitées.

- Je vais y penser, mais d'ici là. Il me faut mon masque et les pierres seraient parfaite pour le réparer. Par ailleurs, je ne peux pas être aussi facilement contrôler de la sorte. Je vais me faire avoir comme une débutante...


-J'ai la capacité d'être immuniser à cela. Ce n'est pas le problème pour le moment. Il faut se rendre à la ville en question. Il s'agit d'une ville d'ange déchu, mais aussi une ville d'amoureux. Pour le moment, il serait préférable que tu fasses semblant qu'on s'aime pour qu'on ne passe pas pour des brigands.


Je devrais faire son amoureuse? Pourquoi pas, il est quand même bel homme. Puis, il sortit une pierre de sa poche; Une pierre étrange. Il dégageait quelque chose de particulier. Il doit s'agir d'une pierre magique. Quand il le projeta au sol, un portail apparu. Je vois, il s'agit d'un moyen simple pour voyager. Il est lâche on dirait bien. Je fit un beau sourire à l'homme avec mes yeux glacials et le caressa d'une main.

- Parfait mon chéri! On va faire une petite balade en amoureux?

Il s'avait bien que je rigolait. Je rentra dans le portail et il suivit. Heureusement que nous sommes partis, car les gardes venaient d'envahir le lieu où était les deux drows. L'étranger et moi étions dans un endroit trop beau... Cela me donnait carrément la nausée... Nous avons apparu dans une ruelle. Il s'agissait d'un endroit parfait pour apparaître à mon avis. On n'attire pas trop la vue des inconnus comme ça. Il commença à marcher et mit un bras autour du cou. Il a osé me le faire sans prévenir? Il a du culot, mais j'aime les hommes qui ne sont pas gentil... Nous sortons de la ruelle. Il me parla dans le creux de l'oreille:


- Bref, le joaillier est à plusieurs rues de marche. Il serait préférable que nous passons incognito pour le moment...

Je le regardai et partie à rire. Je voulais faire semblant qu'il m'avait dit quelque chose de drôle. Je devais bien faire la comédie. Puis, un garde passa proche de nous. L'homme se précipita sur moi et m'embrassa à pleine bouche. Il est féroce on dirait bien. J'adore! Je l'embrassa comme une diablesse. Je fis danser ma langue avec la sienne. Que de plaisir que j'avais pas ressentis depuis si longtemps! Quand les gardes passèrent, nous continuons notre route. J'aurais bien continué moi dans un lit ou tout simplement sur le sol. La pudeur n'est pas mon fort, mais nous avons un but à atteindre. Nous passions inaperçu par la suite. Les gens nous pensaient réellement amoureux l'un de l'autre. Cela n'est que foutaise! Nous arrivions dans un endroit sombre. Plutôt curieux, car il est rare de voir un lieu sombre dans un lieu aussi pur. Le drow passa au travers d'une fenêtre ouverte. Le joaillier n'avait pas peur de se faire introduire en plein jour à ce que je vois. Je le suivis et passai au travers de la fenêtre. Il arriva dos au démon et il déposa son poignard sous sa gorge. Le démon ricana et dit:

- Te revoilà vieux fou! Je savais bien que tu allais revenir très bientôt. Qu'est-ce que tu m'apportes cette fois?

- Une jeune drow, des bijous et de l'or... Tu as d'autre chose à faire que de parler, Démoras.


Le démon se retourna. Il était affreux. Je n'aurais jamais couché avec lui. Par contre, on pouvait pas dire qu'il n'avait pas un doigté fou pour les bijoux. On pouvait voir une variété immense de bijoux de valeur aussi magnifique les un des autres. Je les regardai d'un oeil. Je voulais pas paraître à être en admiration. Puis, je sentit que quelqu'un retira mon bandeau de ma main. Je me retourna et il s'agissait du drow. Il ne connaissait pas le respect on dirait. Il projeta le tissu, les pierres rouges et plusieurs pièces d'or. Le démon regarda les pierres et le bandeau. Il avait un large sourire disgracieux dans son visage laid. Il s'avait très bien quoi faire désormais. Il serra les pièce d'or dans sa poche et dit:

- Tu sais que cela n'est pas suffisant pour moi!

- Tu n'auras le reste qu'après que tu m'es fait un masque digne de ce nom. Aussinon, je vais faire affaire avec un autre et tu sais très bien de qui je parle...

- Oui, oui... Je te fais ça. D'ici là, va dont voir ailleurs ci j'y suis...

Le drow l'abandonna et m'amena dans la chambre du démon. Houlà! On dirait qu'il désire un peu de tendresse. Je vais me laisser faire pour le moment.

- Tu as pensé à ce que je t'ai dit?

Quoi? Il m'emmène dans une chambre pour parler de cela? Je suis réellement déçu... Bon, qu'est-ce que je pense de cela? J'aime l'idée de gouverner sur le monde, mais pas de me faire donner des ordres. Est-ce que je serais prête à cela? Je ne pense pas. Il faudrait beaucoup d'effort pour casser mon orgueil. Par contre, cela pourrait être une bonne façon pour me créer mon armé. Si je ne suis plus d'accord avec leur propos, je pourrai tenter de partir avec mon armé... Je vais devoir réellement y réfléchir...

- Je crois qu'il s'agit d'une idée qu'y mérite d'être muri.

Le drow avait l'air satisfait de la réponse. Il fit un sourire au coin de ses lèvres. Il avait réussi à semer le doute à la jeune drow. Puis, il m'embrassa à pleine bouche à nouveau. Enfin, il avait pris la raison. On ne pouvait pas juste parler ainsi. Nos langues s'entrelacèrent et dansaient de façon harmonieuse. J'avais des frissons qui passait tout le long de mon corps. Je désirais encore plus, mais le démon ouvrit la porte sans faire le moindre signe. Le respect n'est pas connu de certain démon on dirait.


- J'ai fini ma job! Tu me donnes mon or maintenant?

Le drow lâcha ma bouche et alla voir le masque. Il était magnifique et quand je l'ai vu, j'étais fier. Il méritait d'avoir sa place dans mon visage. Cette fois, il n'y avait aucun trou pour mes yeux. J'allais devoir apprendre à vivre sans. Cela pourrait être bien. Je pourrais ainsi être à l'aise autant les yeux ouvert que fermé. Mes oreilles surdéveloppées seront encore plus puissante. Le drow tira quelque pièces d'or de plus et pris le masque rouge fait de pierres rouges. Il sortit par la fenêtre à nouveau. La porte ne peut pas faire l'affaire? On dirait bien que non. Je le suivit et on recommença à faire notre petit tour de passe-passe d'amoureux. On s'approcha d'un jeune homme magicien. Il avait un peu bureau et avait mit une pancarte pour attirer l'attention. On devait le convaincre de nous faire ce gentil présent. Le drow dit au jeune homme avec un air attristé.

- Jeune homme, est-ce que vous pouvez me rendre un service? Ma jeune fiancé s'est fait attaqué par des malfaiteurs. Ils ont essayé de l'agressé et la tuer par la télépathie. J'aimerais lui offrir ce masque comme présent, mais je voudrais qu'il le protège de ces méchants. Par ailleurs, les zombies pourraient être détruit par elle, car elle est une grande combattante vous savez. Est-ce que vous auriez un grand cœur pour me faire un tel cadeau pour notre mariage?

Le jeune homme fit un beau sourire et regarda la masque. Il avait l'air à trouver ce dernier étrange. En effet, il n'avait pas l'air d'être fait pour faire le bien. Par ailleurs, il n'y avait pas d'ouverture pour les yeux. Par contre, le jeune homme était tellement intentionné qu'il accepta rapidement la demande de l'homem et fit son tour de magie. Ainsi, le masque était rendu avec une énergie magique. L'énergie est saine, mais il allait être utilisé pour faire le mal. Le drow le remercia de tout coeur et s'éloigna avec moi à ses côtés. On avait réussi à le dupé. On s'éloigna ensemble et on se retrouva à nouveau dans la ruelle qu'on était apparu. Le drow me relâcha et donna mon masque.

- Maintenant que je t'ai fait ce présent, penses au groupe de Ragnarok. Je te verrai bien dans ce groupe. D'ici là, que malheur te fasse frémir de plaisir ma cher Elhemina!

Ehlemina? Il me connais? Qui il est? Il ne va pas partir sans me dire qui il est! Zut, il a déjà passé à travers de son portail. J'ai juste eu le temps de voir son large sourire méprisant disparaître. Quelqu'un me connaissait dans ma race? Étrange, je vais devoir analyser cela plus tard. Pour l'instant, je dois devenir plus forte et ce n'est pas ici que je vais le faire. Je me téléportai au loin grâce à l'ombre à mes pieds.


Spoiler:
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Ven 10 Aoû 2012, 07:46

Je me trouvais à l’auberge, je voulais voir si il n’y avait rien de nouveau et d’intéressant à faire, ca faisait beaucoup trop longtemps que je n’avais plus eu de quoi m’occuper à part mon train train quotidien.
L’auberge avait toujours été un endroit ou je savais qu’à un moment donner une ou autre histoire finirais pas venir à mes oreilles, mais aujourd’hui l’auberge était plutôt calme, je l’avais connue plus bruyante.
L’aubergiste me regardait depuis longtemps, je commencais à venir assez souvent, mais je n’étais jamais rester aussi longtemps, il s’approcha alors de moi, me payant un verre.

– Et ben Nydelia, il est rare que l’on puisse te voire aussi longtemps, on t’aurais quand même pas posé un lapin j’espere.

Je l’aimais bien, je mettais perdue une fois, c’est lui qui m’avait aider à retrouver mon chemin, je lui en étais toujours reconnaissante, depuis on étaient de bon amis, mais c’est vrai que je n’aimais pas rester longtemps, il y avait encore pas mal d’ivrogne même si il essayait d’éviter.

-Oui je sais, mais ici je n’ai rien à faire en particulier, j’attend en esperant entrendre quelque chose à faire qui serait interessant, mais c’est bien calme.

–c’est vrai, mais ca fait du bien, mais si tu n’as rien à faire de particulier, tu devrais allez voir un dénomé Naoki, il est actuellement dans les terres d’émeraude, il fabriquerait des objets magiques aux personnes qui le souhaite, y deux condition, mais tu en sera certainement plus une fois la bas.

Je le remercia vivement et je partis en direction des terres d’émeraude, c’est bête, ce n’étais pas si loin de chez moi pourtant, mais j’en avais pas entendue parler.
J’en profita pour passez chez moi me refraichire et me changer, Elise était la et elle fut étonnée de me voire arriver.
Je lui expliqua alors la raison de mon retour, enfin plutôt mon passage en coup de vent et je fus étonnée de savoir qu’elle était au courant pour les objets.

-J’en avais entendue parlé, mais comme tu étais déjà partie, je n’ai pas su te prévenire malheureusement, je ne sais pas non plus les conditions, mais ca ne dois pas être fameux, d’apres ce que je sais il fait ca pour aider les gens, donc je ne voie pas pourquoi il demanderais quelque chose de compliquer.

Elle avait raison, il ne devait pas être difficile, maintenant j’espere qu’il était facile à trouver.
Je m’aventurais donc dans cette étendue verdoyante à la recherche de ce fameux Naoki, il avait installer son stan dans un endroit plutôt tranquille, mais imanquable.
Je me posa prés de lui et lui demanda.

-Bonjoursjeune homme, j’ai entendu que vous pouviea fabriquer des objets magique, mais comme c’est par du bouche à oreille on n’as pas su me dire ce qu’il fallait.

Il me regarda un instant puis il me répondit.

-bonjour, c’est simple, il me faut un objet pour commencer, je ne peu pas me permettre d’acheter un objet pour toute personne ce présentant alors que je ne demande rien en échange, ensuite il me faut une personne possédant ce pouvoir, je ne peu pas stocker quelque chose que je n’ai pas sous la main. Il y a aussi quelque restriction, je n’ai acqui ceci que récément, je ne peu donc pas faire ca avec tout les pouvoirs, en l’occurrence ici je ne peu le faire avec les sorts de contrôle et d’attaque, c’est trop puissant.

Je le remercias et partis, l’objet ce n’étais pas trop compliqué, mais le pouvoir ?
Je reflechissais pendant un long moment, car en plus c’était bien de penser au pouvoir que j’aimerais acquérire, mais encore fallait il que je connaisse quelqu’un qui le possedais et qui voudrais bien m’accompagné.
C’étais un peu casse tête, mais ca m’interessais vraiment, j’avais penser à Elise, mais malheureusement, à part nos pouvoir en commun et celui de guerire les blessures, elle n’avait que des controles ou des sort d’attaque, ca ne me servait à rien.
Je m’éttais assis au bord d’une petite riviere, l’ambiance était assez agréable, je perdis mon regard dans l’eau puis je pensais à quelque chose.
L’eau, je ne savais pas respirer sous l’eau, mais ca pouvais être pratique


En cour
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Ven 10 Aoû 2012, 22:13

[i]J'ouvris un œil, puis l'autre, émergeant avec lenteur de mon sommeil vaporeux. En me redressant en position assise, je me rendis compte que la fatigue du réveil m'empêchait de me remémorer les conditions dans lesquelles je m'étais assoupie. En balayant les alentours du regard, je parvins peu à peu à me forger des bribes de souvenirs encore un peu flous. L'endroit où je me trouvais était magnifique : au beau milieu d'une plaine d'herbe verte et fraîche, quelque soit l'endroit où portait le regard, tout n'était que magnificence. De vastes étendues d'eaux parsemaient le paysage telles d'immenses taches sombres sur un fond de verdure. Des effluves sucrées et revigorantes parvenaient jusqu'à moi et venaient titiller mes narines, tandis que je me laissais plonger dans la quiétude qui régnait sur la plaine. J'avais beau ne plus savoir pourquoi je me trouvais en ces lieux magnifiques, je ne me souciais point de mon sort. C'était peut être de l'inconscience, mais peu m'importait, j'étais bien et à l'heure actuelle, je ne me sentais pas la force d'esquisser le moindre geste.

EN COURS

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Ven 10 Aoû 2012, 23:28

En cours ... Je posterais surement demain ^^
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Un rassemblement d'urgence

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